2023-04-06 Lettre InfoFPJQ2023-04-06 Lettre InfoFPJQ
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— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Palais de justice de Québec

Un accusé s'en prend à un journaliste, la FPJQ réagit

Appelé à comparaître au Palais de justice de Québec pour répondre à des accusations d'agressions sexuelles pendant qu'il travaillait comme agent de sécurité, Gabriel Chabot-Gagné (photo) n'a pas aimé qu'un journaliste de Radio-Canada le filme.

Alors qu'il était dans les corridors du palais, dans une zone permettant la prise d'images, l'accusé de 23 ans s'est approché du représentant des médias en lui demandant « il y a un problème, monsieur ? ». Le journaliste lui a alors brièvement expliqué qu'il effectuait son travail. Visiblement insatisfait de la réponse obtenue, l'homme s'en est pris au cellulaire en tentant, sans réussir, de le faire tomber par terre avant de frapper le journaliste du revers de la main. Un constable spécial s'est alors interposé pour mettre fin à l'altercation.

Le journaliste, à l'emploi du diffuseur public, n'avait pas encore décidé s'il allait porter plainte contre l'homme. Son employeur n'a pas réagi publiquement à la suite de l'agression, mais a indiqué « prendre acte des événements » et qu'une analyse des événements est en cours.

Toutefois, M. Chabot-Gagné ne s'est pas calmé après l'altercation. Invité par son avocate à discuter dans un cubicule prévu à cet effet, l'homme a renversé une table et brisé un plexiglas, forçant les constables spéciaux du palais à intervenir à nouveau. Il devra comparaître ultérieurement pour répondre à une nouvelle accusation de méfait et il a été remis en liberté en attendant la suite des procédures.

Pour Michaël Nguyen, président de la FPJQ « s'en prendre physiquement à quelqu'un est inacceptable. S'en prendre à un journaliste l'est tout autant. Mais s'en prendre à un journaliste dans l'exercice de ses fonctions, dans un palais de justice de surcroît, l'est encore plus. Les journalistes judiciaires sont là pour rapporter au public le fonctionnement de la justice, d'une façon qui intéresse le public afin de bien l'informer, a-t-il indiqué. Que des accusés se sentent irrités par leur présence, c'est tout à fait compréhensible. Mais agresser un journaliste, par frustration, ne devrait jamais arriver. »

« Dans les dernières années, les tribunaux ont rappelé l'importance du journalisme dans une société libre et démocratique, a poursuivi le président Nguyen. La justesse de ses propos mériterait de trouver écho dans une frange de la population qui soit comprend mal le rôle des médias, soit préfère suivre les paroles des vendeurs du Temple [les réseaux sociaux] qui carburent par la polarisation pour s'en mettre plein les poches au détriment de gens vulnérables. »

(Photo de courtoisie : capture d'écran Radio-Canada)

Les explications

Conseil d'administration de la FPJQ

Un administrateur ou une administratrice région est recherché

À la suite de la démission d'un membre du conseil d'administration, qui a quitté le métier pour de nouveaux horizons professionnels, la FPJQ cherche à pourvoir le poste de représentant des régions qui s'est libéré. Comme il s'agit d'un remplacement en cours de mandat, le C.A. peut coopter un administrateur ou une administratrice pour terminer le mandat en cours, jusqu'aux prochaines élections, en novembre prochain.

Selon les règlements généraux, trois membres professionnels représentant des régions différentes doivent siéger au conseil. L'administrateur ou l'administratrice ne pourra être de la région de Québec ou de la Montérégie, car elles sont déjà représentées.

Pour les intéressés, vous êtes invité à écrire une courte lettre de motivation (300 mots maximum), à remplir le formulaire de mise en candidature, à obtenir la signature de deux membres professionnels en appui et à retourner les documents, par courriel, à l'adresse info@fpjq.org.

Le conseil d'administration va se rencontrer le vendredi 21 avril prochain. Vous avez jusqu'au mercredi 19 avril, à 17 heures, pour nous faire part de votre intérêt.

tÉLÉCHARGER LE FORMULAIRE DE MISE EN CANDIDATURE

PRIX ET BOURSES

FPJQ section Québec

Lancement de la Bourse de la relève 2023

La FPJQ section Québec est fière d'encourager la relève en journalisme à travers ce concours qui vise à récompenser une personne étudiante ayant produit un reportage de qualité au cours des 12 derniers mois.

Dotée d'un prix de 400$ et d'une adhésion d'un an à la FPJQ, la Bourse de la relève a été remise au fil des ans à plusieurs jeunes journalistes prometteurs qui ont ensuite su se tailler une place dans le métier.

