LE TRENTE HEBDO
L'infolettre de la FPJQ
À LA UNE
Lundi 21 février à 19 h 30 sur Zoom
Assemblée générale extraordinaire de la FPJQ
Une assemblée générale extraordinaire de la FPJQ se tiendra le lundi 21 février à 19 h 30 pour la présentation des états financiers vérifiés de l'exercice se terminant au 31 juillet 2021. L'AGE est publique, mais seuls les membres professionnels peuvent voter. Il est important d'atteindre le quorum pour officialiser la tenue de l'AGE.
Important : inscription obligatoire avant le lundi 21 février à midi. Pour des considérations techniques, l'inscription ne sera plus possible après ce moment. Cette assemblée se déroulera de façon virtuelle sur la plateforme Zoom. Le lien sera envoyé lors de l'inscription.
Les documents financiers seront disponibles quelques jours avant la tenue de l'AGE. Vous pouvez cliquer sur le lien suivant pour télécharger l'ordre du jour de l'assemblée générale extraordinaire.
Inscription à l'AGE |
Pour assurer la sécurité des professionnels.les de l'information
Des médias retirent les lettres d'appel de leurs véhicules
Le président de la FPJQ Michaël Nguyen (photo) est intervenu ce matin lors de l'émission « Puisqu'il faut se lever » animée par Paul Arcand à l'antenne du 98,5 FM à Montréal.
Pendant le segment, la chroniqueuse médias sociaux Isabelle Crète a relaté quelques cas troublants dans lesquels des journalistes ou caméramans ont été invectivés par des individus, ce qui a incité certains médias à retirer les lettres d'appel de leurs véhicules de fonction.
Elle a cité l'exemple de CTV Edmonton qui a annoncé cette semaine retirer toute identification de leurs voitures. Plus près de nous, l'exemple de Radio-Canada et de TVA a également été abordé par la chroniqueuse. Lors des manifestations contre les mesures sanitaires en fin de semaine dernière, la station Radio-Canada de Québec a choisi de louer des véhicules neutres, sans lettre d'appel, en plus de demander au personnel sur le terrain de ne pas porter de vêtement identifié au diffuseur public.
Pour sa part, TVA-Montréal avait déjà opté pour le retrait de ses lettres d'appel sur sa flotte il y a environ un an, selon les propos de Mme Crète. Du côté de la station de Québec, la décision a été prise la semaine dernière à la suite d'un incident qui aurait pu avoir de conséquences fâcheuses. Un individu aurait tenté de « faire prendre le clos » à un caméraman qui était au volant d'un véhicule identifié à TVA.
Pour le président de la FPJQ, Michaël Nguyen ça fait plusieurs années que le problème existe. « Avec l'avènement des réseaux sociaux, on voit que les gens se crinquent en ligne, ils veulent que ça se répercute également sur le terrain. Ils n'ont plus peur d'invectiver les journalistes et malheureusement, certains n'hésitent même plus à s'en prendre à eux ».
Selon certains journalistes interrogés, les situations dans lesquels les médias sont pris en grippe n'arrivent plus seulement lors de la couverture d'événements sensibles, comme les manifestations, mais aussi lors d'activité familiale, tel le Carnaval de Québec. Il y a des personnes sur le terrain qui vont en profiter pour écurer les journalistes, les traiter de vendus ou carrément les empêcher d'effectuer leur travail.
D'ailleurs, la FPJQ invite tous les professionnel.les de l'information qui reçoivent des menaces, qui sont harcelés ou menacés de déposer plainte auprès des autorités concernées.
Le président également de passage à LCN
En lien avec la manifestation à Québec pour le retrait des mesures sanitaires, Michaël Nguyen, le président de la FPJQ a également profité d'un passage à LCN, en fin de semaine dernière, pour dénoncer la violence envers les journalistes et rappeler l'importance de s'informer auprès de sources diversifiées. Selon lui, le travail des journalistes a été bien fait dans l'ensemble. « Si les gens s'informaient bien, en lisant les journaux et en regardant les nouvelles, ils se rendraient compte qu'on est neutre et que les journalistes couvrent beaucoup plus que ce qui se retrouve sur leurs murs Facebook ».
L'extrait audio de l'intervention AVEC pAUL aRCAND |
Hausse des messages haineux envoyés aux journalistes
La FPJQ requiert votre collaboration si vous en avez reçu
La Fédération aimerait vérifier auprès de ses membres s'ils ont reçu dernièrement des messages haineux par courriel. Quelques membres nous ont contactés en raison de menaces reçues, dont certaines incitaient les journalistes au suicide. Dans quelques cas, une plainte a même été déposée auprès des autorités policières.
Si vous avez également fait l'objet de menaces, merci de nous contacter à info@fpjq.org pour nous aviser. De plus, si une plainte a été déposée, nous vous demandons d'indiquer auprès de quel corps policier.
Communiqué de la section Québec
Appel au respect des journalistes de la ville de Québec
Vendredi dernier, la section Québec de la FPJQ a publié un communiqué afin de demander aux manifestants contre les mesures sanitaires en route vers Québec de respecter le travail des journalistes.
Depuis plus de deux semaines, des militants opposés aux mesures sanitaires expriment leur mécontentement dans quelques villes du pays, Ottawa étant au cur de ce mouvement.
De la création de ces convois jusqu'à aujourd'hui, en passant par le périple que certains camionneurs ont fait pendant plusieurs jours, les journalistes canadiens ont été présents pour rapporter l'existence de ce mouvement, en présenter les revendications et informer les citoyens de la façon dont se passent les choses au centre-ville d'Ottawa.
Bien que les journalistes aient permis aux manifestants d'exprimer leur opinion et que celle-ci ait été rapportée de façon honnête, impartiale et équitable, force est de constater que plusieurs artisans de l'information ont encaissé des insultes, des gestes disgracieux et des menaces.
Des médias ont dû prendre des mesures pour assurer la sécurité des équipes journalistiques qui couvraient ses événements, signe que l'hostilité ressentie n'est pas à prendre à la légère. Pour transmettre une information complète, exacte et pluraliste, les journalistes doivent pouvoir exercer librement leurs fonctions, sans entraves.
Le communiqué |
Pour les membres de la FPJQ
Sondage concernant la Loi sur l'accès à l'information
L'année 2022 marque le 40e anniversaire de la Loi sur l'accès à l'information. Son utilité n'a plus à être démontrée, mais elle a grandement besoin d'être ajustée pour que son esprit soit respecté, plutôt que d'être utilisée pour mettre des bâtons dans les roues de tous ceux et celles qui font des demandes.
Dans ce cadre, la FPJQ a lancé un sondage auprès de ses membres afin d'obtenir un portrait plus exact de la situation. Vos réponses nous permettront d'effectuer les représentations adéquates auprès du gouvernement du Québec.
Nous vous invitons à répondre à ce court questionnaire, qui nous donnera l'heure juste et qui nous aidera à mieux vous représenter. Le sondage ne prendra que quelques minutes à remplir et a été envoyé par courriel à tous les membres à la fin du mois de janvier. Si vous n'avez pas reçu le lien, merci d'écrire à info@fpjq.org pour nous aviser.
Nous vous remercions pour votre précieuse collaboration !
