À LA UNE

Le mot de départ de Michaël Nguyen

Président de la FPJQ, un fardeau que j'ai été fier de porter

Quatre ans déjà. Quatre ans à aller au front, à défendre la voix du journalisme sur toutes les tribunes. À la télévision, la radio ou pour des reportages écrits. Que ce soit pour des « chroniques » à 5 $, l'importance du journalisme en région, la violence contre les artisans de l'information ou dénoncée le blocage des nouvelles par Meta [et bientôt peut-être Google], la Fédération a été là, avec moi comme visage et comme voix, à environ 250 reprises, dans les médias d'ici, mais aussi ailleurs dans le monde. Et c'est sans compter les prises de position par communiqué qui se comptent par dizaines, afin de défendre nos membres et rappeler le droit à une information fiable et vérifiée.

Rien ne prépare à être président, disait mon prédécesseur Stéphane Giroux. Et Dieu sait qu'il avait raison ! Rencontrer des ministres, aller en comité de l'Assemblée nationale, parler aux partis d'opposition, participer à des consultations au fédéral… mettons que la nervosité a toujours été là, en plus de la pression que je m'ajoutais pour être digne des journalistes et photographes que la Fédération représente.

Avec l'évolution que la FPJQ a vécue dans les dernières années, nous avons augmenté notre pouvoir d'influence dans la cause du journalisme. En étant à la tête de la Fédération, je n'ai toutefois jamais perçu ce pouvoir comme un privilège, mais plutôt comme un fardeau, car il venait avec de nombreuses responsabilités. Je l'ai fait, avec plaisir et dévotion pendant quatre ans, pour les membres et par conviction profonde que le journalisme est un bien essentiel et qu'il ne doit pas mourir.

Mais ce combat, je ne l'ai pas mené seul.

Une équipe d'étoiles

En fait, il n'aurait pas été possible sans mon supérieur au Journal de Montréal, Stéphane Alarie, qui m'a rassuré quand je lui ai annoncé mon intention de briguer la présidence de la FPJQ. Sans lui, je n'aurais pas pu jongler entre mon travail de journaliste judiciaire et celui de président. Sans le soutien de ce cadre en or, ainsi que du rédacteur en chef Dany Doucet et de Québecor, le travail aurait été fichtrement plus difficile à accomplir.

Cela a permis, avec l'aide d'un conseil d'administration motivé tout en étant uni, et du légendaire Claude Robillard à titre de directeur général par intérim, de procéder à l'embauche de Stéphane Villeneuve, puis de Martine Desjardins. Ce duo à la permanence, à laquelle se sont ajouté Mariane Gomes et Suzie Genest, travaille dans l'ombre, mais ô combien leur travail est crucial et précieux pour la FPJQ ! Pas juste grâce à une gestion saine de nos finances, mais aussi par leur apport tant stratégique qu'organisationnel.

Durant les quatre dernières années, plusieurs administrateurs ont également laissé leur marque, sans faire de vagues. On n'a qu'à penser à Pierre Saint-Arnaud de la Presse Canadienne et de Marie-Ève Martel [à l'époque à CN2i], ou encore Julien Renaud et Jean-Benoît Nadeau. Sans oublier Éric-Pierre Champagne, vice-président et nouvellement élu à la présidence, qui prendra les rênes de la FPJQ à partir de ce dimanche midi. Ou encore Stéphanie Marin, membre de l'exécutif, dont les conseils ont toujours été des plus précieux.

La Fédération, c'est une équipe. Une équipe composée de gens de talents, passionnés, qui veulent contribuer à l'avancement du journalisme quand c'est possible en plus de tout tenter pour qu'il survive, quand ça va mal. Et dans les dernières années, le métier a été bousculé; les derniers exemples remontent à la semaine passée, quand on regarde du côté de TVA, de CN2i ou encore du Publisac.

Mariana Gomes embauchée à la FPJQ

De stagiaire à temps partiel

Après avoir réalisé son stage à la FPJQ dans les derniers mois, la permanence de la FPJQ accueille comme nouvelle employée à temps partiel Mariana Gomes (photo), au poste de « Responsable logistique et communication ». Elle travaille actuellement à l'organisation du congrès annuel de la FPJQ et elle sera, par la suite, impliquée dans l'organisation des Semaines de la presse 2024.