POUR PARTICIPER

Il vous suffit d'envoyer d'ici le lundi 24 avril les documents suivants à l'adresse fpjqqc@gmail.com :

  1. Une lettre de présentation;

  2. Un reportage écrit, audio ou vidéo, diffusé dans un média reconnu (étudiant, communautaire ou professionnel) entre le 1er avril 2022 et le 31 mars 2023;

  3. Une preuve de fréquentation dans une institution postsecondaire de la grande région de Québec (relevé de notes ou facture de frais de scolarité).

Un jury composé de trois journalistes professionnels analysera les candidatures reçues et annoncera l'identité de la personne gagnante lors d'un événement public qui aura lieu en mai, à l'occasion des Semaines de la presse et des médias.

tous les détails

Dernière journée pour participer



LES CONDITIONS DE PARTICIPATION


Prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets

La FPJQ recherche des jurys pour l'édition 2022

Prix Judith-Jasmin

La FPJQ est à la recherche de professionnels et professionnelles des médias pour composer le préjury et le jury du prestigieux prix Judith-Jasmin.

La crédibilité de ce prix repose en grande partie sur la valeur de la trentaine de juges qui vont soupeser la qualité journalistique de chaque œuvre soumise.

Si l'expérience vous intéresse et que vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant en journalisme, merci d'écrire à info@fpjq.org afin de proposer votre candidature en y ajoutant les catégories que vous désirez juger.

                                      Prix Antoine-Desilets

Vous aimeriez participer à la sélection de la photo de presse de l'année ?

C'est votre chance pour soumettre votre candidature comme jury pour le prix Antoine-Desilets. Nous recherchons actuellement au moins six juges bénévoles qui détermineront les gagnants et gagnantes de chacune des catégories.

Si vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant et que la photographie vous passionne, votre candidature est la bienvenue !

Écrivez à info@fpjq.org pour signifier votre intérêt.

Informations importantes à savoir

Pour l'un ou l'autre des jurys, vous devez avoir des disponibilités entre le jeudi 18 mai et le vendredi 16 juin 2023 pour les délibérations. Les personnes retenues pour composer les jurys seront contactées vers la mi-avril. Les jurys doivent évidemment éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.

Le dépôt des candidatures pour les personnes désirant concourir sera ouvert à partir du jeudi 13 avril prochain et se terminera le lundi 15 mai. Exceptionnellement pour cette édition, les œuvres journalistiques ou les photographies de presse devront avoir été publiées par un média entre le 1er janvier 2022 et le 31 mars 2023. Les prix seront remis lors du congrès annuel de la FPJQ, le samedi 11 novembre, au Manoir Saint-Sauveur.

(Photos de courtoisies)


Sébastien Desrosiers et Rebecca Makonnen parmi les personnes primées

Le septième Gala Dynastie remet ses distinctions

Le Gala Dynastie, qui récompense le talent des communautés noires œuvrant dans le secteur médiatique, a dévoilé, jeudi soir dernier, l'identité des récipiendaires pour sa septième édition.

Sébastien Desrosiers (photo), journaliste à Radio-Canada, a été le lauréat de la catégorie journaliste/reporter télé/radio, coiffant au fil ses collègues Camille Kasisi-Monet, Alexis De Lancer, Anyck Béraud et Kwabena Oduro (CBC).

Lors de la cérémonie, plusieurs prix ont été décernés. Parmi ceux-ci, le journaliste Richard Hétu, de La Presse, a gagné les honneurs de la catégorie presse écrite, la chroniqueuse Anne-Lovely Étienne, du journal 24 heures, a remporté la catégorie rédacteur(trice) d'opinion et Sydney Fowo, analyste spécialisé en soccer, a obtenu la palme dans la catégorie chroniqueur radio.

De son côté, Rebecca Makonnen, animatrice de l'émission radiophonique De l'huile sur le feu à Radio-Canada a été récompensé en recevant le prix-hommage Icône Dynastie. Raymond Laurent, animateur depuis 1988 de l'émission Samedi midi inter, sur les ondes de la radio CKUT, a reçu le Grand prix Dynastie 2023, en hommage pour son implication au sein de la communauté.

Une deuxième soirée du Gala Dynastie, consacrée à la culture, a aussi été présentée samedi à la Place des Arts.

