2022-09-08 Lettre InfoFPJQ2022-09-08 Lettre InfoFPJQ
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—  LE TRENTE HEBDO  —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Tarif hâtif pour les réservations effectuées d'ici au 3 octobre 2022

Les inscriptions au congrès de la FPJQ sont ouvertes

Du 4 au 6 novembre prochain, le réputé congrès annuel de la FPJQ fera son retour en présentiel après deux ans de présentation virtuelle. Les activités se dérouleront au Delta Mont-Sainte-Anne, dans la ville de Beaupré, à une quarantaine de minutes de Québec.

Ceci n'est pas de la censure sera le thème au centre de la programmation, qui sera officiellement dévoilée vers la mi-septembre. L'équipe et le comité du congrès finalisent actuellement l'horaire et la participation des intervenants et intervenantes pour ses différents panels ou débats.

Pour les personnes qui procèderont à l'inscription d'ici le lundi 3 octobre 2022, un tarif hâtif est proposé, selon votre statut de membre. Les prix seront ajustés à la hausse après cette date butoir. Les panélistes et différents invités de la FPJQ n'ont pas besoin de s'inscrire, la permanence s'en occupera. Si vous êtes membre actif, vous devez au préalable vous connecter à votre profil :

Inscription au congrès 2022 ➡️

L'inscription inclut l'accès à toutes les activités : panels, débats, ateliers et formations pour le congrès 2022 en présentiel, du vendredi 4 au dimanche 6 novembre, en plus de deux consommations pour l'un des coquetels et deux pauses-café. Les repas, le transport et l'hébergement ne sont pas inclus dans ce tarif.

Pour procéder à la réservation de la chambre d'hôtel au Delta Mont-Sainte-Anne, au tarif préférentiel de 174 $ par nuit plus les taxes applicables, vous devez cliquer sur le lien suivant et indiquer la date d'arrivée et de départ pour effectuer la recherche :

Suivez ce lien pour réserver votre chambre au Delta Mont-Sainte-Anne ➡️

L'hôtel garantit ce tarif pour les réservations effectuées avant le lundi 3 octobre 2022. Pour les réservations après cette date, le tarif régulier de l'hôtel s'appliquera et le montant par nuitée sera ajusté à la hausse par l'établissement hôtelier. Nous vous invitons à réserver rapidement pour vous assurer de la disponibilité des chambres.

Vous avez également un groupe Facebook pour faciliter le covoiturage entre les membres de la FPJQ :

Page Facebook pour le covoiturage ➡️

Voici un survol des différentes activités (panels, formations, débats ...) prévues pour la fin de semaine. D'autres pourraient s'ajouter lors du dévoilement de la programmation vers la mi-septembre :

FORMATIONS

  • La couverture institutionnelle
  • Comprendre les statistiques et les données de sondage
  • La photo de presse
  • La baladodiffusion (podcast)
  • Féminicides et violence conjugale, au-delà du fait divers
  • Le chemin de la recherche : trouver sa voix en journalisme scientifique
  • Améliorer la performance web des médias locaux d'information

PANELS

  • Le journaliste et la proximité avec les intervenants dans certains secteurs
  • La créativité journalistique : quels nouveaux formats pour joindre le public ?
  • La santé mentale chez les journalistes. Comment trouver l'équilibre ?
  • Le droit à l'oubli
  • La couverture médiatique sur les changements climatiques dans un contexte d'urgence
  • L'opacité des institutions
  • Le journalisme scientifique post-pandémie
  • Quand la caricature fait la manchette
  • Comment protéger l'identité des personnes mineures sur les réseaux sociaux ?

DÉBATS

  • Comment se redéfinissent l'objectivité et la neutralité journalistiques aujourd'hui ? 
  • Les journalistes peuvent-ils encore tout dire ?  
  • Quand les journalistes se dirigent vers la politique et vice-versa : devrait-on revoir les règles ?
  • Les salles de rédaction : besoins essentiels ou vestige du passé ?

