LE TRENTE HEBDO
L'infolettre de la FPJQ
À LA UNE
Retour sur la rencontre du dernier conseil d'administration
Pour une toute première fois en 2022, le conseil d'administration de la FPJQ s'est réuni virtuellement hier soir pour discuter de nombreux enjeux touchant la profession journalistique en plus de se pencher sur plusieurs dossiers à venir. Un ordre du jour chargé attendait les administrateurs et administratrices.
Après quelques semaines de délai, les résultats des états financiers vérifiés au 31 juillet 2021 ont été déposés par la Société de comptables agréés Gosselin & Associés. Les résultats sont encourageants et démontrent que la FPJQ a réussi à mieux contrôler ses dépenses pendant cette période qui a été marquée par le renouvellement de l'équipe de la permanence. Les états financiers vérifiés seront également présentés aux membres pour approbation lors d'une assemblée générale spéciale qui se déroulera d'ici la fin du mois de février. Votre participation est importante afin que le quorum soit atteint. La convocation et l'ordre du jour de l'AGE vous seront envoyés prochainement par courriel.
La FPJQ a également accepté de collaborer à une importante recherche sous la thématique « Les transformations de l'écosystème médiatique numérique ». Le projet d'une durée de sept ans est mené par le Centre d'études sur les médias de l'Université Laval en collaboration avec plusieurs autres organismes et organisations du milieu.
La FPJQ a également déposé la candidature de son magazine Le Trente 2021 aux prix du magazine canadien, dans la catégorie intérêt particulier. La qualité de la publication et la diversité des sujets en lien avec l'univers médiatique ont incité le conseil à participer à ce prestigieux concours. Par le passé, Le Trente 2019 avait été finaliste dans sa catégorie. Lors de la réunion, le comité responsable du Trente s'est aussi attardé brièvement sur l'avenir de la publication et va poursuivre son travail afin de trouver des solutions pour en réduire les coûts.
D'autres comités sont venus présenter leurs travaux des dernières semaines. Le comité des prix et bourses poursuivra sa réflexion amorcée sur la refonte des catégories pour les prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets. Une décision sera prise prochainement et vous aurez les détails des changements qui seront apportés pour la prochaine édition. Les candidatures pour les prix s'ouvriront vers la mi-février.
Le comité de la Semaine de la presse a également débuté la préparation de l'édition 2022, qui se déroulera du 2 au 6 mai prochain. Les sections régionales, les partenaires médias de la FPJQ et le Centre québécois d'éducation aux médias et à l'information (CQÉMI) seront également mis à contribution pour la présentation d'activités pendant la Semaine de la presse.
Pour sa part, le comité de politique publique mettra en place un agenda afin de pouvoir se préparer à réagir rapidement sur certains dossiers à venir, dont l'échéancier est connu. Les candidats et candidates aux prochaines élections provinciales à l'automne seront aussi approchés afin qu'ils se prononcent sur des sujets touchants les professionnels.les de l'information.
Nouvellement formé, le comité de planification stratégique devrait débuter ses travaux sous peu pour doter la Fédération d'un plan d'action quinquennal et établir les priorités auxquelles devront s'attarder la permanence et le conseil d'administration.
Pour les membres de la FPJQ
Sondage concernant la Loi sur l'accès à l'information
L'année 2022 marque le 40e anniversaire de la Loi sur l'accès à l'information. Son utilité n'a plus à être démontrée, mais elle a grandement besoin d'être ajustée pour que son esprit soit respecté, plutôt que d'être utilisée pour mettre des bâtons dans les roues de tous ceux et celles qui font des demandes.
Dans ce cadre, la FPJQ lance un sondage auprès de ses membres afin d'obtenir un portrait plus juste de la situation. Vos réponses nous permettront d'effectuer les représentations adéquates auprès du gouvernement du Québec.
Nous vous invitons à répondre à ce court questionnaire, qui nous donnera l'heure juste sur la situation et qui nous aidera à mieux vous représenter. Le sondage ne prendra que quelques minutes à remplir et sera envoyé par courriel à tous les membres d'ici la fin de la journée. Si vous n'avez pas reçu le lien, merci d'écrire à info@fpjq.org pour nous aviser.
Nous vous remercions pour votre précieuse collaboration !
Redevances aux médias par les géants du Web
La priorité absolue, selon le ministre Rodriguez
Alors que les 100 premiers jours de l'arrivée au pouvoir du gouvernement Trudeau approchent rapidement, Pablo Rodriguez (photo), le ministre du Patrimoine canadien a affirmé que le dépôt d'un projet de loi pour imposer des redevances aux géants du numérique était une « priorité absolue ».
Le ministre a promis d'agir rapidement en raison de la « situation critique » des médias. « Au cours des 15 dernières années, environ 450 organes de presse ont fermé. Si vous ne remontez qu'en février 2020, 63 de ces médias ont fermé, nous devons donc agir. Je dirais qu'il y a une crise dans le système d'information canadien. Nous devons nous assurer que nous avons un système où nous aurons une presse indépendante, forte et libre. Nous devons protéger et nous assurer que les Canadiens ont accès à des informations professionnelles, impartiales, neutres et non partisanes », a précisé M. Rodriguez.
La Loi australienne devrait servir d'inspiration pour le projet de législation au Canada. Une juste rémunération pourrait être établie pour le partage des contenus d'actualités des médias canadiens sur les plateformes des géants du Web.
Selon Michaël Nguyen, le président de la FPJQ, « la nécessité de forcer les géants du Web à verser des redevances aux médias ne date pas d'hier et le fédéral a déjà amplement eu le temps de se pencher sur le sujet, qui fait l'unanimité. S'il s'agit réellement d'une priorité absolue pour le ministre Rodriguez, il doit agir plus tôt que tard, avant que d'autres médias ne soient forcés de fermer. Chaque journée qui passe place les médias dans une situation de plus en plus précaire, laissant le champ libre à une désinformation organisée et pernicieuse, au détriment de la population. Les médias doivent recevoir leur juste dû, pour continuer à fournir aux Canadiennes et Canadiens une information vérifiée et de qualité ».