(Photo de courtoisie : Gala Dynastie)

LES détails

SECTION RÉGIONALE

Suppression de poste en raison de la fin des éditions papier du samedi chez CN2i

La section Saguenay-Lac-Saint-Jean de la FPJQ est inquiète

La FPJQ Saguenay-Lac-Saint-Jean est inquiète des conséquences de la centaine de postes qui pourraient disparaître aux Coops de l'information (CN2i) dont fait partie Le Quotidien. Ce virage numérique rime avec la fin de l'édition papier et de plusieurs bons emplois. Bien que cette transformation soit prévue depuis un moment, elle demeure préoccupante pour la profession. « Une fois de plus, nous nous soucions de cette diminution des effectifs et des répercussions au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Les conséquences pour les équipes du journal Le Quotidien sont, à ce stade, encore inconnues. Une chose est certaine, la révision à la baisse des ressources n'est jamais une bonne nouvelle pour l'information. En espérant que les membres des Coops de l'information soient rapidement informés de la suite des choses. L'incertitude n'est guère agréable », mentionne la présidente de la FPJQ Saguenay-Lac-Saint-Jean, Annie-Claude Brisson.

La réactioN COMPLÈTE

La section Outaouais réagit aux suppressions de poste chez CN2i

La FPJQ Outaouais est inquiète de la centaine de postes qui pourraient disparaître aux Coops de l'information (CN2i) dont fait partie Le Droit. Ce virage numérique rime avec la fin de l'édition papier et de plusieurs bons emplois.

Elle espère que les effets seront les plus limités possibles pour ses membres. Bien que ce virage soit prévu depuis un moment, il demeure préoccupant pour l'avenir des médias régionaux.

« La fin du papier représente une grande perte pour Ottawa et Gatineau, alors que Le Droit était l'un des derniers journaux régionaux à être encore imprimé, après la fin de l'hebdomadaire La Revue en 2018. Cela coïncide également avec le 110e anniversaire du Droit. Cette transformation témoigne donc de l'évolution du modèle d'affaires de plusieurs médias au cours du dernier siècle. Je tiens à exprimer mon soutien aux employés qui seront touchés par la fin de l'impression », mentionne le président de la FPJQ Outaouais, Gabriel Le Marquand Perreault.

Le communiqué

EN MANCHETTE

Nouvelles décisions du Conseil de presse du Québec

Denise Bombardier blâmée pour information inexacte

Le Conseil de presse du Québec (CPQ) a publié, mardi, cinq nouvelles décisions relativement à des plaintes qu'on lui avait soumises et en a retenu deux.

La première est une plainte de Carl St-Gelais, Steeve Fournier, Julie Boisclair et six autres personnes concernant la chronique de Denise Bombardier « Pourquoi je suis pour la vaccination obligatoire », parue le 24 septembre 2021 dans Le Journal de Montréal. Les plaignants déploraient des informations inexactes, de la discrimination et de la partialité.

Selon la décision rendue, le Conseil a considéré que la chroniqueuse ne pouvait affirmer « Cette semaine, on apprenait qu'une enseignante a contaminé des enfants dans son école » puisqu'on ne savait pas, à ce moment, si la professeure en question était la source de la contamination. Une enquête venait d'être ouverte sur la situation par le Centre de services scolaires de Montréal et les résultats n'étaient pas encore connus au moment de la publication de la chronique.

Le tribunal d'honneur des médias a donc blâmé la chroniqueuse ainsi que Le Journal de Montréal pour un sous-grief d'information inexacte et en a rejeté deux autres du même type. De plus, les griefs de discrimination et de partialité n'ont pas été traités. Dans le premier cas, il a été jugé qu'il y avait absence de motif discriminatoire reconnu. Pour la deuxième plainte, le Conseil a expliqué dans la décision que « ce grief n'a pas été traité puisque Denise Bombardier pratique le journalisme d'opinion et que ce genre journalistique n'est pas soumis au principe d'impartialité, comme l'indique l'article 10.2 du Guide de déontologie journalistique. »

Dans l'autre dossier retenu, Julie Guillemette a déposé une plainte le 29 septembre 2021 au sujet de l'une des photographies illustrant l'article « Collision grave en Beauce : un motocycliste est décédé de ses blessures » publié sur le site Web du Journal de Québec, dix jours plus tôt. La plaignante déplorait une photographie heurtant la sensibilité du public.

Le CPQ a retenu le grief et blâme Le Journal de Québec pour la publication de l'une des photographies accompagnant l'article. « Il importe de préciser que dans un autre contexte, cette photo aurait pu être appropriée, même si elle heurtait des personnes, par exemple si elle ajoutait une information utile ou si aucune autre photo ne permettait d'illustrer adéquatement l'accident en question », a précisé la décision.

CONSULTER toutes LES DÉCISIONS RENDUES

Le Journal de Montréal « s'acharne à amener des choses qui n'ont aucun rapport »

Pierre Fitzgibbon critique le quotidien de Québecor

Pierre Fitzgibbon (photo), ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, responsable du développement économique régional, de la Métropole et de la région de Montréal, considère que Le Journal de Montréal s'acharne sur lui, a-t-il indiqué, lors d'une mêlée de presse, tenue en début de semaine.