ACTIVITÉS

  • Dictée Antidote-FPJQ
  • Projection du film L'affaire silicose et table ronde
  • Speed dating de l'emploi (réseautage)
  • Soirée karaoké
  • Coquetels et remise de prix (bourse Arthur-Prévost et prix hommage Judith-Jasmin)
PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION

DES PRIX ET DES BOURSES

La période pour déposer une candidature est ouverte jusqu'au jeudi 6 octobre à 17 h

Bourse Arthur-Prévost 2022

La bourse Arthur-Prévost, lancée en 2007 par la FPJQ, vise à souligner et à récompenser la qualité du travail d'un journaliste prometteur en début de carrière en presse écrite. Financée par le legs testamentaire du journaliste Arthur Prévost, la bourse est d'une valeur de 2000 $.

Le jury juge non seulement les œuvres journalistiques produites par les candidats, mais aussi leur engagement et leur passion à l'égard de la profession. Pour participer, vous devez être membre en règle de la FPJQ et pratiquer le journalisme depuis moins de cinq ans. Vous avez jusqu'au jeudi 6 octobre à 17 h pour déposer votre dossier de candidature.

La personne gagnante sera dévoilée le samedi 5 novembre lors du congrès annuel de la FPJQ. Vous avez tous les détails concernant les modalités, les documents à soumettre et les critères de sélection sur notre site Web.

Une dernière personne recherchée pour le jury

La FPJQ est également à la recherche d'une troisième personne membres de la Fédération pour participer au jury de la bourse Arthur-Prévost 2022. Les œuvres soumises seront jugées selon les critères suivants :

  • L'originalité des reportages soumis,
  • Leur intérêt public,
  • La qualité de la recherche,
  • La capacité de bien faire comprendre les sujets abordés,
  • La qualité de la langue et de l'écriture,
  • Le respect de la déontologie journalistique.

Si vous êtes intéressé et que vous avez des disponibilités entre le 11 et le 18 octobre prochain pour participer aux délibérations, écrivez-nous à info@fpjq.org.

(Photo courtoisie)

LES CONDITIONS DE PARTICIPATION

Un double appel à candidatures du FQJI

« Être informé, c'est être libre », disait René Lévesque. Celui qui fut reporter international et anima la célèbre émission Point de mire n'aurait sûrement pas nié que l'adage vaut aussi pour l'information internationale.

Le 24 août 2022 a marqué le 100e anniversaire de naissance de René Lévesque et le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) poursuit ce travail essentiel de donner au public un « regard québécois sur le monde » en lançant un double appel à candidatures : pour les bourses régulières de reportage et pour la bourse spéciale « Première pige à l'étranger » destinée à la relève.

L'échéance des appels à candidatures est le 15 septembre 2022, à 23h59

Si vous avez des questions, nous vous invitons à contacter directement le FQJI.

en savoir plus sur les modalités

EXPOSITION

Du 14 septembre au 19 octobre 2022

L'exposition Antoine-Desilets à Montréal-Nord

L'exposition Antoine-Desilets, regroupant le meilleur de la photographie de presse au Québec en 2021, se tiendra à la bibliothèque de la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord, du mercredi 14 septembre au mercredi 19 octobre 2022.

Les heures d'ouverture sont du lundi au jeudi de 9h à 21h, le vendredi de 9h à 17h, ainsi que le samedi et dimanche de midi à 17h. L'entrée est gratuite.


Un tarif réduit pour les membres de la FPJQ

L'expo World Press Photo à Montréal jusqu'au 2 octobre

La 15e édition de l'Expo World Press Photo Montréal, se déroule actuellement jusqu'au 2 octobre 2022 au Marché Bonsecours. Les 15 photos gagnantes du premier prix des 15 dernières années et les lauréats des différentes catégories en 2022 sont présentés au public en plus de six autres expositions.

Les membres de la FPJQ profitent d'un tarif réduit à 12 $ plus les taxes sur présentation de la carte de presse.

(Photo Vladimir Encina, courtoisie World Press Photo)

LES DÉTAILS

EN MANCHETTE


Lettre ouverte pour dénoncer le harcèlement contre les journalistes

Une réponse favorable du premier ministre Trudeau

Le premier ministre du Canada Justin Trudeau (photo) a reçu favorablement la lettre ouverte signée par plus de 45 médias et organisations journalistiques à travers le Canada, dont la FPJQ, qui demande la mise en place de mesures pour contrer la haine ainsi que l'intimidation que subissent les professionnels et professionnelles de l'information.

« Nous nous devons de comprendre que notre démocratie même est en jeu. La capacité des journalistes de bien faire leur travail pour poser des questions difficiles et parfois inconfortables, pour être là pour partager la vérité, pour mettre au défi les citoyens et les instances de pouvoir, est essentielle. », a indiqué M. Trudeau, lors d'un passage à Winnipeg jeudi dernier.