Le député du NPD Peter Julian a mentionné à la Presse canadienne que son parti était prêt à travailler en ce sens avec les libéraux. Le député avait écrit au ministre Rodriguez, la semaine dernière, pour mettre de la pression et demander au gouvernement d'agir rapidement en raison de la situation difficile. Il estime que le paiement de redevances serait « une première étape importante » pour la survie des médias locaux.
(Photo courtoisie gouvernement du Canada)
LA NOUVELLE |
Vous avez manqué le congrès 2021 de la FPJQ
Vous pouvez acheter les enregistrements
Le congrès 2021 de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec s'est tenu les samedi 20 et dimanche 21 novembre, sous le thème : Journalisme, contre virus et marées.
Tous les panels ont été diffusés sur Zoom et enregistrés, sauf celui sur « La diversité d'opinion et la liberté d'expression versus la vérité » qui est incomplet en raison d'un problème technique.
Les personnes qui étaient inscrites ont aussi accès aux liens des rediffusions gratuitement. Pour les autres, il est possible d'acheter les liens des enregistrements, à la pièce ou en bloc.
Pour les membres de la FPJQ et de l'AJIQ qui n'étaient pas inscrits, chaque conférence est vendue au tarif de 10 $. Il y a possibilité d'en acheter trois pour 25 $ et d'avoir accès à l'ensemble des neuf panels enregistrés pour 50 $. Les membres étudiants profitent d'un prix réduit à 25 $ pour l'ensemble des liens. Pour les personnes non membres, les tarifs sont de 20 $ par panel, 50 $ pour trois panels et 75 $ pour l'ensemble des enregistrements. Les taxes applicables s'ajoutent à tous les tarifs.
Les membres de l'AJIQ qui désirent recevoir le code promo doivent contacter info@fpjq.org.
acheter les rediffusions des panels |
L'adhésion 2021 se termine le 31 janvier pour de nombreux membres
Adhérez à la FPJQ
Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web.
Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.
En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.
La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.
Pour renouveler ou une première adhésion |
DES PRIX ET DES BOURSES
Fonds québécois en journalisme international
Premier appel à candidatures de 2022
Omicron crée vagues et remous à travers le monde, mais puisque ce dernier n'est jamais « sur pause » et qu'il faut bien se projeter dans l'avenir, le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) lance un nouvel appel à candidatures pour un printemps et un été de reportages internationaux.
La date limite pour soumettre un projet de reportage est le 1er mars 2022, à 23h59. Les candidats dont le projet n'a pas été retenu lors des appels précédents sont invités à tenter leur chance à nouveau.
En plus des conditions habituelles, la pandémie ajoute des conditions et modalités particulières à tous les candidats :
- Les candidats sont invités à inclure dans leur montage financier les « frais COVID », tels que les tests PCR requis par certaines juridictions.
- En raison de l'incertitude que fait planer la pandémie partout dans le monde, il est possible que les récipiendaires soient contraints d'annuler leur voyage de reportage. Il leur faudra alors remettre leur bourse au FQJI, à l'exception de frais modestes qui ne seraient pas remboursables et qui devront être justifiés. Il est donc important de s'assurer que billets d'avion, hôtels et autres dépenses engagées sont remboursables.
- Le FQJI sera à l'écoute des boursiers qui devront engager des dépenses imprévues à l'étranger en raison des contraintes liées à la pandémie. Des fonds supplémentaires pourraient être débloqués afin d'éponger ces dépenses en tout ou en partie.
- Les candidats doivent s'engager, dans la mesure du possible, à réaliser leur reportage avant le 1er septembre 2022.
Si vous avez des questions, nous vous invitons à contacter le FQJI par courriel.
LES CRITÈRES ET EXIGENCES POUR POSTULER |
37e édition du Prix de journalisme en loisir
La période de mise en candidature se poursuit
Le Prix de journalisme en loisir vise à reconnaître l'excellence du travail des journalistes qui ont contribué à dévoiler l'apport des intervenants.es du milieu associatif dans le domaine du loisir, les diverses formes de loisirs pratiqués au Québec ou par des Québécois.es ou ses différents impacts (individuel, social, culturel, environnemental et économique).
Le « loisir » est défini par les activités librement choisies par plaisir dans le but d'un accomplissement et d'un enrichissement personnel ou collectif. Que ce soit par le biais d'entrevues, d'articles ou de reportages sur les impacts du loisir, cette 37e édition honorera le travail journalistique qui couvre le sujet.
Organisé par le Conseil québécois du loisir, vous trouverez tous les détails à la section Prix de Journalisme en loisir de son site Internet. Les documents proposés doivent avoir été diffusés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021. La participation est sans frais et vous avez jusqu'au 1er février 2022 pour soumettre votre candidature.
En collaboration avec la FPJQ, le dévoilement des récipiendaires aura lieu dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias qui se déroulera au début du mois de mai 2022.
LES DÉTAILS |
Conseil supérieur de la langue française
Appel à candidatures pour les prix médias
Le Conseil supérieur de la langue française lance l'appel à candidatures pour les prix Jules-Fournier et Raymond-Charette destinés à promouvoir la qualité de la langue française dans les médias. La date limite pour soumettre la candidature d'un journaliste, d'un reporteur, d'un chroniqueur, d'un animateur ou d'un blogueur est le 25 février 2022.
Les professionnels des médias qui exercent leur métier avec le souci constant de véhiculer une langue française de qualité sont invités à soumettre leur candidature au prix Jules-Fournier (médias écrits) et au prix Raymond-Charette (médias radiotélévisés). Les collègues ou les employeurs peuvent également proposer des candidatures. Un jury, composé de spécialistes des médias et des communications ainsi que d'anciens lauréats, déterminera les gagnants.
Ces deux prix, accompagnés chacun d'une bourse de 2 000 $ et d'un parchemin calligraphié, seront remis en mai 2022.
LE FORMULAIRE DE MISE EN CANDIDATURE |
Prix Thérèse-Patry 2021
L'appel de candidatures est ouvert jusqu'au 22 février 2022
Le prix Thérèse-Patry vise à récompenser une personnalité ayant apporté une contribution exceptionnelle à la culture scientifique du Québec.