Pour les éditions 2023, 2024 et 2025
La FPJQ lance un appel d'offres pour Le Trente
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec lance un appel d'offres pour la production éditoriale et graphique de son magazine Le Trente pour les éditions 2023, 2024 et 2025. Les entreprises ou les individus qui ont une expérience de graphisme ou de l'édition de contenu, ou les deux sont invités à soumissionner. Vous trouverez toutes les informations relatives au mandat sur notre site Internet.
Pour obtenir plus d'informations, écrivez-nous à info@fpjq.org.
Vous avez manqué le congrès 2021 de la FPJQ
Vous pouvez acheter les enregistrements
Le congrès 2021 de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec s'est tenu les samedi 20 et dimanche 21 novembre, sous le thème : Journalisme, contre virus et marées.
Tous les panels ont été diffusés sur Zoom et enregistrés, sauf celui sur « La diversité d'opinion et la liberté d'expression versus la vérité » qui est incomplet en raison d'un problème technique.
Les personnes qui étaient inscrites ont aussi accès aux liens des rediffusions gratuitement. Pour les autres, il est possible d'acheter les liens des enregistrements, à la pièce ou en bloc.
Pour les membres de la FPJQ et de l'AJIQ qui n'étaient pas inscrits, chaque conférence est vendue au tarif de 10 $. Il y a possibilité d'en acheter trois pour 25 $ et d'avoir accès à l'ensemble des neuf panels enregistrés pour 50 $. Les membres étudiants profitent d'un prix réduit à 25 $ pour l'ensemble des liens. Pour les personnes non membres, les tarifs sont de 20 $ par panel, 50 $ pour trois panels et 75 $ pour l'ensemble des enregistrements. Les taxes applicables s'ajoutent à tous les tarifs.
Les membres de l'AJIQ qui désirent recevoir le code promo doivent contacter info@fpjq.org.
acheter les rediffusions des panels |
L'adhésion 2021 s'est terminée le 31 janvier pour de nombreux membres
Adhérez à la FPJQ
Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web.
Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.
En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.
La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.
Pour renouveler ou une première adhésion |
Des droits d'auteur pourraient vous revenir
Copibec lance un avis de recherche
Des milliers d'autrices, d'auteurs et de maisons d'édition ignorent que des redevances les attendent chez Copibec et l'organisme requiert votre aide pour vérifier si vous connaissez quelqu'un dans cette liste de titulaires de droits recherchés. L'équipe de Copibec recherche activement plusieurs personnes pour leur remettre des redevances de droits d'auteur, car elle n'a pas toujours les coordonnées valides pour les contacter.
Si des personnes dans cette liste vous sont familières, merci de les inviter à se créer un compte chez Copibec. L'inscription est simple et sans frais.
La liste des titulaires de droits recherchés |
DES PRIX ET DES BOURSES
Vous avez jusqu'au vendredi 4 mars à midi pour participer
Ouverture des candidatures au prix Judith-Jasmin 2021
La FPJQ annonce l'ouverture de la période de mise en candidature pour le prix Judith-Jasmin 2021, le prix des meilleures oeuvres journalistiques de l'année au Québec.
Un prix de 500 $ est attribué dans chacune des 10 catégories et un Grand prix de 2 000 $ couronne la meilleure uvre, toutes catégories confondues.
Les catégories sont :
- Affaires et Économie
- Arts et Culture
- Enquête
- Grand reportage
- Faits divers
- Local et Régional
- Opinion
- Politique et Enjeux de société
- Sciences et Environnement
- Sports
- Grand prix
Les détails de chaque catégorie sont disponibles ici.
Conditions de participation :
- Être membre de la FPJQ. Toutes les personnes dont le nom figure sur le formulaire de mise en candidature doivent être membres. Devenir membre.
- Vous pouvez déposer un maximum de six candidatures, incluant les oeuvres conjointes signées par plusieurs journalistes.
- Un même reportage ne peut-être soumis dans plusieurs catégories.
- L'uvre soumise doit avoir été publiée ou diffusée au cours de l'année 2021.
- Une uvre signée par plusieurs journalistes est acceptable dans la mesure où on ne peut dissocier les contributions de chacun. Les candidatures conjointes doivent être incluses dans le maximum de six candidatures déposées.
- L'uvre doit être soumise par son auteur ou par la direction de l'information du média qui l'a publiée ou diffusée.
- Un jury peut changer un reportage de catégorie, s'il le juge approprié.
- Une série peut être considérée comme une seule uvre. Le terme « série » désigne une uvre journalistique sur un même sujet qu'on fait paraître en plusieurs tranches. Ce n'est pas le suivi d'un événement. Il s'agit d'une idée de reportage qui sera explorée sous quelques angles précis déterminés à l'avance. Un journaliste qui ferait une série de portraits ne peut soumettre tous ses articles, une saison de podcast n'est pas une seule oeuvre et la COVID-19 ne peut être considérée comme un seul sujet. Nous vous demandons de soumettre un texte principal, celui sur lequel vous serez évalué. Dans la lettre de présentation, vous pourrez expliquer le contexte ou le concept dans lequel l'uvre s'inscrit. Vous pouvez ajouter les hyperliens pour les autres articles en complément au besoin.
- Un membre du conseil d'administration de la FPJQ n'est pas autorisé à poser sa candidature.
Procédure :
Remplir le formulaire d'inscription (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder)
Produire une note d'au plus 25 lignes expliquant ce qui fait la valeur de l'uvre
Coût de participation : 35 $ par catégorie
Date limite : vendredi 4 mars 2022 à midi
Date butoir pour déposer une candidature : vendredi 4 mars 2022 à midi
Lancement du prix Antoine-Desilets 2021
La FPJQ annonce l'ouverture de la période de mise en candidature pour le prix Antoine-Desilets 2021, le prix des meilleures photographies de presse de l'année au Québec.
Un prix de 250 $ est attribué dans chacune des sept catégories et un Grand prix de 1 000 $ couronne la meilleure uvre, toutes catégories confondues.
Les catégories sont :
- Arts et Culture
- Enjeux de société
- Nouvelles
- Photoreportage (5 à 10 photos)
- Portrait
- Sports
- Vie quotidienne
- Grand prix
Les détails de chaque catégorie et les conditions de participation sont disponibles ici.
Conditions de participation :
- Être membre de la FPJQ. Toutes les personnes dont le nom figure sur le formulaire de mise en candidature doivent être membres. Devenir membre.
- Les uvres doivent avoir été publiées ou commandées par une entreprise de presse.
- Les dossiers complets de candidature doivent être remplis en ligne. Les dossiers incomplets ou remis en retard seront refusés.
- Un photographe peut soumettre jusqu'à dix photos ou photoreportages, dans les catégories de son choix. Une même photo ne peut pas être soumise dans plusieurs catégories. Un photoreportage est considéré comme une seule photo.
- Les photos doivent avoir été publiées/commandées en 2021
- Un jury peut changer une photographie de catégorie, s'il le juge approprié.
- Un membre du conseil d'administration de la FPJQ n'est pas autorisé à poser sa candidature.
