2022-03-03 Lettre InfoFPJQ2022-03-03 Lettre InfoFPJQ
Linked in

 

—  LE TRENTE HEBDO  —
L'infolettre de la FPJQ

DERNIÈRE CHANCE

Le dépôt des candidatures est ouvert jusqu'au lundi 7 mars à 18h

Quelques jours de plus pour participer au Prix Judith-Jasmin 2021

La période de mise en candidature se poursuit pour le prix Judith-Jasmin 2021, le prix des meilleures oeuvres journalistiques de l'année au Québec.

Un prix de 500 $ est attribué dans chacune des 10 catégories et un Grand prix de 2 000 $ couronne la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.

Les catégories sont :

  • Affaires et Économie
  • Arts et Culture
  • Enquête
  • Grand reportage
  • Faits divers et affaires criminelles
  • Local et Régional
  • Opinion
  • Politique et Enjeux de société
  • Sciences et Environnement
  • Sports
  • Grand prix

Les détails de chaque catégorie et les conditions de participation sont disponibles ici.

Procédure :

Remplir le formulaire d'inscription (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder)

Produire une note d'au plus 25 lignes expliquant ce qui fait la valeur de l'œuvre

Coût de participation : 35$  pour chacune des candidatures déposées

Nouvelle date limite : lundi 7 mars 2022 à 18h


Nouvelle date butoir pour déposer une candidature : lundi 7 mars 2022 à 18h

Participer au prix Antoine-Desilets 2021

La période de mise en candidature se continue pour le prix Antoine-Desilets 2021, le prix des meilleures photographies de presse de l'année au Québec.

Un prix de 250 $ est attribué dans chacune des sept catégories et un Grand prix de 1 000 $ couronne la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.

Les catégories sont :

  • Arts et Culture
  • Enjeux de société
  • Nouvelles
  • Photoreportage (5 à 10 photos)
  • Portrait
  • Sports
  • Vie quotidienne
  • Grand prix

Les détails de chaque catégorie et les conditions de participation sont disponibles ici.

Procédure :

Remplir le formulaire d'inscription (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder)

Joindre chaque photo au formulaire d'inscription dans la catégorie appropriée

Produire un bas de vignette explicite pour l'œuvre

Coût de participation : 10 $ par photo

Nouvelle date limite : lundi 7 mars 2022 à 18h


Prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2021

Évaluer l'excellence journalistique et photographique

Prix Judith-Jasmin

La FPJQ est à la recherche de professionnel.le.s des médias pour composer le jury du prestigieux prix Judith-Jasmin. La crédibilité de ce prix repose en grande partie sur la valeur de la trentaine de juges qui vont soupeser la qualité journalistique de chaque œuvre soumise. Si l'expérience vous tente et que vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant en journalisme, merci de proposer votre candidature à valerie.gendron@fpjq.org.

Vous serez contacté dans les semaines suivantes afin que vous puissiez indiquer la ou les catégories dont vous souhaitez évaluer les candidatures. Les jurys doivent éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.

Prix Antoine-Desilets

Vous aimeriez participer à la sélection de la photo de presse de l'année ?

C'est votre chance pour soumettre votre candidature comme jury pour le prix Antoine-Desilets. Nous recherchons actuellement au moins six juges bénévoles qui détermineront les gagnants et gagnantes de chacune des catégories.

Si vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant et que la photographie vous passionne, votre candidature est la bienvenue ! Écrivez à valerie.gendron@fpjq.org. Il va de soi que les jurys doivent éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.

(Photos courtoisie)


À LA UNE

Ukraine

La FPJQ souligne le courage des journalistes en zone de guerre

La FPJQ tient à souligner son immense respect pour les journalistes ukrainiens qui font leur travail et contribuent ainsi à soutenir la démocratie contre l'invasion russe. Ils permettent, à travers leur travail, d'exposer au monde les horreurs de la guerre.

Nous tenons également à soutenir tous les journalistes, caméramans et photographes du Québec qui sont actuellement en zone de guerre, et qui permettent à tous les Québécois et Québécoise de mieux comprendre la situation terrible en Ukraine, au péril de leur sécurité.

Les journalistes sont parmi les piliers de la démocratie et sont malheureusement trop souvent ciblés, que ce soit par colère ou par ignorance, mais aussi par des gens qui veulent obtenir du bénéfice politique à des fins purement égoïstes et monétaires.

Devant une désinformation plus que jamais généralisée, il est crucial que les gens s'informent par des sources crédibles et vérifiées.


Forum montréalais pour la lutte contre la violence armée

Les médias et l'opposition n'y étaient pas les bienvenues

Le Forum pour la lutte contre la violence armée s'est tenu à Montréal du 24 au 27 février en présence de différents intervenants du milieu communautaire.

Plusieurs organisations médiatiques en plus de l'opposition officielle ont dénoncé le manque de transparence de l'événement présenté à huis clos. La liste des intervenants n'a pas été dévoilée publiquement par l'administration Plante ou le service de police.

Lorsqu'interrogé par l'Agence QMI au sujet de l'exclusion des médias au Forum, le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), Michaël Nguyen, a révélé être conscient des craintes qu'auraient certains intervenants à s'exprimer publiquement, mais rappel que des mécanismes existent pour la protection de l'anonymat. « Il y a toujours des moyens de s'arranger, alors que là, en fermant la porte aux journalistes, ça enlève le caractère public, et ça peut créer des doutes auprès de la population et alimenter le cynisme ».

L'Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) a également réagi à ce propos, par le biais de sa présidente Gabrielle Brassard-Lecours. « Les journalistes, on n'est pas con ! On est capable de garder certaines informations confidentielles s'il le faut. On a une sensibilité à ça. Mais il faut qu'on soit là pour témoigner de ce qui se passe ».

