2022-01-20 Lettre InfoFPJQ2022-01-20 Lettre InfoFPJQ
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—  LE TRENTE HEBDO  —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Première rencontre du conseil d'administration en 2022

Après une rencontre pour présenter les nouveaux administrateurs et nouvelles administratrices avant les fêtes, le conseil d'administration de la FPJQ va se réunir virtuellement mercredi prochain en soirée pour discuter de plusieurs enjeux et dossiers à venir.

Les sujets à l'ordre du jour aborderont une collaboration avec l'École des médias de l'Université Laval pour un important projet de recherche sur sept ans concernant « Les transformations de l'écosystème médiatique numérique », la candidature du magazine Trente 2021 aux prix du magazine canadien, la présentation des états financiers vérifiés au 31 juillet 2021 et de ceux du projet COVID ainsi qu'un tour de table des différents comités qui ont, pour la plupart, amorcé leurs travaux en janvier. Pour sa part, le nouveau comité de planification stratégique devrait commencer son mandat sous peu afin de doter la FPJQ d'un plan d'action quinquennal.

Si vous désirez proposer des sujets de discussion ou de réflexion au conseil, merci de nous aviser par courriel à info@fpjq.org, au plus tard le lundi 24 janvier avant 17h, afin de les ajouter à l'ordre du jour.

D'autre part, une courte assemblée générale spéciale se tiendra vers la fin du mois de février. L'heure et la date vous seront confirmées prochainement. Cette AGE aura deux points principaux à l'ordre du jour, la présentation et l'approbation des états financiers vérifiés au 31 juillet 2021 et la nomination du vérificateur financier pour 2022.


Redevance des géants du Web aux médias canadiens

Bientôt 100 jours au pouvoir pour les libéraux et toujours pas de loi

Après avoir promis une loi obligeant les géants du Web à payer pour le contenu repiqué des médias, une autre pour s'attaquer au contenu toxique en ligne en plus de s'engager à réformer la Loi sur la radiodiffusion dans les 100 premiers jours de son mandat, le gouvernement Trudeau n'a toujours rien proposé à moins de 20 jours de l'échéancier.

Les travaux des Communes reprendront seulement le 31 janvier et il ne restera que quelques jours à ce moment pour concrétiser, dans le délai promis de 100 jours, sept des 11 promesses de la dernière campagne électorale.

Le président de la FPJQ Michaël Nguyen estime que le non-respect de la promesse d'imposer une loi, pour que les géants du numérique payent des redevances aux entreprises de presse canadienne et québécoise, continue de fragiliser le milieu de l'information en le privant rapidement d'un important financement.

« Ça fait maintenant depuis novembre 2015 que les libéraux de Justin Trudeau sont au pouvoir et nous sommes toujours en attente de mesures concrètes, comme le paiement de redevances par les géants du Web pour le partage des contenus des entreprises médiatiques canadiennes. Nul besoin de rappeler que le journalisme joue un rôle clé dans la société, et que la santé de la profession est nécessaire pour une saine démocratie. Le gouvernement a promis qu'il allait agir, et il doit le faire avant que des médias soient placés en soins palliatifs. Le temps presse ».

Le président de la Fédération considère également qu'une loi doit mieux protéger les professionnels de l'information contre le harcèlement et les menaces en ligne. « Depuis deux ans, les attaques et les menaces parfois même pas voilées contre les journalistes ne font qu'augmenter. C'est inacceptable et tous les intervenants doivent être sensibilisés sur l'impact que cela a sur les journalistes et la profession. On ne parle plus d'actes isolés, mais d'opérations organisées. Ça doit cesser, et les autorités devraient avoir tous les outils nécessaires pour assurer la protection des journalistes, même sur les réseaux sociaux », réclame M. Nguyen.

Lorsque contacté par La Presse, le cabinet du leader parlementaire Mark Holland, n'était pas en mesure de confirmer que les délais seraient respectés pour l'ensemble des projets de loi promis avant la fin des 100 premiers jours du mandat. « Nous attendons avec impatience le retour de la Chambre des communes en début d'année, alors que nous allons de l'avant avec notre programme législatif », a indiqué Mark Kennedy, l'attaché-presse du ministre Holland.

En entrevue à La Presse, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, doute que le gouvernement respecte sa parole. « Le traditionnel 100 jours est devenu une formule creuse de marketing. On n'y a jamais cru, c'est une formule éculée qui évidemment n'était pas réalisable dans le contexte qu'il s'est lui-même donné, en attendant beaucoup trop longtemps pour appeler le Parlement pour une beaucoup trop courte session ».

Pour sa part, Alexandre Boulerice, le député du NPD dans Rosemont-La Petite Patrie, trouve également que les délais se sont étirés avant que les travaux s'amorcent et en rejette la faute sur l'improvisation des libéraux . « Même une fois les députés rappelés à Ottawa, juste organiser les comités parlementaires ça a été vraiment long. On a perdu beaucoup de temps. Si j'étais un prof et que je devais donner une note, ce serait probablement C- ».

(Photo courtoisie Wikipédia)

LES DÉTAILS dans La Presse

Vous avez manqué le congrès 2021 de la FPJQ

Vous pouvez acheter les enregistrements

Le congrès 2021 de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec s'est tenu les samedi 20 et dimanche 21 novembre, sous le thème : Journalisme, contre virus et marées.

Tous les panels ont été diffusés sur Zoom et enregistrés, sauf celui sur « La diversité d'opinion et la liberté d'expression versus la vérité » qui est incomplet en raison d'un problème technique.

Les personnes qui étaient inscrites ont aussi accès aux liens des rediffusions gratuitement. Pour les autres, il est possible d'acheter les liens des enregistrements, à la pièce ou en bloc.

