— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ
À LA UNE
Lancement de l'édition 2023 des bourses CDPQ
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et la FPJQ lancent l'édition 2023 des bourses du Fonds CDPQ pour la relève journalistique. Cette initiative a été mise sur pieds en 2018. Cette année, six jeunes journalistes ou étudiants et étudiantes pourront se prévaloir d'une bourse de 9 000 $ pour participer à un stage rémunéré de trois à quatre mois dans un média d'information au Québec.
Ces bourses sont accessibles :
- À toute entreprise de presse reconnue par la FPJQ.
- Aux étudiants et étudiantes de 18 ans et plus, membre de la FPJQ, qui sont inscrits dans un programme de journalisme d'un établissement d'enseignement basé au Québec (collégial ou universitaire).
La FPJQ sélectionnera les membres du jury au sein d'entreprises de presse, d'associations professionnelles, dans le monde académique ou autre, qui jugeront les candidatures et choisiront les lauréats et lauréates de manière objective et en toute indépendance.
Le montant de 9 000 $ sera versé aux entreprises de presse dans lesquelles les boursiers et boursières effectuent leurs stages. Les entreprises rémunèrent les stagiaires selon les grilles salariales de l'entreprise ou les conventions collectives qui s'appliquent.
EN SAVOIR PLUS SUR LES CONDITIONS DE PARTICIPATION |
Vous avez jusqu'à dimanche 17 heures pour déposer votre candidature
Poste de contractuel à la recherche de partenariat à pourvoir
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) est à la recherche d'un(e) contractuel à la recherche de partenariat.
Description de l'organisme
La FPJQ est un organisme sans but lucratif dont la mission est de défendre la liberté de la presse et le droit du public à l'information. La FPJQ existe depuis plus de 50 ans. Forte de ses 1 600 membres, qui proviennent de tous les médias, c'est la plus grande association de journalistes au pays. La FPJQ publie annuellement Le Trente, le seul magazine sur le journalisme au Québec.
CONSULTER l'offre d'emploi |
PRIX ET BOURSES
Vous avez jusqu'au lundi 3 avril, à 9 h, pour déposer votre candidature
Le 35e anniversaire du Prix Lizette-Gervais
Le Prix Lizette-Gervais offre aux finissants et finissantes en journalisme et en communication une occasion unique de lancer leur carrière dans la profession. Depuis sa création, il y a 35 ans, le prix Lizette-Gervais a été le tremplin de plusieurs professionnels et professionelles de l'information.
Vous pouvez soumettre votre reportage dans l'une de trois catégories : radio, télévision et numérique. Les trois grands prix mériteront une bourse de 1 500$ chacun et un stage à Radio-Canada Première (catégorie radio), TVA Nouvelles (catégorie télévision) ou La Presse (catégorie numérique). Des mentions d'honneur pourront également être attribuées.
Si vous désirez postuler, vous avez jusqu'au lundi 3 avril 2023, à 9h, pour remplir le formulaire de candidature et envoyer votre reportage. Pour plus d'informations, vous êtes invité à consulter le guide de participation.
EN SAVOIR PLUS |
Appels à candidatures du FQJI
Nouvelle bourse Zoom en photojournalisme et bourses régulières
Le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) et le Zoom Photo Festival s'associent pour créer une bourse de photojournalisme. Attribuée une fois par année, cette bourse financera les dépenses de reportage à l'étranger d'un ou d'une photoreporter du Québec ou à l'emploi d'un média québécois.
Le montant maximal accordé pour un reportage sera de 6 000$. Le choix du ou de la récipiendaire de cette bourse spéciale sera effectué par le jury indépendant du FQJI, épaulé par un membre de la direction du Zoom Photo Festival.
La date de clôture de ce premier appel est le lundi 6 mars, à 23h59, pour un reportage qui devra être complété d'ici la fin du mois de juillet 2023.
