— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Bourse pour la relève journalistique du Fonds CDPQ

Les lauréates et lauréats de l'édition 2023 sont annoncés

Le Fonds CDPQ pour la relève journalistique permet à des boursiers, chaque année, d'effectuer un stage rémunéré de trois à quatre mois dans un média d'information.

Chaque bourse est d'une valeur de 9 000 dollars. Pour la durée de l'entente de trois ans, un total de 15 bourses seront remises (4 en 2022, 6 en 2023 et 5 en 2024).

Les lauréates et le lauréat de cette édition sont :

Dans la catégorie « Média alternatif ou nouveau média » :

• Laetitia Arnaud-Sicari, pour Urbania 

Dans la catégorie « Jeune journaliste en région ou média en région » :

• Chloé Pouliot, pour Le Soleil 

Dans la catégorie « Médias anglophones » :

• Anna Aglietta, pour Ricochet
• Jessica Barile, pour CTV News
• Diane Yeung, pour The Rover

Dans la catégorie « média traditionnel » :

• Jade Trudelle, pour Les affaires

Le jury était composé de :

• Thomas Gerbet (journaliste à Radio-Canada)
• Pierre Jury (retraité du journal Le Droit)
• Anne-Marie Provost (journaliste au Devoir)

Parmi les conditions à respecter, le tiers du stage doit porter sur l'économie et/ou la finance et une priorité est accordée aux reportages portant sur l'environnement et la lutte aux changements climatiques, tout en conservant un regard économique sur ces sujets.

Les stagiaires pourraient aussi avoir à participer à une formation sur les fondements de l'économie et de la finance, dont le contenu sera préparé par un organisme indépendant reconnu en matière d'économie et de finance ainsi que de la CDPQ avec l'implication de différents acteurs économiques et médiatiques.

Félicitations aux lauréates 2023 !

Une nouvelle stagiaire se joint à l'équipe de la FPJQ

Depuis lundi, la permanence de la FPJQ accueille Mariana Gomes (photo), une nouvelle stagiaire « Logistique et événements ». Elle travaillera dans le prochain mois à la logistique des Semaines de la presse et des médias et s'attaquera par la suite à l'organisation du prochain congrès annuel de la FPJQ, qui se déroulera en novembre prochain.

Mariana finalise actuellement sa maîtrise en études internationales, avec une spécialisation en coopération, développement et économie à l'Université de Montréal.« Je suis ravie d'avoir été choisie pour effectuer mon stage de fin d'études à la FPJQ, une organisation de premier plan dans le domaine du journalisme au Québec, qui joue un rôle clé dans la défense de la liberté de la presse et dans l'avancement de la profession journalistique, a indiqué la nouvelle recrue.

« Ce stage représente pour moi une occasion unique de développer des compétences pratiques dans le domaine du journalisme, d'acquérir une compréhension approfondie du fonctionnement de cette industrie, et d'apprendre aux côtés de professionnels du domaine ».

Cette expérience sera certainement enrichissante pour ma carrière professionnelle et me permettra de grandir en tant que personne », a ajouté celle qui est impatiente de vivre cette expérience passionnante et de contribuer, autant que possible, à la mission essentielle de la Fédération.

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SEMAINES DE LA PRESSE ET DES MÉDIAS

Les activités se poursuivent jusqu'au 31 mai

Découvrez la programmation 2023

Activités des Semaines de la presse et des médias du 4 au 10 mai

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PRIX ET BOURSES

Programme de bourses d'excellence de l'AJIQ

Lancement du deuxième appel à candidatures

Dans le but de soutenir le journalisme indépendant, l'Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) lance le deuxième appel à candidatures de son nouveau programme de bourses d'excellence s'adressant aux journalistes indépendants membres de l'AJIQ ou qui le deviendront.

Pour ce deuxième appel, un montant de 60 000$ est à partager, selon certains critères, parmi ceux et celles dont les dossiers seront retenus par le jury.

Ces bourses d'excellence visent à favoriser la production de reportages portant sur des thèmes d'intérêt général concernant le Québec et/ou le Canada tout en permettant à des journalistes autonomes d'obtenir des frais de subsistance pour la durée de la réalisation de leur projet. Les reportages produits par les boursiers sont destinés à être publiés ou diffusés dans les médias québécois.