La diffusion d'une culture scientifique rigoureuse, riche et innovante repose sur des femmes et des hommes qui dédient souvent leur carrière à cette cause. Dans les médias, les établissements d'enseignement, les musées et les organismes de culture scientifique, on trouve nombre de personnes qui mettent leur passion et leurs compétences au service de la vulgarisation de la science. Dans la lumière ou dans l'ombre, leur travail permet de sensibiliser la population à l'importance des enjeux scientifiques et à leur impact dans la vie de tout un chacun.
Le dossier complet doit être transmis par courriel à l'adresse suivante : acs@acs.qc.ca, au plus tard le mardi 22 février 2022. Son objet doit être « Candidature au prix Thérèse-Patry ». Tout dossier incomplet sera jugé inadmissible.
La personnalité lauréate recevra le montant de 1 000 dollars canadiens afin de témoigner de son apport à la culture scientifique et à la société québécoise.
en savoir plus |
Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain
Participer à la bourse Fernand-Seguin 2022
Les personnes passionnées de sciences et de vulgarisation peuvent dès aujourd'hui participer à l'édition 2022 de la bourse Fernand-Seguin.
Conjointement organisé par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) et Radio-Canada, ce prestigieux concours vise à révéler et former la relève en journalisme scientifique francophone au Canada.
Les candidates et candidats âgés de 18 à 30 ans sont invités à soumettre un produit journalistique sur un sujet de nature scientifique répondant aux règlements de la bourse Fernand-Seguin, au plus tard le dimanche 13 mars 2022.
Depuis plus de quarante ans, la bourse Fernand-Seguin offre à de jeunes talents une chance unique d'apprendre le métier de journaliste scientifique auprès de professionnelles et de professionnels du milieu qui uvrent dans des médias reconnus.
La personne qui se verra décerner le premier prix recevra une bourse d'une valeur équivalant à plus de 15 000 dollars, en argent et en stages. Elle sera accueillie par Radio-Canada pour trois mois de stage, notamment au sein des émissions « Découverte, La semaine verte et Les années lumière ». Elle effectuera un mois de stage respectif pour les journaux Le Soleil et La Presse, ainsi que chez un partenaire d'accueil de son choix. Enfin, elle aura la possibilité de réaliser un stage à Paris, en France, au sein du journal Le Monde.
LES RÈGLEMENTS |
Concours La Grande Rédaction de la Fédération autonome de l'enseignement
L'expérience de siéger sur un jury vous intéresse ?
En collaboration avec la Fédération autonome de l'enseignent (FAE), la FPJQ organisent le concours La Grande Rédaction et recherche actuellement trois membres pour composer un jury, dont au moins deux journalistes professionnels. Les membres étudiants ne sont pas admissibles. Les délibérations se tiendront au début du mois d'avril 2022. Les personnes lauréates seront dévoilées lors de la Semaine de la presse et des médias au début du mois de mai.
Le concours s'adresse aux étudiants et étudiantes de quatrième et cinquième secondaire, de l'éducation des adultes ou qui sont inscrits dans un parcours de formation axée sur l'emploi. Cette année, les élèves sont invités à partager dans un texte leur opinion et leur ressenti au sujet de la pandémie.
Les critères suivants seront analysés par le jury :
- Prise de position claire
- Pertinence et variété des arguments
- Preuves à l'appui (avis d'experts, statistiques, exemples, faits, témoignages, etc.)
- Respect de la structure d'un texte argumentatif
- Traitement du sujet
- Profondeur de la réflexion menée
- Qualité du vocabulaire utilisé
- Maîtrise des règles liées à la syntaxe, à la ponctuation et à l'orthographe
- Respect de la longueur du texte (de 400 à 600 mots maximum)
Si vous désirez participer à ce jury, écrivez à valerie.gendron@fpjq.org.
Prix Georges-Émile-Lapalme
Les mises en candidature ouvertes jusqu'au 14 mars
Le prix Georges-Émile-Lapalme est la plus haute distinction attribuée à une personne pour sa contribution remarquable à la promotion et à la qualité de la langue française parlée ou écrite au Québec. La personne lauréate de ce prix doit avoir significativement contribué à accroître le rayonnement de la langue française dans quelque domaine que ce soit ou grandement enrichi la qualité du français en usage au Québec. Les critères de sélection sont les suivants :
- l'exemplarité de son engagement ou de sa carrière;
- le rayonnement de son engagement, de sa carrière ou de son uvre;
- le caractère novateur ou exceptionnel de son uvre;
- l'envergure de son uvre;
- la contribution à la qualité, à l'enrichissement ou à la diffusion de la langue française dans la société québécoise.
Vous avez jusqu'au lundi 14 mars pour soumettre une candidature.
(Photo Georges-Émile Lapalme courtoisie Prix du Québec)
PLUS DE DÉTAILS |
CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS
L'AMP dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité
Une formation proposée par la FPJQ section Québec
Pour débuter l'année 2022, la FPJQ section Québec vous invite à participer à une formation le mercredi 9 février de 19h30 à 20h30, sur Teams, afin de démystifier le rôle et le fonctionnement d'une organisation dont on entend de plus en plus parler et que les journalistes sont appelés à couvrir de plus en plus régulièrement : l'Autorité des marchés publics (AMP).
Voici le résumé de cette formation intitulée « L'Autorité des marchés publics dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité », qui sera présentée par M. René Bouchard, directeur des affaires publiques et des communications de l'AMP.
« Les contrats publics représentent aujourd'hui des investissements de plus de 27 milliards de dollars dans l'économie québécoise et suscitent l'intérêt des médias. Dans ce contexte, l'AMP vous propose une présentation interactive où les pouvoirs et les responsabilités qui lui sont dévolus vous seront expliqués ainsi que le contexte dans lequel elle doit intervenir. Elle abordera également les questions fréquemment posées par les médias et comment s'exerce la transparence dans le cadre de ses activités de surveillance ».
Pour s'inscrire
Afin de participer à cette formation, vous devez vous inscrire en envoyant un courriel avec votre nom ainsi que le média pour lequel vous travaillez à l'adresse suivante: fpjqqc@gmail.com
Le lien Teams vous sera envoyé par courriel le jour même de l'activité.