Bourses régulières
Le Fonds québécois lance simultanément un appel à candidatures dans son programme régulier de bourses de reportages à l'étranger. Si votre projet est retenu, les coûts seront défrayés par le FQJI.
Consultez cette page pour connaître les critères d'admissibilité, les composantes d'un dossier de candidature, les critères de sélection qui guideront les membres du jury indépendant, ainsi que les obligations des boursiers et boursières.
La date limite pour soumettre un projet de reportage est le lundi 6 mars 2023, à 23h59.
LeS DÉTAILS SUR LE SITE DU FQJI |
Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain
Bourse Fernand-Séguin 2023
CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS
Rendez-vous du Droit des médias et des communications 2023
Une journée thématique organisée par le Barreau du Québec
Le mercredi 15 mars prochain, le Barreau du Québec propose une journée thématique intitulée « Rendez-vous du Droit des médias et des communications 2023 », au Palais des Congrès de Montréal et qui sera également présenté en webdiffusion.
Des formations et des conférences seront présentées tout au cours de la journée, entre 9h et 16h. Le tarif proposé pour les journalistes est le même que celui des avocats, soit de 244$ plus les taxes applicables. Si vous désirez participer à l'événement et obtenir le tarif réduit, vous devez remplir le formulaire en notant dans la section « Remarques » : Prix journaliste. Vous devrez par la suite envoyer le formulaire à Tania Turlotini du Barreau du Québec par courriel à l'adresse : tturlotin@barreau.qc.ca.
Télécharger le formulaire d'inscription |
Vous avez une formation professionnelle pertinente à proposer ?
Partager votre expertise avec les membres de la Fédération
Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.
Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.
Pour soumettre un projet de formation pour le printemps et l'automne 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.
SECTIONS RÉGIONALES
Des coupures de trop, déplore la FPJQ Est-du-Québec
La suppression de 240 postes chez Québecor au sein de ses effectifs médias frappe l'Est-du-Québec. La section régionale de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) déplore le remerciement du journaliste-vidéaste de TVA Baie-Comeau, André Normandeau, et de la pigiste, Julie Côté, en Gaspésie.
M. Normandeau était à l'emploi de la station TVA de Baie-Comeau depuis plus de 20 ans, affecté à la couverture journalistique de la MRC de Manicouagan. Il s'agit donc de la fermeture du bureau de Baie-Comeau.
Il ne reste ainsi qu'Alexandre Cantin, basé à Sept-Îles, pour la couverture de l'information pour l'ensemble du territoire nord-côtier, qui s'étend, d'ouest en est par la route, de Tadoussac à Kégaska, sur près de 850 km. C'est sans compter l'est de la Basse-Côte-Nord, l'île d'Anticosti et la MRC de Caniapiscau (Fermont, Schefferville, Kawawachikamach).
« Malgré les temps difficiles sur le plan des revenus publicitaires pour les médias d'information, il est impératif de garder en place les postes de journalistes. L'étendue de tout le territoire nord-côtier ne peut être assumée par une seule personne. La population de la Manicouagan et de la Haute-Côte-Nord est en droit d'avoir une information de qualité », soutient le vice-président du conseil d'administration de la FPJQ Est-du-Québec, Sylvain Turcotte.
« Le journalisme en région est crucial au droit du public d'avoir une information fiable et vérifiée. La population de Baie-Comeau, tout comme celle de la Gaspésie et de toutes les autres régions du Québec, mérite d'être informée comme le sont les habitants des grands centres. C'est pourquoi les médias doivent recevoir l'aide nécessaire pour mener à bien leur mandat, à commencer par l'adoption du projet de loi C-18 au fédéral, afin de forcer les géants du Web à redistribuer les revenus qu'ils grugent sur le dos des médias », indique le président de la FPJQ, Michaël Nguyen.
