— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ
À LA UNE
Ceci n'est pas de la censure
Le congrès de la FPJQ de retour en présentiel
Du 4 au 6 novembre prochain, le réputé congrès annuel de la FPJQ fera son retour en présentiel après deux ans de présentation virtuelle. Les activités se dérouleront au Delta Hotels par Marriott, au pied du Mont-Sainte-Anne dans la ville de Beaupré, à une quarantaine de minutes de Québec.
Ceci n'est pas de la censure sera le thème au centre de la programmation, qui sera officiellement dévoilée vers la mi-septembre. L'équipe et le comité du congrès finalisent actuellement l'horaire et la participation des intervenants et intervenantes pour ses différents panels ou débats.
La journée du vendredi se consacrera à des perfectionnements professionnels et des formations. La populaire activité de réseautage, le speed dating de l'emploi fera également un retour en fin d'après-midi, après deux années de pause forcée, une commandite de Radio-Canada. La première journée se terminera avec un coquetel pour socialiser et/ou échanger sur les enjeux de la profession.
La programmation du samedi sera des plus diversifiées. Deux salles présenteront un total de huit panels différents, une troisième sera consacrée à quatre débats sur diverses thématiques et la quatrième proposera différentes activités, dont la première dictée Antidote-FPJQ. Papiers et crayons seront de mises pour éviter la triche. Chaque média pourra déléguer une équipe de trois à cinq journalistes pour y participer et les pigistes pourront se regrouper ensemble. La dictée se fera individuellement, et les résultats seront compilés par équipe. L'équipe qui saura éviter les pièges remportera cette compétition amicale.
Un coquetel se tiendra aussi vers la fin de l'après-midi. À ce moment, seront dévoilés les récipiendaires du prix hommage Judith-Jasmin et de la bourse Arthur-Prévost 2022. Cette intense journée du samedi se terminera en beauté avec une soirée dansante animée et le retour de la désormais célèbre activité de karaoké. Notre président a d'ailleurs déjà commencé à se réchauffer les cordes vocales pour être fin prêt à vous éblouir par ses multiples talents.
Le congrès se terminera le dimanche avec la présentation du premier plan stratégique quinquennal de la FPJQ et l'assemblée générale annuelle des membres. Plusieurs postes seront en élections au conseil d'administration de la Fédération et d'autres seront également à pourvoir au Conseil de presse du Québec.
La période d'inscriptions s'ouvrira la semaine prochaine et une infolettre spéciale sera envoyée aux membres pour expliquer la manière de procéder. Un tarif réserve tôt sera proposé aux membres qui s'inscriront avant le 3 octobre prochain et la communauté étudiante se verra également offrir un rabais substantiel sur le prix régulier. Pour des questions de logistiques, il est préférable de réserver rapidement l'hébergement afin de vous assurer de la disponibilité des chambres à l'hôtel.
Une rencontre du conseil d'administration le 10 septembre
Le conseil d'administration de la FPJQ va se réunir en présentiel le samedi 10 septembre pour préparer la prochaine assemblée générale des membres en novembre, valider le premier plan stratégique quinquennal et étudier plusieurs autres dossiers qui seront à l'ordre du jour.
Si vous désirez proposer des sujets de discussion ou de réflexion, merci de nous écrire à info@fpjq.org, avant le jeudi 8 septembre à 17h, afin de les ajouter à l'ordre du jour.
DERNIÈRE HEURE
Haine et harcèlement contre les journalistes en ligne
Une lettre ouverte pour demander des actions concrètes
Plus de 45 médias et organisations journalistiques à travers le Canada, dont la FPJQ, sont les signataires d'une lettre envoyée ce matin au premier ministre Justin Trudeau, à certains de ses ministres et aux autres chefs des partis fédérales.
Cette missive met en lumière le problème croissant et alarmant de la haine et du harcèlement en ligne qui visent les journalistes et le journalisme en tant que profession. Pour la plupart, elles sont adressées aux journalistes racisés et aux femmes; ceux-ci font l'objet d'un nombre croissant de violences ciblées et odieuses.
