2023-06-08 Lettre InfoFPJQ2023-06-08 Lettre InfoFPJQ
Linked in

 

— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

L'équipe de la FPJQ s'agrandit

Depuis quelques jours, la FPJQ a la chance d'accueillir une nouvelle employée contractuelle au sein de ses effectifs. Suzie Genest (photo) s'est greffée à l'équipe de la Fédération à titre de coordonnatrice partenariats et formation. Originaire de Québec, elle était jusqu'à tout récemment directrice de la rédaction pour monquartier.quebec et désirait aborder de nouveaux défis professionnels.

Dotée d'une vaste expérience, Mme Genest sera en charge de conclure des ententes afin d'accroitre le rayonnement de la FPJQ et de mieux rentabiliser ses différents outils publicitaires, dont son site Web, l'infolettre hebdomadaire et le magazine Le Trente.

Au cours de sa carrière professionnelle, Suzie Genest a été travailleuse culturelle à Vidéo Femmes, Spira, Manif d'art, EXMURO arts publics et coordonnatrice des bénévoles et de l'accueil pour Museomix Québec (2013, 2015, 2016). Elle détient un baccalauréat en études françaises, un certificat en traduction ainsi que quelques crédits de deuxième cycle en interprétation et médiation culturelle.

Administratrice au conseil d'administration de Folie/Culture depuis 2018 et secrétaire au CA de la radio CKIA depuis avril 2022, Suzie a aussi participé jusqu'en 2020 à diverses initiatives citoyennes locales dans la région de Québec.

Les membres du conseil d'administration de la FPJQ et la permanence lui souhaitent la bienvenue dans l'équipe. Pour la contacter, vous pouvez lui écrire par courriel à l'adresse : publicite@fpjq.org.

(Photo de courtoisie : Facebook)


Semaines de la presse et des médias 2023

Une édition des plus réussies !

Avec de très nombreuses activités présentées à différents endroits au Québec pendant tout le mois de mai, l'édition 2023 des Semaines de la presse et des médias a rencontré un vif succès. Elles sont l'occasion pour le public de comprendre le travail des journalistes, tout en découvrant quel est le rôle des médias dans la société.

Pour une première fois, l'événement se déroulait sur un mois, ce qui a permis d'organiser un événement d'importance chaque semaine de mai à Montréal. Les sections régionales de la FPJQ ont aussi été mises à contribution en organisant de nombreuses conférences, formations, panel et activités sociales dans plusieurs municipalités de la province.

La présentation des Semaines de la presse ne serait pas possible sans l'aide inestimable des nombreux partenaires institutionnels et médias, sans oublier l'importante contribution financière de Patrimoine canadien. Merci également au comité dédié pour son implication tout au cours de la préparation de l'événement, à Marelle Communication pour la promotion, à Sandra Gilbert, la talentueuse directrice artistique ainsi qu'à tous les panélistes, conférenciers·ères ou formateurs·trices qui ont apporté leur expertise sur les différents sujets abordés.

Des remerciements tout particuliers à Bernard Derome, le porte-parole 2023, un monument du journalisme québécois, qui a été un ambassadeur hors pair tout au cours de l'événement. Ses convictions, ses connaissances du milieu médiatique et sa notoriété publique ont mis en lumières les enjeux auxquelles sont confrontés les journalistes dans le cadre de leur travail tout en permettant d'importantes retombées en termes de visibilité pour la Fédération.

De retour du 1er au 31 mai 2024 pour la cinquième édition des Semaines de la presse et des médias.


La première étape du déménagement de la FPJQ est complétée

Le FPJQ a officiellement quitté ses bureaux, situés au 3802 du boulevard Saint-Laurent, le 31 mai dernier, complétant la première des deux parties de son déménagement. Après quelques années sur le Plateau à Montréal, la Fédération vous accueillera dorénavant au cœur de la ville, à proximité du centre Eaton.

Les nouveaux locaux seront accessibles dès l'automne prochain, lorsque les travaux de rénovation seront exécutés.

Pour la période estivale, la Fédération occupera des bureaux temporaires, se trouvant dans le même immeuble. Grâce à des installations provisoires et au télétravail, l'équipe de la FPJQ effectuera les suivis tout au cours de l'été et procédera à l'envoi des cartes de presse aux membres qui renouvellent ou qui adhèrent une première fois.

Pour toute communication postale, veuillez utiliser l'adresse suivante jusqu'à nouvel ordre :

Adresse temporaire de la FPJQ
1255 boulevard Robert-Bourassa,
Suite 800, Montréal,
H3B 3V8

Notez que les bureaux de la FPJQ sont accessibles uniquement sur rendez-vous.