Interrogé sur d'anciennes relations d'affaires, qu'il a rencontrées dans le cadre de ses fonctions officielles, celui qui est également député de Terrebonne pour la CAQ a estimé n'avoir rien à se reprocher. Il a aussi profité de l'occasion pour lancer une flèche au Journal de Montréal qui, selon ses dires, « s'acharne à amener des choses qui n'ont aucun rapport ».

« C'est des vieilles histoires, c'est n'importe quoi. Il n'y a pas de réactions à avoir là-dessus. Le Journal de Montréal ne comprend pas comment fonctionne le processus décisionnel du gouvernement. […] Il faut que les gens comprennent comment fonctionne le processus décisionnel. Pour ceux qui le comprennent, il n'y a pas de problème », a-t-il mentionné aux journalistes présents.

Lorsqu'il a été questionné au point de presse par le quotidien de Québecor, le ton de M. Fizgibbon a changé. En réponse à l'une des questions sur des projets d'investissements et l'énergie, il a invité le journaliste à consulter l'article publié par La Presse. « Elle (la journaliste) l'a bien écrit, lisez le troisième paragraphe. »

Pour sa part, Yves Daoust, directeur de la section économique du Journal de Montréal, a défendu le travail de son équipe. « Nos journalistes font leur travail, réagissent. On va continuer de faire nos enquêtes ».

(Photo de courtoisie : Gouvernement du Québec)

L'article complet

Soutien au journalisme canadien

Le propriétaire du Toronto Star demande des actions concrètes

Lors d'un déjeuner tenu la semaine dernière au Canadian Club à Toronto, Jordan Bitove (photo), éditeur et propriétaire du Toronto Star, a lancé un appel au gouvernement et aux entreprises canadiennes pour qu'ils soutiennent davantage le journalisme, le considérant essentiel au maintien de la démocratie.

En analysant la situation, M. Bitove a jugé que les grandes entreprises technologiques, comme Google et Meta, ont drainé une part importante des recettes publicitaires des entreprises médiatiques, allant même jusqu'à mettre en péril le modèle économique du journalisme et, indirectement, la démocratie elle-même. Une des conséquences, selon lui, est que plusieurs petites communautés sont privées d'informations parfois primordiales.

« Les recettes publicitaires finançant autrefois nos salles de rédaction ont été transférées, ironiquement, à des entreprises qui utilisent notre contenu à leur profit. Le résultat est que nous assistons à la disparition progressive des informations locales », a précisé l'éditeur. Il a également affirmé que les géants du Web contrôlaient jusqu'à 80 % du marché publicitaire en ligne et que cette baisse de revenus affectait l'ensemble de la production journalistique au pays.

« Les nouvelles vérifiées, les enquêtes, les histoires qui alimentent le discours civil, la façon dont nous votons, ce qui se passe dans les écoles, les hôpitaux, les bureaux d'influence et dans nos rues, proviennent des journalistes, de vraies personnes qui déploient une tonne d'efforts pour tenir la population informée. Sans un journalisme fiable et responsable, comment allons-nous contrer la désinformation qui domine aujourd'hui les discussions en plus d'avoir un impact sur notre sécurité et notre discours public ? », s'est interrogé l'homme d'affaires.

« Nous laissons des gens de la Silicon Valley et d'autres régions du monde qui n'ont aucun investissement dans ce pays dicter ce que nous lisons », a alerté M. Bitove, en expliquant la nécessité de la mise en place rapide du projet de loi C-18. Cette législation obligerait les entreprises technologiques à conclure des ententes avec les médias canadiens pour le partage de leur contenu informatif. « Il s'agit d'uniformiser les règles du jeu », a revendiqué le propriétaire du Toronto Star.

Citant les statistiques de News Poverty Map, il a indiqué que 361 médias d'information ont été fermés au Canada depuis 2008. Il a également révélé que plus de 3 000 emplois éditoriaux et non éditoriaux dans le secteur de l'information ont été perdus depuis 2020, d'après les chiffres du Conseil canadien des directeurs de médias.

Il a également invité les entreprises au pays à revoir les budgets consacrés à la publicité. « Retournez à votre bureau et déterminez quel pourcentage de vos dépenses médiatiques est consacré au soutien des médias appartenant à des intérêts canadiens et exploités par eux. Si ce n'est pas 20 %, ce n'est pas suffisant », a-t-il estimé.

(Photo de courtoisie : Toronto Star)

EN SAVOIR PLUS

Autre tuile pour les médias au Québec

Fermeture de l'hebdo Corriere Italiano

Fondé à Montréal en 1952, l'hebdo de langue italienne va publier son dernier numéro cette semaine. Le journal, s'adressant à la communauté italo-montréalaise, avait annoncé mettre un terme à ses activités, la semaine dernière.