Cette menace est un problème partout au monde et met à risque non seulement la sécurité et le bien-être des journalistes, mais aussi le bon fonctionnement de la démocratie elle-même. De nombreux pays travaillent actuellement à l'élaboration d'un plan pour y lutter. Il est demandé à la police et aux décideurs canadiens de prendre plusieurs mesures immédiates pour faire face aux incidents actuels et de collaborer avec les organisations médiatiques pour combattre les attaques dont sont victimes les journalistes.
Il s'agit d'un préjudice social profond et croissant que nous ne pouvons pas ignorer et nous devons trouver des moyens de le contrer plus efficacement. Nous avons tous un intérêt dans cette lutte.
Lire la lettre complète |
DES PRIX ET DES BOURSES
La période pour déposer une candidature est ouverte jusqu'au jeudi 6 octobre à 17 h
Lancement de la Bourse Arthur-Prévost 2022
La bourse Arthur-Prévost, lancée en 2007 par la FPJQ, vise à souligner et à récompenser la qualité du travail d'un journaliste prometteur en début de carrière en presse écrite. Financée par le legs testamentaire du journaliste Arthur Prévost, la bourse est d'une valeur de 2000 $.
Le jury juge non seulement les œuvres journalistiques produites par les candidats, mais aussi leur engagement et leur passion à l'égard de la profession. Pour participer, vous devez être membre en règle de la FPJQ et pratiquer le journalisme depuis moins de cinq ans. Vous avez jusqu'au jeudi 6 octobre à 17 h pour déposer votre dossier de candidature.
La personne gagnante sera dévoilée le samedi 5 novembre lors du congrès annuel de la FPJQ. Vous avez tous les détails concernant les modalités, les documents à soumettre et les critères de sélection sur notre site Web.
Jurys recherchés
La FPJQ est également à la recherche de trois membres de la Fédération pour participer au jury de la bourse Arthur-Prévost 2022. Les œuvres soumises seront jugées selon les critères suivants :
- L'originalité des reportages soumis,
- Leur intérêt public,
- La qualité de la recherche,
- La capacité de bien faire comprendre les sujets abordés,
- La qualité de la langue et de l'écriture,
- Le respect de la déontologie journalistique.
Si vous êtes intéressé et que vous avez des disponibilités entre le 11 et le 18 octobre prochain pour participer aux délibérations, écrivez-nous à info@fpjq.org.
(Photo courtoisie)
LES CONDITIONS DE PARTICIPATION |
Un double appel à candidatures du FQJI
« Être informé, c'est être libre », disait René Lévesque. Celui qui fut reporter international et anima la célèbre émission Point de mire n'aurait sûrement pas nié que l'adage vaut aussi pour l'information internationale.
Le 24 août 2022 a marqué le 100e anniversaire de naissance de René Lévesque et le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) poursuit ce travail essentiel de donner au public un « regard québécois sur le monde » en lançant un double appel à candidatures : pour les bourses régulières de reportage et pour la bourse spéciale « Première pige à l'étranger » destinée à la relève.
L'échéance des appels à candidatures est le 15 septembre 2022, à 23h59.
Si vous avez des questions, nous vous invitons à contacter directement le FQJI.
en savoir plus sur les modalités |
EXPOSITION
Dès la mi-septembre
L'expo Antoine-Desilets à Montréal-Nord
L'exposition Antoine-Desilets, regroupant le meilleur de la photographie de presse au Québec en 2021, se tiendra à la bibliothèque de la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord à partir de la mi-septembre.
Plus de détails vous seront communiqués sous peu concernant le lancement de l'exposition et les heures où vous pourrez la visiter.
(Photo de l'année 2021. Délogé par Édouard Plante-Fréchette, courtoisie La Presse)
Un tarif réduit pour les membres de la FPJQ
L'expo World Press Photo à Montréal depuis hier
Dans le cadre de la 15e édition de l'Expo World Press Photo Montréal, qui se tiendra jusqu'au 2 octobre 2022 au Marché Bonsecours, les 15 photos gagnantes du premier prix des 15 dernières années et les lauréats des différentes catégories en 2022 seront présentés au public en plus de six autres expositions.
