LE TRENTE HEBDO
L'infolettre de la FPJQ
À LA UNE
Retour sur l'assemblée générale extraordinaire de la FPJQ
Sous la présidence de Richard Bousquet, une assemblée générale extraordinaire de la FPJQ s'est déroulée lundi pour la présentation des états financiers vérifiés de l'exercice se terminant au 31 juillet 2021.
Janine Bardawil. Directrice, Msc, CPA auditrice, CGA chez Gosselin & Associés inc. était présente afin d'expliquer aux membres l'état des finances de la FPJQ et pour répondre à leurs questions. Aucune anomalie n'a été rapportée par les vérificateurs.
Les états financiers ont été adoptés à l'unanimité par les membres professionnels présents à l'assemblée et le mandat de Gosselin et Associés inc. a été renouvelé pour la vérification 2022.
Une inscription gratuite au prochain congrès de la FPJQ, excluant les repas et l'hébergement, a été attribuée à la fin de l'AGE au membre étudiant Benoit Dosseh et à la membre professionnelle Véronique Morin.
Les documents financiers sont disponibles pour consultation sur notre site Web.
Menaces, intimidation et harcèlement contre les journalistes
Le président de la FPJQ durcit le ton
De passage lundi à QUB radio, le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), Michaël Nguyen (photo) était l'invité de Benoit Dutrizac. L'entretien a porté principalement sur le « convoi de la liberté » à Ottawa et sur certains manifestants qui ont ciblé des journalistes affectés à la couverture de l'événement.
« C'est absolument inadmissible, inacceptable, je pense que les autorités doivent envoyer un message fort que ce ne sera pas toléré », s'est insurgé le président de la FPJQ. « Toutes les règles sont faites pour que les personnes puissent dialoguer, puissent discuter, sauf que, ce que l'on remarque, avec ces extrémistes radicalisés, parce que l'on va appeler un chat un chat, eux ne veulent pas discuter, ils veulent parler et avoir raison ».
Après un compte rendu de quelques gestes déplorables commis envers des employés.es des médias, l'animateur a par la suite interrogé M. Nguyen sur le rôle de la Fédération.
« C'est très important pour nous de dénoncer cette violence, mais aussi de trouver des solutions face à ça. C'est bien beau de dire que ça ne se fait pas, mais qu'est-ce que l'on fait devant des enfants qui font le bacon, qui refusent d'écouter? Je pense que c'est le temps de sortir le bâton un petit peu, puis de montrer que c'est inacceptable parce que c'est une fois qu'ils font face aux conséquences qu'ils réalisent la gravité de leur geste ».
« Les policiers à Ottawa, ils se fouillaient dans le nez, ils étaient autour puis ils ne bougeaient pas, on voyait Yves Poirier se faire bardasser. Est-ce que vous allez demander des comptes à la police d'Ottawa ? », a demandé M. Dutrizac par la suite. « C'est plus difficile, parce qu'évidemment on parle d'une autre province. On a discuté avec la SQ, qui elle nous assure que chaque plainte va être prise au sérieux. Il y a toujours une partie de nous qui se disait que c'est le risque du métier. On l'accepte, on le tolère jusqu'à un certain point, sauf que la ligne a été franchie ».
L'entretien a ensuite dévié sur la désinformation, et l'animateur a présenté le cas de Rebel News. « Pour être journaliste au Québec, il n'y a pas d'ordre professionnel. En fait, n'importe qui peut se prétendre journaliste, sauf qu'il y a quand même des guides de déontologie. Il y en a qui essaient de faire de la désinformation en se prétendant journalistes. C'est ceux qui essaient de décrédibiliser les journalistes qui utilisent ce titre pour se donner eux-mêmes de la crédibilité. En même temps, il ne faut pas se leurrer, quand un organisme demande de l'argent pour combattre les mesures sanitaires, est-ce vraiment quelque chose de neutre ? En fait, c'est de la partisanerie, c'est du militantisme qu'ils font », a soutenu le président Nguyen. « On est en guerre contre la désinformation ».
L'entrevue débute vers 2 minutes 20 secondes du début.
Plusieurs interventions sur le sujet
En plus de son entretien à QUB radio, le président Michaël Nguyen a été passablement occupé dans les derniers jours et a répondu aux questions de plusieurs médias concernant les problèmes de harcèlement et de menaces envers les journalistes. Il est intervenu samedi matin à LCN pour discuter de l'agression du journaliste Raymond Fillion de TVA Nouvelles, il a été interviewé mardi par la radio CJAD à Montréal sur l'heure du midi et à l'émission Boréale 138 diffusée à ICI Première sur la Côte-Nord en fin d'après-midi (intervention à 17h19). Il a également donné une entrevue au journal étudiant de l'École supérieure en Art et technologie des médias (ATM) de Jonquière et une autre à L'Exilé, le journal étudiant du Cégep du Vieux Montréall.
Le président a aussi été questionné dans un article de La Presse sous la plume de Suzanne Colpron qui a relaté la hausse de l'hostilité envers les journalistes. Le texte rapporte aussi les menaces reçues par la vice-présidente de la FPJQ Marie-Ève Martel à la suite de la parution de sa chronique « Ça suffit ! » dans La Voix de l'Est. Mme Martel a également donné une entrevue à la radio étudiantes ATM Nouvelles.
Des journalistes de TVA de nouveau ciblés à Ottawa
La FPJQ dénonce les actes de violence envers les médias
Le journaliste Raymond Fillion de TVA Nouvelles a été fermement bousculé par un individu (photo), vendredi soir vers 22h, pendant une intervention en direct des rues d'Ottawa. À la suite de cet incident, M. Fillion a porté plainte contre l'individu auprès des autorités policières ottaviennes.
« J'espère que cette personne fera face à des accusations criminelles, parce qu'on parle de voies de fait », a témoigné au Journal de Montréal le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), Michaël Nguyen. « C'est un geste criminel et son auteur doit faire face à la justice. La ligne a été largement franchie, les autorités doivent envoyer un message clair que la violence envers les journalistes doit cesser, cette minorité de gens qui se croient tout permis doit faire face à des conséquences sérieuses », a-t-il ajouté dans une réaction publiée samedi par la Fédération.
Deux jours plus tôt, son collègue Yves Poirier avait également été encerclé par des manifestants qui lui criaient des injures tout en tentant de l'empêcher d'effectuer son travail en direct. Félix Séguin et son caméraman ont également été ciblés pendant la couverture du « convoi de la liberté » dans la capitale canadienne, et ce, malgré la présence de gardes du corps. Une caméra de TVA Nouvelles a d'ailleurs été endommagée.
« C'est inacceptable et intolérable, que ce soit un journaliste de TVA ou de n'importe quel autre média », a déclaré Xavier Brassard-Bédard, rédacteur en chef de TVA Nouvelles. « La liberté de la presse en mange un coup quand on est obligé d'exercer son métier avec des bodyguards ».