Procédure :
Remplir le formulaire d'inscription (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder)
Joindre chaque photo au formulaire d'inscription dans la catégorie appropriée
Produire un bas de vignette explicite pour l'uvre
Coût de participation : 10 $ par photo
Date limite : vendredi 4 mars 2022 à midi
Prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2021
la FPJQ recherche des jurys
Prix Judith-Jasmin
La FPJQ est à la recherche de professionnel.le.s des médias pour composer le jury du prestigieux prix Judith-Jasmin. La crédibilité de ce prix repose en grande partie sur la valeur de la trentaine de juges qui vont soupeser la qualité journalistique de chaque uvre soumise. Si l'expérience vous tente et que vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant en journalisme, merci de proposer votre candidature à valerie.gendron@fpjq.org.
Vous serez contacté dans les semaines suivantes afin que vous puissiez indiquer la ou les catégories dont vous souhaitez évaluer les candidatures. Les jurys doivent éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.
Prix Antoine-Desilets
Vous aimeriez participer à la sélection de la photo de presse de l'année ?
C'est votre chance pour soumettre votre candidature comme jury pour le prix Antoine-Desilets. Nous recherchons actuellement au moins six juges bénévoles qui détermineront les gagnants et gagnantes de chacune des catégories.
Si vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant et que la photographie vous passionne, votre candidature est la bienvenue ! Écrivez à valerie.gendron@fpjq.org. Il va de soi que les jurys doivent éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.
(Photos courtoisie)
Fonds québécois en journalisme international
Premier appel à candidatures de 2022
Omicron crée vagues et remous à travers le monde, mais puisque ce dernier n'est jamais « sur pause » et qu'il faut bien se projeter dans l'avenir, le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) lance un nouvel appel à candidatures pour un printemps et un été de reportages internationaux.
La date limite pour soumettre un projet de reportage est le 1er mars 2022, à 23h59. Les candidats dont le projet n'a pas été retenu lors des appels précédents sont invités à tenter leur chance à nouveau.
En plus des conditions habituelles, la pandémie ajoute des conditions et modalités particulières à tous les candidats :
- Les candidats sont invités à inclure dans leur montage financier les « frais COVID », tels que les tests PCR requis par certaines juridictions.
- En raison de l'incertitude que fait planer la pandémie partout dans le monde, il est possible que les récipiendaires soient contraints d'annuler leur voyage de reportage. Il leur faudra alors remettre leur bourse au FQJI, à l'exception de frais modestes qui ne seraient pas remboursables et qui devront être justifiés. Il est donc important de s'assurer que billets d'avion, hôtels et autres dépenses engagées sont remboursables.
- Le FQJI sera à l'écoute des boursiers qui devront engager des dépenses imprévues à l'étranger en raison des contraintes liées à la pandémie. Des fonds supplémentaires pourraient être débloqués afin d'éponger ces dépenses en tout ou en partie.
- Les candidats doivent s'engager, dans la mesure du possible, à réaliser leur reportage avant le 1er septembre 2022.
Si vous avez des questions, nous vous invitons à contacter le FQJI par courriel.
LES CRITÈRES ET EXIGENCES POUR POSTULER |
Conseil supérieur de la langue française
Appel à candidatures pour les prix médias
Le Conseil supérieur de la langue française a lancé, le 11 janvier dernier, l'appel à candidatures pour les prix Jules-Fournier et Raymond-Charette destinés à promouvoir la qualité de la langue française dans les médias. La date limite pour soumettre la candidature d'un journaliste, d'un reporteur, d'un chroniqueur, d'un animateur ou d'un blogueur est le 25 février 2022.
Les professionnels des médias qui exercent leur métier avec le souci constant de véhiculer une langue française de qualité sont invités à soumettre leur candidature au prix Jules-Fournier (médias écrits) et au prix Raymond-Charette (médias radiotélévisés). Les collègues ou les employeurs peuvent également proposer des candidatures. Un jury, composé de spécialistes des médias et des communications ainsi que d'anciens lauréats, déterminera les gagnants.
Ces deux prix, accompagnés chacun d'une bourse de 2 000 $ et d'un parchemin calligraphié, seront remis en mai 2022.
LE FORMULAIRE DE MISE EN CANDIDATURE |
Prix Thérèse-Patry 2021
L'appel de candidatures est ouvert jusqu'au 22 février 2022
Le prix Thérèse-Patry vise à récompenser une personnalité ayant apporté une contribution exceptionnelle à la culture scientifique du Québec.
La diffusion d'une culture scientifique rigoureuse, riche et innovante repose sur des femmes et des hommes qui dédient souvent leur carrière à cette cause. Dans les médias, les établissements d'enseignement, les musées et les organismes de culture scientifique, on trouve nombre de personnes qui mettent leur passion et leurs compétences au service de la vulgarisation de la science. Dans la lumière ou dans l'ombre, leur travail permet de sensibiliser la population à l'importance des enjeux scientifiques et à leur impact dans la vie de tout un chacun.
Le dossier complet doit être transmis par courriel à l'adresse suivante : acs@acs.qc.ca, au plus tard le mardi 22 février 2022. Son objet doit être « Candidature au prix Thérèse-Patry ». Tout dossier incomplet sera jugé inadmissible.
La personnalité lauréate recevra le montant de 1 000 dollars canadiens afin de témoigner de son apport à la culture scientifique et à la société québécoise.
en savoir plus |
Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain
Participer à la bourse Fernand-Seguin 2022
Les personnes passionnées de sciences et de vulgarisation peuvent dès aujourd'hui participer à l'édition 2022 de la bourse Fernand-Seguin.
Conjointement organisé par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) et Radio-Canada, ce prestigieux concours vise à révéler et former la relève en journalisme scientifique francophone au Canada.
Les candidates et candidats âgés de 18 à 30 ans sont invités à soumettre un produit journalistique sur un sujet de nature scientifique répondant aux règlements de la bourse Fernand-Seguin, au plus tard le dimanche 13 mars 2022.
Depuis plus de quarante ans, la bourse Fernand-Seguin offre à de jeunes talents une chance unique d'apprendre le métier de journaliste scientifique auprès de professionnelles et de professionnels du milieu qui uvrent dans des médias reconnus.
La personne qui se verra décerner le premier prix recevra une bourse d'une valeur équivalant à plus de 15 000 dollars, en argent et en stages. Elle sera accueillie par Radio-Canada pour trois mois de stage, notamment au sein des émissions « Découverte, La semaine verte et Les années lumière ». Elle effectuera un mois de stage respectif pour les journaux Le Soleil et La Presse, ainsi que chez un partenaire d'accueil de son choix. Enfin, elle aura la possibilité de réaliser un stage à Paris, en France, au sein du journal Le Monde.
LES RÈGLEMENTS |
Prix Georges-Émile-Lapalme
Les mises en candidature ouvertes jusqu'au 14 mars
Le prix Georges-Émile-Lapalme est la plus haute distinction attribuée à une personne pour sa contribution remarquable à la promotion et à la qualité de la langue française parlée ou écrite au Québec. La personne lauréate de ce prix doit avoir significativement contribué à accroître le rayonnement de la langue française dans quelque domaine que ce soit ou grandement enrichi la qualité du français en usage au Québec. Les critères de sélection sont les suivants :
- l'exemplarité de son engagement ou de sa carrière;
- le rayonnement de son engagement, de sa carrière ou de son uvre;
- le caractère novateur ou exceptionnel de son uvre;
- l'envergure de son uvre;
- la contribution à la qualité, à l'enrichissement ou à la diffusion de la langue française dans la société québécoise.
