2022-02-03 Lettre InfoFPJQ2022-02-03 Lettre InfoFPJQ
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—  LE TRENTE HEBDO  —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

S'inspirer du modèle australien pour aider les médias

La voie à suivre pour le Canada ?

Même s'il n'est pas parfait, plusieurs experts interrogés par Le Devoir estiment que le modèle australien est un exemple à suivre pour que les médias soient compensés par les Géants du Web lorsqu'ils partagent des contenus d'actualité sur leurs plateformes.

Le gouvernement libéral a promis de déposer son projet de loi dans les jours qui viennent et s'inspirera, un an plus tard, du chemin tracé par l'Australie, qui a permis aux médias d'obtenir des millions de dollars en compensation.

Même si le projet de loi ne viendra pas régler la crise des médias, le président de la FPJQ Michaël Nguyen (photo) estime que c'est un pas dans la bonne direction « Ça va être une petite victoire, et on va la prendre, mais il restera encore beaucoup à faire pour que les médias remontent la pente et puissent être certains de leur survie ».

Jean-Hugues Roy, professeur en journalisme à l'UQAM, considère que l'exemple australien a ses limites et qu'il faut apprendre de celles-ci. « Il faudrait veiller à ce que les sommes recueillies soient distribuées pour la production de contenus journalistiques plutôt qu'elles servent juste à enrichir les dirigeants de grands groupes médiatiques comme Postmedia ou Québecor ».

Le directeur du Devoir Brian Myles abonde dans le même sens que le professeur Roy et cite le géant News Corporation de Rupert Murdoch en exemple. « Les conglomérats ont eu la plus grosse part du gâteau. C'est important que les médias émergents et plus nichés trouvent des conditions avantageuses dans ce modèle et que ce ne soit pas juste une prime pour les principaux acteurs. Ça déstabiliserait le marché ». Le Devoir fait d'ailleurs partie d'un groupe d'une dizaine de médias au Canada qui ont déjà signé des ententes avec Facebook et Google, accord qui s'applique uniquement sur des contenus spécifiques.

« Présentement, ce qui est très discutable, c'est qu'on est plusieurs à avoir signé des accords avec Google et Facebook, mais nos ententes sont confidentielles. C'est difficile de se situer par rapport aux autres médias. Ça n'amène pas beaucoup d'éclairage et ça ouvre la porte aux iniquités », a déclaré le directeur général de la Coopérative nationale de l'information indépendante Stéphane Lavallée. « Est-ce qu'on va avoir la possibilité de faire des négociations groupées ? Les acteurs de taille intermédiaire et de petite taille n'ont pas forcément les ressources financières pour être bien accompagnés et conseillés dans le cadre de telles négociations »,

Pour Jean-Hugues Roy, tous peuvent y gagner au change avec la nouvelle législation.  « Facebook et Google gagnent à encourager les médias traditionnels, sans lesquels il n'y aurait plus beaucoup de contenu sur leurs plateformes. Ce serait surtout du contenu viral et du divertissement. Les médias gagnent à négocier avec [les géants du Web] pour gagner un peu d'oxygène dans le contexte économique actuel. Et le public est gagnant aussi, parce qu'il s'informe beaucoup sur ces plateformes où on retrouve beaucoup de désinformation ».

L'article du devor

Ottawa

La FPJQ dénonce l'intimidation envers les journalistes

Michaël Nguyen, le président de la FPJQ était de passage sur les ondes de LCN, samedi après-midi, et de Salut Bonjour à TVA dimanche matin, pour dénoncer les menaces, l'intimidation, le harcèlement et la violence qu'ont subis certains journalistes à Ottawa alors qu'ils couvraient le « convoi de la liberté » organisée par des camionneurs de partout au pays pour protester contre l'obligation vaccinale.

M. Nguyen a rappelé les chiffres inquiétants du sondage réalisé par Ipsos à l'automne qui révélait que deux journalistes sur trois ont subi des menaces en ligne (réseaux sociaux, sites web, courriels, etc.) et que près de 40% des travailleurs des médias ont affirmé avoir été victimes de harcèlement en personne.

« La pandémie a été un tremplin pour la désinhibition des gens. Au début, les attaques contre les journalistes étaient surtout en ligne. Maintenant, on voit dans les manifestations que certains expriment en vrai ce qu'ils écrivaient, cachés derrière leur écran, sans même réaliser que c'est criminel », a également déclaré au Devoir M. Nguyen.

Le journaliste Yves Poirier de TVA a d'ailleurs été parmi les cibles des manifestants à Ottawa et une vidéo publiée sur Twitter a capté les événements.

