2023-02-02 Lettre InfoFPJQ2023-02-02 Lettre InfoFPJQ
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— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Premier conseil d'administration en 2023

Les membres du conseil d'administration de la FPJQ se sont réunis pour leur première rencontre de l'année vendredi dernier, le 27 janvier. En plus des points habituels, les administrateurs et les administratrices ont discuté des grands enjeux politiques à venir cette année : Loi d'accès à l'information, virage numérique des journaux locaux, promotion de la profession et transparence des institutions publiques.

La direction générale a présenté le budget final du congrès 2022 et le suivi budgétaire de la FPJQ 2022-2023. Les membres ont aussi choisi de déménager les locaux de la Fédération. Nous annoncerons l'adresse du nouveau local ce printemps.

Finalement, les comités ont livré leur premier rapport d'activités et établi leurs objectifs pour la prochaine année. Le comité finances lance un appel d'offres pour trouver une ressource à la recherche de partenariat, n'hésitez pas à partager l'offre d'emploi.


Travailler pour la FPJQ

Poste de contractuel à la recherche de partenariat à pourvoir

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) est à la recherche d'un(e) contractuel à la recherche de partenariat.

Description de l'organisme

La FPJQ est un organisme sans but lucratif dont la mission est de défendre la liberté de la presse et le droit du public à l'information. La FPJQ existe depuis plus de 50 ans. Forte de ses 1600 membres, qui proviennent de tous les médias, c'est la plus grande association de journalistes au pays. La FPJQ publie annuellement Le Trente, le seul magazine sur le journalisme au Québec.

Description du poste

Le ou la contractuel à la recherche de partenariat aura pour mandat d'identifier des opportunités de partenariat pour la FPJQ et ses partenaires. Ce poste relève de la direction générale de la FPJQ.

  • Faire les approches et présenter le plan publicitaire de la FPJQ;
  • Mettre à jour les tarifs publicitaires annuels de la FPJQ;
  • Préparer des ententes avec les partenaires pour le 1er juin 2023. Ces ententes pourront s'échelonner sur plusieurs années;
  • Les informations auxquelles le contractuel aura accès devront faire l'objet d'une entente de confidentialité.

Compétences :

  • Aimer travailler avec le public;
  • Sens de l'organisation;
  • Bonne rédaction en français;
  • Être multitâches;
  • Savoir travailler en équipe;

Atouts :

  • Connaissance approfondie du milieu des médias.

Type d'emploi :

  • Contractuel;
  • Salaire : % des ententes réalisées;
  • Télétravail.

Pour postuler : info@fpjq.org

Date limite : 27 février 2023, 17h

Seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s seront contacté(e)s


Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain

Bourse Fernand-Séguin 2023

CONSULTER LES CONDITIONS DE PARTICIPATION

SECTIONS RÉGIONALES

FPJQ section Mauricie-Centre-du-Québec

Le président reconduit lors de l'assemblée générale annuelle

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) section Mauricie-Centre-du-Québec a tenu son assemblée générale annuelle le 19 janvier dernier, soirée lors de laquelle un nouveau conseil d'administration a été élu.

Ainsi, Marc-André Pelletier (photo) (Noovo) a été reconduit à la présidence pour un troisième mandat. Marie-Claude Paradis-Desfossés (TVA) poursuit ses activités à la vice-présidence, tout comme Mathieu Lamothe (Le Nouvelliste) comme secrétaire-trésorier.

Emmanuelle LeBlond (Journal L'Express), Marie-Ève Alarie (Hebdo Journal), Valérie Gendron (Noovo), Michelle Raza (ICI Mauricie), Paule Vermot-Desroches (Le Nouvelliste) et Jérémie Perron (Bulletin Mékinac – Des Chenaux) ont aussi été élus comme administrateurs.

La section régionale tient également à remercier Gabriel Delisle (Le Nouvelliste) pour son implication des dernières années.

(Photo courtoisie Twitter)

La page Facebook de la section régionale

EN MANCHETTE

Bilan annuel

Un bénéfice net de 11 millions pour La Presse en 2022

La Presse a publié dans les derniers jours son rapport annuel 2022 qui dévoile notamment les résultats de son programme philanthropique ainsi que les réalisations de la dernière année.