Pour participer, les candidats et candidates doivent envoyer un dossier de candidature au secrétariat des Bourses d'excellence de l'AJIQ, au plus tard le jeudi 25 mai prochain (voir le site Web de l'AJIQ pour plus de renseignements). Les candidatures et les demandes de renseignements doivent être acheminées à l'adresse courriel : bourse.excellence@ajiq.qc.ca.

Les projets de reportage soumis peuvent être réalisés individuellement ou en équipes. Les formats acceptés incluent la presse écrite, le Web, le multimédia, la radio, le balado ou la télé.

Prix Lizette-Gervais 2023

Les personnes lauréates de la 35^e édition sont annoncées

Lors d'une cérémonie tenue la semaine dernière à la Salle des boiseries de l'UQAM et animée par le journaliste de Radio-Canada, Hugo Lavoie, les lauréats et lauréates de la 35^e édition du Prix Lizette-Gervais ont été annoncés. Les trois personnes gagnantes des Premiers Prix pourront effectuer un stage rémunéré à Radio-Canada Première (catégorie radio), TVA Nouvelles (catégorie télévision) et La Presse (catégorie numérique), des partenaires de longue date du Prix.

Dans la catégorie radio, le Premier Prix a été remporté par Paul Fontaine, de l'Université de Montréal, pour son reportage Après la DPJ, la rue. Les membres du jury ont été touchés par le sujet du reportage : l'itinérance chez les jeunes. Ils ont souligné la qualité de sa recherche et son choix d'intervenants.

Dans la catégorie télévision, Samuel Roberge, de l'Université de Montréal, gagne le Premier Prix avec Une expansion dans la culture du pourboire, un reportage réalisé en collaboration avec Rayane Ouchene. Les juges ont apprécié l'approche non traditionnelle du journaliste et son implication dans un reportage actuel et dynamique. Une mention d'honneur a aussi été remise à Nicolas St-Pierre, du Cégep de Jonquière, pour L'obsolescence programmée:tu piges ? Traitant d'un sujet actuel et pertinent, selon le jury, ce reportage se démarquait par son aspect politique. Tristan Ouimet, Jeanne Trépanier et Jérémy Trudel y ont également participé.

Dans la catégorie Numérique, le Premier Prix a été remis à Jérémy L'Allier, de l'UQAM, pour Des paris sportifs de plus en plus payants, un reportage co-réalisé avec Frédéric Rondeau. Les jurés ont souligné la grande qualité de ce reportage. Il fait la lumière sur un phénomène actuel, peu couvert par les médias au moment de sa parution, à l'automne 2023. Pour sa part, Chloé Pouliot, de l'Université Laval, a reçu une mention d'honneur pour son reportage intitulé Entre le devoir et la fatigue: le milieu culturel veut recoller les morceaux. Les membres du jury ont apprécié la plume et l'angle journalistique aiguisé. Le sujet est clair et basé sur des données chiffrées.

CONFÉRENCES, FORMATIONS ET PANELS

Sur l'utilisation des drones

Un nouvel atelier est prêt au décollage à Montréal

Un premier atelier de niveau universitaire sur les drones à Montréal, vous est proposé conjointement par Formation continue Concordia et l'École de cinéma Mel Hoppenheim.

Pour en savoir plus, regardez une vidéo récente décrivant l'atelier.

Dans le cadre de cet atelier d'une durée de 15 heures, animé par le documentariste primé Diego Rivera-Kohn, les personnes participantes apprendront comment piloter un drone conformément aux lois et effectuer des prises de vue aériennes, et acquerront des compétences vidéographiques professionnelles recherchées.

Pour inaugurer cet atelier, Formation continue Concordia s'est associée à Gosselin Photo pour offrir à l'un des étudiants la chance de remporter un ensemble de drones, d'une valeur de 654 $ !

Le cours débutera le 19 mai prochain et les inscriptions sont limitées à 14 personnes.

ACCÈS À L'INFORMATION

Une ouverture de la CAQ pour une réforme de la Loi, la FPJQ réagit

Demandé depuis quelques années déjà par de nombreuses organisations québécoises de différents horizons, dont la FPJQ, le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) s'est ouvert à la possibilité de réformer la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics, adoptée le 22 juin 1982.

