LE TRENTE HEBDO
L'infolettre de la FPJQ
À LA UNE
Selon le ministre, la Loi sur l'accès à l'information sera « revampée » et non réformée
« Une insulte à la démocratie » affirme la FPJQ
Malgré les demandes répétées de la FPJQ pour une refonte majeure de la Loi sur l'accès à l'information dans le cadre de son 40e anniversaire, le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) n'a pas l'intention d'agir en ce sens.
La semaine dernière, lors d'une entrevue accordée à Radio-Canada, le ministre responsable de l'Accès à l'information Éric Caire (photo) a indiqué qu'il envisage d'opter pour un « changement de culture » qui permettrait de publier plus de données publiquement, sans avoir à passer par le processus actuel.
(Photo courtoisie gouvernement du Québec)
Les détails |
Pour les membres de la FPJQ
Sondage concernant la Loi sur l'accès à l'information
L'année 2022 marque le 40e anniversaire de la Loi sur l'accès à l'information. Son utilité n'a plus à être démontrée, mais elle a grandement besoin d'être ajustée pour que son esprit soit respecté, plutôt que d'être utilisée pour mettre des bâtons dans les roues de tous ceux et celles qui font des demandes.
Dans ce cadre, la FPJQ a lancé un sondage auprès de ses membres afin d'obtenir un portrait plus exact de la situation. Vos réponses nous permettront d'effectuer les représentations adéquates auprès du gouvernement du Québec.
Nous vous invitons à répondre à ce court questionnaire, qui nous donnera l'heure juste et qui nous aidera à mieux vous représenter. Le sondage ne prendra que quelques minutes à remplir et a été envoyé par courriel à tous les membres à la fin du mois de janvier. Si vous n'avez pas reçu le lien, merci d'écrire à info@fpjq.org pour nous aviser.
Nous vous remercions pour votre précieuse collaboration !
Édition 2023, 2024 et 2025
La FPJQ en appel d'offres pour Le Trente
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec lance un appel d'offres pour la production éditoriale et graphique de son magazine Le Trente pour les éditions 2023, 2024 et 2025. Les entreprises ou les individus qui ont une expérience de graphisme ou de l'édition de contenu, ou les deux sont invités à soumissionner. Vous trouverez toutes les informations relatives au mandat sur notre site Internet.
Pour obtenir plus d'informations, écrivez-nous à info@fpjq.org.
Adhérez dès maintenant à la FPJQ
Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web.
Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.
En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.
La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.
Pour renouveler ou une première adhésion |
Inscrivez-vous d'ici au 15 avril sur le site de Copibec
Droit d'auteur pour les uvres visuelles
Copibec invite les artistes visuels à inscrire les publications imprimées publiées au Québec, en 2018, 2019 et 2020, dans lesquelles des reproductions de vos uvres d'art visuel sont incluses.
Pour être admissible au Paiement Arts visuels 2022, au moins une de vos uvres doit avoir été reproduite dans un ouvrage imprimé, soit un livre, un catalogue d'exposition, un magazine ou un journal, publié au Québec entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2020.
Seules les publications imprimées sont admissibles. Tout autre type de publication comme les publications en ligne, les vidéos, les titres d'articles, les affiches ne seront pas retenus. Pour s'inscrire au paiement, accédez à votre compte en ligne chez Copibec. La période d'inscription est ouverte jusqu'au 15 avril 2022.
Tous les détails |
DES PRIX ET DES BOURSES
Participez au prix Lizette-Gervais 2022
Les candidatures pour le Prix Lizette-Gervais 2022 sont maintenant ouvertes.Vous avez jusqu'au lundi 4 avril 2022, à 9 h, pour remettre votre candidature dans l'une ou l'autre des trois catégories : radio, télévision et internet.
Les critères de participation :
- Être inscrit ou inscrite dans un programme collégial ou universitaire en journalisme ou en communication et obtenir son diplôme entre 1er septembre 2021 et le 31 mai 2023;
- Être âgé ou âgée de 18 à 35 ans au 31 décembre de l'année de remise du prix;
- Ne pas exercer professionnellement le journalisme ou travailler dans le domaine des communications (relationniste, attaché de presse, etc.). Est considérée comme une professionnelle une personne qui tire la majorité de ses revenus du journalisme ou des communications;
- Avoir la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente;
- Ne pas avoir déjà remporté le prix Lizette-Gervais;
- Soumettre un seul reportage par année d'éligibilité.
