2024-02-22 Le Trente HebdoLettre InfoFPJQ
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Le président de la FPJQ témoigne devant le Comité permanent du patrimoine canadien

Le 15 février 2024, le Comité permanent du patrimoine canadien a entendu des témoignages en lien avec les États généraux sur les médias. Le président de la FPJQ, Éric-Pierre Champagne, y a présenté la perspective des journalistes du Québec, dont le travail est d'informer le public dans un contexte de plus en plus difficile. Voici un extrait de son allocution.

Il est important de garder en tête les vrais enjeux auxquels nous faisons face. La crise des médias est un enjeu de société trop important pour la résumer à quelques clichés. 
 
La vérité, c'est que le travail des journalistes est plus important que jamais dans une société de plus en plus polarisée. Mais la vérité, c'est que nous sommes aussi de moins en moins nombreux pour effectuer un travail de plus en plus difficile.
 
En 10 ans, soit entre 2010 et 2020, la profession a perdu 23 % de ses effectifs au Canada. Pour reprendre les propos d'Amélie Daoust-Boisvert, professeure de journalisme à l'Université Concordia, si le quart des effectifs du système de justice canadien s'étaient évaporés en 10 ans, resterions-nous indifférents?
 
Pendant que nous perdons des journalistes année après année, le monde n'est pas devenu moins complexe, au contraire. La somme des connaissances et des compétences requises pour exercer le métier ne cesse d'augmenter. Tout ça, avec de moins en moins d'effectifs et de moins en moins de temps pour effectuer notre travail.
 
Le travail de journaliste est-il si difficile? La réponse est oui. Les exigences sont élevées et, comme vous, les élus, nous exerçons notre métier sous le regard du public. 
 
En quelques années seulement, la situation s'est détériorée. Ce qui était l'exception est devenu la norme. Nous faisons maintenant face au harcèlement et à la haine comme jamais auparavant.
 
La pression est énorme.

Éric-Pierre Champage, président de la FPJQ, devant le Comité permanent du patrimoine canadien le 15 février 2024

Malgré toutes les difficultés, nous continuons d'exercer cette profession que nous jugeons essentielle dans une société démocratique. Ces hommes et ces femmes méritent notre respect.
 
On le sait maintenant, le modèle d'affaires des médias est brisé. Les géants du web comme Meta et Google accaparent environ 80% des revenus publicitaires numériques au Canada. Des revenus, et des profits, qui sortent du pays et qui ne reviennent jamais. Pensez-y bien : ça veut dire que tous les médias au Canada se partagent dorénavant environ 20% de cette tarte publicitaire pendant que les revenus traditionnels sont en chute libre. Nommez-moi une seule industrie au Canada qui serait capable de survivre avec une baisse aussi drastique de ses revenus ?
 
Or, produire de l'information, ce n'est pas gratuit. Mardi, Colette Brin, professeure à l'Université Laval, vous a dit que « la bonne information coûte cher à produire ». 
 
À défaut d'en avoir trouvé d'autres, voici quelques chiffres publiés par le syndicat Unifor en 2018 que je trouve intéressants.

- Couvrir une simple nouvelle : 331 $
- Une nouvelle plus complexe : 935 $
- Une enquête journalistique : 10 710 $

 Or, pendant que nos médias continuent malgré la tempête d'informer la population, nous avons de la difficulté à nous tenir debout face à des géants étrangers.
 
Dans une lettre publiée dans La Presse aujourd'hui même, le président de Cogeco, Louis Audet, illustre très bien cet état de fait. Les annonceurs peuvent encore en 2024 déduire leurs dépenses publicitaires sur des plateformes numériques étrangères comme celles de Meta par exemple. C'est un non-sens alors que nos médias meurent à petit feu.
 
Pendant que les médias cherchent des solutions, et ils cherchent, je peux vous le dire, il faut se rappeler pourquoi il est important d'avoir des médias et des journalistes qui informent le public.
 
Dans son plus récent rapport, le Forum économique mondial a identifié la désinformation comme l'un des risques les plus importants pour la planète au cours des prochaines années. Au moment où l'intelligence artificielle prend son envol, voilà qui est inquiétant pour ne pas dire terrifiant.
 
