2021-04-01 Lettre InfoFPJQ2021-04-01 Lettre InfoFPJQ
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Voici votre infolettre FPJQ

DERNIÈRE HEURE

Le président de la FPJQ protégé par un interdit de contact

Jean-Luc Vincent fils ne pourra s'approcher de Michaël Nguyen

Jean-Luc Vincent fils, 38 ans, a accepté de signer ce matin un interdit de contact. Il avait intimidé au palais de justice de Montréal, le président de la FPJQ et journaliste au Journal de Montréal Michaël Nguyen.

En septembre 2019, Vincent fils était présent au palais de justice en appui à Sébastien Théodore, qui attendait son procès. À la sortie de l'audience, monsieur Vincent s'était mis à insulter et intimider Michaël Nguyen.

Me Audrey Santerre, l'avocate de Jean-Luc Vincent fils, a indiqué que « M. Nguyen a eu des raisons subjectives de craindre pour sa sécurité et qu'il craint toujours aujourd'hui pour sa sécurité. » Elle a mentionné à la juge que son client « regrette amèrement les évènements. Il souhaitait que je vous mentionne qu'il a agi de façon inappropriée et qu'il regrette les gestes qui ont été posés. »

   Tous les détails   

À LA UNE

Elle se dit victime d'acharnement médiatique à Tout le monde en parle

La FPJQ dénonce les propos de Jacynthe René

En réaction au verdict prononcé à l'égard de sa compagnie, Maison Jacynthe, l'actrice et entrepreneure Jacynthe René était de passage, dimanche, sur le plateau de Tout le monde en parle à Ici Radio-Canada. L'entreprise, spécialisée dans le bien-être au naturel et les cosmétiques, a été reconnue coupable d'exercice illégal de la médecine en raison de la diffusion de deux vidéos litigieuses au sujet de l'irrigation du côlon.

Lors de l'entretien avec Guy A. Lepage, madame René a clamé sa bonne foi. Elle et son entreprise seraient victimes d'acharnement médiatique, selon ses dires. « Je suis tannée de ça. Je suis le porte-étendard de quelque chose à détruire. »

La FPJQ a réagi sur ses propos envers les médias par l'entremise de sa vice-présidente Marie-Ève Martel. « L'exercice illégal de la médecine est une accusation lourde de sens et il est d'intérêt public d'informer la population sur les tenants et aboutissants d'une telle cause. Les insinuations formulées par Jacynthe René à l'endroit de certains médias et de certains journalistes sont aussi très graves. Mme René remet en cause la neutralité et la rigueur journalistique en laissant entendre que des journalistes auraient usé de « manigances et de montages vicieux » ou se seraient volontairement acharnés sur elle, et ce, sans aucune preuve pour appuyer son propos. »

Les images prises par les médias à l'extérieur d'une succursale de Maison Jacynthe étaient légitimes, selon la Fédération. « Le Code d'éthique et de déontologie auquel souscrivent les journalistes membres de la FPJQ oblige un devoir de suivi, c'est-à-dire qu'ils doivent couvrir la cause du début jusqu'à la toute fin pour garantir le droit du public à l'information, » a expliqué la vice-présidente.

« Jacynthe René peut exprimer son mécontentement sur le traitement de la presse à son égard, mais elle n'a pas à tomber dans les attaques, » conclut Marie-Ève Martel. « Ce n'est pas parce que la couverture journalistique d'un enjeu nous déplaît qu'elle est forcément mauvaise ou qu'elle manque de rigueur. »

(Crédit photo : Maison Jacynthe)

   Regarder le segment de Tout le monde en parle   

Du 3 au 7 mai 2021

Un site web revampé pour la Semaine de la presse et des médias

Le site web de la Semaine de la presse et des médias s'est refait une beauté en 2021. Conçue par notre talentueuse graphiste Sandra Gilbert, la nouvelle version du site est en ligne depuis hier. Mme Gilbert a également créé le visuel de l'édition 2021.