Le premier ministre estime que ce type de menaces mine « la confiance des gens dans notre démocratie, mais aussi l'habileté de nos journalistes de pouvoir faire leur travail sans peur et sans être inquiet pour le bien-être de leurs familles ». M. Trudeau a également répondu par écrit, en début de semaine, aux différentes organisations signataires de la lettre ouverte.

Michaël Nguyen, le président de la FPJQ a été interrogé par la Presse canadienne au sujet de la lettre ouverte. « Depuis une quinzaine d'années, il y a des reportages sur des gens qui se font condamner pour des propos qu'ils tiennent sur les réseaux sociaux. C'est important de le rappeler, parce que, de toute évidence, le mémo n'est pas passé chez certaines personnes ».

La lettre demande aussi aux différents corps policiers canadiens d'agir sur plusieurs fronts. Au Québec, la situation n'est pas prise à la légère par les autorités, a constaté M. Nguyen. « Durant l'été, la FPJQ a parlé avec des corps (policiers) qui nous ont dit qu'il ne faut pas hésiter à porter plainte et qu'elles sont prises au sérieux, et que s'il y a matière à déposer des accusations, ça va être fait. La liberté d'expression n'est pas absolue : elle ne permet pas de menacer, de harceler. On peut critiquer, mais dès que ça devient des attaques, dès que c'est fait pour que la personne visée ait des craintes pour sa sécurité, là on vient de passer dans le côté criminel ».

Pour le président de la Fédération, les réseaux sociaux ont un rôle à jouer pour améliorer la situation actuelle. « La haine est excessivement payante parce que toutes les études le montrent, ce qui génère de l'interaction dans les publications sur les réseaux sociaux, c'est l'émotion. Oui, malheureusement, c'est payant. Au détriment de qui ? Au détriment des politiciens et des journalistes et de tout le monde qui vont sur les réseaux sociaux et qui sont exposés à ces menaces de harcèlement », analyse M. Nguyen.

(Photo courtoisie gouvernement du Canada)

EN SAVOIR PLUS

Menace envers un journaliste et ancien président de la FPJQ

Un individu appréhendé la semaine dernière

La police de Montréal à procéder à l'arrestation d'un suspect, la semaine dernière, qui a été filmé en train de proférer des insultes raciales à l'encontre d'un couple de l'arrondissement de LaSalle. Quelques jours après, il a aussi tenté d'intimider le journaliste Stéphane Giroux, de CTV News à Montréal, alors en couverture sur le terrain.

Le premier incident en question a été filmé par un téléphone portable, le 11 août dernier. On peut entendre le suspect crier en français « retournez en Inde ou au Pakistan, sortez d'ici ! » à sa voisine Nadisha Hosein et son mari, Pramit Patel. Il s'est également égosillé auprès du couple parce qu'il parlait anglais, alors que leur fille était assise dans la voiture. Mme Hosein et M. Patel sont nés et ont grandi dans la région de Montréal en plus de parler couramment le français.

Le même homme a également été impliqué, quelques jours plus tard, dans une confrontation avec le journaliste Stéphane Giroux, qui était sur la rue ou demeure le couple pour réaliser un reportage à propos des menaces reçues.

Le suspect s'est alors approché de manière agressive de M. Giroux. Il niait être raciste et mentionnait qu'il y avait deux versions à cette histoire, sans pour autant vouloir donner la sienne. Lorsqu'interrogé devant la caméra, le suspect dont l'identité n'a pas été dévoilée (photo) a été filmé alors qu'il serrait les poings, puis il a commencé une motion laissant présager qu'il allait frapper le journaliste. Il s'est finalement ravisé pour se lancer dans une tirade verbale.

M. Giroux, ancien président de la FPJQ de 2016 à 2019, a indiqué sur sa page Facebook que « le SPVM a arrêté le type raciste qui a essayé de me frapper à LaSalle le mois dernier ».

Le bureau des poursuites criminelles et pénales (DPCP) du Québec va examiner si des accusations formelles pour voies de fait sur un citoyen et propos haineux seront déposées contre l'homme, qui a été relâché dans l'attente de la suite des procédures.  

