Bonjour RQGE,
La situation à l'Établissement de détention Leclerc à Laval continue de préoccuper profondément la Ligue des droits et libertés tant au niveau des conditions de détention inacceptables et des violations des droits des personnes incarcérées que des conséquences sur leur vie et celle de leurs proches.
Le 2 mai dernier, nous apprenions le suicide malheureux d'une femme Inuite qui était incarcérée au Leclerc. Aujourd'hui, c'est le manque d'accès aux visites par visioconférence qui est dénoncé par les femmes dans une lettre qu'elles ont écrites, la visioconférence étant la seule façon de 'voir' leur famille depuis le début de la pandémie.
Le gouvernement Legault ne reconnait pas les mauvaises conditions de détention au Leclerc. Hier, lors de l'étude des crédits budgétaires du ministère de la Sécurité publique, la ministre Geneviève Guilbault a choisi d'utiliser le conditionnel pour en parler, tout en affirmant quand même qu'elle est ouverte à l'auto-critique!
Alors, pourquoi refuser à la LDL d'organiser une mission d'observation indépendante au Leclerc?
Dans tous les cas, vous pouvez compter sur les militant-e-s du Comité sur les enjeux carcéraux et les droits des personnes en détention et l'équipe de la permanence pour poursuivre les démarches pour faire avancer les droits des personnes incarcérées.
Et nous comptons sur vous pour faire circuler nos publications, discuter des droits des personnes en détention avec votre entourage et soutenir les femmes dans leurs démarches pour leur assurer leur droit aux visites, un droit inscrit dans la loi.
Solidairement,
Catherine Descoteaux
Coordonnatrice
Lire la lettre - droit aux visites - 7 mai 2021
Lire la lettre - 5 ans de trop - 8 mars 2021