Vous avez jusqu'au lundi 14 mars pour soumettre une candidature.
(Photo Georges-Émile Lapalme courtoisie Prix du Québec)
PLUS DE DÉTAILS |
CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS
L'AMP dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité
Une formation gratuite offerte le 16 février
La FPJQ-Montérégie invite les journalistes de la région à participer à un atelier virtuel le mercredi 16 février de 19 h à 20 h. L'activité permettra de démystifier le rôle et le fonctionnement de l'Autorité des marchés publics (AMP).
René Bouchard, directeur des affaires publiques et des communications de l'AMP, présentera l'atelier intitulé « L'Autorité des marchés publics dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité ».
« Les contrats publics représentent aujourd'hui des investissements de plus de 27 milliards de dollars dans l'économie québécoise et suscitent l'intérêt des médias. Dans ce contexte, l'AMP vous propose une présentation interactive où les pouvoirs et les responsabilités qui lui sont dévolus vous seront expliqués ainsi que le contexte dans lequel elle doit intervenir. Elle abordera également les questions fréquemment posées par les médias et comment s'exerce la transparence dans le cadre de ses activités de surveillance ».
Depuis 2019, l'AMP exerce un rôle de surveillance en matière d'application des lois et des règlements encadrant les marchés publics québécois. Elle est notamment responsable de délivrer les autorisations de contracter avec l'État, ainsi que d'administrer le Registre des entreprises admissibles et le Registre des entreprises non admissibles aux contrats publics. L'AMP vise notamment à garantir aux contribuables que leur argent est dépensé correctement.
Dans les derniers mois, l'AMP a rendu plusieurs décisions, dont l'une concernait la Ville de Saint-Hyacinthe.
L'activité est accessible tant aux membres qu'aux non-membres de la FPJQ.
Coût : gratuit
Quand : le 16 février, de 19 h à 20 h
Où : sur Teams
Pour s'inscrire : fpjqmonteregie.info@gmail.com
Le lien Teams sera envoyé par courriel le jour même de l'activité.
Formations offertes par le Barreau du Québec le mercredi 20 avril 2022
Droit des médias et des communications
Le Barreau du Québec présente une journée de formation au Palais des congrès de Montréal sous le thème « Droit des médias et des communications », le mercredi 20 avril 2022. Il est possible d'y assister en présentiel ou en webdiffusion.
Quatre formations seront présentées pendant la journée :
- Les ordonnances de non-publication et autres restrictions au principe de la publicité des débats judiciaires
- Le droit à l'oubli
- La diffamation
- La couverture des affaires judiciaires dans les palais de justice
Les personnes membres de la FPJQ peuvent s'inscrire au même tarif que les membres du Barreau du Québec. Vous avez tous les détails sur la page Web de l'événement.
PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION |
EN MANCHETTE
Conseil de presse du Québec
La commission d'appel maintient trois décisions
La commission d'appel du Conseil de presse du Québec (CPQ), dont le rôle est de s'assurer que les principes déontologiques ont été appliqués correctement en première instance, a maintenu trois décisions rendues précédemment par le comité des plaintes.
Dans l'un des dossiers, le plaignant François Couillard alléguait des informations inexactes dans un reportage de Charles Lecavalier, du Journal de Québec et qui a aussi été abordé lors de l'émission «Le retour de Mario Dumont» sur QUB Radio. Le texte se penchait sur une activité de l'aile jeunesse de la Coalition Avenir Québec (CAQ) à l'Université de Montréal qui a été perturbée par des militants de gauche.
L'appelant a contesté la décision de première instance relativement à l'information selon laquelle les manifestants ont bloqué l'accès au kiosque de la CAQ. En élément de preuve, il a déposé un texte d'un blogueur publié six jours après l'événement qui dément les allégations de censure et d'accès bloqué au kiosque, mais cette publication n'existait pas encore lorsque le journaliste a réalisé son reportage. De plus, la commission d'appel a confirmé que le texte du blogueur ne représentait pas une preuve, mais plutôt une version contradictoire.
Dans un autre dossier, la commission d'appel a donné raison au comité des plaintes au sujet de deux inexactitudes alléguées dans une chronique d'Isabelle Hachey de La Presse qui portait sur un possible traitement contre la COVID-19 défendu par l'infectiologue Didier Raoult. L'appelant reprochait à la chroniqueuse d'avoir écrit les termes «remède miracle» pour suggérer aux lecteurs une impression de charlatanisme. La commission d'appel a confirmé que la journaliste d'opinion avait toute la latitude d'employer ces termes pour illustrer sa pensée, même si les lecteurs voyaient les choses différemment.
Ces dossiers sont maintenant clos puisque les décisions de la commission d'appel sont finales.
Consulter les décisions du comité d'appel |
Le baromètre des professions qui inspirent confiance
Les journalistes au 42e rang sur 50
Le Journal de Montréal, en collaboration avec la firme Léger a publié cette semaine son baromètre annuel des professions qui inspirent le plus confiance. Sur les 50 métiers répertoriés dans le sondage, les journalistes ont la confiance de 54% des Québécois et pointent au 42e rang, entre les entrepreneurs en construction et les maires. En comparaison avec l'an dernier, le niveau de confiance envers les journalistes a augmenté de 5%, mais ça n'a pas empêché la profession de chuter de cinq rangs au classement.
Le président de la FPJQ Michaël Nguyen a réagi sur les résultats du sondage. « Avec toutes les attaques auxquelles font face les journalistes et les opérations organisées par les adeptes de la désinformation pour discréditer notre profession, il est important de continuer le travail pour maintenir la confiance du public. Parallèlement, nous devons aussi mieux expliquer notre métier, afin que la population comprenne que nous sommes là pour informer, plutôt que de conforter les gens dans leurs croyances ».
Les pompiers (97%), les ambulanciers (96%) et les infirmiers/infirmières (95%) occupent les trois premiers rangs du classement. Le métier d'influenceur se retrouve bon dernier avec 10% de confiance.
Plus d'informations |
Contenu préjudiciable sur Internet
Le gouvernement fédéral a dévoilé son rapport
Après avoir publié un projet de loi en juillet, le gouvernement Trudeau a mené des consultations à travers le pays afin de se donner des balises en vue de l'adoption d'une législation sur le contenu préjudiciable en ligne. Du 29 juillet au 25 septembre 2021, Patrimoine canadien a consulté plusieurs groupes sociaux, des plateformes de médias sociaux, des partenaires de l'industrie, le milieu universitaire ainsi que la population afin d'explorer les enjeux et les défis liés à l'élaboration d'un cadre législatif et réglementaire pour gérer la prolifération de ce type de contenu.
Selon le rapport intitulé « Ce que nous avons entendu : Approche proposée du gouvernement pour s'attaquer au contenu préjudiciable en ligne », les Canadiens semblent favorables à ce que l'État agisse afin de contrer ce fléau qui a pris de plus en plus d'ampleur avec les années. Malgré la présence chaque jour sur Internet de discours haineux, d'exploitation sexuelle des enfants et d'incitation à la violence, aucune exigence réglementaire générale ne s'applique aux plateformes en ce qui concerne leurs responsabilités à l'égard d'un tel contenu. Ottawa veut donc combler cette lacune en incluant la population canadienne dans sa réflexion.