Samedi, pendant une intervention en direct d'Ottawa du journaliste Philippe Bonneville au 98,5 FM à Montréal, plusieurs manifestants sont venus déranger son travail. « Ils étaient quatre ou cinq autour de moi, à moins de 30 cm de mon visage. Ils me criaient toutes sortes d'obscénités. Ça a attiré l'attention d'une vingtaine d'autres personnes, et c'est vite devenu intenable, j'ai dû tout interrompre. Ils manifestent pour la liberté, mais seulement la leur, pas celle des autres », a-t-il mentionné au Devoir. Selon ses propos, c'était « la foule la plus hostile aux médias » avec laquelle il a dû composer dans la pratique de son métier.

Le Devoir relate aussi ce matin d'autres cas de journalistes qui couvraient « le convoi de la liberté » et dont le travail a été entravé par les manifestants. L'article cite, entre autres, des situations impliquant Kariane Bourassa, Félix Séguin et Raymond Filion de TVA.

Une journaliste de Noovo qui était aussi présente à Ottawa a mentionné à la FPJQ qu'elle avait été témoin de violence verbale et physique contre les représentants des médias. Même si le phénomène est loin d'être nouveau, celui-ci atteint des sommets avec ce mouvement, selon ses observations. Elle précise que les manifestants ne se gênent pas non plus sur Twitter pour invectiver les journalistes.

Elle a également fait part à la FPJQ d'un Tweet de Pierre Poilievre, député conservateur de Carleton en Ontario, qui pourrait attiser davantage de haine envers les médias. La FPJQ tient à dénoncer tous ceux qui cherchent à se faire du bénéfice politique avec ce type de publication s'apparentant à de la désinformation. « Ceux qui cherchent à tirer profit des fausses nouvelles et des mensonges pour leurs gains personnels devraient se draper du voile de la honte », s'est insurgé Michaël Nguyen.

À la suite de gestes déplorables à l'encontre des journalistes, Martin Champoux, le porte-parole en matière de Patrimoine, d'Arts et de Culture du Bloc québécois a déposé une motion, adoptée hier après-midi,  dénonçant l'intimidation envers les professionnels.les de l'information. « La Chambre des Communes, à l'initiative du Bloc Québécois, rappelle donc le rôle primordial et essentiel des journalistes en démocratie et déplore les tentatives d'intimidation qu'ils et qu'elles ont subi au cours des derniers jours dans le cadre de leur couverture des événements d'Ottawa ».

Le président de la FPJQ encourage les professionnels.les de l'information à porter plainte lorsqu'ils se sentent menacés et que leur sécurité pourrait être compromise. « Les gens doivent comprendre qu'il y a des conséquences à leurs actions. On encourage tous les journalistes victimes de menaces et de harcèlement à porter plainte, pour que cesse cette attitude inacceptable ». Le président Nguyen a par ailleurs reçu de nombreux messages haineux à la suite de ses interventions télévisées du week-end dernier.

(Photos courtoisie Jacques Nadeau, Le Devoir)


Pour les membres de la FPJQ

Sondage concernant la Loi sur l'accès à l'information

L'année 2022 marque le 40e anniversaire de la Loi sur l'accès à l'information. Son utilité n'a plus à être démontrée, mais elle a grandement besoin d'être ajustée pour que son esprit soit respecté, plutôt que d'être utilisée pour mettre des bâtons dans les roues de tous ceux et celles qui font des demandes.

Dans ce cadre, la FPJQ a lancé un sondage auprès de ses membres afin d'obtenir un portrait plus juste de la situation. Vos réponses nous permettront d'effectuer les représentations adéquates auprès du gouvernement du Québec.

Nous vous invitons à répondre à ce court questionnaire, qui nous donnera l'heure juste sur la situation et qui nous aidera à mieux vous représenter. Le sondage ne prendra que quelques minutes à remplir et a été envoyé par courriel à tous les membres la semaine dernière. Si vous n'avez pas reçu le lien, merci d'écrire à info@fpjq.org pour nous aviser.

Nous vous remercions pour votre précieuse collaboration !


Pour les éditions 2023, 2024 et 2025

La FPJQ lance un appel d'offres pour Le Trente

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec lance un appel d'offres pour la production éditoriale et graphique de son magazine Le Trente pour les éditions 2023, 2024 et 2025. Les entreprises ou les individus qui ont une expérience de graphisme ou de l'édition de contenu, ou les deux sont invités à soumissionner. Vous trouverez toutes les informations relatives au mandat sur notre site Internet.