Comment lui est venue l'inspiration ? Elle nous explique sa démarche créatrice. « Je voulais prioriser une photo frappante, en noir et blanc, un regard brut en hommage aux photographies de presse. Dans l'inconscient, c'est un repère, une valeur, pour toutes les tranches de la population. »

L'intégration du masque est un élément clé, selon elle. « Le port du masque fait partie intégrante de notre quotidien depuis un an. Sa mission première est notre protection et celle des autres contre le virus. L'image du masque représente également une armure contre les entraves subies par les médias depuis le début de la pandémie et un rempart pour une information de qualité, trop souvent noyée dans un océan de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux. C'est aussi une forme de revendication pour tous ceux qui n'ont pas la parole et pour ceux qui nous informent au péril de leur vie. C'est le symbole d'un combat rempli d'espoir, celui de garder notre liberté d'expression et notre droit à l'information. »

La programmation de l'édition 2021 sera annoncée prochainement.


La FPJQ réagit à une publication sur le web

Journaliste visé par un collectif associé à Québec solidaire

La semaine dernière, un collectif de Québec solidaire a publié un message sur les réseaux sociaux associant le journaliste Patrice Bergeron de la Presse canadienne à la « droite extrême » puis à la « fachosphère ».

Le président de la FPJQ Michaël Nguyen s'est porté à la défense du journaliste et dénonce l'attaque gratuite du collectif antirasciste décolonial QS. « Avec ce genre de publication puérile, ce collectif n'aide pas le dialogue et n'apporte rien aux débats de société. J'invite les partis politiques à discuter avec les responsables des groupes qui utilisent leurs noms et leurs images, il est plus que temps d'assainir cette ambiance toxique qui règne de plus en plus sur les réseaux sociaux. »

Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de QS, a désapprouvé les propos du collectif, mardi. « Traiter des journalistes, directement ou indirectement, de fascistes ou de faire partie de l'extrême droite, ce n'est pas comme ça qu'on fait de la politique à Québec solidaire. »

   La chronique de Jean-Marc Salvet à ce sujet   

Une lourde perte en Abitibi-Témiscamingue

Décès du journaliste Gilles Hamel

L'Abitibi-Témiscamingue perd un pionnier de l'information, le journaliste Gilles Hamel, âgé de 74 ans. Monsieur Hamel a œuvré pendant plus de 40 ans comme journaliste pour RNC Média et il était à la retraite depuis 2013. La famille a annoncé son décès par voie de communiqué, dimanche en soirée.

Un diagnostic de cancer incurable l'a frappé en février dernier. À la suite de cette triste annonce, de nombreux reportages médiatiques ont permis à Gilles Hamel de s'exprimer sur sa brillante carrière de journaliste. Il avait alors reçu une vague d'affection et de messages du public et d'anciens collègues journalistes qui l'avaient côtoyé. Quelques jours plus tard, M. Hamel recevait les Armoiries de la Ville de Val-d'Or ainsi que la médaille de l'Assemblée nationale.

Les dons en l'honneur de monsieur Hamel peuvent être envoyés à la Maison de soins palliatifs la Source Gabriel.

(Crédit photo : Dominic Chamberland / Le Citoyen)

   L'Hommage du Citoyen   

ATELIERS ET FORMATIONS


Visioconférence gratuite le mardi 13 avril à 18 h 30

La prévention du harcèlement psychologique et des inconduites en milieu de travail

Le harcèlement psychologique et les inconduites en milieu de travail ont fait la manchette à plus d'une reprise dernièrement. Des salles de rédaction ont aussi été touchées par des allégations de harcèlement psychologique. L'organisme à but non lucratif Juripop vous invite, le mardi 13 avril à 18 h 30, à la visioconférence « la Clé juridique, la prévention du harcèlement psychologique et des inconduites en milieu de travail » afin de mieux outiller les journalistes contre ce fléau.

La conférencière, Me Audré Fortier (photo) est inscrite au Tableau de l'ordre du Barreau du Québec depuis 2010 après avoir effectué son baccalauréat à l'Université de Montréal. Chez Juripop, Me Fortier est impliquée dans différents projets, dont l'Aparté, ainsi que la ligne d'urgence en droit familial pour les victimes de violence conjugale.

La visioconférence est gratuite pour les membres de la FPJQ. Des frais de 20 $ seront exigés pour les non-membres.

   Pour vous inscrire   

Les places disponibles s'envolent rapidement

Atelier sur le journalisme de solutions

Le mardi 11 mai à 19 h, la FPJQ vous invite à l'atelier « Le journalisme de solutions, pourquoi, pour qui et comment ? ». Le coût de l'inscription est de 20$ pour les membres de la FPJQ. Les places sont limitées. Vous pouvez vous inscrire ici.

