LE TRENTE HEBDO
L'infolettre de la FPJQ
À LA UNE
Réaction de la FPJQ à la libération de Raïf Badawi
Le blogueur veut maintenant rejoindre sa famille
Libéré de prison vendredi après dix ans de captivité, le blogueur saoudien et membre honoraire de la FPJQ Raïf Badawi a maintenant un nouvel objectif : faire casser l'interdiction de quitter l'Arabie saoudite qui pèse sur lui pour rejoindre sa famille au Canada. Selon sa condamnation, il a encore une interdiction de voyager pendant 10 ans, il ne peut travailler dans les médias et doit payer une amende punitive de 335 000 $.
C'est Raïf Badawi lui-même qui a appelé sa femme Ensaf Haidar pour lui annoncer la bonne nouvelle. « Jusqu'à maintenant, je n'ai pas beaucoup de détails sur les prochaines étapes. Mais maintenant, j'aimerais profiter de ce moment-là, et on verra les prochaines étapes, c'est quoi », a commenté la Sherbrookoise d'adoption.
Le président de la FPJQ Michaël Nguyen a réagi à la suite de l'annonce de sa libération. « Enfin! Nos pensées vont avant tout à sa famille, et en particulier à son épouse Ensaf Haidar qui a toujours été là pour nous rappeler la triste condamnation de Raïf Badawi. Mais s'il a été libéré, il est important de rappeler que ce n'est pas fini, puisqu'il a encore une interdiction de quitter l'Arabie Saoudite. Si le moment en est un de réjouissance pour M. Badawi, qui est membre honoraire de la FPJQ, il ne faut toutefois pas oublier la raison de son emprisonnement, soit d'avoir exercé une liberté d'expression dans un pays où la parole est réprimée. Nous nous devons de nous rappeler que la liberté de la presse est fragile, et nous avons tous une responsabilité pour nous assurer qu'elle ne s'effrite jamais ».
L'homme fraîchement libéré interpelle le gouvernement canadien pour qu'il intervienne dans le dossier et demande à l'Arabie saoudite le droit de quitter son pays et de rejoindre sa famille. L'année dernière, les élus de la Chambre des communes avaient appuyé une motion déposée par le Bloc québécois réclamant la citoyenneté canadienne pour Raïf Badawi.
Le blogueur a été incarcéré en 2012 après avoir été reconnu coupable d'une série de délits incluant le blasphème envers l'islam et même l'apostasie, sous prétexte d'activités « cybercriminelles ». Il avait ouvert une page Facebook dans laquelle il écrivait ses réflexions sur l'égalité entre les femmes et les hommes, sur les besoins de son pays de progresser, et il invitait les gens à en débattre. Sa peine était aussi assortie de 1000 coups de fouet, qui a été réduite à cinquante.
(Photo courtoisie RSF)
Les détails |
Pour les membres de la FPJQ
Sondage concernant la Loi sur l'accès à l'information
L'année 2022 marque le 40e anniversaire de la Loi sur l'accès à l'information. Son utilité n'a plus à être démontrée, mais elle a grandement besoin d'être ajustée pour que son esprit soit respecté, plutôt que d'être utilisée pour mettre des bâtons dans les roues de tous ceux et celles qui font des demandes.
Dans ce cadre, la FPJQ a lancé un sondage auprès de ses membres afin d'obtenir un portrait plus exact de la situation. Vos réponses nous permettront d'effectuer les représentations adéquates auprès du gouvernement du Québec.
Nous vous invitons à répondre à ce court questionnaire, qui nous donnera l'heure juste et qui nous aidera à mieux vous représenter. Le sondage ne prendra que quelques minutes à remplir et a été envoyé par courriel à tous les membres à la fin du mois de janvier. Si vous n'avez pas reçu le lien, merci d'écrire à info@fpjq.org pour nous aviser.
Nous vous remercions pour votre précieuse collaboration !
Édition 2023, 2024 et 2025
La FPJQ en appel d'offres pour Le Trente
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec lance un appel d'offres pour la production éditoriale et graphique de son magazine Le Trente pour les éditions 2023, 2024 et 2025. Les entreprises ou les individus qui ont une expérience de graphisme ou de l'édition de contenu, ou les deux sont invités à soumissionner. Vous trouverez toutes les informations relatives au mandat sur notre site Internet.
Pour obtenir plus d'informations, écrivez-nous à info@fpjq.org.
Adhérez dès maintenant à la FPJQ
Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web.
Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.
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Inscrivez-vous d'ici au 15 avril sur le site de Copibec
Droit d'auteur pour les uvres visuelles
Copibec invite les artistes visuels à inscrire les publications imprimées publiées au Québec, en 2018, 2019 et 2020, dans lesquelles des reproductions de vos uvres d'art visuel sont incluses.
Pour être admissible au Paiement Arts visuels 2022, au moins une de vos uvres doit avoir été reproduite dans un ouvrage imprimé, soit un livre, un catalogue d'exposition, un magazine ou un journal, publié au Québec entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2020.
Seules les publications imprimées sont admissibles. Tout autre type de publication comme les publications en ligne, les vidéos, les titres d'articles, les affiches ne seront pas retenus. Pour s'inscrire au paiement, accédez à votre compte en ligne chez Copibec. La période d'inscription est ouverte jusqu'au 15 avril 2022.