Pour obtenir plus d'informations, écrivez-nous à info@fpjq.org.


Vous avez manqué le congrès 2021 de la FPJQ

Vous pouvez acheter les enregistrements

Le congrès 2021 de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec s'est tenu les samedi 20 et dimanche 21 novembre, sous le thème : Journalisme, contre virus et marées.

Tous les panels ont été diffusés sur Zoom et enregistrés, sauf celui sur « La diversité d'opinion et la liberté d'expression versus la vérité » qui est incomplet en raison d'un problème technique.

Les personnes qui étaient inscrites ont aussi accès aux liens des rediffusions gratuitement. Pour les autres, il est possible d'acheter les liens des enregistrements, à la pièce ou en bloc.

Pour les membres de la FPJQ et de l'AJIQ qui n'étaient pas inscrits, chaque conférence est vendue au tarif de 10 $. Il y a possibilité d'en acheter trois pour 25 $ et d'avoir accès à l'ensemble des neuf panels enregistrés pour 50 $. Les membres étudiants profitent d'un prix réduit à 25 $ pour l'ensemble des liens. Pour les personnes non membres, les tarifs sont de 20 $ par panel, 50 $ pour trois panels et 75 $ pour l'ensemble des enregistrements. Les taxes applicables s'ajoutent à tous les tarifs.

Les membres de l'AJIQ qui désirent recevoir le code promo doivent contacter info@fpjq.org.

acheter les rediffusions des panels

L'adhésion 2021 s'est terminée le 31 janvier pour de nombreux membres

Adhérez à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web.

Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.

En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information. 

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

Des droits d'auteur pourraient vous revenir

Copibec lance un avis de recherche

Des milliers d'autrices, d'auteurs et de maisons d'édition ignorent que des redevances les attendent chez Copibec. En ce début d'année, nous sollicitons votre aide précieuse : reconnaissez quelqu'un dans cette liste de titulaires de droits recherchés ?

Notre équipe recherche activement ces personnes pour leur remettre des redevances de droits d'auteur. Or, nous n'avons pas toujours les coordonnées valides pour les rejoindre.

Si oui, svp invitez-les à se créer un compte chez Copibec. L'inscription est simple et sans frais.

La liste des titulaires de droits recherchés

DES PRIX ET DES BOURSES

Prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2021

la FPJQ débute la recherche des jurys

Prix Judith-Jasmin

La FPJQ est à la recherche de professionnel.le.s des médias pour composer le jury du prestigieux prix Judith-Jasmin. La crédibilité de ce prix repose en grande partie sur la valeur de la trentaine de juges qui vont soupeser la qualité journalistique de chaque œuvre soumise. Si l'expérience vous tente et que vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant en journalisme, merci de proposer votre candidature à valerie.gendron@fpjq.org.

Vous serez contacté dans les semaines suivantes afin que vous puissiez indiquer la ou les catégories dont vous souhaitez évaluer les candidatures. Les jurys doivent éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.

Prix Antoine-Desilets

Vous aimeriez participer à la sélection de la photo de presse de l'année ?

C'est votre chance pour soumettre votre candidature comme jury pour le prix Antoine-Desilets. Nous recherchons actuellement au moins six juges bénévoles qui détermineront les gagnants et gagnantes de chacune des catégories.

Si vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant et que la photographie vous passionne, votre candidature est la bienvenue ! Écrivez à valerie.gendron@fpjq.org. Il va de soi que les jurys doivent éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.

(Photos courtoisie)


Fonds québécois en journalisme international

Premier appel à candidatures de 2022

Omicron crée vagues et remous à travers le monde, mais puisque ce dernier n'est jamais « sur pause » et qu'il faut bien se projeter dans l'avenir, le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) lance un nouvel appel à candidatures pour un printemps et un été de reportages internationaux.

La date limite pour soumettre un projet de reportage est le 1er mars 2022, à 23h59. Les candidats dont le projet n'a pas été retenu lors des appels précédents sont invités à tenter leur chance à nouveau.

En plus des conditions habituelles, la pandémie ajoute des conditions et modalités particulières à tous les candidats :

  • Les candidats sont invités à inclure dans leur montage financier les « frais COVID », tels que les tests PCR requis par certaines juridictions.
  • En raison de l'incertitude que fait planer la pandémie partout dans le monde, il est possible que les récipiendaires soient contraints d'annuler leur voyage de reportage. Il leur faudra alors remettre leur bourse au FQJI, à l'exception de frais modestes qui ne seraient pas remboursables et qui devront être justifiés. Il est donc important de s'assurer que billets d'avion, hôtels et autres dépenses engagées sont remboursables.
  • Le FQJI sera à l'écoute des boursiers qui devront engager des dépenses imprévues à l'étranger en raison des contraintes liées à la pandémie. Des fonds supplémentaires pourraient être débloqués afin d'éponger ces dépenses en tout ou en partie.
  • Les candidats doivent s'engager, dans la mesure du possible, à réaliser leur reportage avant le 1er septembre 2022.

