2022-10-20 Lettre InfoFPJQ2022-10-20 Lettre InfoFPJQ
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— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Une Fédération qui continue de se renouveler

Le congrès annuel de la FPJQ arrive à grands pas, dans à peine deux semaines des centaines de journalistes seront réunis (en présentiel !) pour échanger sur la profession, discuter de son avenir et anticiper les défis auxquels nous ferons face.

Il n'est pas trop tard pour vous inscrire !

Mais au-delà du congrès annuel, la Fédération ne prend pas de pause dans ses réflexions sur les meilleures façons de défendre la liberté de la presse et le droit du public à l'information. Régulièrement, le conseil d'administration se réunit pour orienter la FPJQ et assurer qu'elle s'en va dans la bonne direction. Avec un C.A. diversifié, notre organisation peut compter sur des points de vue variés et ainsi mieux comprendre la réalité de ses membres, qu'ils soient salariés, pigistes, cadres, œuvrant en région ou à Montréal.

Les administrateurs façonnent, grâce à leurs connaissances et leurs réflexions, les dizaines de prises de position que prend la FPJQ chaque année. Dans l'ombre, ce sont eux qui permettent notre bon fonctionnement, au bénéfice des membres et du grand public.

Et comme chaque année, lors du congrès annuel, des élections seront tenues afin de renouveler le conseil d'administration. Il s'agit là d'une occasion parfaite pour ceux qui le désirent de s'impliquer davantage et ainsi contribuer non seulement à défendre la profession, mais aussi à assurer sa pérennité.

Et les défis ne manquent pas, entre autres avec le projet de loi C-18 visant à renforcer l'équité des relations économiques entre les entreprises de presse et les superpuissances numériques, ou encore les pressions pour réformer la Loi d'accès à l'information.

La période de mise de candidature est en cours, et j'invite tous ceux qui le souhaitent à se présenter. Car c'est entre autres grâce à la diversité de son conseil d'administration que la FPJQ peut prospérer.

Le résultat des élections sera annoncé lors de l'assemblée générale, le 6 novembre prochain. D'ici là, j'espère avoir la chance d'échanger avec chacun d'entre vous qui sera présent au congrès.

Michaël Nguyen, président de la FPJQ


La période pour déposer son dossier de candidature est prolongée jusqu'à lundi matin

Élections au conseil d'administration de la FPJQ

La période électorale pour les postes à pourvoir au sein du conseil d'administration de la FPJQ se termine sous peu. Cette année, huit postes sont en élections. Tous les mandats seront d'une durée de deux ans, à l'exception de ceux pour le poste administrateur.trice pigiste (remplacement en cours de mandat) et administrateur.trice associé étudiant qui est renouvelé annuellement.

Voici les postes ouverts :

  • Administrateur.rice (cinq postes) (mandat de deux ans)
  • Administrateur.rice régions (un poste) (mandat de deux ans)
  • Administrateur.rice pigiste (un poste) (mandat d'un an)
  • Administrateur.rice associé étudiant (un poste) (mandat d'un an)

Vous avez jusqu'au lundi 24 octobre à 9h pour soumettre votre candidature à l'adresse courriel info@fpjq.org. Vous devez être membre en règle de la FPJQ, remplir le formulaire qui s'applique à votre situation en plus de joindre une lettre de motivation d'un maximum de 300 mots. Chaque candidature doit avoir reçu l'appui de deux membres professionnels pour être validée.

  1. Formulaire de candidature pour les administrateurs.trices membres professionnels.les
  2. Formulaire de candidature pour l'administrateur.trice membre associé.e étudiant.e

Consulter l'ensemble des règlements généraux revisés de la FPJQ.


Vous avez jusqu'à lundi 9h pour signifier votre intérêt

Élection des délégués.es de la FPJQ au Conseil de presse du Québec

La FPJQ délègue sept de ses membres professionnels au Conseil de presse du Québec (CPQ). Ces délégués.es collaborent à la déontologie journalistique et évaluent le travail de leurs pairs.

Mécanisme d'autorégulation des médias, les plaintes du public sont traitées en fonction du Guide de déontologie du Conseil de presse du Québec. Cette année, quatre postes de délégués au Conseil sont à pourvoir pour des mandats de deux ans.

  • Trois journalistes professionnels,les de la FPJQ (mandat de deux ans)
  • Un journaliste professionnel.le de la FPJQ, sous recommandation de la FNCC (mandat de deux ans)

Télécharger le formulaire de candidature pour les élections au Conseil de presse du Québec

Vous avez jusqu'au lundi 24 octobre à 9h pour soumettre votre candidature à l'adresse courriel info@fpjq.org. Vous devez être membre en règle de la FPJQ, remplir le formulaire de candidature en plus de joindre une lettre de motivation d'un maximum de 300 mots.