Pour les membres de la FPJQ et de l'AJIQ qui n'étaient pas inscrits, chaque conférence est vendue au tarif de 10 $. Il y a possibilité d'en acheter trois pour 25 $ et d'avoir accès à l'ensemble des neuf panels enregistrés pour 50 $. Les membres étudiants profitent d'un prix réduit à 25 $ pour l'ensemble des liens. Pour les personnes non membres, les tarifs sont de 20 $ par panel, 50 $ pour trois panels et 75 $ pour l'ensemble des enregistrements. Les taxes applicables s'ajoutent à tous les tarifs.

Les membres de l'AJIQ qui désirent recevoir le code promo doivent contacter info@fpjq.org.

acheter les rediffusions des panels

Devenir membre de la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web.

Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.

En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information. 

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

Exclusivement pour le personnel des médias

Un service de consultations linguistiques offert gratuitement

Immédi@t est un service de consultations linguistiques offert gratuitement par l'Office québécois de la langue française et destiné exclusivement au personnel des médias. Ce service vous donne accès à des spécialistes de la langue française qui peuvent répondre à toutes vos questions sur la grammaire, l'orthographe, la syntaxe, la ponctuation, le vocabulaire, les majuscules, la définition d'un terme spécialisé, l'équivalent français d'un terme anglais, et plus encore!

Vous pouvez recourir à ce service pour assurer la qualité de la langue dans vos écrits.
Pour joindre l'équipe d'Immédi@t, composez le 1 866 275-0191 (une boîte vocale est accessible en tout temps) ou écrivez à immediat@oqlf.gouv.qc.ca. Une réponse vous sera transmise au plus tard le jour ouvrable suivant la date de votre demande.


Décrire et rapporter la santé mentale de la population : une responsabilité partagée

Journaliste spécialisé recherché pour participer à un symposium

Vous êtes un ou une journaliste qui s'est intéressé aux questions éthiques pendant la COVID-19 et/ou qui a un intérêt concernant la santé mentale ? Vous désirez participer à un symposium organisé dans le cadre du congrès annuel de psychiatrie (AMPQ) qui se tiendra du 2 au 4 juin prochain ? Merci de nous écrire à info@fpjq.org pour signifier votre intérêt. Nous allons par la suite vous mettre en liaison avec Nicolas Bergeron, psychiatre, chercheur et professeur à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal.

Le symposium abordera le thème suivant : Décrire et rapporter la santé mentale de la population : une responsabilité partagée.

Les médias ont abondamment discuté des impacts de la pandémie sur la santé mentale de la population et des travailleurs de la santé en partageant des témoignages et les résultats des enquêtes épidémiologiques. Cette conférence souhaite discuter du rôle partagé entre les spécialistes de la santé mentale, les journalistes et les professionnels de la communication pour réaliser des reportages précis, sensibles et éthiquement responsables dans une ère de troubles de l'information.

DES PRIX ET DES BOURSES


EN SAVOIR PLUS


37e édition du Prix de journalisme en loisir

La période de mise en candidature se poursuit

Le Prix de journalisme en loisir vise à reconnaître l'excellence du travail des journalistes qui ont contribué à dévoiler l'apport des intervenants.es du milieu associatif dans le domaine du loisir, les diverses formes de loisirs pratiqués au Québec ou par des Québécois.es ou ses différents impacts (individuel, social, culturel, environnemental et économique).

Le « loisir » est défini par les activités librement choisies par plaisir dans le but d'un accomplissement et d'un enrichissement personnel ou collectif. Que ce soit par le biais d'entrevues, d'articles ou de reportages sur les impacts du loisir, cette 37e édition honorera le travail journalistique qui couvre le sujet.

Organisé par le Conseil québécois du loisir, vous trouverez tous les détails à la section Prix de Journalisme en loisir de son site Internet. Les documents proposés doivent avoir été diffusés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021. La participation est sans frais et vous avez jusqu'au 1er février 2022 pour soumettre votre candidature.

En collaboration avec la FPJQ, le dévoilement des récipiendaires aura lieu dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias qui se déroulera au début du mois de mai 2022.

LES DÉTAILS

Conseil supérieur de la langue française

Appel à candidatures pour les prix médias

Le Conseil supérieur de la langue française lance l'appel à candidatures pour les prix Jules-Fournier et Raymond-Charette destinés à promouvoir la qualité de la langue française dans les médias. La date limite pour soumettre la candidature d'un journaliste, d'un reporteur, d'un chroniqueur, d'un animateur ou d'un blogueur est le 25 février 2022.

Les professionnels des médias qui exercent leur métier avec le souci constant de véhiculer une langue française de qualité sont invités à soumettre leur candidature au prix Jules-Fournier (médias écrits) et au prix Raymond-Charette (médias radiotélévisés). Les collègues ou les employeurs peuvent également proposer des candidatures. Un jury, composé de spécialistes des médias et des communications ainsi que d'anciens lauréats, déterminera les gagnants.

Ces deux prix, accompagnés chacun d'une bourse de 2 000 $ et d'un parchemin calligraphié, seront remis en mai 2022.

LE FORMULAIRE DE MISE EN CANDIDATURE

Prix Thérèse-Patry 2021

L'appel de candidatures est ouvert jusqu'au 22 février 2022

Le prix Thérèse-Patry vise à récompenser une personnalité ayant apporté une contribution exceptionnelle à la culture scientifique du Québec.

La diffusion d'une culture scientifique rigoureuse, riche et innovante repose sur des femmes et des hommes qui dédient souvent leur carrière à cette cause. Dans les médias, les établissements d'enseignement, les musées et les organismes de culture scientifique, on trouve nombre de personnes qui mettent leur passion et leurs compétences au service de la vulgarisation de la science. Dans la lumière ou dans l'ombre, leur travail permet de sensibiliser la population à l'importance des enjeux scientifiques et à leur impact dans la vie de tout un chacun.