Si vous avez des questions, nous vous invitons à contacter le FQJI par courriel.

LES CRITÈRES ET EXIGENCES POUR POSTULER

Conseil supérieur de la langue française

Appel à candidatures pour les prix médias

Le Conseil supérieur de la langue française a lancé, le 11 janvier dernier, l'appel à candidatures pour les prix Jules-Fournier et Raymond-Charette destinés à promouvoir la qualité de la langue française dans les médias. La date limite pour soumettre la candidature d'un journaliste, d'un reporteur, d'un chroniqueur, d'un animateur ou d'un blogueur est le 25 février 2022.

Les professionnels des médias qui exercent leur métier avec le souci constant de véhiculer une langue française de qualité sont invités à soumettre leur candidature au prix Jules-Fournier (médias écrits) et au prix Raymond-Charette (médias radiotélévisés). Les collègues ou les employeurs peuvent également proposer des candidatures. Un jury, composé de spécialistes des médias et des communications ainsi que d'anciens lauréats, déterminera les gagnants.

Ces deux prix, accompagnés chacun d'une bourse de 2 000 $ et d'un parchemin calligraphié, seront remis en mai 2022.

LE FORMULAIRE DE MISE EN CANDIDATURE

Prix Thérèse-Patry 2021

L'appel de candidatures est ouvert jusqu'au 22 février 2022

Le prix Thérèse-Patry vise à récompenser une personnalité ayant apporté une contribution exceptionnelle à la culture scientifique du Québec.

La diffusion d'une culture scientifique rigoureuse, riche et innovante repose sur des femmes et des hommes qui dédient souvent leur carrière à cette cause. Dans les médias, les établissements d'enseignement, les musées et les organismes de culture scientifique, on trouve nombre de personnes qui mettent leur passion et leurs compétences au service de la vulgarisation de la science. Dans la lumière ou dans l'ombre, leur travail permet de sensibiliser la population à l'importance des enjeux scientifiques et à leur impact dans la vie de tout un chacun.

Le dossier complet doit être transmis par courriel à l'adresse suivante : acs@acs.qc.ca, au plus tard le mardi 22 février 2022. Son objet doit être « Candidature au prix Thérèse-Patry ». Tout dossier incomplet sera jugé inadmissible.

La personnalité lauréate recevra le montant de 1 000 dollars canadiens afin de témoigner de son apport à la culture scientifique et à la société québécoise.

 
en savoir plus

Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain

Participer à la bourse Fernand-Seguin 2022

Les personnes passionnées de sciences et de vulgarisation peuvent dès aujourd'hui participer à l'édition 2022 de la bourse Fernand-Seguin.

Conjointement organisé par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) et Radio-Canada, ce prestigieux concours vise à révéler et former la relève en journalisme scientifique francophone au Canada.

Les candidates et candidats âgés de 18 à 30 ans sont invités à soumettre un produit journalistique sur un sujet de nature scientifique répondant aux règlements de la bourse Fernand-Seguin, au plus tard le dimanche 13 mars 2022.

Depuis plus de quarante ans, la bourse Fernand-Seguin offre à de jeunes talents une chance unique d'apprendre le métier de journaliste scientifique auprès de professionnelles et de professionnels du milieu qui œuvrent dans des médias reconnus.

La personne qui se verra décerner le premier prix recevra une bourse d'une valeur équivalant à plus de 15 000 dollars, en argent et en stages. Elle sera accueillie par Radio-Canada pour trois mois de stage, notamment au sein des émissions « Découverte, La semaine verte et Les années lumière ». Elle effectuera un mois de stage respectif pour les journaux Le Soleil et La Presse, ainsi que chez un partenaire d'accueil de son choix. Enfin, elle aura la possibilité de réaliser un stage à Paris, en France, au sein du journal Le Monde.

LES RÈGLEMENTS

Concours La Grande Rédaction de la Fédération autonome de l'enseignement

L'expérience de siéger sur un jury vous intéresse ?

En collaboration avec la Fédération autonome de l'enseignent (FAE), la FPJQ organisent le concours La Grande Rédaction et recherche actuellement trois membres pour composer un jury, dont au moins deux journalistes professionnels. Les membres étudiants ne sont pas admissibles. Les délibérations se tiendront au début du mois d'avril 2022. Les personnes lauréates seront dévoilées lors de la Semaine de la presse et des médias au début du mois de mai.