Le président de la FPJQ a également tenu à dénoncer toutes formes de violence envers les employés.es des médias. « Les journalistes rapportent la nouvelle, ils montrent la réalité qui se passe sur le terrain. Cette minorité de plus en plus radicalisée gagnerait à sortir de sa chambre d'écho et de diversifier ses sources d'information. Le Québec a la chance de compter sur une presse variée tant sur papier, à la télévision et la radio qu'Internet. Il y en a pour tous les goûts, et sur bien plus de sujets que ce l'on retrouve sur les fils Facebook ».
(Photo courtoisie capture d'écran TVA)
Pour les membres de la FPJQ
Sondage concernant la Loi sur l'accès à l'information
L'année 2022 marque le 40e anniversaire de la Loi sur l'accès à l'information. Son utilité n'a plus à être démontrée, mais elle a grandement besoin d'être ajustée pour que son esprit soit respecté, plutôt que d'être utilisée pour mettre des bâtons dans les roues de tous ceux et celles qui font des demandes.
Dans ce cadre, la FPJQ a lancé un sondage auprès de ses membres afin d'obtenir un portrait plus exact de la situation. Vos réponses nous permettront d'effectuer les représentations adéquates auprès du gouvernement du Québec.
Nous vous invitons à répondre à ce court questionnaire, qui nous donnera l'heure juste et qui nous aidera à mieux vous représenter. Le sondage ne prendra que quelques minutes à remplir et a été envoyé par courriel à tous les membres à la fin du mois de janvier. Si vous n'avez pas reçu le lien, merci d'écrire à info@fpjq.org pour nous aviser.
Nous vous remercions pour votre précieuse collaboration !
Éditions 2023, 2024 et 2025
La FPJQ en appel d'offres pour Le Trente
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec lance un appel d'offres pour la production éditoriale et graphique de son magazine Le Trente pour les éditions 2023, 2024 et 2025. Les entreprises ou les individus qui ont une expérience de graphisme ou de l'édition de contenu, ou les deux sont invités à soumissionner. Vous trouverez toutes les informations relatives au mandat sur notre site Internet.
Pour obtenir plus d'informations, écrivez-nous à info@fpjq.org.
Vous avez manqué le congrès 2021 de la FPJQ
Vous pouvez acheter les enregistrements
Le congrès 2021 de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec s'est tenu les samedi 20 et dimanche 21 novembre, sous le thème : Journalisme, contre virus et marées.
Tous les panels ont été diffusés sur Zoom et enregistrés, sauf celui sur « La diversité d'opinion et la liberté d'expression versus la vérité » qui est incomplet en raison d'un problème technique.
Les personnes qui étaient inscrites ont aussi accès aux liens des rediffusions gratuitement. Pour les autres, il est possible d'acheter les liens des enregistrements, à la pièce ou en bloc.
Pour les membres de la FPJQ et de l'AJIQ qui n'étaient pas inscrits, chaque conférence est vendue au tarif de 10 $. Il y a possibilité d'en acheter trois pour 25 $ et d'avoir accès à l'ensemble des neuf panels enregistrés pour 50 $. Les membres étudiants profitent d'un prix réduit à 25 $ pour l'ensemble des liens. Pour les personnes non membres, les tarifs sont de 20 $ par panel, 50 $ pour trois panels et 75 $ pour l'ensemble des enregistrements. Les taxes applicables s'ajoutent à tous les tarifs.
Les membres de l'AJIQ qui désirent recevoir le code promo doivent contacter info@fpjq.org.
acheter les rediffusions des panels |
L'adhésion 2021 s'est terminée le 31 janvier pour de nombreux membres
Adhérez à la FPJQ
Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web.
Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.
En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.
La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.
Pour renouveler ou une première adhésion |
DES PRIX ET DES BOURSES
Prix Judith-Jasmin 2021
Vous avez jusqu'au vendredi 4 mars à midi pour participer
La période de mise en candidature se poursuit pour le prix Judith-Jasmin 2021, le prix des meilleures oeuvres journalistiques de l'année au Québec.
Un prix de 500 $ est attribué dans chacune des 10 catégories et un Grand prix de 2 000 $ couronne la meilleure uvre, toutes catégories confondues.
Les catégories sont :
- Affaires et Économie
- Arts et Culture
- Enquête
- Grand reportage
- Faits divers
- Local et Régional
- Opinion
- Politique et Enjeux de société
- Sciences et Environnement
- Sports
- Grand prix
Les détails de chaque catégorie et les conditions de participation sont disponibles ici.
Procédure :
Remplir le formulaire d'inscription (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder)
Produire une note d'au plus 25 lignes expliquant ce qui fait la valeur de l'uvre
Coût de participation : 35 $ par catégorie
Date limite : vendredi 4 mars 2022 à midi
Date butoir pour déposer une candidature : vendredi 4 mars 2022 à midi
Participer au prix Antoine-Desilets 2021
La période de mise en candidature se continue pour le prix Antoine-Desilets 2021, le prix des meilleures photographies de presse de l'année au Québec.
Un prix de 250 $ est attribué dans chacune des sept catégories et un Grand prix de 1 000 $ couronne la meilleure uvre, toutes catégories confondues.
Les catégories sont :
- Arts et Culture
- Enjeux de société
- Nouvelles
- Photoreportage (5 à 10 photos)
- Portrait
- Sports
- Vie quotidienne
- Grand prix
Les détails de chaque catégorie et les conditions de participation sont disponibles ici.
Procédure :
Remplir le formulaire d'inscription (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder)
Joindre chaque photo au formulaire d'inscription dans la catégorie appropriée
Produire un bas de vignette explicite pour l'uvre
Coût de participation : 10 $ par photo
Date limite : vendredi 4 mars 2022 à midi
Prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2021
la FPJQ à la recherche des jurys
Prix Judith-Jasmin
La FPJQ est à la recherche de professionnel.le.s des médias pour composer le jury du prestigieux prix Judith-Jasmin. La crédibilité de ce prix repose en grande partie sur la valeur de la trentaine de juges qui vont soupeser la qualité journalistique de chaque uvre soumise. Si l'expérience vous tente et que vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant en journalisme, merci de proposer votre candidature à valerie.gendron@fpjq.org.
Vous serez contacté dans les semaines suivantes afin que vous puissiez indiquer la ou les catégories dont vous souhaitez évaluer les candidatures. Les jurys doivent éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.
Prix Antoine-Desilets
Vous aimeriez participer à la sélection de la photo de presse de l'année ?
C'est votre chance pour soumettre votre candidature comme jury pour le prix Antoine-Desilets. Nous recherchons actuellement au moins six juges bénévoles qui détermineront les gagnants et gagnantes de chacune des catégories.
Si vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant et que la photographie vous passionne, votre candidature est la bienvenue ! Écrivez à valerie.gendron@fpjq.org. Il va de soi que les jurys doivent éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.