PRIX ET BOURSES

Prix du Devoir de la presse étudiante et prix René-Lévesque de la presse étudiante

Vous avez jusqu'au 26 avril à midi pour participer à l'édition 2021

Les Amis du Devoir, la Fondation René-Lévesque et la FPJQ présentent pour une nouvelle année les prix du Devoir de la presse étudiante et le prix René-Lévesque de la presse étudiante.

Le prix du Devoir de la presse étudiante vise à reconnaître et à récompenser la qualité des médias étudiants québécois, de niveaux collégial et universitaire, imprimés et en ligne, mais surtout le travail des équipes qui les réalisent.

Le prix René-Lévesque de la presse étudiante récompense une personne affiliée à la direction d'un journal (ex. : rédacteur(trice) en chef, éditeur(trice) etc.) et ayant fait preuve de leadership dans l'accomplissement de ses fonctions au cours de la dernière année ou du dernier trimestre. Le prix comporte des volets collégial et universitaire.

Jurys demandés pour l'édition 2021

La FPJQ cherche également à constituer deux jurys de trois personnes pour l'édition 2021. Les personnes intéressées par l'expérience peuvent écrire à ledevoirdelapresseetudiante@gmail.com pour signifier leur intérêt.

   POUR SOUMETTRE VOTRE CANDIDATURE AU CONCOURS   

Nouvelle date limite : 9 avril à midi

Bourses 2021 du Fonds CDPQ pour la relève journalistique

Entreprises de presse, ne tardez plus, vous avez jusqu'au vendredi 9 avril à midi pour soumettre des dossiers de candidature pour obtenir une ou plusieurs bourses du Fonds CDPQ pour la relève journalistique.

Envoyez le dossier complet (incluant le formulaire d'inscription signé par les deux parties) à la FPJQ, par courriel à info@fpjq.org.

Aucun dossier ne sera accepté après cette date.

EN MANCHETTE

Obligation de payer des redevances aux médias canadiens

Le pire scénario envisagé selon Facebook

En audition lundi devant le Comité permanent du patrimoine canadien des Communes, Kevin Chan (photo), le dirigeant de Facebook Canada, a soutenu que le pire scénario pour son entreprise serait l'obligation de payer des redevances aux médias canadiens pour le partage de leur contenu par les utilisateurs de la plateforme. Selon lui, une telle réglementation entraverait le concept de l'internet gratuit et ouvert.

Facebook soutient déjà les médias traditionnels en difficulté en dirigeant le trafic vers leurs sites, a expliqué M. Chan. Une loi comparable à celle de l'Australie « n'est jamais quelque chose de souhaitable pour nous, à moins que nous n'ayons vraiment pas le choix. »

Des préoccupations concernant les discours haineux en ligne et la désinformation sur les vaccins contre la COVID-19, ont aussi été évoquées par les députés du Comité permanent. Facebook tente de résoudre les deux enjeux, tout en respectant la liberté d'expression, a témoigné Kevin Chan.

Huit millions sur trois ans pour le journalisme canadien

Facebook s'est également engagé, vendredi dernier, à dépenser huit millions de dollars sur trois ans, pour financer le journalisme canadien. Cet investissement est toutefois insuffisant selon le professeur de journalisme de l'UQAM Jean-Hugues Roy, qui a évalué que cette superpuissance numérique touchait jusqu'à 210 millions $ de revenus en utilisant le contenu journalistique canadien au pays.

Le géant du web a déboursé dix millions depuis quatre ans dans différents projets de journalisme au pays, entre autres, avec la Bourse Facebook – La Presse canadienne. La bourse a subventionné le travail de dix journalistes l'an dernier et sera maintenue jusqu'en 2024.

Le réseau social fondé et dirigé par Mark Zuckerberg promet aussi de lancer prochainement un nouveau programme visant à renforcer les voix sous-représentées dans le journalisme au Canada.

   LA NOUVELLE   

Poursuite en diffamation

La chaîne américaine Fox News de nouveau visée

La chaîne Fox News est poursuivie en diffamation pour avoir transmis des théories complotistes affirmant que les machines électorales Dominion Voting Systems étaient truquées pour désavantager Donald Trump lors de la dernière élection présidentielle américaine.