TOUS LES DÉTAILS |
Concours canadien de journalisme
Le plein de nominations pour La Presse et Le Devoir
La Presse est finaliste à neuf reprises et Le Devoir trois fois au Concours canadien de journalisme 2021, qui récompense « l'excellence du journalisme » pratiqué par les quotidiens du pays ainsi que par les journaux communautaires et médias numériques. Parmi les journaux ailleurs au Canada, le Globe and Mail se démarque avec 21 nominations dans 16 catégories. Les lauréats seront annoncés le soir du vendredi 6 mai, lors d'un événement virtuel.
Du côté de La Presse, les journalistes Daniel Renaud, Mayssa Ferah, Caroline Touzin, Vincent Larouche, Louis-Samuel Perron, Tristan Péloquin et Philippe Teisceira-Lessard ont été retenus dans la catégorie « Projet de l'année » pour une série de reportages sur la hausse de la violence par armes à feu à Montréal. Hugo Dumas est finaliste pour ses textes sur François Pagé, auteur de séries québécoises populaires « qui a écrit sa propre mort ».
La chroniqueuse Isabelle Hachey a obtenu une 12e nomination en carrière avec sa chronique sur l'aide médicale à mourir chez les personnes atteintes de maladies neurodégénératives. L'éditorialiste en chef Stéphanie Grammond est en lice pour le prix Claude Ryan, qui récompense chaque année les éditoriaux, tandis que Judith Lachapelle est finaliste pour son bédéreportage « Le cerf qui cache la forêt ». La journaliste Marie-Claude Malboeuf, le chroniqueur sportif Alexandre Pratt, le photojournaliste Martin Tremblay et le photographe Bernard Brault obtiennent également chacun une nomination.
Au Devoir, la journaliste Magdaline Boutros, qui est citée dans trois catégories, a été retenue pour une série de reportages réalisés l'an dernier au Pakistan en marge des 20 ans des attentats du 11 septembre. Mme Boutros est également en nomination avec la journaliste d'enquête Améli Pineda pour leurs articles sur la violence conjugale au Québec. Enfin, Ulysse Bergeron et Magdaline Boutros sont nommés pour leur important travail de recherche qui a mené à un reportage sur les violences physiques et sexuelles perpétrées au sein de l'Église catholique québécoise.
Voir tous les finalistes |
Formations offertes par le Barreau du Québec le mercredi 20 avril 2022
Droit des médias et des communications
Le Barreau du Québec présente une journée de formation au Palais des congrès de Montréal sous le thème « Droit des médias et des communications », le mercredi 20 avril 2022. Il est possible d'y assister en présentiel ou en webdiffusion.
Les personnes membres de la FPJQ peuvent s'inscrire au même tarif que les membres du Barreau du Québec. Vous avez tous les détails sur la page Web de l'événement.
PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION |
Conditions socio-économiques des journalistes immigrés et réfugiés
Un colloque présentera les résultats de l'étude canadienne
En partenariat avec la FPJQ et d'autres organisations, New Canadian Media (NCM) a lancé en octobre 2021 la première étude canadienne sur les conditions socio-économiques des journalistes immigrés et réfugiés de première génération. Pour la présentation des résultats, NCM vous convie à un colloque virtuel qui se tiendra le samedi 2 avril sur Zoom à partir de 13h.
Plus de 101 sondages ont été remplis et 47 journalistes à travers le Canada ont été interviewés par sept membres du Collectif.
Lors de l'événement, les directeurs de projet Christopher Chanco, Arzu Yildiz et Alec Regino discuteront des implications pour l'industrie des médias au Canada. En plus de trois auteurs principaux du rapport, le colloque permettra d'entendre les commentaires des certains des répondants dont les histoires ont été présentées dans des articles de New Canadian Media ainsi que d'autres invités spéciaux.
Pour plus d'informations et s'inscrire |
EN MANCHETTE
Baromètre annuel Edelman
La confiance des Québécois envers les médias diminue
Selon le baromètre annuel de confiance envers les institutions du cabinet Edelman, 56 % des Québécois croient désormais que les médias ou les journalistes diffusent volontairement de fausses nouvelles afin de les induire en erreur. Au total, 1500 Canadiens ont été sondés, dont 1000 Québécois. Réalisée en novembre 2021, la consultation signale une hausse de 9 % de la population qui attribue aux professionnels de l'information l'intention de les berner.
« Ça me brise le cur de voir cette méfiance envers le travail des journalistes. C'est aussi incroyable de voir à quel point l'expression "fake news" s'infiltre maintenant partout dès que quelque chose nous déplaît, dès qu'on nous contredit », avoue la directrice générale d'Edelman Montréal, Martine St-Victor.