Les membres de la FPJQ profitent d'un tarif réduit à 12 $ plus les taxes sur présentation de la carte de presse.
(Photo Vladimir Encina, courtoisie World Press Photo)
LES DÉTAILS |
EN MANCHETTE
Une première au pays
Un festival sur le journalisme à Carleton-sur-Mer dès 2023
Lors d'une conférence de presse présentée lundi, les organisateurs ont dévoilé la tenue de la première édition du Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer (FIJC), qui se déroulera du 18 au 21 mai 2023. L'événement ne sera pas exclusif aux professionnels du milieu. Le but principal de ce festival sera de faciliter les rencontres ainsi que les discussions sur l'information entre la population en générale et les acteurs du milieu, comme les journalistes, les enseignants et enseignantes ou les propriétaires de médias.
« On traverse une période hypercompliquée. Les médias sont en pleine mutation, et il y a une vraie rupture entre eux et les citoyens. […] Il y a urgence à se parler, à se comprendre, à s'autocritiquer aussi. Il faut expliquer aux gens que l'information est un bien public et que ça les concerne directement. On veut vraiment créer un forum citoyen convivial sur le thème du journalisme », a déclaré en entrevue au Devoir le journaliste Bertin Leblanc, qui est aussi le directeur général de ce nouveau festival.
Jean-François Lépine a été nommé le parrain de la première édition du FIJC et conseillera l'organisation. Cet ancien journaliste et chroniqueur est convaincu de la pertinence de tenir un tel événement et croit qu'il sera populaire auprès de la population « C'est une région extraordinaire à découvrir. On la rattache d'ailleurs beaucoup à René Lévesque, qui a été un très grand journaliste avant d'être chef de gouvernement. Je suis certain que les gens vont se déplacer, qu'on va réussir à leur donner envie de participer ».
L'ARTICLE DU DEVOIR |
Une résolution déposée à Trois-Rivières
La fin des huis clos est demandée pour les journalistes
Pascale Albernhe-Lahaie (photo), conseillère du district des Rivières, a présenté un projet de résolution qui limiterait le recours au huis clos lors des séances du conseil municipal de Trois-Rivières en plus de permettre sa diffusion en ligne.
Le projet de résolution « Webdiffusion des sessions de travail du Conseil (plénières) et autorisation aux journalistes d'y assister » a été transmis dimanche par la conseillère aux médias.
Si le projet est adopté, il serait alors permis à « tout journaliste en règle d'assister à l'entièreté des sessions de travail (plénières) au cours desquelles est discuté, analysé, présenté ou débattu un point quelconque ».
Des exceptions dans certaines situations, comme les relations de travail ou les projets de transaction, sont toutefois prévues afin de permettre un huis clos occasionnel. Les médias seraient alors exclus de cette portion de la réunion qui serait aussi retirée de la webdiffusion.
Michaël Nguyen, le président de la FPJQ, considère qu'il s'agit d'une bonne nouvelle dans le contexte actuel, mais il attend que le conseil municipal entérine la résolution avant de se réjouir. « En instaurant des mesures pour assurer que les journalistes puissent assister aux séances du conseil, la ville de Trois-Rivières se positionnerait sur le chemin de la transparence, qui s'avère une route sure pour l'exercice de la démocratie. Je tiens à remercier la conseillère Pascale Albernhe-Lahaie pour sa résolution. La FPJQ encourage tous les élus et élues des différents paliers gouvernementaux à prendre exemple. Les médias ne sont pas l'ennemi, mais le chien de garde pour informer la population des décisions qui les concernent ».
Par le passé, la section régionale Maurice-Centre-du-Québec de la FPJQ avait dénoncé à plus d'une reprise ce règlement municipal de Trois-Rivières et demandé à la municipalité de mettre fin au huis clos pour ne pas entraver le travail des journalistes.