(Photo de courtoisie : Martine Desjardins) 


Le Trente 2023 veut honorer les grands disparus

Depuis novembre 2022, de nombreuses personnes qui ont marqué le monde des médias sont décédées et l'équipe de l'Esprit Libre désire les honorer dans le prochain numéro du magazine Trente.

Les salles de rédaction québécoises sont invitées à communiquer à l'équipe de rédaction du Trente le nom des personnes qui nous ont malheureusement quittés et à soumettre un court texte d'un paragraphe pour souligner leur précieux apport au journalisme. Une photo (libre de droits) ainsi que vos coordonnées pour des précisions supplémentaires sont aussi demandées. Vous pouvez envoyer ses informations par courriel à l'adresse : redaction@revuelespritlibre.org

Nous vous remercions de votre collaboration afin de garder vivante la mémoire de ses grands disparus.

PRIX ET BOURSES

Bourse de la relève de la FPJQ section Québec

Frédérique Bérubé remporte l'édition 2023

C'est avec fierté que la section Québec de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) remet sa Bourse de la relève 2023 à Frédérique Bérubé (photo), étudiante finissante à la maîtrise en communication publique avec concentration en journalisme international à l'Université Laval.

La qualité du reportage soumis par Frédérique Bérubé, qui porte sur l'essor du cyclisme hivernal au Québec, a retenu l'attention du jury composé des journalistes Véronique Morin, Léa Martin et Mikaël Lalancette.

« Dans son reportage court et animé, Frédérique Bérubé transporte le lecteur dans l'univers des cyclistes d'hiver. De plus en plus populaire dans les villes du Québec, le vélo d'hiver regroupe un nombre croissant d'adeptes dont Frédérique a su capturer l'essence », a commenté le jury.

« Ses descriptions détaillées nous emmènent sur le terrain. Les témoignages de cyclistes sont également accompagnés de statistiques qui donnent de la crédibilité à son travail. Avec sa jolie plume, ses intervenants variés et l'aspect multimédia de son reportage, Frédérique a présenté au jury un article de calibre professionnel », conclut les juges.

Frédérique Bérubé ajoute donc son nom à la liste de jeunes journalistes prometteurs qui se sont distingués au fil des ans en remportant la prestigieuse Bourse de la relève, assortie d'un prix de 400$ et d'une adhésion d'un an à la FPJQ.

(Photo de courtoisie)


Prix Jules-Fournier et prix Raymond-Charette

La période de mise en candidature est ouverte

Les professionnels·les du monde médiatique québécois sont invités à soumettre leur candidature pour le prix Jules-Fournier ou le prix Raymond-Charette, remis désormais par le ministère de la Langue française, créé en juin 2022.

Le prix Raymond-Charette est attribué à un ou une professionnel·le de la télévision ou de la radio québécoise pour sa contribution exemplaire à la diffusion d'un français de qualité. Le prix Jules-Fournier est pour sa part décerné à un ou une professionnel·le de la presse écrite en reconnaissance de la qualité de la langue de ses textes.

Les personnes lauréates recevront chacune une bourse de 5 000 $ et un parchemin calligraphié, signé par le ministre de la Langue française. Les personnes désirant participer peuvent soumettre directement un dossier. Les candidatures déposées par des tiers seront également acceptées. La date limite a été fixée au 28 juillet 2023.

L'an dernier, le prix Jules-Fournier a été remis à Chantal Guy (La Presse) alors que le prix Raymond-Charette était décerné à Azeb Wolde-Giorghis (Radio-Canada).

LES CRITÈRES DE PARTICIPATION

Grand Prix du Journalisme indépendant 2023

Les personnes lauréates sont dévoilées

La semaine dernière à l'Espace La Risée de Montréal s'est tenu la remise des Grands Prix du Journalisme indépendant (GPJI). Depuis 2009, ses distinctions soulignent la qualité du journalisme indépendant produit au Québec, que ce soit en presse écrite, en radio, en télévision, en photographie de presse ou en illustration éditoriale. Le concours est une initiative de l'Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ).