« Cette administration fait de la relation publique pure et dure, avec un show de boucane », a pour sa part estimé le vice-président de la Commission de la sécurité publique à la Ville, Abdelhaq Sari, aussi porte-parole de l'opposition à ce sujet. Selon lui, certains secteurs de la ville, qui sont parmi les plus touchés par cette violence armée, ne seront pas représentés par leurs élus, car ils font partie de l'opposition et n'ont pas été invités. « Je me demande qui est invité, et sur quelles bases ? C'est quoi les critères qui ont été établis pour décider qui y aurait accès ? Il s'agit d'un manque de transparence total de l'administration, qui parlait au début d'avoir un forum inclusif. Quand on dit inclusif, c'est avec la participation du plus grand nombre d'acteurs possibles ».

La veille du début de l'événement, Alain Vaillancourt, responsable de la sécurité publique au comité exécutif de la ville de Montréal, a précisé que les trois journées du Forum allaient permettre d'inviter différents types d'intervenants, dans différentes circonstances. « Tout le monde a le droit de parole, et ça va continuer après. Nos discussions continuent avec la communauté, et en amont aussi on le fait ».

Les détails

Pour les membres de la FPJQ

Sondage concernant la Loi sur l'accès à l'information

L'année 2022 marque le 40e anniversaire de la Loi sur l'accès à l'information. Son utilité n'a plus à être démontrée, mais elle a grandement besoin d'être ajustée pour que son esprit soit respecté, plutôt que d'être utilisée pour mettre des bâtons dans les roues de tous ceux et celles qui font des demandes.

Dans ce cadre, la FPJQ a lancé un sondage auprès de ses membres afin d'obtenir un portrait plus exact de la situation. Vos réponses nous permettront d'effectuer les représentations adéquates auprès du gouvernement du Québec.

Nous vous invitons à répondre à ce court questionnaire, qui nous donnera l'heure juste et qui nous aidera à mieux vous représenter. Le sondage ne prendra que quelques minutes à remplir et a été envoyé par courriel à tous les membres à la fin du mois de janvier. Si vous n'avez pas reçu le lien, merci d'écrire à info@fpjq.org pour nous aviser.

Nous vous remercions pour votre précieuse collaboration !


Édition 2023, 2024 et 2025

La FPJQ en appel d'offres pour Le Trente

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec lance un appel d'offres pour la production éditoriale et graphique de son magazine Le Trente pour les éditions 2023, 2024 et 2025. Les entreprises ou les individus qui ont une expérience de graphisme ou de l'édition de contenu, ou les deux sont invités à soumissionner. Vous trouverez toutes les informations relatives au mandat sur notre site Internet.

Pour obtenir plus d'informations, écrivez-nous à info@fpjq.org.


Adhérez dès maintenant à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web.

Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.

En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information. 

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

DES PRIX ET DES BOURSES

Guerre en Ukraine : appel à candidatures spécial du FQJI

Le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) lance un appel rapide pour des projets de reportage liés à la guerre en Ukraine et à ses impacts ailleurs dans le monde. Les reportages devront être réalisés au cours des deux prochains mois. Les modalités des dossiers (description du projet, montage financier, lettre d'engagement de publication d'un média québécois, etc.) sont les mêmes qu'à l'habitude, tout comme le montant maximal des bourses (jusqu'à 6 000 dollars pour un reportage en solo et 9 000 $ en équipe).

L'appel à candidatures se termine samedi 5 mars, à 23h59 (heure de Montréal). Comme toujours, les dossiers de candidature doivent être transmis par les journalistes eux-mêmes, en un seul fichier PDF, à info@fqji.org.

En savoir plus

Participez au prix Lizette-Gervais 2022

Les candidatures pour le Prix Lizette-Gervais 2022 sont maintenant ouvertes.Vous avez jusqu'au lundi 4 avril 2022, à 9 h, pour remettre votre candidature dans l'une ou l'autre des trois catégories : radio, télévision et internet.

Les critères de participation :

  • Être inscrit ou inscrite dans un programme collégial ou universitaire en journalisme ou en communication et obtenir son diplôme entre 1er septembre 2021 et le 31 mai 2023;
  • Être âgé ou âgée entre 18 et 35 ans inclusivement au 31 décembre de l'année de remise du prix;
  • Ne pas exercer professionnellement le journalisme ou travailler dans le domaine des communications (relationniste, attaché de presse, etc.). Est considérée comme une professionnelle une personne qui tire la majorité de ses revenus du journalisme ou des communications;
  • Avoir la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente;
  • Ne pas avoir déjà remporté le prix Lizette-Gervais;
  • Soumettre un seul reportage par année d'éligibilité.
TOUS LES DÉTAILS

Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain

Participer à la bourse Fernand-Seguin 2022

Les personnes passionnées de sciences et de vulgarisation peuvent dès aujourd'hui participer à l'édition 2022 de la bourse Fernand-Seguin.

Conjointement organisé par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) et Radio-Canada, ce prestigieux concours vise à révéler et former la relève en journalisme scientifique francophone au Canada.

Les candidates et candidats âgés de 18 à 30 ans sont invités à soumettre un produit journalistique sur un sujet de nature scientifique répondant aux règlements de la bourse Fernand-Seguin, au plus tard le dimanche 13 mars 2022.

LES RÈGLEMENTS

Prix Georges-Émile-Lapalme

Les mises en candidature se poursuivent jusqu'au 14 mars

Le prix Georges-Émile-Lapalme est la plus haute distinction attribuée à une personne pour sa contribution remarquable à la promotion et à la qualité de la langue française parlée ou écrite au Québec. La personne lauréate de ce prix doit avoir significativement contribué à accroître le rayonnement de la langue française dans quelque domaine que ce soit ou grandement enrichi la qualité du français en usage au Québec.

Vous avez jusqu'au lundi 14 mars pour soumettre une candidature.