CONGRÈS

Il vous reste moins de deux semaines pour vous inscrire au congrès

« Ceci n'est pas de la censure »

Du 4 au 6 novembre prochain, le réputé congrès annuel de la FPJQ fera son retour en présentiel après deux ans de présentation virtuelle. Les activités se dérouleront au Delta Mont-Sainte-Anne, dans la ville de Beaupré, à une quarantaine de minutes de Québec.

Ceci n'est pas de la censure sera le thème au centre de la programmation. Vous avez dans celle-ci la majorité des événements qui seront présentés pendant la fin de semaine du congrès.

➡️ Consulter la programmation 2022

Les panélistes et différents invités de la FPJQ n'ont pas besoin de s'inscrire ou de réserver l'hébergement, la permanence s'en occupera. Si vous êtes membre actif, vous devez au préalable vous connecter à votre profil :

➡️ Inscription au congrès 2022

L'inscription inclut l'accès à toutes les activités : panels, débats, ateliers et formations pour le congrès 2022 en présentiel, du vendredi 4 au dimanche 6 novembre, en plus de deux consommations pour l'un des coquetels et deux pauses-café. Les repas, le transport et l'hébergement ne sont pas inclus dans ce tarif.

Pour les nouvelles réservations d'hébergement au Delta Mont-Sainte-Anne, vous devez communiquer directement avec l'hôtel par téléphone au 418 827-1862. Le tarif régulier de l'hôtel s'appliquera et le montant par nuitée sera ajusté à la hausse par l'établissement hôtelier. Nous vous invitons à réserver rapidement pour vous assurer de la disponibilité des chambres.

POUR PLUS D'INFORMATIONS ET S'INSCRIRE

AGA

Le dimanche 6 novembre à 9h

Assemblée générale annuelle des membres de la FPJQ

L'assemblée générale annuelle (AGA) des membres de la FPJQ se déroulera le dimanche 6 novembre 2022, de 9h à midi, lors du congrès au Delta Mont-Sainte-Anne. Votre présence en grand nombre est importante pour respecter le quorum prévu aux règlements généraux.

Important : Les personnes qui participent au congrès seront automatiquement inscrites. Ceux et celles qui ne sont pas inscrits.es au congrès seront les bienvenus à l'AGA en présentiel au Delta Mont-Sainte-Anne. Vous n'avez pas besoin de vous inscrire d'avance.

L'AGA de la FPJQ est ouverte au public, mais seuls les membres professionnels peuvent voter.

Si vous souhaitez déposer une résolution, vous devez le faire avant le lundi 31 octobre à l'adresse info@fpjq.org. Veuillez noter qu'aucune résolution ou proposition ne sera acceptée sur place.

TOUS LES DÉTAILS et les documents SUR NOTRE SITE WEB

CONCOURS

Exclusif aux membres

Gâtez-vous avec la FPJQ

La Personnelle, l'assureur de groupe auto et habitation partenaire de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) vous donne la chance de remporter une carte-cadeau Sports Experts d'une valeur de 200 $.

Inscrivez-vous en 2 étapes faciles :

  1. Rendez-vous sur : fpjq.tirageeclair.ca
  2. Remplissez le formulaire

Le concours prend fin le 5 novembre 2022, à 16h45.

Bonne chance !

La Personnelle désigne La Personnelle, assurances générales inc. La marque LA PERSONNELLEMD ainsi que les marques de commerce associées sont des marques de commerce de La Personnelle, compagnie d'assurances, employées sous licence. Un prix d'une valeur de 200 $ est à gagner. Certaines conditions, exclusions et limitations peuvent s'appliquer. Le concours prend fin le 5 novembre 2022, à 16h45. Aucun achat requis. Le tirage aura lieu lors du congrès de la FPJQ, le samedi 5 novembre à 17h. Détails et règlement à fpjq.tirageeclair.ca.


Pour les participants et participantes au congrès annuel

Présentation de la première dictée Antidote de la FPJQ

L'orthographe et la grammaire n'ont plus de secrets pour vous. Vous savez éviter ses nombreux pièges et vos connaissances en vocabulaire sont impeccables ? La première dictée Antidote de la FPJQ, sous le thème de la censure, promet un défi à la hauteur de vos attentes.

Cette activité sera présentée le samedi 5 novembre à 11h45, dans le cadre du congrès annuel de la FPJQ au Delta Mont-Sainte-Anne. Nous vous invitons à composer des équipes de trois à quatre participants et participantes, que ce soit avec des collègues de travail ou d'études, ou entre pigistes, afin d'en arriver à un résultat sans aucune faute. Il sera aussi possible de s'inscrire individuellement.

Les équipes qui se démarqueront par leur maitrise de la langue française remporteront un prix gracieuseté d'Antidote en plus du respect, d'une valeur inestimable, de tous leurs collègues.

Cette dictée sera trouée, pour vous faciliter la tâche. Elle a été préparée par le journaliste Jean-Benoît Nadeau, un fin connaisseur des subtilités de la langue française.