Dans un texte publié samedi dernier, le président du quotidien montréalais Pierre-Elliott Levasseur considère qu'il s'agit de bonnes nouvelles. « La Presse a pour mission d'offrir une information de qualité, gratuite et accessible à tous. Et si nous réussissons chaque jour à informer nos lecteurs sur les sujets qui les touchent, c'est grâce au travail de nos équipes dévouées et à l'ensemble des acteurs qui soutiennent financièrement notre mission ».

« Notre transformation nous a amenés à faire des choix stratégiques qui permettent aujourd'hui à La Presse d'obtenir un bilan positif pour la troisième année consécutive, signe que notre modèle d'affaires fonctionne. Alors que nous venons tout juste de terminer l'année financière, nous prévoyons enregistrer un bénéfice net de 11 millions de dollars (excluant les réévaluations actuarielles sans impact sur la trésorerie). Par ailleurs, en 2022, nous avons mis en place un fonds de réserve avec un investissement de départ de 25 millions de dollars, auquel nous comptons ajouter cette année près de 12 millions de dollars supplémentaires provenant de notre encaisse », a ajouté M. Levasseur.

Le président a mentionné que le quotidien demeure indépendant, à but non lucratif et sans actionnaires commerciaux. « Ses profits sont entièrement réinvestis dans la mission et l'organisme. La Presse est une entreprise qui s'est complètement transformée au cours des 10 dernières années. Nous avons mis en place un modèle basé sur la diversification de nos revenus, qui a pour objectif d'assurer notre stabilité et notre développement dans une industrie en constante évolution. Nos revenus sont composés en grande partie de la publicité et des dons d'individus, fondations et entreprises ».

(Photo courtoisie La Presse)

Consulter le rapport annuel

Près de 300 millions en coût et 2 800 décès de plus au Canada, selon un rapport

Les impacts de la désinformation pendant la pandémie

Selon un rapport sur les conséquences socioéconomiques de la désinformation en sciences et en santé publié récemment par le comité d'experts du Conseil des académies canadiennes (CAC), la désinformation concernant la COVID-19 aurait engendré des coûts hospitaliers de 299 millions de dollars au pays, entre les mois de mars et novembre 2021. De plus, les chercheurs estiment que 2 800 personnes seraient décédées des conséquences de cette désinformation.

Le rapport nommé « Lignes de faille » a évalué les conséquences de la désinformation sur les individus, les communautés et la société en plus de brosser, notamment, le portrait des impacts des fausses nouvelles sur le taux de vaccination au Canada grâce à une modélisation originale. 

L'enquête a évalué que plus de deux millions de Canadiens et Canadiennes auraient retardé ou carrément refusé de recevoir le vaccin en raison de la propagation des fausses informations. D'après le rapport, cette situation aurait aussi entraîné 198 000 cas de COVID au pays, 13 000 hospitalisations dont 3500 patients aux soins intensifs et causé la mort de 2 800 personnes.

« La propagation incontrôlée d'informations scientifiques et sanitaires erronées rend les individus et la société vulnérables à l'exploitation et menace notre capacité à travailler ensemble pour relever les défis communs », a affirmé le Dr Alex Himelfarb, le président du comité d'experts.

« La lutte contre la désinformation est une entreprise complexe, multidimensionnelle et inévitablement controversée, car elle soulève des questions fondamentales sur la façon dont nous communiquons, bâtissons des relations et comprenons le monde, ainsi que des questions sur nos valeurs personnelles et notre identité », a indiqué le CAC, qui ajoute qu'il faut s'y attarder pour essayer de limiter les conséquences. 

Parmi les coauteurs de ce rapport, notons la participation de Jean-François Cliche, journaliste scientifique au quotidien Le Soleil.

EN SAVOIR PLUS DANS LE SOLEIL

Fonds des médias du Canada

Le rapport des tendances 2023 est publié

Le Fonds des médias du Canada (FMC) a publié la semaine dernière la 11e édition de son rapport annuel des tendances intitulé « Inspirations pour un avenir collaboratif : repousser les frontières de l'industrie des écrans ». Réalisé à partir de données inédites, de recherches innovantes et d'entrevues avec un groupe diversifié de créateur et créatrices d'ici, le rapport s'intéresse à l'évolution de l'industrie canadienne des écrans.