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DES PRIX ET DES BOURSES
Participez au prix Lizette-Gervais 2022
Les candidatures pour le Prix Lizette-Gervais 2022 sont maintenant ouvertes.Vous avez jusqu'au lundi 4 avril 2022, à 9 h, pour remettre votre candidature dans l'une ou l'autre des trois catégories : radio, télévision et internet.
Les critères de participation :
- Être inscrit ou inscrite dans un programme collégial ou universitaire en journalisme ou en communication et obtenir son diplôme entre 1er septembre 2021 et le 31 mai 2023;
- Être âgé ou âgée entre 18 et 35 ans inclusivement au 31 décembre de l'année de remise du prix;
- Ne pas exercer professionnellement le journalisme ou travailler dans le domaine des communications (relationniste, attaché de presse, etc.). Est considérée comme une professionnelle une personne qui tire la majorité de ses revenus du journalisme ou des communications;
- Avoir la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente;
- Ne pas avoir déjà remporté le prix Lizette-Gervais;
- Soumettre un seul reportage par année d'éligibilité.
TOUS LES DÉTAILS |
L'inscription est ouverte jusqu'au 20 mars
Une importante conférence sur la désinformation
Alors que les démocraties du monde entier sont prises d'assaut par des problèmes de désinformation, l'organisme apolitique Institute of Politics de l'Université de Chicago et The Atlantic, organisent la conférence « Disinformation and the Erosion of Democracy », du 6 au 8 avril prochain. L'ancien président des États-Unis Barack Obama sera parmi les panélistes, tout comme la journaliste Maria Ressa, récipiendaire du prix Nobel de la paix en 2021.
Cet événement de trois jours va explorer les racines et la portée du problème de la désinformation, les menaces posées par les nouvelles avancées technologiques ainsi que les outils et les politiques nécessaires pour la neutraliser. Des panels discuteront de plusieurs sujets, dont l'enjeu de la liberté d'expression devant la nécessité de combattre la désinformation qui tente de l'éroder.
La conférence est gratuite et sera présentée en ligne. Vous avez jusqu'au 20 mars pour vous inscrire. Les places sont limitées.
Informations et inscription |
Formations offertes par le Barreau du Québec le mercredi 20 avril 2022
Droit des médias et des communications
Le Barreau du Québec présente une journée de formation au Palais des congrès de Montréal sous le thème « Droit des médias et des communications », le mercredi 20 avril 2022. Il est possible d'y assister en présentiel ou en webdiffusion.
Les personnes membres de la FPJQ peuvent s'inscrire au même tarif que les membres du Barreau du Québec. Vous avez tous les détails sur la page Web de l'événement.
PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION |
Conditions socio-économiques des journalistes immigrés et réfugiés
Un colloque présentera les résultats de l'étude canadienne
En partenariat avec la FPJQ et d'autres organisations, New Canadian Media (NCM) a lancé en octobre 2021 la première étude canadienne sur les conditions socio-économiques des journalistes immigrés et réfugiés de première génération. Pour la présentation des résultats, NCM vous convie à un colloque virtuel qui se tiendra le samedi 2 avril sur Zoom à partir de 13h.
Plus de 101 sondages ont été remplis et 47 journalistes à travers le Canada ont été interviewés par sept membres du Collectif.
Lors de l'événement, les directeurs de projet Christopher Chanco, Arzu Yildiz et Alec Regino discuteront des implications pour l'industrie des médias au Canada. En plus de trois auteurs principaux du rapport, le colloque permettra d'entendre les commentaires des certains des répondants dont les histoires ont été présentées dans des articles de New Canadian Media ainsi que d'autres invités spéciaux.
Pour plus d'informations et s'inscrire |
EN MANCHETTE
Huit nouvelles décisions rendues par le Conseil de presse du Québec
L'utilisation des mots « touristatas » et « covidiots » jugée partiale
Le Conseil de presse du Québec (CPQ) a publié hier huit nouvelles décisions, dont six se rapportent à des médias de Québecor. Le Conseil a retenu la moitié des plaintes en tout ou en partie et a rejeté les autres dossiers.
La première décision concerne les articles « Au pays des touristatas » et « Québec veut serrer la vis aux touristatas du Sud » signés par Clara Loiseau et publiés dans Le Journal de Montréal à la fin de 2020. Plusieurs plaignants considéraient que les titres coiffant les textes étaient partiaux, que les photos n'étaient pas fidèles à l'information rapportée et que l'utilisation de procédés clandestins n'était pas justifiée.
Le CPQ a retenu les griefs en lien avec les deux titres et blâmé le quotidien dans sa décision, mais non Mme Loiseau, en justifiant que les titres relèvent de la responsabilité des médias et non des journalistes. Les plaintes concernant les photographies et l'utilisation de procédé clandestin ont été rejetées. Un grief similaire contre Le Journal de Montréal concernant l'utilisation du terme « Covidiot » aussi été retenu par le Conseil.