En plus de son travail à la Fédération, elle finalise actuellement sa maîtrise en études internationales, avec une spécialisation en coopération, développement et économie à l'Université de Montréal. Le conseil d'administration et l'équipe de la FPJQ félicitent Mme Gomes pour sa nomination.

Vous pouvez désormais la contacter par courriel à l'adresse : mariana.gomes@fpjq.org.

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VIE ASSOCIATIVE

Ce dimanche, dès 9h30, au Manoir Saint-Sauveur

Convocation à l'Assemblée générale annuelle des membres

L'Assemblée générale annuelle (AGA) des membres de la FPJQ se déroulera le dimanche 12 novembre 2023, de 9h30 à 13h, lors du congrès au Manoir Saint-Sauveur.

Elle sera précédée d'une courte Assemblée générale extraordinaire (AGE) pour la mise à jour des statuts. Votre présence en grand nombre est importante afin de respecter le quorum prévu aux règlements généraux.

La présentation et l'adoption des états financiers vérifiés au 31 juillet 2023 sont prévues lors de l'AGA, tout comme le rapport annuel de la direction et un survol des activités présentées par les sections régionales de la Fédération dans la dernière année.

• ️L'ordre du jour de l'Assemblée générale extraordinaire du 12 novembre 2023

• ️L'ordre du jour de l'Assemblée générale annuelle du 12 novembre 2023

• ️Le procès-verbal de l'Assemblée générale annuelle du 6 novembre 2022

Président des assemblées : Richard Bousquet.

Important : Les personnes qui participent au congrès seront automatiquement inscrites, mais uniquement les membres professionnels·les, dont l'adhésion est en règle, auront le droit de vote. Ceux et celles qui ne sont pas inscrits au congrès seront les bienvenus à l'AGE et L'AGA en présentiel au Manoir Saint-Sauveur. Vous n'avez pas besoin de vous inscrire d'avance.

Afin de remplacer un poste vacant pour un mandant d'un an

Un nouveau poste d'administrateur·trice à pourvoir sur le CA

À la suite de l'élection d'Éric-Pierre Champagne à la présidence de la FPJQ, un poste d'administrateur sera à pourvoir au conseil d'administration pour terminer un mandat d'un an.

Selon les règlements généraux, la mise en candidature est d'une durée d'au moins 14 jours. Les membres professionnels intéressés ont jusqu'au vendredi 17 novembre 2023, à midi, pour faire parvenir une lettre de motivation, une photo et le formulaire de candidature. À l'issue de cette période, le conseil d'administration se réunira pour coopter la personne possédant les meilleures qualités requises pour terminer le mandat.

Formulaire de candidature pour le poste d'administrateur·trice

La candidature doit être soumise à l'adresse courriel info@fpjq.org. Vous devez être membre en règle de la FPJQ, remplir le formulaire en plus de joindre une lettre de motivation d'un maximum de 300 mots ainsi qu'une photo. Chaque candidature doit avoir reçu l'appui de deux membres professionnels pour être validée.

CONGRÈS 2023

Ça commence dans moins de 24 heures !

Le journalisme en mutation

Le congrès 2023 de la FPJQ se déroulera du 10 au 12 novembre au Manoir Saint-Sauveur, à Saint-Sauveur-des-Monts, dans les Laurentides. Le journalisme en mutation est le thème au centre de la programmation. Vous pouvez consulter la page du congrès pour obtenir les détails.

Télécharger la programmation du congrès 2023

Au programme de la fin de semaine : panels, débats, ateliers, formations en présentiel, activité de réseautage sans oublier les discussions de corridor entre collègues.

Vous avez un groupe Facebook pour faciliter le covoiturage entre les membres de la FPJQ à l'adresse suivante :

Page Facebook pour le covoiturage

Pour les congressistes au Manoir Saint-Sauveur

Présentation de la deuxième dictée Antidote de la FPJQ

L'orthographe et la grammaire n'ont plus de secrets pour vous. Vous savez éviter ses nombreux pièges et vos connaissances en vocabulaire sont impeccables ?

