2022-02-17 Lettre InfoFPJQ2022-02-17 Lettre InfoFPJQ
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—  LE TRENTE HEBDO  —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Assemblée générale extraordinaire de la FPJQ le lundi 21 février à 19 h 30 sur Zoom

Votre présence est importante pour atteindre le quorum

Une assemblée générale extraordinaire de la FPJQ se tiendra lundi prochain, le 21 février à 19 h 30, pour la présentation des états financiers vérifiés de l'exercice se terminant au 31 juillet 2021. L'AGE est publique, mais seuls les membres professionnels peuvent voter. Il est important d'atteindre le quorum pour officialiser la tenue de l'AGE.

Deux inscriptions gratuites au prochain congrès de la FPJQ, excluant les repas et l'hébergement, seront attribuées à la fin de l'AGE. Le concours est réservé aux membres en règle de la Fédération qui seront inscrits et présents lors de l'assemblée.

Important : inscription obligatoire avant le lundi 21 février à 17 h. Pour des considérations techniques, l'inscription ne sera plus possible après ce moment. Cette assemblée se déroulera de façon virtuelle sur la plateforme Zoom. Le lien sera envoyé lors de l'inscription.

Président d'assemblée : Richard Bousquet

Les documents financiers seront disponibles quelques jours avant la tenue de l'AGE. Vous pouvez cliquer sur le lien suivant pour télécharger l'ordre du jour de l'assemblée générale extraordinaire.

 
Inscription à l'AGE

La FPJQ réagit aux menaces envers les journalistes

À la suite de la parution, samedi dernier, de la chronique « Ça suffit ! » dans La Voix de l'Est et qui est également reprise dans cette infolettre, la journaliste et vice-présidente de la FPJQ Marie-Ève Martel (photo) était l'invitée de Benoit Dutrisac, lundi matin, sur les ondes de QUB radio.

D'entrée de jeu, M. Dutrisac tente de comprendre les motivations qui ont incité la journaliste à rédiger cette chronique. « Ça fait plusieurs semaines, plusieurs mois que l'on voit des incidents. Ce qui m'a poussé à écrire une chronique, c'est de voir les collègues de CTV et TVA qui doivent retirer le lettrage de leurs véhicules, car s'ils sont trop visibles dans des événements publics, ils seront pris pour cible pour des actes violents, pour du harcèlement, pour de l'intimidation… Ça fait au moins deux ans que l'on voit une escalade dans les gestes violents et l'intimidation envers les journalistes. À un moment, il faut mettre son pied à terre et dénoncer ».

Pour la vice-présidente, « On n'a pas le choix de constater qu'il y a une fracture au sein de la population qui nous accuse (les journalistes) d'être des menteurs, des collabos, des vendus parce que l'on a maintenant des subventions pour nos emplois. Il y a des gens qui adhèrent à des théories complotistes et ils ne font plus confiance dans les institutions et les médias en font partie ».

Après la publication de sa chronique qui invite à cesser cette violence envers les travailleurs et travailleuses de l'information, Mme Martel a ironiquement reçu autant de messages haineux en 48 heures que dans toute sa carrière. D'ailleurs, un blogue en ligne a dénoncé les propos de la journaliste dans sa chronique. Elle a d'ailleurs déposé deux plaintes auprès de la Sûreté du Québec en lien avec certaines menaces reçues.

« Bardasser un journaliste, on dirait que c'est rendu normal, que ce n'est pas très grave », ajoute l'animateur Dutrisac avant de demander à Mme Martel à quoi on s'attaque dans notre société quand les journalistes reçoivent ce type de message.

« On s'attaque à la liberté de la presse, qui est le fondement de notre métier. C'est faux de croire que quelqu'un nous paye pour écrire ce qu'il veut, l'indépendance journalistique elle est très présente au Québec. On n'est pas dans un pays avec de la propagande et une dictature. On appelle ça le quatrième pouvoir, les médias. Pourquoi ? Parce que leur rôle est de surveiller les autres pouvoirs, le législatif, l'exécutif et le judiciaire et de rapporter ce qui se passe. Les gens qui sont contre les médias critiquent généralement beaucoup le gouvernement ».

Vous pouvez écouter l'entrevue intégrale sur le site de QUB radio.

Mme Martel est également intervenue mardi à la radio CKOB-FM en Mauricie en réaction aux menaces reçues à la suite de sa chronique publiée samedi dernier. L'extrait audio est disponible en cliquant sur ce lien.

La direction de La Voix de l'Est invite à la critique constructive

À la suite de la parution de la chronique de Mme Martel, la rédactrice en chef Isabelle Gaboriault et le directeur général Christian Malo de La Voix de l'Est ont publié une mise au point hier matin dans les pages du quotidien. En voici un extrait :

La Voix de l'Est s'efforce chaque jour d'offrir le meilleur contenu possible à ses lecteurs, papier et numérique. À leur livrer les informations les plus justes et complètes.

Aussi, chaque semaine, nos chroniqueurs se font un devoir de commenter l'actualité en apportant un éclairage utile ou différent sur cette dernière. Par leur couleur et leurs propos, ceux-ci espèrent vous faire rire, pleurer, réagir, réfléchir. Par leur plume unique, ils souhaitent engendrer la critique. 

La critique constructive.

Toutefois, quand la critique frôle la diffamation ou est teintée d'une profonde violence, nous ne pouvons l'accepter.

D'ailleurs, à la lumière des commentaires haineux reçus cette semaine autour de la chronique Ça suffit !, des mesures ont été prises pour protéger la sécurité de notre collègue et pour éviter qu'un tel débordement ne se reproduise à nouveau.

La courtoisie, la politesse, le savoir-vivre et les bonnes manières sont, comme dans la vraie vie, toujours de mise dans le monde virtuel.

Le président intervient sur les ondes de Radio-Canada en Ontario

Le président de la FPJQ Michaël Nguyen a également été actif dans les médias, lui qui était l'invité de l'émission « Dans la Mosaïque », animée par Serge Olivier et diffusée à la radio de Radio-Canada en Ontario. En ouverture, l'animateur a présenté quelques chiffres du premier sondage canadien sur la haine en ligne envers les journalistes qui a été réalisé par la firme Ipsos à l'automne et qui indique une augmentation des menaces et du harcèlement depuis deux ans.

« Les menaces envers les journalistes ne datent pas d'hier », commente d'emblée le président Nguyen qui admet que la situation ne s'améliore pas depuis l'avènement des réseaux sociaux. « On a pu voir une désinhibition des gens, qui décident non seulement d'insulter en ligne derrière un clavier sous un faux nom, mais aussi de plus en plus sous leur vraie identité et ça s'est transporté dans le monde réel. On a pu le voir dans les manifestations que les gens n'hésitent plus à s'en prendre physiquement aux journalistes ».

Questionné sur les conséquences de la pandémie sur la détérioration des conditions de travail des travailleurs et travailleuses de l'information sur le terrain, le président a présenté les différences entre le fonctionnement d'un média et celui des fils de nouvelles sur les réseaux sociaux.

« Avec toutes les mesures sanitaires, c'est déjà plus difficile de faire notre travail. On a pu voir un certain ras-le-bol chez des personnes, qui n'hésitent plus à déverser leur fiel sans aucune limite et aucun filtre. C'est excessivement dangereux, car ce sont des gens qui peuvent aller très loin sans même le réaliser. Les personnes qui essaient de museler les médias sont les mêmes qui crient à la liberté d'expression. Il y a beaucoup d'ironie là-dedans. C'est seulement quand il y a une plainte et qu'il se retrouve devant la justice qu'il réalise que c'était mal ce qu'ils ont fait » a enchaîné le président de la FPJQ.  