Le concours s'adresse aux étudiants et étudiantes de quatrième et cinquième secondaire, de l'éducation des adultes ou qui sont inscrits dans un parcours de formation axée sur l'emploi. Cette année, les élèves sont invités à partager dans un texte leur opinion et leur ressenti au sujet de la pandémie. 

Les critères suivants seront analysés par le jury :

  • Prise de position claire
  • Pertinence et variété des arguments
  • Preuves à l'appui (avis d'experts, statistiques, exemples, faits, témoignages, etc.)
  • Respect de la structure d'un texte argumentatif
  • Traitement du sujet
  • Profondeur de la réflexion menée
  • Qualité du vocabulaire utilisé
  • Maîtrise des règles liées à la syntaxe, à la ponctuation et à l'orthographe
  • Respect de la longueur du texte (de 400 à 600 mots maximum)

Si vous désirez participer à ce jury, écrivez à valerie.gendron@fpjq.org.


EN SAVOIR PLUS


Prix Georges-Émile-Lapalme

Les mises en candidature ouvertes jusqu'au 14 mars

Le prix Georges-Émile-Lapalme est la plus haute distinction attribuée à une personne pour sa contribution remarquable à la promotion et à la qualité de la langue française parlée ou écrite au Québec. La personne lauréate de ce prix doit avoir significativement contribué à accroître le rayonnement de la langue française dans quelque domaine que ce soit ou grandement enrichi la qualité du français en usage au Québec.Les critères de sélection sont les suivants : 

  • l'exemplarité de son engagement ou de sa carrière;
  • le rayonnement de son engagement, de sa carrière ou de son œuvre;
  • le caractère novateur ou exceptionnel de son œuvre;
  • l'envergure de son œuvre;
  • la contribution à la qualité, à l'enrichissement ou à la diffusion de la langue française dans la société québécoise.

Vous avez jusqu'au lundi 14 mars pour soumettre une candidature.

(Photo Georges-Émile Lapalme courtoisie Prix du Québec)

PLUS DE DÉTAILS

CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

Comment bâtir une enquête journalistique ?

Une formation de la journaliste Kathleen Lévesque

L'enquête journalistique vous intrigue ? La FPJQ offrira, le lundi 7 février prochain de 19 h à 22 h, la formation « Comment bâtir une enquête journalistique ? » avec la journaliste d'expérience Kathleen Lévesque.  

Cette formation virtuelle vous permettra d'acquérir les notions de base à toute bonne enquête journalistique. Vous serez également en mesure, à la suite de cet atelier, de concevoir et d'élaborer un projet d'enquête.  

La formation porte sur : 

•    Le doute comme moteur d'enquête
•    Dénicher un sujet
•    Planifier et élaborer les stratégies
•    Défis, écueils et obstacles
•    Et des réponses à toutes les questions ! 

Journaliste depuis 32 ans, Kathleen Lévesque s'est spécialisée en enquête notamment par le biais de la couverture du monde municipal. Ses révélations en matière d'éthique gouvernementale, de financement politique, de corruption et de collusion dans l'octroi de contrats publics ont participé à la mise en place de la Commission Charbonneau. Elle a fait sa marque au journal Le Devoir pendant vingt ans, avant de se joindre à l'équipe d'enquête de La Presse. Lauréate de nombreux prestigieux prix en journalisme dont le Prix Lizette-Gervais (1990), deux mentions d'honneur au Prix Michener du Gouverneur général du Canada (2007 et 2016) ainsi qu'au Concours canadien de journalisme (2020). Depuis le premier septembre 2020, elle est professeure de journalisme à l'École des médias de l'UQAM et offre actuellement le cours de journalisme d'enquête. 

Le coût de l'inscription est de 20 $ pour les membres étudiants, 25 $ pour les membres et 40 $ pour les non-membres. Les taxes applicables s'ajoutent au montant de l'inscription.

Le lien Zoom vous sera envoyé au moment de l'inscription.

Pour vous inscrire, cliquez ici.

Pour plus d'information, contactez valerie.gendron@fpjq.org.

INSCRIPTION


L'AMP dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité

Une formation gratuite offerte les 9 et 16 février

Section Québec, le 9 février à 19 h 30

Pour débuter l'année 2022, la FPJQ section Québec vous invite à participer à une formation le mercredi 9 février de 19h30 à 20h30, sur Teams, afin de démystifier le rôle et le fonctionnement d'une organisation dont on entend de plus en plus parler et que les journalistes sont appelés à couvrir de plus en plus régulièrement : l'Autorité des marchés publics (AMP).