Plusieurs groupes se sont toutefois montrés inquiets au sujet d'éventuelles dérives qui pourraient découler d'une réglementation. La liberté d'expression, le droit à la vie privée et le respect de la Charte canadienne des droits et libertés pourraient, par exemple, en pâtir. Dans les prochaines semaines, Patrimoine canadien retiendra les services d'un groupe d'experts qui aura comme mandat de collaborer avec des partenaires et des citoyens canadiens afin de conseiller le gouvernement sur la façon d'ajuster l'approche proposée.
le communiqué de Patrimoine canadien |
Menaces et insultes envers les journalistes
Radio-Canada s'inquiète d'une montée de la violence
Comme plusieurs autres médias l'ont fait au cours des derniers mois au Canada, aux États-Unis et en Europe, c'est maintenant au tour de Radio-Canada de dénoncer la violence exercée par une certaine frange de la population sur ses équipes de journalistes sur le terrain.
La directrice générale de l'information, Luce Julien (photo), a fait part de ses inquiétudes dans un texte publié sur le site d'ICI Radio-Canada le 5 février. Mais pourquoi le faire maintenant ? « Parce qu'il nous est de plus en plus difficile de concilier nos devoirs de vous informer, de bien faire entendre toutes les voix et celui d'assurer la sécurité de nos équipes sur le terrain. Nous croyons que la population doit être au fait de cette réalité ». Elle évoque ainsi une escalade de la tension qui s'exprime autant sur les médias sociaux que lors de manifestations. Projectiles, gestes d'intimidation, actes de vandalisme sur les véhicules et/ou messages haineux, le Canada n'échappe pas à cette montée de l'intolérance envers les médias d'information.
Lors de récentes manifestations contre les mesures sanitaires, certains journalistes ont dû adopter des positions de retrait tandis que d'autres étaient accompagnés de gardiens de sécurité. « Ces mesures font partie de notre pratique habituelle lors de situations exceptionnelles comme les couvertures en zone de guerre, par exemple. Ce qui a changé, c'est qu'elles s'imposent maintenant dans des contextes où l'on ne devrait pas avoir à déployer un tel niveau de sécurité », écrit Mme Julien.
Malgré cette nouvelle réalité de plus en plus difficile à gérer, Radio-Canada assure le public qu'elle n'abdiquera pas. « Notre mission, comme diffuseur public, est de vous informer et nous comptons continuer à la mener à bien », a conclu la directrice générale de l'information.
(Photo courtoisie ICI Radio-Canada)
Le texte intégral de Luce Julien |
Nouveau rapport de l'ACJ et de la FJC
La haine en ligne un obstacle au journalisme et à la démocratie
La Fondation pour le journalisme canadien (FJC) et l'Association canadienne des journalistes (ACJ) ont publié, hier, le rapport « Poisoned Well », les conclusions troublantes d'une table ronde de l'industrie sur les journalistes et la haine en ligne. La table ronde, organisée par l'ACJ et l'Université Carleton, s'est déroulée le 21 octobre dernier, en réponse à des cas répétés de journalistes canadiens, en particulier des femmes et des médias issus de la diversité, qui ont été la cible de haine et de harcèlement en ligne.
« La liberté de la presse fait partie intégrante d'une démocratie saine », a mentionné par communiqué Natalie Turvey, présidente et directrice générale de la FJC. « Les abus en ligne subis par trop de journalistes aujourd'hui vont bien au-delà du discours critique et, dans de nombreux cas, nuisent à leur sécurité et à leur bien-être au travail. Ce rapport est un appel à l'action pour notre industrie, les représentants du gouvernement et le grand public canadien ».
Pour Brent Jolly, le président de l'ACJ « il est clair que pour trouver des moyens productifs de lutter contre le harcèlement en ligne des journalistes, il faudra une collaboration intersectorielle sans précédent et des engagements à long terme de la part de multiples parties prenantes, y compris le gouvernement, les forces de l'ordre et les grandes entreprises technologiques. Tous sont d'une importance vitale, car la santé et la sécurité de notre démocratie sont en jeu ».
Plus de 90 journalistes à travers le Canada avaient participé à la table ronde. Le rapport de 11 pages rédigé par la journaliste indépendante Kat Eschner détaille les principales conclusions, les sujets de discussion, les appels à l'action et la liste complète des intervenants et des animateurs.
(Photo courtoisie Wikipédia)
Le communiqué sur Projet J |
Rapport de l'ombudsman sur le documentaire « La parfaite victime »
Des normes journalistiques de Radio-Canada ont été enfreintes
L'ombudsman de Radio-Canada Pierre Champoux a conclu dans une décision publiée lundi que la diffusion sur ICI Télé du documentaire « La parfaite victime » a contrevenu à des normes journalistiques de Radio-Canada. Selon lui, le diffuseur public aurait dû prévenir « les téléspectateurs d'erreurs de fait » et préciser « qu'il s'agissait d'un documentaire d'opinion ».
Depuis sa sortie en salle, le documentaire des journalistes Émilie Perreault et Monique Néron a grandement fait réagir dans l'espace public. Ce long métrage relate des failles de notre système judiciaire, mais pour certains, il véhicule également plusieurs faussetés.
Le 4 janvier dernier, le président de l'Association québécoise des avocats et avocates de la défense et trois autres associations d'avocates et avocats de la défense au Québec avait déposé une plainte à Radio-Canada pour dénoncer la diffusion du documentaire. L'ombudsman avait alors rejeté la plainte, puisque le documentaire n'avait pas encore été présenté en ondes. Les associations ont récidivé, deux jours plus tard, et cette fois-ci la plainte a été analysée.
L'ombudsman a affirmé que « La parfaite victime » n'avait « pas à respecter les principes d'impartialité et d'intégrité qui constituent deux des cinq socles » des normes et pratiques journalistiques, car ce n'était pas un reportage ni une production de Radio-Canada.
La journaliste, Émilie Perreault, a d'ailleurs réagi au rapport de l'ombudsman sur les réseaux sociaux. « Je suis fière de « La parfaite victime ». Fière de la réalité qu'il a nommée. Fière aussi de voir que notre société évolue et qu'on fait des pas dans la bonne direction, grâce au courage des victimes qui refusent maintenant le silence. »
(Photo courtoisie Wikipédia)
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Journaliste française menacée de mort
Un vibrant appel au droit d'informer
Victime de menaces de mort à la suite de la diffusion d'un reportage sur l'islamisme radical, la journaliste Ophélie Meunier (photo) a reçu le soutien de 160 personnalités françaises qui ont lancé un vibrant appel pour le droit à l'information et dénoncé le manque de réaction de la profession.
Le reportage a été présenté dans le cadre de l'émission Zone interdite sur M6 le 23 janvier dernier. Intitulé « Face au danger de l'islam radical, les réponses de l'État », le topo a notamment été tourné à Roubaix, ville du nord de la France. La journaliste a reçu tellement de réactions négatives et de menaces sur les réseaux sociaux après sa diffusion que la justice a dû la placer sous protection policière.