Une autre décision se penchait sur une plainte de Guillaume Quintal, déposé en mars 2021, au sujet de l'article intitulé « [EN IMAGES] 5000 opposants aux mesures sanitaires » paru sur le site Web du Journal de Montréal. Le Conseil a retenu la majorité de la plainte et a blâmé les journalistes Roxane Trudel et Camille Lalancette ainsi que Le Journal, concernant le grief de partialité.
Dans un autre dossier, le CPQ a rejeté les plaintes contre « 100% Nouvelles », animée par Julie Marcoux, « Benoit Dutrizac », animée par Benoit Dutrizac, et « Les effrontées », animée par Geneviève Pettersen. Les propos énoncés dans les trois émissions ont provoqué un nombre de plaintes record au Conseil, soit près de 1400 pour un seul dossier, dont plusieurs étaient des copies d'un modèle qui avait circulé en ligne.
Les propos portaient sur une «influenceuse» des réseaux sociaux, Élisabeth Rioux, qui n'a pas déposé elle-même de plainte, et sur l'une de ses publications portant sur la violence conjugale dont elle aurait été victime. Les plaignants reprochaient aux journalistes et animateurs leur couverture de cette publication alors qu'ils avaient mis l'accent sur l'étalement de la vie privée de l'influenceuse et non sur l'épisode de violence qu'elle aurait subi. Le Conseil rejette l'ensemble des griefs, rappelant la liberté éditoriale des médias dans leur choix d'angle pour traiter une nouvelle.
Consulter les décisions du Conseil de presse |
Accusé de communications harcelantes envers deux journalistes
Un ancien policier plaide coupable
Un ex-policier de Laval, Maxime Ouimet (photo), qui se fait appeler « le policier du peuple » sur les réseaux sociaux, a plaidé coupable lundi pour communications harcelantes à l'endroit des journalistes Yves Poirier de TVA Nouvelles et Tristan Péloquin de La Presse.
En novembre 2020, Ouimet avait partagé sur les réseaux sociaux les numéros des cellulaires des deux journalistes. Dans les heures qui avaient suivi la publication, Yves Poirier a reçu une trentaine d'appels.« Il va recevoir sur sa boîte vocale des messages d'insultes, de la provocation », a expliqué Me Delphine Mauger, de la Couronne.
L'ancien policier connu pour son opposition aux mesures sanitaires n'aura toutefois pas de casier judiciaire. Il s'en tire avec une absolution conditionnelle et devra respecter une probation d'un an, qui lui interdit de mentionner le nom des deux journalistes sur les réseaux sociaux. Il a également versé un don de 3000$ à un organisme qui aide les enfants victimes de violences.
« Les journalistes font un travail essentiel dans notre société et ils ont le droit de le faire sans craindre d'être importunés ou harcelés par qui que ce soit qui n'est pas d'accord avec ce qu'ils écrivent », a rappelé la juge Marie-Josée Di Lallo, au palais de justice de Montréal.
Maxime Ouimet a profité de sa comparution par visioconférence pour déclarer qu'il souhaite déménager en Floride, où il réside déjà. L'homme a quitté le Québec pour les États-Unis l'hiver dernier afin de fuir les mesures sanitaires. Il devra d'ailleurs se défendre devant la justice pour six contraventions reçues en vertu du non-respect de ces mesures.
(Photo capture d'écran Facebook)
La nouvelle |
Financement de CBC/Radio-Canada
Les conservateurs vont-ils privatiser le diffuseur public ?
Depuis plusieurs années, la remise en question du financement de CBC/Radio-Canada est dans la mire du Parti conservateur. Si l'ancien chef Erin O'Toole avait adouci son discours à l'approche des élections, le nouveau candidat à l'investiture du parti Pierre Poilievre (photo) ne se gêne pas pour menacer le diffuseur public de lui couper les vivres.
Ce discours récurrent de la droite canadienne est alimenté par une perception négative du travail des journalistes qu'elle accuse de manquer d'objectivité et de se livrer à une couverture partiale. M. Poilievre a critiqué plusieurs fois le soi-disant manque d'objectivité de la société d'État dans les derniers mois sur les réseaux sociaux, souvent en utilisant le mot-clic #defundCBC, entre autres pour sa couverture du Convoi de la liberté à Ottawa. Les candidats déclarés à la succession d'Erin O'Toole, dont l'ancien premier ministre Jean Charest, n'ont toutefois pas encore dévoilé leurs intentions concernant le sort qu'ils réserveraient à CBC/Radio-Canada.
Le financement de plusieurs diffuseurs publics est également un enjeu politique cette année en Europe, entre autres au Royaume-Uni et en France. « Avec 34 $ par habitant par année, CBC/Radio-Canada arrive au 16e rang sur 18 diffuseurs publics du monde occidental pour ce qui est du niveau de financement public », a souligné la direction de la société d'État.
L'ancien journaliste Alain Saulnier est convaincu qu'il serait catastrophique de privatiser CBC/Radio-Canada, ne serait-ce que parce qu'il s'agit du seul média qui est en mesure d'avoir une couverture internationale digne de ce nom.