Voici le résumé de cette formation intitulée « L'Autorité des marchés publics dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité », qui sera présentée par M. René Bouchard, directeur des affaires publiques et des communications de l'AMP.

« Les contrats publics représentent aujourd'hui des investissements de plus de 27 milliards de dollars dans l'économie québécoise et suscitent l'intérêt des médias. Dans ce contexte, l'AMP vous propose une présentation interactive où les pouvoirs et les responsabilités qui lui sont dévolus vous seront expliqués ainsi que le contexte dans lequel elle doit intervenir. Elle abordera également les questions fréquemment posées par les médias et comment s'exerce la transparence dans le cadre de ses activités de surveillance ».

Pour s'inscrire

Afin de participer à cette formation, vous devez vous inscrire en envoyant un courriel avec votre nom ainsi que le média pour lequel vous travaillez à l'adresse suivante: fpjqqc@gmail.com

Le lien Teams vous sera envoyé par courriel le jour même de l'activité.


Section Montérégie, le 16 février à 19 h

La FPJQ-Montérégie invite les journalistes de la région à participer à un atelier virtuel le mercredi 16 février de 19 h à 20 h. L'activité permettra de démystifier le rôle et le fonctionnement de l'Autorité des marchés publics (AMP).

René Bouchard, directeur des affaires publiques et des communications de l'AMP, présentera l'atelier intitulé « L'Autorité des marchés publics dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité ».

Depuis 2019, l'AMP exerce un rôle de surveillance en matière d'application des lois et des règlements encadrant les marchés publics québécois. Elle est notamment responsable de délivrer les autorisations de contracter avec l'État, ainsi que d'administrer le Registre des entreprises admissibles et le Registre des entreprises non admissibles aux contrats publics. L'AMP vise notamment à garantir aux contribuables que leur argent est dépensé correctement.

Dans les derniers mois, l'AMP a rendu plusieurs décisions, dont l'une concernait la Ville de Saint-Hyacinthe.

L'activité est accessible tant aux membres qu'aux non-membres de la FPJQ.

Coût : gratuit

Quand : le 16 février, de 19 h à 20 h

Où : sur Teams

Pour s'inscrire : fpjqmonteregie.info@gmail.com

Le lien Teams sera envoyé par courriel le jour même de l'activité.


Formations offertes par le Barreau du Québec le mercredi 20 avril 2022

Droit des médias et des communications

Le Barreau du Québec présente une journée de formation au Palais des congrès de Montréal sous le thème « Droit des médias et des communications », le mercredi 20 avril 2022. Il est possible d'y assister en présentiel ou en webdiffusion.

Quatre formations seront présentées pendant la journée :

  • Les ordonnances de non-publication et autres restrictions au principe de la publicité des débats judiciaires
  • Le droit à l'oubli
  • La diffamation
  • La couverture des affaires judiciaires dans les palais de justice

Les personnes membres de la FPJQ peuvent s'inscrire au même tarif que les membres du Barreau du Québec. Vous avez tous les détails sur la page Web de l'événement.

PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION

EN MANCHETTE

Six nouvelles décisions du Conseil de presse du Québec

L'équité, un principe fondamental du journalisme

Six nouvelles décisions ont été publiées mardi par le Conseil de presse du Québec (CPQ). L'organisme en a rejeté quatre et retenu deux en tout ou en partie.

Le Conseil a donné raison à Matthieu Willems dans son grief contre le chroniqueur Patrick Lagacé et La Presse. Le plaignant déplorait un manque d'équité dans le texte « Parlons de la classe en ligne asynchrone» publié le 5 septembre 2020. M. Lagacé avait reçu plusieurs messages à la suite de la publication d'une autre chronique, mais n'aurait pas traité ses lecteurs de façon équitable, selon la décision. Le CPQ estime que le principe déontologique d'équité ne signifie pas qu'un journaliste d'opinion ne peut pas critiquer des personnes, même durement. Il doit cependant le faire de façon juste et équitable.

L'organisme a également retenu deux sous-griefs d'informations inexactes dans une cause impliquant quatre articles du journaliste Frédéric Khalkhal publiés dans le journal Les Versants du Mont-Bruno en 2020. Les articles rapportent un événement controversé de 2020 ayant eu lieu au conseil municipal de Saint-Bruno-de-Montarville au sujet du lieu de construction d'un complexe sportif où deux camps, dont l'un était composé de la plaignante Isabelle Bérubé, favorisaient des options différentes. Aucun blâme n'a toutefois été adressé, car le CPQ estime que les manquements étaient mineurs et que le média a apporté les correctifs nécessaires. Les autres griefs de manque d'équilibre, de partialité, de titre sensationnaliste et de manque de fiabilité des informations transmises par une source n'ont pas été retenus par le Conseil.