Formations offertes par le Barreau du Québec le mercredi 20 avril 2022
Droit des médias et des communications
Le Barreau du Québec présente une journée de formation au Palais des congrès de Montréal sous le thème « Droit des médias et des communications », le mercredi 20 avril 2022. Il est possible d'y assister en présentiel ou en webdiffusion.
Quatre formations seront présentées pendant la journée :
- Les ordonnances de non-publication et autres restrictions au principe de la publicité des débats judiciaires
- Le droit à l'oubli
- La diffamation
- La couverture des affaires judiciaires dans les palais de justice
Les personnes membres de la FPJQ peuvent s'inscrire au même tarif que les membres du Barreau du Québec. Vous avez tous les détails sur la page Web de l'événement.
PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION |
EN MANCHETTE
Un nouveau site Web dédié à l'information pour Noovo
Un an après avoir lancé le service de l'information Noovo info, Bell Média enrichit son offre multiplateforme. L'entreprise de télécommunications a dévoilé la semaine dernière noovo.info, site Web entièrement consacré à l'actualité.
Les internautes peuvent retrouver à cette nouvelle adresse des textes d'actualité, des reportages vidéo, des dossiers exclusifs et des chroniques. Le Dr Alain Vadeboncoeur, Luc Ferrandez, Valérie Beaudoin, Camille Lopez, Patrick Déry et Léa Strélisky sont parmi les nombreux collaborateurs.
Pour attirer un public plus jeune, Noovo a également affecté un journaliste dédié exclusivement à la création de contenu numérique pour les plateformes TikTok et Instagram.
« C'est grâce au travail acharné des équipes que nous sommes en mesure de compléter notre stratégie globale concernant l'information, une offre multiplateforme pertinente qui va rejoindre tous les publics, à leur convenance, sur la plateforme de leur choix, partout au Québec», a indiqué Suzane Landry, vice-présidente développement de contenu, programmation et information chez Bell Média.
Les bulletins télévisés Noovo Le Fil demeurent toutefois les rendez-vous phares du service de l'information sur les ondes de Noovo et sur Noovo.ca.
LE COMMUNIQUÉ |
Baromètre de confiance Edelman 2022
La confiance envers les journalistes en chute libre
Déjà au plus bas dans les sondages de popularité, la méfiance du public envers les journalistes, les politiciens et les chefs d'entreprise s'est accentuée pendant la pandémie, selon une nouvelle enquête internationale.
Les journalistes et les chefs de gouvernement sont considérés comme les groupes les moins dignes de confiance, d'après le récent « Baromètre de confiance Edelman 2022 ». Ce cabinet de communication d'envergure internationale a mené son enquête auprès de 35 000 personnes dans 28 pays. La majorité des gens interrogés pensent que les journalistes (67 %), les dirigeants gouvernementaux (66 %) et les chefs d'entreprise (63 %) « essaient délibérément d'induire les gens en erreur en disant des faussetés ou en y allant de déclarations grossièrement exagérées ».
Les répondants craignent que les médias deviennent de plus en plus sensationnalistes pour des objectifs commerciaux et que les chefs de gouvernement accentuent les divisions dans la population pour des raisons électorales. Cette méfiance se traduit, selon l'enquête, par une perte de confiance envers la démocratie. À l'opposé, la popularité des régimes totalitaires comme la Chine, les Émirats arabes unis et l'Arabie Saoudite est en hausse.
À mesure que la confiance s'effrite envers les institutions, les gens ont tendance à se tourner vers un cercle de connaissances plus étroit. L'enquête a ainsi démontré que la pandémie avait miné l'intérêt et la sympathie d'une partie de la population envers les personnes habitant d'autres régions, États ou pays.
Les précisions |
« What a stupid son of a bitch »
Un journaliste de Fox News insulté par le président Biden
À la fin d'une table ronde qui se déroulait lundi à la Maison-Blanche, le président des États-Unis Joe Biden a traité Peter Doocy, journaliste de Fox New, de « fils de pute » (what a stupid son of a bitch), alors qu'il venait de lui demander si l'inflation était un handicap politique.
Le président démocrate avait commencé par répondre sur un ton moqueur « c'est un grand atout. Plus d'inflation », puis il a lancé subtilement son insulte, qui apparait dans la transcription de la réunion envoyée par la Maison-Blanche.
« Personne n'a encore vérifié la véracité de ses propos », a plaisanté en ondes Peter Doocy, au sujet de l'attaque verbale du président. Le journaliste a indiqué par la suite que le président l'avait contacté une heure après avoir lancé son insulte pour lui dire « Il n'y a rien de personnel, l'ami ».
Les critiques de ses adversaires républicains n'ont pas tardé après l'incident. « Tellement présidentiel », a écrit sur Twitter l'élu conservateur Josh Hawley alors que d'autres de ses confrères ont préféré ironisé la situation.
La semaine dernière, à la suite d'une interminable conférence de presse, le président, visiblement agacé, avait murmuré « quelle question idiote », lorsqu'il a été interrogé par une autre journaliste de Fox News.
(Photo courtoisie Wikipédia)
La nouvelle |
Sud-Ouest de l'Ontario
Un immigrant à la rescousse d'un journal régional
Le Tilbury Time avait fermé ses portes en 2020, après 136 ans d'existence, en raison de la chute des revenus publicitaires causée par la pandémie.
Mohsin Abbas, un Ontarien originaire du Pakistan, tente depuis quelque temps de ressusciter l'ancienne publication, qui était la propriété du groupe Postmedia Network. Son travail a été récompensé récemment lorsque le site Internet gratuit du journal a été réactivé. « Je suis parfaitement conscient de l'importance de ses journaux pour les petites municipalités. Lorsque je suis arrivé au Canada, j'ai travaillé pour des journaux régionaux et pour le service de nouvelles de la BBC », a expliqué M. Abbas, un journaliste de métier qui avait fui son pays d'origine en 2002 en raison de persécutions politiques.