Agrémenté d'illustrations, le rapport interactif propose trois chapitres. Le premier analyse la production et la consommation médiatiques contemporaines. Le second plonge dans les attentes des publics et parties prenantes envers les contenus de divertissement sur écran. Le dernier s'intéresse aux avancées technologiques qui s'invitent dans l'industrie des médias.

S'appuyant sur les avancées de la technologie, les plus récentes statistiques de la consommation média, les chamboulements du monde des affaires et des analyses de comportements sociétaux, le rapport vise également à stimuler les forces créatives en plus d'encourager les organisations à innover et à s'engager dans la croissance du secteur.

« Quelle évolution pour l'industrie des écrans ? C'est la question clé en filigrane de ce 11e rapport des tendances qui met en lumière les signaux forts et faibles vecteurs de transformation », a expliqué Florence Girot, la cheffe de la prospective et de l'innovation du FMC. « Le rapport est une source d'information et d'inspiration incontournable en cette période de bouleversements économiques, sociétaux et géopolitiques, si l'on veut façonner, collectivement, une industrie des écrans en phase avec les réalités du monde ».

LIRE le rapport

Nouveau-Brunswick

Une radio acquiert un hebdo pour 1$

L'hebdomadaire Le Moniteur Acadien a été acquis pour la somme symbolique d'un dollars par la corporation Radio Beauséjour, un organisme à but non lucratif, a rapporté le journaliste Mario Tardif, de L'Acadie Nouvelle également publié par l'Initiative de journalisme local – APF.

Gestionnaire des radios CJSE 89,5 FM à Shediac et Plus 90 FM à Dieppe, Radio Beauséjour devient le nouveau propriétaire du plus ancien journal acadien, de son site web et de son image de marque.

« L'union fait la force, c'est la première des choses. Si on voulait que l'hebdomadaire puisse continuer d'exister, c'était important de lui trouver des alliés », a mentionné Jason Ouellette, directeur général de Radio Beauséjour depuis deux mois et ancien propriétaire du Moniteur Acadien.

M. Ouellette est conscient de la précarité du journal en format papier et il souhaite développer le multiplateforme pour joindre le lectorat de ce journal fondé en 1867 et qui est devenu un hebdomadaire en 1984.

« C'est la même histoire pour les médias traditionnels radio. Avec les nouvelles technologies, les gens ont accès à internet dans les régions, ce qu'ils n'avaient pas dans le passé. Ce qui veut dire que nous aussi on doit se développer pour rejoindre les gens à travers leur téléphone cellulaire », a-t-il expliqué.

«On nous a dit qu'il fallait évoluer, penser en dehors de la boîte, travailler ensemble, c'est ce qu'on essaie de faire. Souhaitons que tout le monde embarque et qu'on ait l'appui de la population», a souhaité M. Ouellette.

Marie-Linda Lord, professeure titulaire en information-communication à l'Université de Moncton, voit cette transaction d'un bon œil.

« Même les plus grands médias du Canada, on peut penser à Postmedia, à Québecor, ce sont de très grandes entreprises médiatiques qui diversifient leurs activités. Je me dis que c'est une certaine diversification des activités de Radio Beauséjour si on veut. Au-delà de la diversification, on voit derrière ça l'attachement à ne pas perdre le plus vieux journal acadien. C'est clair et net », a-t-elle analysé.

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Il avait travaillé 24 ans au quotidien Le Droit

Décès de l'ex-journaliste Marc-André Joanisse

À la retraite depuis 2012, Marc-André Joanisse (photo) a pratiqué le journalisme pendant 34 ans, dont près d'un quart de siècle pour le quotidien Le Droit. Ce grand connaisseur de musique, décrit comme une personne authentique et gentille, s'est fait reconnaître par le lectorat à titre de journaliste aux arts et spectacles.

« C'est avec une immense tristesse que je vous annonce que mon vieux chum et ex-collègue du quotidien Le Droit Marc-André Joanisse nous a quittés ce dimanche 29 janvier, à 8 h 16, des suites d'un anévrisme cérébral », a indiqué une publication de Claude Tremblay, un ami de longue date, qui a partagé la triste nouvelle sur sa page Facebook. À la connaissance de M. Tremblay, le journaliste retraité ne souffrait d'aucun problème de santé. « Il était en train d'écouter la télé quand il a fait une crise que l'on croyait être une crise d'épilepsie. Il est entré à l'hôpital et a finalement fait une crise d'anévrisme », a-t-il précisé.