Consulter les décisions rendues

Désinformation versus liberté d'expression sur Spotify

Neil Young appelle au boycottage

La légende du folk rock, Neil Young, a fait retirer tous ses titres de la plateforme suédoise Spotify à la suite du refus de cette dernière de ne plus héberger le balado du controversé animateur américain Joe Rogan (photo). Il a également lancé un appel à tous les artistes à faire de même.

« Spotify est devenu un lieu de désinformation potentiellement mortelle sur la COVID-19. Des mensonges vendus contre de l'argent » a pourfendu le chanteur de 76 ans. Joe Rogan anime un balado quotidien sur Spotify, dénonçant entre autres la vaccination contre la COVID-19 chez les jeunes et faisant l'apologie de l'ivermectine, un traitement non autorisé. La chanteuse canadienne Joni Mitchell a répondu à l'appel de Young en retirant sa musique de Spotify tout comme le poète québécois Gilles Vigneault.

Par la voix d'un porte-parole, Spotify a regretté le départ de Neil Young, mais mis en avant l'équilibre entre « la sécurité des auditeurs et la liberté de création ». L'an dernier, le patron de Spotify Daniel Ek avait déclaré que la plateforme n'avait pas de responsabilité éditoriale sur le contenu des balados.

À l'instar des réseaux sociaux, les plateformes de diffusion en continu doivent-elles contrôler leur contenu ? Parmi les solutions, Valerie Wirtschafter, analyste de la Brookings Institution, cite en exemple les messages de modération, qui pourraient être diffusés avant un épisode, ainsi que des mesures sur les algorithmes des plateformes pour éviter qu'elles « n'amplifient des contenus préjudiciables ». De son côté, Joseph Uscinski, spécialiste des théories du complot à l'Université de Miami, met en garde contre l'idée de confier tout « outil de censure » à un gouvernement afin de combattre la désinformation.

(Photo courtoisie Wikipédia)

les explications

Lois sur les géants du Web

L'Australie comme modèle pour Ottawa

Le gouvernement Trudeau doit déposer cette semaine deux projets de loi afin de faire payer leur juste part aux géants du numérique qui drainent une large part des revenus publicitaires des médias et l'exemple de l'Australie servira de modèle au Canada.

D'abord, Ottawa veut obliger les géants du numérique à compenser les médias traditionnels de façon juste et équitable quand ils reprennent leur contenu en ligne.

Les propriétaires de médias attendaient cette mesure avec impatience, déplorant que les géants du Web utilisent sans gêne leur contenu pour vendre de la publicité et engranger les profits sans qu'ils ne versent aucun sou en compensation. Une situation que le gouvernement canadien souhaite maintenant corriger en rétablissant un rapport de force entre les petites publications et les géants du Web tels que Google et Facebook.

Les démocraties dans le monde commencent à se réveiller et le Canada fait partie de ce mouvement, selon ce qu'a indiqué une source gouvernementale. L'Australie a d'ailleurs légiféré en ce sens, obligeant les géants numériques à compenser les petites publications proportionnellement aux revenus que leur contenu original génère.

Ottawa se prépare aussi à ressusciter le projet de loi C-10, mort au Sénat, qui vise à établir un cadre règlementaire forçant les entreprises en ligne à contribuer au contenu canadien. Cette mesure pourrait permettre aux entreprises culturelles de récolter des millions de dollars.

la nouvelle
    

ICI Radio-Canada Québec

Une deuxième tête tombe à la direction

Cinq mois après le départ de la directrice de la station ICI Radio-Canada à Québec, Véronique Lessard, c'est maintenant au tour de la cheffe de l'information et des programmes, Caroline Gaudreault (photo), de plier bagage et de quitter la société d'État.

À l'été 2021, plusieurs employés et ex-employés ont dénoncé un climat de travail toxique à la station de la rue Saint-Jean. Le syndicat des travailleuses et travailleurs de Radio-Canada avait d'ailleurs produit un rapport sur ces dénonciations. Les noms de mesdames Lessard et Gaudreault y étaient cités. La directrice a quitté son poste en août et un psychologue du travail a été embauché. Des rumeurs sur le départ de la cheffe de l'information circulaient toutefois depuis plusieurs semaines.