C'est lorsqu'il travaillait pour la CBC, qu'il a entendu parler de l'histoire de Tilbury, une petite ville du sud-ouest de l'Ontario. Il a alors décidé de prendre les choses en main pour tenter de relancer la publication centenaire.
Malgré sa bonne volonté, Mohsin Abbas doit relever un défi titanesque en cette période difficile pour la presse écrite et le financement des médias. Il affirme avoir investi une partie de ses économies personnelles dans l'aventure. « Les gens de la communauté sont très motivés, ils apportent leur soutien », a mentionné M. Abbas. « Nous avons eu un annonceur durant la semaine de lancement [du site Internet]. J'ai dit à la personne que nous n'avions pas encore suffisamment de lecteurs. Il m'a répondu qu'il était prêt à aider la communauté ».
Les détails |
Étude mondiale sur la représentativité féminine dans l'espace public et les médias
Les stéréotypes se sont accrus durant la pandémie
« Les stéréotypes sexistes traditionnels sont réaffirmés en cas de crise», conclut une étude qui a évalué dans 116 pays la représentativité des femmes dans l'espace public et les médias depuis le début de la pandémie.
Déjà sous-représentées dans la presse, les femmes ont été largement évincées des débats et des sujets d'actualité lors de la pandémie, soutient le Global Media Monitoring Project (GMMP), organisation qui mesure tous les cinq ans, depuis 1995, la présence et les représentations féminines sur les plateaux de télévision, dans les radios et les journaux papier et/ou numériques à travers la planète.
«Nous nous attendions à d'autres résultats, notamment en raison de cette période particulière de coronavirus, où les nombreux sujets " social " et " santé " sont incarnés et traités traditionnellement par des femmes. Au contraire, la COVID-19 a conforté les inégalités et il n'y a pas eu de volonté de rééquilibrer la représentation», déplore Cécile Méadel, sociologue et copilote du projet en France.
Les chiffres sont là: les articles concernant la science et la santé étaient de 10 % en 2005, contre 17 % en 2020. La présence des femmes dans cette catégorie a pourtant baissé de 5 points alors qu'elle était en constante progression depuis 15 ans. En outre, sur les plateaux de télévision et dans les reportages, les femmes interviennent rarement en tant qu'expertes ou figures d'autorité, mais plutôt en tant que « citoyennes ordinaires ».
L'étude révèle également que « seules six nouvelles sur 100 concernent le harcèlement sexuel, le viol et les agressions sexuelles contre les femmes ».
Les explications |
Cyberintimidation
La chasse aux trolls ouverte en Australie
Les internautes australiens pourront dorénavant signaler les commentaires offensants ou diffamatoires sur les réseaux sociaux à Julie Inman Grant (photo), la commissaire à la sécurité en ligne. Cette dernière pourra alors entreprendre des procédures pour forcer les plateformes à les retirer.
Cette nouvelle loi anti-troll australienne, présentée par le gouvernement de Scott Morrison à la fin de 2021, oblige les réseaux sociaux à supprimer les contenus considérés comme de l'intimidation dans les 24 heures suivant la plainte, sous peine d'amendes pouvant aller jusqu'à 140 000$ pour les particuliers et 700 000$ pour les entreprises. De nouvelles dispositions modifient également un système déjà en place pour signaler l'intimidation en ligne des enfants.
Plusieurs experts juridiques du pays ont rejeté cette nouvelle loi, soutenant qu'elle prive les victimes d'une réelle réparation et qu'elle ne règle pas le phénomène des trolls et de la cyberintimidation. Les universitaires David Rolph et Michael Douglas ont affirmé qu'elle pourrait même aggraver les abus en ligne et nuire à l'accès des victimes à la justice. Ils ont ajouté que les nouvelles procédures de plainte permettent toujours aux commentateurs anonymes de bloquer la divulgation de leurs coordonnées.
De son côté, la commissaire Inman Grant a cherché à minimiser les inquiétudes soulevées par ces nouvelles mesures, qui se traduiraient, selon certains, par une « censure de la parole » en plaçant la barre « délibérément haute ». Selon elle, un commentaire est considéré comme un « cyber abus » s'il est destiné à causer un préjudice grave, s'il est menaçant, harcelant ou offensant, et s'il cible un individu et non un groupe.
(Photo courtoisie Twitter)
L'analyse du Guardian |
Le journalisme tunisien et la liberté de la presse semblent faire un pas en arrière depuis l'arrivée au pouvoir du président Kais Saied (photo), selon certains observateurs. Le 25 juillet 2021, jour de la Fête de la République, le président Saied s'était octroyé les pleins pouvoirs constitutionnels, avait démis des membres du gouvernement en plus de suspendre les activités du parlement. Reporters sans frontières (RSF) et d'autres organisations s'inquiètent d'une perte des acquis durement gagnés pendant la révolution de 2010.
La violente répression qui a touché une vingtaine de journalistes couvrant les manifestations contre le président, le 14 janvier dernier, ne constitue qu'un exemple supplémentaire d'un régime en pleine dérive. Au lendemain de ces agressions, RSF a publié un rapport faisant état de la situation de la presse dans le pays intitulé Journalisme en Tunisie : l'heure de vérité.
« Nous sommes extrêmement inquiets de ce virage autoritaire qui impacte directement la presse tunisienne. Outre le fait qu'elle est l'acquis immédiat de la révolution, une presse libre et indépendante est indissociable de l'avenir de la démocratie en Tunisie », a souligné le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire.
Le rapport évoque aussi les relations troubles entre les médias, le monde politique et celui des affaires qui entravent l'instauration des réformes nécessaires pour garantir et consolider l'indépendance des médias.
(Photo courtoisie Wikipédia)
Le rapport de RSF décortiqué |
Grande-Bretagne
Petite victoire pour Julian Assange
La justice britannique a autorisé lundi Julian Assange (photo) à contester son extradition vers les États-Unis. Le fondateur de WikiLeaks est toutefois loin d'être tiré d'affaire puisque la Cour suprême doit désormais étudier si elle accepte sa comparution. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le Syndicat national des journalistes (NUJ) au Royaume-Uni et en Irlande ont salué cette décision et exigé la libération d'Assange.