(Capture d'écran courtoisie CTV News)

LES EXPLICATIONS DE CTV NEWS

Il accuse les journalistes d'être responsables de la violence au Québec

Un candidat du PCQ rabroué par son parti

Jean-Félix Racicot (photo), candidat du Parti conservateur du Québec (PCQ), a publié une vidéo sur Twitter, le 19 août dernier, dans laquelle il tient les journalistes responsables de « la violence envers le peuple québécois ».

M. Racicot prétend que les conservateurs sont décrits injustement dans les médias comme étant dangereux. « Quand on entend les chambres d'écho, qui sont les journalistes, qui ont été financés de façon ignoble pendant deux ans avec nos impôts, qui se font l'écho de la CAQ, qui reprennent le message et qui viennent dire aux gens: " regardez, c'est grave ", et qui viennent dépeindre les conservateurs comme des gens dangereux, et qui ont été les facilitateurs de cette violence-là envers le peuple québécois pendant deux ans et demi, bien ça ne passe pas comme message avec moi ».

Dans une déclaration écrite, le PCQ n'a pas approuvé la teneur de la déclaration de son candidat envers les journalistes. L'attaché-presse Cédric Lapointe assure que le parti fait « confiance à l'impartialité et à la bienveillance des médias, qui jouent le rôle de chien de garde de notre démocratie. Notre discours est souvent en opposition à François Legault. C'est pourquoi certaines personnes peuvent interpréter le message véhiculé par les médias comme étant à l'opposé du nôtre », a-t-il précisé.

(Photo capture d'écran courtoisie Twitter)

LA NOUVELLE

Un ancien pilote américain tente de museler un journaliste québécois

La cause sera entendue par la Cour supérieure

Le rédacteur en chef Fred Lambert (photo) devra se présenter devant la Cour supérieure du district de Longueuil pour le non-respect d'une injonction émise en 2015. En juillet dernier, Electrek, un site d'information spécialisée sur les véhicules électriques, a publié un article détaillant les tentatives de l'ancien pilote automobile Steven Saleen d'obtenir du financement pour son entreprise californienne qui modifie des voitures. Dans cet article, le rédacteur en chef précisait qu'une précédente campagne de financement n'avait pas eu les résultats escomptés pour les investisseurs.

« Après avoir écrit son article, mon client a reçu une demande d'injonction et une citation à comparaître pour outrage au tribunal en ce qui concerne une injonction reçue il y a plusieurs années. C'est sûr que ça rend difficile le rôle de journaliste si une injonction vous empêche de parler de quelqu'un. On n'est pas ici devant un cas de diffamation grossière, sans but, où on a tenu des propos gratuits. », a précisé Me Neil A. Peden​, l'avocat représentant M. Lambert.

En 2015, Steven Saleen avait obtenu une première injonction pour demander le retrait de billets de Fred Lambert paru sur certains sites et blogues. Les textes visés s'attardaient au financement de Saleen Automotive.

« J'avais 23 ans et je n'avais pas d'argent. Tous les avocats que j'ai contactés m'ont dit qu'il me faudrait au moins 30 000 $ pour me défendre. Ils m'ont suggéré d'accepter l'injonction et de passer à autre chose, ce que j'ai fait », a indiqué M. Lambert, qui ne pratiquait pas encore le métier de journaliste en 2015. « Mais là, on a des millionnaires aux États-Unis qui utilisent le système de justice au Québec pour essayer de me faire taire et de m'intimider financièrement. Je ne crois pas que ce soit la volonté d'un tribunal de chercher à empêcher de l'information qui a une valeur pour le bien public d'être disséminée », a-t-il ajouté.

Les avocats de Steven Saleen et de sa compagnie n'ont pas rappelé La Presse qui tentait de connaître leur version des faits.

(Photo courtoisie Electrek)

L'article COMPLET

Une association pour renforcer le journalisme couvrant la santé

Trois nouveaux postes sont créés à la Presse canadienne

L'Association médicale canadienne (AMC) et La Presse canadienne (PC) se sont associées dans le cadre d'une nouvelle initiative pour renforcer le journalisme dans le domaine de la santé à travers le Canada. 

En vertu de ce programme, l'AMC financera la création de trois emplois de reporter à la PC sur une période de trois ans. Ces postes traiteront de questions de santé et des soins en plus de son impact sur la population canadienne. La PC jouira de la pleine autonomie dans l'embauche et l'affectation des nouveaux journalistes.