Lorsque questionné par Radio-Canada, M. Tremblay a décrit Marc-André Joanisse  comme « un gars brillant, une bibliothèque vivante pour tout ce qui touche la musique et un gars extrêmement drôle, même quand il ne le voulait pas : il nous faisait rire sans le savoir. Un gars très allumé ».

(Photo courtoisie Facebook)

Les détailS

The Montreal Gazette

Des suppressions de postes annoncées

Après l'annonce de Postmedia de couper 11% de son personnel dans les salles de rédaction de ses différentes publications au Canada, la semaine dernière, le couperet est tombé dès le lendemain sur The Montreal Gazette, propriété du groupe.

La direction du quotidien anglophone montréalais a annoncé à ses employés qu'elle couperait une dizaine de postes parmi ses effectifs, soit environ le quart de la salle de rédaction. Huit journalistes et deux gestionnaires seraient touchés par les compressions.

« Onze pour cent, c'était une chose, mais là, 25 %, on est tous très surpris. C'est déjà très difficile de sortir un journal avec le nombre qu'on est. Ça va devenir compliqué », s'est questionné l'un des journalistes du quotidien anglophone.

Pour certains employés qui se sont confiés sous le couvert de l'anonymat à La Presse à la suite de l'annonce, ces mesures pourraient sonner le glas de la publication du journal.  « Tout le monde est sous le choc. La survie même de la Gazette est en jeu. C'est une possibilité réelle que ce journal cesse de publier d'ici l'an prochain ou dans deux ans, surtout si on plonge dans une récession dure et profonde. C'est une menace existentielle pour la survie du quotidien », a confié l'un d'eux.

Le journaliste indépendant de The Rover, Christopher Curtis, qui a travaillé par le passé pour The Gazette, a réagi sur Twitter rapidement lorsque la nouvelle est tombée. « Cela n'affectera pas seulement la communauté anglophone du Québec, The Gazette publie des histoires qui mènent à un changement de politique et profitent à tous les Québécois. Et ils le font avec une fraction du budget de leurs concurrents. Quand j'ai commencé, en 2011, nous avions plus de 100 employés au bureau. C'est un coup dévastateur pour notre communauté ».

la nouvelle

Une entrevue de Projet J

La recherche de la vérité du journaliste Sébastien Desrosiers

Interrogé par Antoine Char pour le compte de Projet J, le journaliste Sébastien Desrosiers (photo) de Radio-Canada considère que le rôle du journalisme est de « documenter l'histoire avec un grand H en temps réel. Le journalisme peut être plusieurs choses à la fois. Pour moi, c'est la recherche de la vérité, c'est un outil pédagogique, de transmission de la culture ».

Diplômé de l'Université Laval, le journaliste de 32 ans a débuté à Radio-Canada Rimouski en 2015 ou il a travaillé pendant deux ans. Après un court passage à la station de Matane, il s'est joint en 2017 à la salle de rédaction montréalaise de la Société d'État.

Il a également été affecté à trois reprises au bureau de Washington « pour des remplacements ou pour couvrir la dernière campagne présidentielle », lui qui rêve d'être correspondant permanent dans la capitale américaine. « Quand j'étais jeune, j'étais intéressé par le mouvement des droits civiques. Un combat qui m'a inspiré et m'a amené à m'intéresser à la politique américaine ».

Questionné sur les raisons qui l'ont poussé à choisir ce métier, qui n'est pas des plus populaires aux yeux de l'opinion publique d'après certains sondages, M. Desrosiers a expliqué qu'il a « toujours eu une certaine facilité à communiquer, à raconter des histoires. J'ai vu dans le journalisme une occasion de mettre à profit ces habiletés et surtout une occasion formidable d'apprendre au quotidien. Chaque journée me permet d'explorer un nouvel univers : la politique, l'agriculture, l'éducation, la santé, l'immigration, etc. J'espère transmettre ces apprentissages de la façon la plus claire qui soit ».

Il a mentionné être arrivé à la télévision un peu « par accident ». « J'ai essayé, j'ai aimé. C'est également un médium à travers lequel il me semble plus facile de transmettre de l'émotion ».