La Haute Cour de Londres a statué que Assange a 14 jours pour déposer son dossier devant la plus haute instance juridique du pays. Si la Cour suprême rejette sa cause, le sort du lanceur d'alerte sera entre les mains de la ministre de l'Intérieur qui aura le mandat de rendre une décision finale.
La justice britannique avait initialement tranché en faveur de M. Assange, il y a un an, lorsqu'une juge s'était opposée à la remise de l'Australien aux autorités américaines, invoquant le risque de suicide. Mais Washington a remporté une victoire majeure en décembre, lorsque les hauts magistrats britanniques ont annulé cette décision, estimant que les États-Unis avaient fourni des assurances répondant aux inquiétudes de la juge.
Le journaliste de 50 ans risque jusqu'à 175 ans de prison aux États-Unis pour la diffusion, à partir de 2010, de plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.
(Photo courtoisie Wikipédia)
En savoir plus |
Question raciale
Des journaux américains révisent leur langage
Les meurtres médiatisés de citoyens afro-américains commis par des policiers en 2020 et le mouvement de protestation « Black Lives Matter » qui a suivi ont changé la façon de traiter les questions raciales dans plusieurs journaux locaux aux États-Unis. C'est ce que conclut une étude menée par des chercheurs affiliés au Media, Inequality and Change Center (MIC), de l'Annenberg School of Communication de l'Université de Pennsylvanie, publiée la semaine dernière.
Pour compiler le rapport, ils ont examiné une année de couverture de l'actualité dans trois grands quotidiens américains, The Louisville Courier-Journal, le Minneapolis Star-Tribune et The Philadelphia Inquirer, villes où des meurtres d'Afro-Américains par des policiers ont été très médiatisés. L'échantillon global comprenait 830 articles, dont près de 75% étaient des articles publiés après la mort de George Floyd.
Les chercheurs ont ainsi pu voir un net changement de tendance après la mort de Floyd. « Des histoires plus approfondies sur la police et plus de contextualisations ont commencé à apparaître », a souligné Briar Smith, l'un des auteurs du rapport qui est aussi directeur associé du MIC.
De plus, l'utilisation d'un langage « déshumanisant », en décrivant comme des « suspects » ou des « délinquants » les victimes de profilage racial, a diminué après le meurtre de Floyd. Au cours des cinq mois qui ont précédé l'événement, un tel langage avait été utilisé dans 31% des articles publiés dans The Philadelphia Inquirer et The Louisville Courier-Journal et 27% des articles dans The Minneapolis Star-Tribune. Ces chiffres après la mort de Floyd sont tombés à 14%, 16% et 26%, respectivement.
L'analyse du Nieman Lab |
Journaliste agressé en Indonésie
Deux policiers écopent de 10 mois de prison
La liberté de la presse a remporté une victoire en Indonésie il y a deux semaines quand deux policiers (photo) ont été condamnés à purger une peine de 10 mois de prison et à restituer un montant de 1200$ à un journaliste agressé dans un hôtel de Surabaya, ville située dans l'est de l'île de Java.
Cette décision du tribunal a réjoui les mouvements de défense de la liberté de la presse et les regroupements de journalistes qui suivaient cette affaire depuis des mois, car elle crée un précédent important pour la protection des reporters. Elle sème toutefois des inquiétudes chez certains experts qui jugent la peine trop clémente et insuffisante pour freiner les exactions commises sur les représentants de la presse.
Ils ont fait valoir que l'agression du journaliste Nurhadi en avril 2021 et la destruction délibérée de ses biens auraient dû entraîner des poursuites pénales distinctes. Ces accusations se seraient ajoutées aux infractions d'entrave au travail journalistique, de persécution, d'intimidation et de séquestration de journalistes dans l'exercice de ses fonctions, fonctions censées bénéficier d'une protection supplémentaire en vertu de la loi indonésienne sur le travail de la presse.
D'après les données recueillies par LBH Pers et d'autres ONG de défense des droits de l'homme, les auteurs de violences contre les journalistes ces dernières années ont souvent été des agents des forces de l'ordre. Seulement l'année dernière, des policiers ont été les auteurs de 12 attaques contre des journalistes.
(Photo courtoisie LBH Pers)
Les détails |
Médias américains
Joe Biden doit revaloriser la presse, clame RSF
Dans le climat général d'animosité et d'agression qui pèse sur la presse américaine, Reporters sans frontières (RSF) tient à rappeler au président Joe Biden ses promesses de début mandat et de se pencher sur les problèmes chroniques rencontrés par les journalistes au quotidien.
Le nouveau président avait exprimé le souhait de son administration de voir les États-Unis retrouver leur statut de phare de la libre expression. Le jour de l'investiture, en janvier 2021, Joe Biden a fait le vu d'entretenir un climat de vérité.
Si des efforts louables ont été entrepris durant les premiers mois de son mandat, force est de constater que la Maison-Blanche et le Congrès continuent d'ignorer de nombreuses problématiques. Disparition de titres locaux, polarisation systématique des médias, affaiblissement du journalisme et de la démocratie par les plateformes numériques et les réseaux sociaux : les chantiers ne manquent pas.
Les conditions d'exercice de la presse se sont rapidement détériorées sous l'administration Trump. En 2020, quatrième année de son mandat, un nombre record de journalistes ont été arrêtés, en plus des 856 autres types d'agressions commises contre eux, en majorité, des attaques physiques délibérées et injustifiées sur des reporters clairement identifiés.
« Après quatre ans où le président Trump a régulièrement attaqué les journalistes et sapé leur profession, nous applaudissons l'engagement renouvelé du président Biden vis-à-vis de la presse, mais il est temps de passer de la rhétorique à l'action », a lancé Clayton Weimers, directeur adjoint du bureau RSF aux États-Unis. « La presse indépendante et la liberté de la presse sont en péril aux États-Unis et ailleurs, nous avons hâte de travailler avec l'administration Biden pour renforcer les droits des journalistes partout dans le monde ».