(Photo courtoisie Chambre des communes du Canada)
Les précisions du Devoir |
Étude menée par Médias d'info Canada à la fin de 2021
86 % des Canadiens lisent des journaux
Une nouvelle étude menée au Canada confirme la popularité des médias d'information. Selon les résultats, près de neuf adultes sur dix lisent des journaux, imprimés ou numériques, au moins une fois par semaine.
L'étude « Journaux 24/7 : 2022 » de Médias d'info Canada visait à mesurer le lectorat des journaux sur différentes plateformes et selon l'heure de la journée. La recherche menée en novembre et décembre 2021 confirme la force continue du lectorat des journaux. Elle a été réalisée par le biais de 825 entretiens en ligne.
Malgré une multitude d'options médiatiques et de distractions numériques, les lecteurs se tournent toujours vers les sources d'information traditionnelles, affirment les auteurs. Selon l'étude, 86 % des gens consultés lisent des journaux, donnée pratiquement inchangée par rapport à la première étude (85 %) réalisée en 2012.
Le rapport 2022 a également révélé que 95 % des lecteurs de journaux accèdent à au moins une partie du contenu de leur journal en ligne (sur leur téléphone intelligent, leur ordinateur ou leur tablette). L'étude démontre que près de la moitié des lecteurs (46%) lisent encore le journal imprimé et que 25% d'entre eux consultent les informations sur les quatre plateformes.
Le niveau de confiance envers les médias a également été mesuré. En ce qui concerne le contenu éditorial de la presse écrite, 57 % des Canadiens affirment que ce média est « tout à fait ou plutôt » digne de confiance. Pour les sites Web des médias d'information, la confiance s'établit à 54%, ce qui les place loin devant la télévision, la radio, les magazines, les réseaux sociaux et les moteurs de recherche.
Les résultats complets de l'étude |
Après 40 ans à Radio-Canada
Marie-José Turcotte accroche son micro
La première femme journaliste aux sports à Radio-Canada, Marie-José Turcotte (photo), prendra sa retraite ce printemps après avoir oeuvré pendant 40 ans au sein de la société d'État.
Ancienne athlète de haut niveau, elle a débuté à Radio-Canada en 1982. « Quand j'étais à Edmonton pour animer à l'émission du matin, le réseau était venu y faire le match de la Coupe Grey et on m'avait demandé de collaborer. J'avais ensuite proposé d'aller faire de la relève d'été, mais mon patron à Edmonton ne voulait pas. Alors j'ai démissionné pour accepter un contrat de neuf semaines à Montréal. C'est comme ça que ç'a commencé », a-t-elle confié à Claude Bernatchez, animateur de Première heure, sur les ondes de la station radiophonique de Radio-Canada à Québec.
Si Mme Turcotte a animé plusieurs émissions sportives au cours de sa carrière, dont L'univers des sports, elle passera à l'histoire pour avoir participé à la couverture de 17 Jeux olympiques et paralympiques, dont 15 en tant que chef d'antenne. Son travail lui a également valu une multitude de distinctions, dont 15 prix Gémeaux, ainsi que le titre d'« immortelle de la télé » décerné par l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision.
En 2014, Marie-José Turcotte est devenue membre de l'Ordre du Canada pour avoir contribué à ouvrir les portes du métier de journaliste aux femmes et avoir mis en avant le sport féminin tout au long de sa carrière. « J'étais la première femme. Sans le vouloir, j'ai ouvert des portes, et heureusement que je n'en étais pas consciente parce que j'aurais pris la poudre d'escampette, probablement. J'étais jeune et innocente et j'ai foncé, simplement. Je ne me suis pas posé de questions », a-t-elle commenté.
(Photo courtoisie Twitter)
Les détails |
Prix Couronnement de carrière
Une nouvelle distinction pour Michèle Ouimet
La journaliste retraitée de La Presse, Michèle Ouimet (photo), ajoutera une autre distinction à son palmarès. Elle recevra en juin le prix Couronnement de carrière de la Fondation pour le journalisme canadien, rejoignant ainsi Michel Auger et Bernard Derome, parmi les personnes lauréates de cet honneur.
La récompense décernée à Michèle Ouimet est attribuée à un journaliste qui a fait une différence dans la pratique du métier et qui a vraiment marqué son époque, explique le président du jury et ancien directeur de l'information à Radio-Canada, Michel Cormier. « C'est une grande journaliste terrain qui a toujours eu à cur les gens qui n'ont pas de voix », souligne-t-il.
Mme Ouimet, qui a signé sa dernière chronique dans La Presse en 2018, a notamment couvert durant sa carrière le génocide au Rwanda, la guerre civile en Syrie, le régime des talibans en Afghanistan, mais aussi la pauvreté dans le quartier Centre-Sud de Montréal. Aborder tous les sujets avec la même intégrité est « vraiment la base la plus élémentaire, mais aussi la plus importante du journalisme », rappelle M. Cormier.
