Voici votre infolettre FPJQ
À LA UNE
Le mot du président Michaël Nguyen
Les dernières semaines ont été occupées pour la Fédération, qui a été là pour défendre le journalisme de qualité. Celui qui ne se fait pas à coups de « chroniques » à 5 $ ni en publiant sans vérification des accusations portées sur les réseaux sociaux; celui qui a besoin de bras, plutôt que d'être forcé à rationaliser en réduisant son personnel. La Fédération a aussi été là quand elle a été mise au courant d'encore un autre frein à l'info municipale, cette fois sur la Couronne Nord de Montréal.
Mais la défense des intérêts du journalisme ne se fait pas que sur le devant de la scène médiatique, elle se fait également en interpellant directement le politique. C'est pourquoi hier, la Fédération a rencontré le ministre du Patrimoine canadien Steven Guilbeault, afin d'échanger sur les moyens d'aider les médias trop durement touchés par le siphonnage des revenus publicitaires par les superpuissances numériques.
Il a bien sûr été question de cet enjeu, mais aussi d'autres, non moins importants, telle que la nécessaire refonte de la Loi d'accès à l'information ou encore les défis propres à la presse régionale. La FPJQ, avec plus d'un demi-siècle d'expertise, est résolue à redevenir une intervenante incontournable afin de trouver des solutions aux défis constants auxquels fait face la profession, tout en poursuivant sa tradition d'être la matière grise sur le journalisme au Québec.
Parallèlement, les différents comités poursuivent leurs travaux, entre autres dans la préparation pour la remise du prix Judith-Jasmin lors de la Semaine de la presse. Après avoir effectué un appel à tous qui a porté ses fruits, une quarantaine de personnes se sont portées volontaires pour être jurées sur les différentes catégories. Chaque catégorie sera jugée par un jury de trois personnes de médias diversifiés et de plusieurs champs d'expertise. Les différents jurés sélectionnés ont été contactés hier, le processus est bien enclenché.
De son côté, la direction générale a déposé un budget prévisionnel équilibré, quelques semaines après l'intérim de Claude Robillard qui était sorti de sa retraite pour prêter main-forte à la Fédération. Tant la directrice générale que son adjoint ont toute ma confiance. C'est d'ailleurs dans ce cadre que nous sommes en processus de repenser tous nos services, dont le Programme d'aide aux membres qui est très peu utilisé.
Les chantiers ne manquent pas, mais le conseil d'administration est uni dans sa volonté de faire avancer les nombreux dossiers. La Fédération est résolument tournée vers l'avenir, pour contribuer à l'avancement de la cause journalistique, mais aussi dans l'intérêt de ses membres. Sans eux, rien de tout cela ne serait possible, et je tiens à remercier tous les journalistes, photographes, enseignants, étudiants et retraités qui ont renouvelé leur carte de presse, ainsi que tous ceux qui le feront dans les prochaines semaines.
La FPJQ a rencontré le ministre du Patrimoine Steven Guilbeault
Le président de la FPJQ, Michaël Nguyen, et la directrice générale, Martine Desjardins, ont rencontré mercredi le ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault. Lors de l'entretien, plusieurs dossiers ont été discutés.
La FPJQ sera consultée sur la loi à venir pour encadrer les GAFAM. Nous avons abordé la question des exemptions de la quarantaine pour les journalistes de retour au pays après un reportage à l'étranger, le ministre s'est engagé à faire cheminer notre demande. Il est aussi disposé à regarder des ententes avec Postes Canada pour les hebdos locaux qui souffrent de la disparition du Publisac.
Les difficultés vécues par les médias régionaux ont été au cur de nos discussions et un atelier sera proposé prochainement, en collaboration avec le ministère, pour présenter les changements apportés au fonds des périodiques. Finalement, nous avons discuté de la réforme du droit d'auteur prévue pour l'automne. La FPJQ déposera ses recommandations dans ce dossier d'ici juin, lors des consultations prévues avec le ministère.
La rencontre fut constructive et plusieurs dossiers seront à suivre au cours des prochaines semaines. Si vous avez des questions sur cette rencontre, n'hésitez pas à nous contacter.
Date limite : 1er avril à midi
Lancement des bourses 2021 du Fonds CPDQ pour la relève journalistique
Entreprises de presse, ne tardez plus, vous avez jusqu'au jeudi 1er avril à midi pour soumettre des dossiers de candidature pour obtenir une ou plusieurs bourses du Fonds CDPQ pour la relève journalistique.
Envoyez le dossier complet (incluant le formulaire d'inscription signé par les deux parties) à la FPJQ, par courriel à info@fpjq.org.