« C'est assez choquant de voir des journalistes qui se font invectiver sous l'œil de policier qui n'interviennent pas. Les policiers ont un rôle d'assurer la sécurité des gens, les journalistes devraient pouvoir travailler sans être l'objet de menace », précise Michaël Nguyen. « Je vous mets au défi de me trouver une autre profession ou une personne sur 10 a subi des attaques physiques. C'est un chiffre qui est alarmant et c'est pour ça qu'à la Fédération nous prônons la tolérance zéro. Il y a un risque inhérent à pratiquer le métier, mais là je pense que la ligne a été largement franchie, surtout dans les dernières semaines  à Ottawa ».

Dans les jours suivants, le président de la FPJQ a également eu des discussions auprès d'un représentant de la Sûreté du Québec (SQ). Les menaces et le harcèlement envers les journalistes sont pris très au sérieux par la SQ et elle les incite à porter plainte si leur sécurité semble menacée.

Vous pouvez écouter l'entretien qui débute à 17 h 17 et s'intitule « Des menaces systémiques à l'encontre des journalistes ».

Une chronique d'Emmanuelle Latraverse traite aussi de la problématique

Dans la chronique « Lettre à mes trolls » publiée hier par Le Journal de Montréal, Emmanuelle Latraverse revient sur des menaces qu'elle a reçues dans le cadre de ses fonctions professionnelles et sur des comparaisons douteuses qui sont rapportées dans certains messages haineux qui lui ont été envoyés.

« À tous les autres qui me traitent de nazie, de pute, de conne, de vendue, de charogne, de maudite salope. ( … ) On me dit que je ne devrais pas vous répondre parce qu'il n'y a rien à faire avec la haine débridée des gens comme vous. Or, je ne consens pas à voir mon travail, et celui de mes confrères, dénigrés à coup d'insultes et de fausses vérités. (...) Finalement, à tous les autres qui me demandent de me « fermer la yeule ». Je suis navrée, c'est ainsi que je gagne ma vie », écrit Mme Latraverse dans sa chronique.


Lettre ouverte conjointe de la FPJQ, de la FNCC-CSN et de 25 syndicats de journalistes

Des attaques inacceptables contre les travailleurs de l'information

Les débordements dont Ottawa et Québec ont été témoins au cours des derniers jours ont donné lieu à de nombreux gestes d'intimidation et d'agression à l'endroit des travailleuses et des travailleurs des médias qui ont couvert ces événements. Des manifestants les ont suivis, invectivés et ont tenté de s'en prendre à leur intégrité physique et à leur équipement, trouvant tous les stratagèmes, subtils ou violents, pour les empêcher de faire leur travail.

Si ces menaces à notre démocratie semblent plus sournoises que les appels au renversement d'un gouvernement, elles ne sont en rien inoffensives à l'endroit des photographes, des journalistes, des caméramans et autres travailleurs de l'information qui en ont été victimes.

Trop nombreux sont les membres de la CSN qui ont subi ces attaques, trop graves sont les conséquences provoquées par ces traumatismes pour que nous restions les bras croisés.

Ces actes de violence et d'intimidation envers le personnel médiatique s'inscrivent dans une mouvance qui tend à discréditer, peu importe la motivation, la valeur du travail journalistique.

S'y ajoutent aussi, malheureusement, de multiples actes de cyberharcèlement à l'endroit de ces travailleuses et travailleurs. Un phénomène de plus en plus fréquent qui, à force d'être documenté, se révèle de plus en plus inquiétant.

À la demande de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN), une étude a été menée par Stéphane Villeneuve, professeur à la Faculté des sciences de l'éducation de l'UQAM, sur l'ampleur de l'intimidation à l'égard des journalistes sur les plateformes numériques et les médias sociaux. Les données, recueillies auprès de travailleuses et de travailleurs du milieu de l'information, donnent froid dans le dos :

La moitié des répondantes et des répondants affirme avoir été victimes de cyberintimidation ;

Fait troublant : 53,7 % des répondantes et des répondants considèrent ces événements comme « inévitables » ;

Une personne sur cinq affirme avoir reçu des menaces visant son intégrité physique ;

Près de la moitié des personnes interrogées indique avoir à vivre avec le stress engendré et près du tiers vit de la colère ;

Le quart d'entre eux exprime vivre une perte de confiance, la même proportion indiquant être affectée par une perte de productivité dans leur travail.

Les menaces, l'intimidation et la violence constatées sur les médias sociaux à l'endroit de l'ensemble des travailleuses et des travailleurs des médias constituent un véritable danger pour notre société. Elles bâillonnent la parole et musèlent la vérité. Pour ces raisons, tant les élus que les autorités publiques, les entreprises de presse ou nos organisations syndicales ont une obligation d'assurer les conditions sécuritaires dans lesquelles une presse libre et indépendante peut opérer. En sommes-nous vraiment rendus là ?

LA suite DANS LE DEVOIR

À la suite de la lettre ouverte conjointe parue ce matin dans Le Devoir

Une motion déposée à l'Assemblée nationale

La ministre de la Culture et des Communications Nathalie Roy (photo) a déposé ce matin une motion sans préavis à l'Assemblée nationale du Québec en lien avec la désinformation et l'intimidation envers les journalistes.

La motion a été adoptée unanimement et chaudement applaudie par tous les partis. Elle est formulée ainsi : « Que l'Assemblée nationale affirme qu'une information de qualité est un pilier de la démocratie. Qu'elle affirme que le travail des journalistes doit être fait sans contrainte ».

Déclaration du SCFP

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui est affilié à la FTQ, a également publié une déclaration ce matin qui demande à tous les chefs des partis de dénoncer cette situation, qui nuit au travail journalistique, donc à la couverture de l'information et à la démocratie. Le SCFP représente, entre autres, les journalistes de TVA et du Journal de Québec. 

(Photo courtoisie gouvernement du Québec)

Les explications dans Le Soleil

Pour dénoncer la violence envers les journalistes

Lettre de la FPJQ Abitibi-Témiscamingue

Les personnes qui exercent le métier de journaliste, comme dans bien d'autres sphères d'activités depuis près de deux ans, connaissent leur part de difficultés en ces temps de pandémie.

Même avant cette période, depuis des décennies, la popularité de ceux qui observent et racontent ce qui se passe dans les différents milieux pour des médias de plus en plus nombreux n'a jamais été bien élevée.  C'est pourquoi quand un lecteur, un auditeur ou un téléspectateur nous fait part de son appréciation il est bon de classer le tout du côté positif sachant que certaines réactions pourront, davantage, nous heurter. Grande différence, il y trente ans, les citoyens en désaccord parlaient à nos patrons, venaient nous voir au bureau, ou nous le disait en nous croisant sur le trottoir ou à l'épicerie.

À ce moment, en majorité, comme aujourd'hui il faut le reconnaître, ils faisaient preuve de savoir-vivre.

Sinon, s'ils dépassaient les bornes, nous demandions aux autorités d'intervenir pour maîtriser le malotru.

Aujourd'hui, la minorité, qui au sein de notre société, se fait irrespectueuse, est maintenant anonyme derrière son clavier où, même si elle est contre, va t'invectiver en cachant son visage derrière son masque.

Toutefois, ce qui n'a pas changé, c'est qu'individuellement ou collectivement, il est toujours possible de te défendre et de demander de l'aide en portant plainte aux autorités.