(Photo Georges-Émile Lapalme courtoisie Prix du Québec)

PLUS DE DÉTAILS

Formations offertes par le Barreau du Québec le mercredi 20 avril 2022

Droit des médias et des communications

Le Barreau du Québec présente une journée de formation au Palais des congrès de Montréal sous le thème « Droit des médias et des communications », le mercredi 20 avril 2022. Il est possible d'y assister en présentiel ou en webdiffusion.

Les personnes membres de la FPJQ peuvent s'inscrire au même tarif que les membres du Barreau du Québec. Vous avez tous les détails sur la page Web de l'événement.

PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION

EN MANCHETTE

Campagne pour financer les médias indépendants en Ukraine

Des dons venant de milliers de personnes

Une campagne de financement, en collaboration avec la plateforme GoFundMe, a été lancée la semaine dernière pour aider les salles de rédaction ukrainienne à se relocaliser afin de continuer à opérer depuis les pays voisins.

«Les fonds sont destinés à aider les journalistes à délocaliser leurs activités de Kyiv et d'autres villes ukrainiennes en péril vers Varsovie, Vilnius, Bratislava et d'autres capitales voisines », a déclaré Jakub Parusinski (photo), directeur financier du Kyiv Independent et organisateur de la campagne de financement. « Des initiatives distinctes sont également en cours afin d'obtenir des fonds pour répondre aux besoins immédiats et urgents tels que l'équipement, l'assurance et l'assistance technique pour les sites Web ».

Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, des milliers de personnes ont contribué à la campagne et une partie de l'argent amassé sera partagé dès la semaine prochaine entre une douzaine de titres nationaux, a indiqué M. Parusinski.

« Pour toute rédaction à Kyiv, la logique est la suivante : une petite partie de l'équipe reste sur place et agit comme correspondant de guerre. Les autres partent vers l'ouest pour gérer le site Internet et les activités opérationnelles. Ce dont nous avons vraiment besoin en ce moment, c'est que le monde dispose d'informations fiables et vérifiées provenant de tout le pays, afin que les Ukrainiens, les Russes et les Biélorusses sachent exactement ce qui se passe », a précisé M. Parusinski au Guardian.

La rédactrice en chef du site Web d'information Zaborona, Kateryna Sergatskova, soutient que de nombreux journalistes ukrainiens sont restés au pays et « travaillent depuis les abris pendant les attaques » pour présenter le vrai visage de la guerre. « Les médias indépendants couvrent les événements réels de la guerre et fournissent des informations exactes et impartiales ».

(Photo courtoisie Kyiv Independent)

Les explications du Guardian

Couverture journalistique en Ukraine

Deux journalistes danois gravement blessés ont été évacués

Malgré le port de gilets pare-balles, deux reporters danois ont été gravement blessés samedi dernier lorsque leur voiture a été ciblée par des tirs dans la ville d'Ohtyrka, au nord-est de l'Ukraine, d'après Reporters sans frontières (RSF). Après avoir réussi à s'échapper de leurs agresseurs, les deux ont survécu jusqu'à l'arrivée des secours, malgré d'importantes pertes de sang. Ces deux journalistes sont les premiers à avoir été attaqués alors qu'ils couvraient l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe. Ils ont par la suite été évacués du territoire pour regagner leur pays d'origine.

« Au fur et à mesure que l'ampleur des combats en Ukraine augmente, il devient de plus en plus dangereux pour les journalistes de couvrir cette guerre », analyse Jeanne Cavelier, la responsable du bureau Europe de l'Est et Asie centrale de RSF. « Nous appelons tous les belligérants à s'engager à respecter la sécurité des journalistes, qui ont un rôle vital à jouer pour continuer à rendre compte de la situation sur le terrain ».

Selon l'armée ukrainienne, qui émet les accréditations de presse, plus de 1 000 journalistes étrangers sont actuellement affectés à la couverture de la guerre.

« Sans les journalistes pour rapporter ce qui se passe, les crimes de cette guerre et leurs victimes n'existeraient pas. Nous restons donc déterminés à soutenir tous les journalistes en Ukraine et dans d'autres parties du monde et nous saluons leur courage et leur travail » a indiqué Mme Cavelier.

Pour contribuer à améliorer la sécurité des reporters dans les zones de guerre, RSF a fourni des équipements de protection et un manuel de sécurité contenant des conseils pratiques sur les mesures qu'ils peuvent prendre dans le cadre de leur travail. Pour apporter une aide financière d'urgence aux journalistes en Ukraine, RSF a aussi lancé une campagne sur donate.rsf.org.

(Photo courtoisie RSF)

En savoir plus

Déclaration de soutien aux journalistes ukrainiens par de nombreux organismes

« Nous sommes solidaires »

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a joint sa voix au concert de condamnations mondiales qui s'élève depuis l'attaque des forces armées russes en Ukraine. Tout en dénonçant les violences perpétrées par le régime de Vladimir Poutine, l'organisme a exprimé sa solidarité envers tous les journalistes ukrainiens qui œuvrent maintenant en zone de guerre.

La FIJ, des organismes de défense des droits de la personne, de la liberté de la presse et des journalistes ont publié le 28 février une déclaration commune condamnant l'invasion et les attaques contre la presse en Ukraine et en Russie.

La FIJ, qui représente plus de 600 000 reporters dans 146 pays, a affiché la déclaration sur son site Internet. Les signataires affirment être « solidaires du peuple ukrainien, mais en particulier des journalistes qui se trouvent désormais en première ligne d'une guerre européenne à grande échelle ».

La déclaration, qui condamne « la violence et l'agression qui mettent des milliers de nos collègues dans toute l'Ukraine en grave danger » appelle également « la communauté internationale à fournir toute l'aide possible à ceux qui assument le rôle courageux de réaliser des reportages depuis la zone de guerre qu'est aujourd'hui l'Ukraine ».