Natif de Sherbrooke et diplômé de l'Université McGill, Jean-Benoît Nadeau est journaliste indépendant, membre du conseil d'administration de la FPJQ et lauréat du prix Jules-Fournier 2020 du Conseil supérieur de la langue française. Collaborateur au magazine L'actualité depuis 1988, il signe depuis mai 2019, une chronique sur la langue française sur le site Web du magazine. Comme auteur, il a publié plusieurs livres sur la langue française, dont « Le français, quelle histoire ! ».



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HOMMAGE

Le 20 octobre 1972

Judith Jasmin, un décès qui a ébranlé le milieu journalistique

Il y a 50 ans aujourd'hui, le 20 octobre 1972, disparaissait l'une des femmes pionnières du journalisme au Québec, Mme Judith Jasmin. Indépendante et éprise de liberté, Mme Jasmin a été la toute première femme correspondante à l'étranger pour Radio-Canada, elle qui avait été formée par René Lévesque.

Pendant sa brillante carrière, elle a couvert, entre autres, la politique et l'actualité internationale en plus d'être réalisatrice. À une époque où le milieu du journalisme était presque exclusivement masculin, Mme Jasmin a tracé son chemin et ouvert la voie pour les femmes des générations futures. Elle s'est démarquée par la qualité de son travail, la justesse de ses propos, son empathie et son grand talent de communicatrice.

Pour lui rendre hommage, la FPJQ a d'ailleurs nommé en 1975 les prix annuels qu'elle remet aux meilleures œuvres journalistiques de l'année au Québec, en son nom, afin de lui rendre une reconnaissance éternelle.

Radio-Canada propose sur son site Web un survol de sa carrière et des événements marquants qu'elle a couverts.

(Photo courtoisie gouvernement du Québec)

L'ARTICLE DE RADIO-CANADA

CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

Rencontres transatlantiques sur l'éducation aux médias et à l'information

Une invitation pour y assister

Les travailleurs et travailleuses de l'information sont conviés à assister à la journée des rencontres transatlantiques sur l'éducation aux médias et à l'information (EMI) des jeunes. Elle se déroulera le mercredi 2 novembre prochain, à la salle des Boiseries de l'UQAM de 9h à 17h. Cette activité est organisée par le département de journalisme de l'UQAMGlobe Reporters et Le Curieux.

Au programme, des panels de discussions avec différents acteurs de l'EMI des jeunes venant du Québec, du Canada, de la France et de la Belgique dans le but de partager les pratiques, échanger sur les enjeux, imaginer des solutions, et, pourquoi pas, jeter les bases de projets communs.

Les Rencontres seront diffusées en direct. Le lien vous sera envoyé quelques jours avant l'événement.

CONFIRMER VOTRE PrésenCE

Vous avez une formation professionnelle pertinente à proposer ?

Partager votre expertise avec les membres de la Fédération

Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.

Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.

Pour soumettre un projet de formation pour l'hiver 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.

EN MANCHETTE

« Complètement inacceptable », soutient le président de la FPJQ

Des véhicules de TVA Québec à nouveau ciblés par du vandalisme

Selon des informations obtenues par Le Soleil, sept véhicules de TVA Québec, mais non lettrés aux couleurs de la station, ont été vandalisés pendant la nuit de lundi à mardi dans un stationnement, situé non loin du centre Vidéotron.

Des caméras de surveillance sur le terrain d'ExpoCité ont capté un homme cagoulé s'approchant des véhicules et quittant les lieux à vélo. Sept des neuf voitures de TVA stationnées ont subi des dommages importants, principalement des vitres (photo) et de lumières brisées. Sur la portière de l'une d'entre elles, les lettres CAQ avaient été inscrites à l'encre noire.

La police de Québec a confirmé qu'une plainte avait été déposée et qu'une enquête serait menée. Elle n'a toutefois pas précisé que c'était des véhicules de TVA Québec qui avaient été la cible des méfaits.

Contacté par Radio-Canada, le président de la FPJQ Michaël Nguyen espère que le ou les coupables feront face à la justice et voit dans le graffiti sur la portière un geste à caractère politique. « Encore un autre acte qui est inacceptable, complètement inacceptable. Ce n'est pas nouveau. Ça arrive ponctuellement. On l'a énormément vu lors de l'occupation d'Ottawa. Les médias étaient rendus à retirer le lettrage de leurs véhicules. On est rendus là ».

TVA avait justement retiré depuis quelques mois les identifications de la station sur les véhicules de sa flotte en raison de menaces reçues par ses journalistes et caméramans ainsi que pour d'autres gestes de vandalisme dont la station a été victime, dont un véhicule incendié dans le stationnement du Journal de Québec, en février dernier.

Martin Picard, vice-président et chef des opérations du Groupe TVA, a transmis un message aux employés mardi et Le Soleil en a obtenu une copie. « La sécurité de nos employés est notre priorité et nous augmenterons la sécurité sur les lieux de travail pour les prochains jours. Si vous êtes victimes de menaces, êtes témoins de gestes répréhensibles, nous vous demandons de signaler le 911 et de nous en aviser ».