Je veux partager avec vous un chiffre qui donne froid dans le dos. Selon une étude du MIT, les fausses nouvelles circulent 6 fois plus rapidement que les vraies nouvelles. Pensez-y bien ! Alors qu'on a de moins en moins de journalistes pour informer le public, le terreau n'aura jamais été aussi fertile pour la désinformation.
 
Comme vous l'a souligné Colette Brin, un écosystème médiatique qui est faible favorise la désinformation. Elle a ajouté que la désinformation affaiblit aussi l'écosystème médiatique. Je suis d'accord avec elle. Or, la meilleure arme pour lutter contre la désinformation, c'est l'information crédible et vérifiée.
 
À travers la crise des médias, c'est aussi une crise culturelle au sens large que nous vivons. Les médias et les journalistes sont les témoins de nos communautés et de leur vie politique, économique, sociale, culturelle et sportive.
 
Un dernier mot sur la confiance. On parle beaucoup de crise de confiance du public envers les médias. Les chiffres de plusieurs sondages ne sont pas très encourageants. Il ne faut pas les exclure.
 
Mais selon certains, l'affaire est entendue. Les médias n'ont plus aucune pertinence. Voilà qui est peu court comme argument.
 
La firme de sondage Léger mène régulièrement un sondage sur la confiance du public à l'endroit de plusieurs professions. Selon les derniers résultats : les pompiers sont en tête : 95% des gens leur font confiance. Les députés et les ministres sont à 31% pendant que les journalistes sont à 48%.
 
Pourtant, sur la base de ces chiffres, personne ne prône le démantèlement de notre système politique sous prétexte que si peu de gens font confiance aux élus.
 
En terminant, je veux rappeler que les journalistes, comme les médias, ne sont pas parfaits. Ils commettent des erreurs. Mais à l'inverse, il faut avouer qu'il est facile de ne pas faire d'erreurs dans un monde parallèle rempli de faits alternatifs. C'est pourquoi l'information vérifiée par des journalistes, c'est ce dont nous avons besoin, plus que jamais.
 

On retrouve le texte intégral de l'allocution, ainsi que le lien vers le procès-verbal et l'enregistrement de la séance du 15 février, sur le site de la FPJQ.

Sections régionales

Un nouveau CA à la FPJQ Mauricie-Centre-du-Québec

À la suite de l'assemblée générale annuelle qui s'est tenue virtuellement le 12 février 2024, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec section Mauricie – Centre-du-Québec a le plaisir d'accueillir quatre nouveaux membres au sein de son conseil d'administration : Geneviève Beaulieu-Veilleux (Le Nouvelliste), Amélie Marcoux (TVA), Réjean Martin (Bulletin des Chenaux Bulletin Mékinac) et Amélie Saint-Yves (Le Nouvelliste).

Valérie Gendron (Noovo Info) et Paule Vermot-Desroches (Le Nouvelliste) ont été élues par acclamation respectivement pour les postes de présidente et vice-présidente. Mathieu Lamothe (Le Nouvelliste) a été reconduit trésorier. Marie-Claude Paradis-Desfossés (TVA) et Marie-Ève B. Alarie (L'Hebdo Journal) poursuivent leur implication à titre d'administratrices.

La section régionale est fière et heureuse de pouvoir compter sur une équipe diversifiée qui arrive avec fougue et détermination. Nous tenons à remercier nos membres pour leur engagement et leur soutien constant.

Des bourses et de l'accompagnement

Bourses du FQJI : un double appel 

Le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) a lancé cette semaine deux appels, pour ses Bourses régulières et pour la Bourse en photojournalisme FQJI/Zoom.

Les Bourses régulières couvrent les dépenses de projets de reportage à l'étranger. Les montants maximaux accordés ont été haussés à 6500 $ pour un reportage en solo et à 9500 $ pour un reportage en équipe. On retrouve les critères d'admissibilité ainsi que les informations concernant la soumission des candidatures et la sélection sur le site de la FQJI.