La deuxième dictée Antidote de la FPJQ, préparée par le journaliste Jean-Benoît Nadeau, sous le thème de l'intelligence artificielle, promet un défi à la hauteur de vos attentes.

Cette activité sera présentée le samedi 11 novembre, dès 11h45, dans le cadre du congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur. Les participants·es qui se démarqueront par leur maitrise de la langue française remporteront un prix gracieuseté d'Antidote en plus du respect, d'une valeur inestimable, de tous leurs collègues.

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DES PRIX ET DES BOURSES

Ce samedi, dès 19h30, au Manoir Saint-Sauveur

Vous êtes conviés au gala de la remise des prix

En marge de son congrès annuel, la FPJQ vous invite à participer au gala pour la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets, le samedi 11 novembre, dès 19 h 30, au Manoir Saint-Sauveur.

Le journaliste Alain Gravel, ancien président de la FPJQ et récipiendaire à quatre reprises d'un prix Judith-Jasmin, assurera l'animation de cet événement.

Pendant le gala, l'Association des communicateurs et rédacteurs de l'agroalimentaire (ACRA) remettra aussi les prix Moïse-Cossette. Notez qu'il n'est plus possible de s'inscrire pour y assister.

Prix Moïse-Cossette 2023

Les finalistes dévoilés

Les finalistes pour les différentes catégories des prix Moïse-Cossette 2023, qui couronnent les communicateurs de l'année dans le secteur agroalimentaire, ont été dévoilés dans les dernières journées. Ces distinctions remises par l'Association des communicateurs scientifiques et rédacteurs de l'agroalimentaire (ACRA) récompensent la qualité de l'information et du français, l'effort de communication, l'originalité et la pertinence du sujet traité dans les œuvres présentées au concours. Le prix spécial Marc-Alain Soucy sera également attribué lors de la remise, qui se tiendra dans le cadre d'un gala au Manoir Saint-Sauveur, ce samedi soir, en marge du congrès de la FPJQ.

Prix RSF pour la liberté de la presse

Les nominations annoncées

Les 21 nominations de la  31^e édition du prix Reporters sans frontières (RSF) pour la liberté de la presse ont été annoncées. Les finalistes, 13 journalistes, cinq photographes, deux médias ainsi qu'une association de journalistes, sont originaires de18 pays différents. Les distinctions dans les trois catégories traditionnelles (courage, impact et indépendance), ainsi que dans une nouvelle, le prix de la photo Lucas Dolega-SAIF, seront remises le 28 novembre prochain à Bruxelles.

(Photomontage de courtoisie RSF)

CONFÉRENCES ET FORMATIONS

INFORMATIONS ET INSCRIPTION

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LES RÉGIONS

Réaction de la FPJQ section Montérégie

La fin du Publisac fragilise les médias locaux

L'arrêt des activités du Publisac en février 2024 fragilisera les hebdos locaux et régionaux qui utilisaient ce service pour se rendre dans les boîtes aux lettres de leurs lecteurs. Une situation qui inquiète grandement la section Montérégie de la FPJQ.

« Les hebdomadaires locaux et régionaux devront trouver une autre façon, parfois bien plus onéreuse, pour rejoindre leurs lecteurs. En plus de fragiliser la situation économique de ces médias, cette décision complexifie la diffusion de l'information locale et régionale, venant ainsi miner le droit du public d'avoir accès à une information locale et régionale de qualité », souligne Audrey Folliot, vice-présidente de la FPJQ-Montérégie.

La fin définitive du Publisac est une autre mauvaise nouvelle qui s'abat sur le journalisme au Québec, poursuit Michaël Nguyen, président sortant de la FPJQ. « Cela laissera en plan des gens, surtout en région, qui souvent s'informent sur ce qui se passe dans leur coin de pays par l'intermédiaire des journaux locaux distribués avec le Publisac. Les gouvernements doivent agir, plus tôt que tard, s'ils souhaitent une société qui fait des choix informés », indique-t-il.