Le taux de confiance envers les médias québécois se chiffre à 59 %, une baisse d'un point par rapport à la période prépandémique. C'est toutefois un meilleur résultat que plusieurs grands pays occidentaux, comme l'ensemble du Canada (52 %) l'Australie (43 %), les États-Unis (39 %), la France (38 %) et le Royaume-Uni (35 %).
Malgré tout, les médias traditionnels demeurent l'institution envers laquelle les Québécois sondés font le plus confiance, avec un taux de 62 %. Les moteurs de recherche (58 %), les médias de marque (42 %) et les médias sociaux (27 %) obtiennent de moins bonnes notes à ce chapitre.
Les explications du Devoir |
Possible modification à la Loi canadienne sur l'accès à l'information
Des « motifs de compassion » pourront-ils être invoqués ?
Le combat d'une mère acadienne pour tenter d'élucider les circonstances de la mort de sa fille pourrait mener à des modifications à la législation canadienne sur l'accès à l'information pour des « motifs de compassion ».
Liette Savoie (photo) a perdu sa fille Francesca, 17 ans, dans un accident de voiture survenu à Bas-Caraquet en 2007. Même si l'autre conducteur a plaidé coupable à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies ayant causé la mort, Mme Savoie n'est pas satisfaite de la clôture du dossier puisque des rumeurs ont fait état d'une poursuite à grande vitesse impliquant un troisième véhicule.
En 2012, après avoir essuyé un refus de la GRC de lui remettre tous les renseignements sur l'accident de sa fille, la mère a porté plainte auprès de la Commissaire à l'information, dont le bureau enquête sur les plaintes concernant la Loi sur l'accès à l'information. La GRC a eu gain de cause, en faisant valoir que selon la législation, les renseignements personnels de la défunte sont protégés pendant 20 ans après le décès et que les raisons d'intérêt public « ne justifiaient pas la violation de la vie privée ».
Mme Savoie a porté alors sa cause en Cour fédérale. La juge Vanessa Rochester a également donné raison à la GRC dans une décision rendue publique la semaine dernière.
Malgré sa défaite, la bataille de Liette Savoie pourrait bien mener à des changements législatifs. La Commissaire à l'information Caroline Maynard a déclaré que le cas de Mme Savoie « avait mis en lumière des lacunes » dans la loi. Elle a fait parvenir une proposition au gouvernement fédéral pour la modifier afin de donner aux institutions comme la GRC le pouvoir discrétionnaire de divulguer des informations personnelles sur une personne décédée à un conjoint ou à un parent pour des raisons de compassion, tant que la divulgation ne constitue pas une atteinte déraisonnable à la vie privée du défunt.
(Photo courtoisie Twitter)
La nouvelle |
Huit mois après son départ de Radio-Canada
Stéphan Bureau prépare son retour à la télé
Après avoir quitté Radio-Canada dans la controverse en août dernier, Stéphan Bureau (photo) revient sous le feu des projecteurs. L'animateur et membre de la FPJQ prépare actuellement sa propre émission de télévision, « un talkshow d'informations permettant des rencontres inhabituelles au petit écran », qui serait diffusé dès ce printemps sur les ondes de TVA.
Selon La Presse, le nouveau format hebdomadaire de 60 minutes serait diffusé le dimanche à 21 h, en même temps que Tout le monde en parle. Quatre rendez-vous sont prévus ce printemps. L'émission fera ensuite relâche pendant l'été et reprendra l'antenne en septembre. Les détails de ce nouveau « talkshow d'informations » devraient être dévoilés sous peu.
Une entrevue avec le controversé infectiologue français Didier Raoult à son émission Bien entendu, diffusée sur les ondes d'ICI Première, a signé le départ de Stéphan Bureau de la société d'État. En juillet, l'ombudsman avait déclaré que l'entretien avait enfreint les normes et pratiques journalistes de Radio-Canada. L'animateur a quitté la station le 20 août dernier.
« Je pense que cela dit quelque chose de notre époque formidable : les choix de mots que j'ai eus à l'époque. C'était une entrevue banale, ordinaire comme j'en ai fait plein dans ma vie, dans un contexte qui ne l'est pas. Cela a pris des proportions extraordinaires », commente M. Bureau.
La préparation de cette émission non traditionnelle d'informations à TVA représente le premier geste professionnel de l'animateur en huit mois. « Je ne suis pas ailleurs pour être en opposition à Radio-Canada ni pour régler des comptes, je n'ai pas cela en moi. Je suis ailleurs parce que je pense qu'après ce qu'on a traversé, il était clair que ce que j'espérais faire ne se ferait pas là. J'insiste toutefois, il n'y a pas d'amertume », a-t-il ajouté.