François Cardinal, vice-président Information et éditeur adjoint de La Presse, a levé son chapeau à son ancienne collègue en louant l'influence qu'elle a eue auprès de la jeune génération. « Elle est la journaliste la plus souvent citée comme modèle par les étudiants. Donc, en plus d'être une inspiration pour tous ses collègues, elle aura donné envie, par sa fougue et son courage, à une foule de journalistes en herbe de se lancer dans ce métier passionnant qu'elle a pratiqué avec un rare dévouement »
(Photo capture d'écran Viméo)
En savoir plus |
GUERRE EN UKRAINE
Offensive russe à Irpin
Un premier journaliste étranger meurt en Ukraine
Un journaliste américain, Brent Renaud (photo), a péri sous les tirs russes dimanche à Irpin, ville située à 10 kilomètres au nord-ouest de Kyiv. Il est le premier journaliste étranger à mourir en sol ukrainien depuis le début de l'invasion par la Russie il y a maintenant trois semaines.
Brent Renaud, 50 ans, était un vidéojournaliste et documentariste qui avait collaboré avec plusieurs grands médias américains, dont le New York Times. Un autre journaliste a été blessé lors de l'attaque survenue dans la banlieue de la capitale, cible des forces russes depuis plusieurs jours.
Originaire de l'Arkansas, M. Renaud a couvert plusieurs sujets au cours de sa carrière, dont la crise des réfugiés en Amérique centrale, les soubresauts politiques en Égypte et la lutte contre l'extrémisme en Afrique et au Moyen-Orient.
De nombreux journalistes couvrant l'offensive des forces russes ont été blessés au cours des dernières semaines. Au début mars, cinq journalistes du média britannique Sky News ont été la cible de tirs russes, alors qu'ils prenaient la route de Kyiv. Le journaliste Stuart Ramsay et un caméraman, désormais hors de danger, avaient été blessés par balle. Lundi, le journaliste britannique Benjamin Hall couvrant la guerre pour Fox News a également été blessé et hospitalisé près de Kyiv. Le caméraman franco-irlandais qui l'accompagnait, Pierre Zakrzewski, a malheureusement succombé à ses blessures.
« Les forces russes en Ukraine doivent cesser immédiatement toutes les violences contre les journalistes et les civils, et celui qui a tué Renaud, quel qu'il soit, devra rendre des comptes », a réagi dans un tweet le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York.
(Photo courtoisie Fondation for Investigative Journalism)
Le texte complet |
Afin de rendre leur voix aux sites d'information indépendants censurés par le régime russe, Reporters sans frontières (RSF) a lancé l'Opération Collateral Freedom appelant les médias bloqués à se manifester afin de pouvoir être remis en ligne.
Dans le cadre de cette opération, RSF a débloqué Meduza.io, le site d'information russe le plus visité au pays. Fondé en Lettonie et étiqueté « agent de l'étranger » depuis près d'un an, Meduza.io revendique plus de 13 millions de visiteurs uniques par mois. Cet opposant journalistique au récit brodé par le Kremlin avait été banni du réseau national le 4 mars. Il a été remis en ligne par le soutien technique de « hackers », d'informaticiens et d'ingénieurs au service de RSF provenant de plusieurs pays européens.« Sans action forte, l'Internet russe va bientôt achever sa mue en un réseau propagandiste » met en garde Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. « Le Kremlin torpille méthodiquement tous les médias en ligne qui ne suivent pas les directives de désinformation du régime. L'opération Collateral Freedom permet d'y faire obstacle efficacement et rapidement ». C'est la raison pour laquelle l'organisme se tient prêt à remettre en première ligne tous les médias censurés dans cette guerre contre l'information.
Le début de la guerre en Ukraine n'a fait qu'accentuer la répression envers les médias entreprise par Vladimir Poutine. Le 4 mars, un amendement sanctionnant de quinze ans de prison les journalistes pour contrôler le récit qu'ils font à la population russe de l'invasion de l'Ukraine a été promulgué au nom de la lutte contre les « fausses informations ». Depuis, plusieurs médias indépendants, dont des chaînes de télévision et des journaux, ont été contraints de cesser leurs activités.
(Logo courtoisie Reporters sans frontières)
L'opération de RSF |
Une journaliste y va d'un coup d'éclat pendant un bulletin d'information en Russie
« Ne croyez pas à la propagande », avertit Marina Ovsyannikova
Employée de la première chaîne russe Pervi Kanal, Marina Ovsyannikova a suscité des réactions à la grandeur du globe en brandissant une affiche antiguerre au beau milieu d'un bulletin d'information télévisé.
La journaliste de 44 ans s'est présentée à la caméra derrière la lectrice, lundi soir, en scandant d'arrêter la guerre. Sur son affiche, on pouvait lire en russe : « Ne croyez pas à la propagande. Ils vous mentent ici ». Au bas du carton, une signature en anglais : « Les Russes contre la guerre ».
Marina Ovsyannikova est demeurée en ondes pendant plusieurs secondes, en martelant « arrêtez la guerre, non à la guerre » alors que la lectrice tentait de parler plus fort qu'elle pour masquer ses paroles.
Dans une vidéo enregistrée au préalable, la journaliste avait partagé son malaise quant à son rôle dans la désinformation véhiculée par Moscou. « Pendant plusieurs années, j'ai travaillé à Pervi Kanal et sur la propagande du Kremlin. J'ai vraiment honte de cela en ce moment. Honte qu'on m'a laissé dire des mensonges depuis un écran de télévision. Honte d'avoir permis la zombification du peuple russe ».