(Photo courtoisie Twitter)

lIRE L'ENTREVUE COMPLÈTE SUR LE SITE DE PROJET J

Mercredi 8 février 2023 au bar Bily Kun

Un 5 à 7 organisé par le FQJI

Le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) vous convie à un 5 à 7, le mercredi 8 février prochain dès 17 heures, au bar Bily Kun, situé au 354 avenue Mont-Royal Est à Montréal. Journalistes, boursiers et boursières, étudiants et étudiantes ainsi que tous ceux et celles qui ont à coeur le journalisme international au Québec sont les bienvenus. Vous pourrez y rencontrer l'équipe du FQJI en plus de fraterniser et d'échanger autour d'une passion commune.

PLUS D'INFORMATIONS SUR LA PAGE FACEBOOK DU FQJI

Copibec

Titulaires de droits d'auteur recherchés

Des milliers d'autrices, d'auteurs et de maisons d'édition ignorent que des redevances les attendent chez Copibec. L'équipe de cette Société québécoise de gestion collective des droits de reproduction cherche activement ces personnes pour leur remettre des redevances de droit d'auteur. Dans plusieurs cas, la Société ne possède pas de coordonnées valides pour les joindre.

Copibec sollicite votre aide précieuse pour trouver ses personnes afin qu'elles puissent obtenir les redevances qui leur reviennent. Vous pouvez consulter la liste de titulaires de droits recherchés sur le site de la Société et si vous reconnaissez une des personnes, invitez-la à se créer un compte chez Copibec. N'hésitez pas à partager cette liste dans vos réseaux. 

L'an dernier, cet avis de recherche avait permis de trouver quelque 300 titulaires de droits.

CONSULTER LA LISTE

À L'INTERNATIONAL

RSF dénonce la condamnation injuste d'une journaliste en Iran

La journaliste Nazila Maroofian (photo) a été condamnée à deux ans de prison avec sursis, en début de semaine, pour « propagande contre le régime » et « partage de fausses informations » par la 26e chambre du tribunal révolutionnaire iranien.

Mme Maroofian a été ciblée par les autorités après la publication, en octobre dernier, d'une entrevue avec le père de Mahsa Amini sur le site d'information Mostaghel Online. L'article, intitulé « Le père de Mahsa Amini : " ils mentent " », réfutait la version de la mort de la jeune kurde iranienne véhiculée par les autorités, qui attribuait le décès à des problèmes de santé cachés.

Dans son texte, la journaliste affirmait que la jeune femme avait reçu un coup fatal lors de sa garde à vue pour infraction au code vestimentaire du pays. Le site a depuis retiré l'entrevue de sa plateforme. Elle avait été arrêtée à la fin octobre, puis a été emprisonnée 71 jours dans la prison de Qarchak, avant d'être libérée trois semaines avant l'annonce de la condamnation.

Sur son compte Twitter, Mme Maroofian a précisé que cette décision avait été rendue sans audience ni défense. «J'ai été condamné à deux ans de prison, à une amende de 15 millions de rials iraniens (environ 320 euros) et à une interdiction de quitter le pays pendant cinq ans ».

L'organisme international Reporters sans frontières (RSF) a déploré le processus judiciaire. « Cette condamnation arbitraire contre une journaliste ayant tenté de faire la lumière autour des circonstances de la mort de Mahsa Amini est affligeante au plus haut point. Nous appelons à l'arrêt immédiat de ces simulacres de justice qui ont pour objectif de bâillonner la voix des journalistes » a exhorté Jonathan Dagher, le responsable du Bureau Moyen-Orient de RSF. 

D'autres femmes journalistes ayant enquêté sur la mort de Mahsa Amini sont également dans l'attente d'un jugement en Iran. Les cas de Niloofar Hamedi et d'Elahe Mohammadi, les premières journalistes ayant attiré l'attention du public sur sa mort sont particulièrement inquiétants, selon RSF. Derrière les barreaux depuis bientôt cinq mois, elles sont passibles de lourdes sanctions allant jusqu'à la peine de mort, si elles sont reconnues coupables.

(Photo courtoisie Twitter)

LE COMMUNIQUÉ DE RSF

Lois sur la diffamation en Grande-Bretagne

À l'avantage des riches et puissants, selon un avocat réputé

L'avocat spécialisé en droit de la personne Geoffrey Robertson (photo), auteur du récent livre « Lawfare », est d'avis que la guerre en Ukraine a révélé la manière cynique dont des personnes riches et puissantes, notamment des oligarques russes, ont exploité le système juridique anglais avec des poursuites en diffamation.