Dominion Voting Systems réclame 1,6 milliard de dollars à la chaîne d'informations. Dans la plainte de 139 pages déposée vendredi dernier devant le tribunal supérieur du Delaware, la société accuse Fox News d'avoir  répété et diffusé des mensonges dévastateurs, à la fausseté vérifiable, sur Dominion.

Fox News doit aussi composer avec un autre recours de nature similaire déposée par Smartmatic en février dernier, réclamant 2,7 milliards à la chaîne du magnat des médias Rupert Murdoch.

Dominion s'était également attaqué à l'avocat de Donald Trump et ex-maire de New York Rudy Giuliani et à une autre avocate de l'ex-président américain, Sidney Powell, pour quelque 1,3 milliard de dollars américains chacun à la fin du mois de janvier.

   Plus de détails   

France

Une journaliste-vidéaste attaquée pendant un reportage

Une journaliste-vidéaste de France 3 Rhône-Alpes a été violemment agressée par un coup de poing, samedi dernier, aux Vans, en Ardèche. Au moment où elle allait réaliser une interview au marché du village, un homme a surgi et s'est mis à crier « vous n'avez pas honte de leur répondre ? »

Le suspect a frappé sur la caméra et infligé des blessures au nez et au menton de la journaliste-vidéaste. Elle et sa collègue rédactrice étaient en état de choc à la suite de l'attaque. L'auteur présumé des faits s'est rapidement échappé après l'attentat en tentant de modifier son apparence, mais les policiers ont pu l'interpeller rapidement. 

La direction de l'information de France Télévisions « condamne avec la plus grande fermeté cette agression insupportable d'une journaliste dans l'exercice de son métier d'informer et déposera plainte. »

La semaine dernière, 2000 personnes s'étaient réunies au même endroit pour une manifestation qui s'était transformé en un rassemblement festif autour d'un concert du groupe HK et les Saltimbanks sur le thème de la liberté de porter ou non, un masque à l'extérieur. Leur chanson « Danser encore » est devenue un hymne de protestation contre les restrictions sanitaires dans l'hexagone.

   En savoir plus   

Noovo

Le bulletin de nouvelle Le Fil en ondes depuis lundi

Noovo, la chaîne généraliste de Bell Média, a présenté lundi son premier bulletin de nouvelles Le Fil, avec l'animatrice et cheffe d'antenne Noémi Mercier.

Une formule différente qu'à TVA Nouvelles et Radio-Canada a été priorisée. Les reportages sont plus longs, adoptant un format de trois minutes ou plus. Moins de nouvelles sont présentées en une heure, mais celles-ci sont plus approfondies.

Des ajustements seront toutefois nécessaires, affirment certaines sources du milieu déçues par l'absence de nouvelles internationales et culturelles.

« C'est un bon départ. On a eu de la nouvelle présentée et traitée différemment. On était loin du bulletin traditionnel, c'était rafraîchissant, mais ça reste à peaufiner. Je suis resté sur ma faim. Je comprends qu'on laisse tomber la météo, ou le sport, mais les nouvelles internationales et aussi culturelles sont nécessaires, » analyse Blaise Gagnon, enseignant en journalisme au programme d'art et technologie des médias du cégep de Jonquière et administrateur au CA de la FPJQ.

L'audace et la recherche de modernité pour rejoindre les jeunes ont été saluées par Alain Saulnier, l'ancien directeur général de l'information de Radio-Canada et ancien président de la FPJQ. Il déplore toutefois la faible présence des actualités internationales. « C'est important de parler de ce qu'il se passe dans le monde et de ne pas s'arrêter qu'à l'hyperlocal. »

Pour Patrick White, professeur à l'École des médias de l'UQAM, la cheffe d'antenne Noémi Mercier a son style, un peu confrontant, que certains vont aimer. « Personne ne veut retrouver un copier-coller de Pierre Bruneau ou de Patrice Roy en écoutant Noovo Le Fil. »

   L'ARTICLE DU DEVOIR   

Journalistes francophones hors Québec

Radio-Canada pige dans le personnel du communautaire

Les médias communautaires francophones hors Québec ont perdu plusieurs journalistes aux mains de Radio-Canada au cours des derniers mois. La situation se serait amplifiée depuis deux ans, selon plusieurs médias communautaires.

L'Acadie-Nouvelle a perdu deux journalistes depuis le début 2021. Dans l'Ouest du pays, une radio communautaire a enregistré cinq départs vers le diffuseur public en cinq ans et en Ontario le même manège a été observé.