Reconduite au poste de police d'Ostankino après cette intervention, la journaliste s'en est tirée, pour l'instant, avec une amende de 30 000 roubles (environ 340 dollars canadiens) pour « infraction administrative ». Elle pourrait toutefois être poursuivie au pénal. Rappelons que toute personne qui diffuse ce que le gouvernement russe considère comme une « fausse nouvelle » peut écoper d'une peine allant jusqu'à 15 ans d'emprisonnement.
(Capture d'écran courtoisie Twitter)
Plus d'informations |
Importance de bien se préparer à couvrir la guerre en Ukraine
Les jeunes journalistes et les pigistes sur place sont nombreux
Si la guerre a attiré des mercenaires de partout sur la planète pour combattre aux côtés des Ukrainiens, elle a aussi attiré des centaines de jeunes journalistes indépendants ou pigistes, parfois mal préparés à couvrir un conflit.
Les autorités ukrainiennes ont fait état la semaine dernière de plus de 2 000 accréditations accordées à des journalistes étrangers. Un nombre colossal qui comprend les journalistes de la plupart des grands médias du monde entier et une myriade d'indépendants en quête de boulot. « Beaucoup de gens pensent que ce chiffre ne prend en compte que ceux que le ministère de la Défense a enregistrés, et qu'il y en a encore plus », déclare Clara Marchaud (photo), correspondante en Ukraine notamment pour l'AFP et Le Figaro.
Le conflit est également une occasion pour des centaines de jeunes reporters de démarrer une carrière professionnelle en documentant les ravages causés par cette guerre. « Pour un jeune photographe, un conflit à moins de 2 000 kilomètres de chez lui, c'est quand même une occasion professionnelle », explique Wilfrid Estève, directeur associé de l'agence de photos Hans Lucas. « En tant que pigiste, on a le droit de vouloir raconter ce qui se passe », souligne de son côté Louis Witter, 26 ans, journaliste indépendant basé à Calais, en France.
Toutefois, plusieurs pigistes ont débarqué en Ukraine sans avoir pris des mesures de sécurité adéquates, se mettant en danger. Beaucoup sont arrivés sur place sans préparation, dépourvue de gilet pare-balles, de casque ou de trousse médicale d'urgence, et sans jamais avoir suivi une quelconque formation en secourisme, en balistique ou en sécurité des communications.
(Photo courtoisie Twitter)
Le reportage du Monde |
Publication de la photo d'une famille décédée en Ukraine
Un choix difficile pour le NY Times
La photo « exceptionnellement graphique » d'une famille ukrainienne tuée sous les tirs d'un mortier russe a choqué la conscience publique partout dans le monde et a ramené à l'avant-plan le débat sur la manière de traiter des images de guerre.
Sur la photo, prise par Lynsay Addario du New York Times, on peut voir une mère et ses deux enfants allongés sur le sol, décédés sur le coup. Des soldats tentent de sauver un quatrième individu, qui rend son dernier souffle.
La directrice de la photographie du journal, Meaghan Looram, avoue que les éditeurs du Times ont vivement discuté de la manière dont ils devaient traiter la situation. « Le sentiment était universel. C'était une photographie que le monde devait voir pour comprendre ce qui se passe sur le terrain en Ukraine », rapporte-t-elle.
Finalement, la brutalité de l'invasion russe aura eu raison du décorum que s'impose normalement le journalisme, lorsqu'il s'agit de mort. Cependant, la situation en Ukraine n'est pas comparable à un simple fait divers.
Mme Looram soutient que la photo « a montré des civils qui ont été délibérément visés sur une route d'évacuation connue, un possible crime de guerre ». Selon elle « c'est l'événement qui s'est déroulé ici (en Ukraine) qui a été le plus horrible. La photographie qui a révélé cette horreur était nécessaire ».
Les précisions |
Couverture de la presse internationale
Une guerre qui divise l'opinion
La guerre en Ukraine polarise les débats. La position varie selon la partie du monde où l'on se trouve. Alors que les médias de l'Amérique du Sud se sont rangés du côté des Ukrainiens, ceux de l'Afrique de l'Ouest et de certains pays du Moyen-Orient appuient l'offensive russe de Vladimir Poutine.
En Amérique latine, la couverture médiatique du conflit européen est en général pro-Ukraine. « Les trois principales chaînes de télévision ont dépêché leurs journalistes vedettes là-bas et elles ouvrent tous les jours leur matinale avec les informations en provenance de l'Ukraine », s'étonne Alfredo Joignant (photo), professeur de science politique à l'Université Diego Portales, à Santiago, au Chili. « Je n'avais jamais vu ça pour un évènement international ». Selon lui, la figure de héros rattachée au président ukrainien Volodymyr Zelensky le rapproche de celle de l'ex-président chilien Salvador Allende.
En Afrique de l'Ouest, où les Russes et les Chinois sont de plus en plus présents, la décision d'envahir l'Ukraine a plutôt bonne presse dans les médias. Oumar Kane, professeur de communication à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) constate à quel point les médias russes, comme RT (ex-Russia Today), réussissent à atteindre une part importante de la population sur les réseaux sociaux. Dans les médias du monde arabe, l'opinion est divisée selon que le pays est un allié de la Russie, comme la Syrie et l'Iran, ou pas.