(Photos courtoisie)
Participez au prix Lizette-Gervais 2022
Les candidatures pour le Prix Lizette-Gervais 2022 sont maintenant ouvertes.Vous avez jusqu'au lundi 4 avril 2022, à 9 h, pour remettre votre candidature dans l'une ou l'autre des trois catégories : radio, télévision et internet.
Les critères de participation :
- Être inscrit ou inscrite dans un programme collégial ou universitaire en journalisme ou en communication et obtenir son diplôme entre 1er septembre 2021 et le 31 mai 2023;
- Être âgé ou âgée entre 18 et 35 ans inclusivement au 31 décembre de l'année de remise du prix;
- Ne pas exercer professionnellement le journalisme ou travailler dans le domaine des communications (relationniste, attaché de presse, etc.). Est considérée comme une professionnelle une personne qui tire la majorité de ses revenus du journalisme ou des communications;
- Avoir la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente;
- Ne pas avoir déjà remporté le prix Lizette-Gervais;
- Soumettre un seul reportage par année d'éligibilité.
TOUS LES DÉTAILS |
Fonds québécois en journalisme international
Appel à candidatures
Omicron crée vagues et remous à travers le monde, mais puisque ce dernier n'est jamais « sur pause » et qu'il faut bien se projeter dans l'avenir, le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) lance un nouvel appel à candidatures pour un printemps et un été de reportages internationaux.
La date limite pour soumettre un projet de reportage est le 1er mars 2022, à 23h59. Les candidats dont le projet n'a pas été retenu lors des appels précédents sont invités à tenter leur chance à nouveau.
Si vous avez des questions, nous vous invitons à contacter le FQJI par courriel.
LES CRITÈRES ET EXIGENCES POUR POSTULER |
Conseil supérieur de la langue française
Appel à candidatures pour les prix médias
Le Conseil supérieur de la langue française a lancé, le 11 janvier dernier, l'appel à candidatures pour les prix Jules-Fournier et Raymond-Charette destinés à promouvoir la qualité de la langue française dans les médias. La date limite pour soumettre la candidature d'un journaliste, d'un reporteur, d'un chroniqueur, d'un animateur ou d'un blogueur est le vendredi 25 février 2022.
Les professionnels des médias qui exercent leur métier avec le souci constant de véhiculer une langue française de qualité sont invités à soumettre leur candidature au prix Jules-Fournier (médias écrits) et au prix Raymond-Charette (médias radiotélévisés). Les collègues ou les employeurs peuvent également proposer des candidatures. Un jury, composé de spécialistes des médias et des communications ainsi que d'anciens lauréats, déterminera les gagnants.
Ces deux prix, accompagnés chacun d'une bourse de 2 000 $ et d'un parchemin calligraphié, seront remis en mai 2022.
LE FORMULAIRE DE MISE EN CANDIDATURE |
Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain
Participer à la bourse Fernand-Seguin 2022
Les personnes passionnées de sciences et de vulgarisation peuvent dès aujourd'hui participer à l'édition 2022 de la bourse Fernand-Seguin.
Conjointement organisé par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) et Radio-Canada, ce prestigieux concours vise à révéler et former la relève en journalisme scientifique francophone au Canada.
Les candidates et candidats âgés de 18 à 30 ans sont invités à soumettre un produit journalistique sur un sujet de nature scientifique répondant aux règlements de la bourse Fernand-Seguin, au plus tard le dimanche 13 mars 2022.
LES RÈGLEMENTS |
Prix Georges-Émile-Lapalme
Les mises en candidature se poursuivent jusqu'au 14 mars
Le prix Georges-Émile-Lapalme est la plus haute distinction attribuée à une personne pour sa contribution remarquable à la promotion et à la qualité de la langue française parlée ou écrite au Québec. La personne lauréate de ce prix doit avoir significativement contribué à accroître le rayonnement de la langue française dans quelque domaine que ce soit ou grandement enrichi la qualité du français en usage au Québec.
Vous avez jusqu'au lundi 14 mars pour soumettre une candidature.
(Photo Georges-Émile Lapalme courtoisie Prix du Québec)
PLUS DE DÉTAILS |
CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS
Comité sectoriel de main-d'uvre des communications graphiques du Québec
Deux formations de rédaction SEO proposées
Le Comité sectoriel de main-d'uvre des communications graphiques du Québec (CSMOCGQ), en collaboration avec Formation Infopresse, propose un catalogue de formations " Virage numérique ", dont certaines pourraient intéresser nos membres, comme deux formations en rédaction SEO qui seront bientôt offertes.
La première « Bien écrire sur le Web » est prévue le jeudi 3 mars prochain. Elle permettra de mieux saisir les enjeux d'une stratégie de contenu Web incluant les techniques d'optimisation de contenu (SEO) et proposera des techniques de rédaction.
La seconde « L'art du storytelling » est à l'horaire le jeudi 17 mars. Elle est complémentaire de la première et présente une série d'observations et de conseils applicables pour mieux capter et préserver l'intérêt et l'attention du lectorat, en plus de contribuer à l'optimisation de votre SEO pour les moteurs de recherche.
Présentées sous forme de webinaires initiaux de trois heures, les formations s'accompagnent d'une à trois heures de coaching collectif dans les deux semaines suivantes, dont le contenu sera adapté en fonction de vos besoins à la suite du 1er bloc de cours.
Le tarif est généralement de 350$ par formation. Les employés salariés peuvent obtenir un remboursement salarial allant jusqu'à 50%, selon certaines conditions.
EN SAVOIR PLUS |
Formations offertes par le Barreau du Québec le mercredi 20 avril 2022
Droit des médias et des communications
Le Barreau du Québec présente une journée de formation au Palais des congrès de Montréal sous le thème « Droit des médias et des communications », le mercredi 20 avril 2022. Il est possible d'y assister en présentiel ou en webdiffusion.
Les personnes membres de la FPJQ peuvent s'inscrire au même tarif que les membres du Barreau du Québec. Vous avez tous les détails sur la page Web de l'événement.
PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION |
EN MANCHETTE
Dernière heure
Un journaliste du Journal de Québec agressé
Le journaliste Jérémy Bernier du Journal de Québec a été poussé ce matin, par un homme agressif, dans le cadre de ses fonctions professionnelles. Le journaliste venait de photographier une maison située sur le chemin du Sault, dans le secteur de Saint-Romuald.
La résidence est fouillée depuis hier par les forces de l'ordre, en lien avec la disparition de Marilyn Bergeron, il y a 14 ans. Les policiers cherchent des éléments de preuve qui pourraient être reliés au dossier.
L'incident envers M. Bernier a été rapporté sur Twitter vers 11h15 par le journaliste de RDI Hadi Hassin. Il indique dans sa publication qu'un policier du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) est intervenu rapidement. M. Bernier n'a pas été blessé et a déposé une plainte à la suite de l'agression. Le journaliste Philippe Couture de Noovo a rapporté dans un Tweet que le suspect avait été arrêté peu de temps après.