(Photo courtoisie)
En savoir plus |
GUERRE EN UKRAINE
Journalistes québécois sur le terrain
Le difficile équilibre entre sécurité et information
Les journalistes couvrant la guerre en Ukraine risquent leur vie à chaque instant pour rapporter au public les derniers développements sur le terrain. Au moins cinq journalistes ont déjà été tués depuis le début du conflit. Mais jusqu'où peuvent-ils aller pour remplir leur mission d'informer sans pour autant compromettre leur sécurité inutilement ?
Pour les médias québécois sur les lieux, la sécurité fait partie des priorités à gérer. « Le stress de protéger nos équipes est perpétuel. On jongle entre notre devoir de témoigner de ce qu'il se passe et la sécurité. On va rarement pousser pour envoyer des reporters dans les zones les plus dangereuses », souligne Luce Julien, directrice générale de l'Information à Radio-Canada. Le diffuseur public et son penchant anglophone peuvent compter sur l'expertise d'un ancien militaire, David Price, qui a été nommé en 2013 conseiller en hauts risques.
Le journaliste Frédérick Lavoie (photo) est l'envoyé spécial en Ukraine pour les Coops de l'information. Contrairement à plusieurs de ses collègues, il travaille seul, sans guide-interprète et sans garde. Il faut dire qu'il connaît bien le pays et parle couramment le russe. « Par moment, il y a une certaine curiosité qui fait que je voudrais m'approcher du front, mais je me freine, car je n'ai pas envie de prendre des risques que je ne sois pas capable de gérer », mentionne prudemment M. Lavoie.
Pour faciliter la logistique et assurer la sécurité, les médias et leurs reporters bénéficient aussi de la solidarité qui existe entre les journalistes présents en zone de guerre. Ils se partagent des informations ou se prêtent des équipements comme des casques ou des gilets pare-balles. Un exemple de cette collaboration a été rapporté par Jean-Philippe Pineault, le directeur général de l'information à Bell Média, qui supervise le site Noovo Info et les émissions Noovo Le Fil. « Notre vidéojournaliste Louis-Philippe Bourdeau a travaillé avec un journaliste du Washington Post, ils se sont entraidés ».
(Photo courtoisie)
Le reportage de Radio-Canada |
Bourse du FQJI pour financer les frais de voyage
La Tribune et Le Droit témoigneront du drame des exilés
Une journaliste de La Tribune, Karine Tremblay (photo), et un vidéojournaliste du Droit, Simon Séguin-Bertrand, se sont envolés le 11 mars pour l'Europe de l'Est afin de témoigner du drame vécu par des milliers d'Ukrainiens qui se sont réfugiés en Pologne et en Roumanie pour fuir leur pays en guerre.
Le reportage a été rendu possible par l'octroi d'une bourse du Fonds québécois en journalisme international (FQJI) qui permettra de couvrir les frais du voyage. « Leur projet, qui a été retenu par le FQJI, est celui d'aller à la rencontre de gens qui sont forcés de quitter l'Ukraine en raison de la guerre qui y sévit », explique Louis-Éric Allard, rédacteur en chef de La Tribune. « Karine et Simon se rendront à la frontière de la Roumanie et de l'Ukraine et aussi aux portes de la Pologne ».
M. Allard a louangé les qualités de sa journaliste en indiquant « qu'elle a le don de bien raconter des histoires humaines » qui savent toucher les lecteurs. Karine Tremblay devrait aussi faire le pont avec les Québécois qui ont de la famille ou des amis établis en Ukraine.
(Photo courtoisie)
Les détails |
Propagande russe
Le CRTC bannit la chaîne RT du Canada
La chaîne d'État de la Russie, RT (Russia Today), est dans la mire de plusieurs pays occidentaux depuis le début de l'invasion des forces armées du Kremlin en Ukraine. Le Canada franchit lui aussi le pas en bannissant des ondes le diffuseur public russe.
Le premier ministre Justin Trudeau avait déclaré début mars qu'il fallait agir pour lutter contre les mensonges et la désinformation de la Russie sur l'invasion de l'Ukraine, y compris sur les réseaux sociaux. Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a donc retiré RT, anciennement connue sous le nom de Russia Today, et RT France de sa liste « de services de programmation et de stations non canadiens autorisés pour distribution ». Le Conseil a précisé que si RT et RT France étaient canadiennes, il « leur aurait demandé de rendre compte de leur contenu ».