Mme Albernhe-Lahaie a mentionné que Sherbrooke a adopté un règlement comparable au printemps dernier. Selon elle, la résolution permettrait plus de transparence dans les débats et aiderait la population à mieux connaitre les positions de chacun des conseillers et conseillères sur les dossiers traités. « Il serait sain pour la vie démocratique municipale trifluvienne qu'une approche semblable soit implantée au sein de la Ville », a-t-elle indiqué.
Le Nouvelliste a tenté d'en savoir plus auprès de la conseillère, mais elle a préféré attendre que le conseil ait pris connaissance du projet avant d'en discuter avec les médias.
(Photo courtoisie ville de Trois-Rivières)
LES EXPLICATIONS DU Nouvelliste |
Campagne électorale provinciale
Le défi des partis politiques sera d'attirer l'attention des médias
Lors de l'émission radiophonique « Sur le Vif » diffusée lundi à Radio-Canada Gatineau-Ottawa, l'animateur Philippe Marcoux s'est entretenu avec Julien Nepveu-Villeneuve (photo), directeur en matière d'affaires publiques et de relations gouvernementales pour TACT Conseil, au sujet des défis de la prochaine campagne électorale et du rôle que les médias joueront.
La manière d'attirer l'attention des journalistes par les différents candidats et candidates a aussi été abordée. Pour l'une des premières fois de l'histoire du Québec, la campagne électorale provinciale oppose cinq formations politiques, qui « se retrouvent avec un taux d'appui dans la population qui va légitimer leur présence dans les grands médias », analyse d'entrée de jeu M. Nepveu-Villeneuve.
« On a cinq partis politiques qui vont se partager à peu près le même temps d'antenne qu'on accordait avant pour trois et peut-être même juste deux partis, dans certaines campagnes. Pour les formations politiques, ça va être un défi d'aller percer au sein des médias traditionnels, pour aller attirer l'attention des électeurs et présenter leurs positions. Ils vont devoir se battre et se séparer un temps d'antenne qui va être limité », selon le constat du directeur.
L'entretien est disponible en baladodiffusion sur la plateforme Ohdio.
(Photo courtoisie TACT Conseil)
Écouter l'entrevue complète |
Procès en diffamation contre Félix Séguin et Paul Arcand
Une deuxième chance pour eux d'obtenir les documents demandés
Poursuivis en diffamation en 2019 pour 12 millions de dollars, le journaliste Félix Séguin de TVA Nouvelles et l'animateur Pierre Arcand de la radio FM 98,5 (Cogeco), ainsi que leurs employeurs respectifs, pourront donner leurs versions devant la cour d'appel afin de tenter de se procurer des documents d'enquêtes policières pour étayer leur défense.
Le juge Michel Beaupré, de la Cour du Québec, a rendu une décision à cet effet lundi. Il autorise que la cour d'appel revoie la décision de la Cour supérieure prononcée en avril dernier, qui avait refusé l'accès à certains documents de l'UPAC. En obtenant la possibilité de les consulter, les médias et journalistes visés par la poursuite considèrent qu'ils pourraient prouver que le travail journalistique a été réalisé rigoureusement et que les informations dévoilées, en lien avec les fuites policières, étaient véridiques.
En première instance, le juge Clément Samson avait justifié sa décision en précisant que les reportages devaient être analysés en fonction des informations qu'avaient les médias en leur possession et non selon celles que possédait la police. « Il n'appartient pas aux médias de poursuivre l'enquête policière pour déterminer si les demandeurs sont ou non à la source des fuites survenues ». Il a ajouté que la cause à venir « ne porterait pas sur la véracité des soupçons ou des insinuations véhiculées par les médias, mais plutôt sur la manière avec laquelle ils ont géré les informations obtenues ».
À la Cour d'appel, le juge Beaupré a été d'avis différent. « En rejetant en bloc leur demande de communication de documents [...], le jugement leur cause un préjudice irrémédiable. Le contexte général de l'affaire et les questions que soulève l'appel envisagé méritent l'attention de la Cour ».