Distribution affectée par la fin du Publisac

Les alternatives d'Icimédias

Dans la foulée de l'annonce de la fin du Publisac, Icimédias, qui possède 23 journaux imprimés et Web (dont Le Reflet du Lac, le Granby Express et Le Canada Français) annonce qu'elle privilégiera la distribution des exemplaires de ses journaux papier en points de dépôt, par exemple dans les commerces, les résidences pour personnes âgées et autres endroits publics.

Des envois postaux à des endroits ciblés (centre d'affaires, etc.) et des livraisons spécialement dans les secteurs ruraux pourraient également venir compléter la distribution.

Hebdomadaires de Trium Médias

Distribution libre-service

Dès le printemps 2024, les quatre hebdos édités par l'entreprise Trium Médias au Saguenay–Lac-Saint-Jean seront distribués à partir de boîtes à journaux. Il s'agira d'une nouvelle manière de procéder pour Le Lac-St-Jean, Le Nouvelles Hebdo et L'Étoile du Lac. Ce mode de distribution était déjà utilisé par Le Réveil.

« Ça ne nous inquiète pas. Ça fait un an à Saguenay qu'on est dans ce mode-là. On s'est rendu compte que les gens, quand ils prennent l'habitude, ça prend quelques mois, bien le réseau est assez stable », a indiqué Marlène Claveau, copropriétaire de Trium Médias et directrice des ventes de l'entreprise.

(Photo de courtoisie Trium Médias)

Une activité proposée par la FPJQ section Québec

Bye bye 2023 en caricatures

Vous avez envie de revivre 2023 avec les caricatures de l'année ? Les caricaturistes André-Philippe Côté, du Soleil, et YGreck, du Journal de Québec, participeront à cette revue annuelle en dessins, le dimanche 3 décembre, à 13h, au Musée de la Civilisation de Québec.

Ils seront accompagnés sur scène par la députée de Louis-Hébert, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable du Québec, Geneviève Guilbault. Le panel sera animé par Alexandre Duval, journaliste de Radio-Canada à l'Assemblée nationale.

Cette activité est organisée par la FPJQ section Québec afin de revivre les événements marquants de l'année qui s'achève autant sur le plan politique, social, économique, culturel ou sportif.

Par le passé, l'événement annuel a accueilli le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet, le maire de Québec Bruno Marchand et le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime.

L'événement est gratuit, mais il faut réserver sa place pour y assister.

Radio-Canada Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine

Des changements à la direction

Sébastien Thériault a quitté son poste à la fin octobre à titre de premier chef de l'information et de la programmation pour la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine. M. Thériault demeure dans le giron radio-canadien; il est devenu, depuis le 1^er novembre, premier chef de l'information et de la programmation à Halifax, couvrant les provinces de la Nouvelle-Écosse, de l'Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve.

D'autre part, Marie-Élaine Cloutier, qui occupait le poste de première cheffe de l'information et de la programmation en Acadie, est devenue cet été première cheffe de l'information, de la programmation, du développement du contenu et de la production pour Radio-Canada Bas-Saint-Laurent.

Soutien aux médias régionaux

Rassemblement en Estrie

Un grand rassemblement en soutien aux médias locaux sera organisé, le mercredi 15 novembre prochain, dès 17 heures, au Siboire Jacques-Cartier, situé à Sherbrooke.

Il a été décidé de tenir cet événement pour démontrer son appui à l'importance de l'information produite localement à la suite des annonces des coupures à TVA et de la fin de la distribution du Publisac par Transcontinental. Plus de détails vous seront communiqués prochainement sur les réseaux sociaux.

L'Est-du-Québec en Assemblée

La FPJQ section Est-du-Québec vous convie à sa prochaine Assemblée générale annuelle, le mardi 14 novembre prochain, à compter de 19 heures. Elle sera présentée virtuellement sur la plateforme Zoom.

Cinq postes sur l'exécutif de la section régionale seront à pourvoir. Pour obtenir le lien Zoom, vous devez écrire au trésorier de la section Michel-Félix Tremblay.

