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Bourses d'excellence de l'AJIQ : cinq nouveaux projets lauréats

L'Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) a dévoilé lundi le résultat du second appel de 2024 de son programme de Bourses d'excellence destiné aux journalistes indépendant·es. Des cinq projets qui se partagent 35 000 $, un est porté par un tandem. Six boursières et boursiers réaliseront donc ces reportages : Gabriel Beauchemin, François Bellemare, Gabrielle Brassard-Lecours, Simon Coutu, Marie-Eve Martel et Isaac Peltz.

Six dossiers avaient été soumis au jury que forment Carole Beaulieu, ex-rédactrice en chef et éditrice de L'actualité; Diana Gonzalez, journaliste-reporter à la radio de Radio-Canada; Pierre Sormany, ex-directeur des enquêtes à Radio-Canada; et Pascal Lapointe, rédacteur en chef de l'Agence Science-Presse.

« Le jury se réjouit de la pertinence des sujets proposés tout comme de la diversité des médias qui les diffuseront, soit agence de presse, magazines grand public, journaux nordiques et autochtones, revues spécialisées et autres », a mentionné Carole Beaulieu.

Les bourses d'excellence de l'AJIQ aident les récipiendaires, qui composent avec les réalités du travail autonome, à couvrir les frais liés à leur projet : recherche (jusqu'à 1 000 $ par semaine pour deux semaines), transport, hébergement et repas pour les démarches hors domicile. Les reportages soutenus abordent des thèmes d'intérêt général concernant le Québec ou le Canada et se destinent à la publication ou à la diffusion dans des médias québécois. Il peut s'agir de projets web, multimédia, radio, balado, télé ou de bande dessinée documentaire.

Le programme de bourses d'excellence de l'AJIQ, bénéficie d'un financement du ministère de la Culture et des Communications. Son dernier appel de 2024 se déroulera du 1er novembre au 15 novembre à 23 h 59. On connaîtra les résultats de la sélection le 9 décembre.

On retrouve tous les détails sur le programme sur le site de l'AJIQ.

Un quart de siècle d'oeuvres marquantes dans La Presse

L'équipe des Arts de La Presse célébrera cet automne les œuvres québécoises marquantes du premier quart du XXIe siècle en littérature, en musique, en cinéma et en télévision. Quatre numéros spéciaux, des canons, aborderont ces oeuvres, par discipline. Le premier présentera ce samedi 25 livres québécois « qui peuvent être considérés comme de nouveaux classiques de la littérature », explique le communiqué diffusé cette semaine par La Presse.

« Cela fait un moment que notre équipe s'intéressait au concept de canon. Alors que notre culture est de plus en plus éclatée, quelles œuvres québécoises ont su résister à l'épreuve du temps pour s'imposer comme de nouveaux classiques? Le timing de la fin de l'année 2024 nous semblait idéal pour tenter d'identifier ces œuvres qui continuent, encore aujourd'hui, à nous rassembler et à faire évoluer notre culture commune. À la suite de cette rigoureuse démarche, nous sommes impatients de pouvoir dévoiler notre premier canon de la littérature », détaille Frédéric Murphy, directeur de la section Arts et responsable du projet. 

Pour constituer sa liste d'œuvres littéraires québécoises du XXIe siècle, La Presse a sondé un panel de 37 personnes : des journalistes, des auteurs et autrices, des professeurs et professeures de littérature, des libraires et d'autres personnalités reconnues par leur milieu. 
 

Se souvenir et grandir au Zoom Photo Festival

Dans le cadre du Zoom Photo Festival, le Centre des arts et de la culture de Chicoutimi accueille depuis mercredi l'exposition Se souvenir et grandir, un projet porté par le Puakuteu - Comité de femmes de Mashteuiatsh avec le photographe Mathieu Langevin. 

D'abord présentée au Musée Ilnu de Mashteuiatsh, l'exposition vise à sensibiliser au sort des femmes et des filles autochtones disparues ou assassinées. Elles rassemble les photos de Mathieu Langevin, captées au cœur de la communauté, ainsi que plusieurs jupes de guérison fabriquées à la main. Dans la culture autochtone, ces jupes sont un symbole sacré de la féminité, de la fierté et de l'appartenance aux racines. 

Le vernissage a lieu ce jeudi 10 octobre; l'exposition est présentée jusqu'à la fin du Zoom Photo Festival, le 3 novembre.

On retrouve les détails sur le site du Zoom Photo Festival

Dernier tour de piste pour EricLatour.com

La Télévision du Haut-Richelieu a annoncé mercredi l'enregistrement du dernier épisode de l'émission EricLatour.com. L'animateur, qui a réalisé plus de 5000 émissions et plus de 15 000 entrevues portant sur l'actualité locale de Saint-Jean-sur-Richelieu et la région, se concentra sur de nouveaux projets.