La liste des personnes gagnantes de l'édition 2023 :

  • Catégorie Opinion et chroniques : Frédérick Lavoie (mention spéciale à Samuel Lamoureux)

  • Catégorie Médias communautaires et étudiants : Anne-Marie Parent

  • Catégorie Multimédia :Charles-Frederick Ouellet

  • Catégorie Science, santé, technologie et environnement : Annie Labrecque

  • Catégorie Société et sport : Marine Caleb

  • Catégorie Culture et arts de vivre : Ralph Elawani

  • Catégorie Actualité : Myriam Boulianne (mention spéciale à Patrice Sénécal)

Félicitations à tous les lauréates et lauréats !!!

consulter la PUBLICATION facebook de l'ajiq

Vous avez jusqu'au 23 juin pour participer

Nouvel appel à projets de reportage à l'étranger du FQJI

Le Fond québécois en journalisme international (FQJI) lance un nouvel appel à projets de reportage à l'étranger, le 16e depuis ses débuts, dans son programme de bourses régulières. Si votre projet de reportage est retenu, ses coûts seront supportés par le FQJI.

Consultez cette page pour connaître les critères d'admissibilité, les composantes d'un dossier de candidature, les critères de sélection qui guideront les membres, le jury indépendant, ainsi que les obligations des récipiendaires.

La date limite pour soumettre un projet de reportage est le 23 juin 2023, à 23h59. Les candidats dont le projet n'a pas été retenu lors des appels précédents sont invités à tenter leur chance à nouveau.

Si vous avez des questions, nous vous invitons à contacter le FQJI par courriel.

CONFÉRENCES, FORMATIONS ET PANELS

Présentée à Salaberry-de-Valleyfield

L'exposition « En un regard » sur la photographie de presse

La FPJQ, section Montérégie, vous invite à visiter « En un regard », une exposition dédiée à la photographie de presse qui met en lumière son importance dans les médias de la presse écrite et électronique de la Montérégie et du Centre-du-Québec. Elle est présentée jusqu'au 30 juillet 2023, au MUSO (Musée de société des Deux-Rives), situé au 21 rue Dufferin, à Salaberry-de-Valleyfield

« On dit qu'une image vaut mille mots. En journalisme, une photo raconte une histoire, au même titre que le reportage. Tout cela en un regard », a précisé la journaliste Marie-Ève Martel, idéatrice de l'exposition.

Les photographes Laurianne Gervais Courchesne, Julien Saguez et Jessyca Viens-Gaboriau (Saint-Jean-sur-Richelieu), Robert Côté, Denis Germain, Jean Laramée et Erick Rivest (Rive-Sud), François Larivière (Saint-Hyacinthe), Pascal Gagnon (Sorel), Eric Beaupré et Ghyslain Bergeron (Drummondville), Julie Catudal et Nicolas Racine (Granby), présenteront un éventail de leurs photographies de presse afin de raconter au public différentes histoires dont ils ont été témoins.

« Nous espérons que les citoyens seront nombreux à visiter l'exposition et qu'elle leur permettra de jeter un regard neuf sur le travail des photographes de presse et des artisans de l'information », a déclaré la présidente de la FPJQ-Montérégie Stéphanie Mac Farlane, également journaliste au journal Le Canada Français.

(Photo de courtoisie : Muso)

EN SAVOIR PLUS

Classe de maître avec le réalisateur et directeur photo, Bruno Carrière

Filmer de façon pro avec votre téléphone intelligent

S'adressant principalement, mais pas uniquement, aux personnes de niveau débutant et intermédiaire, cet atelier vous fera découvrir l'univers des possibles en explorant les téléphones intelligents, les applications, les équipements, les accessoires, ainsi que les différents logiciels de postproduction nécessaires pour filmer et produire des vidéos de qualité professionnelle.

Cet atelier est présenté le vendredi 16 juin, de 9h à 17h, à la Maison de la réalisation de l'ARRQ située à Montréal. Le coût de l'inscription est de 130$.

Animé par Bruno Carrière, réalisateur de l'Association des Réalisateurs et Réalisatrices du Québec (ARRQ) et directeur photo de l'Alliance québécoise des techniciens et techniciennes de l'image et du son (AQTIS), le formateur, en plus de vous aiguiller sur les derniers équipements en circulation, vous permettra d'explorer les règles de l'art du tournage et du montage afin de produire différents styles de vidéos.

Inscriptions en deux étapes :

  1. Envoyer d'abord un courriel à b.carriere@sympatico.ca pour confirmer votre présence
  2. Après réponse de sa part, le paiement se fera par Interac
LES DÉTAILS

EN MANCHETTE

Pour s'informer de l'actualité au Québec

La confiance envers les réseaux sociaux est en hausse

Selon une enquête NETendances, 38 % des adultes québécois font confiance aux nouvelles et aux actualités qui se trouvent sur les médias sociaux (réseaux sociaux, forums de discussion, blogues, wikis, etc.). Il s'agit d'une hausse de 13 points de pourcentage par rapport à l'année précédente, d'après les données de l'étude, rendue publique hier, par l'Académie de la transformation numérique (ATN) de l'Université Laval.