EN MANCHETTE

Une vingtaine de journalistes sont touchés

Des coupes massives pour redresser TVA

« C'est notre responsabilité de sauver TVA », a mentionné, la semaine dernière, Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Québecor. « La situation déficitaire dans laquelle se trouve TVA n'est plus viable. Ceci témoigne de la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Le modèle d'affaires de la télévision traditionnelle est indéniablement et durablement bouleversé, pour toujours. »

Un total de 547 employés sont touchés par cette décision, dont une vingtaine de journalistes temporaires situés dans les régions et à Montréal. En février dernier, la suppression de 140 autres postes avait été annoncée.

« Les coupes annoncées chez TVA constituent un autre rappel des difficultés vécues par les médias depuis plusieurs années. Chaque fois, malheureusement, c'est l'information et le public qui en font les frais. L'heure n'est plus aux discussions, mais à l'action. Un rapport du Forum des politiques publiques du Canada, Le miroir éclaté, a identifié dès 2017 plusieurs pistes de solutions pour aider le secteur des médias, particulièrement le journalisme local et régional. Six ans plus tard, le constat n'a pas changé. Nos régions souffrent particulièrement de cette crise et la FPJQ sera là pour porter leur voix », a indiqué Éric-Pierre Champagne, vice-président de la Fédération et futur président national élu. Ce dernier a aussi donné de nombreuses entrevues dans les médias sur le sujet, notamment au FM 107,7 en Estrie.

Bloc québécois

Aide demandée pour les médias

Le député bloquiste Martin Champoux (photo) a demandé à Ottawa d'instaurer un fonds d'urgence de 50 millions pour aider les entreprises de presse au pays et a profité de l'occasion pour réclamer des états généraux sur l'information.

« C'est un appel à la prise de conscience. L'heure est à ce point grave qu'on doit agir vraiment sans plus de délai », a-t-il indiqué en entrevue à La Presse. D'après ses propos, le gouvernement Trudeau doit agir rapidement afin de donner « un peu d'air » aux médias dans l'attente de la mise en place de la loi C-18.

Motion rejetée par la CAQ

Au provincial, le député Pascal Bérubé du Parti québécois a déposé une motion, en début de semaine, qui demandait d'élargir le crédit d'impôt en soutien pour la presse écrite à l'ensemble des médias d'information de la province, mais la requête a été rejetée par la Coalition avenir Québec.

(Photo de courtoisie gouvernement du Canada)

Les avantages d'être une OJE

Dans les dernières semaines, un onzième média canadien, Le Devoir, a obtenu l'appellation d'Organisation journalistique enregistrée (OJE). Antoine Char, de Projet J, a rencontré le directeur du quotidien Brian Myles (photo) pour discuter des avantages de pouvoir remettre des reçus de charité aux personnes qui feront des dons au journal centenaire.

« Avec notre transformation OJE, nous avons maintenant trois piliers sur lesquels appuyer notre avenir : les lecteurs, les donateurs, les annonceurs. Je répète souvent au personnel que nous ne sommes pas différents des marchands de guenille, mais que les nôtres sont luxueuses et qu'elles habillent les esprits ! Ce n'est pas une atteinte à l'indépendance rédactionnelle que de rappeler que nous existons pour une clientèle et qu'il faut prêter attention à ses désirs et préoccupations », a mentionné le directeur.

M. Myles est toutefois conscient que les donateurs ne sont pas l'unique solution à tous les problèmes financiers des médias. « La meilleure protection qu'un média peut s'offrir, autant pour son indépendance que sa pérennité, c'est de diversifier ses revenus : abonnements, dons, publicité, droit d'auteur, etc. »

(Photo de courtoisie Le Devoir)

Le Conseil de presse rejette six plaintes

Vendredi dernier, le Conseil de presse du Québec (CPQ) a publié six nouvelles décisions concernant des plaintes qu'on lui avait soumises, mais aucune n'a été retenue.

L'un des dossiers concernait une photographie qui accompagnait l'article Déconfinement : un sentiment de normalité qui fait du bien, paru dans Le Journal de Québec et Le Journal de Montréal, en mars 2022.  Le plaignant Daniel Drouin, que l'on voit en second plan sur le cliché publié, reprochait un manquement au respect de sa vie privée.