Le Dr Alika Lafontaine (photo), président de l'AMC, a indiqué que l'initiative avait pour but de contrecarrer la mésinformation et de la désinformation en matière de santé. « La pandémie de COVID-19 a démontré à quel point il est essentiel que les Canadiens aient accès à des reportages sur la santé qui sont rigoureux, fiables et bien documentés ».

« La couverture de la santé basée sur des faits n'a jamais été aussi importante et les organes de presse se tournent de plus en plus vers la PC pour combler ce besoin. Cette initiative nous permettra d'offrir une grande variété de reportages couvrant toute la gamme des sujets », a pour sa part déclaré Malcolm Kirk, le président de la PC.

(Photo capture d'écran YouTube)

LES DÉTAILS

Première Conférence des journalistes scientifiques francophones

Quatre membres de l'ACS s'envoleront pour Dakar

L'Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) délèguera quatre de ses membres journalistes, Marine Corniou (photo), Isabelle Burgun, Alice Girard-Bossé et Joël Leblanc, pour assister à la première édition de la Conférence des journalistes scientifiques francophones, du 10 au 16 octobre à Dakar.

Dès le départ, l'ACS a été impliquée dans l'organisation de cette conférence aux côtés de journalistes scientifiques français, suisses et d'Afrique francophone. « Journalisme scientifique et urgence climatique » a été le thème choisi pour cette première édition.

Leur participation a été rendue possible avec la contribution financière du ministère des Relations internationales et de la francophonie.

Une bourse à Marine Corniou

Le Fonds québécois de journalisme scientifique a remis une bourse à Marine Corniou, journaliste, rédactrice en chef adjointe du magazine Québec Science et membre de la FPJQ, pour effectuer un reportage en Colombie dans les prochains mois. Le sujet qui sera abordé n'a pas encore été dévoilé pour en assurer l'exclusivité.

(Photo courtoisie)

L'INFOLETTRE DE L'ACS

Des changements à l'équipe d'enquête de La Presse

Le quotidien La Presse a annoncé mardi par communiqué la nomination de Vincent Larouche (photo) à titre de chef de la section enquête ainsi que des ajouts dans l'équipe affectée à cette division, avec la venue des journalistes Charles-Éric Blais-Poulin, auparavant aux Arts, et Ariane Lacoursière, qui couvrait la santé.

 « Je tiens à remercier Vincent, qui saura relever ce nouveau défi avec brio. Du même souffle, je remercie Katia Gagnon, qui assurait depuis les dernières années le rôle de cheffe de l'équipe d'enquête. Avec sa plume redoutable et sa vaste expérience du terrain, Katia continuera d'agir à titre de grande reporter et de mentor auprès de notre équipe de journalistes », a indiqué François Cardinal, vice-président information et éditeur adjoint de La Presse.

En plus de réaliser des reportages, M. Larouche, qui est membre de la FPJQ, aura pour mandat de superviser et coordonner les projets des journalistes d'enquête en collaboration avec Violaine Ballivy, la directrice responsable de l'équipe.

« La Presse est reconnue pour ses enquêtes approfondies qui font réagir et bouger nos institutions. Le travail de nos équipes a d'ailleurs été maintes fois récompensé en ce sens. Le journalisme d'enquête est au cœur de notre mission et de nos priorités », a ajouté M. Cardinal, qui considère que le journalisme d'investigation joue un rôle plus important que jamais pour la société.

(Photo courtoisie)

LE COMMUNIQUÉ

À L'INTERNATIONAL

22 ans de prison pour un journaliste russe

Ivan Safronov (photo) a été condamné lundi à une peine record de 22 ans de pénitencier pour avoir transmis sept articles d'analyses, obtenues sur le Web, à deux citoyens étrangers. Selon l'acte d'accusation, les documents fournis à l'analyste politique allemand Dmitri Voronine et au journaliste tchèque Martin Larysh détenaient des secrets d'État.

Ancien collaborateur des quotidiens Kommersant et Vedomosti, le journaliste russe s'est défendu en arguant qu'un seul des documents contenait des informations confidentielles, mais qu'elles avaient déjà été rendues publiques au moins deux mois avant qu'il transmette l'article. Il a assuré n'avoir jamais détenu de document classifié. De plus, aucun enquêteur n'a témoigné pour corroborer les accusations d'espionnage.