L'intimidation, les menaces de mort, les agressions physiques et verbales, en mars 1980, 2000 ou 2020, sont, depuis et pour l'avenir, passibles de sanctions correspondantes aux méfaits commis.

Aucun débordement n'est acceptable et tolérable.

La lettre complète

Pour les membres de la FPJQ

Sondage concernant la Loi sur l'accès à l'information

L'année 2022 marque le 40e anniversaire de la Loi sur l'accès à l'information. Son utilité n'a plus à être démontrée, mais elle a grandement besoin d'être ajustée pour que son esprit soit respecté, plutôt que d'être utilisée pour mettre des bâtons dans les roues de tous ceux et celles qui font des demandes.

Dans ce cadre, la FPJQ a lancé un sondage auprès de ses membres afin d'obtenir un portrait plus exact de la situation. Vos réponses nous permettront d'effectuer les représentations adéquates auprès du gouvernement du Québec.

Nous vous invitons à répondre à ce court questionnaire, qui nous donnera l'heure juste et qui nous aidera à mieux vous représenter. Le sondage ne prendra que quelques minutes à remplir et a été envoyé par courriel à tous les membres à la fin du mois de janvier. Si vous n'avez pas reçu le lien, merci d'écrire à info@fpjq.org pour nous aviser.

Nous vous remercions pour votre précieuse collaboration !


Éditions 2023, 2024 et 2025

La FPJQ en appel d'offres pour Le Trente

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec lance un appel d'offres pour la production éditoriale et graphique de son magazine Le Trente pour les éditions 2023, 2024 et 2025. Les entreprises ou les individus qui ont une expérience de graphisme ou de l'édition de contenu, ou les deux sont invités à soumissionner. Vous trouverez toutes les informations relatives au mandat sur notre site Internet.

Pour obtenir plus d'informations, écrivez-nous à info@fpjq.org.


Vous avez manqué le congrès 2021 de la FPJQ

Vous pouvez acheter les enregistrements

Le congrès 2021 de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec s'est tenu les samedi 20 et dimanche 21 novembre, sous le thème : Journalisme, contre virus et marées.

Tous les panels ont été diffusés sur Zoom et enregistrés, sauf celui sur « La diversité d'opinion et la liberté d'expression versus la vérité » qui est incomplet en raison d'un problème technique.

Les personnes qui étaient inscrites ont aussi accès aux liens des rediffusions gratuitement. Pour les autres, il est possible d'acheter les liens des enregistrements, à la pièce ou en bloc.

Pour les membres de la FPJQ et de l'AJIQ qui n'étaient pas inscrits, chaque conférence est vendue au tarif de 10 $. Il y a possibilité d'en acheter trois pour 25 $ et d'avoir accès à l'ensemble des neuf panels enregistrés pour 50 $. Les membres étudiants profitent d'un prix réduit à 25 $ pour l'ensemble des liens. Pour les personnes non membres, les tarifs sont de 20 $ par panel, 50 $ pour trois panels et 75 $ pour l'ensemble des enregistrements. Les taxes applicables s'ajoutent à tous les tarifs.

Les membres de l'AJIQ qui désirent recevoir le code promo doivent contacter info@fpjq.org.

acheter les rediffusions des panels

L'adhésion 2021 s'est terminée le 31 janvier pour de nombreux membres

Adhérez à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web.

Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.

En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information. 

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

BILLET

Ça suffit !

Par Marie-Ève Martel, journaliste à La Voix de l'Est et vice-présidente de la FPJQ
 
Cette chronique est parue initialement dans La Voix de l'Est
 

Quand j'étais plus jeune, je croyais que le métier le plus dangereux était celui de commis dans un dépanneur.

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DES PRIX ET DES BOURSES

Prix Judith-Jasmin 2021

Vous avez jusqu'au vendredi 4 mars à midi pour participer

La période de mise en candidature se poursuit pour le prix Judith-Jasmin 2021, le prix des meilleures oeuvres journalistiques de l'année au Québec.

Un prix de 500 $ est attribué dans chacune des 10 catégories et un Grand prix de 2 000 $ couronne la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.

Les catégories sont :

  • Affaires et Économie
  • Arts et Culture
  • Enquête
  • Grand reportage
  • Faits divers
  • Local et Régional
  • Opinion
  • Politique et Enjeux de société
  • Sciences et Environnement
  • Sports
  • Grand prix

Les détails de chaque catégorie et les conditions de participation sont disponibles ici.

Procédure :

Remplir le formulaire d'inscription (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder)

Produire une note d'au plus 25 lignes expliquant ce qui fait la valeur de l'œuvre

Coût de participation : 35 $ par catégorie

Date limite : vendredi 4 mars 2022 à midi


Date butoir pour déposer une candidature : vendredi 4 mars 2022 à midi

Participer au prix Antoine-Desilets 2021

La période de mise en candidature se continue pour le prix Antoine-Desilets 2021, le prix des meilleures photographies de presse de l'année au Québec.

Un prix de 250 $ est attribué dans chacune des sept catégories et un Grand prix de 1 000 $ couronne la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.

Les catégories sont :

  • Arts et Culture
  • Enjeux de société
  • Nouvelles
  • Photoreportage (5 à 10 photos)
  • Portrait
  • Sports
  • Vie quotidienne
  • Grand prix

Les détails de chaque catégorie et les conditions de participation sont disponibles ici.

Procédure :

Remplir le formulaire d'inscription (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder)

Joindre chaque photo au formulaire d'inscription dans la catégorie appropriée

Produire un bas de vignette explicite pour l'œuvre

Coût de participation : 10 $ par photo

Date limite : vendredi 4 mars 2022 à midi


Prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2021

la FPJQ à la recherche des jurys

Prix Judith-Jasmin

La FPJQ est à la recherche de professionnel.le.s des médias pour composer le jury du prestigieux prix Judith-Jasmin. La crédibilité de ce prix repose en grande partie sur la valeur de la trentaine de juges qui vont soupeser la qualité journalistique de chaque œuvre soumise. Si l'expérience vous tente et que vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant en journalisme, merci de proposer votre candidature à valerie.gendron@fpjq.org.

Vous serez contacté dans les semaines suivantes afin que vous puissiez indiquer la ou les catégories dont vous souhaitez évaluer les candidatures. Les jurys doivent éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.

Prix Antoine-Desilets

Vous aimeriez participer à la sélection de la photo de presse de l'année ?

C'est votre chance pour soumettre votre candidature comme jury pour le prix Antoine-Desilets. Nous recherchons actuellement au moins six juges bénévoles qui détermineront les gagnants et gagnantes de chacune des catégories.

Si vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant et que la photographie vous passionne, votre candidature est la bienvenue ! Écrivez à valerie.gendron@fpjq.org. Il va de soi que les jurys doivent éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.

(Photos courtoisie)


Fonds québécois en journalisme international

Appel à candidatures

Omicron crée vagues et remous à travers le monde, mais puisque ce dernier n'est jamais « sur pause » et qu'il faut bien se projeter dans l'avenir, le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) lance un nouvel appel à candidatures pour un printemps et un été de reportages internationaux.

La date limite pour soumettre un projet de reportage est le 1er mars 2022, à 23h59. Les candidats dont le projet n'a pas été retenu lors des appels précédents sont invités à tenter leur chance à nouveau.

Si vous avez des questions, nous vous invitons à contacter le FQJI par courriel.