Le dossier complet doit être transmis par courriel à l'adresse suivante : acs@acs.qc.ca, au plus tard le mardi 22 février 2022. Son objet doit être « Candidature au prix Thérèse-Patry ». Tout dossier incomplet sera jugé inadmissible.

La personnalité lauréate recevra le montant de 1 000 dollars canadiens afin de témoigner de son apport à la culture scientifique et à la société québécoise.

 
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Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain

Participer à la bourse Fernand-Seguin 2022

Les personnes passionnées de sciences et de vulgarisation peuvent dès aujourd'hui participer à l'édition 2022 de la bourse Fernand-Seguin.

Conjointement organisé par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) et Radio-Canada, ce prestigieux concours vise à révéler et former la relève en journalisme scientifique francophone au Canada.

Les candidates et candidats âgés de 18 à 30 ans sont invités à soumettre un produit journalistique sur un sujet de nature scientifique répondant aux règlements de la bourse Fernand-Seguin, au plus tard le dimanche 13 mars 2022.

Depuis plus de quarante ans, la bourse Fernand-Seguin offre à de jeunes talents une chance unique d'apprendre le métier de journaliste scientifique auprès de professionnelles et de professionnels du milieu qui œuvrent dans des médias reconnus.

La personne qui se verra décerner le premier prix recevra une bourse d'une valeur équivalant à plus de 15 000 dollars, en argent et en stages. Elle sera accueillie par Radio-Canada pour trois mois de stage, notamment au sein des émissions « Découverte, La semaine verte et Les années lumière ». Elle effectuera un mois de stage respectif pour les journaux Le Soleil et La Presse, ainsi que chez un partenaire d'accueil de son choix. Enfin, elle aura la possibilité de réaliser un stage à Paris, en France, au sein du journal Le Monde.

LES RÈGLEMENTS

Concours La Grande Rédaction de la Fédération autonome de l'enseignement

L'expérience de siéger sur un jury vous intéresse ?

En collaboration avec la Fédération autonome de l'enseignent (FAE), la FPJQ organisent le concours La Grande Rédaction et recherche actuellement trois membres pour composer un jury, dont au moins deux journalistes professionnels. Les membres étudiants ne sont pas admissibles. Les délibérations se tiendront au début du mois d'avril 2022. Les personnes lauréates seront dévoilées lors de la Semaine de la presse et des médias au début du mois de mai.

Le concours s'adresse aux étudiants et étudiantes de quatrième et cinquième secondaire, de l'éducation des adultes ou qui sont inscrits dans un parcours de formation axée sur l'emploi. Cette année, les élèves sont invités à partager dans un texte leur opinion et leur ressenti au sujet de la pandémie. 

Les critères suivants seront analysés par le jury :

  • Prise de position claire
  • Pertinence et variété des arguments
  • Preuves à l'appui (avis d'experts, statistiques, exemples, faits, témoignages, etc.)
  • Respect de la structure d'un texte argumentatif
  • Traitement du sujet
  • Profondeur de la réflexion menée
  • Qualité du vocabulaire utilisé
  • Maîtrise des règles liées à la syntaxe, à la ponctuation et à l'orthographe
  • Respect de la longueur du texte (de 400 à 600 mots maximum)

Si vous désirez participer à ce jury, écrivez à valerie.gendron@fpjq.org.


EN SAVOIR PLUS


Prix Georges-Émile-Lapalme

Les mises en candidature ouvertes jusqu'au 14 mars

Le prix Georges-Émile-Lapalme est la plus haute distinction attribuée à une personne pour sa contribution remarquable à la promotion et à la qualité de la langue française parlée ou écrite au Québec. La personne lauréate de ce prix doit avoir significativement contribué à accroître le rayonnement de la langue française dans quelque domaine que ce soit ou grandement enrichi la qualité du français en usage au Québec.Les critères de sélection sont les suivants : 

  • l'exemplarité de son engagement ou de sa carrière;
  • le rayonnement de son engagement, de sa carrière ou de son œuvre;
  • le caractère novateur ou exceptionnel de son œuvre;
  • l'envergure de son œuvre;
  • la contribution à la qualité, à l'enrichissement ou à la diffusion de la langue française dans la société québécoise.

Vous avez jusqu'au lundi 14 mars pour soumettre une candidature.

(Photo Georges-Émile Lapalme courtoisie Prix du Québec)

PLUS DE DÉTAILS

CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

Le mardi 25 janvier à 19 h 30

Photographie de presse 101 avec Denis Germain



INSCRIPTION


Formations offertes par le Barreau du Québec le mercredi 20 avril 2022

Droit des médias et des communications

Le Barreau du Québec présente une journée de formation au Palais des congrès de Montréal sous le thème « Droit des médias et des communications », le mercredi 20 avril 2022. Il est possible d'y assister en présentiel ou en webdiffusion.

Quatre formations seront présentées pendant la journée :

  • Les ordonnances de non-publication et autres restrictions au principe de la publicité des débats judiciaires
  • Le droit à l'oubli
  • La diffamation
  • La couverture des affaires judiciaires dans les palais de justice

Les personnes membres de la FPJQ peuvent s'inscrire au même tarif que les membres du Barreau du Québec. Vous avez tous les détails sur la page Web de l'événement.

PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION

EN MANCHETTE

Les médias face à la pandémie

Moins de pubs étatiques en pleine cinquième vague

Depuis quelques mois, le gouvernement de François Legault (photo) a considérablement diminué ses budgets publicitaires liés à la COVID-19 dans les médias québécois. Si la situation était prévisible, ces derniers soulignent toutefois qu'elle survient à un bien mauvais moment alors que le monde est frappé de plein fouet par la vague du variant Omicron.

Selon les données obtenues auprès du secrétariat du Conseil du trésor, l'État québécois a dépensé 12 à 16 millions de dollars mensuellement d'avril 2020 à septembre 2021 en achat de publicités dans les médias traditionnels pour faire la promotion des consignes sanitaires et de la vaccination. Depuis l'automne dernier, ce montant est passé à 6 millions.