Lorsque la sentence est tombée, le juge n'a pas précisé l'argumentation, se contentant de lire l'introduction et le verdict du procès, qui s'était déroulé à huis clos. Des parents, collègues et amis d'Ivan Safronov étaient présents pour le soutenir. Ils ont applaudi le condamné et scandé le mot « liberté » lorsque le jugement est tombé. L'accusé, en détention préventive depuis deux ans, a lancé un « je vous aime tous » aux personnes qui l'appuyaient.

Âgé de 32 ans, le journaliste réputé pour son expertise dans le secteur des industries de la défense militaire a clamé son innocence. Il a qualifié les accusations d'« absurdes » et ses avocats ont précisé que la cause sera portée en appel. Le site d'investigation Proekt avait aussi enquêté en août sur la nature assez mince des accusations déposées contre Safronov.

En plus de l'emprisonnement en colonie pénitentiaire à régime strict, le condamné devra passer deux ans en liberté limitée après avoir purgé sa peine. Une amende de 500 000 roubles lui a aussi été imposée.

(Ivan Safronov lors de son arrestation en juillet 2020. Photo courtoisie Commitee to Protect Journalists)

LES EXPLICATIONS Du MONDE

La journaliste Shireen Abu Akleh tuée par balle en mai dernier

Une possible erreur, admet l'armée israélienne

Un rapport dévoilé lundi par Israël a révélé qu'il y a « une forte possibilité que (la journaliste) Shireen Abu Akleh (photo) ait été touchée accidentellement par un tir de l'armée israélienne qui visait des suspects identifiés comme des hommes armés palestiniens », le 11 mai dernier.

Journaliste réputée de la chaîne Al-Jazeera, l'Américano-Palestinienne avait reçu une balle derrière la tête, alors qu'elle était sur le terrain pour couvrir une opération en Cisjordanie occupée. Sur les lieux, un photographe de l'AFP avait rapporté des tirs de l'armée israélienne et vu le corps inerte de Mme Abu Akleh qui portait un casque et un gilet pare-balles sur lequel était inscrit le mot « presse ».  La chaîne d'information qatarie avait alors accusé les forces israéliennes de l'avoir tuée « de façon délibérée » et de « sang froid ».

Lors d'une rencontre avec la presse en début de semaine, un haut responsable militaire israélien a indiqué que l'armée avait étudié la séquence des événements. « Le soldat ne cherchait pas à cibler un journaliste d'Al-Jazeera ou un journaliste en général [...] Le soldat a mal identifié sa cible et il en est désolé. Cela n'aurait pas dû se produire, il n'a pas fait ça de manière délibérée ». Selon les explications données, le soldat était placé à environ 200 mètres derrière la reporter et, de cette position, il ne pouvait voir l'inscription « presse » sur le devant de son gilet. De plus, les « conclusions » de l'enquête n'ont pas permis de déterminer l'origine de la balle meurtrière en raison du « piètre état » de celle-ci.

Les conclusions de ce rapport ont été dénoncées dans un communiqué par Al-Jazeera qui « condamne la réticence des forces israéliennes à admettre explicitement leur crime et leurs tentatives d'éluder les poursuites contre les auteurs ».

Le bureau Moyen-Orient de Reporter sans frontières a aussi demandé à Israël de pousser l'enquête afin de révéler les véritables circonstances derrière ce drame. « Les autorités israéliennes continuent d'obscurcir la vérité avec des justifications vagues et des hypothèses, plutôt que d'admettre ce que chaque enquête a jusqu'à présent révélé : l'armée israélienne a tué la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh. Près de quatre mois après sa mort, il est temps que toute la lumière soit faite sur ce crime ».

(Photo courtoisie International Press Institute)

EN SAVOIR PLUS

La Russie révoque les licences de Novaïa Gazeta

Un tribunal de Moscou a invalidé mardi la licence du nouveau magazine mensuel du média d'investigation Novaïa Gazeta, après avoir révoqué la veille celle du journal imprimé. La justice russe doit également se prononcer la semaine prochaine sur la radiation du site Internet. Le nouveau mensuel Novaïa Rasskaz-Gazeta, connu aussi sous le nom de NO, avait été lancé en juillet dernier.