« Nous condamnons la violence physique, les cyberattaques, la désinformation et toutes les autres armes employées par l'agresseur contre la presse ukrainienne libre et démocratique. Nous sommes également solidaires des médias russes indépendants qui continuent de rapporter la vérité dans des conditions sans précédent », conclut le texte.

(Image du drapeau de l'Ukraine)

La déclaration de soutien à l'Ukraine

RT bannie par quatre câblodistributeurs

Une chaîne russe persona non grata au Canada

Bien qu'Ottawa étudie présentement la possibilité de retirer la licence de diffusion de la chaîne d'information russe RT (anciennement Russia Today), plusieurs entreprises de télécommunications canadiennes n'ont pas attendu que le gouvernement Trudeau légifère sur la question et l'ont déjà retirée de leur liste de chaînes proposées.

C'est le cas de Bell qui a confirmé que RT n'est plus disponible depuis dimanche. Rogers, Telus et Shaw ont emboîté le pas et supprimé la chaîne de leur offre lundi. Quant à Videotron, la chaîne RT n'a jamais été offerte à ses abonnés. Chez Rogers, elle sera remplacée par la diffusion du drapeau ukrainien, a affirmé le ministre du Patrimoine canadien Pablo Rodiguez sur Twitter, qualifiant RT « d'organe de propagande du régime Poutine ».

Les médias d'État russes RT et Sputnik seront également bientôt bannis du territoire européen. « Les médias d'État RT et Sputnik, ainsi que leurs filiales, ne pourront plus diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division dans notre Union », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.

Par ailleurs, Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé samedi avoir empêché les médias d'État russes de gagner de l'argent sur sa plateforme. Plus tard dans la journée, YouTube, propriété de Google, a aussi suspendu la monétisation de la chaîne de RT, où sont diffusés plusieurs reportages. Au moins cinq journalistes ou correspondants de RT ont remis leur démission dans les derniers jours en réaction à la décision de Vladimir Poutine d'envahir l'Ukraine.

Des voix discordantes en Europe

Le secrétaire général de la Fédération européenne des journalistes, Ricardo Gutiérrez, a présenté un point de vue différent dans un entretien accordé à Arrêt sur images et rapporté par le journal Humanité, associé à la gauche française. Selon lui, «fermer un média est un acte grave qui doit reposer sur des preuves solides et des lois afin d'éviter l'arbitraire». Du point de vue des syndicats de journalistes français (SNJ) «on ne défend jamais la liberté en attaquant les journalistes. Confondre, sans la moindre nuance, le travail d'une rédaction avec la politique du pays qui la finance est un raccourci dangereux».

Les détails

Médias financés par la Russie

Peuvent-ils influencer l'opinion publique mondiale ?

La chaîne RT (anciennement Russia Today) et autres agences de presse financées par la Russie sont également dans la mire de plusieurs gouvernements européens depuis le début du conflit entre le pays de Vladimir Poutine (photo) et l'Ukraine. Représentent-ils vraiment un danger pour les démocraties occidentales ?

Plusieurs observateurs ont examiné la couverture qu'a offerte la chaîne RT France des événements des derniers jours et ont conclu qu'elle détonnait par rapport à celle des autres médias.

Les affrontements sur le terrain étaient à peine effleurés et l'accent était plutôt mis sur le souhait du Kremlin d'amorcer une désescalade des tensions. De plus, les nombreux experts invités sur les plateaux ont répété que les sanctions occidentales étaient inutiles et auraient comme conséquence d'affaiblir les pays de l'Ouest.

La raison d'être des médias pro-russes serait de « déstabiliser », et non pas de donner bonne presse à la Russie à l'étranger, écrit le politologue français Maxime Audinet dans son essai Russia Today (RT) - Un média d'influence au service de l'État russe. Une opinion partagée par Jean-Hugues Roy, professeur de journalisme à l'École des médias de l'UQAM. « Le but de ces médias-là, c'est de déstabiliser les démocraties occidentales, de polariser les opinions », explique-t-il. « C'est le même objectif que les usines à trolls, mais de manière plus subtile ».

Dans les pays où RT est installée, le temps d'antenne est principalement consacré aux divers mouvements de protestation, qu'ils soient de gauche ou de droite, afin de créer l'illusion que ces sociétés sont au bord de l'éclatement. Toutefois, les médias ne semblent pas jouir d'une grande popularité au Québec et au Canada, selon Jean-Hugues Roy, qui ajoute que les cercles conspirationnistes d'ici préfèrent des chaînes comme Fox News. « Honnêtement, quand j'entends des commentateurs de Fox News parler de la Russie, je me dis que les Russes n'ont pas besoin de RT et de Sputnik pour faire leur propagande ».

(Photo courtoisie Wikipédia)

Le texte du Devoir

Guerre en Ukraine

La désinformation s'invite dans le conflit

Alors que les opérations militaires russes se succèdent en Ukraine, une autre guerre se joue entre le régime de Vladimir Poutine et les pays occidentaux : celle de l'information et des réseaux sociaux.

Le régulateur russe des médias, Roskomnadzor (logo en image), a ordonné aux médias nationaux de supprimer certains termes de leurs contenus et a limité l'accès à plusieurs réseaux sociaux, dont Facebook et Twitter. Depuis samedi dernier, le régulateur interdit dans les reportages toute référence à des civils tués par l'armée russe en Ukraine et a proscrit  l'utilisation des termes « invasion », « offensive » ou « déclaration de guerre ». Cette ordonnance a été adressée à une série de médias, qui sont pour la plupart critiques du pouvoir russe. En cas de refus, le régulateur menace de restreindre l'accès à ces médias en plus de leur imposer de lourdes amendes.