(Photo courtoisie Le Soleil)

Les explications du Soleil

Mouvement #MoiAussi

La couverture des médias s'est adaptée depuis 2017

Un dossier présenté par Le Devoir dans les derniers jours revient sur les cinq ans du mouvement #MoiAussi. Dans l'un des textes proposés, la journaliste Annabelle Caillou s'est attardée à la couverture des médias concernant les dénonciations et l'évolution qu'il y a eu dans celle-ci.

Le New York Times et le New Yorker sont les premiers journaux à publier des reportages sur des accusations de harcèlement contre Harvey Weinstein, un producteur d'Hollywood, en octobre 2017. Ses articles ont ouvert le chemin à une série d'enquêtes journalistiques au sujet d'inconduites ou d'agressions sexuelles en plus de donner des ailes au mouvement #MeToo aux États-Unis.

Quelques jours plus tard, La Presse présentait la première enquête qui rapportait que des gestes à caractère sexuel étaient reprochés à l'animateur et producteur Éric Salvail. « C'était la première fois qu'on rassemblait les témoignages de plusieurs victimes dénonçant un même agresseur. [Ces journaux] ont instauré un standard, une feuille de route pour les autres histoires [en matière d'agressions sexuelles] », a mentionné la journaliste Katia Gagnon, qui était cheffe de la section Enquête à La Presse au moment de la publication.

Les dénonciations sur les réseaux sociaux ont permis aux journalistes de retrouver plus facilement des victimes présumées. « Ça a tout changé pour nous dans l'enquête d'Éric Salvail. On avait travaillé là-dessus en 2014, mais personne ne voulait nous parler, les gens avaient peur de se retrouver sur une blacklist. […] En 2017, le contexte a changé, les gens étaient prêts à parler, même si beaucoup sont restés anonymes », a précisé Mme Gagnon.

La journaliste et animatrice Monic Néron, qui était à l'emploi de la station 98,5 FM en 2017, avait entendu certaines rumeurs concernant le fondateur de Juste pour rire Gilbert Rozon concernant des gestes qu'il aurait commis envers des femmes, mais aucune d'elles ne voulait se mouiller et sortir publiquement de peur de représailles. Dès l'apparition du mot-clic #MoiAussi, la situation a changé et Mme Néron ainsi que sa collègue de l'époque Émilie Perreault ont réussi à obtenir les aveux de dix femmes qui ont accepté de témoigner. La journaliste du Devoir Améli Pineda a également été impliquée dans cette enquête qui a été publiée par Le Devoir.

« Avant, ça finissait dans les faits divers et on passait à autre chose le lendemain. Aujourd'hui, on fait de la place aux dénonciations, aux procès, aux rapports qui touchent de près ou de loin les violences sexuelles. On fait des suivis des années plus tard, on talonne le milieu politique, on ne lâche pas le morceau » a analysé Mme Néron.

« Le rôle des médias est de dévoiler au public les informations d'intérêt public. Notre rôle n'est pas de protéger les agresseurs allégués ni d'être un journal de combat qui sert de courroie de transmission aux victimes présumées, sans aucun travail de vérification » a tenu à préciser Me Patrick Bourbeau, le vice-président des affaires juridiques de La Presse.

La rédactrice en chef du Devoir, Marie-Andrée Chouinard a également abondé dans le même sens et regrette qu'en certaines occasions le travail journalistique puisse embraser le « tribunal populaire ». « On n'est pas là pour se substituer au tribunal. Pour obtenir réparation, condamnation, il y a la justice et la police ».

La suite dans le DEVOIR

Projet de loi C-18, désinformation et Google Canada

L'arroseur arrosé ?

Invité à témoigner mardi devant le comité du patrimoine de la Chambre des communes, Colin McKay (photo), le chef des politiques publiques et des relations gouvernementales pour Google Canada a dénoncé le projet de loi C-18 dans sa forme actuelle, tout en affirmant que l'entreprise croit au journalisme durable.

« C-18 définit les entreprises de presse admissibles de façon extrêmement vaste et les éditeurs ne sont pas requis de répondre à des standards journalistiques de base. Cela va mener à la propagation de désinformation et de contenus servant seulement à générer des clics (click bates) » a justifié M. McKay avant d'ajouter que « les Canadiens pourraient voir de la propagande étrangère parmi des reportages de médias comme Le Devoir ou le Globe and Mail ».

Certains membres du comité ont vivement réagi aux propos de M. McKay, dont le député du Bloc québécois Martin Champoux. Il a fait référence au sondage que le géant du Web a commandé à la firme Abacus Data au sujet de C-18 et dont les résultats mentionnent que 79% des Canadiens et Canadiennes ne désirent pas payer pour du contenu informatif partagé par Google, a rapporté Le Devoir. Toutefois, dans le projet de loi actuel, il n'est pas question pour la population de payer pour des nouvelles, mais plutôt d'obliger les superpuissances numériques à prendre entente pour dédommager les médias canadiens quand il partage leurs contenus informatifs.  