« Pendant plus de 70 ans, ce journal a raconté l'histoire de notre communauté et en a fait partie. Dans ses pages, nous avons souligné les moments les plus importants de notre mission et lu les succès de tous les autres acteurs de la communauté italienne de Montréal, ont indiqué la présidente de l'hebdo, Emerito Maria R. Battaglia et le directeur général, Claudio Rocchi, dans une publication conjointe. Nous rendons hommage à tous ceux qui ont contribué à maintenir cette institution en vie, aujourd'hui comme hier, sachant que leur travail a aidé à maintenir notre grande communauté unie et restera un point de référence précieux pour les générations à venir. »

Même si l'annonce de la fermeture n'a pas été une surprise, Margherita M. Morsella, présidente des Com.It.Es. Montréal, a mentionné dans une chronique que la communauté est « profondément choquée, voire bouleversée. Depuis plusieurs années, nous observons l'agonie du Corriere Italiano à Montréal. Tout le monde soulignait la diminution constante des pages du journal, qui continuait pourtant à informer la communauté et à donner un autre point de vue sur des questions et des sujets importants pour nous tous ».

Carole Gagliardi, fille du fondateur et ancienne éditrice de la publication avant sa vente au groupe Métro, a expliqué que le journal a déjà profité d'une grande popularité. « Dans les années 1970 et 1980, il y avait des éditions de 100 pages. C'était énorme. Dans les dernières années, certaines éditions ne comptaient qu'une dizaine de pages. » 

Selon son analyse de la situation, les Italo-Montréalais de moins de 45 ans ne lisent plus autant l'italien que leurs parents ou grands-parents. Elle ajoute qu'il reste toutefois un espoir que le Corriere Italiano puisse revivre sous une nouvelle forme, avec l'introduction du français et de l'anglais. 

La collectivité italienne de Montréal, l'une des plus importantes en Amérique du Nord, dispose désormais d'un seul hebdomadaire d'information publiée en langue italienne, le Il Cittadino Canadese.

LA NOUVELLE

Une fausse nouvelle créée à partir d'outil de l'IA

Un article publié par La Presse intitulé « Des bêtes hors du commun » relate l'histoire de Soya, un chien de race Labrador qui a sauvé un homme de la mort. Cette bouleversante histoire, parue en fin de semaine dernière, semble des plus plausibles, mais attention, tout est entièrement faux. Le texte et les photos utilisés ont été créés volontairement par des outils d'intelligence artificielle (IA).

L'idée de cet essai revient au photojournaliste du quotidien montréalais Martin Tremblay. En furetant sur Facebook, il y a quelque temps, il trouve la publication d'un créateur qui présente des photos d'un réalisme frappant, créées avec l'assistance du robot Midjourney. L'idée de tester la technologie de ce robot créateur d'image jumelée à celle de Chat GPT pour l'écriture du texte (sans aucune correction humaine) a permis d'obtenir le faux article qui a été publié.

(Logo de ChatGPT en image)

les détails

Ancien felquiste, devenu journaliste et écrivain

Pierre Schneider n'est plus

Âgé de 78 ans, l'ex-felquiste, journaliste et écrivain Pierre Schneider (photo) est décédé, samedi dernier. Il avait été diagnostiqué d'un cancer des poumons depuis quelques années déjà.

Dans les jours avant le moment fatidique, il a publié une vidéo en guise de testament politique sur Facebook. Il y annonçait également que son décès était imminent. « C'est la fin. Demain, je vais avoir d'autres injections. Il me reste tout au plus une journée ou deux à vivre. Je pars en paix. J'ai le sentiment du devoir accompli. Je ne pourrai peut-être pas terminer cette vidéo parce que je souffre physiquement, mais je vous aime. Je tiens à vous le dire. » En 2021, il s'était aussi confié au journal Le Nord sur son état de santé, précisant que son médecin l'avait avisé qu'il ne lui restait que quelques mois à vivre.  

M. Schneider a travaillé longtemps comme journaliste, avant de devenir cadre au Journal de Montréal. Les affaires judiciaires et les arts et spectacles étaient des sujets d'intérêts pour celui qui résidait dans les Laurentides, depuis une dizaine d'années.

Il a également écrit quelques livres, notamment des recueils de poésie et des récits engagés concernant l'indépendance du Québec, à partir de sa propre expérience au sein du Front de libération du Québec (FLQ).