Roskomnadzor a également accusé Facebook de censurer des médias russes et de violer les droits de la personne ainsi que ceux des citoyens russes. En représailles, l'organisme a annoncé « restreindre partiellement l'accès sous forme de ralentissement du trafic » de Facebook en Russie. Twitter, de son côté, a indiqué samedi que ses services étaient limités sur le territoire Russe.

Le conflit en Ukraine peut ainsi se vivre en direct alors que des milliers d'utilisateurs de réseaux sociaux, citoyens et journalistes filment leur parcours à travers le pays en guerre. Des images qui sont vite devenues virales. « Avoir accès à cette information-là aussi rapidement, sans aucun filtre, directement des téléphones des gens en Ukraine, on peut considérer ça comme un privilège. Surtout dans un conflit qui implique un régime opaque comme celui de la Russie », juge Camille Lopez, journaliste indépendante spécialisée en désinformation et en culture numérique.

Ces images « partagées » et « repartagées » des milliers de fois dans le monde ne sont toutefois pas à l'abri de la désinformation. Des avions russes volant au ras d'immeubles d'habitations en Ukraine étaient en réalité une parade militaire en Russie en 2020. Des tirs nocturnes de missiles sur l'Ukraine étaient en fait des missiles lancés sur Gaza en 2021. « Que ce soit la Russie ou les alliés de l'Ouest, il faut être lucide, ça [la propagande] va venir des deux camps. Certains vont passer des messages pour influencer les gens dans ce conflit, et pour ça, ils vont utiliser les tactiques de fake news », souligne Marc-François Bernier, professeur de journalisme à l'Université d'Ottawa.

(Logo courtoisie Roskomnadzor)

Pour en savoir plus

Vague d'agressions et d'intimidation envers les journalistes

Brigitte Noël de Radio-Canada porte plainte à son tour

Après la diffusion d'un reportage de Brigitte Noël (photo) dans le cadre de l'émission Enquête à Radio-Canada, un homme de Saint-Rémi, Yan Pelletier, a fait parvenir à la journaliste un courriel dans lequel il aurait mentionné qu'elle ne devrait pas se promener dans la rue le soir, laissant planer des menaces sur ce qu'il pourrait lui arriver.

L'individu aurait « usé de violence » dans le but de forcer la victime à « s'abstenir de faire quelque chose qu'elle avait légalement le droit de faire, soit : son métier de journaliste », précise l'acte de dénonciation. Pelletier devra répondre de ses actes devant la justice le 3 mars prochain.

Pour sa part, le journaliste de TVA Nouvelles Raymond Fillion avait porté plainte à la police d'Ottawa contre Danny Di-Genova, le manifestant qui l'avait poussé lors d'une intervention en direct, le 18 février, près du parlement canadien. L'homme a d'ailleurs présenté des simili-excuses en plus de se justifier sur Facebook. « Je me suis laissé emporter par mes émotions, tout était pacifique. J'ai fait une erreur et j'aurais dû respirer ». Il a depuis supprimé son profil.

La journaliste à La Voix de l'Est et vice-présidente de la FPJQ Marie-Ève Martel a également déposé deux plaintes à la Sûreté du Québec en raison de menaces reçues à la suite de la publication de la chronique « Ça suffit », le 12 février dernier. Un lecteur, Claude Gélinas s'est également excusé pour des commentaires déplacés dans une lettre publiée par le quotidien en début de semaine. « J'ai réalisé que des propos étaient diffamatoires à l'égard de Mme Martel et de La Voix de l'Est, je m'en excuse, car ce n'était pas correct et j'en suis sincèrement désolé. Je salue le travail de journaliste de Marie-Ève Martel et je lui souhaite du succès dans ses projets », a écrit M. Gélinas.

(Photo courtoisie Twitter)

L'article du Journal de montréal

Élections provinciales

La CAQ prépare déjà son autobus de campagne

Alors qu'au Québec les partis politiques affûtent leurs armes en prévision de l'affrontement électoral prévu en octobre, l'invitation de la Coalition avenir Québec (CAQ) aux journalistes pour réserver une place à bord de l'autobus de campagne laisse croire à certains que des élections seront déclenchées hâtivement.

La directrice des communications de la CAQ, Claude Potvin, a démenti l'information en déclarant que cet appel, plus de sept mois avant le scrutin, était nécessaire.

« On veut que vous vous inscriviez pour savoir si on a un ou deux autobus à réserver », a-t-elle dit en entrevue au journal Le Devoir. « On va respecter la loi électorale. C'est vraiment une question d'organisation ». Au cours des derniers mois, le premier ministre François Legault (photo) avait indiqué qu'il n'avait pas l'intention de devancer la date du scrutin.

Plusieurs raisons pourraient cependant inciter le chef de la CAQ à changer d'idée. Selon des analyses qui circulent au parlement dans les rangs de l'opposition, le gouvernement pourrait décider de profiter des effets positifs sur l'électorat des assouplissements aux mesures sanitaires qui entreront en vigueur en mars. Il pourrait aussi tenter de couper l'herbe sous le pied au Parti conservateur d'Éric Duhaime, qui gagne des points d'après les derniers sondages.

Peu importe la décision du premier ministre, les libéraux seront disposés à en découdre. « On va être prêts à partir lors d'un scénario d'élection printanière, toute la machine libérale est prête », commente Jérémy Ghio, directeur des communications de la cheffe Dominique Anglade. « On s'organise comme si on partait au printemps parce qu'on ne veut pas se faire prendre de court. On ne leur fait pas confiance ».