« C'est quoi la question que vous avez posée aux Canadiens […] pour leur laisser croire qu'il y aurait des frais à payer de leur part […] ? J'essaie de comprendre parce que vous dites que vous voulez contrer la désinformation [et], pour moi, il y a comme une dichotomie », a demandé M. Champoux au représentant de Google.

Pour Brian Myles, le directeur du Devoir, il y a des avantages à l'adoption du projet de loi C-18 en raison de « la force de frappe » des Google et Facebook. « Ils rendent possible la découvrabilité de nos contenus et nous permettent d'élargir la base d'utilisateurs et potentiellement de les convertir en abonnés ». Toutefois, il n'approuve pas certaines des craintes de M. McKay. « On est capable d'éloigner la désinformation si on se fie aux critères qui existent déjà », a indiqué M. Myles, en référence aux exigences des programmes gouvernementaux d'aide aux entreprises de presse déjà en place.

« Une presse libre et indépendante est le meilleur rempart contre la désinformation. Avec C-18, les Canadiens auront accès à plus des nouvelles de qualité, fondées sur des faits, tant locales que nationales », a précisé dans une déclaration publiée en début de semaine Laura Scaffidi, l'attachée de presse du ministre du Patrimoine Pablo Rodriguez.

(Photo courtoisie Google)

LES PRÉCISIONS

« Mieux s'informer à l'heure des réseaux sociaux »

LE CQÉMI enrichit son programme #30secondes

Dans le cadre de la Semaine éducation médias qui se tiendra du 24 au 29 octobre 2022, le Centre québécois d'éducation aux médias et à l'information (CQÉMI) lance la formation « Mieux s'informer à l'heure des réseaux sociaux ».

Produite par l'Agence Science-Presse (ASP), la formation de 90 minutes explore les différents mécanismes de fabrication et de diffusion des fausses nouvelles, en plus de mettre en lumière l'importance des médias d'information dans une société démocratique. Elle vise à donner aux étudiants postsecondaires et au grand public des outils pour bien s'informer et les aider à comprendre le rôle social du journalisme.

« À l'heure où de plus en plus de personnes s'informent sur les réseaux sociaux, il est temps d'expliquer les multiples facettes du travail des journalistes ! Les médias traditionnels s'assurent-ils que ce qu'ils publient est fiable ? Quelles normes encadrent notre métier ? Le public s'interroge sur nos pratiques, et cette formation lui permet d'en apprendre davantage en discutant avec un professionnel de l'information », a expliqué la journaliste Eve Beaudin, conceptrice de « Mieux s'informer à l'heure des réseaux sociaux » et vice-présidente du CQÉMI.

La formation est gratuite pour les établissements scolaires membres du CQÉMI. Quant aux autres organisations, des frais minimums sont exigés. Les journalistes, enseignants et établissements souhaitant recevoir les formateurs peuvent s'inscrire sur le site Web à l'adresse suivante : https://www.cqemi.org/fr/devenir-membre/adhesion/.

le communiqué

« Le métier d'informer »

Une nouvelle série balado de Projet J

Projet J, l'observatoire numérique du journalisme, présente sa première série sous la forme de baladodiffusion. Elle se consacre à la profession journalistique au Québec tout en permettant à ses artisans de prendre parole sur le sujet.

Intitulé « Le métier d'informer », cette série balado est animée par Steve Proulx et chacun des épisodes s'attardera à un enjeu important dans l'univers médiatique ou va explorer des aspects de la pratique du métier.

Dans le premier épisode qui est en ligne depuis peu, le journalisme d'immersion est au menu avec la présence d'Hugo Meunier (photo) d'Urbania. Le balado revient sur le parcours du journaliste et son approche considérée assez unique dans la province.

Il raconte certaines situations vécues, entre autres, lorsqu'il s'est fait engager par Walmart afin de décrire les conditions des petits salariés de l'entreprise pour un reportage publié par La Presse. « C'est celui qui me rend le plus fier. Ce que je retiens, c'est une bonne leçon d'humilité, j'étais en train de m'embourgeoiser solide à ce moment-là. J'avais la chance d'avoir un très bon salaire. J'avais un peu perdu le contact avec ce monde-là. Ce petit reality check m'a aussi aidé pour la suite », a raconté M. Meunier pendant l'entrevue.

(Photo courtoisie Urbania)

ÉCOUTER LE PREMIER ÉPISODE

Journal La Liberté au Manitoba

Une offre bonifiée au quotidien dans les plans

Sophie Gaulin, la directrice générale et rédactrice en chef du journal La Liberté, au Manitoba, a expliqué à Radio-Canada pourquoi l'hebdomadaire fondé en 1913 changera sous peu de modèle afin de proposer des nouvelles au jour le jour sur son site Web.