La BBC revient sur sa décision
Dans un autre ordre d'idées, le diffuseur britannique BBC a annoncé, la semaine dernière, qu'il allait reprendre ses services en langue anglaise en Russie après les avoir suspendus quelques jours dans le sillage d'une nouvelle loi adoptée par la Douma, le gouvernement russe, visant à sanctionner sévèrement tout média diffusant des « informations mensongères ». « Nous raconterons cette partie cruciale de l'histoire de manière indépendante et impartiale, en respectant les normes éditoriales strictes de la BBC. La sécurité de notre personnel en Russie reste notre priorité numéro un », a indiqué le diffuseur public.
(Photo courtoisie COES)
Le tour d'horizon du Devoir |
À L'INTERNATIONALE
Utilisation du contenu journalistique
L'Australie tient tête aux géants du Web
La vampirisation des contenus des médias par les géants du numérique, tels Google et Facebook, a fortement contribué à la crise des revenus qui perdure dans l'industrie depuis une décennie. Adopté par l'Australie en février 2021, le News Media Bargaining Code semble poser les jalons d'un possible dénouement puisqu'il force les acteurs en présence à signer des ententes permettant l'utilisation de contenus journalistiques contre une compensation.
Même si elle n'a pas encore été utilisée, la législation australienne place une menace constante au-dessus de la tête des principaux leaders du Web et les incite à conclure des pactes avec une multitude de médias, des plus grands aux plus petits.
« Ça a l'effet que nous voulions », lance le ministre des Communications, de l'Infrastructure urbaine, des Villes et des Arts de l'Australie, Paul Fletcher (photo). « Nous voulions légiférer juste assez pour arriver à un résultat. Nous savons qu'il y a eu au moins 19 ententes que nous estimons à plus de 150 millions par année ». Le résultat après un an ? Les journaux ont recommencé à embaucher et les offres d'emploi en journalisme sur LinkedIn ou sur Seek se retrouvent en grand nombre.
Pour sa part, le gouvernement canadien travaille sur les derniers détails d'une loi qui s'inspirera de celle du pays des kangourous. « Le modèle australien n'est pas parfait et on vise à l'améliorer, mais ce qu'on aime beaucoup dans ce modèle c'est qu'il se base sur les forces du marché », explique le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez. « Ça fait en sorte que les différentes parties doivent négocier entre elles et, conséquemment, il n'y a pas ou peu d'intervention du gouvernement. Et pour nous, c'est quelque chose de fondamental de faire en sorte qu'on respecte cette liberté et cette autonomie de la presse ».
(Photo courtoisie Wikipédia)
Le reportage de La Presse |
Outil pour masquer le harcèlement sur Twitter
Google veut aider les femmes à contrer l'intimidation
Les journalistes, et particulièrement les femmes, font de plus en plus l'objet de harcèlement et d'intimidation sur les réseaux sociaux et les plateformes en ligne. À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars, l'unité Jigsaw de Google a publié le code de son outil antiharcèlement pour lutter contre les messages toxiques.
L'application Web appelée Harassment Manager est un outil qui fonctionne sur Twitter. Il aide à détecter les commentaires préjudiciables, à les documenter et à les masquer facilement. L'outil permet également de mettre en sourdine ou de bloquer le compte des harceleurs. Selon Jigsaw, 70 % des femmes journalistes reçoivent des menaces en ligne. Google espère donc protéger les femmes avant tout, même si les activistes, les politiciens et d'autres personnalités publiques peuvent également en bénéficier.
Puisque le code source est ouvert, les développeurs ont la possibilité de créer leurs propres applications pour intégrer l'outil à divers services. Jigsaw affirme qu'elle continue d'explorer d'autres moyens de mettre l'outil au service de la sécurité des utilisateurs.
L'article complet |
Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong
Un groupe humanitaire britannique résiste
Accusé par le gouvernement de Hong Kong de « collusion avec des forces étrangères pour mettre en danger la sécurité nationale » de la Chine, un groupe de militants du Royaume-Uni n'a pas l'intention de se taire. D'après l'enquête criminelle, le groupe Hong Kong Watch « a fait pression sur des pays étrangers pour qu'ils imposent des sanctions ou un blocus » à la Chine et à Hong Kong.
Le bureau a informé le groupe humanitaire de cette accusation et exigé la fermeture immédiate de son site Web dans un courriel envoyé le 10 mars dernier. Ce crime, l'une des quatre infractions majeures selon la législation sur la sécurité nationale du territoire, expose ses membres à une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à la perpétuité.
Le directeur général du site Hong Kong Watch, Benedict Rogers, est banni de la région administrative spéciale chinoise depuis 2017. « En menaçant une ONG basée au Royaume-Uni de sanctions financières et de prison pour avoir simplement rapporté la situation des droits de la personne à Hong Kong, cette lettre illustre pourquoi la loi de la sécurité nationale de Hong Kong est si dangereuse », a-t-il déclaré.
Il dénonce aussi « un mélange de brutalité insensible et d'ineptie, qui a engendré un exode rapide de la ville paralysant la société civile ».