(Photo courtoisie gouvernement du Québec)

La nouvelle

Raïf Badawi attend toujours sa libération en Arabie saoudite

Le blogueur saoudien Raïf Badawi (photo) emprisonné depuis dix ans pour avoir critiqué le Royaume n'est toujours pas libre, même si sa peine de prison de dix ans devait se terminer le 28 février dernier. De plus, la fin de son incarcération ne lui offre aucune garantie qu'il puisse rejoindre sa femme et ses deux enfants qui vivent à Sherbrooke depuis 2013. Selon sa condamnation, Raïf Badawi a encore une interdiction de voyager pendant 10 ans, il ne peut travailler dans les médias et doit payer une amende punitive de 335 000 $.

« Ce serait l'équivalent de poursuivre la punition à l'extérieur de la prison, avec la même douleur intense d'être privé de la présence de sa femme et de ses enfants », a affirmé Me Irwin Cotler, avocat des droits de la personne qui représente M. Badawi sur la scène internationale depuis 2014.

Le blogueur, membre honoraire de la FPJQ, a été emprisonné en 2012 et condamné en 2014 à 10 ans de prison, à 1 000 coups de fouet et à une amende d'un million de riyals saoudiens pour avoir critiqué les autorités religieuses du pays.

La section francophone canadienne d'Amnistie internationale a déclaré que, d'après les informations dont elle dispose, M. Badawi pourrait être libéré entre le 28 février et le 3 mars ou en juin, selon le calendrier utilisé pour calculer sa peine.

Irwin Cotler croit qu'il est temps pour le prince hériter Mohammed ben Salmane de concrétiser ce qu'il prêche depuis quelques années, soit une Arabie saoudite plus ouverte et un islam modéré. « À ce stade, je dirais qu'il est dans l'intérêt de l'Arabie saoudite de permettre sa libération et de le réunir avec sa famille », a ajouté Me Cotler.

Sa condamnation avait suscité un tollé sur la scène internationale.  De nombreuses organisations gouvernementales ainsi que des groupes de défense avaient demandé sa libération.

(Photo courtoisie Reporters sans frontières)

les précisions

Retrait de sa chronique dans Le Devoir

Francine Pelletier explique les raisons de son départ

Chroniqueuse depuis presque dix ans au Devoir, Francine Pelletier (photo) a vu sa collaboration prendre fin le 2 février dernier à la suite d'un texte sur la crise sanitaire qui a amené la direction du quotidien à publier une mise au point le lendemain.

Dans une entrevue accordée à Philipe Lapointe et parue sur le site de Projet J, elle a commenté l'affaire.

Sa chronique du 26 janvier reprenait les grandes lignes d'un essai du neuropsychiatre Norman Doidge publié dans le Globe and Mail. Doidge s'en prenait à l'obsession vaccinale qui, selon lui, a parfois empêché le débat sur la crise sanitaire de se dérouler en toute transparence.

« Cela fait maintenant deux ans que nous vivons dans un état de crise larvée », a-t-elle déclaré à Projet J. « Les gens sont anxieux, les gouvernements aussi. Et les médias n'échappent pas à cette trépidation. Dans ma chronique, j'ai sans doute commis l'erreur de ne pas suffisamment souligner l'importance des vaccins qui demeurent, malgré les critiques qu'on puisse faire de la gestion pandémique, un outil indispensable, c'est clair. En temps normaux, une telle omission n'aurait pas été aussi impardonnable ».

La journaliste, réalisatrice et professeure considère que les médias, au début de la pandémie, transmettaient les consignes du gouvernement Legault sans poser trop de questions. Il a fallu, selon elle, l'enquête du Montreal Gazette sur l'hécatombe au CHSLD Herron pour que les journalistes changent d'attitude. « Depuis, on s'interroge davantage sur les décisions prises par les autorités », pense-t-elle. « Reste que, encore aujourd'hui, on a parfois l'impression que c'est non seulement déloyal de poser certaines questions, mais que s'interroger sur l'application de mesures sanitaires, par exemple, c'est de faire son lit avec les complotistes et l'extrême droite. »

Francine Pelletier enseigne à l'Université Concordia depuis 2015 en plus de travailler à l'Institute for Investigative Journalism (IIJ). « On a l'habitude de considérer les universités comme des tours d'ivoire, mais l'IIJ est précisément l'exemple contraire. Concordia est d'ailleurs reconnue pour sa capacité de créer des liens avec les milieux environnants », ajoute-t-elle. « Et puis, je découvre un endroit où c'est encore permis de vieillir. Quel cadeau ! ».

(Photo courtoisie Université Concordia)

L'entrevue de Projet J

Diffuseur public franco-ontarien TFO

La nouvelle PDG confirmée dans ses fonctions

Après avoir assuré l'intérim du Groupe Média TFO pendant neuf mois, la Franco-ontarienne Michelle Séguin (photo) prend officiellement les rênes de l'institution publique en devenant sa nouvelle présidente-directrice générale.

En mai 2021, Mme Séguin avait remplacé au pied levé le PDG par intérim Éric Minoli, écarté de ce poste en raison du climat de travail toxique régnant au sein du diffuseur franco-ontarien. « Mme Séguin est la leader dont TFO a besoin pour la prochaine phase de son développement et pour propulser notre média public franco-ontarien vers un avenir créatif et stimulant », a assuré Jean Lépine, président du conseil d'administration, lors de l'annonce le 24 février dernier.

Comptable professionnelle agréée, Michelle Séguin détient un MBA de l'Université Queen's et a obtenu le titre d'administrateur agréé de McMaster DeGroote Business School. Originaire d'Ottawa, elle a rejoint le Groupe Média TFO en 2019 où elle a occupé plusieurs postes stratégiques en finances, ressources humaines, dans le secteur juridique et en soutien au conseil d'administration. « Nous souhaitons créer un environnement de travail engagé et enrichissant, ancrer TFO dans la communauté francophone et faire évoluer notre offre pour continuer de soutenir le personnel enseignant, les apprenants et les parents », a déclaré Mme Séguin.