Le président du syndicat de la rédaction du journal de Québec Jean-François Racine a déploré ce geste et espère que des mesures seront prises rapidement pour assurer une meilleure sécurité des journalistes dans le cadre de leur travail.
Pour Michaël Nguyen, le président de la FPJQ, « les gens doivent comprendre que s'en prendre aux journalistes a des conséquences. Bravo au journaliste qui a porté plainte, j'espère que l'homme qui l'a poussé va répondre de ses actes devant la justice ».
Paiement de redevances aux médias canadiens
S'inspirer de la loi australienne, mais avec quelques nuances
Lors d'une conférence virtuelle sur l'avenir de l'information présentée hier, le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez (photo) a affirmé que « le secteur de l'information au Canada est en crise. Et que cela contribue au déclin de notre société ». Depuis le début de la pandémie, le ministre précise que 64 médias canadiens ont fermé sans oublier près de 400 autres qui ont subi le même sort entre 2008 et l'arrivée de la crise sanitaire.
« En 2020, les revenus de la publicité en ligne au Canada s'élevaient à près de 10 milliards, deux plateformes numériques dominantes absorbant plus de 80 % de ces revenus. C'est un pouvoir incroyable sur le marché », a précisé M. Rodriguez. La nouvelle Loi permettrait aux entreprises de presse canadienne de négocier collectivement des accords équitables pour l'utilisation de leurs contenus sur les plateformes des géants du Web.
Le ministre estime que la règlementation australienne mise en place il y a environ un an fonctionne et prévoit s'en inspirer comme modèle, mais en y ajoutant quelques nuances sans toutefois les préciser. Le projet de loi serait déposé prochainement.
Pour le président de la FPJQ Michaël Nguyen, « c'est rassurant de voir le ministre du Patrimoine conscient du danger que représentent les géants numériques tant pour la pérennité des médias d'ici, que pour leur rôle dans cette ère de désinformation qu'ils ont eux-mêmes créée pour se remplir les poches. Le fédéral a le pouvoir, mais surtout le devoir, d'agir et de déposer une loi, plus tôt que tard, pour rétablir un équilibre qui permettrait aux médias de poursuivre leur mission d'informer le public avec une information fiable et de qualité, et faire ainsi contrepoids à tous ces agents de propagande qui ne cherchent qu'à créer une instabilité sociale au détriment de la démocratie ».
La Loi s'attaquerait également à la problématique des « fake news ». Selon M. Rodriguez, la « mésinformation et de désinformation » sont en hausses sur Internet. Les manifestations des dernières semaines à Ottawa et dans d'autres villes canadiennes ont aussi servi à alimenter le Web en fausses nouvelles. Il a également rappelé le rôle essentiel du quatrième pouvoir dans la démocratie.
(Photo courtoisie gouvernement du Canada)
Les explications |
Manifestation à Ottawa
Des citoyens canadiens dénoncent la couverture du NY Times
Suspension des libertés civiles, femme piétinée par un cheval, homme mis en joue par des policiers armés : les affirmations erronées publiées dans des articles du New York Times ont été dénoncées par plusieurs citoyens canadiens qui déplorent un manque de rigueur du média américain dans sa couverture du démantèlement de la manifestation à Ottawa en fin de semaine dernière.
« La couverture gênante du New York Times lors des manifestations à Ottawa a fait mal à sa crédibilité », a notamment dénoncé sur Twitter le journaliste de Global News Ahmar Khan.
L'une des nouvelles diffusées par le quotidien rapportant l'arrestation d'un manifestant à la pointe du fusil alors que l'information n'a été confirmée par aucune autorité. Le journal s'était déjà excusé la semaine dernière pour avoir insinué que le décret de la Loi sur les mesures d'urgence par le gouvernement impliquait la suspension temporaire des libertés civiles.
Affligés par les faussetés véhiculées, certains lecteurs canadiens ont même résilié leur abonnement, comme Stéphanie Chouinard, professeure à l'Université Queen's. « Certes, des policiers armés étaient sur place, et des vidéos ont circulé montrant des policiers entrant dans des véhicules récréatifs avec une arme à l'épaule. Mais, en aucun cas, le processus de repoussement des manifestants n'a été fait à l'aide d'armes à feu au visage de ces derniers, ce qui était entendu par le titrage de l'article. »
Appelé à s'expliquer sur sa couverture des événements d'Ottawa, le New York Times, l'un des journaux les plus respectés au monde, a réitéré que les propos de l'article étaient basés sur les observations de ses journalistes sur place. Le média américain n'a pas non plus reformulé la publication sur l'arrestation du manifestant qui accompagnait le texte sur les réseaux sociaux.
(Photo courtoisie Claude Robillard)
L'analyse du Devoir |
Méfiance envers les journalistes
La solution passe-t-elle par le dialogue ?
Méfiance dans les sondages, haine sur les réseaux sociaux, intimidation et menaces sur le terrain, les journalistes n'ont pas bonne presse ces derniers temps et la pandémie de COVID-19 n'a fait qu'exacerber les tensions entre les représentants du quatrième pouvoir et une frange de la population.
« La pandémie a révélé et exacerbé le profond ressentiment d'une catégorie de citoyens envers les médias et leurs journalistes », indique d'entrée de jeu Marc-François Bernier (photo), professeur au département de communication à l'Université d'Ottawa, dans un texte publié sur le site MétaMédias. « Il serait illusoire de croire que ce phénomène soit passager. Il est impératif d'engager un dialogue franc pour désamorcer autant que faire se peut cette hostilité alimentée par la méfiance des uns, l'arrogance des autres », ajoute-t-il.
M. Bernier croit que les journalistes ont leur responsabilité dans cette escalade de la violence et « qu'ils sont partie prenante du problème comme des solutions pouvant en atténuer la gravité ». « Se contenter de se poser en victimes sans chercher à comprendre les raisons et les déraisons de la colère à leur endroit, c'est contribuer à amplifier et légitimer nombre de critiques et sentiments hostiles ».
Selon lui, les médias et les journalistes ont ignoré les signaux d'alarme depuis une vingtaine d'années. Déjà en 2002, un sondage commandé par la FPJQ révélait qu'à peine la moitié des Québécois estimaient que les médias disent la vérité. Cette crise de confiance peut toutefois être jugulée. « Il est permis, finalement, de croire qu'on puisse progressivement atténuer la gravité de la méfiance et du conflit en encourageant un dialogue sans complaisance ni hostilité. Pour cela, il faudrait aller à la rencontre de nos concitoyens, même des plus défiants », conclut le professeur.
(Photo courtoisie Université d'Ottawa)
Le texte de Marc-François Bernier |
Téléjournal week-end de Radio-Canada
Claudine Bourbonnais officiellement nommée cheffe d'antenne
Le téléjournal week-end, présenté à la télévision de Radio-Canada le vendredi, samedi et dimanche soir, a officiellement une nouvelle cheffe d'antenne, Claudine Bourbonnais (photo). Membre de la FPJQ, celle qui remplaçait déjà Pascale Nadeau depuis un an à la barre du bulletin télévisée a été confirmée, hier, dans ses fonctions.