(Photo de courtoisie : gouvernement du Québec)

EN MANCHETTE

Classement mondial de la liberté de la presse 2023

Des évolutions majeures et parfois radicales, selon RSF

La 21^e édition du Classement mondial de la liberté de la presse, compilé par Reporters sans frontières (RSF), a révélé des évolutions majeures et parfois radicales, liées à une instabilité politique, sociale et technologique. L'édition 2023, qui évalue les conditions d'exercice du journalisme dans 180 pays et territoires, a été publiée, mercredi, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Selon ce qui est rapporté par RSF, les conditions d'exercice du journalisme sont « très graves, difficiles ou problématiques » dans sept pays sur dix. Le Vietnam, la Chine et la Corée du Nord figurent parmi les cancres au classement. Pour sa part, la Norvège conserve sa première place pour la septième année consécutive, suivi de l'Irlande et du Danemark. Le Canada a mieux fait en 2023 et a grimpé de quatre positions pour se situer au 15^e rang mondial.

Le secrétaire général de l'organisation internationale, Christophe Deloire estime que « le Classement mondial prouve l'existence d'une très grande volatilité des situations, avec des hausses et des baisses importantes, ainsi que des changements inédits, par exemple la hausse de 18 places du Brésil et la chute de 31 rangs du Sénégal. Cette instabilité est l'effet d'une agressivité accrue du pouvoir dans de nombreux pays et d'une animosité croissante envers les journalistes sur les réseaux sociaux et dans le monde physique. La volatilité est aussi le produit de la croissance de l'industrie du simulacre, qui façonne et distribue la désinformation, et donne des outils pour la fabriquer. »

(Tableau de courtoisie : Reporters sans frontières)

Adoption de la Loi sur la radiodiffusion (C-11)

Les associations professionnelles des artistes se réjouissent

Attendu depuis longtemps, le projet de loi C-11 a été adopté. Il s'agit d'un grand chantier de modernisation de la Loi sur la radiodiffusion. L'Union des artistes (UDA), la Guilde des musiciennes et musiciens du Québec (GMMQ), l'Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ) et la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), se sont rapidement positionnées en faveur du processus et se sont réjouies de son adoption.

Même si ce projet de loi n'impose pas les mêmes obligations aux plateformes étrangères qu'aux diffuseurs canadiens, une telle réforme était importante, selon eux, et il incombera au CRTC de s'assurer de mieux soutenir les artistes d'ici et leurs talents.

« Les principes directeurs de la loi permettront le rayonnement de la culture canadienne notamment à travers l'obligation d'avoir recours aux ressources créatrices canadiennes et par la protection et la promotion de la culture francophone et de la langue française partout au pays », a indiqué Gabriel Pelletier (photo), président de l'Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec (ARRQ).

Pour Chantal Cadieux, présidente de la, Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), « il s'agit d'une victoire importante face aux demandes des géants du Web et une preuve que le Canada peut demeurer une plaque tournante de l'industrie culturelle, mais pas à n'importe quel prix. Notre talent et notre créativité sont reconnus mondialement et nous devons continuer de nous tenir debout face à l'ingérence étrangère sur notre souveraineté culturelle. »

(Photo de courtoisie : Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec)

Sondage Journaux 24/7 2023 de Média d'info Canada

Plus de 80% des adultes canadiens lisent les journaux

Malgré une multitude d'options médiatiques et de distractions numériques, les lecteurs consultent toujours en grand nombre les sources d'information traditionnelles, selon l'étude Sondage Journaux 24/7, dont les résultats ont été publiés la semaine dernière par Média d'info Canada.

Plus de quatre adultes au Canada sur cinq, soit 83 %, lisent des journaux, en version imprimée ou numérique, au moins une fois par semaine, une légère diminution de 2% par rapport à l'étude inaugurale réalisée en 2012.

La recherche la plus récente a été menée en novembre et décembre 2022 et a confirmé la force continue du lectorat des journaux qui a été mesuré sur différentes plateformes et heures de la journée. 

Le rapport 2023 indique que 97 % des lecteurs de journaux accèdent à au moins une partie du contenu de leur journal en ligne (sur leurs téléphones intelligents, leurs ordinateurs ou leurs tablettes). L'étude a aussi révélé que les jeunes générations sont à l'origine d'un changement dans les habitudes de consommation, que ce soit par le biais de la presse écrite ou électronique, des baladodiffusions ou des haut-parleurs intelligents.