Selon la décision, M. Drouin qui est « attablé dans un restaurant parmi une quinzaine de personnes, n'était pas identifiable aux yeux du grand public. Aucun élément de l'article ou de la légende sous la photo ne portait sur cet homme dont on ne connaît pas le nom. Il n'était pas cité dans l'article et aucune information à son sujet n'y était divulguée. »

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À L'INTERNATIONAL

Paris sportifs et journalisme 

Les paris sportifs sont en plein essor aux États-Unis, cependant, peu de salles de rédaction ont établi des directives officielles concernant les mises effectuées par leurs journalistes sur les sports qu'ils couvrent. 

Certains journalistes aux sports pourraient détenir des informations privilégiées à l'interne pour prédire les résultats sportifs, notamment sur des transactions, des blessures et des votes pour des récompenses. Contrairement aux sportifs et aux membres du personnel des équipes, les journalistes sont soumis à peu de règles officielles qui les empêchent d'exploiter ces informations à des fins financières. Lors de son enquête, le Nieman Lab a interrogé plusieurs rédactions et a constaté que les politiques variaient d'un média à l'autre

(Photo de courtoisie Northlife)

Philippines

Assassinat d'un journaliste

Aux Philippines, le journaliste Juan Jumalon, âgé de 57 ans, a été abattu par balle, dimanche, dans son propre domicile situé sur l'île de Mindanao. Au moment des faits, l'homme enregistrait une émission en direct dans son studio de radio. Un individu armé s'est introduit dans les locaux, prétendant avoir une annonce à diffuser, mais au lieu de cela, il a ouvert le feu sur le journaliste.

Aux Philippines, les professionnels des médias font fréquemment face à des actes d'assassinat et d'intimidation, ce qui place le pays au 132e rang de classement pour la liberté de la presse établi par Reporter sans frontières.

(Photo de courtoisie Wikipédia)

EN RAFALE

• TVA: Sherbrooke perd « un joyau » et des millions de dollars en salaires (La Tribune)

• « Les régions, c'est comme si on était des gens de seconde classe » (La Presse)

• Le DG du Cégep de Jonquière déplore les compressions au Groupe TVA (Radio-Canada)

• Caricature : L'actualité selon Jean Isabelle (La Tribune)

• Fin du Publisac: « Il y a des hebdos qui vont mourir, c'est clair ! » (La Tribune)

• TC Transcontinental sonne le glas du Publisac (Radio-Canada)

• Les employés de La Presse adoptent l'entente de principe (Le Devoir)

• Des stagiaires de L'Itinéraire à La Presse (La Presse)

• Un photographe menotté près du consulat américain à Québec (Le Soleil)

• C-11 et C18 : « Le temps joue contre nous », indique la ministre St-Onge (La Presse)

• Négociations avec les géants du Web : la ministre St-Onge reste optimiste (Radio-Canada)

• Dans l'œil d'Ivanoh : les limites de la retouche photo (Radio-Canada)

• CBC/Radio-Canada sur le gril à Ottawa (Le Devoir)

• La pandémie a malmené les liens entre les Franco-Albertains et les médias (Francopresse)

• Will Lewis nommé directeur général du Washington Post (New York Times)

• Un journaliste de Gaza enlève son gilet pare-balle après avoir appris la mort de son collègue (BBC News)

• L'impact des procès Slapp sur les journalistes et la liberté d'expression (The Guardian)

• Plusieurs journalistes français quittent le métier au bout de sept ans (Le Monde)

LE COIN LECTURE

De tous les … CÔTÉ 2023

Avec ce 26^e album annuel, André-Philippe Côté poursuit dans la même veine humaniste et lucide qui en fait l'un des dessinateurs caricaturistes les plus estimés au Québec depuis près de 40 ans.

Le roi Legault a perdu quelques plumes, les hôpitaux sont débordés, l'Ukraine souffre, la planète s'essouffle et l'Agent orange est de retour (sans parler des cônes !) : plus ça change, plus c'est pareil. Une bonne raison pour savourer le regard aiguisé, parfois mordant, jamais méchant, que Côté porte sur notre monde déboussolé.