« On a attendu de longues journées avant de lire ou entendre les réactions de soutien de ses confrères et consurs des médias. Il a fallu que les politiques y aillent de leur tweet pour que la corporation des journalistes se réveille », critique le collectif qui a signé un texte sur le site du Figaro en appui à la reporter.
Ce ne sont pas moins de 160 personnalités, dont les écrivains Frédéric Beigbeder et Alexandre Jardin, les philosophes Michel Onfray et Pascal Bruckner et le réalisateur et comédien Nicolas Bedos, qui ont défendu les principes de la liberté d'expression.
Les cosignataires affirment qu'il en revient à tous les citoyens de protéger la liberté d'informer et d'enquêter. « La liberté commence par la responsabilité de tous et de chacun. C'est maintenant, sept ans après l'attentat de Charlie Hebdo et l'échec total de la prise de conscience qu'on en attendait, qu'il nous incombe à tous de réagir », écrivent-ils.
(Photo courtoisie Wikipédia)
L'appel sur le site du Figaro |
Allégation de congédiement déguisé
Le tribunal d'arbitrage inflige un revers à Pascale Nadeau
Le tribunal d'arbitrage a conclu, dans une décision rendue la semaine dernière que l'ex-cheffe d'antenne d'ICI Radio-Canada, Pascale Nadeau, n'avait pas été contrainte de prendre sa retraite et qu'elle n'avait pas non plus été la victime d'un « congédiement déguisé » après une suspension d'un mois sans solde en février 2021.
La suspension a été imposée à la suite d'une enquête menée à l'interne concernant une plainte anonyme pour « comportement déplacé ». En congé d'invalidité, Mme Nadeau n'est jamais revenue en ondes. Le 5 août, Radio-Canada a annoncé son départ en affirmant qu'elle avait « récemment informé la direction de l'information de son intention de prendre sa retraite [à l'automne 2021] ».
Le 25 février, le syndicat des travailleuses et des travailleurs de Radio-Canada avait déposé un grief au sujet de la suspension disciplinaire, qualifiée par Mme Nadeau de « mesure de représailles », d'« abus de droit » et d'atteinte à son « intégrité ». Six mois plus tard, le syndicat ajoutait un amendement au grief stipulant que l'ex-cheffe d'antenne avait « été victime d'un congédiement déguisé » en plus de réclamer sa réintégration. C'est cet amendement que le tribunal d'arbitrage a rejeté la semaine dernière.
« La preuve ne soutient pas une continuité de manuvres patronales ayant pour but d'amener Mme Nadeau à décider de quitter son emploi. Au contraire, la preuve administrée démontre que l'employeur désire que Mme Nadeau poursuive son emploi après sa suspension », peut-on lire dans la décision. L'affaire est loin d'être terminée puisque les audiences se poursuivront le 25 mars avec la question de la suspension au cur du débat.
(Photo courtoisie ICI Radio-Canada)
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Le contrôle des médias par le gouvernement de Justin Trudeau
Une fausse nouvelle démontée par le réseau CBC
Une vidéo mettant en vedette Justin Trudeau (photo) avouant avoir payé la presse pour bénéficier d'un traitement favorable circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux et enflamme les cercles complotistes.
« Ces derniers temps, on entend parfois parler de biais progressistes dans les médias, de la manière qu'ils ont de laisser tranquille notre gouvernement, de nous épargner sans raison. Franchement, je pense que c'est insultant. C'est clair qu'ils nous épargnent pour une très bonne raison, parce qu'on les paye 600 millions de dollars », lance le premier ministre dans cette vidéo qui a été traduite de manière approximative et est accompagnée de commentaires scandalisés sur Twitter. Le message a été partagé plusieurs milliers de fois au cours des derniers jours.
CBC a toutefois remis les pendules à l'heure en affirmant que cette déclaration de Justin Trudeau était une plaisanterie prononcée dans le cadre du dîner annuel de la presse parlementaire en mai 2019. En outre, la vidéo a été coupée juste avant la chute de la blague. Le premier ministre ironisait plutôt sur le cliché selon lequel les subventions publiques à la presse permettraient de la contrôler. Et, dans un exercice d'autodérision, il relevait les critiques dont il avait fait l'objet de la part des médias.
(Photo courtoisie Twitter)
Les précisions |
En difficulté financière depuis deux ans
Le journal L'Itinéraire durement affecté par la crise sanitaire
La crise qui touche les médias et les mesures sanitaires imposées par la pandémie ont fait doublement mal au journal de rue L'Itinéraire qui peine à joindre les deux bouts depuis deux ans.
En mars 2020, l'organisme à but non lucratif qui gère la publication a même dû se résoudre à cesser l'édition papier pendant six mois, privilégiant une parution mensuelle en ligne, accessible contre des dons. Les camelots sont retournés dans la rue en août 2020, mais les acheteurs se sont faits plus rares. « Les ventes ont considérablement chuté parce que le centre-ville de Montréal est vide, les métros sont vides [et n'ont pas accepté les camelots pendant plus d'un an] », indique Luc Desjardins (photo), directeur général de L'Itinéraire.
Le tirage de la revue est ainsi passé de 11 000 à 8 000 exemplaires. Si elle réussit toujours à survivre, c'est surtout à cause des donateurs. « Le fédéral nous aide, mais on n'a pas pu compter sur la publicité du gouvernement du Québec, par exemple, qui a donné des bases solides aux autres journaux pour passer à travers la crise », explique M. Desjardins.
Le directeur général de la publication, qui emploie 200 camelots, entrevoit l'avenir avec un brin de pessimisme. « L'empathie liée à la pandémie s'estompe déjà, on s'attend à ce que les dons diminuent encore ». Paradoxalement, les demandes d'aide à l'organisme sont en hausse, la crise ayant accentué la précarité et l'itinérance.
(Photo courtoisie L'Itinéraire)
L'article du Devoir |
Journal The Record
Toujours bien vivant après 125 ans
Le quotidien le plus ancien de l'Estrie, The Record, est toujours imprimé à Sherbrooke du lundi au vendredi depuis maintenant 125 ans. Si son nombre d'employés et son lectorat ont considérablement diminué, le journal est toujours bien implanté dans son milieu.
Fondé en 1897 par l'homme d'affaires sherbrookois Leonard Channell, The Record n'a pas mis de temps à étendre son rayonnement dans les Cantons-de-l'Est. « Les enjeux locaux étaient souvent les mêmes pour l'ensemble de la région. Par exemple, ceux des commissions scolaires et des églises faisaient écho. Le journal a donc collaboré rapidement avec des correspondants partout sur le territoire », affirme la directrice de la publication Sharron McCully.
Mme McCully est fière que le journal soit demeuré un quotidien et ne soit pas devenu un hebdomadaire comme beaucoup d'autres médias. « On a déjà été à 40% anglophone, maintenant on n'est plus que 10%, c'est assez exceptionnel que The Record ait réussi à demeurer un quotidien », dit-elle.
Le journal, qui a déjà appartenu à Québecor, a été racheté en 1999 par un groupe de presse de Vancouver, Alta, après l'incendie qui a dévasté ses locaux. La salle de nouvelles compte deux employés permanents et dispose de tout un réseau de pigistes, de correspondants, d'étudiants et de bénévoles qui alimentent quotidiennement la publication dans ses versions papier et numérique. « Il fut un temps où il y avait une soixantaine d'employés au Record. Aujourd'hui, nous sommes une douzaine d'employés, mais toute la communauté s'implique », conclut Mme McCully.
