Plein feu sur la rivière Richelieu
Les employés d'Astra Zeneca nous aident à planter des arbres à Saint-Ours
Au début du mois de novembre, des employés d'AstraZeneca sont venus nous prêter main forte pour planter des arbres à l'herbier de Saint-Ours. Dans la bonne humeur, et à travers quelques gouttes de pluie, ils ont planté plus de 100 arbres ! Un grand merci à cette équipe de choc.
Nous remercions AstraZeneca et OneTreePlanted pour les arbres et le jus de bras ! Ce projet s'inscrit dans la restauration de l'herbier de Saint-Ours, financé par Pêches et Océan Canada, par l'entremise du Fonds de la nature du Canada pour les espèces en péril (FNCEAP).
Évaluer pour mieux restaurer les berges de la rivière Richelieu
Au cours de l'été, notre équipe de protection a parcouru les berges de la rivière Richelieu et de ses principaux affluents dans la Région de biosphère du mont Saint-Hilaire. Leur mission : évaluer la santé des écosystèmes riverains et inventorier les espèces en péril. Ultimement, les données récoltées ont permis de calculer l'indice de qualité des bandes riveraines (IQBR).
Les principaux critères d'évaluation de l'IQBR comprenaient la couverture forestière, les surfaces herbacées naturelles, les zones cultivées, les pelouses, les sols nus et les infrastructures. Cet inventaire a été réalisé en collaboration avec le Comité ZIP du lac Saint-Pierre, chargé de réaliser un inventaire similaire sur son territoire. Au total, ce sont 68,93 km de berges qui ont été étudiés par les deux organismes.
Les résultats montrent que 71 % des bandes riveraines inventoriées présentent un indice de qualité faible ou très faible, tandis que seulement 13 % atteignent une qualité bonne ou excellente !
Ces données cruciales permettront d'identifier des sites prioritaires pour des projets de restauration et de guider les actions futures pour protéger ces milieux essentiels à la biodiversité et à la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques.
Ce projet a été financé par le Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril (FNCEAP)
ADN Environnemental – À la découverte des espèces en péril de la rivière Richelieu
Dans le cadre de nos efforts pour protéger la biodiversité aquatique de la rivière Richelieu, nous avons également réalisé des analyses d'ADN environnemental (ADNe). Cette technique novatrice permet de détecter la présence d'espèces en analysant des traces génétiques laissées dans l'eau, comme des fragments de peau ou des excréments.
Les espèces ciblées lors de cette étude incluent quatre poissons en péril qui vivent dans la rivière Richelieu et ses affluents : le dard de sable, le meunier noir, le fouille-roche gris et le mené d'herbe. Au total, quatre stations d'inventaire ont été déployées.
Bien qu'il soit encore trop tôt pour dévoiler les résultats, cette initiative représente une avancée importante dans notre compréhension des habitats et de la répartition de ces espèces. Restez à l'écoute pour les prochaines étapes de ce projet !
Bois des perdrix : Vers une première aire protégée à Otterburn Park !
Bonne nouvelle pour la nature à Otterburn Park! Nous voulons protéger à jamais le Bois des Perdrix et en faire la première aire protégée de la ville.
Vous êtes une personne passionnée de nature et amatrice de mobilité active ? Voici une belle chance de témoigner votre amour: il ne reste que 53 000 $ à amasser d'ici le 4 décembre! Connexion Nature et la ville d'Otterburn Park s'engagent à doubler la mise en mettant conjointement 2$ pour chaque dollar donné.
Malgré sa petite taille, le boisé abrite une faune et une flore diversifiée, dont plusieurs espèces à statut précaire comme le caryer ovale et la petite chauve-souris brune ! Participez à protéger un boisé et donnez un coup de pouce aux espèces qui s'y abritent.
Dernière ligne droite pour participer à l'acquisition de ce boisé !
2024 : Une belle année de bénévolat – Merci pour votre engagement !
La saison de bénévolat est officiellement terminée. Nous souhaitons souligner le travail incroyable de nos bénévoles, qui ont contribué au succès de nos nombreux programmes ! Leur engagement et leur passion ont permis d'accomplir des avancées significatives pour la conservation et la protection de notre environnement. Voici quelques faits saillants :
- Escouade EEE : Au cours de 9 activités entre mai et octobre, 50 participants ont consacré 202 heures pour lutter contre les espèces exotiques envahissantes.
- Plantation : Deux activités bénévoles de plantation ont eu lieu cette saison, cela représente presque 200 arbres plantés par une quinzaine de bénévoles !
- Suivis scientifiques : Nos suivis sur les anoures, martinets, faucons et engoulevents ont mobilisé 40 bénévoles, totalisant 182 heures dédiées à la collecte de données précieuses pour la biodiversité.
- Surveillance du territoire : Une équipe de 7 surveillants a patrouillé pour un total impressionnant de 637 heures !
- Conseil d'administration : Un merci particulier à nos 11 membres du conseil d'administration pour leur appui stratégique tout au long de l'année.
Au total, ce sont plus de 1000 d'heures offertes par des bénévoles passionnés cette année ! Merci à chacun d'entre vous pour votre temps, votre énergie et votre engagement envers notre mission commune !
Le suivi des chauves-souris se poursuit
L'hiver arrive et les chauves-souris ont trouvé refuge pour hiberner. Avant qu'elles ne rentrent dans leurs cachettes, nos biologistes les ont suivis à la trace afin de mieux les connaître et les protéger. Le territoire de la Région de Biosphère du Mont-Saint Hilaire a été sillonné à la recherche de gîtes et de maternités. Jusqu'à fin août, ces créatures se regroupent dans des greniers, cabanons, et cheminées pour mettre bas et élever leurs jeunes.
En plus des suivis sur le terrain, des détecteurs à ultrason ont été installés. Les chauves-souris utilisent l'écholocalisation pour naviguer et localiser leurs proies. En émettant des ultrasons, elles analysent l'écho pour obtenir une image mentale de leur environnement. Grâce à ces détecteurs à ultrasons, notre équipe enregistre ces sons pour identifier les espèces présentes et mieux comprendre leur rôle dans notre écosystème.
Ce projet est réalisé grâce au soutien financier d'Environnement et Changement Climatique Canada par l'entremise du programme d'intendance de l'habitat pour les espèces en péril
Visionner la méthode de suivi des chauves-souris :
À vous de vous exprimer sur l'avenir des collines Montérégiennes !
La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) lance une consultation publique pour reconnaître les collines Montérégiennes comme paysage humanisé, un statut visant à protéger leur riche biodiversité tout en permettant des activités durables. Ces collines, véritables puits de carbone, abritent des centaines d'espèces, dont plusieurs en péril.
Vous êtes invités à donner votre avis sur le projet sur participer.cmm.qc.ca jusqu'au 29 novembre 2024 !