Selon l'auteur, l'invasion ordonnée par le Kremlin en février dernier a « mis en évidence la manière dont les oligarques, en tant que personnes riches, ont pu intimider les journalistes et les éditeurs britanniques » dans des actions en diffamation coûteuses. « Les yeux s'ouvrent », a-t-il déclaré lors d'un entretien qu'il a accordé dans les derniers jours au Guardian.

Dans son livre publié au début du mois, l'auteur suggère différents moyens de réformer la législation. D'après lui, le plus important changement à apporter serait de renverser la charge de la preuve afin qu'elle incombe au plaignant, et non au journaliste, à l'écrivain, au journal ou à l'éditeur qui est poursuivi. « La diffamation est la seule action civile dans laquelle un plaignant qui se présente au tribunal pour demander de l'argent rejette la charge de la preuve sur l'autre partie », a ajouté M. Robertson. Il a également proposé le retour des jurys dans les affaires de diffamation, comme c'était le cas avant la réforme de 2013.

M. Robertson a souligné le cas de Yevgeny Prigozhin, qui a été placé sous sanctions par le Royaume-Uni en octobre 2020. Ce dernier a reconnu être le fondateur et le patron du groupe mercenaire Wagner en septembre dernier. Toutefois, jusqu'en mai 2022, il poursuivait le journaliste d'investigation Eliot Higgins à Londres pour avoir publié des articles liant l'oligarque russe à la même organisation paramilitaire.

L'avocat a également critiqué la montée en flèche des coûts de défense dans les affaires de diffamation. « La Grande-Bretagne n'est pas le pays de la liberté d'expression, mais celui de l'expression coûteuse. Le droit est un marché ». Le résultat est « qu'une simple affaire de diffamation qui prend deux ou trois jours au tribunal est certaine d'atteindre plus d'un million de livres en frais pour l'une ou l'autre des parties », a analysé M. Robertson, ajoutant « qu'il est absurde de parler de liberté d'expression dans ce contexte ».

(Photo courtoisie cfj.org)
 
L'article du Guardian

Baromètre de confiance dans les médias en France

Une hausse de l'intérêt pour l'actualité remarquée

Lancé en 1987, le Baromètre de confiance dans les médias en France a dévoilé, la semaine dernière, les résultats de sa 36e édition dans le journal La Croix, l'un des partenaires de la consultation.

Les résultats démontrent un regain d'intérêt global pour l'actualité malgré la méfiance toujours vive à propos des médias d'information, la lassitude envers les nouvelles (particulièrement les mauvaises) et la place croissante des réseaux sociaux.

Malgré un jugement moins sévère que l'an dernier, la perte de confiance à l'encontre des médias se fait toujours ressentir en France. Plus de la moitié des personnes consultées pense que « la plupart du temps, il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d'actualité ».

Toutefois, il y a du positif. L'analyse des résultats révèle que 76 % des personnes sondées ont déclaré suivre l'information « avec un grand intérêt », ce qui représente une augmentation de 14% sur l'année précédente. « C'est le cinquième plus haut niveau en 35 ans» , a précisé Jean-Christophe Ploquin, le rédacteur en chef de La Croix. Cette proportion diminue cependant chez les moins de 35 ans avec seulement 66 %.

Autre constat encourageant, quatre personnes consultées sur dix s'intéressent davantage à l'information qu'il y a quelques années. Cette donnée coïncide avec « une actualité riche en 2022 », d'après Guillaume Caline, de l'institut Kantar Public, qui a réalisé ce baromètre pour le quotidien. Les journaux télévisés sont le canal que les sondés privilégient pour s'informer au jour le jour, quel que soit l'âge, avec 35 % des personnes qui ont affirmé adopter ce choix.

Autre fait saillant, 51 % des répondants jugent que les médias n'ont pas assez parlé du débat sur la fin de vie. Selon M. Caline, ça montre « l'intérêt des Français pour les sujets susceptibles de les toucher directement ». Quant au traitement de la guerre en Ukraine, il suscite des avis partagés sur la place que lui ont accordée les entreprises de presse.

Les explications DE LIBÉRATION

CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

Vous avez une formation professionnelle pertinente à proposer ?

Partager votre expertise avec les membres de la Fédération

Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.

Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.

Pour soumettre un projet de formation pour le printemps et l'automne 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.

DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

De nombreuses adhésions venaient à échéance le 31 janvier

Adhérez dès maintenant à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site Web.

Quatre options vous sont proposées, selon votre statut professionnel.

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. En vous inscrivant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.

Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

Membres de la FPJQ

L'infolettre est votre porte-voix

Vous avez une nouvelle vous concernant, n'hésitez pas à nous transmettre l'information et des photos afin qu'elle soit publiée dans notre infolettre, Le Trente hebdo.

Que ce soit pour une nomination, la parution d'un livre, un changement d'affectation ou encore pour une distinction reçue, vous n'avez qu'à écrire à l'adresse infolettre@fpjq.org pour nous en aviser. Les informations doivent parvenir au plus tard le mardi avant 17 heures pour la parution du jeudi suivant.

 

Les infolettres parues depuis janvier 2021

Première dictée Antidote de la FPJQ

Relevez le défi de la maison

L'orthographe et la grammaire n'ont plus de secrets pour vous. Vous savez éviter ses nombreux pièges et vos connaissances en vocabulaire sont impeccables ? Vous pouvez maintenant tester vos connaissances de la langue française de votre domicile en participant à la première dictée Antidote de la FPJQ en ligne.

Inspiré par le thème de la censure, le journaliste Jean-Benoît Nadeau a composé une dictée trouée truffée de pièges pour mettre à l'épreuve ses collègues des médias lors du congrès annuel de la FPJQ en novembre dernier. Aucune des personnes participantes n'a réussi un résultat sans faute. Serez-vous en mesure de réaliser l'exploit ?

POUR PARTICIPER

À VOS AGENDAS

3 février 2023 à 18 heures

Date butoir pour déposer un dossier de candidature pour les bourses de La Converse

17 février 2023

5 à 7 organisé par le FQJI au bar Bily Kun de Montréal

Date butoir pour déposer un dossier de candidature pour le Prix Michener

21 février 2023

Ouverture des mises en candidature pour les prix En-Tête 2022

23 février 2023

Ouverture des mises en candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023

11 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les prix En-Tête 2022

12 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature à la bourse Fernand-Séguin 2023

13 mars 2023

Journée de formation en économie en collaboration avec la Caisse de dépôt et placement du Québec (informations à venir)

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le Prix Guy-Mauffette 2023 et le Prix René-Lévesque 2023

27 mars 2023 à 17h

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023

13 avril 2023

Ouverture des mises en candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

3 mai 2023

Journée mondiale de la liberté de la presse

15 mai 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

15 juin 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale

24 août 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur

12 novembre 2023

Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Assurance de groupe automobile et habitation La Personnelle

Programme d'assurance de groupe auto et habitation avec La Personnelle

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Parc Oméga

Le Parc Oméga de Montebello offre des billets à tarif réduit aux membres de la FPJQ lors des réservations effectuées en ligne sur le site corporatif avec le code promo. Vous devez aussi présenter votre carte de presse ou de membre lors de l'admission au Parc Oméga.

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Société des musées du Québec

L'entrée gratuite dans plusieurs musées québécois et certains établissements à l'étranger, comme le Louvre et les musées nationaux de France.

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OFFRES D'EMPLOI

Contractuel à la recherche de partenariat | FPJQ

Statut d'emploi : Contractuel

Lieu : Télétravail

Date limite : 27 février 2023

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Stages de la diversité | La Presse

Type d'emploi : Stage estival (quatre à huit semaines)

Lieu : Montréal

Date limite : 24 février 2023

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Stage en photo | La Presse

Type d'emploi : Stage estival (huit semaines)

Lieu : Montréal

Date limite : 24 février 2023

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Stages en journalisme | La Presse

Type d'emploi : Stage estival

Lieu : Montréal

Date limite : 24 février 2023

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Journaliste / Vidéojournaliste | Télévision Basses-Laurentides

Statut d'emploi : Contractuel

Type d'emploi : Temps plein (35 heures / semaine)

Lieu : Basses-Laurentides

Date limite : 2 février 2023

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Journaliste au pupitre | La Presse

Horaire : Soir et la fin de semaine

Lieu : Montréal (mode hybride possible)

Date limite : 7 février 2023

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Journaliste / réalisateur(trice) (bilingue) | CPAC

Statut d'emploi : Régulier

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Ottawa

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