Intitulée « Actualités en ligne, réseaux sociaux et balados », cette enquête révèle également qu'un peu plus de la moitié des adultes québécois (54 %) estiment pouvoir discerner facilement le vrai du faux sur les réseaux sociaux.

La télévision demeure la source la plus souvent utilisée pour s'informer sur l'actualité, passant de 64 % en 2021 à 68 % en 2022. La radio et les réseaux sociaux sont aussi en augmentation par rapport à l'année précédente. Cependant, les sites Web offrant du contenu d'information ont connu une baisse significative de 7 points de pourcentage. L'écoute des balados au Québec a également connu une croissance modérée.

Pour une première fois, l'étude tient compte de l'accès à des contenus payants pour s'informer sur Internet. En 2022, le quart (26 %) des adultes québécois ont payé pour accéder à des contenus d'information en ligne par l'entremise d'abonnements ou de dons à des médias tels Apple News+, Le Devoir, L'actualité, La Presse+ et The New York Times

L'enquête rapporte aussi que les adultes québécois consacrent en moyenne 2 heures 50 minutes par jour sur les réseaux sociaux, une diminution de 43 minutes par rapport à l'année 2021. « On suppose que l'assouplissement ou la levée des restrictions liées à la pandémie en 2022 peut avoir contribué à réduire le temps passé sur les réseaux sociaux par les adultes québécois », a précisé Claire Bourget, directrice intelligence d'affaires et recherche marketing à l'ATN. 

CONSULTER L'ENQUÊTE

Selon les résultats d'une étude publiée hier

Le rôle essentiel en information des radios communautaires

Pour les 50 ans de présence de la radio communautaire au Québec, l'Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec (ARCQ) a commandé une étude afin d'évaluer l'impact des 37 membres dans leurs communautés.

Réalisée par StatsRadio en collaboration avec Écho Sondage, la consultation dévoile que 78,4% des auditeurs interrogés considèrent que leur station communautaire est la meilleure source pour l'obtention d'information au niveau local, et ce, loin devant les autres médias.

« On savait que les radiodiffuseurs communautaires au Québec avaient pris une tendance de « proximité », surtout dans les dernières années, mais on ne s'attendait pas à ce qu'ils obtiennent un pourcentage aussi élevé, soit plus de 50 % devant la radio publique. Jamais on n'aurait cru que la différence serait aussi probante », a analysé Louis-Philippe Sutton de StatsRadio. 

Cette tendance se décline aussi lors d'événements spéciaux, comme une panne d'électricité, une tempête, une inondation ou une fermeture de route. Cette fois, ce sont les deux tiers des auditeurs questionnés qui ont choisi leur radio communautaire comme étant la meilleure source d'information.

Il s'agit de résultat qui démontre le fruit du travail des radios communautaires, a expliqué François Carrier, président de l'ARCQ. « Plusieurs de nos membres ont investi dans leurs salles des rédactions, développé des expertises et créé des habitudes de consommation, autant en ondes que sur le Web. Sachant que dans plusieurs régions nous sommes les seuls à pouvoir offrir ce service, il fallait s'attendre à ce que le public le remarque, a-t-il indiqué. La tendance de l'écrit est aussi révélatrice; 78,6 % des répondants consultent nos médias sociaux et 75 % visitent nos sites Web pour les articles d'actualité locale. »

Selon l'étude, plus de 775 000 personnes syntonisent l'une des 37 stations communautaires chaque semaine. Toutefois, M. Carrier reconnaît qu'il y a « encore beaucoup de travail pour se faire connaître et reconnaître, mais sachant que nos radios assurent la diffusion d'information fiable et de qualité, un service en cas d'urgence et la promotion des produits culturels, cette responsabilité est aussi partagée avec les différents paliers de gouvernement. »

LES RÉSULTATS DE L'ÉTUDE

Dès le 19 juin prochain

La fin des bulletins de nouvelles de fin de semaine à TVA-Québec

Après avoir annoncé en février dernier la suppression de 240 postes dans ses salles de rédaction, Groupe TVA va cesser de diffuser les deux bulletins d'information de 30 minutes de fin de semaine qui étaient produits à Québec, dès le 19 juin prochain.

La baisse des revenus publicitaires et la « compétition virulente des géants du Web et de Radio-Canada » sont parmi les raisons citées par Québecor pour justifier la décision qui a été annoncée vendredi dernier.

Les seuls bulletins de TVA le week-end seront donc produits à Montréal, mais le diffuseur précise que des journalistes de Québec continueront d'alimenter le journal télévisé avec des nouvelles de la capitale provinciale. Il n'a pas été annoncé si des emplois étaient touchés par cette décision.