« On est très reconnaissants des efforts que le gouvernement a faits durant la pandémie en achetant de la publicité dans nos pages, sans ça, plusieurs journaux auraient fermé », affirme le président du conseil d'administration de l'association Hebdos Québec, Benoit Chartier. « Mais il ne faut pas tomber accro à cette drogue-là. On savait que ça ne serait pas éternel et on s'attendait à une désintox ».

Les patrons des médias devront toutefois user d'imagination pour dénicher d'autres sources de financement en attendant que les salles de spectacles, les restaurants et autres commerces rouvrent leurs portes. « On est conscients que la publicité gouvernementale sur la COVID-19 ne peut pas être une béquille à temps plein », indique de son côté le directeur général de la Coopérative nationale de l'information indépendante, Stéphane Lavallée. « Mais pour le très court laps de temps de janvier et février où ça risque encore d'être difficile, on souhaite qu'il reste un volume de publicités gouvernementales permettant de combler la diminution de pubs achetées par les entreprises à cause de la cinquième vague ».

(Photo courtoisie gouvernement du Québec)

LES EXPLICATIONS du DEVOIR

Pékin 2022

La description des Jeux olympiques se fera à distance par NBC

Diffuseur officiel des Jeux olympiques pour les États-Unis, le réseau de télévision NBC a choisi de ne pas envoyer ses équipes de description à Pékin pour les Jeux d'hiver qui se dérouleront du 4 au 20 février prochain. La description des événements sportifs par l'équipe du diffuseur se fera à partir de leurs studios dans l'état du Connecticut, malgré l'important décalage horaire. La nouvelle a été confirmée hier soir par le réseau.

La pandémie est derrière cette décision. NBC craint que des membres de son équipe testent positifs à Pékin et qu'ils soient placés en isolement. « Avec les conditions changeantes reliées à la COVID et la politique de tolérance zéro de la Chine, cela ne fait qu'ajouter une couche de complexité », a précisé Molly Solomon, présidente et productrice exécutive à NBC.

Radio-Canada a d'ailleurs rapporté les problèmes vécus par des membres de son équipe technique après avoir testé positif à la COVID en arrivant en Chine, malgré plusieurs résultats négatifs avant leur départ.

« Nous aurons tout de même une présence importante sur le terrain à Pékin et notre couverture de tous les sports sera de premier ordre, comme d'habitude, mais nos plans évoluent de jour en jour, comme c'est le cas pour la plupart des entreprises de médias couvrant les Jeux olympiques », a mentionné Greg Hughes, vice-président senior aux communications.

La nouvelle

Prévisions de Reuters

Les médias pourront souffler un peu en 2022

L'année 2021 n'a pas été de tout repos pour l'industrie médiatique qui a dû faire face à de nombreux défis comme ceux découlant de la pandémie de COVID-19.

L'année qui commence pourrait être marquée par le retour en force du journalisme sur le devant de la scène et la reprise en main de la santé financière de plusieurs entreprises de presse. L'agence de presse britannique Reuters a dévoilé ses prévisions pour 2022 dans un texte publié sur son site le 10 janvier. Dans de nombreuses régions du monde, le public des médias d'information a chuté tout au long de 2021, ce qui n'est pas une situation souhaitable au moment où des informations fiables sont essentielles pour la santé et la sécurité des personnes.

L'un des principaux défis pour les médias cette année est donc de récupérer ceux et celles qui se sont détournés de l'information traditionnelle et de nouer de meilleures relations avec le public qui est resté fidèle. Les journalistes devront aussi trouver le ton juste pour aborder des thèmes plus délicats sur les réseaux sociaux tels que la diversité, l'inclusion, la santé mentale et les changements climatiques, qui sont tous des sujets polarisants pouvant mener à des dérapages.

Toujours selon Reuters, après une période où les revenus de la publicité numérique ont fui vers les géants du Web, les éditeurs pourraient obtenir de meilleurs résultats cette année. Des règles de confidentialité plus strictes limitant les données de tiers, ainsi que des préoccupations concernant la désinformation ont déjà commencé à changer la donne. Plusieurs entreprises pourraient aussi accélérer leur transfert vers le numérique en raison de la hausse des coûts du papier et des moyens de transport.

Les prédictions de Reuters

Nouveau-Brunswick

Un autre éditeur réduit ses éditions papier

À compter du 31 janvier, trois hebdomadaires anglophones de l'entreprise de presse Brunswick News ne publieront plus d'édition papier les lundis. Il s'agit du Telegraph-Journal, du Frederiction Daily Gleaner et du Time & Transcript de Moncton. Les lecteurs du premier titre pourront toutefois lire une version en ligne le lundi.

L'éditeur a expliqué que les ventes du lundi étaient plus faibles que celles des autres jours de la semaine et que cette décision lui permettait de réduire les coûts d'impression et de distribution.

Un autre journal du Nouveau-Brunswick, L'Acadie Nouvelle, avait également annoncé en novembre dernier que, dès juin 2022, son édition du lundi ne serait disponible qu'en version numérique. Le quotidien francophone avait justifié sa décision en expliquant qu'un nombre toujours plus grand de lecteurs utilise ses plateformes en ligne.

(Image de la Une courtoisie Wikipédia)

Les détails

Un nouvel outil pour contrer la désinformation en France

L'Agence France-Presse ainsi que plusieurs autres institutions associées ont annoncé la semaine dernière le lancement d'une plateforme de lutte contre la désinformation, appelée « De Facto ».

Ce collectif de chercheurs, de journalistes et de spécialistes français de l'éducation aux médias ont ainsi répondu à l'appel de la Commission européenne qui invitait les acteurs du milieu à proposer des initiatives pour combattre ce fléau moderne.