Le CRTC a conclu que les actions du gouvernement russe visant à limiter l'indépendance journalistique des agences de presse et à orienter le contenu des médias publics vont à l'encontre de la liberté d'expression et de l'indépendance journalistique, principe clé de la radiodiffusion canadienne. Le Conseil a également mentionné dans sa décision que le contenu de la chaîne constitue « un commentaire abusif puisqu'il tend ou est susceptible d'exposer le peuple ukrainien à la haine ou au mépris en raison de sa race, de son origine nationale ou ethnique ».
La chaîne RT a aussi disparu des écrans de télévision britannique il y a deux semaines à la suite des sanctions de l'Union européenne. Cette décision du régulateur britannique des médias Ofcom rend presque impossible son retour sur les ondes. En riposte, la Russie a promis de nouvelles mesures de répression contre les médias britanniques opérant dans le pays. L'ambassade de Russie au Royaume-Uni a déclaré qu'elle réfléchissait à la manière appropriée de réagir devant cette décision.
Les précisions |
La Russie interdit Facebook et Instagram
La Russie s'est encore rapprochée d'un contrôle total de l'information, avec l'ordre d'un tribunal lundi d'interdire Facebook et Instagram « pour cause d'activité extrémiste ». Ces plateformes, toutes les deux détenues par Meta, étaient déjà bloquées depuis plusieurs jours au moment de la décision.
Plus tôt ce mois-ci, la société américaine avait assoupli ses politiques pour permettre la publication de messages contre l'armée et les dirigeants russes. Le 11 mars, le Kremlin avait déjà demandé à ce que Meta soit classé comme une organisation « extrémiste ».
« Les activités de Meta sont dirigées directement contre la Russie et ses forces armées », a affirmé à la cour Igor Kovalevsy, le représentant du Service fédéral de sécurité russe (FSB). Les propos ont été rapportés par l'agence de presse russe TASS.
Facebook, Instagram, Twitter et plusieurs sites d'information indépendants sont tous bannis en Russie, depuis le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine, il y a maintenant un mois. L'utilisation d'un réseau virtuel privé (RPV) est obligatoire pour y accéder.
Depuis le 4 mars, toute personne qui diffuse de « fausses nouvelles » sur le territoire russe peut écoper d'une sentence allant jusqu'à 15 ans en prison, selon une nouvelle loi visant à réduire au silence les opposants au régime de Vladimir Poutine.
Plus d'informations |
Conditions difficiles pour la couverture journalistique
Un « fixeur » torturé et des journalistes sous les bombes
Les conditions de travail des journalistes et de leurs « fixeurs » couvrant le conflit en Ukraine sont extrêmement difficiles et les soldats de l'armée russe n'épargnent personne. Constamment exposés pour témoigner des atrocités commises sur le terrain, les professionnels de l'information et leurs collaborateurs sont de plus en plus ciblés par l'envahisseur.
Reporters sans frontières (RSF) a publié le récit de Nikita (nom fictif), un fixeur de 32 ans uvrant pour Radio France. Il a été enlevé par des soldats russes le 5 mars et a été détenu pendant neuf jours. Après avoir mitraillé sa voiture, des militaires l'ont emmené et soumis à plusieurs séances de torture : couteau, coups de crosse en plein visage, décharges électriques, simulacres d'exécution, privation de nourriture. L'homme a finalement été libéré et récupère depuis de ses blessures dans une ville ukrainienne. Malgré cette épreuve, Nikita est résolu à poursuivre son activité professionnelle pour contribuer au droit à l'information. RSF transmettra son témoignage au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) en complément des deux plaintes que l'organisme lui a déjà adressées les 4 et 16 mars.
Des témoignages troublants sur les attaques à Marioupol
Des journalistes risquent aussi leur vie pour exposer au monde toute l'horreur de la guerre, ont rapporté le Guardian et le Washington Post. Pendant trois semaines, le reporter ukrainien Mstyslav Chernov et le photographe Evgeniy Maloletka, à l'emploi d'Associated Press, ont documenté la destruction de Marioupol (photo) par les forces russes qui ont encerclé la ville et y ont piégé les habitants. Les journalistes ont fait état de fosses communes remplies de corps d'enfants, des mesures désespérées vers lesquelles se tourne la population affamée et de la destruction d'une maternité. Par leur présence dans cette ville portuaire du sud du pays et la publication de leurs histoires, ils ont contredit les affirmations du Kremlin selon lesquelles l'armée russe n'attaquait pas les civils.