Plus de détails sur le site de Radio-Canada |
FPJQ section Saguenay-Lac-Saint-Jean
Les coupures à TVA dans la région sont dénoncées
La FPJQ Saguenay-Lac-Saint-Jean dénonce les coupes de Québecor au sein de ses différents médias. Deux postes sont ainsi supprimés dans la région. La salle de nouvelles de TVA Saguenay-Lac-Saint-Jean perd un poste de journaliste à temps plein. Ils ne sont plus que quatre à travailler pour offrir de l'information, du lundi au vendredi, de 5h à 18h.
« Chaque poste aboli fait mal à l'ensemble de la profession. Le territoire est immense. Un journaliste de moins entraîne une couverture régionale moins complète. Les Saguenéens et Jeannois ont droit à une information diversifiée. Par ailleurs, le droit du public à l'information est d'autant plus important en région », a mentionné la présidente de la FPJQ Saguenay-Lac-Saint-Jean, Annie-Claude Brisson.
« C'est avec surprise et tristesse que nous avons appris que le plan de restructuration annoncé par le Groupe TVA a un impact sur la salle de rédaction de TVA Saguenay–Lac-Saint-Jean. Un journaliste en moins au quotidien sur le terrain dans une petite équipe comme la nôtre, c'est énorme. Nous restons solidaires et soutenons nos collègues touchés par cette abolition de postes. Les syndiqués, des employés dévoués et passionnés, s'engagent à continuer à offrir à la population du Saguenay–Lac-Saint-Jean des rendez-vous quotidiens de qualité au contenu diversifié malgré les circonstances. Les nombreux messages d'appui que nous avons reçus confirment la place importante qu'occupe l'information régionale dans le cœur des gens », a indiqué la présidente du Syndicat des employés de CJPM-TV affilié à la FNCC-CSN, Kate Tremblay.
La FPJQ Saguenay-Lac-Saint-Jean offre son appui aux collègues touchés par ces décisions.
L'ARTICLE DU QUOTIDIEN |
FPJQ section Mauricie Centre-du-Québec
Les journalistes invités à une conférence, puis exclus
Une règle gouvernementale qui précise que seul le ou la ministre peut s'adresser aux médias après le dépôt d'un projet de loi a obligé les organisateurs d'une conférence sur l'aide médicale à mourir à refuser l'accès aux journalistes … après les avoir invités.
Le Dr Michel-A. Bureau (photo), président de la Commission sur les soins de fin de vie, était à Victoriaville, jeudi après-midi, pour y présenter la conférence « L'aide médicale à mourir au Québec et dans le monde de 2016 à 2023 ».
Les journalistes avaient été conviés à y assister par l'Université du troisième âge (UTA) de Victoriaville et sa région, qui organisait la conférence. Toutefois, lorsqu'ils sont arrivés sur place, ils n'ont pas été autorisés à y assister et ni l'UTA ni le Dr Bureau ne sont à blâmer pour cette décision de dernière minute. L'organisation et le conférencier devaient respecter les règles édictées par le gouvernement. Lorsque la date de la conférence avait été déterminée, il n'avait pas été annoncé que la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, allait déposer la même journée le projet de loi 11 visant l'élargissement de l'accès à l'aide médicale à mourir.
Il n'a pas été possible non plus pour les médias de rencontrer le Dr Bureau en entrevue à la fin de la conférence. Selon ce qui a été rapporté par La Nouvelle Union, il était désolé de la situation. Il s'est d'ailleurs rendu disponible dès le lendemain après-midi pour des entrevues téléphoniques avec les médias.