Le projet français « De Facto » est « indépendant des institutions, du gouvernement et des initiatives que le gouvernement pourrait prendre sur la désinformation », a affirmé le directeur du Medialab de Sciences-Po Dominique Cardon. De son côté, « l'AFP va coordonner la publication de factchecks (vérifications des faits) qui viennent non seulement de sa rédaction, mais aussi d'autres rédactions », telles que Libération, Radio France, 20 minutes et
Les surligneurs, premiers partenaires de cette initiative », a expliqué la directrice Europe de l'AFP, Christine Buhagiar. « Il peut y avoir d'autres partenaires qui nous rejoignent dans le courant de l'année, la porte restera toujours ouverte à d'autres factcheckers », a-t-elle poursuivi.

Les internautes pourront retrouver sur le site des contenus pédagogiques expliquant comment l'information peut être falsifiée. Des logiciels libres et des outils plus spécialisés seront aussi disponibles pour les enseignants et les médias intéressés.

En savoir plus

Élections présidentielles françaises

Emmanuel Macron encense la presse

Le chef de l'État français, Emmanuel Macron, a rappelé « le besoin d'une presse forte, libre et indépendante » lors de la présentation de ses vœux à la presse à l'Élysée la semaine dernière, à trois mois de l'élection présidentielle des
10 et 24 avril.

Le président a insisté sur le rôle primordial que jouent les journalistes dans la société actuelle surtout en cette époque de fausses nouvelles et de pandémie mondiale, terreau fertile aux théories complotistes de tout acabit. « Rarement, nous avons eu autant besoin de journalistes, dont la déontologie a pour vocation de bâtir la vérité », a souligné M. Macron, au moment où « chacun peut s'improviser journaliste à l'aide d'un téléphone intelligent ». Sans la presse, « les vagues de fausses informations auraient été plus puissantes et plus dangereuses encore », a-t-il estimé.

Le matin même, le président de la République française avait reçu le rapport sur la désinformation et le complotisme commandé en septembre dernier. De ces travaux, il retire le besoin de « former davantage les enfants à l'esprit de méthode » devant l'« effondrement de tout rapport à la vérité ». Il a également appelé à un travail de « reconnaissance entre pairs », de la part des rédactions, qui viserait à « identifier les médias fiables ».

(Photo courtoisie Wikipédia)

La nouvelle

Allégations d'agressions sexuelles

Un autre journaliste français « dans l'eau chaude »

Le journaliste et animateur phare de BFMTV/RMC Jean-Jacques Bourdin (photo) fait l'objet d'une enquête préliminaire du parquet de Paris à la suite d'une plainte pour agression sexuelle déposée par une ancienne journaliste de la chaîne d'information.

Les faits se seraient déroulés en 2013 dans la piscine d'un hôtel en Corse. Alors invitée par le patron de la chaîne à couvrir un concours de pétanque, Bourdin aurait saisi la jeune femme par le cou et tenté de l'embrasser à plusieurs reprises. Si le journaliste aujourd'hui âgé de 72 ans a confirmé qu'il s'était baigné en compagnie de sa collègue, jamais, selon lui, il ne l'aurait forcée à l'embrasser.

« Je ne suis plus une jeune journaliste effrayée de perdre mon poste et je sais que je n'avais pas à subir ce que j'ai subi », affirme au journal Le Parisien la jeune femme, qui préfère pour l'heure rester anonyme. « Aujourd'hui, je suis rangée, apaisée. Mais pendant des années, je suis allée travailler avec la peur au ventre, complètement stressée. Je porte plainte avec la conviction que d'autres femmes sont concernées ».

Dimanche dernier, le groupe Altice Media, propriétaire de RMC et BFMTV, a annoncé lancer une enquête interne sur les faits allégués. « Nous apprenons par les médias l'existence de cette plainte. Nous nous sommes entretenus avec Jean-Jacques Bourdin qui a vigoureusement contesté les faits dénoncés », a fait savoir le groupe dans une déclaration. Deux autres femmes pourraient venir témoigner auprès des enquêteurs pour des faits similaires dans les prochains jours.

(Photo courtoisie Babelio)

L'article de Libération

Concentration des médias

Les journalistes français désertent Prisma en masse

Les journalistes à l'emploi de Prisma Media sont inquiets depuis le rachat du premier groupe de presse magazine en France par Vivendi, dirigé par l'homme d'affaires et milliardaire conservateur Vincent Bolloré. En fait, depuis la finalisation de l'entente en mai 2021, c'est 60 journalistes qui ont quitté l'entreprise.

Selon le secrétaire général du syndicat SNJ-CGT, Emmanuel Vire, la direction de Prisma Media évalue les départs de journalistes « à 140 à la fin de l'année ». « On aura à peu près 30 % des journalistes qui seront sûrement partis », a-t-il affirmé. M. Vire indique que ceux-ci ont quitté leur emploi non parce qu'ils craignaient une « zemmourisation » ou une « droitisation » de leur rédaction, mais plutôt une « dégradation de leurs conditions de travail ».

Emmanuel Vire s'interroge sur les effets pervers de cette concentration des médias pour un groupe comme Prisma Media, qui possède des titres comme Géo, Télé-Loisirs, Voici, Femme actuelle et Gala. « Va-t-il continuer à parler des activités de Vivendi et de Bolloré ? » lance-t-il au sujet du magazine économique Capital. « Ce que l'on observe depuis le mois de juin, c'est qu'il n'y a plus rien dans Capital. Je pense qu'il n'y a pas eu d'intervention de Vivendi ou de M. Bolloré, c'est de l'autocensure par peur, parce que les journalistes n'ont pas les moyens de résister derrière ».