Les deux membres de la presse ont finalement été évacués sous les bombes par l'armée ukrainienne qui craignait qu'ils ne tombent entre les mains des soldats russes. « S'ils vous attrapent, ils vous filmeront et ils vous feront dire que tout ce que vous avez filmé est un mensonge. Tous vos efforts et tout ce que vous avez fait à Marioupol seront vains », a déclaré un officier ukrainien.
« Quand vous considérez à quel point il a été difficile de diffuser ces informations, cela me rend extrêmement fier de leur engagement qui permet à la population de savoir ce qui se passe à cet endroit », conclut Julie Pace, vice-présidente principale et rédactrice en chef de l'Associated Press.
Le récit de RSF |
Afin de mieux protéger les journalistes en zone de guerre
L'UNESCO fournira de l'aide et de l'équipement
Distribution d'équipements de protection individuelle, formation en journalisme de guerre et relocalisation de locaux en zones sécurisées, l'UNESCO apportera sa contribution aux reporters qui couvrent le conflit en Ukraine.
« Chaque jour, des journalistes et des professionnels des médias risquent leur vie en Ukraine pour fournir des informations vitales aux populations locales et informer le monde de la réalité de cette guerre. Nous sommes déterminés à les soutenir et à les protéger de toutes les manières possibles », soutient Audrey Azoulay (photo), directrice générale de l'UNESCO. Depuis le premier jour de la guerre, l'institution n'a cessé d'appeler au respect du droit international pour protéger les journalistes, techniciens, fixeurs et autres professionnels des médias en tant que civils dans une zone de conflit, et de s'abstenir de toute attaque contre les infrastructures de communication.
L'UNESCO fournit aujourd'hui une aide plus concrète aux reporters sur le terrain en leur distribuant un premier lot de 125 équipements de protection individuelle (EPI) ainsi qu'une formation sur la pratique du métier en environnement hostile. Les EPI, composés de gilets pare-balles et de casques, seront disponibles, entre autres, au Centre de liberté de la presse à Lviv, opéré par Reporters sans frontières (RSF).
L'institution spécialisée des Nations Unies travaillera également en étroite collaboration avec la Fédération internationale des journalistes (FIJ) pour relocaliser les bureaux de deux syndicats de journalistes ukrainiens en Pologne, près de la frontière avec l'Ukraine. Ce déménagement en zone sécurisée permettra aux associations de continuer à fournir un soutien technique à tous les journalistes en Ukraine et à ceux qui ont fui vers les pays voisins.
(Photo courtoisie Wikipédia)
Les explications |
Coup d'éclat contre la guerre à la télévision russe
Marina Ovsyannikova décline l'offre d'asile politique de la France
La journaliste russe qui a protesté le 14 mars dernier contre la guerre en Ukraine en brandissant une pancarte « No War » derrière la présentatrice d'un bulletin de nouvelles de la première chaîne russe Pervi Kanal (Channel One) a refusé l'asile en France que lui offrait le président Emmanuel Macron.
Marina Ovsyannikova (photo) a été condamnée à une amende de 30 000 roubles (350$) par un tribunal de Moscou la semaine dernière pour son « acte de rébellion spontané ». La journaliste est maintenant en attente d'un jugement pour non-respect de la récente loi sur la « propagation de fausses informations sur l'utilisation des forces armées russes », qui pourrait lui valoir jusqu'à quinze ans de prison.
« Je suis très inquiète pour la sécurité de mes enfants, avant tout. Et je suis très reconnaissante à M. Macron pour son offre, mais j'ai publiquement refusé l'asile politique en France parce que je suis une patriote », a-t-elle souligné.
Dimanche, elle a déclaré à l'émission This Week d'ABC qu'elle devait s'exprimer après avoir vu son employeur, Channel One, répandre des « mensonges » sur la guerre en Ukraine. « J'ai pu voir ce qui se passait en Ukraine. Ce que nous avons montré dans nos émissions était très différent de la réalité ».
Mme Ovsyannikova a envisagé de participer aux manifestations dans les rues de Moscou, mais a rejeté l'idée. « Je pouvais voir la sécurité emmener les gens et j'ai décidé que cela allait être une action plutôt inutile de ma part. Peut-être que je pourrais faire quelque chose de plus significatif, avec plus d'impact, où je pourrais montrer au reste du monde que les Russes sont contre la guerre ».