« Ce qui nous force à changer, ce sont les rituels de consommation de nos lecteurs. On s'aperçoit depuis des années que les gens aiment lire leurs nouvelles sur leur mobile, sur Internet. Si on reste seulement papier et qu'on n'offre pas ce contenu bonifié, ça va devenir difficile et on va s'essouffler ». Mme Gaulin indique que la publication papier est toujours populaire, mais que cette évolution se veut une manière « de renouveler le bassin de lecteur et le rajeunir ».

La publication de cinq à six articles quotidiennement est dans les plans, mais ce changement amène son lot de défis financiers et le journal devra s'assurer d'avoir les ressources humaines nécessaires pour y arriver. « Il y a un ou deux journalistes qui remplissent le journal et on a la semaine », précise la directrice qui vise l'embauche d'un à trois journalistes supplémentaires. « Il y a une chose que l'on a prouvée à La Liberté dans les dix dernières années, c'est que quand on n'a pas les moyens on se les donne ».

Reconnu depuis 2021 comme une organisation journalistique enregistrée, le journal peut désormais obtenir des subventions et recueillir des dons. D'ailleurs, le quotidien montréalais La Presse, qui fonctionne avec un modèle similaire, a offert à La Liberté « ses conseils sur la façon d'augmenter l'offre ainsi que les ressources ».

L'ARTICLE DE RADIO-CANADA

Participation à un projet de recherche doctoral

Journalistes québécoises recherchées

 

Vous êtes une femme journaliste et avez déjà tenté de produire ou déjà produit un reportage, une enquête, un podcast sur des enjeux spécifiquement liés aux femmes ou sur des questions d'inégalités de genre ? Ce projet de recherche collaboratif est pour vous ! 

Marie-Claude Dupont, journaliste de formation, chargée de cours au DESS en journalisme à l'Université de Montréal et candidate au doctorat en communication, est à la recherche d'une dizaine de journalistes québécoises. Le but ? Documenter les enjeux vécus par les femmes journalistes et trouver des pistes de solution pour améliorer la production d'information sur les femmes et les inégalités de genre.

Le projet de recherche collaboratif se déroule en trois étapes :

  • Réaliser des entretiens individuels avec des journalistes d'ici la fin novembre/décembre 2022;
  • Réaliser un entretien de groupe avec les participantes intéressées pour trouver ensemble des solutions (facultatif);
  • Les journalistes qui le désirent peuvent contribuer à enrichir un site Web sur l'information journalistique sexospécifique.

Pour plus d'informations, vous pouvez contacter directement par courriel Mme Dupont à l'adresse courriel marie-claude.dupont@umontreal.ca.

À L'INTERNATIONAL

Nouvelle loi adoptée sur la désinformation en Turquie

Jusqu'à trois ans de prison si vous êtes reconnus coupables

Le Parlement turc a ratifié une nouvelle législation, la semaine dernière, qui prévoit une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à trois années pour les personnes accusées de diffuser de la désinformation ou de fausses nouvelles, dont les journalistes.

Ce projet de loi a été proposé par le Parti de la justice et du développement (AKP) qui est au pouvoir en Turquie. Il contient des dispositions visant à contrôler le journalisme national et les médias sociaux. Selon les autorités turques, les « fake news » et la désinformation peuvent semer la panique et mettre en danger les forces de sécurité ou la santé générale de la société. Les nouvelles dispositions précisent également que les peines de prison pourraient être augmentées de moitié si des comptes anonymes sont utilisés pour diffuser la désinformation présumée.

Selon une coalition de 22 organisations de défense de la liberté de la presse, le projet de loi controversé établit « un cadre pour une censure étendue de l'information en ligne et la criminalisation du journalisme, ce qui permettra au gouvernement de soumettre et de contrôler davantage le débat public à l'approche des élections générales de 2023 en Turquie ».

La législation a finalement été adoptée dans la nuit de jeudi à vendredi avec peu d'amendements, en dépit d'une opposition farouche, dont celle du législateur Burak Erbay (photo) qui a brisé son téléphone avec un marteau lors d'un discours devant la chambre en signe de protestation. « Vous n'avez qu'une seule liberté, c'est le téléphone dans votre poche ... si cette loi passe, vous pouvez casser vos téléphones comme ça, vous n'aurez pas besoin de l'utiliser ».

L'Institut international de la presse, basé à Vienne, a aussi dénoncé la mise en place de la législation par l'entremise d'Emre Kızılkaya, le responsable de la branche turque de l'organisation. « Il criminalise ce que les autorités appellent la désinformation sans définir ce que cela signifie réellement. Un juge décidera comment définir la désinformation et l'intention, ce qui donne vraiment des pouvoirs arbitraires au gouvernement pour critiquer le journalisme ».

Des organismes de surveillance de la liberté de la presse, des associations de journalistes et même le Conseil de l'Europe avaient également condamné le projet de loi alors qu'il franchissait les étapes du débat au Parlement turc en plus d'exhorter le gouvernement à l'abandonner avant qu'il ne devienne loi, sans toutefois obtenir le succès désiré.