Les précisions

Donald Trump s'éclipse en pleine entrevue

L'ancien président américain Donald Trump (photo) a brusquement mis fin à une entrevue qu'il accordait à un journaliste de la station radiophonique NPR. « Alors Steve merci beaucoup. Je vous suis très reconnaissant », a-t-il lancé avant de quitter le studio. M. Trump participait la semaine dernière à l'émission NPR Morning Edition co-animée par Steve Inskeep. L'entrevue portait essentiellement sur les allégations de fraude électorale qu'il prête au camp démocrate, et qui lui aurait coûté son poste à la Maison-Blanche en novembre 2020, et de la façon de s'y prendre afin de reconquérir son siège en 2024.

À plusieurs reprises, le journaliste a repoussé du revers de la main les fausses déclarations concernant les élections de 2020, invoquant l'échec des poursuites intentées par la campagne de M. Trump et ses alliés. «Vos propres avocats n'avaient aucune preuve de fraude, ils ont déclaré devant le tribunal qu'ils n'en avaient pas et les juges vous ont débouté à chaque fois sur le fond », a-t-il affirmé. L'ex-président a demandé comment il avait pu perdre l'élection présidentielle au profit de Joe Biden qui, selon lui, n'avait pas attiré de grosses foules durant la campagne.

Un échange entre les deux hommes a ensuite porté sur la pression exercée par Trump sur le camp républicain pour faire accréditer sa théorie et promouvoir sa candidature, avant que l'homme d'affaires ne mette fin à l'entretien.

(Photo courtoisie Wikipédia)

Les détails dans le New York Times

États-Unis

Un média de droite largué par son diffuseur

Le service de télévision par satellite DirecTV ne renouvellera pas le contrat de One America News Network, chaîne de droite propriété de la famille Herring et fondée à San Diego en 2013. Cette décision à laquelle le réseau n'a pas donné d'explications portera un dur coup à la visibilité et aux revenus annuels du réseau.

« Nous avons informé Herring Networks qu'à la suite d'un examen interne approfondi, nous ne prévoyons pas de conclure un nouveau contrat à l'expiration de l'entente actuelle », a déclaré un porte-parole de DirecTV dans un courriel, samedi. Le distributeur prévoit également abandonner une deuxième chaîne appartenant aux Herring appelée AWE, qui propose des émissions de style de vie et de divertissement.

Dès l'élection de Donald Trump en 2016, One America News est devenu le porte-parole du discours du nouveau président américain, présentant régulièrement des points de vue, des reportages et des entrevues avec des alliés de droite. Ses chefs d'antenne ont également relayé la propagande trumpiste selon laquelle l'élection de novembre 2020 a été truquée et la fausse théorie voulant que ce soient des agitateurs de la gauche et non des partisans de l'ancien président qui auraient été les instigateurs de l'émeute du Capitole en janvier 2021.

En savoir plus

Nouvelles internationales

Les Américains sont-ils bien servis par les médias ?

Une réflexion commence à s'amorcer aux États-Unis sur la nature et la pertinence de créer un média international qui s'adresserait à un large public provenant de tous les pays. Pourtant, le modèle américain centré sur lui-même pourrait faire échec à l'établissement d'une véritable communauté mondiale.

L'idée a germé dans l'esprit de plusieurs intervenants du milieu lorsqu'en début d'année, Ben Smith, le chroniqueur média du New York Times et ancien rédacteur en chef de BuzzFeed News, a annoncé qu'il partait du Times pour créer une agence de presse avec Justin Smith, le PDG sortant de Bloomberg Media. « Il y a 200 millions de personnes qui ont fait des études supérieures, qui lisent en anglais, mais que personne ne traite vraiment comme un public, mais qui se parlent et nous parlent», a expliqué M. Smith.

Un chroniqueur du NiemanLab a soulevé plusieurs questions à ce propos. Mais qui et où sont ces 200 millions de lecteurs mondiaux ? Sont-ils vraiment un public mal desservi, attendant juste qu'un nouveau média les cible ? À quoi pourrait ressembler un média mondial véritablement transnational ? Quels pièges faut-il éviter ?

Son expérience lui a appris que les entreprises de presse ne comprennent pas leur public international et n'arrivent pas à les impliquer de manière significative. Il croit que les Américains sont souvent inconscients de leurs préjugés et traitent principalement le monde et l'actualité internationale du point de vue américain.

Les réflexions du NiemanLab

« Partygate » au Royaume-Uni

Boris Johnson s'attaque à la BBC

En réponse au «partygate», dans lequel le premier ministre britannique Boris Johnson (photo) était la principale vedette, le gouvernement conservateur envisage d'aller de l'avant dans son intention de couper les vivres de la BBC, durant l'année de son centenaire

Le gouvernement Johnson éprouve des difficultés à se défaire de cette crise, à tel point que des députés de son propre parti seraient sur le point d'entreprendre un processus de destitution devant la colère grandissante des électeurs.

En mai 2020, Boris Johnson avait participé à une soirée bien arrosée à Downing Street, contrevenant aux règles sanitaires, alors que la première vague de la pandémie battait son plein.

Pour riposter et faire diversion, le gouvernement a annoncé une série de mesures aux accents populistes regroupées sous le nom de code « Operation Red Meat ». Il préconise, entre autres, le gel et l'abolition, en 2027, de la redevance au diffuseur public, qui prend régulièrement pour cible le pouvoir en place qui l'accuse de parti pris. Bien que cette décision obligera la société à fermer des services et à faire potentiellement des milliers de licenciements, elle devrait s'avérer populaire auprès des membres et partisans du parti conservateur, ainsi que des médias de droite qui n'ont pas encore appelé à la démission de Johnson.