(Photo courtoisie Groupe Média TFO)

Les détails
    

Ventes anémiques en 2021

La presse française devant une crise sans précédent

La presse française a connu une année 2021 catastrophique sur le plan du tirage alors que la plupart des titres phares du pays ont subi un effondrement des ventes de leurs éditions papier. Les dernières statistiques ont toutefois confirmé l'engouement des lecteurs pour le numérique.

Si la tendance se poursuit au même rythme, les quotidiens nationaux auront quasiment disparu dans leur version papier d'ici cinq ans, selon le rapport 2021 de l'Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM). Les ventes papier ont subi une baisse de 2,9%, un recul encore plus important que l'année précédente.

En plus de s'inscrire dans une tendance à la baisse depuis plusieurs années, 2021 a été marquée par des restrictions sanitaires qui ont limité l'accès aux points de vente des journaux. La question des aides à la distribution se pose pour plusieurs acteurs de l'industrie.

Dans ce contexte difficile pour les journaux papier, seule la presse quotidienne nationale ressort gagnante avec une progression de ses ventes de 5,4% sur un an. Sur les 1,4 million d'exemplaires vendus par parution, les deux tiers le sont désormais en numérique. Si Le Monde continue de surclasser ses concurrents avec son support historique, le papier, l'écart est encore plus grand en termes d'abonnés Internet.

Parmi les quotidiens nationaux, c'est le journal Libération qui enregistre la plus forte progression sur un an à 18,5%. Les trois quarts de ses numéros payants sont désormais consultés en version numérique.

(Photo courtoisie Bulletin des Communes)

Les explications

LinkedIn en France

Nouveau terrain de jeu pour les complotistes

Après avoir pris d'assaut les réseaux sociaux Facebook et Twitter, les complotistes français envahissent la plateforme de réseautage LinkedIn qui semble être devenue le nouveau terrain jeu pour la désinformation antivax.

Officiellement, la plateforme qui dénombre 23 millions de comptes en France s'en défend. « Les informations trompeuses et fausses, y compris le contenu qui contredit directement les directives des principales organisations mondiales de santé et des autorités de santé publique, n'ont absolument pas leur place sur notre plateforme », a assuré LinkedIn au quotidien Le Monde. Toutefois, les citations de médecins controversés, les chiffres sur les effets secondaires mal compris ou exagérés et les photos choquantes décontextualisées pulluleraient sur LinkedIn.

Depuis quelques mois, des groupes de citoyens et de vulgarisateurs mènent le combat contre les fausses informations, au point d'attirer l'attention de la commission Bronner, chargée par le président de la République de faire un état des lieux du complotisme et de la désinformation en France. Affirmant que LinkedIn « ne cherche pas à administrer la vérité », la directrice de la plateforme pour la France, Fabienne Arata, a rappelé à la commission qu'elle surveillait les violations de ses règles à partir de quatre centres de modération qui sont situés aux États-Unis, en Inde, à Singapour et en Irlande. Toutefois, de l'avis de plusieurs observateurs, le système fonctionne de manière très aléatoire.

Malgré les affirmations de Mme Arata, des comptes problématiques, exclus depuis longtemps de YouTube ou Facebook, prospèrent sur LinkedIn sans y être inquiétés. Un exemple cité, la page principale du collectif RéinfoCovid qui défend, sous couvert de la science, une vision de société se rapprochant des milieux antivaccins. Un article du Monde, paru en octobre 2021, s'est attardé à ce réseau qui propagerait de fausses informations.

L'article du Monde

Après les Jeux olympiques de Pékin

Des médias ont dénoncé l'ingérence du gouvernement chinois

Le Club des correspondants étrangers en Chine (FCCC) a vivement dénoncé le harcèlement et les menaces que ses membres ont subis durant les Jeux olympiques de Pékin qui se sont conclus le 20 février dernier.

« Les conditions de reportage des journalistes couvrant les Jeux olympiques d'hiver de Pékin n'étaient pas conformes aux normes internationales malgré les assurances du Comité international olympique (CIO) », a affirmé le groupe de journalistes. Ils ont entre autres déclaré que « l'ingérence du gouvernement chinois s'est produite régulièrement pendant les Jeux », tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des sites de compétition, lorsque des reporters tentaient d'interviewer des athlètes et des citoyens.

Le FCCC a également énuméré plusieurs cas d'intimidation, d'obstruction et de harcèlement commis à l'endroit de ses membres et dont le CIO a rejeté le bien-fondé en invoquant des incidents isolés. « Après une épreuve de ski, un journaliste étranger a été empêché par un responsable olympique de Pékin d'interviewer un athlète de Hong Kong dans la zone mixte des Jeux, un espace censé être régi par les règles olympiques internationales » a illustré le club des correspondants.

Le FCCC a aussi rapporté l'histoire de Sjoerd den Daas, un journaliste de la chaîne de télévision nationale néerlandaise NOS, qui a été molesté par des agents de sécurité lors d'un reportage en direct à l'extérieur de la bulle olympique pendant la cérémonie d'ouverture. « Malheureusement, il semble que ce soit de plus en plus la réalité quotidienne des journalistes en Chine », a ensuite tweeté le média néerlandais.

La nouvelle du Guardian

Liberté de la presse

Les efforts pour défendre le journalisme sont-ils suffisants ?

La liberté de la presse est de plus en plus menacée dans le monde par une combinaison de facteurs économiques et politiques. Depuis quelques années, le numérique sape le modèle économique qui a traditionnellement soutenu le journalisme. Conjuguée à une concentration croissante de la propriété des médias, cette nouvelle réalité se traduit par des pertes d'emplois et moins de débouchés pour les journalistes.

Le risque que représente le métier de journaliste dans plusieurs pays est aussi à prendre en considération. En décembre 2021, un nombre record de 488 professionnels des médias étaient en prison. De plus, 46 journalistes ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions en 2021, soit près d'un par semaine.