Pour le président de la FPJQ Michaël Nguyen, il s'agit à nouveau d'un coup difficile qui affecte la presse québécoise. « C'est certain que c'est triste. Particulièrement pour les gens de Québec. Quand il y a des coupures, c'est la presse régionale [qui est touchée]. Beaucoup est fait à Montréal, c'est recentré, et c'est d'autres villes qui écopent. » Il a aussi rappelé la nécessité d'adopter rapidement la loi C-18 pour rééquilibrer le partage des revenus publicitaires entre les médias québécois et les superpuissances numériques.

(Photo de courtoisie : La Presse)

LES EXPLICATIONS DE RADIO-CANADA

Google veut aussi des changements au projet de loi C-18

Afin de mieux expliquer aux journalistes sa position en lien avec le projet de loi C-18, Google Canada a organisé, lundi, une rencontre d'information technique à leur intention.

La superpuissance numérique continue ses démarches pour convaincre que la législation, actuellement à l'étude au Sénat canadien, n'est pas viable dans sa forme actuelle et qu'elle requiert des modifications.

Le projet de loi C-18 obligerait les géants du Web, qui partage du contenu informatif sur leurs plateformes, à négocier des ententes financières avec les entreprises de presse canadienne.

Lors d'une comparution devant le Sénat, en mai dernier, Richard Gingras, vice-président des nouvelles pour Google Canada estimait qu'au minimum « le projet de loi C-18 devrait inclure une voie d'exemption claire et réalisable qui incite les entreprises comme Google à continuer de soutenir l'écosystème canadien de l'information ».

Une disposition à cet effet est présente dans le projet de loi canadien, mais selon Google, elle n'est pas assez précise et elle ne veut pas avoir à dédommager les organes de presse pour chacun des liens partagés. L'entreprise aimerait savoir concrètement combien de médias elle peut financer sans avoir à se plier aux règles de C-18. Selon un mémoire de la compagnie américaine remis au Sénat, « les critères d'exemption actuels sont incroyablement vagues et imprécis, et ne précisent pas combien d'ententes suffiraient. » Elle voudrait également que soit revue la formule d'arbitrage prévu à la loi.

La superpuissance numérique est d'avis qu'elle soutient déjà les entreprises de presse d'ici en leur permettant d'augmenter le trafic sur leur site Web par l'intermédiaire de son moteur de recherche. Selon Google, ce serait 3,6 milliards de visites annuellement, ce qui représenterait, selon ses estimations, une somme de 250 millions. Elle a également fait valoir qu'elle a déjà conclu de son propre chef de nombreuses ententes avec des médias au pays, dont Le Devoir au Québec.

l'article du devoir

Balado « Le métier d'informer » de Projet J

Média hyperlocal : le succès du Journal des voisins

Créé en 2012, le Journal des voisins (JDV) se consacre aux nouvelles locales de l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville à Montréal. Publié six fois par année en édition papier, il est distribué à 44 000 exemplaires en plus d'avoir un site Web (journaldesvoisins.com) mis à jour régulièrement.

Ce succès est révélateur, car au moment du lancement du JDV, les hebdos locaux québécois traversaient une importante crise. La situation d'ailleurs ne s'est guère améliorée depuis. Entre 2015 et 2020, le tiers des hebdos locaux québécois ont cessé leur publication d'après le Centre d'études sur les médias de l'Université Laval. La situation est encore plus critique à Montréal, alors qu'ils doivent en plus se démarquer parmi la nombreuse offre médiatique présente dans la métropole.

Dans cet épisode du balado de Projet J, l'animateur Steve Proulx reçoit l'éditeur du JDV, Simon Van Vliet, et l'actuel rédacteur en chef du journal, Stéphane Desjardins, détenant une longue feuille de route en matière de médias hyperlocaux.

D'entrée de jeu, l'animateur a cherché à savoir comment le JdV avait vu le jour. « Dans tout projet d'affaires, il y a toujours un petit élan de folie. Le Journal des Voisins a été fondé pour répondre à un besoin que Christiane (Dupont) et Philippe (Rachiele) avaient identifié en voyant que l'information de l'hebdo local de leur coin, le Courrier d'Ahuntsic, déclinait. La qualité, la profondeur, tout ça dépérissait. Ils sont partis du principe que s'il y a un besoin, il y a un marché », selon Simon Van Vliet.