Aucun dossier ne sera accepté après cette date.
Contactez-nous à info@fpjq.org pour plus d'informations.
Infolettre de la FPJQ
Collaborateurs recherchés dans le milieu étudiant
Vous être membre de la FPJQ et vous étudiez dans un programme de journalisme au niveau collégial ou universitaire ? La FPJQ vous offre l'occasion de collaborer à l'infolettre hebdomadaire sous forme de mini stage de quatre semaines.
En plus de préparer une revue de presse en lien avec le milieu journalistique, les stagiaires auront à rédiger un reportage sur l'univers des médias.
Chaque stagiaire recevra un dédommagement de 100$ pour sa participation et une bourse de 500 $ sera remise pour le meilleur texte de l'année. Si vous désirez participer, écrivez-nous à info@fpjq.org en expliquant brièvement vos motivations.
(Crédit photo : Joël Sasseville)
Prix Antoine-Desilets 2020
Trois jours de plus pour concourir
La période de mise en candidature pour le prix Antoine-Desilets 2020, remis aux meilleures photographies de presse de l'année au Québec, est en cours. Vous avez jusqu'au lundi 8 mars 2021 à 17 h pour soumettre votre candidature. Un prix de 250$ est attribué dans chacune des sept catégories et un Grand prix de 1000$ couronne la meilleure uvre, toutes catégories confondues.
Les détails de chaque catégorie et les conditions de participation sont disponibles ici.
(Crédit : Josie Desmarais, Journal Métro. Photo gagnante du prix Antoine-Desilets 2019 dans la catégorie « Coup d'oeil »)
EN MANCHETTE
840 journalistes sont morts du Coronavirus depuis un an
Au moins 840 journalistes sont morts du Coronavirus dans 68 pays en un an, soit en moyenne plus de deux par jour, a annoncé mercredi à Genève la Presse Emblème Campagne (PEC). C'est le pire bilan pour la communauté des médias depuis la Seconde Guerre mondiale.
« La PEC déplore ce grand nombre de victimes du coronavirus. Il est essentiel que les journalistes aient maintenant rapidement accès à la vaccination de manière qu'ils puissent travailler sans danger sur le terrain », a déclaré le secrétaire général de la PEC Blaise Lempen (photo).
De mars 2020 à fin février 2021, sur les 840 journalistes qui ont succombé au virus, plus de la moitié sont morts en Amérique latine. La hausse la plus forte depuis le début de 2021 a eu lieu au Brésil avec le décès de près de 50 journalistes en deux mois, ce qui s'explique par une situation politique particulièrement chaotique. Aux États-Unis, 44 décès ont été rapportés et un seul au Canada.
La PEC précise qu'il n'est pas possible de différencier les journalistes qui se sont infectés au travail de ceux qui ont été contaminés dans leur vie privée. Leur décompte est basé sur les informations des médias locaux, des associations nationales de journalistes et des correspondants régionaux de la PEC.
Le communiqué |
Rémunération des médias pour le partage des nouvelles
Facebook envisage une solution de rechange
Facebook étudie une solution de rechange au modèle australien en ajoutant à sa plateforme un nouvel espace où l'information des médias serait rémunérée. Ce que Facebook propose est la mise sur pied d'une nouvelle interface, qui s'ajouterait aux services existants et qui serait consacrée aux nouvelles.
« La raison pour laquelle nous avions à sortir du marché des nouvelles en Australie était parce que le cadre proposé, à l'époque, n'aurait pas vraiment été réalisable pour la plateforme, puisque Facebook est basé sur le Web ouvert, sur la capacité de quiconque de partager des liens librement et ouvertement avec les autres », a expliqué Kevin Chan, principal porte-parole de Facebook au pays, lors d'un entretien auprès du Devoir, lundi.
Monsieur Chan, a refusé de préciser si l'entreprise a définitivement fermé la porte à une possible exclusion du partage de nouvelles si le Canada suit les traces de l'Australie.
Consulter la nouvelle |
Accord international sur la fiscalité des géants du numérique
Les États-Unis changent de cap et montrent de l'ouverture
Le principal obstacle à l'adoption d'un traité international sur la taxe numérique a été levé par les États-Unis, d'après ce qu'un responsable du Trésor américain a indiqué à l'AFP vendredi dernier.
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré aux ministres des Finances du groupe G20, que Washington abandonnerait une partie particulièrement litigieuse de la proposition, qui avait été mise sur la table fin 2019 par l'administration Trump ». Le « safe harbour » donnait le choix aux géants du Web entre accepter le nouveau régime fiscal sur une base volontaire ou continuer avec le système actuel.