LES CRITÈRES ET EXIGENCES POUR POSTULER

Un message de Pierre-Paul Noreau, président de la Fondation des Prix Michener

Dernière chance pour soumettre une candidature

À nouveau cette année, la pandémie a été le sujet de l'heure dans nos salles de nouvelles, chaque journaliste travaillant sans relâche pour fournir un éclairage pertinent et utile. Tous ont continuellement eu à cœur que leurs concitoyens disposent des informations complètes et à jour pour se protéger et protéger leur entourage. Certains l'ont d'ailleurs fait malgré le harcèlement et les risques pour leur propre sécurité.

À travers la pression de l'heure de tombée et les exigences d'un journalisme de qualité, il n'y a souvent pas beaucoup de temps pour songer à la reconnaissance et aux distinctions récompensant l'excellence.

Malgré cela, je vous encourage à faire le point sur l'année écoulée et à soumettre vos enquêtes vraiment uniques, approfondies et percutantes. Nous avons besoin de célébrer ce journalisme d'excellence.

Les candidatures au prix Michener sont jugées en fonction de leur professionnalisme, de leur impact positif sur le public et des changements qu'ils génèrent. Nos gagnants viennent aussi bien des grandes salles de rédaction que des petites.

En tant que président de la Fondation Michener, je serais ravi de voir une nomination provenir de votre salle des nouvelles cette année. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au vendredi 18 février 2022 et les critères pour soumettre une candidature sont disponibles sur notre site Web.

Encore une fois, merci pour tout ce que vous faites pour nous garder en sécurité et informés. Nous attendons avec impatience de recevoir vos enquêtes et de célébrer le travail incroyable réalisé dans les différentes salles de nouvelles à travers le pays.



EN SAVOIR PLUS


Conseil supérieur de la langue française

Appel à candidatures pour les prix médias

Le Conseil supérieur de la langue française a lancé, le 11 janvier dernier, l'appel à candidatures pour les prix Jules-Fournier et Raymond-Charette destinés à promouvoir la qualité de la langue française dans les médias. La date limite pour soumettre la candidature d'un journaliste, d'un reporteur, d'un chroniqueur, d'un animateur ou d'un blogueur est le 25 février 2022.

Les professionnels des médias qui exercent leur métier avec le souci constant de véhiculer une langue française de qualité sont invités à soumettre leur candidature au prix Jules-Fournier (médias écrits) et au prix Raymond-Charette (médias radiotélévisés). Les collègues ou les employeurs peuvent également proposer des candidatures. Un jury, composé de spécialistes des médias et des communications ainsi que d'anciens lauréats, déterminera les gagnants.

Ces deux prix, accompagnés chacun d'une bourse de 2 000 $ et d'un parchemin calligraphié, seront remis en mai 2022.

LE FORMULAIRE DE MISE EN CANDIDATURE

Prix Thérèse-Patry 2021

L'appel à candidatures est ouvert jusqu'au 22 février 2022

Le prix Thérèse-Patry vise à récompenser une personnalité ayant apporté une contribution exceptionnelle à la culture scientifique du Québec.

Le dossier complet doit être transmis par courriel à l'adresse suivante : acs@acs.qc.ca, au plus tard le mardi 22 février 2022. Son objet doit être « Candidature au prix Thérèse-Patry ». Tout dossier incomplet sera jugé inadmissible.

La personnalité lauréate recevra le montant de 1 000 dollars canadiens afin de témoigner de son apport à la culture scientifique et à la société québécoise.

 
en savoir plus

Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain

Participer à la bourse Fernand-Seguin 2022

Les personnes passionnées de sciences et de vulgarisation peuvent dès aujourd'hui participer à l'édition 2022 de la bourse Fernand-Seguin.

Conjointement organisé par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) et Radio-Canada, ce prestigieux concours vise à révéler et former la relève en journalisme scientifique francophone au Canada.

Les candidates et candidats âgés de 18 à 30 ans sont invités à soumettre un produit journalistique sur un sujet de nature scientifique répondant aux règlements de la bourse Fernand-Seguin, au plus tard le dimanche 13 mars 2022.

LES RÈGLEMENTS

Prix Georges-Émile-Lapalme

Les mises en candidature se poursuivent jusqu'au 14 mars

Le prix Georges-Émile-Lapalme est la plus haute distinction attribuée à une personne pour sa contribution remarquable à la promotion et à la qualité de la langue française parlée ou écrite au Québec. La personne lauréate de ce prix doit avoir significativement contribué à accroître le rayonnement de la langue française dans quelque domaine que ce soit ou grandement enrichi la qualité du français en usage au Québec.

Vous avez jusqu'au lundi 14 mars pour soumettre une candidature.

(Photo Georges-Émile Lapalme courtoisie Prix du Québec)

PLUS DE DÉTAILS

CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

L'AMP dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité

Une formation virtuelle gratuite pour les membres de la FPJQ

La FPJQ vous invite à participer à une formation le mercredi 23 février de 19h à 20h, sur Teams, afin de démystifier le rôle et le fonctionnement d'une organisation dont on entend de plus en plus parler et que les journalistes sont appelés à couvrir de plus en plus régulièrement : l'Autorité des marchés publics (AMP).

Voici le résumé de cette formation intitulée « L'Autorité des marchés publics dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité », qui sera présentée par M. René Bouchard, directeur des affaires publiques et des communications de l'AMP.

« Les contrats publics représentent aujourd'hui des investissements de plus de 27 milliards de dollars dans l'économie québécoise et suscitent l'intérêt des médias. Dans ce contexte, l'AMP vous propose une présentation interactive où les pouvoirs et les responsabilités qui lui sont dévolus vous seront expliqués ainsi que le contexte dans lequel elle doit intervenir. Elle abordera également les questions fréquemment posées par les médias et comment s'exerce la transparence dans le cadre de ses activités de surveillance ».

L'atelier est gratuit pour les membres. Le coût d'inscription est de 20 $ pour les personnes non membres. 

Le lien Teams vous sera envoyé au moment de l'inscription.

Pour plus d'information, contactez valerie.gendron@fpjq.org.

POUR S'INSCRIRE

Comité sectoriel de main-d'œuvre des communications graphiques du Québec

Deux formations de rédaction SEO proposées

Le Comité sectoriel de main-d'œuvre des communications graphiques du Québec (CSMOCGQ), en collaboration avec Formation Infopresse, propose un catalogue de formations " Virage numérique ", dont certaines pourraient intéresser nos membres, comme deux formations en rédaction SEO qui seront bientôt offertes.

La première « Bien écrire sur le Web » est prévue le jeudi 3 mars prochain. Elle permettra de mieux saisir les enjeux d'une stratégie de contenu Web incluant les techniques d'optimisation de contenu (SEO) et proposera des techniques de rédaction.

La seconde « L'art du storytelling » est à l'horaire le jeudi 17 mars. Elle est complémentaire de la première et présente une série d'observations et de conseils applicables pour mieux capter et préserver l'intérêt et l'attention du lectorat, en plus de contribuer à l'optimisation de votre SEO pour les moteurs de recherche.

Présentées sous forme de webinaires initiaux de trois heures, les formations s'accompagnent d'une à trois heures de coaching collectif dans les deux semaines suivantes, dont le contenu sera adapté en fonction de vos besoins à la suite du 1er bloc de cours.
 
Le tarif est généralement de 350$ par formation. Les employés salariés peuvent obtenir un remboursement salarial allant jusqu'à 50%, selon certaines conditions.
 