(Capture d'écran courtoisie Twitter)
La nouvelle |
À L'INTERNATIONAL
Radio RFI et France 24 au Mali
La junte prive des chaînes françaises de leur antenne
La junte militaire au pouvoir au Mali a ordonné la suspension de la diffusion de la station de radio RFI et de la chaîne télévisée France 24, la nuit du 16 au 17 mars dernier. Le pays situé en Afrique de l'Ouest reproche à ces deux entités, qui font partie du groupe France médias monde, « de fausses allégations faisant état d'exactions commises par les forces armées maliennes, contre des civils ».
Le gouvernement malien estime que ces « fausses allégations » proviennent notamment d'un reportage, diffusé le 14 et 15 mars, donnant la parole à des victimes présumées d'exactions qui auraient été commises par l'armée malienne et le groupe privé russe Wagner.
Par voie de communiqué, le colonel Abdoulaye Maiga (photo) a également « interdit à toutes les radios et télévisions nationales, ainsi qu'aux sites d'information et journaux maliens, la rediffusion et/ou la publication des émissions et articles de presse de RFI et de France 24 ».
Maiga a même comparé RFI et France 24 à la tristement célèbre radio Mille Collines, qui avait encouragé le génocide au Rwanda en 1994. Couvrant activement l'actualité africaine, les deux médias étaient très suivis par les habitants du Mali.
Reporters sans frontière (RSF) a ouvertement condamné cette décision de la junte, soutenant « qu'il s'agit d'une attaque contre la liberté et l'indépendance de la presse qui privera les Maliens de médias importants et qui renforcera l'ostracisation du pays ».
De son côté, l'Union internationale de la presse francophone (UPF) a affirmé avoir pris connaissance de cet ordre avec « stupeur et inquiétude ». Elle « apporte son soutien total et inconditionnel à RFI et France 24 et appelle la junte malienne à revenir sur sa décision ».
(Photo courtoisie Maliweb.net)
Les précisions du Monde |
L'ex-animateur Chris Cuomo réclame 125 millions à CNN
Chris Cuomo (photo), ex-présentateur vedette de la chaîne CNN, a présenté une demande en arbitrage réclamant 125 M$ à son ancien employeur pour les « innombrables dommages » subis en raison de son congédiement, le 4 décembre dernier.
M. Cuomo a été licencié après une enquête menée par la chaîne. Elle portait sur sa participation active à la défense de son frère, Andrew, ex-gouverneur de l'État de New York, qui devait faire face à des accusations de harcèlement sexuel. L'ancien présentateur soutient qu'il avait toujours été transparent avec CNN dans cette affaire et n'avait « aucune raison de croire » qu'il avait enfreint les politiques du réseau. Il a également affirmé que l'ex-président de la station, Jeff Zucker, et l'ex-directrice du marketing, Allison Gollus, avaient eux-mêmes fourni des conseils à l'ancien gouverneur.
Les avocats de Chris Cuomo ont soutenu que CNN était disposée à contourner ses règles si elle pouvait en tirer profit. Par exemple, durant les premiers jours de la pandémie, au début de 2020, la chaîne avait permis à Chris Cuomo d'interviewer son frère « pour exploiter la famille Cuomo » à ses propres fins.
« L'intégrité journalistique de [Chris] Cuomo a été dénigrée de manière injustifiée », indique un document déposé par les avocats de l'ex-présentateur. En raison de la recherche « difficile, voire impossible » d'un emploi similaire, à la suite de ces évènements, l'homme réclame 125 millions de dollars à son ancien employeur. Les représentants de la société mère de CNN, WarnerMedia, ont refusé de commenter.
(Photo courtoisie Wikipédia)
En savoir plus |
Correspondant en Chine
Un journaliste espagnol intimidé chez lui
La Fédération espagnole des syndicats de journalistes (FeSP) a condamné la Chine pour avoir fait preuve « d'intimidation voilée » envers un de ses reporters au sujet de sa couverture d'une séance de l'Assemblée nationale populaire.
La police de Pékin s'est rendue au domicile de Jaime Santirso (photo) le 4 mars dernier pour le questionner et tenter de l'intimider à la suite de sa présence à l'Assemblée nationale populaire de Chine. « Ce n'est pas la première fois que le gouvernement chinois fait obstacle au travail des correspondants étrangers dans ce pays », a déclaré Agustin Yanel, secrétaire général de la FeSP. « C'est un comportement que nous condamnons, car il représente une grave atteinte à la liberté de la presse et au droit à l'information des citoyens sur le territoire chinois ».