(Photo de courtoisie : page Facebook de Pierre Scnheider)

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Projet J s'entretient avec le directeur général du FIJC

Un « rendez-vous citoyen » avec les journalistes

En prévision du premier Festival international de journalisme de Carleton-sur-Mer (FIJC), qui se tiendra du 19 au 21 mai prochain, Antoine Char a discuté avec Bertin Leblanc, directeur général de l'événement, pour le compte de Projet J.

Le nouveau festival s'inspire de celui présenté depuis sept ans à Couthures-sur-Garonne, petit village de 400 personnes du sud-ouest de la France, qui attire annuellement quelque 6 000 festivaliers, « pour l'ambiance festive et décontractée », a expliqué M. Leblanc, ancien journaliste et réalisateur à Radio-Canada.

Le FIJC s'attardera aux conditions de production de l'information et sur son contenu. « Avec l'équipe, nous avons imaginé ce festival comme un rendez-vous citoyen avec pour ambition de mieux faire comprendre le métier et de le faire aimer. Il nous semble important de recréer le lien entre la presse et la population », a souhaité le directeur.

« L'information est un bien public et il est aujourd'hui indispensable de le rappeler. Le FIJC sera, j'espère, un espace de dialogue en cette période trouble et difficile pour les médias », a mentionné celui qui est installé à Paris depuis 2005 et qui a participé, comme rédacteur en chef, au début de l'aventure de France 24.

Une cinquantaine de journalistes québécois, canadiens, français, belges, haïtiens et mexicains seront sur place pour répondre aux questions des élèves en journalisme « venant de partout au Canada ». La programmation a été dévoilée la semaine dernière et elle reflète l'urgence de jeter « des passerelles entre le public et les professionnels des médias, pour ouvrir un nouvel espace démocratique », a ajouté le directeur.

Pour mettre en place le Festival, une quinzaine de partenaires s'y sont associés, notamment la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), l'École des médias de l'UQAM et la Fondation René-Lévesque.

M. Leblanc a aussi indiqué que l'événement ne porterait pas ombrage au congrès de la FPJQ. « Nous sommes très complémentaires. Notre positionnement est grand public et le leur professionnel. » La Fédération a « très, très bien » réagi et elle « fut l'un de nos premiers partenaires dans l'élaboration du projet, a enchaîné M. Leblanc. Son président [Michaël Nguyen] est d'ailleurs l'un de nos panélistes et deux membres de notre conseil d'administration sont des membres très actifs de la FPJQ : Blaise Gagnon et Johanne Fournier ».

L'entrevue complète SUR LE SITE DE PROJET J

Budget fédéral 2023 :  le droit d'auteur oublié

Une occasion manquée, estime Copibec

Copibec, la société québécoise de gestion collective des droits de reproduction, est déçue de ne retrouver aucune référence dans le budget 2023 quant à l'intention du gouvernement fédéral de réviser la Loi sur le droit d'auteur. Selon l'organisme, cette refonte est nécessaire pour préserver l'industrie canadienne et québécoise du livre. 

« La Loi actuelle, par ses failles, fait en sorte que des personnes sont carrément privées d'une de leurs principales sources de revenus, leur travail étant utilisé sans aucune forme de compensation. C'est inacceptable et ça doit changer immédiatement », a demandé la présidente de Copibec, Mélissa Verreault. 

D'après le communiqué émis par Copibec, la semaine dernière, les créatrices et créateurs canadiens ont touché 190 millions $ de revenus en moins depuis les modifications apportées à la Loi en 2012. Elle estime qu'il est urgent d'agir pour empêcher cette situation d'empirer. 

« Après 10 ans de laxisme et un an de statu quo depuis l'engagement renouvelé du gouvernement à réviser la Loi sur le droit d'auteur, cette réforme est devenue inévitable, précise le communiqué. Copibec espère que des options concrètes en ce sens seront bientôt présentées aux parties prenantes concernées afin que cesse l'injustice, que soit assurée la pérennité de l'industrie du livre et, du même coup, celle de la culture canadienne ».

L'an dernier, Copibec avait félicité l'engagement du gouvernement fédéral à assurer une rémunération équitable, qui établirait les bases d'un marché du livre moderne.

Le CoMMUNIQUÉ

À L'INTERNATIONAL

Une enquête sur les dangers qui menacent le journalisme dans cette région d'Afrique

« Dans la peau d'un journaliste au Sahel »

Deux semaines après la libération du journaliste français Olivier Dubois, retenu en otage pendant 711 jours au Mali, Reporters sans frontières (RSF) a publié un rapport en lien avec les menaces croissantes sur le journalisme dans la bande sahélienne.