En fonction de votre profil et de votre poste, d'autres formations pourraient également vous intéresser dans cette offre couvrant quatre grands thèmes :

  1. Rédaction SEO
  2. Marketing Web et référencement SEO
  3. Gestion de projet numérique efficace
  4. Traitement des données massives (Big Data)
EN SAVOIR PLUS

Formations offertes par le Barreau du Québec le mercredi 20 avril 2022

Droit des médias et des communications

Le Barreau du Québec présente une journée de formation au Palais des congrès de Montréal sous le thème « Droit des médias et des communications », le mercredi 20 avril 2022. Il est possible d'y assister en présentiel ou en webdiffusion.

Les personnes membres de la FPJQ peuvent s'inscrire au même tarif que les membres du Barreau du Québec. Vous avez tous les détails sur la page Web de l'événement.

PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION

EN MANCHETTE

Désinformation : plusieurs rumeurs circulent sur Internet

Justin Trudeau est-il le fils de Fidel Castro ?

L'attention internationale dont jouissent les camionneurs contestataires à Ottawa depuis deux semaines a fait exploser les réseaux sociaux et a provoqué un raz-de-marée de fausses nouvelles que le bureau du premier ministre Justin Trudeau peine à toutes réfuter.

Le service de presse du gouvernement est inondé de demandes de vérification de faits venant de médias étrangers. Les rumeurs circulent rapidement sur Internet et la majorité de celles-ci concernent le premier ministre qui est très connu à l'extérieur des frontières canadiennes.

Plusieurs animateurs américains ont, par exemple, laissé entendre que Justin Trudeau était le fils de Fidel Castro, obnubilés par la ressemblance physique entre les deux hommes. Justin Trudeau et sa femme ont-ils fait semblant de recevoir le vaccin contre la COVID-19 ? Justin Trudeau aurait-il suggéré aux gens « d'éviter de parler à ses amis et membres de la famille qui ne sont pas vaccinés » ? Justin Trudeau aurait-il fui le pays pour les États-Unis à l'arrivée du convoi de camionneurs à Ottawa le 29 janvier ? Ces questions et des dizaines d'autres continuent de pulluler sur les réseaux sociaux, relayées par des élus, comme le représentant républicain Chip Roy, et des animateurs controversés, comme Joe Rogan.

Les informations entourant le convoi de camionneurs en colère ont été particulièrement victimes d'exagérations ou de tromperies sur les réseaux sociaux. Des images de la manifestation diffusées dans certains médias montraient plutôt des rues de Moscou en 1991. Plusieurs commentateurs ont également exagéré son importance, certains faisant état de la présence de 50 000 à 130 000 camions et jusqu'à 1,4 million de manifestants.

(Photo courtoisie Facebook)

Les précisions

Code criminel

Vers une meilleure protection des journalistes ?

Alors que les manifestations de camionneurs persistent un peu partout au Canada en réaction aux mesures sanitaires imposées depuis deux ans au pays, de plus en plus de journalistes sur le terrain subissent des menaces, de l'intimidation et des attaques de la part de citoyens révoltés.

L'avocat et blogueur au Journal de Montréal, François-David Bernier (photo), est venu ajouter sa voix à tous ceux qui dénoncent les gestes posés à l'encontre des journalistes qui ne font qu'accomplir leur travail. « Ce genre de geste n'a aucune place dans notre société libre et démocratique. Ces gestes doivent être dénoncés et durement sanctionnés. Ce sont là des crimes très graves. On parle d'intimidation et de méfait qui sont prévus au Code criminel ».

En plus de pointer du doigt les individus qui en s'attaquant à des représentants des médias commettent des infractions criminelles, M. Bernier se porte à la défense de la liberté de la presse. « La liberté de la presse dans notre pays est une valeur fondamentale. Un pilier de notre démocratie. La presse, dans notre histoire et dans celle d'autres pays démocratiques, a grandement fait avancer la société. […] S'attaquer aux institutions qui représentent ces pouvoirs, ceux de toute la population, est un crime qui doit être considéré comme beaucoup plus grave », poursuit-il.

Selon lui, le Code criminel protège mieux les personnes œuvrant au sein des autres pouvoirs de la société, dont celui de la justice. C'est pourquoi il devrait être modifié pour que les journalistes disposent d'une meilleure protection.

« Le fait d'attaquer un journaliste ou ce qui représente la presse est un crime contre tous, contre notre société. Une tentative de bâillon qu'on ne doit aucunement tolérer. C'est en situation de crise, comme celle que nous vivons en ce moment, que nous constatons que la loi devrait être adaptée pour mieux protéger les journalistes et les laisser faire leur travail en toute sécurité », conclut-il.

(Photo courtoisie Facebook)

Plus d'informations

Dans le stationnement du Journal de Québec

Encore du vandalisme sur un véhicule de TVA Nouvelles

La semaine dernière, un véhicule au couleur de TVA Nouvelles a été vandalisé alors qu'il était garé dans le stationnement du Journal de Québec, situé dans le quartier Vanier. Une plainte a été déposée auprès de la police de Québec le lendemain matin lorsque des employés ont pris connaissance de l'acte de vandalisme. Une enquête a été ouverte.

Le directeur général de l'information du Groupe TVA, Xavier Brassard-Bédard a tenu  « à dénoncer ce geste de violence inacceptable. La santé et la sécurité de nos journalistes et de l'ensemble de nos employés sont la priorité de notre entreprise. Nous prenons toutes les mesures requises pour nous en assurer», a-t-il indiqué dans une déclaration transmise à l'Agence QMI.

(Photo courtoisie Google map)

les détails

Un polémiste d'extrême droite mis à l'index sur Spotify

L'entreprise suédoise Spotify a annoncé le 9 février avoir retiré tous les balados du polémiste français d'extrême droite Alain Soral (photo) en raison de leur non-conformité avec les règles d'utilisation de la plateforme.

« Spotify a décidé de supprimer les balados et a bloqué le compte ERFM, la radio en ligne d'Égalité et Réconciliation, groupe politique cofondé par Alain Soral, en raison du non-respect de sa politique de contenu », a précisé Spotify France. Sur son site, Soral a qualifié son éviction de « justice sioniste expéditive », dénonçant une « censure ». Le polémiste a été condamné à plusieurs reprises au cours des dernières années pour provocation à la haine, diffamation, injure antisémite et contestation de l'existence de la Shoah.

Les chaînes de l'essayiste avaient déjà été supprimées de YouTube en 2021 « à la suite de manquements graves ou répétés aux règles […] interdisant l'usage de contenu incitant à la haine ». Elles sont, en revanche, toujours présentes sur les plateformes de balados de Google et d'Apple. Selon le site d'actualité Fact & Furious, l'équipe de modération de Spotify serait également en train d'écouter la chaîne de Dieudonné, condamné lui aussi pour injure publique et provocation à la haine, afin d'identifier d'éventuelles violations de ses règles d'utilisation.

Cette nouvelle survient au cœur d'une polémique qui frappe la plus importante plateforme de balados au monde. Il y a deux semaines, plusieurs vedettes de la musique, dont Neil Young, Joni Mitchell et Gilles Vigneault, avaient retiré leurs chansons de Spotify pour protester contre la diffusion de l'émission du populiste Joe Rogan. Ce dernier est accusé de propager de la désinformation sur la COVID-19 et de tenir des propos racistes.

(Photo courtoisie Book Node)

LES EXPLICATIONS

Élection présidentielle française

Menaces et crachats au visage de la presse

À deux mois du premier tour de l'élection présidentielle en France le 10 avril, les rassemblements partisans se succèdent à un rythme effréné pour les candidats des différents partis. Malheureusement, des journalistes continuent de subir des menaces et de l'intimidation de la part de militants en colère.

