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La dernière émission de Catherine Gaudreault

Après avoir annoncé son départ dans un texte publié dans Le Nouvelliste en octobre, l'animatrice Catherine Gaudreault a dit au revoir à son auditoire du 106,9 Mauricie vendredi dernier, rapportait Francis Beaudry dans un article publié le 8 novembre sur le site de Radio-Canada.

Celle qui a passé deux décennies à la radio, dont 11 années derrière le micro de cette station mauricienne, avait envie d'explorer de nouveaux horizons. Elle a décidé de joindre l'équipe de la Fondation Albatros, expliquant ainsi son choix :

« On a l'impression que les soins de fin de vie, ce n'est que la tristesse, mais il y a tellement de beaux moments. Il y a quelque chose là-dedans de purement humain, c'est difficile à mettre en mots. Oui, j'aurais pu aller faire plein d'affaires, c'est vrai, mais j'ai le goût d'aller faire une différence avec des gens, des bénévoles, qui font quelque chose qui est un peu méconnu au quotidien. »

Lire l'article sur le site de Radio-Canada

Déni et désinformation climatique au Québec : « une tendance qui s'installe »

Dans un article publié dans La Presse le 12 novembre, Éric-Pierre Champagne rapporte les constats d'une étude québécoise : « les artisans de la désinformation climatique au Québec sont sensiblement les mêmes qui partageaient de fausses informations sur la COVID-19 pendant la pandémie ».

Cette étude est le fruit d'un partenariat entre la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violents, l'Université de Sherbrooke, l'UQAM et l'Université Concordia. Elle a mené à un rapport de 57 pages intitulé Désinformation et déni climatique : revue de la littérature et portrait de la situation au Québec, auquel ont travaillé une vingtaine de chercheurs québécois.

« À la Chaire UNESCO-PREV, on a une équipe de veille en ligne, avec une douzaine d'auxiliaires de recherche qui, chaque semaine, regardent ce que publient différents influenceurs, qu'on suit depuis quelques années, qui sont rattachés à différentes mouvances idéologiques. On regarde ce qu'ils vont dire sur certains sujets. Notre équipe de veille nous a dit qu'elle observait certains discours qui semblent relever du déni climatique chez certains leaders […]. Ça semble être une tendance qui s'installe », explique Marie-Ève Carignan, professeure de journalisme à l'Université de Sherbrooke et coauteure du rapport. 

Lire l'article dans La Presse
 

Un nouveau programme pour informer les jeunes

Le ministère de la Culture et des Communications du Québec a annoncé lundi le déploiement d'un nouveau programme visant à soutenir financièrement les initiatives permettant aux jeunes de 12 à 29 ans d'être mieux informés. 

Le programme comporte deux volets, à savoir le développement de la pensée critique et la production de contenus d'information.

Les organismes à but non lucratif, les coopératives, les entreprises collectives, les organisations autochtones, les établissements d'enseignement collégial ou universitaires ainsi que les bibliothèques publiques sont admissibles. Les médias d'information et les médias communautaires généralistes peuvent aussi déposer un projet dans le cadre du second volet du programme.

La période de soumission des projets se déroule jusqu'au 17 décembre prochain.

Pour en savoir plus: https://www.quebec.ca/culture/aide-financiere/aide-aux-projets-appel/jeunesse-bien-informee/programme-pour-une-jeunesse-bien-informee 

Radio-Canada lance une tournée des régions

À compter du 19 novembre, Radio-Canada ira à la rencontre de la population avec comme objectif de comprendre pourquoi la confiance envers les médias d'information s'effrite. La société d'État entend aussi prendre connaissance des attentes des citoyens en matière d'information.

Ottawa-Gatineau, Vancouver, Toronto, Montréal, Québec, Saguenay-Lac-Saint-Jean et Moncton accueilleront cette tournée.

Pour plus d'informations et pour s'inscrire : https://ici.radio-canada.ca/experiences/fr/evenements/661-fais-tu-confiance-aux-medias/ 
 

Réseau.Presse lance la Déclaration de Whitehorse

Une vingtaine de médias écrits francophones en situation minoritaire qui sont membres de Réseau.Presse ont lancé le mois dernier la Déclaration de Whitehorse, rapportait Andréanne Joly dans Francopresse le 31 octobre :

« Avec ce document, l'association Réseau.Presse, l'éditeur de Francopresse, veut sensibiliser les divers paliers de gouvernements et les instances économiques et sociales aux réalités et aux besoins de la presse écrite en situation minoritaire, explique son président, Nicolas Jean. " Les difficultés, il y en a plein ", laisse-t-il tomber. »

Le texte intégral de la Déclaration de Whitehorse est disponible en ligne

J'ose ma télé communautaire!

En vue de la Journée mondiale de la télévision, célébrée le 21 novembre chaque année, la Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec (FTCAQ) a lancé lundi la campagne « J'ose ma télé communautaire ». La campagne vise à rappeler aux Québécois et Québécoises l'importance essentielle des télévisions communautaires autonomes dans nos communautés.

Dans le cadre de cettes campagne, la FTCAQ invite la population à partager les publications et capsules qu'elle diffusera sur différentes plateformes au cours des prochaines semaines. Des autocollants et un cadre pour les réseaux sociaux sont aussi disponibles. On peut les obtenir en écrivant à l'adresse suivante : communications@fedetvc.qc.ca

La FTCAQ rappelle que les 42 télévisions locales sans but lucratif qu'elle représente « ne sont pas de simples chaînes : elles appartiennent aux communautés, offrant un espace accessible et inclusif pour partager les voix, les histoires et les réalités locales Ces TCA, véritables piliers de démocratie, sont essentielles, permettant des échanges sur des enjeux souvent invisibles dans les grands réseaux médiatiques. »

Voir la campagne sur le site web de la FTCAQ

Hommages et reconnaissance pour Herby Moreau

C'est ce vendredi 15 novembre que la famille de Herby Moreau recevra les condoléances au Complexe funéraire Mont-Royal, à Montréal. Depuis l'annonce de son décès, le 3 novembre à l'âge de 56 ans, les témoignages se sont multipliés, provenant du milieu des médias, des arts et spectacles, mais aussi de personnes d'autres domaines qu'il a inspirées.

Dans un article publié le 7 novembre dans le Journal de Montréal, Sarah-Emilie Nault évoque ces hommages et cite la réaction du fils du journaliste, Julien Moreau. Ce dernier a exprimé sa reconnaissance sur les réseaux sociaux, en honorant son père « comme l'homme important pour la culture, mais aussi pour l'homme qu'il était dans ses relations interpersonnelles de tous les jours ».

Lire l'article dans le Journal de Montréal