D'un montant maximal de 6500 $, la Bourse en photojournalisme offerte par le FQJI et le Zoom Photo Festival soutient quant à elle un reportage à l'étranger d'un.e photoreporter du Québec ou qui œuvre pour un média québécois. Elle est assortie d'une publication du photoreportage dans le magazine de Zoom et d'un tirage spécial pour une exposition lors du Zoom Photo Festival à Saguenay. Les critères d'admissibilité et toutes les informations à son sujet se retrouvent sur le site de la FQJI.

La date limite pour soumettre un projet de reportage à l'un ou l'autre des programmes de bourses est le vendredi, 15 mars 2024 à 23 h 59. Pour toute question, il suffit de contacter le FQJI par courriel.

 

Mentorat avec l'ACJ

L'Association canadienne des journalistes (ACJ) offre à nouveau son programme de mentorat, lancé en 2020. Il permettra à au moins trente journalistes membres de l'ACJ de bénéficier de l'accompagnement d'un·e mentor·e d'expérience.

Parmi les mentor·e·s aux horizons journalistiques variés du printemps 2024 figure une membre de la FPJQ : Noémi Mercier. Sur une base individuelle, à raison d'une heure par semaine durant six semaines, elle et chacun·e des autres mentor·e·s offriront un accompagnement à au moins un·e participant·e sélectionné·e.

Les journalistes ont jusqu'au 28 février pour soumettre leur candidature en vue d'être sélectionné·e pour bénéficier de mentorat  Il est possible de régler son adhésion à l'ACJ au moment de soumettre sa candidature. L'ACJ offre un tarif spécial aux journalistes à plus faible revenu. On retrouve les informations et le formulaire pour soumettre sa candidature sur le site de l'ACJ.

Incidemment, Colleen Kimmett, qui donne les formations présentées par la FPJQ en partenariat avec l'Initiative Google News, compte aussi parmi les mentor·e·s du Québec.

Le Conseil de presse du Québec rejette trois plaintes 

Le Conseil de presse du Québec a publié le 22 février quatre nouvelles décisions au sujet de plaintes qu'on lui avait soumises. Il a rejeté trois d'entre elles; une quatrième a été déclarée irrecevable.

Une des plaintes rejetées visait la présentation en une du Journal de Montréal du 15 mars 2023 de la photo de Steeve Gagnon, arrêté pour conduite ayant causé la mort à Amqui. La plaignante, Myriam Lafrenière, estimait que cette photo heurtait la sensibilité du public.

« La déontologie journalistique n'interdit pas aux journalistes et aux médias d'information de diffuser des images qui peuvent heurter la sensibilité du public. Ceux-ci doivent plutôt s'assurer qu'une photo ne heurte pas inutilement le public. L'utilité peut se justifier si une photo apporte certains éléments d'information pertinents. Dans le cas d'un suspect, une photo informe le public de l'identité de l'individu et de son comportement à ce moment précis, tout comme elle peut éviter que la personne soit méprise pour quelqu'un portant le même nom, par exemple », écrit notamment le Conseil de presse dans sa décision.

Une autre plainte rejetée visait la chronique « Au Canada, il est dangereux de dire la vérité », de Joseph Facal, publiée dans Le Journal de Montréal le 15 février 2023. La plaignante, Martine Lemoine, déplorait que le chroniqueur ait rapporté des informations inexactes en lien avec la suspension d'un élève par la St. Joseph's Catholic High School, en Ontario et son arrestation pour intrusion en classe. Le chroniqueur citait pour sources « le jeune homme, son avocat et le journaliste du National Post, Michael Higgins », tandis que la plaignante s'appuyait sur d'autres sources.

« Lorsqu'il examine une allégation d'inexactitude, le Conseil ne retient le grief que s'il a une preuve démontrant qu'une information inexacte a été véhiculée. Se trouvant ici devant deux versions contradictoires, il rejette le grief, ce qui signifie qu'il ne détient pas les preuves nécessaires pour trancher à propos des raisons qui ont mené à la suspension de l'élève », peut-on lire dans la décision.