« Il faut se rappeler qu'à l'époque, il y avait Rue Masson qui était née en 2008 et avait un gros succès d'estime en ligne. Ça fonctionnait vraiment bien, mais leur modèle de revenu n'était pas très solide ce qui a fait en sorte qu'ils ont porté ça pratiquement bénévolement pendant 10 ans », a indiqué l'éditeur du JDV. « Il y a aussi eu une espèce d'élan de génie qui a été de tout de suite incorporer le Journal des Voisins comme un organisme à but non lucratif et de l'inscrire à titre de média écrit communautaire, en sachant qu'au Québec, il y a un programme d'aide qui leur est destiné ».

(Photo de courtoisie : Projet J)

ÉCOUTER LE BALADO

Sondage

Quartier Libre demande l'avis de ses lecteurs et lectrices

Le journal des étudiants et étudiantes de l'Université de Montréal, Quartier Libre, vous invite à participer à une consultation en ligne d'une durée d'environ cinq minutes. Le sondage est anonyme et s'adresse à toutes personnes qui consultent la publication, que ce soit de manière régulière ou occasionnelle. Le sondage permettra à l'équipe du journal étudiant, qui a plusieurs gros projets en chantier, dont la refonte de son site Web, à mieux cibler les besoins de son lectorat.

répondre au sondage en ligne

Bénévoles recherchés pour le sondage sur la diversité de l'ACJ

L'Association canadienne des journalistes (ACJ) recherche de bénévoles pour son sondage sur la diversité de cette année. Les bénévoles aideraient notamment à contacter les salles de rédaction afin de les inciter à répondre à la consultation.

Si cela vous intéresse, veuillez contacter par courriel Hannah Bing, agente d'enquête sur la diversité, à hannah@caj.ca.


Copibec

Rappel : inscriptions jusqu'au 22 juin pour le Paiement Pigistes

Si vous êtes une autrice ou un auteur pigiste ayant publié des textes dans les périodiques québécois, Copibec vous invite à mettre à jour votre dossier avec vos collaborations publiées en 2020 et 2021. Pour être admissible, vous devez avoir été rémunéré en tant que pigiste pour chacun des textes que vous inscrivez. 

Sont admissibles notamment les articles, chroniques, textes de création littéraire ou scénarios de bande dessinée d'une longueur minimum de 1 500 caractères. Les articles de blogues et ceux n'ayant fait l'objet d'aucun travail d'édition ne sont pas acceptés. 

Vous avez jusqu'au 22 juin 2023 pour faire la mise à jour et être éligible au prochain paiement pour les pigistes.

EN savoir pluS SUR LA PROCÉDURE

À L'INTERNATIONAL

Groupe de presse américain Gannett

Les activités perturbées par une grève en début de semaine

Éditeur du USA Today et de quelque 200 publications régionales à travers les États-Unis, le groupe de presse Gannett a vu ses opérations ralenties, lundi, alors que plusieurs centaines de journalistes ont fait la grève. Les grévistes revendiquent un meilleur financement des informations locales et réclament la tête du dirigeant Mike Reed (photo), PDG de la compagnie.

Un communiqué émis par le syndicat NewsGuild-CWA précise que « plus de 1000 employés […] d'une vingtaine de rédactions de la Californie à New York » ont joint le mouvement et évoquait la possibilité que certains poursuivent la grève mardi.

La gestion du PDG est pointée du doigt par les grévistes. Selon eux, il a « démoralisé les salles de rédaction, rendant impossible pour les reporters de profiter de ressources pour produire un journalisme de qualité ». Ils estiment que M. Reed a « décimé la couverture des informations locales à travers le pays et réduit les salaires et les avantages des journalistes ». Ils ont aussi invité les actionnaires de Gannett, réunis lundi, à ne plus accorder leur confiance au PDG, mais sans succès.

Jon Schleuss, président de NewsGuild-CWA, considère que le PDG n'a aucune vision à long terme pour investir dans les rédactions et que la décision des actionnaires de le reconduire dans ses fonctions est une « gifle au visage des centaines de journalistes de Gannett en grève. Sous l'égide de Mike Reed, Gannett est devenu radioactif pour les investisseurs. »

Dans une réponse par courriel à l'AFP, un porte-parole de Gannett a mentionné qu'en « dépit des blocages sur certains de nos marchés […] nous continuerons de fournir une information digne de confiance à nos fidèles lecteurs ».

(Photo de courtoisie : Gannett)

EN SAVOIR PLUS

Partage des contenus d'informations : un projet de loi à l'étude par le Sénat

La Californie veut faire payer les géants du Web

Une proposition de loi obligeant les superpuissances numériques à payer des redevances aux médias d'information pour le partage des contenus de nouvelles est actuellement étudiée par le Sénat californien. La législation, nommée « Loi de préservation du journalisme en Californie », a préalablement été adoptée à la majorité par l'assemblée de Californie, la semaine dernière. 