Les explications du Guardian |
Enlevé il y a près d'un an au Mali
Le reporter Olivier Dubois toujours vivant
Presque un an après avoir été enlevé au Mali par un groupe djihadiste, le journaliste français et collaborateur à Libération Olivier Dubois (photo) est apparu en vie dans une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux dimanche. Les dernières images de lui remontaient à mai 2021.
Dans la vidéo, le reporter de 47 ans adresse des remerciements à ses proches et à ses soutiens. Il demande aussi au gouvernement français de faire son possible pour uvrer à sa libération et déclare être « conscient que son cas est une petite chose face aux défis et aux évènements auxquels (le gouvernement) doit faire face ».
Olivier Dubois est retenu en otage par le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (JNIM), la principale coalition de groupes armés affiliée à Al-Qaïda dans la région. Il avait été kidnappé en avril 2021 à Gao, dans le nord-est du Mali, où il se trouvait pour réaliser l'interview d'un cadre du groupe armé.
Olivier Dubois est le seul otage français dans le monde depuis la libération de Sophie Pétronin, en octobre 2020, qui avait également été enlevé au Mali. « Ce message d'Olivier qui nous parvient est une preuve de vie et un motif d'espoir pour sa famille, ses proches et tous ses soutiens qui se mobilisent sans relâche pour qu'il retrouve sa liberté », lance Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières (RSF). « Nous appelons les autorités françaises et maliennes à intensifier leurs efforts pour que le journaliste qui est prisonnier des sables depuis près d'un an soit libéré au plus vite ».
(Capture d'écran courtoisie RSF)
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LE COIN LECTURE
Les opérations spéciales de la GRC, du SCRS et des Forces armées
« Missions de l'ombre », un nouveau livre de Fabrice de Pierrebourg
Ils sont membres des Forces d'opérations spéciales du Canada, du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) ou de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Leurs missions périlleuses peuvent les conduire aussi loin qu'en Afghanistan ou en Irak. Avec ce prodigieux art de raconter qui le caractérise, le journaliste Fabrice de Pierrebourg s'inspire de ses nombreux reportages à l'étranger pour nous entraîner dans l'univers méconnu de ces spécialistes.
De Montréal à Kandahar, ils ont été impliqués au cours des dernières années dans des opérations audacieuses de contre-terrorisme ou de contre-espionnage. Le livre nous emmène dans les coulisses de quelques-unes de ces opérations. « Missions de l'ombre n'a pas pour vocation d'être un livre d'enquête, mais plutôt de récits. Il est le fruit de mes observations et de mes rencontres, lors de reportages que j'ai réalisés au cours des années que j'ai passées sur le terrain, notamment en Afghanistan, en Irak, en Syrie et au Mali, ainsi que d'entrevues que j'ai menées pour la première fois, sous le sceau de la confidentialité, avec des membres des organisations citées qui vous conduisent dans l'envers de leur décor. Il est aussi l'occasion de donner la parole à ceux qui ont été les cibles de certaines de ces opérations », indique l'auteur à propos de son huitième livre.
Membre de la FPJQ, Fabrice de Pierrebourg collabore régulièrement à l'émission Puisqu'il faut se lever au 98,5 FM à Montréal ainsi qu'au magazine L'actualité. Globe-trotteur, ses reportages l'ont mené ces dernières années au Mali, à Gaza, au Liban, en Irak, en Syrie ainsi qu'en Afghanistan. Son travail lui a valu d'être honoré au Concours canadien de journalisme (2012) et au Prix du magazine canadien à deux reprises (2020 et 2021).
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L'entrée gratuite dans la très grande majorité des musées québécois et certains établissements à l'étranger, comme le Louvre et les musées nationaux de France.
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Journaliste | Télévision des Basses-Laurentides
Type d'emploi : Contractuel, environ 30 heures/semaine (possibilité de devenir permanent après un temps d'essai)
Lieu : Sainte-Thérèse (Télétravail disponible)
Entrée en poste : Avril 2022
Développeur en visualisation de données | Le Devoir
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Montréal
Date limite : Jeudi 24 mars 2022
Journaliste | Télévision communautaire de l'Érable (TVCÉ)
Type d'emploi : Permanent, temps plein
Lieu : Plessisville
Entrée en poste : Avril 2022
Reporter(trice) à l'Assemblée législative de l'Ontario | ONFR+
Type d'emploi : Permanent, temps plein
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Stages de la diversité | La Presse
Type d'emploi : Quatre stages de quatre à huit semaines
Lieu : Montréal
Date limite : Vendredi 8 avril 2022
Rédacteur ou Rédactrice en chef | Montreal Gazette
Type d'emploi : Permanent, temps plein
Lieu : Montréal
Journaliste | Droit-inc
Types d'emploi : Temps plein et temps partiel
Lieu : Montréal (actuellement en télétravail)
Recherchiste-rédacteur(trice) | Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT)
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Montréal (politique flexible entre télétravail et bureau physique)
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Directeur.rice adjoint.e de l'information - chef de pupitre week-end | Le Devoir
Type d'emploi : Cadre
Lieu : Montréal
Date limite : Vendredi 18 mars 2022
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