Un Québécois sur deux croit que les médias manipulent l'information

Les Québécois sont de plus en plus nombreux à croire que les médias traditionnels manipulent l'information qu'ils diffusent, révèle un sondage Léger réalisé en septembre pour le professeur Patrick White, de l'École des médias de l'UQAM, et dont les résultats ont été dévoilés mercredi matin.

Selon le sondage, 50 % des répondants sont d'avis qu'il est certain ou probablement vrai que les médias manipulent les faits, une augmentation de six points en un an. La proportion de médias qui disent avoir une confiance modérée envers les médias traditionnels (43 %) est la même que celle qui affirment leur faire peu ou pas du tout confiance.

« Ce sondage montre qu'il reste un travail colossal d'éducation aux médias à faire au Québec pour contrer cette tendance lourde de méfiance envers les médias d'information. Il est envisageable que le blocage des nouvelles par Meta au Canada depuis un an, combiné à la surabondance d'informations et au phénomène d'évitement des nouvelles aient un lien avec cette hausse de 6 points des Québécois qui croient que les médias traditionnels manipulent l'information », a indiqué dans un communiqué le professeur White, qui a présenté les résultats du sondage au colloque annuel de l'UQAM sur l'éducation aux médias et à la désinformation, mercredi.

Mathieu-Robert Sauvé s'intéresse à ce sondage dans un article publié dans Le Journal de Montréal

Un livre sur les grandes affaires politico-judiciaires du 20e siècle pour Marc Laurendeau

Le journaliste Marc Laurendeau signe le quatorzième livre de la collection « Aujourd'hui l'histoire » des Éditions du Septentrion.Vice, scandales et corruption sera en librairie le 29 octobre. « Ce fut un privilège et un immense plaisir de travailler [avec Marc Laurendeau] », a souligné sur les réseaux sociaux l'historienne Catherine Ferland, qui assure la direction de cette collection depuis près de quatre années. 

« Le 20e siècle a eu son lot de grandes affaires politico-judiciaires qui ont marqué l'imaginaire québécois. Du Red Light de Montréal, avec ses débits d'alcool clandestins et ses maisons de prostitution, à la tragédie de l'Ordre du Temple solaire, Marc Laurendeau revient sur ces histoires qui ont interpelé l'ensemble de la société et qui ont nourri son goût du journalisme », peut-on lire dans la fiche du catalogue en ligne de l'éditeur.

Les carnets de Claude Morin 

Pour sa part en librairie depuis le 23 septembre, le dernier livre signé Antoine Robitaille et publié par les Éditions du Journal revient sur l'affaire Claude Morin.

Comme l'explique Mathieu-Robert Sauvé dans Le Journal de Montréal, l'auteur a nourri pendant trois décennies l'espoir de mettre la main sur des documents inédits et d'écrire Claude Morin et la GRC : traître ou héros. Antoine Robitaille a réussi à avoir accès à deux carnets dans lesquels Claude Morin a noté le contenu de 33 entretiens avec ses informateurs des services secrets canadiens, entre 1974 et 1977. 

Unpointcinq remporte un prix à l'international 

Unpointcinq a reçu le 2e « Prix francophone de l'innovation dans les médias 2024 » à la 8e édition du concours porté par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), France Médias Monde (FMM) et Reporters sans frontières (RSF). Le premier et le troisième prix sont allés respectivement à BALOBAKI CHECK et à INFOELLES.

« Le travail que nous faisons depuis plus de 7 ans pour rendre l'action climatique désirable et possible aux yeux des Québécois.es  est non seulement essentiel ici, mais le voilà maintenant reconnu en dehors des frontières du Québec dans toute la Francophonie. Ce prix, c'est aussi la reconnaissance de notre approche unique d'innovation et d'impact social qui est d'allier recherche, journalisme et communications pour trouver une façon plus humaine et mobilisatrice de parler de climat à tout le monde », a écrit l'équipe de Unpointcinq en partageant la bonne nouvelle sur les réseaux sociaux.

Le CQÉMI, partenaire d'un nouveau réseau international francophone en éducation aux médias et à l'information (EMI) 

Après plusieurs mois de travaux préparatoires, sept organisations spécialisées en EMI de Belgique, du Cameroun, de Côte d'Ivoire, de France, du Québec, du Sénégal et de Suisse ont en effet uni leurs forces en marge du 19e Sommet de la francophonie à Villers-Cotterêts, en France.  

Lors d'une cérémonie tenue à la Maison des étudiants de la francophonie de la Cité internationale universitaire de Paris le 3 octobre, elles ont officiellement créé le REFEMI (Réseau francophone d'éducation aux médias et à l'information). 

Ce consortium regroupe des organisations publiques et des organismes à but non lucratif comme le CQÉMI, dont l'un des administrateurs, le journaliste indépendant André Lavoie, siégera à titre de vice-président. Les nouveaux partenaires veulent partager leurs meilleures pratiques en EMI, et élaborer des projets communs. De plus, tout comme le CQÉMI, les autres organisations s'inquiètent de la prolifération des fausses nouvelles sur les réseaux sociaux et veulent conscientiser le grand public quant aux impacts négatifs.