L'article « Un épisode de surmortalité qui perdure », de la journaliste Clémence Delfils, publié dans La Presse le 2 décembre 2022, a fait l'objet d'une plainte relative à deux griefs d'information inexacte. Le plaignant, Yves Laberge, contestait certaines conclusions de spécialistes en s'appuyant sur sa propre analyse de statistiques liées à la surmortalité causée par la pandémie de COVID-19 au Québec. Le Conseil a jugé qu'il n'y avait rien d'inexact dans l'information transmise.

« Lorsqu'un journaliste relate les propos d'un expert, on peut être en désaccord avec l'analyse de ce dernier sur le sujet, mais cela ne signifie pas que le journaliste a produit une inexactitude. »

La plainte déclarée irrecevable concerne un commentaire publié le 30 décembre 2022 par le chef d'antenne de TVA Michel Jean sur son compte X (alors appelé Twitter). Le plaignant, François Perreault, estimait que M. Jean avait manqué à son devoir d'impartialité et « maladroitement associé le drapeau du Québec au racisme ». À la majorité (5 sur 6), le Conseil de presse a jugé que la publication en question n'était pas de nature journalistique et que le compte Twitter (X) personnel de Michel Jean n'était pas un média d'information. 

On peut lire les décisions dans leur intégralité sur le site du Conseil de presse du Québec.

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INFORMATIONS ET INSCRIPTIONS
 

En manchette

Un projet de documentaire sur Alain Dion

Le photojournaliste Alain Dion, retraité depuis 2023 après 43 années de métier, sera le sujet d'un film documentaire. Son réalisateur, le vidéaste Michel St-Jean, a côtoyé M. Dion de 1989 à 2004, à La Voix de l'Est, qui consacre d'ailleurs un article à son projet. Le court métrage retracera le parcours de celui qui a été un témoin privilégié de l'actualité de Granby en illustrant son propos de photos d'archives. Il sera aussi l'occasion de parler d'un métier méconnu, des changements technologiques qui l'ont marqué, de « l'importance du troisième art en information », et des archives.

Alain Dion et Michel St-Jean, photographiés par Jimmy Plante
Alain Dion et Michel St-Jean, photographiés par Jimmy Plante.

« Les documentaires sur le métier de photographe de presse sont rares et l'idée d'en produire un m'est venue le jour où Alain Dion m'a annoncé qu'il prendrait sa retraite », explique M. St-Jean dans la présentation de son projet sur la plateforme de sociofinancement La Ruche. Son objectif est d'amasser 2400 $ pour payer les droits des archives de la Société d'histoire de la Haute-Yamaska qui seront utilisées dans le film.
 

Louise Cousineau n'est plus

De nombreuses voix du milieu se sont attristées du décès de l'ex-chroniqueuse télé de La Presse, Louise Cousineau, annoncé lundi. Le journaliste de La Presse André Duchesne, dans un article publié le 19 février, remonte le fil des six décennies de carrière de la chroniqueuse connue pour son franc-parler. Elle a débuté au Petit Journal, qui avait incidemment couvert la chute de 1800 pieds dans un précipice dont elle avait été victime à l'âge de 19 ans.

Son collègue Hugo Dumas revient à son tour sur « La voix si spéciale de Mme Louise » dans son texte du 20 février :

« J'ai beaucoup appris en étant le "stagiaire" officiel de Mme Louise à partir de 2002. "On écrit pour le monde, oubliez jamais ça, mon petit gars", me répétait-elle entre deux voyages au fumoir du journal, où elle tenait salon. »
 

« Votre journal local à portée de main » hors du Publisac

Dans la région de Chaudière-Appalaches, déjà touchée par le retrait progressif du Publisac, La Voix du Sud, Beauce Média et l'Éclaireur-Progrès ont apporté des changements à leur format de publication papier, pour répondre aux critères de Postes Canada et ainsi offrir des abonnements par la poste. Ils font partie de la « famille » de Icimédias, qui mise sur une approche mixte pour la distribution sans Publisac, explique l'entreprise dans un texte diffusé la semaine dernière.