L'abandon par Washington de la disposition est « un énorme pas en avant sur notre chemin vers un accord d'ici la fin de l'été », a estimé le ministre des Finances allemand, Olaf Scholz, en marge d'une réunion du G20-Finances. La France s'est aussi félicitée de ce changement de cap américain, jugeant une entente « à portée de main ».
Plus d'informations |
Violente agression sur un photojournaliste en France
Christian Lantenois un photojournaliste de 65 ans du quotidien régional l'Union a subi une violente agression à Reims, samedi dernier, lorsqu'il couvrait des regroupements de jeunes, dont certains étaient munis de bâtons de baseball, dans le quartier populaire de la Croix-Rouge.
«Il a été agressé et grièvement blessé dans des circonstances encore indéterminées, mais de manière volontaire », a expliqué à l'AFP le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette. Une enquête pour tentative de meurtre a été confiée à la sûreté départementale. Les autorités n'ont pas d'informations précises sur ce qui s'est passé, s'il a reçu des coups ou un projectile. Aucune arrestation n'a encore eu lieu dans cette enquête.
Dans leur éditorial de dimanche matin, les rédactrices en chef de l'Union, Géraldine Baehr-Pastor et Carole Lardot, estiment que « cette agression n'est pas le fruit du hasard : voiture du journal repérée, appareil photo brisé, c'est bel et bien le journaliste qui était visé. Rien ni personne n'entravera notre volonté d'informer, ni notre liberté d'agir, d'écrire, de penser et d'être l'un des garants de notre démocratie ».
La ministre de la Culture française, Roselyne Bachelot, a réagi avec émotion dans un tweet, faisant part de sa « solidarité » avec le photographe et sa rédaction.
Tous les détails |
Utilisation du « mot en n » lors d'un voyage avec des étudiants en 2019
Un ex-journaliste du New York Times se défend d'être raciste
Le journaliste scientifique et de santé publique au New York Times, Donald G. McNeil Jr, a démissionné sous la pression, le mois dernier, après une carrière de 45 ans pour le journal. McNeil s'était fait reprocher d'avoir tenu des propos racistes lors d'un voyage au Pérou en 2019, qui était parrainé par le NY Times et destiné à des étudiants. Plusieurs élèves et parents s'étaient plaints que M. McNeil avait utilisé une insulte raciale et fait d'autres remarques insensibles. L'histoire avait été relatée par The Daily Beast.
Monsieur McNeil s'est défendu lundi dans un essai en quatre parties qui décrit les circonstances de son départ et il est s'est montré souvent critique à l'égard de la direction du NY Times. Il insiste sur le fait qu'il avait utilisé le « mot en n » comme information, et non comme injure. L'ex-journaliste du NY Times prétend qu'il l'avait fait en référence à un élève qui avait été suspendu d'un collège parce qu'une vidéo le montrait en train d'utiliser cette insulte.
Ce qui m'est arrivé a été qualifié de « chasse aux sorcières » a-t-il écrit lundi. « Ce n'est pas le cas. C'est une série de malentendus et de gaffes. Je suis peut-être le seul reporter du NY Times encore en vie à avoir couvert une chasse aux sorcières au Zimbabwe en 1997 ».
L'article du New York Times |
Epoch Times et Tierra Pura, même combat
Selon une enquête de l'organisme EU DisinfoLab, le journal Epoch Times prend une apparence différente en Espagnole pour répandre les mêmes idées conspirationnistes.
La journaliste d'enquête Raquel Miguel s'intéressait à la désinformation circulant sur la COVID-19 et elle est tombée sur le site hispanophone tierrapura.org, qui venait d'apparaître au printemps dernier sur internet. Jointe à Madrid par les Décrypteurs, cette journaliste affiliée à l'ONG EU DisinfoLab a été renversée par le contenu de cette publication.
« Le premier élément qui a capté mon attention et qui a éveillé mon intuition de journaliste d'enquête, c'est simplement le nom de cette publication », dit-elle à propos du nom Tierra Pura, qui signifie « terre pure ».
Madame Miguel a poursuivi ses recherches sur le site. « Un des premiers articles qui m'a sauté aux yeux est celui qui affirme que toute personne qui s'éloigne du Parti communiste chinois (PCC) sera guérie de la COVID-19 ! Et ce n'était pas dit dans un sens métaphorique ! Ce cas m'a paru fascinant, non pas dans le sens positif du terme, mais bien dans sa manière de conjuguer désinformation sanitaire et stratégie politique ».