C'est dans ce contexte que les représentants de 50 pays se sont réunis il y a deux semaines pour renouveler et renforcer leur engagement à défendre la liberté de la presse dans le monde. Fondée en 2019 par le Royaume-Uni et le Canada, la Coalition pour la liberté des médias (MFC) ne dispose cependant d'aucun site Web dédié ou de comptes sur les plateformes des médias sociaux. Le Nieman Lab se demande si elle possède vraiment l'influence nécessaire pour contrer les menaces physiques, juridiques et économiques auxquelles les journalistes sont de plus en plus confrontées.

Cette Coalition a jusqu'à présent publié 24 déclarations communes condamnant publiquement certains pays qui violent la liberté de la presse, mais elles sont souvent très peu médiatisées, ce que déplorent certains observateurs. « Une déclaration que personne ne voit n'a aucun impact », a commenté l'un d'eux.

(Photo d'archives, courtoisie Claude Robillard)

L'analyse de NiemanLab

À VOS AGENDAS

5 mars 2022 à 23h59

Date butoir pour participer à l'appel à candidatures spécial du FQJI : Guerre en Ukraine

7 mars 2022 à 18h

Date butoir pour participer au prix Judith-Jasmin 2021

Date butoir pour participer au prix Antoine-Desilets 2021

13 mars 2022

Date butoir pour participer à la bourse Fernand-Seguin 2022

14 mars 2022 à 19h

Formation de Judith Olivier - Journalisme dessiné : quand le 9e art se saisit de l'actualité - Atelier 1 : fondement et déontologie

Date butoir pour participer au prix Guy-Mauffette

Date butoir pour participer au prix Georges-Émile-Lapalme

21 mars 2022 à 19h

Formation du CPRMV - La radicalisation menant à la violence : de quoi parle-t-on ?

23 mars 2022 à 19h30

Formation de la FPJQ-Québec - À chacun sa campagne : quatre façons de se préparer à couvrir les élections provinciales de 2022

28 mars 2022 à 19h

Formation du CPRMV - Radicalisation et médias : Comment sensibiliser et informer face à l'extrémisme violent ?

1er avril 2022

Date butoir pour participer au concours La Grande Rédaction qui s'adresse aux élèves du secondaire

13 avril 2022 à 19h30

Formation de Marie-Christine Trottier - Pour une demande d'accès à l'information réussie

15 et 18 avril 2022

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour le congé de Pâques

20 avril 2022 (toute la journée)

Formation du Barreau du Québec - Droit des médias et des communications

20 avril 2022 à 19h30

Formation d'Améli Pineda et Me Justine Fortin - Quel savoir-être à adopter auprès des personnes victimes et survivantes de violences sexuelles et conjugales ?

26 avril 2022 à 19h

Formation de Judith Olivier - Journalisme dessiné : quand le 9e art se saisit de l'actualité - Atelier 2 : scénario

2 au 6 mai 2022

Semaine de la presse et des médias

3 mai 2022

Journée mondiale de la liberté de la presse

9 mai 2022

Date butoir pour répondre au sondage de J-Source : Le projet pour la Liberté de la presse au Canada

15 mai 2022

Date butoir du dépôt des appels d'offres pour la production du magazine Trente 2023-2024-2025

15 mai 2022 à 19h

Formation de Stéphanie Dupuis et Jen-Philippe Daoust - L'importance du titre pour les nouvelles en ligne

22 mai 2022

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée nationale des patriotes

23 juin au 25 août 2022

Pause estivale de la publication de l'infolettre hebdomadaire

24 juin 2022

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Fête nationale du Québec

27 juin 2022 à 19h

Formation d'Antonin Rossier-Bisaillon - Découvrir l'écriture inclusive

1er juillet 2022

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Fête du Canada

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Hôtel Vacances Tremblant

L'Hôtel Vacances Tremblant dans les Laurentides offre ses tarifs corporatifs en semaine pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

Lire la suite

Les Librairies Paulines

Les Librairies Paulines à Montréal et à Trois-Rivières offrent un rabais de 10% sur les achats de livres (excluant les commandes spéciales internationales) pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

Lire la suite

Photolab Yves Thomas

Un rabais de 20% sur les impressions et les commandes en magasin sur tout achat de 25$ et plus chez Photolab Yves Thomas.  

Lire la suite

Rabais Campus

Abonnements à tarifs réduits à plus de 300 journaux et magazines au Canada et à l'étranger. 

Lire la suite

OFFRES D'EMPLOI

Journaliste | Le Gaboteur

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : À St. John's, Terre-Neuve, ou en télétravail dans le reste de la province (Côte Ouest ou Labrador)

Date limite : Lundi 21 mars 2022

Lire la suite

Directeur.rice adjoint.e de l'information - chef de pupitre week-end | Le Devoir

Type d'emploi : Cadre

Lieu : Montréal

Date limite : Vendredi 11 mars 2022

Lire la suite

Vidéojournaliste et journaliste | TVA-CHAU

Type d'emploi : Temps plein

Lieux : Gaspé (vidéojournaliste) et Caraquet (journaliste)

Date limite : Mercredi 16 mars 2022

Lire la suite

Reporter aux Actualités et Informations générales (2 postes) | La Presse

Type d'emploi : Surnuméraire, 35 heures/semaine (2 postes)

Lieu : Montréal

Lire la suite

Journaliste | In Médias (Outaouais)

Type d'emploi : Permanent, temps plein (35h)

Lieu : Outaouais

 

Lire la suite

ANNONCER UNE OFFRE D'EMPLOI EN JOURNALISME

Découvrez nos tarifs et forfaits publicitaires et contactez-nous à infolettre@fpjq.org pour placer
votre offre d'emploi ou obtenir plus d'informations.

FPJQ.ORG

- 30 -




Envoyé par Yapla