En l'espace de dix ans, cinq journalistes ont été tués au Sahel, tandis que deux autres ont été  portés disparus récemment. Des centaines d'autres ont été menacés et ne peuvent plus exercer leur profession sans risquer leur vie, relate RSF dans un communiqué

En 40 pages, le rapport de l'organisation internationale, « Dans la peau d'un journaliste au Sahel », révèle comment les conditions d'exercice du journalisme se sont détériorées dans cette partie du monde. Plusieurs dizaines de témoignages d'experts et de journalistes vivant ou travaillant dans la région ont été recueillis pour l'enquête.

« L'immense joie que nous a procurée la libération d'Olivier Dubois, le 20 mars dernier, ne peut occulter les difficultés croissantes auxquelles sont confrontés les journalistes travaillant au Sahel », a indiqué Sadibou Marong, directeur du bureau de RSF pour l'Afrique subsaharienne.

« Cette partie du continent africain se transforme dangereusement en une région privée de journalistes indépendants et d'informations fiables, où l'autocensure devient la norme. Pour éviter que le Sahel soit une zone de non-information, ce rapport lance aussi un appel aux États de la région. Une réaction est absolument nécessaire pour ne pas priver 110 millions de Sahéliens de leur droit élémentaire d'être informés », a également demandé le directeur.

Les 10 informations clés du rapport : 

  1. Une région meurtrière pour les journalistes 

  2. Un risque d'enlèvement maximum

  3. Un espace de reportage de plus en plus réduit

  4. Expulsion de journalistes et suspension de médias internationaux

  5. La menace des mercenaires de l'information

  6. Pressions éditoriales directes

  7. La fin des lois protectrices

  8. Lutter ensemble contre la désinformation

  9. Les journalistes s'organisent dans des réseaux

  10. Protéger le journalisme au Sahel est possible

(Photo de courtoisie : Reporters sans frontières)

Le rapport de rsf

L'expo World Press Photo sera présentée à Montréal, du 30 août au 15 octobre 2023

Les gagnants des catégories régionales dévoilés

Le concours mondial de photographie World Press Photo a dévoilé, la semaine dernière, les 24 lauréats et lauréates de ses catégories régionales en 2023. Pour cette édition, plus 3 752 photographes en provenance de 127 pays étaient en compétition.

La sélection s'est effectuée parmi quelque 60 000 clichés reçus, par six jurys, représentant chacun l'une des régions, soit l'Amérique du Nord et centrale, l'Amérique du Sud, l'Europe, l'Afrique, l'Asie et l'Asie du Sud-Est-Océanie. Les photos gagnantes des catégories régionales ont d'ailleurs été mises en ligne sur le site Web de l'organisation.

L'invasion en Ukraine, la crise climatique et diverses problématiques d'importances qui ont touché la population de la planète ont été parmi les thèmes exposés par les photographes cette année.

Les noms des quatre personnes gagnantes, parmi les lauréates et lauréats régionaux, seront annoncés le jeudi 20 avril prochain. Quatre catégories seront alors à l'enjeu : images seules (la plus prestigieuse), séries, projets à long terme et libre format.

L'organisme a également profité de l'occasion pour annoncer les dates de son exposition à Montréal, qui sera prolongé de deux semaines en 2023. Elle se déroulera du 30 août au 15 octobre prochain au marché Bonsecours, dans le Vieux-Port. L'exposition World Press Photo est présentée annuellement dans plus de 60 villes et la ville d'Amsterdam sera la première à la recevoir, dès le 22 avril 2023.

(Photo de courtoisie : Evgeniy Maloletka, Associated Press - « The Siege of Mariupol ». Iryna Kalinina (32 ans), une femme enceinte blessée, est portée par des secouristes ukrainiens après des frappes aériennes russes à Marioupol, en Ukraine.)

LA NOUVELLE

Hong Kong

Des journalistes signalent du harcèlement et de l'intimidation

Plusieurs journalistes de Hong Kong ont signalé des incidents d'intimidation et de harcèlement de la part de personnes non identifiées à la fin du mois de mars.

Parmi les événements répertoriés, une sténographe judiciaire du Hong Kong Free Press (HKFP) a affirmé avoir été suivie par deux personnes pendant plus d'une heure, depuis son domicile jusqu'à son lieu de travail. Lorsqu'ils ont été confrontés par d'autres employés du HKFP, les deux individus ont refusé de répondre aux questions et ont rapidement quitté les lieux. Dans un autre cas de harcèlement, deux hommes non identifiés ont tenté de suivre plusieurs membres de la presse, après leur couverture au procès du média Stand News.

Plusieurs journalistes soupçonnent les deux individus d'être des policiers sous couverture en raison de leur apparence, de leur comportement, de leurs interactions avec la sécurité du tribunal et du port d'oreillettes. La police de Hong Kong a exprimé de « profonds regrets » pour les  « spéculations », mais ne s'est pas avancée sur les enquêtes menées à la suite de l'incident.