Le professeur en éthique appliquée et en journalisme à l'Université d'Ottawa, Marc-François Bernier estime que les médias communautaires sont gênés par « la dimension inéquitable, car Radio-Canada est quand même une société d'État qui, avec son milliard et quelques de budget, peut faire mal à de petits médias déjà fragiles. »

Sophie Gaulin, directrice générale et rédactrice en chef du journal La Liberté au Manitoba approuve les propos de monsieur Bernier. «Retenir les journalistes dans un média local a toujours été un défi. Nos médias ne peuvent pas concurrencer les salaires et avantages offerts par une société comme Radio-Canada. »

La pénurie de main-d'œuvre dans les médias est précaire dans la francophonie canadienne. Radio-Canada ne fait pas exception selon son directeur des relations publiques et de la promotion Marc Pichette. « On a de la difficulté à recruter dans nos stations en région, car le métier de journaliste a peut-être un peu moins d'attrait que dans les années passées. »

Selon monsieur Pichette, il n'y a pas de démarche de recrutement direct de Radio-Canada « Les candidats postulent pour des postes ouverts, affichés publiquement, via notre plateforme en ligne. Et le dossier du candidat suit son cours. » Il admet cependant qu'il peut y avoir des cas d'exceptions.

   Plus d'informations   

 La radio FM à nouveau dans la mire de Québecor

Québecor demande au CRTC d'abolir une politique établie en 2008 empêchant la même entreprise de posséder une chaîne de télévision généraliste, une station de radio et un quotidien payant dans le même marché. La compagnie de Pierre Karl Péladeau a réclamé le retrait de cette disposition dans un mémoire déposé en prévision des audiences sur la radio commerciale.

La politique du CRTC a été mise en place pour éviter une trop grande concentration de la presse dans un même territoire, empêchant Québecor de détenir des stations de radio sur les ondes hertziennes à Montréal et à Québec. D'après son mémoire, la compagnie estime « désuète et superflue » la règle du CRTC dans le contexte actuelle. « Les fondements de cette politique n'existent tout simplement plus. »

RNC Média abonde dans le même sens et a également demandé l'abolition de cette politique du CRTC.

Les deux experts en droit consultés par La Presse estiment que la règle du CRTC n'a plus vraiment sa raison d'être dans des marchés comme Montréal et Québec, où il y a une concurrence parmi les médias d'information.

   LIRE LA NOUVELLE   

Reportage sur les Ouïghours

Un journaliste quitte la Chine après des critiques du gouvernement

Le journaliste John Sudworth de la BBC a quitté Pékin pour Taïwan, inquiet de sa sécurité et celle de sa famille, après neuf ans de correspondance en Chine.

Avant son départ précipité le 23 mars, le journaliste a fait face à des mois d'attaques personnelles et de désinformation de la part des autorités chinoises et des médias d'État, a déclaré par voie de communiqué le Foreign Correspondents' Club of China (FCCC).

« Le départ de Sudworth, qui s'ajoute aux expulsions d'au moins 18 correspondants l'année dernière, est une perte pour la communauté journalistique en Chine. Il fait partie d'un nombre toujours plus grand de journalistes chassés de Chine par un harcèlement inacceptable, » a poursuivi le FCCC.

La BBC a publié une déclaration indiquant que la décision a été prise après que le travail primé de Sudworth ait « exposé des vérités que les autorités chinoises ne voulaient pas que le monde sache. »

   L'ARTICLE DU GUARDIAN   

Canular de Volkswagen aux États-Unis

De nombreux médias en colère contre la stratégie du constructeur

Le constructeur automobile allemand Volkswagen n'a pas l'intention de changer le nom de ses activités américaines pour Voltswagen, tel que l'avait coulé le site web américain de l'entreprise, lundi.

Dans un communiqué émis le lendemain, Volkswagen a expliqué que la fuite était en fait une campagne de promotion. « Le changement de nom a été conçu pour être une annonce dans l'esprit du poisson d'avril, soulignant le lancement du SUV ID.4 entièrement électrique, » a précisé par courriel Mike Tolbert, porte-parole de VW aux États-Unis. « Le grand nombre de réactions positives sur les réseaux sociaux montrent que nous avons atteint l'objectif de générer de l'attention. »

L'AFP a désapprouvé la méthode employée. « Nous pensons fermement que des journalistes et médias rigoureux ne devraient pas être utilisés par des entreprises comme Volkswagen à des fins de marketing et de publicité, » a dénoncé Phil Chetwynd, directeur de l'information pour l'Agence.