L'étude dévoile également que la confiance envers les journaux demeure importante au pays. En ce qui concerne le contenu éditorial de la presse écrite, 54 % des Canadiens affirment que ce média est tout à fait ou plutôt digne de confiance et 52 % font confiance aux sites web des médias d'information, ce qui les place loin devant la télévision, la radio, les magazines, les réseaux sociaux et les moteurs de recherche en matière de confiance des consommateurs.

(Image graphique de courtoisie : Média d'info Canada)

Une réaction du Journaldesvoisins.com sur la sortie de Métro Média

L'information locale est morte ? Vive l'information locale !

Simon Van Vliet (photo), éditeur du Journaldesvoisins.com, a publié un éditorial, la semaine dernière, en réaction au « cri d'alarme » de Métro média, qui a annoncé une  « possible disparition de la presse locale sur l'île de Montréal ». L'entreprise médiatique a justifié sa sortie en raison des problèmes qui seront causés par l'arrêt prochain de la distribution systématique des Publisacs aux portes des résidences montréalaises ainsi que des coûts pour compléter son virage numérique.

« La question se pose: si l'information locale se meurt, qui l'a tuée? Il faut avoir la mémoire courte (et sélective) pour pointer du doigt comme principale coupable l'administration municipale qui a décidé d'interdire la distribution d'articles publicitaires, mettant à mal le modèle d'affaires des hebdomadaires gratuits distribués à même le Publisac, a indiqué d'entrée de jeu l'éditeur, prenant soin de rappeler qu'il existe des petits journaux locaux indépendants, comme le nôtre, qui sont encore bien en vie. »

M. Van Vliet ajoute également qu'il existe d'autres méthodes de distribution pour les hebdos. « Il existe des journaux comme le nôtre qui font affaire avec des distributeurs indépendants pour faire livrer les journaux de porte à porte en dehors du Publisac et qui ne sont donc pas affectés par la nouvelle réglementation municipale. »

Selon lui, « si la compétition des géants américains du Web comme Google et Facebook au chapitre de la publicité en ligne menace d'achever l'information locale, c'est que les géants de l'édition et de l'impression d'ici avaient saigné à blanc l'industrie de la presse hebdomadaire avant de se retirer du marché, laissant à d'autres l'odieux de devoir gérer la décroissance. »

(Photo Stéphane Villeneuve : FPJQ)

Tentative de meurtre contre le journaliste Jean-Pierre Charbonneau

Il y a 50 ans, un tireur s'en prenait à lui

Le 1^er mai 1973, il y a 50 ans, le journaliste Jean-Pierre Charbonneau (photo) était victime d'un attentat alors qu'il était présent dans la salle de rédaction du Devoir. Un homme, qui avait fait irruption, a tiré trois balles en direction du journaliste, l'atteignant au bras, avant de prendre la poudre d'escampette.

Blessé, M. Charbonneau avait été hospitalisé trois semaines à la suite de la tentative de meurtre avant de reprendre ses fonctions journalistiques après sa convalescence. Dans un entretien avec Le Devoir, pour revenir sur l'anniversaire de cette fusillade, il a confié qu'il y avait un avant et un après l'attentat.

« Si le tueur ne m'avait pas raté, je n'aurais jamais été député ni président de la Chambre, je ne serais pas allé en Afrique et bien d'autres choses. J'y pense souvent. Et j'y pense plus à l'heure où cela fait désormais 50 ans… »

Selon ses propos, si on s'en est pris à lui c'est parce que son travail dérangeait le milieu criminel. « Je pense que le vrai journalisme dérange encore. Le journalisme d'enquête ou de combat, ce type de journalisme, sera toujours à risque. Ses acteurs seront toujours en situation de vulnérabilité, a-t-il expliqué. Et ce journalisme, nous en avons besoin ! Nous avons besoin de ces journalistes qui travaillent des jours, des semaines, des mois, qui prennent des risques pour aller voir au fond des choses, pour les analyser. Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui font et qui feront ce travail ! »

(Photo de courtoisie : Wikipédia)

Balado Le métier d'informer de Projet J

Le tour du monde d'Alexandra Szacka

Dans cet épisode du balado de Projet J, Le métier d'informer, l'animateur Steve Proulx vous propose une entrevue avec la journaliste Alexandra Szacka. Cette grande dame du journalisme a parcouru le monde pendant quatre décennies pour témoigner de l'histoire en cours d'écriture, de la répression de manifestants prodémocratie sur la place Tian'anmen à Pékin, en 1989, à la guerre en Afghanistan.