Déposée par des élus démocrates et républicains en soutien au journalisme local, cette législation prévoit un processus d'arbitrage pour établir les montants à verser aux médias. Le texte législatif à l'étude mentionne que 70% des revenus qui seraient ainsi perçus par les entreprises de presse devraient être réinvestis dans leurs salles de rédaction. De plus, des critères ont été ajoutés au projet de loi pour limiter son application au géant du Web, dont Facebook et Instagram. 

Sans surprise, Meta, la maison mère des deux réseaux sociaux précédemment nommée, est monté aux barricades pour dénoncer le projet. « Si le texte est promulgué, nous serons forcés de retirer les informations de Facebook et d'Instagram plutôt que d'alimenter une caisse noire qui bénéficierait surtout à de grands médias basés hors de l'État [de Californie] sous couvert d'aider les éditeurs de presse californiens », a menacé sur Twitter Andy Stone, porte-parole de Meta.

Pour l'association américaine des éditeurs de presse, la News/Media Alliance et ses équivalents californiens, « la menace de Meta est antidémocratique et indigne », ont-ils indiqué dans un communiqué. La même tactique d'intimidation est d'ailleurs employée actuellement au Canada par la compagnie américaine.

LA NOUVELLE

Google et Facebook

L'UE leur demande d'étiqueter les contenus générés par l'IA

L'Union européenne (UE) presse les entreprises de médias sociaux de marquer rapidement le contenu généré par de l'intelligence artificielle (IA) et d'intensifier la vérification des faits en langues minoritaires et en Europe de l'Est, afin de combattre la désinformation russe.

« Cela ne ressemble pas à une situation normale ; ce que les Russes veulent, c'est saper le soutien de l'opinion publique de nos citoyens qui sont en faveur de l'Ukraine », a déclaré Věra Jourová (photo), vice-présidente de la Commission européenne.

L'UE exige des entreprises qu'elles étiquettent de manière claire et significative le contenu généré par l'IA, afin que les utilisateurs puissent le reconnaître facilement même lorsqu'ils sont distraits et occupés à faire défiler d'autres éléments.

Leur objectif est de permettre à un utilisateur de « voir clairement » que le contenu n'est pas créé par des individus réels, en l'étiquetant avec des mots tels que « ceci est un discours robotique ».

Nouvelles lois sur le contenu numérique : « Twitter choisit la provocation » selon l'UE

L'Union européenne a également averti Twitter qu'elle risque de subir des sanctions « rapides » si elle ne se conforme pas aux nouvelles lois sur le contenu numérique. Dans ce contexte, la société d'Elon Musk pourrait être soumise à une amende pouvant atteindre les 145 millions de livres sterling (environ 240,7 millions canadien), ou même se voir interdire dans l'ensemble de l'UE, si elle ne respecte pas la législation sur les services numériques.

« Twitter a choisi la voie difficile, a déclaré Mme Jourová. Ils ont choisi la confrontation. Cela a été remarqué à la Commission. Je sais que le code est volontaire, mais ne vous y trompez pas, en quittant le code, Twitter a attiré beaucoup d'attention. Ses actions ainsi que sa conformité à la législation de l'UE seront examinées de manière approfondie et urgente. »

(Photo de courtoisie : Commission européenne)

THE GUARDIAN EXPLIQUE

Sur une plateforme unique dont la recherche est alimentée par l'IA

Des millions d'images et vidéos d'AP désormais disponibles

L'agence de presse Associated Press (AP) a récemment lancé une expérience de recherche alimentée par l'intelligence artificielle (IA) sur sa plateforme intégrée dédiée au contenu multimédia, AP Newsroom. 

La recherche, alimentée par l'IA, permet aux utilisateurs de trouver des photos et vidéos qui correspondent le plus à leurs critères. L'outil génère des résultats en se basant sur les descriptions fournies par les utilisateurs. De plus, l'outil de recherche est capable de repérer des moments précis à l'intérieur de clips vidéo complets.