Un reportage de la Voix de l'Est |
Lanceurs d'alerte
La France ne veut pas devenir une terre d'accueil
La détention du journaliste Julian Assange (photo) et sa possible extradition ont relancé le débat sur la protection des lanceurs d'alerte. Par un vote à l'Assemblée nationale, les députés français ont envoyé un message clair : la France n'ouvrira pas ses portes au fondateur de WikiLeaks.
Le 4 février, les députés étaient invités à se prononcer sur une résolution non contraignante et transpartisane visant à accorder l'asile politique en France à Julian Assange, incarcéré depuis deux ans et demi au Royaume-Uni. Il avait auparavant passé sept ans à l'ambassade londonienne de l'Équateur où il s'était réfugié. La députée Jennifer de Temmerman était sûre de l'emporter parce que la résolution n'avait qu'une portée symbolique et avait reçu le soutien de plusieurs candidats à la présidentielle, dont Jean-Luc Mélenchon, de députés écologistes, de centristes et d'une poignée d'élus de la majorité.
Finalement, les députés de la majorité ont rejeté la résolution avec 31 voix contre et 17 pour. « L'Assemblée nationale française aurait pu se grandir vendredi [4 février]. Les députés de la nation auraient en effet pu mettre leurs pas dans ceux de leurs lointains prédécesseurs qui, révolutionnaires, avaient voté la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen », a déploré le quotidien L'Humanité.
Julian Assange est réclamé par la justice américaine qui l'a inculpé en vertu des lois anti-espionnage. Le journaliste australien encourt 175 ans de prison pour avoir permis la publication de dizaines de milliers de documents classifiés, notamment sur les opérations américaines en Afghanistan et en Irak. Le 24 janvier, la Haute Cour de justice de Londres l'a autorisé à contester son extradition devant la Cour suprême.
(Photo courtoisie Wikipédia)
Les détails |
Crise chez RFI
Des journalistes critiquent la déontologie de leur employeur
Une majorité de journalistes à l'emploi de la station de radio publique française RFI ont voté la semaine dernière une motion de défiance à l'encontre de la direction qui est accusée par le syndicat de flottement déontologique. Sur les 524 journalistes, un peu plus de la moitié a voté (287 personnes) et 190 d'entre eux « ne font pas confiance à la direction », soit 67,1% des votants.
Cet appel au vote survient à la suite d'une série d'enquêtes menée en novembre sur des détournements de fonds en République démocratique du Congo (RDC) réalisée par un consortium de médias, dont RFI.
La journaliste Sonia Rolley a participé pour la radio à un reportage sur la famille Kabila, mise en cause dans cette enquête. Dans la foulée, un journaliste vedette de la station, Alain Foka, a interviewé, sans prévenir la rédaction, l'inspecteur général des finances de la RDC qui critique sans ménagement les enquêtes, dont celle de sa consur.
Les reproches affluent à l'interne alors que plusieurs journalistes critiquent le travail de Foka et son attitude complaisante lors de son entretien avec le haut fonctionnaire. Ils dénoncent également la position de la direction de RFI qui défend à la fois le travail de Sonia Rolley et d'Alain Foka. « La direction ne peut pas laisser une journaliste de RFI se faire insulter par un de ses confrères de la chaîne, même si c'est dans un autre média, ce n'est pas possible », clame Sabine Mellet, la déléguée du CGT-SNJ pour France Médias Monde (FMM), maison mère de la radio.
L'ARTICLE DE lIBÉRATION |
Cyberattaque chez News Corp
Une autre tentative d'espionnage de la Chine ?
Le groupe américain de médias News Corp a dévoilé vendredi dernier avoir subi une cyberattaque en janvier menée, selon les premiers résultats de l'enquête, par des espions chinois.
Le groupe, propriétaire entre autres du Wall Street Journal et des quotidiens londoniens The Times et The Sun, a affirmé que la plateforme d'un de ses fournisseurs tiers offrant à plusieurs de ses médias et départements des solutions technologiques a été visée. La cyberattaque a toutefois été maîtrisée à temps et les données financières de l'entreprise et celles de ses clients ont été protégées.
La société de cybersécurité Mandiant a été mandatée pour faire la lumière sur cet incident. « Mandiant estime que les acteurs derrière cette opération ont un lien avec la Chine et nous pensons qu'ils sont probablement impliqués dans des activités d'espionnage visant à obtenir des renseignements au profit des intérêts chinois », a indiqué David Wong, vice-président chez Mandiant.
Le directeur du FBI, Christopher Wray, a affirmé il y a quelques jours que ses services travaillaient actuellement sur plus de 2 000 enquêtes dans lesquelles « le gouvernement chinois essaye de nous voler des informations ou des technologies ».
Les précisions |
Crise en Europe
Affrontement médiatique entre la Russie et l'Allemagne
La crise entre Vladimir Poutine (photo) et le reste du monde occidental a gagné le monde médiatique alors qu'entre la Russie et l'Allemagne se joue une partie de bras de fer avec comme enjeu la chaîne russe Russia Today DE (RT) et la station allemande Deutsche Welle (DW), lancée le 16 décembre dernier.
Le régulateur allemand des médias ZAK a annoncé la semaine dernière l'interdiction de la diffusion dans le pays de la chaîne russe RT. Selon l'organisme fédéral, « l'autorisation nécessaire selon le droit des médias » n'a été « ni demandée ni accordée ». La Russie avait alors répliqué que ce blocage était « illégal » et qu'il était le résultat de pressions politiques exercées par Berlin. Moscou avait menacé le pays de représailles.
Celles-ci se sont concrétisées deux jours plus tard. Les autorités russes ont décidé de fermer le bureau de la station Deutsche Welle à Moscou et d'annuler les accréditations de presse de son personnel. Le ministère russe des Affaires étrangères a également annoncé qu'il « mettrait fin à la diffusion par satellite et tout autre moyen de Deutsche Welle » sur le territoire russe. Moscou a également lancé une procédure qui reconnaîtra DW comme un « média agissant en tant qu'agent étranger » en vertu de la loi russe.
La décision a été condamnée par la direction de DW qui a déclaré qu'il s'agissait d'une « réaction excessive » tout en annonçant qu'elle intensifierait ses reportages sur la Russie même si elle est contrainte de quitter le pays. Pour sa part, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) a exhorté les autorités européennes à éviter d'utiliser les médias comme une arme durant cette crise.
(Photo courtoisie Wikipédia)
Les explications |
La liberté de la presse menacée par les talibans en Afghanistan
Depuis l'arrivée au pouvoir des talibans en août 2021 en Afghanistan, une cinquantaine de professionnels des médias ont été arrêtés, battus et détenus parfois jusqu'à une semaine par les Renseignements (Istikhbarat) ainsi que le ministère pour la Promotion de la vertu et de la Répression du vice.