LES PRÉCISIONS |
Distribution du Publisac et des hebdos locaux
Une loi fédérale pourrait changer la donne
La loi sur la Société canadienne des postes et le Protocole du service postal canadien oblige Postes Canada à livrer tout courrier qui est correctement préparé et payé, incluant les envois publicitaires non adressés, dont le Publisac et les hebdos locaux qui y sont insérés, et ce, malgré les règlements votés par certaines municipalités pour imposer un système d'adhésion volontaire (opt-in).
Actuellement, ce règlement est uniquement implanté à Mirabel, mais Montréal a aussi choisi de l'instaurer à compter de mai 2023. Depuis, d'autres municipalités québécoises évaluent la possibilité de mettre en place une règlementation similaire dans un avenir rapproché.
Cette situation n'est pas idéale pour les hebdos locaux qui, en plus de faire face à des difficultés financières, pourraient devoir changer leur mode de distribution pour une solution plus couteuse.
La compagnie TC Transcontinental, qui distribue le Publisac, a entrepris des poursuites judiciaires pour contester la législation de Mirabel et de Montréal en prétendant que le modèle d'adhésion volontaire n'était pas rentable. Elle a également précisé que ses villes ne pouvaient contraindre Postes Canada à se soumettre aux règlements municipaux, ce qu'un porte-parole de la Société d'État a confirmé par courriel. Il a aussi été précisé que la population canadienne pouvait choisir de ne pas recevoir le courrier non adressé en s'inscrivant au programme Choix des consommateurs.
Le vice-président aux communications d'entreprise et aux affaires publiques de TC Transcontinental, François Taschereau, considère que le système d'exclusion volontaire (opt-out) est efficace et estime que 200 000 foyers québécois s'en sont prévalus jusqu'à maintenant. Il ajoute que le Publisac permet aux journaux locaux d'être distribué à un tarif avantageux.
LE REPORTAGE DE RADIO-CANADA |
Résiliation du contrat de Lisa LaFlamme
Le patron de Bell à la défense de CTV
La décision de CTV News de mettre un terme au contrat de la cheffe d'antenne Lisa LaFlamme (photo) n'était pas en lien avec son âge, ses cheveux grisonnants ou son genre, a affirmé Mirko Bibic, le président et chef de la direction de BCE et de Bell Canada, qui est propriétaire de la chaîne télévisée.
Dans un message publié en ligne, M. Bibic a précisé que ce changement était nécessaire et que les habitudes de consommation en information avaient évolué avec les années ». Bell Média « doit offrir à [ses] journalistes les ressources dont ils ont besoin sur toutes les plateformes où l'on visionne les nouvelles », a-t-il précisé sur LinkedIn.
À la suite de la controverse, Michael Melling, le vice-président des nouvelles de Bell, a fait « l'objet d'allégations diverses » et il est parti en congé « en attendant les résultats de l'évaluation du milieu de travail qui est en cours » à CTV News.
De nombreuses personnalités canadiennes de différents horizons ont également adressé une lettre à la direction de Bell pour dénoncer le départ de Mme Laflamme. Selon la missive, cette situation révèle le sexisme et l'âgisme que les femmes subissent dans le cadre de leur travail.
De son côté, l'Association canadienne des journalistes (CAJ) est préoccupée par la liberté éditoriale du CTV National News, le bulletin de nouvelles en soirée, qui a fait l'objet d'une enquête à la suite du départ de la cheffe d'antenne.
Selon trois sources internes travaillant pour CTV et citées par CBC News, des membres de la direction auraient ordonné le retrait de la diffusion d'un reportage télévisé sur la campagne « Keep the Grey » de la compagnie Dove, la semaine dernière, car on y voyait des images de Lisa LaFlamme.
« À quel moment la question de l'indépendance éditoriale sera-t-elle remise en question ? » a questionné en entrevue Brent Jolly, le président de la CAJ.
(Photo capture d'écran courtoisie YouTube)
LEs détails |
Dossier de Francopresse
Le rôle des médias communautaires dans les crises scolaires
Depuis plus d'un siècle, les médias communautaires francophones ont fait leur place au Canada et ont souvent rapporté les luttes pour l'accès à l'enseignement public en français en milieu minoritaire.