Mme Bourbonnais a été embauchée en 1990 à la radio de la société d'État avant de se retrouver, cinq ans plus tard, à l'antenne de RDI. Elle détient également une maîtrise en étude contemporaine sur le Proche-Orient en plus d'être une romancière.
« Claudine Bourbonnais est un pilier du Réseau de l'information (RDI) depuis son ouverture en 1995 », a déclaré Luce Julien, directrice générale de l'Information de Radio-Canada. « Elle a établi un rapport privilégié avec le public comme animatrice du Téléjournal midi week-end de 2005 à 2021. Elle se distingue par sa rigueur et la maîtrise des enjeux de l'actualité nationale et internationale. Elle s'inscrit directement dans la tradition d'excellence des Téléjournaux de Radio-Canada ».
(Photo courtoisie Twitter)
LA NOUVELLE |
TikTok, le nouveau terrain de jeu des médias québécois
De plus en plus populaire auprès des jeunes, le réseau social TikTok est pris d'assaut depuis un an par plusieurs médias québécois à la recherche de plateformes pouvant intéresser une nouvelle clientèle à leurs contenus en ligne.
Après avoir investi Facebook, Instagram et Twitter, les patrons des principaux médias y vont de leurs initiatives sur TikTok pour obtenir les faveurs de la jeune génération, un auditoire réputé difficile à captiver. Noovo Info a ainsi embauché un journaliste uniquement pour créer des contenus d'information destinés à TikTok. « On fait des essais. On développe des formats, on voit ce qui fonctionne ou pas, le temps de travail que ça implique », souligne le directeur général Jean-Philippe Pineault. « Ça fonctionne déjà beaucoup mieux que ce qu'on avait au départ ».
Chaque média y va donc de ses essais et erreurs à la recherche de la recette magique qui va s'attirer des clics. « On ne peut pas suivre les mêmes codes que ceux des autres réseaux sociaux sur TikTok. [ ] Moi, je livre l'information de façon rapide, directe et accessible [ ] avec un ton familier. Comme si je racontais une nouvelle à un ami », explique Camille Dauphinais-Pelletier, cheffe du contenu politique et société pour le journal 24 heures.
Pour sa part, Métro fait le pari de ne pas s'enfermer dans un style et propose des formats variés : vidéos explicatives, appels aux auditeurs, courts reportages terrain ou des mises en scène humoristiques. Le journal mise aussi sur plusieurs visages pour livrer l'information. « On aime cette idée de mettre en valeur plusieurs personnes de la salle de rédaction, des journalistes et des chroniqueurs », mentionne Lili Boisvert, directrice adjointe à l'information, qui se prête aussi au jeu.
En savoir plus |
Poursuite en dommages-intérêts
Une avocate perd sa cause contre le journaliste Louis Lacroix
Une avocate du cabinet Dunton Rainville, Lyne Gaudreault, a été déboutée par la Cour du Québec dans sa poursuite contre le journaliste de Cogeco, Louis Lacroix, et un citoyen de Saint-Jérôme à la suite d'un commentaire diffusé dans l'émission de radio matinale de Paul Arcand.
L'avocate réclamait un montant de 75 000$ en dommages-intérêts solidairement à Louis Lacroix et à Yvon Robert, citoyen octogénaire bien connu dans la région de Saint-Jérôme. L'affaire remonte à l'élection partielle dans Saint-Jérôme en 2016, déclenchée à la suite de la démission de Pierre Karl Péladeau au poste de chef du Parti Québécois (PQ).
Dans la chronique mise en cause, le journaliste Louis Lacroix s'inquiète que Me Gaudreault invite des gens de son entourage à un cocktail organisé par la Coalition Avenir Québec (CAQ) à l'occasion du caucus de ses députés. M. Lacroix avait affirmé que François Legault devrait « faire attention ». Il rappelle que le nom du bureau d'avocats dont fait partie Me Gaudreault a été éclaboussé en 2013 par la révélation qu'un ex-associé du cabinet avait géré la caisse électorale occulte de Gilles Vaillancourt à Laval. Dans sa poursuite, Lyne Gaudreault alléguait que les propos du journaliste laissaient supposer qu'elle était l'une des organisatrices du cocktail.
L'avocate poursuivait aussi Yvon Robert qu'elle considérait comme la source du journaliste. Le tribunal a complètement rejeté cette accusation tout comme celle concernant Louis Lacroix. La Cour du Québec a conclu que les affirmations de ce dernier, bien qu'incomplètes sur certains plans, demeuraient d'intérêt public et n'avaient rien de diffamant.
(Photo courtoisie Cogeco)
les détails |
Nouveau-Brunswick
La famille Irving vend ses journaux à Postmedia
À la suite de l'annonce de l'achat par l'entreprise torontoise Postmedia de tous les journaux quotidiens et hebdomadaires de Brunswick News, propriété de la famille Irving, plusieurs analystes ont soulevé des craintes sur la survie de plusieurs titres dans un contexte de décroissance et de rationalisation.
J. D. Irving se retire donc de l'industrie des médias au Nouveau-Brunswick. L'acquisition comprend une transaction de 7,5 M$ et des actions de Postmedia d'une valeur de 8,6 M$. Brunswick News, qui publie entre autres les journaux anglophones Telegraph-Journal, Times Globe, Times & Transcript, The Daily Gleaner, Miramichi Leader et The Campbellton Tribune, possède aussi deux journaux francophones, L'étoile et Infoweekend, inclus dans la transaction.
Le choc causé par cette nouvelle a poussé plusieurs experts à s'interroger sur l'avenir des journaux dans cette province des Maritimes, car Postmedia a fait de nombreuses acquisitions au cours des dernières années et celles-ci ont souvent été suivies de fermetures ou de mises à pied. « Qu'est-ce que va vouloir conserver Postmedia au Nouveau-Brunswick ? Quel est leur intérêt d'avoir des journaux francophones ? Alors ça, ça m'inquiète énormément pour les Acadiens du Nouveau-Brunswick », a lancé Patrick White, professeur à l'École des médias à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), lors d'un entretien avec Radio-Canada.
La transaction doit encore être approuvée par la Bourse de Toronto. Postmedia possède onze médias nationaux, dont le National Post, et près d'une centaine de publications provinciales ou régionales principalement en Alberta et en Ontario.
LA NOUVELLE |
Lutte à la désinformation
Combattre les fake news une nouvelle à la fois
Comme partout en Occident, les médias québécois ont emboîté le pas à la lutte à la désinformation qui pullule sur toutes les plateformes et qui vient saper les fondements mêmes de la démocratie. Plusieurs initiatives tentent d'endiguer cette marée qui a encore pris de l'ampleur au cours des deux dernières années avec la pandémie de COVID-19.
« L'élection de Donald Trump a été un wake-up call pour de nombreux journalistes », souligne Pascal Lapointe, de l'Agence Science-Presse, un des pionniers de la lutte à la désinformation au Québec. « Puis, avec la pandémie, le flot des fausses nouvelles s'est encore accéléré ».