Le 5 février, le candidat de Reconquête !, Eric Zemmour (photo), a tenu un événement le même jour que sa rivale du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen. Le rassemblement qui a eu lieu à Lille a été le théâtre d'un autre incident entre un membre des médias et un partisan. Une journaliste de la chaîne privée LCI a en effet affirmé s'être fait cracher au visage par un militant. Un tweet de la Société des journalistes (SDJ) de LCI a dénoncé cette agression en rappelant que ce geste était « inacceptable » et a appelé « tous les candidats » à « assurer réellement la protection des journalistes qui couvrent la campagne ».

La scène se serait déroulée au moment où Zemmour s'est attaqué au coût de l'audiovisuel public, dont il veut privatiser les principales chaînes pour mettre fin à leur « propagande immigrationniste, woke et décoloniale ».

Cet incident s'est produit deux mois après le discours d'officialisation de campagne présidentielle d'Eric Zemmour à Villepinte, près de Paris, lors duquel l'équipe du Quotidien avait été expulsée sous les huées de la foule. Le même jour, des militants de SOS Racisme menant une action qui se voulait « non violente » avaient été agressés par des participants.

(Photo courtoisie Wikimédia)

En savoir plus
    

Julie Lemieux nommée à la direction de Radio-Canada Québec

L'ancienne journaliste des quotidiens Le Soleil et Le Droit, Julie Lemieux (photo), revient dans le domaine des médias, elle qui a accepté le poste de directrice générale régionale de Radio-Canada Québec. Son embauche a été annoncée mardi et elle entrera en fonction le 4 avril prochain.

Celle qui a été aussi conseillère municipale du district Chute-Montmorency-Seigneurial et bras droit de l'ex-maire Régis Labeaume arrive quelques mois après la crise qui a secoué la station de la rue Saint-Jean à Québec. La directrice Véronique Lessard et la cheffe de l'information Caroline Gaudreault ont toutes deux démissionné, respectivement en août 2021 et en janvier 2022, après que des employés aient dénoncé les pratiques de gestion en place et un climat de travail toxique.

Journaliste pendant 17 ans, Mme Lemieux a ensuite œuvré en politique municipale de 2009 à 2017 avant d'être embauchée en 2019 comme présidente-directrice générale d'Opération Enfant-Soleil. Un retour en politique n'avait pas été exclu, notamment lors des dernières élections fédérales où une candidature chez les libéraux avait été fortement anticipée. Elle avait toutefois affirmé vouloir « rester avec son équipe d'Opération Enfant-Soleil ».

(Photo courtoisie Hélène Bouffard, Opération Enfant-Soleil)

La nouvelle

Publicité achetée par le gouvernement fédéral

Ottawa paie-t-il sa juste part pour les médias locaux ?

Avec le dépôt, il y a deux semaines, de deux projets de loi visant à moderniser la Loi sur la radiodiffusion canadienne, le gouvernement de Justin Trudeau (photo) vise à faire payer leur juste part aux géants du numérique. Toutefois, selon plusieurs observateurs, il pourrait montrer l'exemple en soutenant davantage les médias locaux et communautaires qui ont particulièrement souffert durant la pandémie de COVID-19.

Le Canada's National Observer a ainsi posé cette question à ses lecteurs : « Si le gouvernement fédéral veut soutenir les radiodiffuseurs locaux, pourquoi dépense-t-il la majorité de ses propres dollars publicitaires sur Google et Facebook ? » Selon les données colligées par le média en ligne, Ottawa a dépensé 2,35 M$ en 2021 en publicité dans les radios commerciales et communautaires et 24,7 M$ sur Internet. C'est 10 fois plus sur Internet qu'à la radio. Facebook et Instagram ont recueilli environ 68 % des dollars dépensés sur les réseaux sociaux.

Au Canada, plus de 180 radiodiffuseurs communautaires ont été particulièrement touchés par la crise des revenus publicitaires et la pandémie. Ce sont des stations communautaires à but non lucratif qui vivent et diffusent dans les quartiers des grandes villes et dans les régions. Ces diffuseurs comptent sur les publicités des entreprises locales pour survivre, car, contrairement à Radio-Canada, ils ne reçoivent aucun montant du gouvernement fédéral.

La publicité des stations communautaires locales est un investissement dans les quartiers qu'elles desservent. En tant qu'organismes à but non lucratif, chaque dollar revient dans le milieu. Ces radiodiffuseurs permettent aux entreprises locales d'accéder à leur marché à une fraction du prix des stations commerciales et, par conséquent, ils contribuent à la relance de l'économie.

(Photo courtoisie Wikipédia)

L'analyse du Canada's National Observer

Journée mondiale de la radio

Les neuf vies d'un média increvable

Appelée à disparaître plus d'une fois, la radio a su s'adapter aux diverses mutations de la société. Elle occupe toujours une place privilégiée dans le paysage médiatique québécois et, même si la pandémie de COVID-19 a un peu changé la donne, elle n'a rien à craindre pour son avenir.

Ni l'avènement de la télévision, et plus tard celle d'Internet, n'a réussi à faire taire les voix de la radio. Le Centre d'études sur les médias rapporte que
70 % des auditeurs syntonisaient la radio dans les transports avant le début de la pandémie, en mars 2020. Même si le télétravail s'est généralisé avec les périodes de confinement, il n'a pas porté un coup de grâce à la radio traditionnelle, du moins pour les stations parlées.

« Dans toutes les crises que nous avons vécues au Québec ces cinquante dernières années, comme la crise du verglas, il y a toujours eu un besoin pour la radio parlée », explique Caroline Paquet, présidente de Cogeco Média. « Dans un contexte de désinformation lié à la pandémie, la radio est encore perçue comme une source d'information crédible ». Plusieurs stations ont aussi constaté que les auditeurs avaient tendance à écouter la radio plus longtemps qu'avant.

Radio-Canada a aussi réussi à tirer son épingle du jeu durant la pandémie en multipliant les balados sur ses plateformes. Selon la société d'État, les auditeurs ne se sont pas désintéressés de la radio durant la crise sanitaire, mais ont seulement adapté leurs habitudes d'écoute en conséquence. « Le balado et la radio traditionnelle sont des cousins, mais ils répondent chacun à un besoin différent, qui est complémentaire », soutient Caroline Jamet, directrice de la radio de Radio-Canada. « Il y aura toujours une place pour des émissions en direct. La radio permet une grande proximité qu'on ne retrouve pas ailleurs ».

LE TEXTE DU DEVOIR

Avenir du journalisme en France

RSF propose des mesures pour renforcer la liberté de la presse

Reporters sans frontières (RSF) profite de la campagne présidentielle française pour présenter à la classe politique dix propositions afin de renforcer la liberté de la presse et consolider l'indépendance du journalisme.

Concentration des médias, conflits d'intérêts, opacité et surpuissance des plateformes, poursuites abusives, menaces et intimidations de toutes sortes, les défis auxquels sont confrontés les journalistes sont de plus en plus nombreux. « RSF propose des mesures qui répondent concrètement et durablement aux désordres informationnels actuels », souligne son secrétaire général, Christophe Deloire (photo). « La question du droit à l'information, droit fondamental de tous les citoyens français, doit dépasser les logiques partisanes et être au cœur des préoccupations de chacun des candidats et du futur président de la République ».

Parmi cette liste de propositions qui sera soumise aux candidats à la présidence, RSF présente, entre autres, des solutions pour protéger l'information face aux régimes totalitaires et pour promouvoir la fiabilité de l'information. D'autres mesures suggèrent de compléter et de renforcer les lois existantes en créant, par exemple, un délit de trafic d'influence qui serait appliqué au milieu de l'information afin de mieux lutter contre les conflits d'intérêts.