« C'est un véritable bouleversement dans la recherche de contenu au sein de nos archives en expansion constante, a déclaré Paul Caluori, vice-président des produits mondiaux de l'AP. Nous avons la capacité de trouver des éléments très spécifiques au sein d'images ou de vidéos, même si elles n'ont jamais été étiquetées ou légendées. L'ajout de la recherche alimentée par l'IA débloque les archives visuelles inégalées de l'AP. Les nouvelles capacités de commerce électronique font aussi d'AP Newsroom une expérience fluide pour les clients non abonnés. » 

La fonction de recherche alimentée par l'IA est maintenant disponible pour les clients non abonnés et sera éventuellement déployée pour les clients traditionnels. Les utilisateurs peuvent aisément obtenir une licence pour les images et les vidéos, y compris pour une utilisation ponctuelle. AP Newsroom permet également de sauvegarder du contenu visuel pour une utilisation ultérieure.

L'agence de presse enrichit continuellement sa collection avec du nouveau contenu provenant des quatre coins du monde, ce qui en fait une source de plus de 60 millions de photos et vidéos pour les professionnels de l'information et les entreprises médiatiques qui achètent des images.

(Photo de courtoisie : Facebook)

LES DÉTAILS

EN RAFALE

À VOS AGENDAS

Du 7 juin au 30 juillet 2023

Exposition « En un regard » sur la photographie de presse au MUSO de Salaberry-de-Valleyfield, présentée par la FPJQ section Montérégie

15 juin 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale

16 juin 2022, de 9h à 17h

Classe de maître « Filmer de façon pro avec votre téléphone intelligent » présentée par le réalisateur et directeur photo, Bruno Carrière

23 juin 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée de la Fête nationale du Québec

Date butoir pour soumettre un dossier de candidatures pour le programme de bourses régulières de reportage à l'étranger du FQJI

30 juin 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Confédération canadienne

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour la Bourse Aontaiontenrohwe de la Fondation de l'UQAM

28 juillet 2023

Date limite pour soumettre un dossier de candidature aux prix Jules-Fournier et Raymond-Charette

30 juillet 2023

Dernière journée de l'exposition « En un regard » sur la photographie de presse au MUSO de Salaberry-de-Valleyfield, présentée par la FPJQ section Montérégie

24 août 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

30 août 2023

Début de l'exposition World Press Photo Montréal au Marché Bonsecours

4 septembre 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la fête du Travail

9 octobre 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Fête de l'Action de grâce

15 octobre 2023

Fin de l'exposition World Press Photo Montréal au Marché Bonsecours

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur

12 novembre 2023

Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

VOS AVANTAGES FINANCIERS

IRIS

IRIS, le groupe visuel offre le Programme des avantages IRIS à tous les employés et membres de la FPJQ ainsi qu'à leur famille immédiate résidant à la même adresse avec le code promotionnel.

Lire la suite

Parc Oméga

Le Parc Oméga de Montebello offre des billets à tarif réduit aux membres de la FPJQ lors des réservations effectuées en ligne sur le site corporatif avec le code promo. Vous devez aussi présenter votre carte de presse ou de membre lors de l'admission au Parc Oméga.

Lire la suite

Photolab Yves Thomas

Un rabais de 20% sur les impressions et les commandes en magasin sur tout achat de 25$ et plus chez Photolab Yves Thomas.  

Lire la suite

Société des musées du Québec

L'entrée gratuite dans plusieurs musées québécois et certains établissements à l'étranger, comme le Louvre et les musées nationaux de France.

Lire la suite

OFFRES D'EMPLOI

Correspondant·e parlementaire et journaliste à la francophonie canadienne | Francopresse

Statut d'emploi : Contractuel pour 9 mois (remplacement d'un congé de maternité)

Type d'emploi : Temps plein (en présentiel)

Lieu : Ottawa

Début de l'emploi : Mardi 5 septembre 2023

Date limite pour postuler : Vendredi 30 juin 2023

Lire la suite

Rédacteur, reporteur multiplateforme | Bell média

Statut d'emploi : Permanent (emploi syndiqué)

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Montréal

Profil de travail : Temps plein au bureau (signifie que vous devrez effectuer votre travail sur place)

Code de demande: 409877

Date limite : Jeudi 8 juin 2023

Lire la suite

Rédacteur, reporteur multiplateforme | Bell média

Statut d'emploi : Permanent (emploi syndiqué)

Type d'emploi : Temps partiel

Lieu : Montréal

Profil de travail : Temps plein au bureau (signifie que vous devrez effectuer votre travail sur place)

Code de demande: 409879

Date limite : Jeudi 8 juin 2023

Lire la suite

ANNONCER UNE OFFRE D'EMPLOI EN JOURNALISME

Découvrez nos tarifs et forfaits publicitaires, ainsi que les spécifications techniques demandées et
contactez-nous à
infolettre@fpjq.org pour placer votre offre d'emploi ou obtenir plus d'informations.

FPJQ.ORG

- 30 -




Envoyé par Yapla