« Mélanie Medeiros et Caroline Gilbert, respectivement vice-présidente du groupe Icimédias et directrice régionale, soulignent qu'à partir du 21 février prochain, un nouveau mode de distribution sera mis en place puisque la distribution de votre hebdomadaire se fera par points de dépôts dans les commerces de proximité et places publiques, ainsi que par Postes Canada dans les commerces et entreprises, incluant les entreprises agricoles qui jouent un rôle important dans notre économie. C'est un processus complexe et ardu que de monter un nouveau réseau de distribution en deux mois, ajoutent-elles. »

Sous le thème « Votre journal local à portée de main », la distribution par points dépôts et par la poste de Icimédias se met en place avec Messageries Dynamiques. Épiceries, dépanneurs, arénas, bibliothèques municipales et commerces à grande surface, ainsi que des résidences pour aînés (RPA), font notamment partie des points de dépôt. 

À l'international

Accord contre l'utilisation trompeuse de l'IA lors d'élections

Le 16 février, une vingtaine de grandes entreprises du numérique – dont Google, Meta, OpenAI, Microsoft, Amazon, X, TikTok, Adobe, ont signé un accord contre l'utilisation trompeuse de l'intelligence artificielle (IA) dans le cadre des élections, à l'occasion du forum sur la sécurité de Munich, qui rassemblait les chefs d'états. 

« Ces vingt entreprises visent "les contenus audio, les vidéos ou les images convaincants générés par IA, qui, de façon malhonnête, simulent ou modifient l'apparence, la voix ou les actes de candidats, d'organisateurs de scrutins, ou d'autres acteurs-clés d'élections démocratiques, ou qui fournissent de fausses informations aux électeurs sur quand, où et comment voter" », explique un article publié dans Le Monde le jour même.

« Des habitants du New Hampshire ont récemment reçu des appels automatiques, reproduisant la voix de Joe Biden, visant à les décourager d'aller voter à la primaire de janvier. De quoi faire craindre un déferlement à l'approche des prochaines élections – même si dans les faits les cas restent encore rares », y ajoute-t-on.

Néanmoins, ont souligné les signataires de l'accord, les contenus produits par l'IA « ne sont pas les seuls à représenter des risques, et que des manipulations traditionnelles [cheapfakes]  peuvent aussi être utilisées aux mêmes fins ».

« Pour que le journalisme vive à Gaza »

Le 16 février, à l'Institut du monde arabe à Paris, Reporters sans frontières (RSF) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont lancé un appel à la communauté internationale pour que « le carnage cesse » et que « le journalisme vive à Gaza ».

Les deux organismes participaient à une journée de dialogue entre journalistes des deux rives de la Méditerranée, organisée par l'association Journalisme et Citoyenneté (J&C). Ils ont adressé des demandes à Israël et à son gouvernement pour la protection et la sécurité des journalistes. 

Pas moins de 100 journalistes ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023, portant à 107 le nombre de journalistes tués dans ce conflit, a souligné RSF, saluant le courage de ceux qui sacrifient leur vie pour couvrir ce conflit. Une minute de silence, en hommage aux journalistes tués pour avoir informé, a suivi l'appel lancé.

En outre, RSF a nominé quatre journalistes palestinien·ne·s pour le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano. Il s'agit de Wael Dahdouh, Aseel Mousa, Ola Al Zaanoun et Motaz Azaiza. Sans leur travail et celui de leurs collègues sur le terrain, la bande de Gaza serait « un trou noir de l'information », illustre l'organisme.

 

À vos agendas

27 février 2024

Discussion virtuelle sur les nouveaux modèles d'affaires pour les médias, présentée par la Fondation canadienne pour le journalisme, avec Anita Li (The Green Line), Graham Watson-Ringo (News Revenue Hub) et Dru Oja-Jay (The Breach), animée par Brett Chang (The Peak will moderate).

28 février 2024

Date limite pour soumettre sa candidature afin de bénéficier du mentorat proposé par l'Association canadienne des journalistes.