« C'est une situation absolument désolante et quiconque a pris cette décision témoigne d'un manque de respect et d'une profonde incompréhension pour le travail journalistique et le droit de la population à être informée, s'est désolé Marc-André Pelletier, président de la FPJQ Mauricie Centre du Québec. On frôle une limite quand on empêche des médias de couvrir une conférence dans une bibliothèque. C'est dommage aussi pour les organisateurs et le conférencier qui auraient pu profiter d'une couverture médiatique encore plus étoffée de l'événement, même si nos collègues qui couvraient le sujet ont su se débrouiller malgré les contraintes. Je rappelle qu'il s'agit d'un sujet pertinent pour l'intérêt public et l'intérêt du public, dans un lieu qui, lui aussi, est public. J'espère qu'on évitera ce genre de situation dans l'avenir. »
(Photo courtoisie Forum d'innovation santé)
La nouvelle |
EN MANCHETTE
Le tribunal d'honneur des médias était poursuivi par Québecor
La Cour supérieure donne raison au Conseil de Presse
La Cour supérieure du Québec a tranché le litige datant de 2010 : le Conseil de presse du Québec (CPQ) était en droit de rendre des décisions concernant les plaintes du public qui lui étaient adressées en lien avec des articles parus ou diffusés par des médias du groupe Québecor, dont TVA et Le Journal de Montréal. Le juge Bernard Jolin a rendu sa décision vendredi dernier à la suite des audiences qui s'étaient tenues l'automne dernier.
Le magistrat a donné raison au tribunal d'honneur des médias, malgré l'argumentaire des avocats de Québecor. Ces derniers avaient plaidé que les décisions rendues portaient atteinte à la réputation de l'entreprise médiatique et qu'elles violaient sa liberté d'association. Québecor avait aussi demandé au tribunal que le CPQ lui verse un montant de 400 000$ pour compenser les dommages allégués.
« Rien ne contraint MédiaQMI et TVA à adhérer au Conseil. [Le] processus de traitement des plaintes ne viole pas leur droit à la liberté d'association protégé par l'article 3 de la Charte et plus particulièrement leur droit de ne pas s'associer. Comme toute personne physique et morale, le Conseil jouit de la liberté d'expression protégée par la Charte et les décisions rendues au terme de son processus de traitement des plaintes sont le fruit de l'exercice de cette liberté », a indiqué le jugement de 40 pages.
Selon l'analyse du magistrat, « le Conseil n'a pas commis de faute en ce qu'il ne s'est pas écarté du comportement qu'aurait adopté une personne raisonnable placée dans les mêmes circonstances », lorsqu'il a publié et diffusé des décisions défavorables concernant deux articles du Journal de Montréal.
Pierre-Paul Noreau, président du Conseil de presse, s'est réjoui de la décision. « Pour nous, c'est une grande victoire. C'est un jugement qui est très solide et qui, à notre avis, ne laisse place à aucune interprétation », a-t-il mentionné lors d'une entrevue accordée à La Presse.
« Il faut que les gens puissent se plaindre s'ils estiment qu'il y a un écart de pratique [journalistique]. Ce jugement envoie le message que les journalistes et les médias au Québec ne font pas n'importe quoi, qu'ils respectent des règles de bonne pratique, un code de déontologie. Pour moi, le paysage médiatique québécois ne se porte que mieux avec le Conseil et son travail de surveillance de la qualité de ce qui s'y produit », a ajouté M. Noreau.
l'article de la presse |
Un outil de vigie créé par l'organisme Femmes expertes
La parité des genres fait défaut chez les personnes citées
Le Radar de parité, un nouvel outil de vigie calculant en temps réel la proportion d'hommes et de femmes cités dans les articles de six médias francophones a été lancé par l'organisme Femmes expertes, la semaine dernière. Le Devoir a pu tester en primeur cet outil et les résultats démontrent que les femmes, même si elles composent la moitié de la population québécoise, sont citées dans une proportion moyenne de 29% comparé aux hommes.
Fondée en 2019, Femmes expertes demande aux organisations médiatiques d'agir afin d'en arriver à une représentation équitable des genres parmi les personnes citées.
« Considérant le discours public des dernières années, les idées qui circulent sur l'importance de la représentation des femmes dans différentes sphères de la société, c'est étonnant de voir que ça ne se traduit pas du tout en chiffres et que ça n'augmente pas plus vite que ça », a mentionné au Devoir Laura Shine, directrice de Femmes expertes.