«Le premier ministre pense que ceux qui rendent compte de son infraction aux règles devraient en payer les conséquences, pendant que lui s'en tire sans une égratignure », a déclaré la secrétaire à la Culture du cabinet fantôme du parti travailliste, Lucy Powell

(Photo courtoisie Wikipédia)
 
Le texte complet du Guardian

Loi sur la sécurité nationale

Climat de peur dans les médias de Hong Kong

Après avoir muselé ou emprisonné la plupart des manifestants pro-démocratie à Hong Kong, le pouvoir chinois semble maintenant s'en prendre aux médias d'information critiquant ouvertement Pékin. Le quotidien Apple Daily ainsi que les sites d'information CitizenNews et Stand News ont fait les frais de la répression chinoise par le biais de la Loi sur la sécurité nationale.

« Serons-nous les prochains ? » s'interrogent maintenant les propriétaires et journalistes des médias locaux craignant la visite dans leurs bureaux ou à leur domicile des policiers responsables de cette législation visant à réprimer pénalement les actes de « sécession, subversion, terrorisme et collusion avec des forces extérieures étrangères ».

« Les journalistes sont censés dire des vérités au pouvoir », indique Lokman Tsui, un ancien maître de conférences en journalisme à l'Université chinoise de Hong Kong désormais installé aux Pays-Bas « Et en ce moment, la vérité est [jugée] subversive à Hong Kong ».

Pour sa part, la cheffe de l'exécutif Carrie Lam (photo) a nié que ces arrestations aient pour but de restreindre la liberté de la presse, affirmant que les autorités se contentaient d'appliquer la loi. Elle a ajouté que des pays occidentaux avaient des lois en matière de sécurité nationale « bien plus draconiennes » que Hong Kong, sans pour autant citer d'exemple où elles auraient été utilisées contre les médias.

(Photo courtoisie Wikipédia)

Les précisions

Des journalistes muselés par la justice en Bulgarie

Deux journalistes bulgares ont été condamnés avant Noël par un tribunal de Sofia à payer conjointement une somme de 67 000 leva (environ 50 000$) pour avoir publié une enquête concernant l'ex-président du tribunal, Svetlin Mihailov.

La rédactrice en chef du site indépendant Mediapool, Stoyana Georgieva (photo), et un de ses anciens journalistes, Boris Mitov, s'étaient ainsi penchés sur le cas de Mihailov en 2018 alors qu'il postulait pour un second mandat. Sa fortune considérable ainsi que certaines de ses décisions controversées ont été évoquées dans les articles qui ont été jugés remplis « d'allégations diffamatoires » par l'actuelle magistrate chargée de l'affaire, Daniela Popova. Pourtant, les faits étaient connus du grand public et n'ont jamais été démentis par le principal intéressé. Les journalistes ont fait appel de cette décision.

En décembre, un autre média d'investigation bulgare, Bivol, a fait l'objet d'une plainte en diffamation cette fois de la part de la compagnie d'investissement Eurohold. Cette dernière réclame des dommages et intérêts de plus de 700 000$ pour une série d'enquêtes révélant des méthodes de financement controversées. Si le journal est reconnu coupable, son existence pourrait être compromise.

Les poursuites et condamnations à des amendes colossales, qui s'apparentent à des procédures-bâillons, semblent être une nouvelle forme d'atteinte à la liberté de la presse en Bulgarie puisqu'aucun média n'est en mesure de payer de telles sommes. « Le montant disproportionné des dommages et intérêts réclamés aux journalistes peut avoir un effet dissuasif sur les médias qui couvrent les sujets d'intérêt général », lance le responsable du bureau UE/Balkans de Reporters sans frontières (RSF), Pavol Szalai, qui demande au gouvernement à légiférer pour protéger les journalistes contre de telles procédures.

(Capture d'écran courtoisie Viméo)

Plus de détails sur le site de RSF

La dure réalité des  journalistes au Kazakhstan 

Censure, obstruction, violence armée et arrestation, le travail des journalistes est ardu au Kazakhstan, alors qu'une vague d'émeutes fait rage. L'accès à internet a été coupé dans plusieurs régions du pays et deux médias indépendants ont été censurés. La condamnation pour une « diffusion délibérée de fausses informations » est passée de trois à sept ans, a d'ailleurs indiqué le ministère de l'Information devant l'État d'urgence dans le pays.  

Devant cette montée de la violence, Reporters sans frontières (RSF) lance l'alerte à l'Organisation des Nations unies (ONU) et à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur les dangers croissants auxquels font face les professionnels de l'information qui couvrent les manifestations à Almaty, plus grande ville du Kazakhstan. 

RSF a indiqué qu'un chauffeur d'une équipe de télévision a été tué par balles, alors qu'il se dirigeait vers une manifestation et qu'un des journalistes les plus connus au Kazakhstan, Loukpan Akhmediarov (photo), a été condamné à dix jours de prison pour avoir « participé à un rassemblement », alors qu'en réalité il couvrait l'événement. Un de ses collègues a également écopé de 15 jours de prison, tandis qu'un autre a été amené au poste de police sans raison apparente et sa maison a été fouillée de fond en comble.  Des groupes d'émeutiers s'attaquent aussi parfois à des professionnels de l'information, les soupçonnant d'être des employés des services de sécurité cherchant à identifier les manifestants.  

En plus des arrestations arbitraires, c'est l'intégrité physique des journalistes qui est en jeu, estime RSF. Vassili Polonsky, journaliste à la chaîne russe Dojd (TV Rain) et Vassili Krestianinov, photographe du site d'investigation The Insider, ont été tirés à bout portant alors qu'ils filmaient un membre des forces de l'ordre agressant un citoyen. Cet incident est loin d'être isolé selon RSF, qui soutient que « plusieurs journalistes ont été blessés dans des opérations de maintien de l'ordre menées par la police ». 

(Photo courtoisie RSF)

en savoir plus

Magazine Québec Science

Mélissa Guillemette nommée rédactrice en chef

Anciennement journaliste au Devoir et au magazine Jobboom, Mélissa Guillemette (photo) a été nommée au poste de rédactrice en chef du magazine Québec Science. Elle y travaillait depuis 2015 comme journaliste et réviseure de contenu.