Le site Francopresse a préparé un dossier pour présenter l'importance de ses médias et le rôle qu'ils ont parfois joué pour améliorer l'enseignement du français dans ses milieux majoritairement anglophones.
Pour obtenir l'éducation dans leurs langues natales, certaines communautés francophones hors Québec ont cependant dû se battre pendant des décennies pour renverser des lois assimilationnistes, qui souvent imposaient l'anglais comme langue d'enseignement.
Aujourd'hui, dans l'ensemble du Canada, à l'exception du Québec, près de 700 écoles primaires et secondaires francophones sont dénombrées. À ce nombre s'ajoutent huit collèges et 14 universités qui offrent des cours dans la langue de Molière.
Le dossier complet comprend plusieurs articles, dont celui sur « La naissance des journaux canadiens-français à l'extérieur du Québec ». Selon ce texte, les médias communautaires francophones auraient aidé à la cause en affichant leur volonté d'assurer la promotion et la défense de l'utilisation du français. Certaines publications sont toujours en activité aujourd'hui, comme La Liberté (fondée en 1913) dans l'Ouest canadien et Le Moniteur acadien (1867) au Nouveau-Brunswick.
« Le rôle des médias communautaires dans les crises scolaires » fait aussi l'objet d'une présentation au colloque « Éducation, langues minorisées et plurilinguisme : Quels écueils ? Quelles politiques linguistiques ?» qui se déroule actuellement à l'Université de Mons en Belgique.
(Photo montage courtoisie Francopresse)
LE DOSSIER COMPLET |
À L'INTERNATIONAL
Meurtre de journalistes en 2022
Déjà l'année la plus meurtrière de l'histoire du Mexique
Pour une quatrième année consécutive, le Mexique est le pays le plus dangereux et le plus meurtrier du monde pour la profession de journaliste, devant des pays en guerre comme l'Ukraine ou le Yémen.
Avec quatre nouveaux assassinats perpétrés pendant le mois d'août, Reporters sans frontières (RSF) a recensé pas moins de 14 reporters assassinés dans les huit premiers mois de 2022 au Mexique, dont une dizaine sont en lien direct avec leurs activités journalistiques. Il s'agit de l'année la plus meurtrière de l'histoire pour les travailleurs et travailleuses de l'information de ce pays.
Selon RSF, au moins 36 journalistes ont été assassinés depuis le début du mandat du président Lopez Obrador (photo), en décembre 2018, en plus de deux disparitions. Dans la grande majorité des cas, les coupables n'ont toujours pas été appréhendés par les forces de l'ordre.
« La liste des journalistes tués au Mexique est ahurissante et semble s'allonger inexorablement sans que le gouvernement fédéral ni les autorités locales ne prennent la mesure de la situation ni de décisions courageuses. Devant ce dramatique record, il est urgent de refonder en profondeur les mécanismes de prévention des risques, de protection et de justice, et de mettre en place une politique intégrale et durable permettant de garantir la sécurité des professionnels de l'information, dont le rôle est vital pour la démocratie mexicaine », a indiqué Emmanuel Colombié, le directeur du bureau Amérique latine de RSF.
Une rencontre a également été demandée par l'organisation internationale avec le président Obrador pour « trouver des solutions concrètes et immédiates afin d'endiguer cette spirale de violences et d'impunité ».
(Photo courtoisie Wikipédia)
LES EXPLICATIONS DE RSF |
Pologne
Un journaliste emprisonné depuis six mois sans preuve ni procès
La semaine dernière, un tribunal polonais a prolongé pour une deuxième fois la détention provisoire du reporter Pablo González, qui devra rester trois mois de plus derrière les barreaux. Le journaliste, qui possède les nationalités espagnole et russe, avait été arrêté à la fin du mois de février dernier, alors qu'il couvrait la crise humanitaire à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine.
Spécialiste du monde postsoviétique et collaborateur régulier au quotidien espagnol Público, M. González a été appréhendé par des agents du service de sécurité polonais (ABW) qui l'ont soupçonné de « mener des actions contre l'État » et d'être « un agent des services de renseignement russes ». Le lieu de sa détention demeure secret et sa famille a demandé, sans succès, une autorisation de visite en prison. Aucun contact téléphonique n'a été permis depuis six mois.