En analysant les résultats calculés par le Radar de la parité pour chacun des six médias, la proportion de femmes citées se situe aux environs de 27-28 % à La Presse, au Devoir, à TVA Nouvelles et au Droit, de 25 % au Journal de Montréal et de 33 % à Radio-Canada.
« À Radio-Canada, ils ont aussi mis en place des outils de calcul en interne pour justement suivre la situation et faire bouger ces chiffres. Comme quoi, tenir le compte, ça change aussi la donne », a expliqué la directrice de Femmes expertes.
L'organisme a aussi créé un répertoire incluant plus de 800 noms de femmes spécialisées dans différents milieux afin d'aider les journalistes à mieux équilibrer leurs reportages. « On peut faire mieux, on doit faire mieux », estime Mme Shine.
(Photo prise lors du lancement de l'outil Le Radar de la parité. Courtoisie Femmes expertes)
LEs explications du Devoir |
Travailler à la pige au Devoir
Un collectif pour améliorer les conditions de travail
Des tarifs qui n'ont pas augmenté depuis au moins 2012. C'est ce qu'ont dénoncé 30 pigistes du Devoir dans une lettre ouverte qui a été publiée le 8 décembre 2022. Soutenus par l'Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) et la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC), ils utilisent la force d'un collectif pour tenter d'obtenir une amélioration de leurs conditions de travail.
Dans un texte de Projet J sous la plume de Marine Caleb, il y est indiqué que les tarifs offerts aux pigistes par Le Devoir sont parmi les plus bas du marché. Des conditions de travail qui sont problématiques, selon le témoignage de Renaud Philippe, photographe indépendant. « Je n'ai pas d'extra ni plus d'argent pour aller au resto que lorsque j'étais étudiant. Cela commence à me frustrer et à créer un sentiment d'injustice », a précisé celui qui collabore notamment avec Le Devoir, The New York Times et The Globe and Mail.
« On n'a pas de soutien, on est tout seul. Quand on couvre des crises comme moi, on n'a pas le choix de travailler sur sa santé mentale, mais on n'a pas de budget pour voir un psychologue », a ajouté le photographe de presse depuis 18 ans.
L'AJIQ et la FNCC ont aussi demandé au gouvernement québécois l'instauration d'un tarif de base pour la pige. « Il doit être ajustable selon les médias et leurs revenus, mais aussi indexé selon l'inflation », a précisé Léa Villalba, nouvelle présidente de l'AJIQ.
En plus des tarifs qui n'ont pas bougé depuis plusieurs années, les pigistes n'ont pas accès aux avantages sociaux en raison de leur statut. « Si on est blessé ou que l'on tombe malade, on n'a pas d'assurance ou de filet de sécurité », a expliqué Ruby, journaliste pigiste et membre du conseil d'administration de l'AJIQ.
Samuel Lamoureux, candidat au doctorat à l'UQAM, considère que « la lettre au Devoir a déjà eu des retombées chez certains médias. Il faut faire des campagnes publiques et politiques et penser à long terme pour que cela marche. Les journalistes doivent incarner ce combat, car ce n'est pas un problème d'objectivité », a ajouté celui qui étudie le déclin des conditions de travail dans la profession. Il incite également les pigistes à regarder comment d'autres pays, aux prises avec les mêmes défis, ont géré la situation.
(Image courtoisie pigiste.org)
LES EXPLICATIONS SUR le site de Projet J |
Écriture inclusive
Le guide pratique des Coops de l'info (CN2i)
Les six Coops de l'information, formée des quotidiens Le Soleil, La Tribune, Le Quotidien, Le Nouvelliste, Le Droit et La Voix de l'Est, ont mis en place, l'automne dernier, un guide pratique encadrant l'utilisation de l'écriture inclusive. Un comité sur la langue avec un représentant de chacun des journaux a été formé pour se pencher sur la question, et aussi pour déterminer la position à adopter pour un meilleur usage du français sur des questions ponctuelles.