Mme Guillemette a étudié en journalisme avec une spécialisation en science politique. Dans les dernières années, la qualité de son travail journalistique a été grandement reconnue au Québec, au Canada et même à l'étranger. Elle fait partie des lauréates et lauréats du Prix Roberval 2021, qui récompense des œuvres à saveur scientifique et technologique dans la Francophonie.

Elle succède à Marie Lambert-Chan qui occupait ce poste depuis 2015.

(Photo courtoisie Maxim Morin)

Le communiqué

LE COIN LECTURE

« Henry Daniel Thielcke. La vie d'un peintre royal méconnu »

Un ouvrage de Patrick White qui a demandé 15 ans de recherche

Le professeur, responsable de l'École des médias de l'UQAM et membre de la FPJQ, Patrick White, a lancé un ouvrage qui relate le parcours d'Henry Daniel Thielcke, un peintre royal britannique sous-estimé et peu connu qui a vécu à Québec entre 1832 et 1854.

Après un imposant travail de recherche commencé il y a 15 ans, l'auteur résume dans son livre « Henry Daniel Thielcke. La vie d'un peintre royal méconnu » le parcours de l'artiste né à Buckingham Palace en 1788 et qui a failli rester dans l'ombre. Le peintre a oeuvré au sein de la famille royale britannique jusqu'en 1820, pour s'exiler ensuite en Écosse (1820-1831), à Québec (1832-1854) et à Chicago (1854-1878).

Thielcke était un peintre talentueux et résilient, qui fut poussé au nomadisme par un curieux destin. Cette enquête journalistique de longue haleine a débuté en 2006 dans la foulée des recherches en histoire de l'art entreprises par David Karel et Annie Fraser. Cet essai est un devoir de mémoire.

Le livre est accompagné d'images en couleurs illustrant l'oeuvre de Thielcke. Il est publié par les Presses de l'Université Laval et il est également possible de l'acheter en librairies.

Se procurer le livre

À VOS AGENDAS

25 janvier 2022 à 19 h 30

Formation de Denis Germain : Photographie de presse 101

1er février 2022

Date butoir pour participer au Prix de journalisme en loisir

11 février 2022

Date butoir pour participer aux prix En-Tête

18 février 2022

Date butoir pour participer aux Prix Michener

22 février 2022

Date butoir pour participer au prix Thérèse-Patry

25 février 2022

Date butoir pour participer au prix Jules-Fournier et au prix Raymond-Charette

13 mars 2022

Date butoir pour participer à la bourse Fernand-Seguin 2022

14 mars 2022

Date butoir pour participer au prix Guy-Mauffette

Date butoir pour participer au prix Georges-Émile-Lapalme

1er avril 2022

Date butoir pour participer au concours La Grande Rédaction qui s'adresse aux élèves du secondaire

20 avril 2022 (toute la journée)

Formation du Barreau du Québec : Droit des médias et des communications

2 au 6 mai 2022

Semaine de la presse et des médias

3 mai 2022

Journée mondiale de la liberté de la presse

9 mai 2022

Date butoir pour répondre au sondage de J-Source : Le projet pour la Liberté de la presse au Canada

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Authentik Canada

Authentik Canada offre un rabais pouvant aller jusqu'à 35% sur des forfaits été-automne-hiver aux membres de la FPJQ sur les achats en ligne à partir du lien fourni.

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Best Western Hôtel Universel Drummondville

Le Best Western Hôtel Universel à Drummondville offre un rabais de 15 % sur le tarif régulier des chambres pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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L'Hôtel Vacances Tremblant dans les Laurentides offre ses tarifs corporatifs en semaine pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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IRIS

IRIS, le groupe visuel offre le Programme des avantages IRIS à tous les employés et membres de la FPJQ ainsi qu'à leur famille immédiate résidant à la même adresse avec le code promotionnel.

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Les Librairies Paulines

Les Librairies Paulines à Montréal et à Trois-Rivières offrent un rabais de 10% sur les achats de livres (excluant les commandes spéciales internationales) pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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Spa Bolton

Le Spa Bolton offre un rabais de 15 % aux membres de la FPJQ sur l'achat de certificat en ligne avec un minimum d'achat de 50$.

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OFFRES D'EMPLOI

Rédacteur.trice en chef | L'info du Nord

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Bureau à Sainte-Agathe ou Mont-Tremblant avec une portion en télétravail

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Journaliste | Le Courrier de Saint-Hyacinthe

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Saint-Hyacinthe

Date limite : Lundi 31 janvier 2022

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Journaliste | Magazine Québec Science

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Montréal

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Journaliste multimédia, monteur.e | Le Devoir

Type d'emploi : Contractuel (un an)

Lieu : Montréal

Date limite : Mardi 25 janvier 2022

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Chargé.e de projet | Le Devoir

Type d'emploi : Contractuel (un an)

Lieu : Montréal

Date limite : Mardi 25 janvier 2022 à 17 h

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Rédacteur·trice en chef adjoint·e et chef·fe de pupitre, numérique | Nouveau Projet

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Montréal (avec possibilité de télétravail partiel)

Date limite : Vendredi 21 janvier 2022

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Journalistes pigistes régionaux | Agence QMI

Type d'emploi : Pigiste

Lieux : Estrie, Mauricie, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Côte-Nord, Bas Saint-Laurent, Chaudières-Appalaches, Outaouais et Montérégie-Ouest

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Journaliste scientifique | Unpointcinq

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Montréal (avec possibilité de télétravail partiel)

Date limite : Dimanche 23 janvier 2022

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Pupitreur numérique | Le Droit

Type d'emploi : Temps plein de soir

Lieu : Gatineau (avec possibilité de télétravail)

Date limite : Dimanche 23 janvier 2022

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Correspondant parlementaire | 24 heures

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Montréal

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Envoyé par Yapla