« Le tribunal polonais a ordonné la mise en détention provisoire de González en raison d'un manque de preuves. C'est une stratégie pour faire plier sa volonté et le forcer à accepter de fausses accusations », soutient son avocat, l'espagnol Gonzalo Boye.
Dans les derniers jours, les Fédérations internationale et européenne des journalistes (FIJ-FEJ) et leurs affiliés espagnols ont renouvelé « leur appel au gouvernement polonais pour qu'il abandonne toutes les charges contre González et le libère sans plus attendre. Il est inacceptable qu'un État membre de l'Union européenne détienne un journaliste de manière aussi arbitraire. C'est une attaque contre la liberté de la presse et la démocratie ».
Agustín Yaguel, le secrétaire général de la Fédération des syndicats de journalistes (FeSP), considère que « les droits de González doivent être respectés. Il est nécessaire de connaître les arguments pour une accusation aussi grave et il devrait être remis en liberté provisoire, avec les mesures de précaution que le tribunal jugera nécessaires ».
(Photo courtoisie FIJ)
EN SAVOIR PLUS |
Résultats financiers désastreux pour le groupe de presse américain Gannett
Plusieurs postes de journalistes abolis
Au début du mois d'août, le groupe Gannett, la plus grande chaîne de journaux aux États-Unis, a annoncé que les résultats de son deuxième trimestre étaient désastreux.
La compagnie a enregistré une perte de 53,7 millions de dollars, en raison principalement de l'inflation et de la flambée des coûts d'impression. Les employés ont alors été avertis par un courriel de la direction que des « réductions nécessaires, mais douloureuses du personnel » seraient appliquées rapidement.
L'entreprise Gannett possède une centaine de quotidiens régionaux et nationaux, dont le USA Today et une vingtaine de stations locales de télévision. La compagnie est aussi implantée dans la presse en Grande-Bretagne où elle détient une vingtaine de journaux locaux.
Lark-Marie Antón, la directrice des communications de Gannett, a précisé par communiqué que la société avait été contrainte de prendre des « mesures rapides » dans un contexte économique ardu. « Ces réductions de personnel sont incroyablement difficiles, et nous sommes reconnaissants de la contribution de nos collègues qui partent. Par respect pour eux, il n'y aura pas d'autre commentaire ».
Gannett n'a pas révélé combien de journalistes ont été licenciés ni quels journaux ont été touchés. Selon, l'institut des médias à but non lucratif Poynter et le syndicat NewsGuild, de 70 à 90 postes auraient été abolis ce mois-ci, soit une fraction de l'effectif total, qui compte environ 13 000 personnes.
Par le passé, de telles réductions ont permis de répartir le travail entre le personnel restant, les pigistes ou les journalistes d'autres journaux appartenant à Gannett.
Toutefois, les personnes licenciées dans certaines publications étaient les seuls rédacteurs sportifs, photojournalistes ou journalistes à plein temps. C'est la situation de Kristi Garabrandt, qui était l'unique reporter permanente du Daily Jeffersonian, fondé en 1824. Au cours des trois dernières années, elle a sillonné le comté de Guernsey, en Ohio, pour couvrir, entre autres, les réunions des conseils municipaux et photographier les événements communautaires.
Mme Garabrandt a été prise au dépourvu en apprenant que son poste avait été supprimé. « Lorsque vous êtes la seule journaliste sur place, vous vous considérez comme essentielle. Le journal local est en grande partie ce qui maintient la cohésion de votre communauté ».
Le nombre de chroniques d'opinion à l'échelle nationale a aussi été réduit, car, selon les dirigeants de l'entreprise, elles n'étaient pas très populaires et aliénaient le lectorat.
Les PRÉCISIONS dans le Washington Post |
Groupe Média The Guardian
Anna Bateson nommée au poste de directrice générale
Après l'annonce d'avoir obtenu ses meilleurs résultats financiers des dernières années, la société mère du Guardian a nommé Anna Bateson (photo) au poste de directrice générale.