Dans son livre Je ferai le tour du monde, publié à la fin mars 2023, aux éditions du Boréal, elle revient sur son parcours unique et inspirant. Elle a expliqué la motivation derrière l'écriture de son bouquin. « Ce que je voulais montrer, c'est les coulisses du travail de journaliste, de journalistes de télévision surtout, parce que c'est ce que j'ai fait. Aussi toutes les histoires qu'on n'a pas racontées, toutes les dimensions des personnages que j'ai présentés dans mes reportages. Je me suis dit, je ne leur ai pas rendu justice, à leur vie, à leur combat, etc. »

Au cours de cette heure, elle partage aussi son expérience de journaliste et de femme dans ce métier, ainsi que sa vision de l'éthique journalistique et de la pratique du journalisme international.

(Photo de courtoisie : Projet J)

Plan d'action pour les langues officielles 2023-2028

Des engagements pour les médias salués par Réseau.Presse 

Dans un communiqué publié la semaine dernière, Réseau.Presse a accueilli favorablement le « Plan d'action pour les langues officielles 2023-2028 » du Gouvernement fédéral qui est doté d'un budget de 4,1 milliards de dollars.

Des mesures prévues pourront répondre à certains défis auxquels font face les médias membres de Réseau.Presse, mentionne le communiqué. L'organisme a notamment souligné une majoration de 14% à l'enveloppe destinée au renforcement des capacités des journaux et des radios communautaires de langues officielles en situation minoritaire, qui passe de 14,5 $ M à 16,8 $ M sur cinq ans.

« Le Plan d'action pour les langues officielles 2023-2028 est un outil indispensable pour l'essor de notre secteur afin que les populations francophones en situation minoritaire aient accès à des sources d'information locale continues et fiables. Ce plan joue donc un rôle clé dans le développement et l'épanouissement de ces populations et de nos journaux membres », a indiqué François Bergeron, président du conseil d'administration de Réseau.Presse.

À L'INTERNATIONAL

Des articles de presse seront vendus à la pièce sur Twitter

Une nouvelle fonctionnalité sur Twitter sera offerte dans les prochaines semaines pour permettre aux utilisateurs et utilisatrices d'acheter des articles de nouvelles à l'unité. Les tarifs qui seront demandés pour l'achat d'un texte de nouvelles n'ont pas été dévoilés et les dirigeants de la plateforme ne se sont pas avancés sur son fonctionnement.

« Cela permettra aux utilisateurs qui ne prendraient pas d'abonnement mensuel de payer un prix plus élevé par article quand ils voudront lire une nouvelle de manière occasionnelle. Ce sera gagnant-gagnant pour les médias et pour les lecteurs », a indiqué Elon Musk, propriétaire du réseau social américain. Pour réussir à mettre en place cette nouveauté, la participation des entreprises de presse sera requise et elles devront accepter de charger leurs contenus informatifs sur Twitter.

Par le passé, d'autres plateformes ont tenté de créer, sans succès, des agrégateurs de nouvelles, notamment l'entreprise néerlandaise Blendle. Cette dernière revendait à la pièce des articles provenant de divers journaux et magazines, mais n'a pas réussi son pari. Elle a finalement été rachetée en 2020 par le groupe français Cafeyn, qui a remplacé la formule de vente à l'unité par un abonnement.

Dernière campagne électorale au Brésil

Des journalistes harcelés en ligne toutes les trois secondes

Les élections brésiliennes de 2022 ont révélé une banalisation croissante de la violence en ligne contre les journalistes, en particulier les femmes qui exercent le métier, selon le rapport « Le journalisme face aux réseaux de la haine au Brésil », dévoilé la semaine dernière par Reporters sans frontières (RSF). Le document met en lumière l'ampleur alarmante de la violence en ligne contre les journalistes et les médias dans ce pays.

Le rapport précise qu'une attaque offensante et intimidante est envoyée toutes les trois secondes. Plus de 3,3 millions de messages de ce type furent interceptés sur Twitter en seulement trois mois après l'analyse de 24 millions de publications sur le réseau social.