(Photo courtoisie Claude Robillard)
L'APPEL DE rsf |
Prix Gordon-Sinclair
Une ancienne cheffe d'antenne Inuk primée
Rassi Nashalik (photo) a animé pendant 19 années le téléjournal inuktitut Igalaaq. Cette carrière prolifique lui a permis de remporter, la semaine dernière, le prix Gordon-Sinclair du journalisme parlé, qui est remis annuellement à un journaliste pour son uvre exceptionnelle en journalisme télévisé au pays.
Retraitée du monde des médias depuis 2014, la journaliste a débuté sa carrière comme traductrice pour le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest. C'est lors d'un passage dans l'Illinois aux États-Unis qu'elle saisit avec courage le téléphone pour contacter les patrons de CBC Nord. Elle est convaincue que son expérience comme traductrice lui a permis de développer un langage soutenu pour être journaliste. Rapidement, elle est devenue une référence dans la sphère médiatique du Grand Nord et « son fort niveau d'inuktitut » lui a valu le respect de ses collègues ainsi que de la communauté.
Lors des audiences de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, Mme Nashalik était présente afin d'offrir son soutien aux femmes qui témoignaient. Aujourd'hui, elle travaille à la Fondation Mieux-être des Autochtones de l'Arctique. Elle espère, malgré l'absence de programme en journalisme au Nord, que plus de jeunes Inuits deviennent journalistes.
(Photo courtoisie ichr.ca)
LA NOUVELLE |
Violence envers les journalistes
Le secrétaire général de RSF dénonce la montée de l'hostilité
De plus en plus de journalistes à travers le monde s'inquiètent de la hausse des violences verbales et physiques subies lors d'événements politiques ou de manifestations.
Le dernier cas au dossier est survenu le 15 janvier dernier. À ce moment, une équipe de l'Agence France-Presse a été agressée par des individus participant à une manifestation contre les mesures sanitaires à Paris. Christophe Deloire (photo), le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), a dénoncé la « montée de l'hostilité violente contre les journalistes » en France, qu'il juge « extrêmement inquiétante ».
« Ce n'est pas propre à la France : en Allemagne, on a assisté à des violences de la part de membres du mouvement xénophobe et antimusulman Pegida, aux États-Unis avec des partisans de Donald Trump. C'est une haine des médias qui dépasse le phénomène de défiance et l'absence de confiance ». M. Deloire croit que les réseaux sociaux ont contribué à enfermer « chacun dans des bulles de croyance et de conviction ».
Le numéro un de RSF est d'avis que les gouvernements et partis politiques ont un rôle à jouer pour baisser la tension en assumant leurs responsabilités et en calmant leurs troupes. « On ne peut pas prétendre jouer le jeu démocratique et laisser des journalistes se faire bastonner », avant d'ajouter que la protection des reporters passe aussi par des poursuites et des condamnations.
(Photo courtoisie Twitter)
L'ENTREVUE COMPLÈTE |
Unpointcinq s'attaque à son empreinte carbone !
Le média sur l'action climatique Unpointcinq devient le premier média québécois à évaluer ses émissions de gaz à effet de serre (GES).
Il dévoile également au public le Carbonoscope 1.5, un outil de sensibilisation permettant d'estimer l'empreinte carbone liée à sa vie de bureau.
Sur une semaine de travail, plus précisément 355 heures travaillées, les 10 membres de l'équipe (les journalistes et la direction) émettent en moyenne 86,8 kilogrammes d'équivalent CO2 (kg d'éq. CO 2), soit autant que pour un aller-retour Montréal-Ottawa en voiture à essence.
En télétravail complet au moment de la collecte de données, l'équipe a découvert avec étonnement que sa principale source d'émissions GES était la pause café (avec 33,9 kg d'éq. CO2, soit près de 40% de notre empreinte !), et ce, avant les courriels, l'équipement informatique et électrique, les visioconférences, les appels, la lecture en continu (streaming) et l'utilisation des réseaux sociaux.
Cette prise de conscience amène l'équipe à poser plusieurs actions pour limiter son empreinte carbone. Renoncer au café n'est pas envisageable, mais plusieurs habitudes peuvent atténuer le poids du breuvage sur la balance climatique, comme le remplacement du lait de vache par du lait végétal ou la substitution du deuxième café de la journée par un thé ou une tisane.
En ce qui concerne ses autres postes d'émissions GES, Unpointcinq compte également :
- Mettre en place un rappel mensuel afin de trier les boîtes courriel
- Réduire la charge fantôme des équipements électroniques
- Parmi les autres gestes envisagés, l'équipe compte avoir recours à l'occasion aux visioconférences avec caméra éteinte (et voir moins souvent les chats des collègues...)
Le communiqué |
Des retraités des médias exercent leur passion
En retrait à l'avant-plan
En ligne depuis l'automne dernier, le site web d'information En retrait a été fondé par le professeur associé de l'École des médias de l'UQAM Antoine Char avec la collaboration de 11 journalistes retraités, principalement du Devoir et de Radio-Canada.
Chaque mois, le site d'information décortique l'actualité en publiant une dizaine d'articles illustrés d'images ou de caricatures. Les sujets couverts sont diversifiés et traitent de la politique nationale et internationale, de la science, de l'environnement, de la culture, du sport et de phénomènes de société.
« J'ai pris ma retraite au début de la pandémie, mais je ne pouvais pas rester inactif très longtemps, c'est dans mon ADN. Pourquoi ne pas réunir d'anciens journalistes nés au temps de l'imprimerie et qui, comme moi, ont encore envie d'écrire et de réfléchir à l'actualité avec un certain recul ? J'ai lancé l'idée, comme on lance une bouteille à la mer, et une dizaine de journalistes retraités ont répondu à l'appel » explique Antoine Char. Ce dernier a aussi travaillé par le passé au quotidien Le Jour, à l'Agence France-Presse, à La Presse canadienne et au journal Le Devoir.
En plus d'Antoine Char, l'équipe journalistique est formée de Michel Bélair, Marie-Josée Boucher, Jean-Claude Bürger, Pierre Deschamps, Guy Gendron, Dominique Lapointe, Claude Lévesque, Louiselle Lévesque, Gilbert Lévesque, Daniel Raunet et Serge Truffaut. Michel Garneau (Garnotte), Catherine Saouter, professeure associée à l'École des médias, et Christian Tiffet s'ajoutent à l'équipe pour illustrer les articles.