Ces décisions ont vivement été critiquées par Reporters sans frontières (RSF). « Le Kremlin signe l'arrêt de mort symbolique d'un média indépendant emblématique. Cette décision quelques jours seulement après la mort de Mikhaïl Gorbatchev, qui avait contribué à la fondation de Novaïa Gazeta, parachève la chape de plomb qui s'abat sur les journalistes depuis l'invasion russe de l'Ukraine », estime la responsable du bureau Europe de l'Est et Asie centrale de RSF, Jeanne Cavelier.

Les deux décisions ont été rendues à la suite de plaintes déposées par le régulateur russe des médias, Roskomnadzor. Après deux avertissements pour manquement à la loi sur les « agents de l'étranger », le journal d'investigation avait pourtant supprimé de nombreux contenus en plus de suspendre, en mars dernier, ses publications papier et sur le Web.

Quelques jours avant que le verdict ne tombe, le rédacteur en chef de Novaïa Gazeta, Europe, Kirill Martynov avait aussi été catégorisé d'« agent étranger » par le ministère de la Justice de Russie, portant à plus de 180 le nombre de journalistes et médias figurant sur cette liste.

La révocation de la licence du journal imprimé est survenue le même jour que la condamnation d'Ivan Safronov à 22 ans de prison, lors d'un procès pour trahison tenu à huis clos. La rédaction de Novaïa Gazeta avait publié un message de soutien au journaliste d'investigation avant la tenue de l'audience.

(Logo courtoisie de Novaïa Gazeta)

Les PRÉCISIONS de RSF

Lois et les politiques d'accès à l'information

Un cours gratuit en anglais offert en ligne

L'UNESCO et le Centre pour le droit et la démocratie (CLD) ont lancé la formation en ligne ouverte à tous : Lois et politiques d'accès à l'information et leur application, examiner comment accéder aux informations détenues par les autorités publiques.

Cette toute nouvelle formation en anglais, proposée depuis la mi-août, s'adresse autant à ceux qui demandent les informations qu'à ceux qui les fournissent et couvre un large éventail de questions conceptuelles et pratiques relatives à l'accès à l'information.

« Après avoir suivi ce cours, les participants devraient avoir une bonne compréhension de tous les concepts et outils clés de l'accès à l'information. Conçu tant pour les professionnels chevronnés que pour les néophytes, ce cours intègre un large éventail d'outils et d'approches d'apprentissage », a précisé le directeur général du CLD, Toby Mendel.

D'une durée approximative de huit heures, les huit modules couvrent les normes internationales sur l'accès à l'information, son développement, ses avantages, les principes de la législation, la divulgation proactive et réactive, les exceptions, la surveillance ainsi que l'application des lois.

« Le cours constitue une étape importante dans le renforcement des capacités d'une série de parties prenantes à garantir l'accès public à l'information et à protéger les libertés fondamentales, conformément à la législation nationale et aux accords internationaux », a indiqué Tawfik Jelassi, sous-directeur général de l'UNESCO pour la Communication et l'Information.

PluS de détails

LE COIN LECTURE

Une histoire des entraîneurs-chefs du Canadien de Montréal par André Duchesne

Parution du livre Derrière le coach

Depuis sa fondation en 1909, le Canadien de Montréal a vu passer 32 entraîneurs-chefs. Leur séjour derrière le banc a oscillé entre quelques semaines et quinze saisons complètes. Le livre Derrière le coach, une publication des Éditions La Presse, contient de nombreuses photos d'archives et raconte des histoires méconnues que l'auteur André Duchesne prend plaisir à décrire.

Tous n'ont pas mené l'équipe à la conquête de la Coupe Stanley comme l'ont fait Toe Blake, Scotty Bowman ou Jacques Demers. En revanche, tous ces entraîneurs ont vécu d'incroyables histoires liées au hockey, que ce soit avec le Canadien ou avec d'autres équipes, juniors comme professionnelles ou seniors.

« De tout temps, on a débattu autour de la signification du « h » enchâssé dans le grand C du logo du Canadien. Ce « h » signifie-t-il « hockey » ou « Habitant », autre surnom de l'équipe ? Qu'on me permette de croire, le temps de ce livre que ce « h » renvoie à l'histoire de l'équipe et de ceux qui l'ont dirigée... avec le CH tatoué sur le cœur, bien entendu ! » explique André Duchesne.