Les comptes qui ont le plus attaqué les journalistes pendant la campagne électorale avaient en commun le soutien à l'ex-président Bolsonaro, les critiques au candidat Lula et les attaques contre la presse. De plus, il est révélé que certains journalistes ont participé à ce genre d'attaques.

Devant à cette situation préoccupante, RSF préconise un renforcement des politiques publiques et du cadre juridique pour lutter contre le harcèlement des journalistes en ligne. L'organisation suggère également que le nouvel Observatoire national des violences se penche sur ce nouveau mécanisme de censure des contenus incitant à la haine et à la violence. Le Congrès brésilien est également en train d'examiner un projet de loi visant à réguler les plateformes de réseaux sociaux dans le but de faire face à cette situation de plus en plus inquiétante.

(Photo montage de courtoisie : Reporters sans frontières)

EN RAFALE

• Alexandre Trudeau accuse le « mauvais journalisme » d'avoir alimenté la tourmente (Le Devoir)

• Les médias finalement admis aux rencontres publiques sur l'activité minière, promet la ministre (Le Nouvelliste)

• Les syndiqués du journal Métro tirent à leur tour la sonnette d'alarme (Le Devoir)

• Nominations aux Prix du magazine canadien 2023 : Nouveau Projet en tête des magazines québécois (Nouveau projet)

• La Presse finaliste pour un prestigieux prix de journalisme (La Presse)

• L'Indice bohémien rafle plusieurs prix de l'AMECQ (Radio-Canada)

• Le retour du documentaire « Péter la balloune » est réclamé  (Le Devoir)

• Commentaires haineux à l'égard de deux animatrices de TVA Sports (Le Journal de Québec)

• Le président de la BBC démissionne après une affaire de conflit d'intérêts (La Presse)

• Relevez le défi de la maison de la première dictée Antidote de la FPJQ (Antidote)

LE COIN LECTURE

Un nouveau livre de Silvia Galipeau

« Derrière la porte : 50 récits intimes, sexuels et pluriels »

Chaque semaine, depuis des années, la journaliste Silvia Galipeau prête son oreille et sa plume à des histoires d'intimité et de sexualité et les partage avec les lecteurs de La Presse dans sa rubrique hebdomadaire. Cinquante de ces confidences sont réunies dans « Derrière la porte : 50 récits intimes, sexuels et pluriels », choisies par la journaliste pour leur qualité et leur diversité. 

Qu'ils soient joyeux, touchants ou bouleversants, ces récits de vie parlent de ce qui se chuchote dans les alcôves, de fantasmes, de séduction, de ce qui construit ou de ce qui déchire. Pour introduire chacun des chapitres, Silvia Galipeau s'est entourée des complices Sarah-Maude Beauchesne, Chris Bergeron, Josée Blanchette, Fanny Britt, Ingrid Falaise, Samuel Larochelle et Mélodie Nelson. Ils ont accepté de s'exprimer sans détour sur les thèmes abordés, notant au passage ce qui les dérange ou les réjouit. 

La préface a été rédigée par Gabrielle Boulianne-Tremblay. « Le livre que vous tenez entre vos mains recèle une pléthore de confidences qui jamais ne tombent dans le voyeurisme. Je me suis surprise à en tourner les pages avec avidité. »

« Pourquoi je fais tout ça, raconter, une semaine à la fois, la sexualité d'un quidam ? S'il y a là sans doute un brin de voyeurisme, il y a surtout une soif d'éducation. De démystification. D'information. Et de plaisir aussi !, a indiqué l'autrice Silvia Galipeau. Une saine sexualité, une sexualité épanouie, ça ne dépend pas des autres. Ça commence ici, maintenant, avec soi. C'est la santé ! »

Titulaire d'une maîtrise en science politique, Mme Galipeau est journaliste à La Presse depuis le nouveau millénaire et membre de la FPJQ. Elle prête sa plume à des sujets variés, des grands enjeux de société aux obscures tendances nichées, et s'intéresse tout particulièrement à l'art de vivre, aux relations humaines et à la sexualité.

Le livre est disponible en librairie dès aujourd'hui.