Le dernier cas d'arrestation arbitraire est survenu le 31 janvier alors que le journaliste économique pour la chaîne privée Ariana News, Aslam Hijab (photo), a été arrêté devant son lieu de travail par des agents du renseignement. Son collègue Waris Hassra, qui tentait de protester, a subi le même sort. Les deux journalistes ont été relâchés 48 heures plus tard après avoir été gardés prisonniers dans un lieu inconnu.
Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, au cours de ces deux derniers mois, plusieurs médias ont également été victimes de menaces par téléphone ou ont été convoqués par des agents et des responsables des Istikhbarat. L'un des hauts fonctionnaires des renseignements qui s'occupe du traitement des médias a récemment horrifié les journalistes en les « invitant » à ne plus convier tel journaliste pour un débat ou à ne plus aborder tel ou tel sujet « si vous ne voulez pas que je vous arrache la langue ».
Les journalistes afghans doivent aussi désormais composer avec le ministère pour la Promotion de la vertu et de la Répression du vice, chargé de veiller au respect de la charia dans l'espace public et d'appliquer l'ordonnance du bien et l'interdiction du mal. Il est demandé aux journalistes de ne plus interviewer ou d'inviter dans leur émission, des commentateurs qui pourraient critiquer le régime. Le port du hijab complet est aussi rendu obligatoire pour les femmes journalistes.
(Photo courtoisie AIJA)
En savoir plus |
Un réputé journaliste mis sous les verrous au Cachemire
La répression des professionnels de l'information s'est intensifiée au Cachemire, région indienne contestée, alors qu'un journaliste vedette a été arrêté vendredi dernier en vertu des lois sur le terrorisme et la sédition.
Fahad Shah (photo), fondateur et rédacteur en chef du site d'informations locales The Kashmir Walla, a été mis sous les verrous alors qu'il avait été convoqué dans un poste de police du district sud de Pulwama, dans le nord de l'Inde, tout près du Pakistan. Le journaliste, qui réalise des reportages sur le Cachemire pour plusieurs publications internationales, dont The Guardian, avait fait de son blogue un formidable site d'information. Malgré les menaces, lui et son équipe de reporters ont continué à couvrir les allégations d'atteintes aux droits de la personne commises par l'armée dans la région.
Le chef de la police du Cachemire, Vijay Kumar, a déclaré aux journalistes que Shah avait été arrêté notamment pour avoir glorifié le terrorisme et diffusé de fausses nouvelles. Les autorités ont invoqué la loi antiterroriste et une vieille législation sur la sédition pour procéder à son arrestation.
Un communiqué déposé sur le site Internet de Kashmir Walla indique qu'il est en garde en vue pendant dix jours. Selon la loi sur les activités illégales, la police peut le garder jusqu'à six mois sans déposer d'accusations et il est presque impossible d'obtenir une caution. « S'il est reconnu coupable, il encourt la réclusion à perpétuité », conclut le communiqué.
(Photo courtoisie CPJ)
Les détails dans le Guardian |
Refus de répondre à certaines questions concernant l'affaire Kyle Beach
Le propriétaire des Blackhawks perd son calme
Alors qu'il participait à un panel de discussion sur l'avenir des Blackhawks de Chicago la semaine dernière, le propriétaire de l'équipe, Rocky Wirtz (photo), a refusé de répondre à des journalistes sur des questions concernant l'affaire Kyle Beach.
L'ancien joueur aurait été agressé sexuellement en 2010 par Brad Aldrich, alors entraîneur adjoint et responsable vidéo. La direction du moment avait choisi d'étouffer l'affaire pour ne pas nuire au parcours en séries éliminatoires de l'équipe. L'ex-joueur a entrepris quelques années plus tard des démarches judiciaires contre les Blackhawks et sa manière de gérer le dossier. Une entente à l'amiable a été conclue à la fin de 2021 entre Beach et son ancienne équipe.
Le journaliste Mark Lazerus, de The Athletic, a demandé au PDG de l'équipe Danny Wirz comment les Hawks allaient s'assurer qu'une telle histoire ne se reproduise plus et le propriétaire Rocky Wirtz est intervenu pour répondre à sa place. « Je répondrai à cette question, pas Danny. Je crois que le rapport [d'enquête] parle de lui-même. Les gens qui étaient impliqués ne sont plus ici. Nous ne regarderons pas derrière, nous regardons vers l'avenir. Et nous ne parlerons pas de 2010 ».
Le journaliste a aussi été invectivé par l'homme d'affaires. « Non, ça ne vous regarde pas. Rien ne vous regarde. Ce que nous faisons aujourd'hui ne regarde que nous. Je ne crois pas que ça vous regarde ». Par la suite, le proprio s'en est pris directement au Chicago Tribune à la place de répondre à la question de son journaliste Phil Thompson. « Parlons des choses négatives. Vous voulez parler de votre journal et de quoi a l'air les pages des sports ? Devrais-je faire ça ? Vous ne pouvez même pas parler de nos pointages ».
Dans les jours qui ont suivi, l'attitude du propriétaire des Blackhawks a été critiquée sur Twitter par plusieurs journalistes et partisans.
(Photo courtoisie LNH)
La nouvelle de l'Agence QMI |
Projet de recherche doctorale
Les journalistes sont invités à répondre à un sondage en ligne
Vous êtes journaliste, vous avez 18 ans et plus et manifestez un intérêt envers l'information publicitaire numérique produite dans le contexte universitaire québécois ?
Vous êtes invité(e) à participer à une recherche qui vise à étudier les mécanismes de régulation encadrant la gestion et l'usage de l'information numérique.
Votre participation consistera à répondre à un questionnaire de sondage en ligne de 15 à 20 minutes sur la plateforme LimeSurvey. Votre participation est anonyme. Aucun renseignement personnel permettant de vous identifier ne vous sera demandé.
Pour plus d'informations, vous pouvez contacter l'étudiante responsable du projet par courriel : siham.alaoui.1@ulaval.ca.
Répondre au sondage |
LE COIN LECTURE
« Les barbares numériques : Résister à l'invasion des GAFAM »
Un nouveau livre d'Alain Saulnier
Ce sont les nouveaux grands seigneurs de notre temps. Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et autres plateformes (Airbnb, Uber et Netflix) règnent sans partage sur un empire numérique qui transcende les frontières nationales, au mépris de la souveraineté des États et de leurs législations.
Épidémie de fausses nouvelles, polarisation des débats, contrôle des données personnelles, surconsommation énergétique et pollution atmosphérique Ces barbares numériques représentent une véritable menace pour la démocratie. Devant la passivité de nos gouvernements, à Québec comme à Ottawa, Alain Saulnier lance un appel à la résistance.
Pour l'auteur, il est urgent d'établir l'équité fiscale, de protéger les droits d'auteur et de moderniser tout l'écosystème numérique. Il en va de la survie de nos médias, de notre langue et de notre culture françaises en Amérique du Nord. Comme le mentionne Pierre Trudel qui a rédigé la préface, « c'est d'un combat extrême qu'il s'agit. Avec ce livre, Alain Saulnier nous procure les repères pour s'y engager la tête haute ».
Journaliste de métier, M. Saulnier a été président de la FPJQ de 1991 à 1997, a dirigé le service de l'information à Radio-Canada de 2006 à 2012 et enseigné le journalisme à l'Université de Montréal de 2012 à 2022. Il est également l'auteur de « Ici était Radio-Canada » paru chez Boréal en 2014.
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