Par le passé, Mme Bateson a travaillé quatre ans au Groupe Média Guardian (GMG), où elle a participé à l'élaboration de la stratégie de contributions volontaires qui a permis à la compagnie d'aller chercher des revenus supplémentaires sans avoir à instaurer un mur payant (paywall). Avec la mise en place de cette stratégie, des millions de personnes ont contribué volontairement au coût de fonctionnement du Guardian. Elle a aussi brièvement occupé le poste de directrice générale intérimaire de GMG en 2020.
Le risque d'une récession, qui pourrait entraîner une baisse des revenus, ainsi que l'augmentation rapide du coût du papier seront parmi les premiers défis que la nouvelle directrice générale devra affronter. « Je suis ravie de revenir au Guardian, une organisation dont l'objectif et la stratégie me tiennent tant à cœur », a-t-elle déclaré.
Le président du conseil d'administration de GMG, Charles Gurassa, a vanté les mérites de la nouvelle directrice. « Sa profonde compréhension et son expérience du Guardian, des médias numériques et du marketing, combinées à son importante expérience de direction, font qu'elle est très bien placée pour diriger le groupe à l'avenir ».
(Photo courtoisie The Guardian)
la nouvelle |
Erratum
Une erreur s'est glissée dans un texte paru la semaine dernière
Dans un texte publié dans l'infolettre de la semaine dernière, concernant les accusations déposées contre Marc Charlebois pour des commentaires injurieux et du harcèlement envers une ancienne journaliste de La Presse, une erreur s'est glissée dans le nom de famille de la journaliste en question. Vous auriez dû lire Coralie Laplante et non Coralie Beaumont. Toutes nos excuses pour cette erreur.
DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION
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Fermeture exceptionnelle des bureaux de la FPJQ en raison du congrès
23 novembre 2022 à 19 h
Formation de Valérian Mazataud : Le photoreportage à l'international
7 décembre 2022 à 19 h
Formation de Judith Olivier : Journalisme dessiné : quand le 9e art se saisit de l'actualité, Atelier 2 (scénario)
15 décembre 2022
Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire en 2022
23 décembre 2022 au 3 janvier 2023
Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la période du Temps des fêtes de fin d'année
12 janvier 2023
VOS AVANTAGES FINANCIERS
Expo World Press Photo Montréal
Les membres de la FPJQ profitent d'un tarif réduit à 12 $ plus les taxes sur présentation de la carte de presse pour assister à l'Expo World Press Photo Montréal, qui se déroule jusqu'au 2 octobre 2022 au Marché Bonsecours.
Hôtel Vacances Tremblant
L'Hôtel Vacances Tremblant dans les Laurentides offre ses tarifs corporatifs en semaine pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.
Les Librairies Paulines
Les Librairies Paulines à Montréal et à Trois-Rivières offrent un rabais de 10% sur les achats de livres (excluant les commandes spéciales internationales) pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.
Société des musées du Québec
L'entrée gratuite dans plusieurs musées québécois et certains établissements à l'étranger, comme le Louvre et les musées nationaux de France.
OFFRES D'EMPLOI
Journaliste | In Médias – L'info de la Vallée
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Vallée-de-la Gatineau
Journaliste - Initiative de journalisme local - Enjeux liés à la jeunesse | Pivot
Type d'emploi : Contractuel (9 mois), temps plein
Lieu : Montréal
Secrétaire de rédaction régional (radio) (services français) - RIM00095 | CBC/Radio-Canada
Type d'emploi : Permanent, temps plein
Lieu : Rimouski
Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)
Pupitreur.e à l'édition | Le Devoir
Type d'emploi : Contractuel (1 an), temps plein
Lieu : Montréal
Date limite : Jeudi 1er septembre
Vidéojournaliste| CJSR TV Portneuf
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Saint-Raymond (Portneuf)
Stagiaire en journalisme | L'Aurore boréale
Type d'emploi : Stage à temps plein jusqu'au 31 mars 2023
Lieu : Whitehorse, Yukon
Date limite : Jeudi 8 septembre à 17 h (HAE)
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