(Photo capture d'écran courtoisie The Guardian)

L'Article du guardian

Le diffuseur public veut se tourner vers l'avenir

La BBC fête ses 100 ans

La British Broadcasting Corporation (BBC) est désormais centenaire, elle qui a célébré son 100e anniversaire d'existence mardi dernier. Fondé le 18 octobre 1922, elle a débuté la diffusion de sa programmation le 14 novembre de la même année en présentant un bulletin de nouvelles.

« Nous avons toujours innové, changé, nous sommes adaptés. Notre chemin a toujours été guidé par les besoins du public, nous en sommes conscients aujourd'hui comme nous l'avons toujours été », a indiqué Richard Sharp, le président de la BBC lors de la journée anniversaire.

Média réputé et reconnu mondialement, la Société d'État traverse une crise en raison de la forte concurrence des plateformes payantes, surtout auprès des jeunes, en plus de l'incertitude concernant son financement public. Un plan de restructuration pour réduire les dépenses de 500 millions de livres (778 millions canadien) a d'ailleurs été adopté en mai dernier. Il prévoit la suppression de près de 1000 emplois, la fusion de certaines chaînes et la migration sur le Web pour d'autres.

« En continuant à placer le public en tête, nous continuerons à informer, éduquer et divertir pour un nouveau siècle », a précisé le président en ajoutant que le regard du diffuseur se tourne désormais vers l'avenir.

LES détails

Elle avait fait un coup d'éclat en direct pour dénoncer la guerre

Marina Ovsiannikova s'est enfuie de la Russie

« Marina Ovsiannikova a quitté la Russie avec sa fille quelques heures après être partie de l'appartement où elle était assignée à résidence », a mentionné son avocat Dmitri Zakhvatov à l'AFP, sans préciser l'endroit en Europe où elle se trouvait désormais. « Elles vont bien, elles attendent de pouvoir s'exprimer publiquement, mais pour l'instant ce n'est pas sûr ».

La journaliste avait fait la manchette en mars dernier (photo), lorsqu'elle était apparue en direct en brandissant une pancarte invitant à « ne pas croire la propagande » russe pendant un bulletin de nouvelles télévisées de la chaîne Pervy Kanal. La journaliste qui travaillait depuis 20 ans pour cette station russe avait écopé d'une amende pour son geste.

À la suite de ce coup d'éclat, elle avait rejoint l'Allemagne pour travailler avec le média Die Welt, mais la femme de 44 ans était de retour en Russie en juillet dernier pour tenter de récupérer la garde de ses deux enfants auprès de son ex-conjoint.

Le retour dans son pays d'origine ne l'a pas empêché de condamner l'invasion en Ukraine ce qui lui a valu de nouvelles accusations pour « diffusion de fausses informations ». Elle a été reconnue coupable, assignée à résidence et elle ne pouvait plus utiliser de moyens de communication. Il y a deux semaines, les autorités russes avaient émis un avis de recherche pour la journaliste, laissant supposer qu'elle avait fui le pays.

(Capture d'écran courtoisie YouTube)

EN SAVOIR PLUS

Journaliste assassinée à Malte en 2017

40 ans à l'ombre pour deux frères

Les frères Alfred et George Degiorgio ont été reconnus coupables du meurtre de la blogueuse Daphne Caruana Galizia (photo) en 2017 à Malte. La voiture de la femme, qui s'était spécialisée dans les dossiers de corruption, avait été piégée par une bombe et la journaliste d'investigation a péri à la suite de l'explosion de celle-ci. Quelques heures avant son meurtre, elle avait publié le message suivant : « il y a des corrompus partout. La situation est désespérée ».

Vendredi dernier, dès le premier jour du procès, les deux frères ont reconnu leur culpabilité pour la fabrication, la pose et l'explosion de la bombe. Ils ont chacun été condamnés à purger une peine de 40 ans de prison.

« Le jugement d'aujourd'hui est une autre étape importante pour que justice soit rendue à la famille Caruana Galizia », a publié après l'annonce du verdict sur Twitter le premier ministre maltais Robert Abela. « Trois personnes ont désormais été condamnées pour ce meurtre et trois autres attendent d'être jugées. Nous restons déterminés à obtenir justice ». 

L'an dernier, Vincent Muscat, également impliqué dans le meurtre, avait été condamné à 15 ans d'emprisonnement. Toutefois, celui qui aurait été le commanditaire de l'assassinat, l'homme d'affaires Yorgen Fenech continue de nier son implication et n'a toujours pas comparu devant le tribunal.

À la suite de cet assassinat, qui avait fait beaucoup de vagues dans le pays, le premier ministre maltais de l'époque Joseph Muscat avait démissionné en 2020, lui qui aurait tenté de protéger des proches et alliés des remous causés par le meurtre. D'ailleurs, une enquête publique a révélé en 2021 que le climat d'impunité à Malte était en partie responsable de ce décès.  