Le Wall Street Journal a aussi rapporté la nouvelle du changement de nom mardi, citant un porte-parole de Volkswagen en Allemagne. D'autres médias, dont CNBC, avaient aussi reçu des confirmations par des sources anonymes au sein de l'entreprise, qui ont menti aux journalistes.

 «Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, nous avons un problème de désinformation aux États-Unis. Maintenant, vous en faites partie, » a tweeté Nathan Bomey, le journaliste économique du USA Today.

   Consulter la nouvelle   

Candidature du public recherché pour siéger au Conseil de presse

Le Conseil de presse est à la recherche de candidatures, provenant de diverses régions du Québec et de différents milieux pour siéger à son conseil d'administration, à titre de représentants du public.

Depuis sa fondation, en 1973, le Conseil de presse du Québec agit comme mécanisme d'autorégulation de la presse québécoise, et se voue à la promotion d'une presse libre et de qualité ainsi qu'à la défense du droit du public à l'information.

En plus de siéger au conseil d'administration, le travail bénévole des membres consiste à analyser et à juger les plaintes que le Conseil reçoit à l'égard des journalistes et des médias d'information. À ce titre, tous les membres du conseil d'administration sont aussi membres du comité des plaintes.

   LA SUITE DU COMMUNIQUÉ   

À VOS AGENDAS

2 avril 2021

Date limite pour le prix Lizette-Gervais

Date limite pour les bourses de la diversité de la Presse

9 avril 2021

Date limite pour les bourses du Fonds CDPQ pour la relève journalistique

13 avril 2021

Visioconférence de Juripop :  La prévention du harcèlement psychologique et des inconduites en milieu de travail

16 avril 2021

Visiocoférence de la section régionale Québec de la FPJQ : Amis journalistes, et si on parlait de notre santé mentale ?

15 avril 2021

Date limite pour la bourse de la relève journalistique Marthe Blouin de la section Ouaouais de la FPJQ

26 avril 2021

Date limite pour le prix du Devoir de la presse étudiante et le prix René-Lévesque de la presse étudiante

3 au 7 mai 2021

Semaine de la presse et des médias

3 mai 2021

Journée mondiale de la Liberté de la presse

6 mai 2021

Remise du prix Judith-Jasmin 2020

11 mai 2021

Atelier sur le journalisme de solutions : Le journalisme de solutions, pourquoi, pour qui et comment ?

13 mai 2021

Remise du prix Antoine-Desilets 2020

31 juillet 2021

Date limite pour les deux nouvelles bourses UQAM pour étudiants autochtones en journalisme

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OFFRES D'EMPLOI

Journaliste | La Voix de l'Est

Statut : Temps plein

Emplacement principal : Cantons-de-l'Est (télétravail possible)

Date limite : Le lundi 12 avril 2021

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Rédacteur/Rédactrice en chef | Le Droit

Statut : Permanent, Temps plein

Emplacement principal : Ottawa-Gatineau

Date limite : Le lundi 12 avril 2021 à 16 heures

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Journaliste-vidéaste | RNC Média

Statut : Temps plein

Emplacement principal : Val-d'Or

Date limite : Le vendredi 30 avril 2021 à 17 heures

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Journaliste | Radio Gaspésie

Statut : Temps plein

Emplacement principal : Gaspé

Date limite : Le vendredi 16 avril 2021

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Journalistes numériques | Les Éditions Nordiques

Statut : Contractuel, Temps plein

Emplacements principaux : Sept-Îles, Baie-Comeau, Forestville et Charlevoix

Date limite : Le jeudi 29 avril 2021 à 16 h

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Journaliste - Économie, innovation et technologies | InfoBref

Statut : Permanent, Temps plein

Emplacement principal : Télétravail (préférablement de la région de Montréal)

Date limite : Le dimanche 4 avril 2021

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Journalistes | Droit-inc

Statut : Temps plein et temps partiel

Emplacement principal : Montréal (actuellement en télétravail)

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Directeur / directrice de contenu | Magazine Électricité Plus

Statut : Temps partiel

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Envoyé par Yapla