(Sur la photo, des membres de l'équipe d'En retrait; courtoisie Antoine Char)
En savoir plus |
Ancien journaliste et rédacteur de discours
Décès de Paul Therrien
L'ex-journaliste et rédacteur de discours pour des chefs conservateurs fédéraux, Paul Therrien, est décédé lundi soir à l'Hôpital de Hull d'un anévrisme au cerveau à l'âge de 72 ans. Des anciens collègues et chefs politiques n'ont pas tardé à lui rendre hommage.
Paul Therrien a commencé sa carrière au Droit en 1969. Il a été directeur adjoint de l'information, puis chroniqueur du journal à la Chambre des communes à Ottawa au début des années 1980.
Il a par la suite été embauché par le cabinet de Brian Mulroney pour rédiger des discours. « Paul était doté d'un talent exceptionnel. Il avait une plume magnifique et un sens de l'histoire hors du commun. Sa grande culture m'a toujours impressionné », a souligné l'ancien premier ministre.
Il a ensuite fait le même travail pour Stephen Harper. « Même les moments les plus stressants n'étaient pas à l'abri de son sens de l'humour et sa vive présence d'esprit, suivi d'un rire franc que je n'oublierai jamais », s'est-il souvenu.
Paul Terrien a écrit plusieurs livres, dont la biographie de son bon ami Lawrence Cannon, dont il a été le chef de cabinet lorsque ce dernier était ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités, puis ministre des Affaires étrangères. Il a aussi été délégué du Québec à Ottawa pour le premier ministre Jean Charest. Il a occupé ce poste jusqu'en 2013.
(Photo courtoisie Le Droit)
La nouvelle |
LE COIN LECTURE
« De zéro à millionnaire : investir en bourse sans souffrir »
Un nouveau livre par le journaliste Nicolas Bérubé
Les Québécois n'ont jamais été aussi nombreux à investir en Bourse. Pourtant, les bonnes pratiques en matière d'investissement sont encore largement méconnues. Doit-on confier nos placements à un professionnel ? Vaut-il mieux cotiser dans un REER ou un CELI ? À quel âge doit-on penser à effectuer ses premiers investissements ? Quels sont les pièges dans lesquels tombent la plupart des investisseurs, les néophytes comme les plus aguerris ? Nicolas Bérubé, journaliste à La Presse et auteur du succès de librairie « Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez », identifie les bonnes façons d'investir dans son plus récent livre, « De zéro à millionnaire : investir en bourse sans souffrir ».
« En parlant d'investissements boursiers autour de moi, je constate que le sujet regorge de mythes, d'idées reçues et de croyances inquiétantes : depuis toujours, l'argent est un aimant à stratégies douteuses. [...] Cela m'a fait réaliser qu'il existait peu de livres en français accessibles et à jour sur le sujet : pratiquement tout ce que je lisais sur la question était en anglais », explique l'auteur et membre de la FPJQ.
À l'aide des toutes dernières études, Nicolas Bérubé propose des conseils concrets pour se lancer ou prendre ses placements en main dès aujourd'hui. Avouant s'être senti comme un « zéro » après ses premières erreurs d'investisseur débutant, il n'a eu de cesse, depuis lors, de chercher à comprendre ce qui distingue les gagnants des perdants.
« J'aime le fait que les placements boursiers se moquent de qui nous sommes personnellement, c'est-à-dire qu'ils se moquent de notre égo, de nos diplômes, de notre salaire, du lieu de notre naissance, de la taille de notre maison et de la marque de notre voiture. C'est ce qui rend ce sujet si fascinant », conclut Nicolas Bérubé.
Le livre, publié par les éditions La Presse, est maintenant disponible.
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À VOS AGENDAS
1er février 2022
Date butoir pour participer au Prix de journalisme en loisir
9 février 2022 à 19 h 30
Formation de la FPJQ section Québec :
L'Autorité des marchés publics dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité
11 février 2022
Date butoir pour participer aux prix En-Tête
18 février 2022
Date butoir pour participer aux Prix Michener
22 février 2022
Date butoir pour participer au prix Thérèse-Patry
25 février 2022
Date butoir pour participer au prix Jules-Fournier et au prix Raymond-Charette
1er mars 2022
Date butoir pour participer aux bourses du Fonds québécois en journalisme international
13 mars 2022
Date butoir pour participer à la bourse Fernand-Seguin 2022
14 mars 2022
Date butoir pour participer au prix Guy-Mauffette
Date butoir pour participer au prix Georges-Émile-Lapalme
1er avril 2022
Date butoir pour participer au concours La Grande Rédaction qui s'adresse aux élèves du secondaire
20 avril 2022 (toute la journée)
Formation du Barreau du Québec : Droit des médias et des communications
2 au 6 mai 2022
Semaine de la presse et des médias
3 mai 2022
Journée mondiale de la liberté de la presse
9 mai 2022
Date butoir pour répondre au sondage de J-Source : Le projet pour la Liberté de la presse au Canada
VOS AVANTAGES FINANCIERS
Hôtel Universel Montréal
L'Hôtel Universel à Montréal offre ses tarifs corporatifs aux membres de la FPJQ.
La Microbrasserie Trois-Lacs
La Microbrasserie Trois-Lacs à Vaudreuil-Dorion offre un rabais de 30 % sur les produits de bière pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.
Librairie Saga Bookstore
La Librairie Saga à Montréal offre un rabais de 10% sur tous les produits achetés en magasin pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.
Via Rail
Via Rail offre son tarif entreprise, équivalent à 5% de rabais, aux membres de la FPJQ sur les réservations avec le code promo. Non valide sur les tarifs évasion.
OFFRES D'EMPLOI
Rédacteur.trice en chef | L'info du Nord
Type d'emploi : Permanent, temps plein
Lieu : Bureau à Sainte-Agathe ou Mont-Tremblant avec une portion en télétravail
Journaliste | Le Courrier de Saint-Hyacinthe
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Saint-Hyacinthe
Date limite : Lundi 31 janvier 2022
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