« Cet essai a nourri mes réflexions et surtout m'a fait connaître tous les hommes derrière les coachs du Canadien. [Leur rôle] est complexe, paradoxal et, surtout, humain. Le coach doit concourir au cheminement de l'individu, de l'équipe, de l'organisation, de la communauté. Il doit être drôle, il doit être sérieux. Il doit être parfait, il doit être vulnérable. Tous les qualificatifs sont donc bons, mais il existe un dénominateur commun, un lien qui court de Jack Laviolette à Martin St-Louis : la passion du hockey », indique Danièle Sauvageau, l'auteure de la préface.

Membre de longue date de la FPJQ, journaliste depuis plus de 35 ans et à La Presse depuis 2000, André Duchesne est aussi l'auteur du best-seller Un siècle de hockey à La Presse, paru en 2008. Historien de formation, il a aussi fait paraître deux ouvrages aux Éditions du Boréal : Le 11 septembre et nous (2006) et La traversée du Colbert. De Gaulle au Québec en 1967 (2017).

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Réunion du conseil d'administration de la FPJQ à Montréal

14 septembre au 19 octobre 2022

Début de l'exposition Antoine-Desilets 2021 à la bibliothèque de la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord

15 septembre 2022

Fin de la période de mise en candidature pour les bourses du FQJI

2 octobre 2022

Fin de l'exposition World Press Photo à Montréal

3 octobre 2022

Fin des inscriptions au tarif hâtif pour le congrès 2022 de la FPJQ

4 octobre 2022

Début des inscriptions au tarif régulier pour le congrès 2022 de la FPJQ

6 octobre 2022 à 17 h

Fin de la période de mise en candidature pour la bourse Arthur-Prévost 2022

10 octobre 2022

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la fête de l'Action de grâce

19 octobre 2022

Fin de l'exposition Antoine-Desilets 2021 à la bibliothèque de la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord

2 novembre 2022

Fin des inscriptions au tarif régulier pour le congrès 2022 de la FPJQ

4 au 6 novembre 2022

Congrès annuel de la FPJQ au Delta Mont-Sainte-Anne

5 novembre 2022

Remise du prix hommage Judith-Jasmin et de la bourse Arthur-Prévost

6 novembre 2022 à 9 h

Assemblée générale annuelle de la FPJQ et présentation du plan stratégique quinquennal au Delta Mont-Sainte-Anne

7 novembre 2022

Fermeture exceptionnelle des bureaux de la FPJQ en raison du congrès

23 novembre 2022 à 19 h

Formation de Valérian Mazataud : Le photoreportage à l'international

7 décembre 2022 à 19 h

Formation de Judith Olivier : Journalisme dessiné : quand le 9e art se saisit de l'actualité, Atelier 2 (scénario)

15 décembre 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire en 2022

23 décembre 2022 au 3 janvier 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la période du Temps des fêtes de fin d'année

12 janvier 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Expo World Press Photo Montréal

Les membres de la FPJQ profitent d'un tarif réduit à 12 $ plus les taxes sur présentation de la carte de presse pour assister à l'Expo World Press Photo Montréal, qui se déroule jusqu'au 2 octobre 2022 au Marché Bonsecours.

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Hôtel PUR

L'hôtel PUR à Québec offre un rabais de 10 % sur le meilleur tarif disponible pour les chambres avec un lit king en catégorie deluxe en occupation simple ou double pour les membres de la FPJQ sur les réservations avec le code promo.

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Librairie Saga Bookstore

La Librairie Saga à Montréal offre un rabais de 10% sur tous les produits achetés en magasin pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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Photolab Yves Thomas

Un rabais de 20% sur les impressions et les commandes en magasin sur tout achat de 25$ et plus chez Photolab Yves Thomas.  

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OFFRES D'EMPLOI

Pupitreur.e numérique | Le Devoir

Type d'emploi : Contractuel (1 an), temps plein

Lieu : Montréal

Date limite : Jeudi 22 septembre 2022

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Pupitreur.e à l'édition | Le Devoir

Type d'emploi : Contractuel (1 an), temps plein

Lieu : Montréal

Date limite : Mercredi 21 septembre 2022

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Journaliste | In Médias – L'info de la Vallée

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Vallée-de-la Gatineau

 

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Journaliste au pupitre | La Presse

Lieu : Montréal (possibilité de mode hybride)

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Graphiste | La Presse

Lieu : Montréal (possibilité de mode hybride)

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Journaliste | Le Journal de Montréal

Lieu : Montréal

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Envoyé par Yapla