Pour le comité, il est apparu prioritaire de s'attaquer à une politique de la langue inclusive afin de refléter l'évolution sociale, mais aussi parce qu'à défaut de lignes directrices, des initiatives parfois malheureuses avaient été prises en pensant bien faire.
En tenant compte que l'écriture journalistique possède ses caractéristiques : concision, clarté et lisibilité, le comité s'est rapidement entendu pour favoriser une écriture épicène, autant que possible, et ses balises pourront être ajustées selon l'évolution de la langue française.
Pour la rédaction de son guide, le comité s'est basé sur l'expérience de ses membres, sur les recommandations de l'Office québécois de la langue, sur plusieurs documents ainsi que sur les politiques éditoriales de certains médias, dont La Presse.
Parmi les recommandations, le recours aux doublets (comme citoyen et citoyenne) doit être utilisé avec parcimonie et peut-être privilégié quand il s'agit de formes courtes : ceux et celles, tous et toutes, etc. À l'inverse, quand il s'agit de doublets d'une certaine longueur (comme Québécois et Québécoises), les journaux de la Coop préconiseront l'utilisation de noms collectifs, comme population dans ce cas-ci. Ou bien électorat, lectorat, etc.
Avec l'objectif de favoriser à la fois une écriture plus inclusive et sa lisibilité, certaines constructions ont été proscrites, notamment le point médian, la barre oblique, le trait d'union, la virgule ou le point pour faire apparaître des féminins.
Les journalistes doivent de plus en plus composer avec des personnes non binaires qui demandent l'utilisation de néologismes comme iel, yel ou ille, celleux, etc. Jusqu'à preuve du contraire, ils ne seront pas utilisés à moins que le contexte l'impose, par exemple un article directement lié à la réalité des personnes non binaires.
CONSULTER LE DOCUMENT |
Pour l'année d'imposition 2022
Les relevés fiscaux disponibles chez Copibec
Les relevés d'impôt pour les redevances de droits d'auteur reçues durant l'année d'imposition 2022 sont maintenant disponibles sur le site de Copibec. Pour télécharger vos documents en format PDF, connectez-vous à votre compte, allez à « Mes relevés d'impôts » dans le menu de gauche et cliquez sur les drapeaux, un pour chaque palier gouvernemental.
Les relevés fiscaux sont produits dès que le montant total des paiements dans l'année est de 50$ et plus.
EN SAVOIR PLUS |
À L'INTERNATIONAL
Allégation de fraudes électorales à l'élection présidentielle de 2020
Hors d'ondes, le doute régnait à Fox News
Des messages privés, échangés entre des présentateurs vedettes et des dirigeants de Fox News, ont révélé qu'il y avait des doutes à l'interne sur les allégations « d'élection volée », lancée par Donald Trump à l'issue du scrutin présidentiel en 2020. Le média conservateur aurait aussi volontairement diffusé de fausses informations concernant le trucage des machines à voter de la compagnie Dominion dans certains états.
La société Dominion poursuit le réseau en diffamation pour 1,6 milliard de dollars. Jeudi dernier, elle a déposé en cour des échanges écrits entre des responsables de Fox News durant la période visée par le recours.
L'animateur vedette Tucker Carlson écrivait, 13 jours après l'élection, que « Sidney Powell ment. J'ai une tolérance élevée pour les fous, mais Powell, c'est trop. » Dans un autre message, l'animateur reconnaît que les téléspectateurs de Fox News « sont de bonnes personnes et qu'ils croient aux allégations de fraude électorale ».
« Toute cette histoire que Sidney avançait, je n'y ai pas cru une seconde », avait indiqué le présentateur Sean Hannity dans des messages privés. Même Robert Murdoch, propriétaire du réseau, a mentionné par courriel qu'il s'agissait « des trucs vraiment dingues, qui vont causer des dégâts », alors qu'il visionnait la conférence de presse des conseillers de Trump.