« Trop d'affaires d'assassinats de journalistes sont restées impunies, mais quand justice est rendue, cela envoie un signal clair sur le fait que de tels crimes violents contre des journalistes ne seront pas tolérés. Nous continuerons à suivre toutes les procédures judiciaires dans cette affaire », a pour sa part réagi Rebecca Vincent, la directrice des opérations et campagnes pour Reporters sans frontières (RSF).

(Photo courtoisie Wikipédia)

les précisions

Des relations tendues avec certains médias et journalistes

« Le PSG mérite au moins un carton jaune » selon RSF

Après l'exclusion en 2018 du quotidien sportif L'Équipe à ses conférences de presse, après avoir interdit à ses joueurs de s'exprimer devant certains journalistes, le club de soccer Paris Saint-Germain (PSG), propriété de l'État du Qatar, est passé à l'offensive numérique.

Une enquête de Mediapart, publiée la semaine dernière, a révélé comment le club parisien a créé sur Twitter une « armée numérique » de faux comptes, chargée de mener des attaques contre de nombreuses cibles, mais en particulier des médias tels que Mediapart et L'Équipe

« Il est aberrant et atterrant de voir comment l'un des plus mythiques clubs de football (soccer) français a utilisé son argent et son pouvoir d'influence pour attaquer des médias et menacer des journalistes. Le PSG doit cesser ses pratiques déplorables comme celles de lancer des mercenaires numériques afin d'intimider ceux qui travaillent à informer sur le club, entre autres cibles », a indiqué le Secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire.

« Les tacles trop appuyés contre les journalistes sont dangereux et le PSG mérite au moins un carton jaune. Il est de la responsabilité du président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, de mettre fin à ces pratiques attentatoires à la liberté de la presse et d'assurer la possibilité pour les journalistes de travailler sans entraves abusives, discriminations ou intimidations » a aussi demandé M. Deloire.

Contacté par RSF, Nicolas Serres, le directeur adjoint de la communication du PSG a défendu son organisation. « Nous n'avons jamais contracté avec une agence pour nuire à la réputation de qui que ce soit, notamment des journalistes. Le Paris Saint-Germain est un club respectueux de la liberté de la presse et des journalistes. Des dizaines de journalistes sont en relation quotidiennement avec le département communication du Club et bénéficient des meilleures conditions pour effectuer leurs missions », a-t-il répondu.

LA POSITION DE RSF

LE COIN LECTURE

Un nouvel ouvrage publié par le professeur Pierre Trudel

« Droits, libertés et risques des médias »

L'activité des médias est au cœur des échanges inhérents aux processus démocratiques. Si l'activité des médias est inhibée par des règles trop restrictives, le public peut se voir privé d'informations essentielles aux affaires de la collectivité. Si les médias méconnaissent les libertés et les droits susceptibles d'être mis à mal par leurs activités, il y a risque de dérives.

L'ouvrage « Droits, libertés et risques des médias », paru aux Presses de l'Université Laval, repose sur le postulat que les médias et tous ceux qui prennent part à la diffusion d'information doivent pouvoir utiliser toutes les marges de manœuvre que les lois leur reconnaissent. On précise les tenants et aboutissants des principaux droits, libertés et principes énoncés dans les lois qui encadrent la diffusion d'information. On expose les principaux enjeux et risques qui doivent être évalués par quiconque envisage de diffuser des informations dans l'espace public.

Pierre Trudel est professeur de droit de l'information à l'Université de Montréal. Depuis plus de trente ans, il enseigne et mène des recherches sur les enjeux associés à la régulation des activités d'information. Il a été membre du groupe d'experts qui a préparé le rapport Yale, L'Avenir des communications au Canada, le temps d'agir. Il est chroniqueur au journal Le Devoir. M. Trudel est également l'auteur du livre « Les fausses nouvelles, nouveaux visages, nouveaux défis. Comment déterminer la valeur de l'information dans les sociétés démocratiques ? » publié en 2018.

pour se procurer le livre

SECTIONS RÉGIONALES

FPJQ section Abitibi-Témiscamingue

Deuxième édition de la bourse Gilles-Hamel

La rentrée étant complétée, il est temps d'attribuer la bourse de la relève en communications Gilles-Hamel-FPJQ-Abitibi-Témiscamingue/RNC Média afin de continuer à honorer le souvenir de notre estimé collègue, décédé à la veille de ses 75 ans au printemps de 2021.

Assorti d'une bourse annuelle de 1000$ et d'une adhésion étudiante d'une année à la FPJQ, le concours s'adresse aux étudiants et étudiantes en communications originaires de l'Abitibi-Témiscamingue.

L'identité de la personne gagnante sera annoncée le lundi 5 décembre 2022.

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Atelier d'introduction sur l'écriture inclusive par Alexandra Forget (proposée par les 3 sex* et Club Sexu)

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Journalistes / créateurs.trices de balados (2 postes) | L'Express

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Journaliste | La Tribune

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Envoyé par Yapla