Au Québec, des organismes internationaux comme NewsGuard viennent s'ajouter aux efforts entrepris par plusieurs médias traditionnels comme Radio-Canada, TVA, Le Devoir, La Presse, le Journal de Montréal et The Montreal Gazette.
Sur les médias sociaux, c'est davantage l'anarchie. Les GAFAM ne se conforment d'aucune manière aux codes d'éthique et guides de déontologie que s'imposent les médias. Cédant sous les pressions, les géants du numérique ont exprimé leur volonté de faire mieux à cet égard, notamment en donnant des contrats de « fact checking » à des entreprises spécialisées.
Pour Line Pagé, fondatrice et présidente du conseil d'administration du Centre québécois d'éducation aux médias et à l'information (CQEMI), la solution passe par l'éducation. Conçue avec la collaboration de la FPJQ et de l'Agence Science-Presse, une formation visant à distinguer une vraie information d'une fausse est offerte dans les écoles secondaires, les bibliothèques et les milieux de travail. « Plus de 90% des jeunes sont exposés à des informations fausses dans leur quotidien », affirme Mme Pagé. « Ajouter une formation de base pour apprendre à discerner le vrai du faux leur donnerait des outils fort utiles pour mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent ».
(Photo courtoisie Facebook)
Le reportage de Projet J |
Désinformation sur les réseaux sociaux
Une enquête révèle les effets pervers de Facebook
Une enquête menée par The Atlantic a révélé que la majorité de l'activité publique sur Facebook est générée par un petit groupe d'utilisateurs hyperactifs adeptes de fausses nouvelles et que le réseau social compte sur lui pour orienter les débats et imposer une certaine vision du monde.
Le magazine analyse depuis un an les données provenant d'un échantillon de 500 pages Facebook parmi les plus consultées aux États-Unis. Cette enquête vise à mieux comprendre les motivations des personnes propageant la haine et la désinformation, leur manière d'utiliser la plateforme et, surtout, comment le réseau social réagit face à ces « superutilisateurs ». Ces derniers font ainsi partie d'une classe d'utilisateurs « élite » qui produit plus de likes, de partages, de réactions, de commentaires et de publications que 99 % des autres personnes utilisant Facebook en Amérique.
Et parce que l'algorithme de Facebook récompense l'engagement, ces « superutilisateurs » ont une énorme influence sur les publications qui apparaissent en premier dans les flux de nouvelles. L'étude démontre à quel point la plupart de ces utilisateurs hyper influents peuvent être méchants. Insultes racistes et homophobes, menaces contre les politiciens démocrates et théories conspirationnistes issues de la pandémie composent cette logorrhée suivie par des millions de personnes. Ce qui est inquiétant, selon The Atlantic, c'est que les personnes les plus actives sur la plateforme ont davantage de pouvoir pour façonner Facebook.
Le réseau social aime bien affirmer que plus de 2,9 milliards d'utilisateurs actifs visitent mensuellement des millions de pages et de groupes publics. L'analyse du magazine démontre toutefois que l'activité se concentre sur un ensemble beaucoup plus restreint de pages et de groupes, fréquentés par une tranche beaucoup plus mince d'utilisateurs.
L'enquête du Atlantic |
Alain Saulnier pourfend les géants du Web dans son dernier livre
Inquiet de la mainmise des géants numériques sur nos vies et nos modes de pensée, l'ancien journaliste Alain Saulnier (photo) livre un vibrant plaidoyer pour que notre société regagne sa souveraineté culturelle en reprenant le contrôle de son espace numérique.
L'ancien directeur général de l'information à Radio-Canada et président de la FPJQ s'est penché sur la question dans son livre « Les Barbares numériques Résister à l'invasion des GAFAM » paru le 8 février. En entrevue à Projet J, M. Saulnier indique que l'exclusion du secteur numérique de la juridiction du CRTC en 1999 a entraîné des conséquences négatives pour l'industrie.
« Contrairement aux autres joueurs, comme les câblodistributeurs et radiodiffuseurs, les puissances numériques ont échappé à toute obligation de contribuer à ce qu'on appelle le système de radiodiffusion, que ce soit par des taxes, des redevances ou autres. Aujourd'hui, il n'est pas exagéré de dire que l'univers de la radiodiffusion n'est plus sous le contrôle des Canadiens et que les radiodiffuseurs dits traditionnels sont condamnés à la marginalité », explique-t-il.
Les médias sociaux n'obéissent à aucune règle ni à aucun mécanisme de contrôle. Cette absence de régulation procure un terreau fertile aux conspirationnistes et adeptes de la désinformation. « Facebook et Twitter se sont autoproclamés garants de ce qui peut être dit dans l'espace public. De quel droit ? En vertu de quels critères ? » s'interroge M. Saulnier.
L'auteur affirme toutefois qu'il y a lieu d'espérer, car de plus en plus de gouvernements semblent prendre conscience de l'espace démesuré occupé par les Facebook, Google, Amazon ou autres géants du Web et du danger qu'ils font peser sur leur souveraineté. « Au Canada, le gouvernement semble bien décidé à assujettir les géants du Web à la loi sur la radiodiffusion. Il y a certainement une prise de conscience générale de plus en plus claire que les GAFAM soient trop puissants et qu'il faut limiter leur appétit de croissance et de pouvoir », conclut-il.
(Photo courtoisie Université de Montréal)
L'entrevue avec Alain Saulnier |
« Les as de l'info »
Une nouvelle plateforme destinée à la jeunesse
Les jeunes de 8 à 12 ans pourront désormais s'informer et développer leur esprit critique avec la plateforme « Les as de l'info ». Développée par les Coopératives de l'information (CN2i), cette plateforme numérique expliquera les nouvelles du jour, et ce tout au long de l'année. Les jeunes pourront même réagir et commenter les différentes manchettes.
« Avec Le P'tit Mag et ce que nous produisons pour le Canal Squat de Télé-Québec, nous avons développé une expertise en vulgarisation de l'actualité pour les enfants. Nous allons maintenant plus loin dans notre démarche avec « Les as de l'info », qui sera un média à part entière, interactif et très diversifié », mentionne Ève Tessier-Bouchard, directrice des contenus jeunesse et spécialisée pour CN2i.
Le lancement du site web est prévu dans les prochains mois et il sera accessible gratuitement. Il s'agit d'une première au Québec et dans la francophonie nord-américaine.
La rédaction de contenu sera assurée par une équipe chevronnée en information jeunesse. Celle-ci présentera du contenu inspiré des grands médias, mais aussi toutes nouvelles susceptibles d'intéresser les enfants. Les parents et professeurs pourront également trouver leur compte sur cette plateforme. Des enseignant.e.s, des pédagogues, des psychologues, des experts de la philosophie pour enfants ou des vulgarisateurs scientifiques proposeront des outils et conseils pédagogiques. Une version papier sera également disponible le samedi.