Sidney Powell, avocate et conseillère du président sortant, avait accusé Dominion de fraude électorale, sans avancer aucune preuve, lors de cette conférence en novembre 2020.
Malgré les commentaires partagés en privé, Fox News a choisi de donner une place importante aux accusations de fraude électorale en ondes. Pour son compétiteur CNN, « les messages soulignent que Fox News n'a pas respecté le principe journalistique de base selon lequel les organes de presse sont censés relayer les informations à son public, sans crainte ni faveur ».
LES EXPLICATIONS DE L'EXPRESS |
EN RAFALE
Voici un survol rapide d'autres nouvelles en lien avec le journalisme :
- Postmedia met sur pied un comité pour aider The Montreal Gazette (Le Devoir)
- Une semaine difficile pour les médias au Québec (Radio-Canada)
- Grabuge à Vice Québec : un ex-leader d'extrême droite s'en tire sans casier (Le Journal de Montréal)
- Quand la désinformation renforce les croyances racistes (Réseau.presse)
- Le journal L'Avantage change de nom (Radio-Canada)
- Du nouveau à la rédaction de Les Affaires (Les Affaires)
- Ouverture des mises en candidature pour les prix En-Tête 2022 (En-Tête)
- Le New York Times remporte trois Polk Awards (NY Times)
- Ukraine : un an de guerre de l'information en chiffres (Reporters sans frontières)
- Dernière tactique de la guerre de l'information de la Russie : des médias étrangers usurpés (Bloomberg)
- Alerte à la bombe dans un journal breton ciblé par l'extrême droite (Libération)
- Soupçons d'ingérence à BFMTV : une officine israélienne au cœur de l'enquête (Le Point)
- Un journaliste bulgare s'est vu interdire de participer à la cérémonie des Bafta Film Awards (BBC)
- Les logiciels d'IA : partenaire pour le journalisme ou désastre ? (Columbia journalism review)
- L'Inde accuse la BBC d'évasion fiscale (The Guardian)
- Relevez le défi de la maison de la première dictée Antidote de la FPJQ (Antidote)
LE COIN LECTURE
« Jean-Pierre Ménard - Le Missionnaire du droit »
Une biographie écrite par la journaliste Ariane Lacoursière
Pionnier du droit de la santé au Québec et défenseur des patients, Me Jean-Pierre Ménard a développé une expertise unique en matière d'accessibilité, de qualité et de sécurité des soins de santé dans la province. Avec la biographie « Le missionnaire du droit », la journaliste Ariane Lacoursière brosse le portrait d'un homme déterminé qui a consacré sa carrière à la défense des plus vulnérables.
Me Ménard et l'équipe de Ménard, Martin, Avocats, un cabinet qu'il a fondé au début des années 1980, ont défendu certaines des plus importantes causes du Québec en droit de la santé. Parmi celles-ci : l'enquête de la Commission des droits de la personne au pavillon Saint-Théophile de Laval, la crise du C. difficile ayant touché un hôpital de Saint-Hyacinthe, la représentation de la famille dans le dossier de la mort de Joyce Echaquan dans des circonstances tragiques en septembre 2020. Sans oublier l'important dossier de l'aide médicale à mourir.
« Si certaines choses semblent ne pas vouloir changer, il faut toutefois admettre que d'autres ont beaucoup évolué depuis l'entrée en pratique de Me Ménard. Alors que très peu de professionnels de la santé étaient poursuivis à l'époque, ils sont aujourd'hui plus surveillés, soutient Ariane Lacoursière. En lisant cet ouvrage, vous serez à même de constater qu'il a été mêlé à plusieurs grands dossiers ayant touché le réseau de la santé depuis 40 ans. »
Journaliste à La Presse et membre de la FPJQ, Mme Lacoursière couvre le domaine de la santé depuis 15 ans. Le prix E. Cora Hind qui lui a été remis visait à souligner sa couverture des sujets liés à la santé et plus particulièrement à la pandémie de COVID-19. En 2021, elle a remporté le Concours canadien de journalisme dans la catégorie « journalisme spécialisé ».