Le long processus d'enquête s'est étalé sur 10 mois et sur deux continents. Un rapport d'une trentaine de pages a été publié en février dernier. La journaliste y démontre clairement et méthodiquement les multiples liens entre tierrapura.org et Epoch Times, le bras médiatique du mouvement spirituel Falun Gong.
En savoir plus |
Le bon lien pour vous procurer l'ouvrage
Journalisme, médias sociaux et intérêt public
Une erreur s'est glissée la semaine dernière dans le lien pour l'achat de l'ouvrage sur l'enquête réalisée par Judith Dubois de l'École des médias de l'UQAM auprès de 393 journalistes québécois : Journalisme, médias sociaux et intérêt public. La publication sera disponible en librairie à la mi-mars, mais elle est déjà offerte sur le site des Presses de l'Université Laval en version imprimée ou PDF.
Une réduction de 30 % à l'achat de la version « papier » est offerte à tous les membres de la FPJQ qui commandent directement sur le site. Les membres peuvent nous écrire à l'adresse info@fpjq.org pour recevoir le code promo.
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DES NOUVELLES DE NOS MEMBRES
Livre du journaliste Alec Castonguay sur la pandémie
« Le printemps le plus long » sur les tablettes
« Le Québec a sombré dans la pire crise sanitaire de son histoire au printemps 2020, fortement secoué par la première vague de l'épidémie de coronavirus. Que s'est-il réellement passé dans les entrailles du gouvernement, alors qu'il bataillait pour contenir la progression de la COVID-19 ?
Système d'alerte en panne, fausses pistes scientifiques, préparation en catastrophe des hôpitaux, tragédie dans les CHSLD, chasse planétaire aux équipements de protection médicale, hésitations sur le port du masque, sévère plan de confinement pour Montréal
Après avoir mené des dizaines d'entrevues avec les acteurs clés de la crise, obtenu des documents inédits et accompli un travail d'enquête minutieux, le journaliste Alec Castonguay expose ce récit hors de l'ordinaire. De Shanghai à Montréal, de Munich à Québec, en passant par New York et Ottawa, il nous transporte au cur de la plus sévère pandémie des 100 dernières années.
Ce livre à suspense se lit comme un roman. Sauf que tout est vrai. »
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Lancement d'un blogue
La Seconde Guerre mondiale sous le prisme du journal La Patrie
Comment la Deuxième Guerre mondiale était-elle perçue ici ? Revivez la couverture de l'époque telle que l'avait raconté le journal La Patrie en temps réel, par le biais des pages une, des grands titres, des éditoriaux et des chroniques de ce quotidien québécois de l'époque.
Recherchiste à la retraite de Radio-Canada et membre associé de la FPJQ, Monique Dumont vous invite à découvrir son blogue portant sur la couverture de la période de la Seconde guerre mondiale de 1933 à 1949, à partir des écrits du journal La Patrie. Trois segments sont couverts : l'avant-guerre (1933-1939), la guerre (1939-1945) et l'après-guerre (1945-1949).
Consulter le blogue |
À VOS AGENDAS
8 mars 2021
Date limite pour le prix Antoine-Desilets
15 mars 2021
Date limite pour le prix de la liberté de la presse 2021
16 mars 2021
Date limite pour le prix Guy-Mauffette
Visiocoférence de la section régionale Québec de la FPJQ : un NOOVO joueur dans l'info à Québec
31 mars 2021
Date limite pour la Bourse de la relève de la section Québec de la FPJQ
1er avril 2021
Date limite pour les bourses du Fonds CDPQ pour la relève journalistique
2 avril 2021
Date limite pour le prix Lizette-Gervais
Date limite pour les Bourses de la diversité de la Presse
3 mai 2021
Journée mondiale de la Liberté de la presse
3 au 7 mai 2021
Semaine de la presse et des médias
VOS AVANTAGES FINANCIERS
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OFFRES D'EMPLOI
Journalistes francophones | Hebdos de Montréal - Métro Média
Statut : Permanent, Temps plein
Emplacement principal : Montréal
Rédacteur en chef multiplateforme (Services français) | CBC/Radio-Canada
Statut : Permanent, Temps plein
Emplacement principal : Montréal
Journaliste économique | Les Affaires
Statut : Permanent, Temps plein
Date limite : 7 mars 2021
Journaliste multiplateforme (Services français) | CBC/Radio-Canada
Statut : Permanent, Temps plein
Emplacement principal : Québec
Journaliste - animation radio | La radio CILE de Havre-Saint-Pierre
Statut : Permanent, temps plein
Emplacement principal : Havre-Saint-Pierre
Date limite : 5 mars 2021
Journaliste - Courriériste parlementaire | Acadie Nouvelle
Statut : Temps plein
Emplacement principal : Fredericton