S'appuyant sur l'actualité récente, RSF croit aussi que c'est un devoir de l'État de protéger les journalistes couvrant les manifestations contre la violence et de mettre en place des mesures pour dissuader les poursuites-bâillons. Enfin, puisque la pandémie a accéléré la fragilisation des médias, l'organisme appelle la classe politique à mettre en œuvre un « New Deal pour le journalisme ».

(Photo courtoisie Twitter)

Les propositions de RSF

L'indépendance de l'information en cause

La chaîne RT France s'expose à des sanctions

La branche française de la chaîne russe d'information RT France est de nouveau sur la sellette pour de possibles manquements aux règles de l'audiovisuel français.

L'Arcom, ex-Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), a été saisi d'une plainte émanant de Médias Démocraties Europe, association opposée au Kremlin, qui met en cause « l'honnêteté et l'indépendance de l'information et des programmes » de la chaîne. Cette plainte a provoqué une réaction immédiate de la chaîne franco-russe. « Une nouvelle attaque contre la liberté médiatique? » s'est aussitôt interrogé le site de RT France, rappelant que son homologue a été interdite outre-Rhin début février.

Lancée en 2017, RT France est le pendant francophone de la chaîne internationale russe d'information en continu RT, créée en 2005 et financée par l'État russe. La chaîne, à l'instar de sa maison-mère, est considérée par plusieurs personnalités politiques et spécialistes comme un organe de propagande du Kremlin. RT France a été ainsi interdite d'accès au palais de l'Élysée en 2018.

Médias Démocraties Europe regroupe une dizaine de citoyens provenant de pays de l'Europe de l'Est dont le but est de « défendre une certaine vision du droit à l'information ». Déjà mis en demeure en 2018 et perçu comme un vecteur d'ingérence russe par le gouvernement, RT France encourt de possibles sanctions.

(Photo courtoisie ICI Radio-Canada)

L'enquête de Libération

Crise à CNN

L'impunité des têtes d'affiche mise à mal

Les récents congédiements chez CNN du président Jeff Zucker (photo) et de l'animateur vedette Chris Cuomo sont venus illustrer la dérive des têtes d'affiche médiatiques dans un contexte où leur impunité commence à être remise en question.

La chaîne d'information en continu CNN, fondée en 1980 par Ted Turner et rachetée en 1996 par WarnerMedia, est à la croisée des chemins. Il y a deux semaines, le président Jeff Zucker a été brutalement remercié pour avoir omis de divulguer une relation avec une collègue. En décembre, le journaliste Chris Cuomo a également été congédié pour avoir prêté main-forte à son frère, l'ex-gouverneur Andrew Cuomo, dans sa défense contre des allégations de harcèlement sexuel. Plusieurs observateurs critiquent aussi le choix éditorial de la chaîne qui semble de plus en plus privilégier les sujets sensationnalistes de type tabloïd.

Les derniers scandales font écho à des épisodes précédents observés dans d'autres médias dans lesquels les dirigeants ont été accusés d'avoir instauré une culture d'impunité pour les cadres supérieurs, presque toujours des hommes, qui en sont venus à penser que les règles édictées par leur organisation respective ne les concernaient pas.

Toutefois, cette impunité a subi des brèches dans les dernières années. En 2016, le fondateur et PDG de Fox News, Roger Ailes, a été licencié après avoir été au cœur d'un scandale de harcèlement sexuel. Les différents témoignages contre ses agissements, dont ceux de la journaliste Gretchen Carlson et de la présentatrice vedette Megyn Kelly, ont eu raison de lui. Deux ans plus tard, c'était au tour du PDG de CBS, Leslie Moonves, d'être forcé à démissionner en raison d'allégations de harcèlement sexuel, d'agressions et d'abus sexuels.

(Photo courtoisie Wikipédia)

Les précisions du Guardian

Redevance pour le partage de contenus avec les géants du Web

Pas de consensus aux États-Unis

Des solutions visant à donner aux éditeurs de presse le pouvoir de négocier avec les géants du numérique le partage de leur contenu divisent les politiciens et les groupes de médias aux États-Unis. Certains acteurs de l'industrie affirment que les solutions proposées pourraient plutôt nuire aux petits joueurs locaux alors qu'elles visent l'effet inverse.

La présidente du sous-comité antitrust du Sénat, la démocrate Amy Klobuchar, a parrainé le « Journalism Competition and Preservation Act ». Elle a déclaré que ces nouvelles propositions contribueraient à assurer la survie des médias locaux dans le contexte de la croissance démesurée des revenus publicitaires numériques de Google et Facebook. Le sénateur républicain Mike Lee a toutefois affirmé que si les médias sont aujourd'hui aux prises avec des problèmes c'est qu'ils n'ont pas su adapter leurs modèles commerciaux aux nouvelles réalités.

Le politicien ainsi que plusieurs observateurs ont également affirmé que le projet de loi pourrait conduire à la création d'un « cartel de l'information ». « Les géants de l'information pourraient dominer les négociations [avec les GAFAM] et la voix des petits médias serait marginalisée », a écrit un groupe de défenseurs de l'intérêt public dans un mémoire remis aux deux sénateurs. Ce regroupement est composé, entre autres, d'associations de protection de droits d'auteurs, de groupes de surveillance et de chercheurs universitaires.

Si les signataires ont écrit qu'ils « soutenaient sans réserve les objectifs du projet de loi », ils craignent que ce dernier « renforce les relations de pouvoir existantes entre les organes de presse et les plateformes numériques et qu'il modifie la nature libre et ouverte d'Internet ».

La nouvelle

La limite mensuelle d'article à consulter gratuitement est supprimée

Un quotidien américain adopte une formule payante différente

 

 


The Austin American-Statesman, principal quotidien de la capitale du Texas, Austin, a annoncé il y a deux semaines qu'il permettrait dorénavant aux internautes de lire des articles en quantité illimitée sur son site Internet au lieu de les restreindre à un certain nombre mensuellement.

L'éditeur du journal a confirmé au début du mois de février qu'il supprimera la limite mensuelle d'articles qu'un non-abonné peut consulter sur son site Web. Le Statesman misera plutôt sur des articles réservés aux abonnés pour tenter de séduire les lecteurs. « Les histoires réservées aux abonnés ont conduit beaucoup plus de personnes à s'inscrire en tant qu'abonnés que les limites mensuelles », a expliqué le rédacteur en chef Manny García. Les contenus réservés aux abonnés seront « des reportages d'enquête approfondis et des analyses d'experts ».

Le quotidien espère que ce changement encouragera les internautes à revenir plus souvent sur le site, maintenant qu'ils ne risquent plus d'être à court d'articles parce que leur limite mensuelle a été franchie. « Cet accès illimité donnera également aux artisans plus d'occasions de démontrer la valeur du journalisme », ajoute García. « Cela signifie également des chances supplémentaires d'inciter les gens à cliquer sur s'abonner ».

En savoir plus

Afghanistan

Les talibans libèrent deux journalistes étrangers

Deux journalistes étrangers en mission pour le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) qui avaient été arrêtés à Kaboul par les talibans ont été relâchés vendredi en compagnie de leurs collègues afghans. Le journaliste indépendant et ancien correspondant de la BBC Andrew North (photo), qui couvre l'Afghanistan depuis deux décennies, figurait parmi les personnes détenues, selon sa femme Natalia Antelava.

« Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont exprimé leur inquiétude et offert leur aide. Nous restons attachés au peuple afghan », a déclaré l'agence des Nations unies dans un communiqué.

Le porte-parole du pouvoir taliban, qui a repris les rênes du pays il y a six mois après le départ des Américains, s'était engagé à se pencher sur la question de ces arrestations. « Les ressortissants étrangers qui se sont identifiés comme faisant partie d'une organisation internationale ont été détenus parce qu'ils ne possédaient ni cartes d'identité, ni licences, ni les documents nécessaires, a-t-il expliqué. Ils étaient en bonne forme, en contact avec leurs familles. Et après avoir été identifiés [...], ils ont été libérés. »

Depuis leur retour au pouvoir, les fondamentalistes islamistes ont arrêté certaines voix critiques de leur régime et ont tabassé ou arrêté plusieurs journalistes. La presse locale est la première à faire les frais de cette répression. Depuis août, plus de 50 professionnels des médias afghans ont été arrêtés par la police ou les services de renseignements, selon un rapport publié par Reporters sans frontières (RSF) début février.

(Photo courtoisie Twitter)

Les détails

Une erreur de sources dans notre dernière infolettre

Le reportage sur les 125 ans du Journal The Record qui a été relayé dans l'infolettre de la semaine dernière a été rédigé par la journaliste Ariane Aubert Bonn de La Tribune avant d'être repris dans les pages de La Voix de l'Est. Toutes nos excuses pour avoir identifié incorrectement la source d'origine de l'article.

LE REPORTAGE DE LA TRIBUNE

Projet de recherche doctorale

Les journalistes sont invités à répondre à un sondage en ligne

Vous êtes journaliste, vous avez 18 ans et plus et manifestez un intérêt envers l'information publicitaire numérique produite dans le contexte universitaire québécois ?

Vous êtes invité(e) à participer à une recherche qui vise à étudier les mécanismes de régulation encadrant la gestion et l'usage de l'information numérique.

Votre participation consistera à répondre à un questionnaire de sondage en ligne de 15 à 20 minutes sur la plateforme LimeSurvey. Votre participation est anonyme. Aucun renseignement personnel permettant de vous identifier ne vous sera demandé.

Pour en savoir plus, vous pouvez contacter l'étudiante responsable du projet à l'adresse courriel suivante : siham.alaoui.1@ulaval.ca.

Répondre au sondage

 

LE COIN LECTURE

« Voyages en Afghani »

Un livre du journaliste Guillaume Lavallée

En janvier 2017, un jeune homme tue six hommes priant à la grande mosquée de Québec. Journaliste au Moyen-Orient, l'auteur Guillaume Lavallée s'interroge sur les raisons et origines de cette haine. « Voyages en Afghani » est le livre qu'il aurait voulu écrire ou lire sur les musulmans pour mieux comprendre et développer une relation avec l'autre.

L'auteur suit les pérégrinations de Djemal ed-Din al-Afghani, l'un des penseurs les plus énigmatiques du monde arabo-musulman au 19e siècle. Entre le récit de voyage, l'essai et le polar, « Voyages en Afghani » nous met aux premières loges de la complexe histoire du monde musulman, ses traditions, ses pensées, les débats, les intrigues et les élans de liberté.

Né à Québec, Guillaume Lavallée est journaliste à l'Agence France-Presse, où il a été notamment chef de bureau pour le Soudan, envoyé spécial en Égypte et en Libye, correspondant Pakistan/Afghanistan et désormais chef du bureau de Jérusalem responsable de la couverture d'Israël et des Territoires palestiniens. En 2004, il entreprend des études de doctorat en philosophie musulmane à l'Université McGill. Au cours de ses recherches, il se passionne pour le penseur Djemal ed-Din al-Afghani. Il a aussi été professeur de journalisme à l'École des médias de l'UQAM, et a cofondé le Fonds québécois en journalisme international (FQJI). Il a publié en 2012 chez Mémoire d'encrier « Dans le ventre du Soudan ».

Se procurer l'ouvrage

 

À VOS AGENDAS

18 février 2022

Date butoir pour participer aux Prix Michener

21 février 2022 à 19 h 30

Assemblée générale extraordinaire de la FPJQ pour l'approbation des états financiers vérifiés au 31 juillet 2021

22 février 2022

Date butoir pour participer au prix Thérèse-Patry

23 février 2022 à 19 h

Formation de la FPJQ : L'Autorité des marchés publics dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité

25 février 2022

Date butoir pour participer au prix Jules-Fournier et au prix Raymond-Charette

1er mars 2022

Date butoir pour participer aux bourses du Fonds québécois en journalisme international

4 mars 2022 à midi

Date butoir pour participer au prix Judith-Jasmin 2021

Date butoir pour participer au prix Antoine-Desilets 2021

13 mars 2022

Date butoir pour participer à la bourse Fernand-Seguin 2022

14 mars 2022

Date butoir pour participer au prix Guy-Mauffette

Date butoir pour participer au prix Georges-Émile-Lapalme

1er avril 2022

Date butoir pour participer au concours La Grande Rédaction qui s'adresse aux élèves du secondaire

20 avril 2022 (toute la journée)

Formation du Barreau du Québec : Droit des médias et des communications

2 au 6 mai 2022

Semaine de la presse et des médias

3 mai 2022

Journée mondiale de la liberté de la presse

9 mai 2022

Date butoir pour répondre au sondage de J-Source : Le projet pour la Liberté de la presse au Canada

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Authentik Canada

Authentik Canada offre un rabais pouvant aller jusqu'à 35% sur des forfaits été-automne-hiver aux membres de la FPJQ sur les achats en ligne à partir du lien fourni.

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IRIS, le groupe visuel offre le Programme des avantages IRIS à tous les employés et membres de la FPJQ ainsi qu'à leur famille immédiate résidant à la même adresse avec le code promotionnel.

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Via Rail

Via Rail offre son tarif entreprise, équivalent à 5% de rabais, aux membres de la FPJQ sur les réservations avec le code promo. Non valide sur les tarifs évasion.

 

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OFFRES D'EMPLOI

Reporter aux Actualités et Informations générales (2 postes) | La Presse

Type d'emploi : Surnuméraire, 35 heures/semaine (2 postes)

Lieu : Montréal

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Journaliste | In Médias (Outaouais)

Type d'emploi : Permanent, temps plein (35h)

Lieu : Outaouais

 

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Adjoint(e) au contenu de production (1 poste) et Réalisateur(trice) multifonction (1 poste) | Noovo Info, Bell Média

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieux : Sherbrooke ou Trois-Rivières (Adjoint au contenu de production) et Montréal (Réalisateur(trice) multifonction)

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Pupitreur(e) numérique (2 postes), Coordonnateur(trice) administratif(ve) à l'information (1 poste) et Technicien(ne) multifonctions (1 poste) | Noovo Info, Bell Média

Types d'emplois : Permanent, temps plein

Lieux : Montréal (Pupitreur(e) numérique et Coordonnateur(trice) administratif(ve) à l'information) et Québec (Technicien(ne) multifonctions)

Quatre postes à pourvoir

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Vidéojournalistes (4 postes) | Noovo, Bell Média

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieux : Québec, Trois-Rivières, Sherbrooke et Saguenay

Date limite : Mardi 22 février 2022

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Journalistes Radio | Bell Média

Type d'emploi : Permanent, temps plein et temporaire temps partiel

Lieux : Trois-Rivières et Montréal

Date limite : Jeudi 17 février 2022

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Journaliste au pupitre | La Presse

Type d'emploi : Surnuméraire

Lieu : Montréal

 

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