Séance d'information sur le « AI Journalism Lab » à 11 h, heure de l'Est.

29 février et 1er mars 2024

Sommet sur l'avenir de l'information régionale organisé par l'École supérieure en Art et technologie des médias et la FNCC au Cégep de Jonquière.

1er mars 2024

Formation YouTube avec Colleen Kimmett du Google News Lab.

Date limite pour soumettre sa candidature au Arthur F. Burns Fellowship de l'International Center for Journalists, qui vise les journalistes des États-Unis, du Canada et de l'Allemagne âgé.e.s de 20 à 40 ans.

Journée « Gros plan sur le meilleur de la télé publique mondiale », présentée par Radio-Canada, à Montréal et en ligne.

3 mars 2024

Discussion « L'avenir des médias » des Amis du Monde diplomatique et lancement officiel des Amis au Québec à l'Union française de Montréal.

11 mars 2024

Date limite pour soumettre une candidature aux Prix du Québec 2024, la plus haute distinction remise à des personnes, groupes ou organisations au parcours remarquable en culture ou en science.

Webinaire de niveau avancé sur le SEO pour les médias d'information, à 9 h, heure de l'Est.

12 mars 2024

Formation Mon amie l'IA, dans le cadre de la programmation de l'Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ).

14 mars 2024

Formation « Être un pigiste heureux » avec Anne Fleischman, présentée par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec, à Montréal.

15 mars 2024, 23 h 59

Date limite pour soumettre un projet aux programmes de bourses régulières et de bourses en photojournalisme du Fonds québécois pour le journalisme international.

17 mars 2024, 23 h 59

Date limite pour soumettre sa candidature à la bourse Fernand-Seguin pour la relève en journalisme scientifique.

25 mars 2024, 9 h 

Date limite pour soumettre sa candidature au Prix Lizette-Gervais.

1er avril 2024

Date limite pour soumettre sa candidatures aux bourses canadiennes de RTDNF.

3 avril 2024

Formation « Comment parler des changements climatiques » avec Benoît Waeckel, présentée par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec, à Montréal.

27 avril 2024

Formation « Raconte-moi une histoire de sciences » avec Isabelle St-Pierre, présentée par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec, à Montréal.

1er mai 2024

Fin de la période de soumission de candidatures des établissements universitaires éligibles au programme de bourses d'études pour la relève en journalisme issues de la collaboration entre J-Schools et la Fondation pour le journalisme canadien. 

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Assurance de groupe automobile et habitation La Personnelle

Programme d'assurance de groupe auto et habitation avec La Personnelle

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IRIS

IRIS, le groupe visuel offre le Programme des avantages IRIS à tous les employés et membres de la FPJQ ainsi qu'à leur famille immédiate résidant à la même adresse avec le code promotionnel.

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Strøm spa

Le Strøm spa propose aux membres de la FPJQ une page d'offres exclusives variées et mise à jour régulièrement pour profiter de l'expérience thermale, des massages et des soins, ainsi que pour l'achat de cartes-cadeaux ou de forfaits pour l'un des ses quatre établissements. Certains rabais peuvent représenter une économie allant jusqu'à 35% sur le prix régulier.

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OFFRES D'EMPLOI

Journaliste | Le Canada Français - Icimédias

Type d'emploi : Permanent, temps plein, 35 h / semaine

Lieu : Journal Le Canada français, Saint-Jean-sur-Richelieu, télétravail en mode hybride;

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Journaliste | Droit inc.

Type d'emploi : temps plein ou temps partiel

Lieu : Montréal (télétravail)

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Reporter aux informations générales | La Presse

Lieu : Montréal (mode hybride)

 

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Journaliste multiplateforme (Services français) sur site | CBC/Radio-Canada

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Baie-Comeau (sur site)

Date de fin de la publication : 02-03-2024

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Réalisatrice ou réalisateur radio (Services français) sur site | CBC/Radio-Canada

Statut d'emploi : Contractuel(le) à long terme (Durée déterminée)

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Sept-Iles (sur site)

Date de fin de la publication : 23-02-2024

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Envoyé par Yapla