Dessinateur au Soleil depuis 1984, il est l'auteur de plusieurs bandes dessinées, entre autres les collections Dr Smog et Baptiste le clochard. Il a publié L'autre Côté (2015), une monographie regroupant 45 de ses peintures.

De tous les … CÔTÉ 2023 est une parution aux éditions La Presse, disponible dès maintenant.

(Photo de courtoisie Les éditions La Presse)

Une 30^e revue annuelle pour Chapleau

Serge Chapleau nous revient avec sa traditionnelle revue de l'année en caricatures. Événements sociaux ou drames humains qui ont marqué l'année, personnages incontournables de notre scène politique municipale, provinciale, fédérale et internationale, rien n'échappe à l'oeil du caricaturiste. Constituée d'une centaine de caricatures, la revue de l'année CHAPLEAU 2023 promet, encore une fois, de faire rire autant que réfléchir.

Diplômé de l'École des beaux-arts, l'auteur a fait ses débuts comme caricaturiste professionnel au magazine Perspectives en 1971, puis a travaillé cinq ans au quotidien Le Devoir. Depuis avril 1996,Serge Chapleau est caricaturiste au quotidien La Presse et a remporté à plusieurs reprises le prestigieux prix du Concours canadien de journalisme. En 2020, il a publié un livre consacré à ses 50 ans de carrière.

(Photo de courtoisie les Éditions La Presse)

À VOS AGENDAS

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin, Antoine-Desilets, Moïse-Cossette, de la bourse Arthur-Prévost et du Concours de journalisme Québec-Afrique au Manoir Saint-Sauveur

12 novembre 2023

Assemblée générale annuelle précédée d'une Assemblée générale extraordinaire de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

13 novembre 2023

Fermeture exceptionnelle des bureaux de la FPJQ

14 novembre 2023, à 19 h

Assemblée générale annuelle de la FPJQ section Est-du-Québec sur la plateforme Zoom

17 novembre 2023

Date limite pour déposer un dossier de candidature pour les Bourses d'excellence de l'AJIQ

29 novembre 2023, à 19 h

Formation virtuelle Traitement médiatique des faits divers et les impacts sur les personnes victimes avec les criminologues Karine Mac Donald et Valérie Bouillon 

3 décembre 2023, à 13 h

Bye bye 2023 en caricatures, une activité organisée au Musée de la civilisation par la FPJQ section Québec

5 décembre 2023, à 19 h

Formation virtuelle Comprendre le lobbyisme et faire de son registre un outil de travail journalistique avec Mathieu Santerre

6 décembre 2023, à 19 h

Formation virtuelle De « Agglomération » à « Zonage » : abécédaire pratique pour comprendre l'urbanisme avec Louis-Benoit L'Italien-Bruneau

14 décembre 2023

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause des Fêtes de fin d'année

22 décembre 2023 au 5 janvier 2024

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la pause des Fêtes de fin d'année

11 janvier 2024

Reprise de la publication de l'infolettre hebdomadaire

VOS AVANTAGES FINANCIERS

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Rabais Campus

Abonnements à tarifs réduits à plus de 300 journaux et magazines au Canada et à l'étranger. 

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Une offre aux finissants en journalisme

En tant que finissant en journalisme vous pouvez devenir membre professionnel de la FPJQ et obtenir la carte de presse au tarif étudiant, en faisant votre demande d'adhésion au cours des quatre mois qui suivent la fin de vos cours en journalisme si, bien sûr, vous n'avez pas d'occupations incompatibles avec le journalisme.

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Consulter la liste des avantages financiers offerts aux membres de la FPJQ

OFFRES D'EMPLOI

Journaliste en santé | Profession Santé et ProfessionSanté.ca

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein (40 heures / semaine)

Lieu : Télétravail

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Secrétaire de rédaction (régional) (Services français) | CBC/Radio-Canada

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Sept-Îles

Date limite : Dimanche 26 novembre 2023

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Journalistes | Les Éditions Protégez-vous

Statut d'emploi : Contractuel (remplacement d'un an)

Type d'emploi : Temps plein (35 heures / 5 jours)

Date limite : Dimanche 12 novembre 2023

 

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