« Jean-Pierre Ménard - Le Missionnaire du droit » est une parution des éditions La Presse. La biographie est en vente dès aujourd'hui en librairie.
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DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION
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À VOS AGENDAS
23 février 2023
Ouverture des mises en candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023
6 mars 2023 à 23h59
Date butoir pour déposer un dossier de candidature pour la bourse Zoom en photojournalisme et le programme de bourses régulières du FQJI
11 mars 2023
Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les prix En-Tête 2022
12 mars 2023
Date butoir pour soumettre un dossier de candidature à la bourse Fernand-Séguin 2023
13 mars 2023
Journée de formation en économie en collaboration avec la Caisse de dépôt et placement du Québec et l'Association des économistes québécois
Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le Prix Guy-Mauffette 2023 et le Prix René-Lévesque 2023
15 mars 2023
Date butoir pour soumettre un dossier de candidature au programme de bourses d'excellence de l'AJIQ
Journée thématique : Rendez-vous du Droit des médias et des communications 2023, organisée par le Barreau du Québec au Palais des congrès de Montréal
27 mars 2023 à 17h
Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023
3 avril 2023 à 9h
Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le Prix Lizette-Gervais
13 avril 2023
Ouverture des mises en candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022
3 mai 2023
Journée mondiale de la liberté de la presse
15 mai 2023
Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022
15 juin 2022
Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale
24 août 2023
Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire
10 au 12 novembre 2023
Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur
11 novembre 2023
Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur
12 novembre 2023
Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur
VOS AVANTAGES FINANCIERS
IRIS
IRIS, le groupe visuel offre le Programme des avantages IRIS à tous les employés et membres de la FPJQ ainsi qu'à leur famille immédiate résidant à la même adresse avec le code promotionnel.
Parc Oméga
Le Parc Oméga de Montebello offre des billets à tarif réduit aux membres de la FPJQ lors des réservations effectuées en ligne sur le site corporatif avec le code promo. Vous devez aussi présenter votre carte de presse ou de membre lors de l'admission au Parc Oméga.
Société des musées du Québec
L'entrée gratuite dans plusieurs musées québécois et certains établissements à l'étranger, comme le Louvre et les musées nationaux de France.
OFFRES D'EMPLOI
Reporter-rédacteur ou reporter-rédactrice (Services français) - SAS00161 | CBC/Radio-Canada
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Saskatoon, Saskatchewan
Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)
Exigence linguistique du poste : Bilingue (français/anglais)
Réalisateur ou réalisatrice à l'affectation (Services français) - SUD00220 | CBC/Radio-Canada
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Sudbury, Ontario
Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)
Exigence linguistique du poste : Bilingue (français/anglais)
Journalistes (deux postes) | L'Acadie Nouvelle
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieux : Moncton et Péninsule acadienne
Premier chef ou première cheffe, Développement du contenu et de la production (services français) - RIM00097 | CBC/Radio-Canada
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Rimouski
Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)
Exigence linguistique du poste : Bilingue (français/anglais)
Responsable des affectations (Régional) (Services français) - SEP0009 | CBC/Radio-Canada
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Sept-Îles
Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)
Exigence linguistique du poste : Français seulement
Contractuel à la recherche de partenariat | FPJQ
Statut d'emploi : Contractuel
Lieu : Télétravail
Date limite : 27 février 2023
Stages de la diversité | La Presse
Type d'emploi : Stage estival (quatre à huit semaines)
Lieu : Montréal
Date limite : 24 février 2023
Stage en photo | La Presse
Type d'emploi : Stage estival (huit semaines)
Lieu : Montréal
Date limite : 24 février 2023
Stages en journalisme | La Presse
Type d'emploi : Stage estival
Lieu : Montréal
Date limite : 24 février 2023
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