« Les journalistes et les travailleurs des médias ne devraient pas avoir à travailler dans la crainte d'être poursuivis, et ces incidents contribueront à renforcer la culture de la peur ressentie par les journalistes à Hong Kong, alors que l'environnement de la liberté de la presse se détériore dans la ville. La FIJ appelle les autorités de Hong Kong à mener une enquête rapide sur les rapports de harcèlement et à veiller à ce que tous les travailleurs des médias puissent exercer leur métier sans harcèlement ni intimidation, comme le garantit la loi fondamentale de Hong Kong », a demandé la Fédération internationale des journalistes (FIJ), dans un communiqué émis mardi.

LE COMMUNIQUÉ DE LA fij

EN RAFALE

DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

Adhérez dès maintenant à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme ? Joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site Web. Quatre options sont proposées, selon votre statut professionnel.

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. En vous inscrivant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.

Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

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L'infolettre est votre porte-voix

Vous avez une nouvelle vous concernant ? N'hésitez pas à transmettre l'information et des photos par courriel afin qu'elle soit publiée dans notre infolettre, Le Trente hebdo.

Que ce soit pour une nomination, la parution d'un livre, un changement d'affectation ou encore pour une distinction reçue, vous n'avez qu'à écrire à l'adresse infolettre@fpjq.org pour nous aviser.

Les informations doivent parvenir au plus tard le mardi, avant 17 heures, pour la parution du jeudi suivant.

LES INFOLETTRES PARUES DEPUIS JANVIER 2021

À VOS AGENDAS

6 avril 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le concours La grande rédaction de la FAE

7 avril 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour le congé de Pâques

10 avril 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour le congé de Pâques

13 avril 2023

Ouverture des mises en candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

14 avril 2023 à 12h30

Table ronde « Liberté d'expression et (nouveaux) médias » présentée sur Zoom par le CRIDAQ

24 avril 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour la Bourse de la relève de la FPJQ section Québec

1er au 31 mai 2023

Les Semaines de la presse et des médias 

2 mai 2023

Annonce des finalistes de la 46e édition des Prix du magazine canadien

3 mai 2023

Journée mondiale de la liberté de la presse

Date butoir pour soumettre sa candidature au Prix Union européenne-Canada pour jeunes journalistes

5 mai 2023

Gala de la remise des prix du Concours canadien de journalisme 2022 à Toronto

7 mai 2023

Fin de l'exposition de photographie de presse de Jean-François Desgagnés présentée à Baie-Saint-Paul

15 mai 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

19 au 21 mai 2023

Festival international de journalisme de Carleton

22 mai 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée nationale des patriotes

24 mai 2023 de 8h30 à 18h

Préconférence internationale « Entre idéaux et pratiques : La performance du rôle journalistique en période de transformation » présentée à l'Université métropolitaine de Toronto

7 juin 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour la Bourse de presse écrite de la Fondation Jean-Luc Lagardère

15 juin 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale

23 juin 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée de la Fête nationale du Québec

30 juin 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Confédération canadienne

24 août 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

4 septembre 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la fête du Travail

9 octobre 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Fête de l'Action de grâce

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur

12 novembre 2023

Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Parc Oméga

Le Parc Oméga de Montebello offre des billets à tarif réduit aux membres de la FPJQ lors des réservations effectuées en ligne sur le site corporatif avec le code promo. Vous devez aussi présenter votre carte de presse ou de membre lors de l'admission au Parc Oméga.

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Société des musées du Québec

L'entrée gratuite dans plusieurs musées québécois et certains établissements à l'étranger, comme le Louvre et les musées nationaux de France.

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Une offre aux finissants en journalisme

En tant que finissant en journalisme vous pouvez devenir membre professionnel de la FPJQ et obtenir la carte de presse au tarif étudiant, en faisant votre demande d'adhésion au cours des quatre mois qui suivent la fin de vos cours en journalisme si, bien sûr, vous n'avez pas d'occupations incompatibles avec le journalisme.

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OFFRES D'EMPLOI

Journaliste | La Terre de chez nous

Statut d'emploi : Temporaire (environ un an)

Lieu : Longueuil (formule hybride)

Date limite : Lundi 24 avril 2023

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Journaliste en santé | Profession Santé et ProfessionSanté.ca

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Télétravail

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Secrétaire de rédaction (Régional) (Services français) - SEP00095 | CBC/Radio-Canada

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Sept-Îles

Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)

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contactez-nous à
infolettre@fpjq.org pour placer votre offre d'emploi ou obtenir plus d'informations.

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Envoyé par Yapla