En savoir plus |
Grande-Bretagne
Le gouvernement Johnson veut renforcer la liberté de la presse
La réglementation sur la protection de la vie privée, qui limite dans les médias l'identification de personnes faisant l'objet d'une enquête criminelle, pourrait être annulée si le gouvernement britannique va de l'avant avec la révision de la loi sur les droits de la personne.
La possibilité d'une révision de la loi, adoptée par le gouvernement travailliste de Tony Blair en 2000, survient à la suite des inquiétudes soulevées par la décision de la Cour suprême à l'encontre de Bloomberg News la semaine dernière. Les juges ont statué que l'agence de presse avait eu tort de nommer un homme d'affaires faisant l'objet d'une enquête criminelle liée à ses activités professionnelles parce qu'il y avait une atteinte raisonnable en matière de vie privée. John Micklethwait, rédacteur en chef de Bloomberg News, a déclaré que cette décision signifiait que la Grande-Bretagne « est empêtrée dans un système dans lequel les tabloïds peuvent jeter un il dans les chambres à coucher des célébrités, mais que les journalistes sérieux ne peuvent pas dénoncer des actes potentiellement répréhensibles commis par des gens de pouvoir dans des entreprises publiques ».
Les ministres du gouvernement de Boris Johnson (photo) ont hésité à critiquer directement les juges, mais un porte-parole a déclaré qu'ils examinaient tout de même la décision. « Une presse libre est l'une des pierres angulaires de toute démocratie », a-t-il souligné. « Le gouvernement reconnaît le rôle vital que jouent les médias pour obliger les gens à rendre des comptes et faire la lumière sur les questions les plus importantes. Nous étudierons attentivement les implications du jugement ».
Des sources au ministère de la Justice ont fait état d'une consultation en cours sur le remplacement de l'actuelle loi sur les droits de la personne, basée sur la Convention européenne des droits de l'homme. Un document de consultation publié à la fin de l'année dernière indique que les ministres veulent donner la priorité à la liberté d'expression et « que les tribunaux ne devraient accorder de réparations qu'en cas de raisons exceptionnelles ». Le document précise également qu'il ne fallait pas laisser aux juges le soin d'élaborer une loi sur la protection de la vie privée basée sur des décisions au cas par cas.
(photo courtoisie Wikipédia)
LES EXPLICATIONS |
Révélations sur le Crédit suisse
La loi sur le secret bancaire musèle la presse helvétique
Au terme d'une enquête menée par un consortium de médias internationaux, le Crédit suisse a été accusé en fin de semaine dernière d'héberger des fonds d'origine criminelle ou illicite. Ce consortium, l'Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), regroupe 48 médias, dont Le Monde, The Guardian et le Miami Herald, mais, paradoxalement, aucun de la Suisse.
Se basant sur les données de plus de 18 000 comptes bancaires hébergés entre les années 1940 à 2010, les reporters ont dévoilé que le Crédit suisse avait « abrité des fonds liés au crime et à la corruption pendant plusieurs décennies », et ce, « au mépris des règles de vigilance s'imposant aux grandes banques internationales ». L'institution helvétique a « rejeté fermement » ces accusations.
L'article 47 de la loi bancaire suisse, qui peut punir sévèrement toute personne transmettant des informations bancaires confidentielles à un tiers, a été élargi en 2014 à d'autres acteurs que les banquiers, menaçant également les lanceurs d'alerte et les journalistes. À ce jour, cette loi n'a jamais été utilisée contre des professionnels de l'information, mais elle fait tout de même peser une lourde menace, en particulier sur les journalistes suisses, ce qui explique d'ailleurs pourquoi aucun média helvétique n'a été associé à l'enquête.
Les citoyens suisses qui voulaient obtenir de l'information sur cette affaire ne pouvaient donc le faire que par le biais de la presse étrangère. « Cette loi est une restriction massive de la liberté de la presse en Suisse », a déclaré Arthur Rutishauser, rédacteur en chef de Tamedia, le plus grand groupe de médias privé dans le pays. « La loi peut protéger les criminels et leurs biens. Les journalistes qui tentent de les dénoncer risquent des poursuites pénales pour cela. »
Les précisions du Guardian |
Des problèmes techniques compliquent le lancement
« Truth Social », la revanche de Donald Trump
L'ancien président Donald Trump passe à l'offensive en lançant « Truth Social », une réponse à son bannissement l'an dernier de Twitter, où il comptait plus de 90 millions d'abonnés.
L'application du réseau social était disponible dimanche en précommande sur l'App Store pour être utilisée dès lundi à l'occasion du Presidents' Day, jour férié aux États-Unis. « Nous allons commencer à ouvrir l'application aux gens sur Apple cette semaine », a expliqué Devin Nunes, le patron de Trump Media & Technology Group (TMTG), maison mère du nouveau réseau. « Je pense que d'ici fin mars nous serons totalement opérationnels, au moins aux États-Unis ».
Toutefois, dans les heures suivant le lancement, des journalistes de l'AFP et des utilisateurs n'avaient pas accès au réseau social en raison de la forte affluence, selon une notification de « Truth Social ». « En raison d'une demande massive, nous vous avons placé sur liste d'attente. Nous vous aimons et vous n'êtes pas qu'un simple numéro pour nous ». D'autres qui avaient précommandé l'application n'ont pas été en mesure de terminer l'inscription, un message d'erreur s'affichant à la fin du processus.
Donald Trump a présenté « Truth Social » comme une réponse à Facebook, Twitter et YouTube, qui l'ont banni de leurs plateformes après l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, l'accusant d'avoir incité ses partisans à la violence. « C'est touchant pour moi de voir des personnes qui ont vu leur voix muselée utiliser la plateforme », continue Devin Nunes, faisant référence à la « cancel culture », cette idée selon laquelle des personnalités se retrouvent effacées de la place publique par l'opinion populaire qualifiée de « bien-pensante » par la droite.
Les appuis à l'initiative de l'ex-président fusent de toutes parts. « LA VÉRITÉ arrive... », a tweeté, vendredi, Elise Stefanik, numéro trois des élus républicains à la Chambre des représentants, en référence à la formule « L'hiver arrive... » de la série télé « Game of Thrones ». Pour sa part, le fils aîné de Trump, Donald Jr, a tweeté une capture d'écran du premier message de son père sur « Truth Social » qui disait : « Préparez-vous ! Votre président préféré vous verra bientôt ! ».
LA NOUVELLE |
Baisse du tirage
La pandémie a fait mal aux journaux américains
Si la crise des médias avait déjà affaibli un secteur en perte de vitesse aux États-Unis, la pandémie de COVID-19 a porté un autre dur coup aux espoirs de relance alors que les entreprises de presse ont connu une baisse de 30% de leur tirage au cours des deux dernières années.