L'an dernier, les autorités chinoises avaient rendu inaccessible le site Internet du quotidien espagnol ABC pour les citoyens vivant sur le territoire chinois. « Les membres des syndicats de FSC-CCOO estiment qu'il est inacceptable que les autorités chinoises essaient d'intimider les correspondants espagnols en Chine. De plus, ils considèrent comme inadmissible le fait que ces autorités bloquent les sites Internet des médias espagnols, comme elles l'ont fait avec ABC l'année dernière », indique de son côté Marta Barcenilla Escaño, de la Fédération des services aux citoyens de la CCOO. Elle espère que « Jaime Santirso ainsi que tous les autres correspondants espagnols en Chine pourront continuer à exercer leur métier à Pékin sans être confrontés à du harcèlement de la part du gouvernement chinois. Le journalisme n'est pas un crime, mais un droit fondamental ».
(Photo courtoisie Twitter)
Le texte sur le site de la FIJ |
Deux journalistes accusés de « cyberharcèlement » en Ouganda
Après 11 jours d'emprisonnement, deux journalistes ougandais de la chaîne Alternative Digitalk TV ont été libérés sous caution et devront faire face à des accusations de « communication offensante » et de « cyberharcèlement » contre le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986.
Le 10 mars dernier, Norman Tumuhimbise (photo), le directeur de la télévision en ligne et critique du pouvoir ainsi que la journaliste Farida Bikobere ont été arrêtés par les forces de l'ordre en même temps que sept de leurs collègues. Leurs collègues ont été relâchés six jours plus tard, mais le matériel saisi ne leur a pas été rendu.
Le régime reproche aux deux journalistes d'avoir relayé des informations sur deux livres écrits par Norman Tumuhimbise qui doivent paraître le 30 mars prochain et qui abordent de manière critique la politique du président ougandais depuis son arrivée au pouvoir.
« Ces journalistes ont été arrêtés en masse et détenus au secret sans accès à un avocat pendant plusieurs jours comme s'ils préparaient un attentat. Un livre critique le président et vous êtes traité comme des terroristes présumés », a déclaré Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF.
Les journalistes subissent régulièrement de l'intimidation, des menaces et des sanctions en Ouganda. En mai 2021, deux journalistes avaient passé trois semaines derrière les barreaux pour diffamation présumée. Deux mois auparavant, le président lui-même avait menacé de « pousser à la faillite » le principal quotidien du pays, le Daily Monitor, qui avait rapporté que des membres proches du chef d'État s'étaient secrètement fait vacciner contre la COVID-19.
(Photo courtoisie Facebook)
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Identité de genre
Le journalisme a-t-il un rôle à jouer ?
En cette ère où la population est de plus en plus ouvertement diversifiée, composée d'un éventail d'identités sexuelles et de genres, les journalistes disposent maintenant du pouvoir de non seulement rapporter les faits, mais aussi de modifier le discours social, politique et économique, selon un article du Nieman Lab
« Il est vraiment important, dans une société qui est souvent très " soit/ou ", de se rappeler qu'il peut y avoir " les deux ", " ni l'un ni l'autre " et " tout ", c'est-à-dire bien d'autres choses que le binaire homme-femme », affirme l'activiste et éducatrice Sally Goldner (photo).
Que les gens s'identifient comme cisgenre, transgenre, homosexuel, hétérosexuel ou queer, ils comptent sur les médias pour s'informer. « Pourtant, en utilisant un langage genré dans les reportages, nous nous efforçons de maintenir le statu quo, le binaire enraciné en nous depuis des siècles », commente la chroniqueuse de NiemanLab Liana Demasi dans un texte sur la question.
« Dans les reportages, ne pas refléter la réalité de plus d'un million de personnes transgenres et non binaires aux États-Unis, c'est aussi rejeter une grande partie de la population américaine. Dans un domaine enraciné dans la recherche de la vérité, s'appuyer sur un langage genré c'est ignorer le principe fondamental de l'éthique des journalistes », suggère la chroniqueuse.
« De nombreuses entreprises promettent l'inclusivité, mais le langage utilisé sur leur site Web est toujours incroyablement binaire », commente Kale O'Hara, une doula non binaire en formation. « Ça détourne immédiatement les non-binaires et les trans. Vous ne pouvez pas vous engager à être inclusif en théorie et non en pratique. »
Une pratique qui peut se vérifier dans les médias, selon Liana Demasi. Par exemple lorsqu'un journal écrit dans un article : « Les enfants de femmes qui consomment de la marijuana », il écarte d'emblée toutes les personnes enceintes qui ne se considèrent pas comme femme.
(Capture d'écran courtoisie YouTube)
L'analyse de Nieman Lab |
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