À VOS AGENDAS

« Au cœur du quotidien de journalistes. Écoute publique et discussion sur le journalisme » avec Chantal Francoeur présentée à Rivière-du-Loup par la FPJQ section Est-du-Québec

5 mai 2023

Gala de la remise des prix du Concours canadien de journalisme 2022 à Toronto

« Au cœur du quotidien de journalistes. Écoute publique et discussion sur le journalisme » avec Chantal Francoeur présentée à Rimouski par la FPJQ section Est-du-Québec

7 mai 2023

Fin de l'exposition de photographie de presse de Jean-François Desgagnés présentée à Baie-Saint-Paul

8 mai 2023, de 19h à 21h

« Au cœur du quotidien de journalistes. Écoute publique et discussion sur le journalisme » avec Chantal Francoeur présentée à Natashquan par la FPJQ section Est-du-Québec

9 mai 2023, de 19h à 21h

Panel « De journaliste à écrivaine » présenté à l'Atrium Hydro-Québec de la Maison du développement durable

10 mai 2023

Discussion avec Serge Labrosse, journaliste à la retraite et auteur de « Bordel de vie » et de « L'encre sèche et on oublie » présentée par la section Montérégie, au Resto-bar Le Turf d'Oasis Surf à Brossard

Conférence « Partir... en mission à l'étranger » présentée par la FPJQ section Québec

Atelier virtuel du journaliste André Lavoie : Ce que vous avez toujours voulu savoir sur #30secondes avant d'y croire

11 mai 2023, dès 18h

Cérémonie de remise des Prix du Devoir de la presse étudiante

14 mai 2023, de 14h à 16h

« Au cœur du quotidien de journalistes. Écoute publique et discussion sur le journalisme » avec Chantal Francoeur présentée à la Bibliothèque publique de Chicoutimi par la FPJQ Saguenay/Lac-Saint-Jean

15 mai 2023, à 23h59

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

16 mai 2023, de 19h à 21h

« Au cœur du quotidien de journalistes. Écoute publique et discussion sur le journalisme » avec Chantal Francoeur présentée à Grande Bibliothèque de Montréal

19 au 21 mai 2023

Festival international de journalisme de Carleton-sur-Mer

22 mai 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée nationale des patriotes

24 mai 2023

Préconférence internationale « Entre idéaux et pratiques : La performance du rôle journalistique en période de transformation » présentée à l'Université métropolitaine de Toronto

Table ronde de la section Montérégie sur l'information et l'immigration avec les journalistes Karla Meza, Daniela Rojas Vargas et Christelle Saint-Julien, présentée au Hedhofis à Brossard

25 mai 2023

Panel et formation « Excès de tests et de traitements en santé : vérités et conséquences » au Palais des congrès de Montréal

Venez rencontrer vos journalistes en Mauricie, cocktail et panel organisé par la FPJQ Mauricie-Centre-du-Québec au resto-bar Poivre Noir de Trois-Rivières

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature au programme de bourses d'excellence de l'AJIQ

30 mai 2023, de 19h à 21h

Panel « L'intelligence artificielle et la désinformation » avec Nicholas De Rosa et Jean-Hugues Roy à la Grande Bibliothèque (BAnQ)

31 mai 2023

Dernière journée des Semaines de la presse et des médias

5 à 7 de la FPJQ pour conclure les Semaines de la presse et des médias au Pub l'Ile Noire à Montréal

1^er juin 2023

Gala de remise des prix annuels de l'Association des communicateurs scientifiques

Consulter la liste des avantages financiers offerts aux membres de la FPJQ

OFFRES D'EMPLOI

Journaliste | RNC Média Abitibi-Témiscamingue (TVA)

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Abitibi-Témiscamingue

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Chef de contenu | Le Laurentien (Médialo)

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Rimouski

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Journaliste | Le Laurentien (Médialo)

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Rimouski

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Journaliste de données (hybride) (Services français) - MON07568 | CBC/Radio-Canada

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Montréal

Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)

Exigence linguistique du poste : Bilingue (français/anglais)

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Journaliste Affaires universitaires / University Affairs | Universités Canada

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Ottawa (formule hybride)

Date limite : Mercredi 17 mai 2023

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Banque de journalistes pigistes | L'Itinéraire

Statut d'emploi : Pigiste

Lieu : Montréal

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Journaliste | NousTV Laurentides (Cogeco Connexion)

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Sainte-Adèle

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