C'est ce qui ressort des données publiées par le magazine britannique Press Gazette. Selon les derniers chiffres de l'Alliance for Audited Media, qui couvrent la période d'avril à septembre 2021, les 25 principaux journaux américains ont désormais un tirage moyen combiné en semaine de 3,1 millions d'exemplaires contre les 4,4 millions enregistré à la fin 2019.
Les chiffres indiquent que la plupart des journaux n'ont pas réussi à récupérer les ventes d'imprimés perdues au cours des premiers mois de la pandémie. Sur les 25 titres, un seul, le New York Post, de News Corp, a augmenté son tirage entre 2020 et 2021. Il a enregistré en moyenne 150 000 ventes en semaine entre avril et septembre l'an dernier, en baisse de 13 % par rapport à il y a deux ans, mais en hausse de 9 % sur la même période en 2020.
Les trois plus gros journaux américains, le Wall Street Journal, le New York Times et le USA Today, ont pour leur part connu des baisses considérables de leur tirage en deux ans avec 27 %, 21 % et 67 %, respectivement.
(Photo courtoisie Press Gazette)
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Pendant la Guerre froide
Un espion parmi les journalistes du Canard enchaîné
Onde de choc dans la salle de rédaction du journal satirique français Le Canard enchaîné. Jean Clémentin, l'un des journalistes les plus réputés de l'histoire de l'hebdomadaire, a été espion pour le compte de la Tchécoslovaquie dans les années 1960.
C'est une enquête menée par l'hebdomadaire L'Obs qui a révélé les sympathies communistes de l'ex-journaliste, aujourd'hui âgé de 98 ans. Entre 1957 et 1969, Pipa, de son nom de code, a « remis pas moins de 300 notes, au cours de 270 rencontres en France et à l'étranger. Il a également participé activement et consciemment à trois opérations de désinformation, en publiant dans Le Canard enchaîné des articles conçus par la StB [Services secrets tchécoslovaques] », affirme l'enquête.
Selon un dossier exhumé des services secrets, si Jean Clémentin avait avoué son attrait pour les « démocraties populaires de l'Est », les journalistes de L'Obs ont révélé que l'appât du gain avait joué un grand rôle dans son enrôlement par les Tchécoslovaques. « Il aime l'argent », avait écrit son officier traitant, soulevant que l'homme déjà marié à deux reprises revendiquait avoir « cinq maîtresses » et qu'il n'avait pas les revenus suffisants pour maintenir son train de vie.
Le contre-espionnage français avait des doutes sur le rôle d'espion joué par Clémentin au sein de la rédaction du Canard enchaîné, mais n'a jamais procédé à des poursuites. Elles ne viendront jamais puisque l'homme est maintenant protégé par la prescription.
Les précisions du Monde |
Un journaliste tué par balle en Turquie
Gungor Arslan (photo), directeur et rédacteur en chef du quotidien local Ses Kocaeli (La Voix de Kocaeli), a perdu la vie, samedi dernier, lorsqu'un homme armé a tiré dessus, selon ce qui a été rapporté par des médias locaux. Lorsque l'attentat a été perpétré, M. Arslan était dans son bureau situé dans les locaux du journal à Kocaeli, ville au nord-ouest de la Turquie.
Le présumé meurtrier a été arrêté par les policiers peu de temps après la fusillade. L'identité de la personne et les détails sur les motifs de son geste n'ont pas été révélés.
Erol Onderoglu, représentant en Turquie de Reporters sans frontières (RSF), a condamné l'assassinat et a précisé à l'AFP que la victime menait une enquête sur de la corruption présumée dans sa ville. « Beaucoup voyaient en lui du courage à traiter les affaires de corruption ».
Dans ses deux dernières publications, le journaliste reprochait au maire de Kocaeli d'attribuer des appels d'offres à des groupes proches de son parti.
(Photo capture d'écran YouTube)
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Cinq journalistes assassinés au Mexique en 2022
« Justice sera rendue », assure le président mexicain
Lors d'une conférence de presse tenue la semaine dernière à Tijuana, en Basse-Californie (nord-ouest), le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador (photo) a déclaré que justice sera rendue en lien avec les assassinats de cinq journalistes depuis le début de l'année. « Vous n'êtes pas seuls », a lancé le président aux journalistes tout en assurant que son gouvernement n'agirait pas « avec indolence ». « Nous allons faire les choses bien, non seulement parce que c'est notre responsabilité, mais aussi parce que c'est notre conviction ».
Par le passé, le président mexicain a été dénoncé par certaines organisations de défense des droits de la personne pour avoir dénigré la critique journalistique. D'après Reporters sans frontières (RSF), 92 % des crimes contre les journalistes restent impunis au Mexique. L'organisation estime à environ 150, le nombre de journalistes assassinées dans le pays depuis 2000, dont 29 depuis l'arrivée au pouvoir du président Lopez Obrador en 2018.
Les journalistes avaient également manifesté dans les rues de plusieurs villes, la semaine dernière, pour dénoncer cette vague de meurtres.
(Photo courtoisie Wikipédia)
Les explications |
À VOS AGENDAS
25 février 2022Date butoir pour participer au prix Jules-Fournier et au prix Raymond-Charette
1er mars 2022
Date butoir pour participer aux bourses du Fonds québécois en journalisme international
4 mars 2022 à midi
Date butoir pour participer au prix Judith-Jasmin 2021
Date butoir pour participer au prix Antoine-Desilets 2021
13 mars 2022
Date butoir pour participer à la bourse Fernand-Seguin 2022
14 mars 2022
Date butoir pour participer au prix Guy-Mauffette
Date butoir pour participer au prix Georges-Émile-Lapalme
1er avril 2022
Date butoir pour participer au concours La Grande Rédaction qui s'adresse aux élèves du secondaire
4 avril 2022 à 9 h
Date butoir pour participer au Prix Lizette-Gervais
20 avril 2022 (toute la journée)
Formation du Barreau du Québec : Droit des médias et des communications
2 au 6 mai 2022
Semaine de la presse et des médias
3 mai 2022
Journée mondiale de la liberté de la presse
9 mai 2022
Date butoir pour répondre au sondage de J-Source : Le projet pour la Liberté de la presse au Canada
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OFFRES D'EMPLOI
Vidéojournaliste et journaliste | TVA-CHAU
Type d'emploi : Temps plein
Lieux : Gaspé (vidéojournaliste) et Caraquet (journaliste)
Date limite : Mercredi 16 mars 2022
Reporter aux Actualités et Informations générales (2 postes) | La Presse
Type d'emploi : Surnuméraire, 35 heures/semaine (2 postes)
Lieu : Montréal
Journaliste | In Médias (Outaouais)
Type d'emploi : Permanent, temps plein (35h)
Lieu : Outaouais
Adjoint(e) au contenu de production (1 poste) et Réalisateur(trice) multifonction (1 poste) | Noovo Info, Bell Média
Type d'emploi : Permanent, temps plein
Lieux : Sherbrooke ou Trois-Rivières (Adjoint au contenu de production) et Montréal (Réalisateur(trice) multifonction)
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