« Elle en est arrivée à la conclusion que son avenir était ailleurs qu'à Radio-Canada », a précisé Pierre Tousignant, président du Syndicat des communications à Radio-Canada. « Une crise comme celle qu'a traversée la station de Québec, ça laisse des blessures qui sont très profondes ».

Le rédacteur en chef délégué Jonathan Bernard remplacera de façon intérimaire Caroline Gaudreault qui était à l'emploi de Radio-Canada depuis 15 ans.

(Photo courtoisie Twitter)

Les précisions du Journal de Québec

Menaces à la conférence de presse de James William Awad

Des relationnistes et des journalistes s'insurgent

Un regroupement de relationnistes professionnels a dénoncé les pratiques adoptées durant la conférence de presse convoquée jeudi dernier par l'homme d'affaires controversé James William Awad.

« Si vous continuez avec vos follows-up, vous allez être expulsés de la conférence de presse », a lancé son associée Sarah Anton à la dizaine de journalistes rassemblés au siège social de l'entreprise à Montréal. L'organisateur du voyage fortement médiatisé entre la Métropole et Cancún le 30 décembre voulait faire le point sur l'évènement et annoncer son intention de poursuivre Sunwing.

« Quand on voit une telle menace dans un point de presse, on n'a pas le choix de la dénoncer, c'est une pratique qui est inacceptable », a souligné Patrick Howe, président de la Société québécoise des professionnels en relations publiques et du cabinet Consulat. « Ce n'est pas en les menaçant [les journalistes] de les expulser d'une salle s'ils posent plus d'une question qu'on va arriver à plus de transparence et une collaboration entre tous ».

Le président de la FPJQ, Michaël Nguyen, a lui aussi blâmé James William Awad. « C'est une attitude risible démontrant qu'il ne comprend absolument rien au principe d'une conférence de presse ».

(Photo courtoisie Facebook)

Les détails

Discussion de corridor entre le Dr Luc Boileau et les journalistes

Une attachée de presse essaie d'arrêter un échange impromptu

À la suite de sa première conférence de presse en présence du premier ministre Legault à l'Assemblée nationale, mardi, le directeur national de la santé publique, le Dr Luc Boileau (photo) a continué de répondre aux questions de journalistes dans les couloirs du parlement québécois. C'est à ce moment que l'attachée de presse du ministre de la Santé Christian Dubé s'est interposée pour tenter de mettre fin à l'échange concernant l'administration d'une dose de rappel aux personnes qui ont été infectées par la COVID-19.

Dans sa tentative de soustraire le directeur de la santé publique au journaliste, l'attachée Marjaurie Côté-Boileau (également la fille du Dr Boileau) s'est immiscé dans la conversation en suggérant de mettre fin à l'échange. « Excusez-moi, M. Boileau vient de terminer un point de presse ». Toutefois, le directeur a accepté de poursuivre ses explications avec les journalistes, qui étaient insatisfaits de la tentative d'y mettre un terme.

Amélie Paquet, une autre attachée du cabinet du ministre de la Santé a réagi par la suite. « M. Boileau venait de passer près d'une heure avec les journalistes pour répondre à leurs questions. Puisqu'il était seul et un peu confus sur quel chemin il devait prendre, Marjaurie Côté-Boileau souhaitait simplement mettre fin à la mêlée de presse pour lui indiquer ensuite la sortie. Cette situation ne se reproduira toutefois pas, puisque le MSSS s'assurera que le Dr Boileau soit accompagné lors de ses sorties médiatiques ».

(Photo courtoisie INSPQ)

L'article sur le sujet

La chroniqueuse Francine Pelletier quitte Le Devoir

Dans un dernier texte publié hier matin, la chroniqueuse Francine Pelletier (photo) a annoncé qu'elle quittait son poste après neuf années à l'emploi du quotidien Le Devoir.  

« Ce fut à la fois un énorme défi et un grand privilège d'occuper cet espace pendant plus de neuf ans. Ce n'est pas évident de lancer une bouteille à la mer toutes les semaines, de trouver une idée fertile, une chose qui n'a pas encore été dite ou, si elle a été dite, pas encore développée de cette façon. La chronique est un exercice solitaire et périlleux, qui porte un risque constant d'inexactitude ».

Une chronique de sa plume publiée le 26 janvier dernier avait fait réagir, au point où la rédactrice en chef du Devoir, Marie-Andrée Chouinard, avait apporté quelques nuances. « Nous avons publié dans nos éditions du 26 janvier 2022 une chronique signée par Francine Pelletier intitulée « La pandémie revue et corrigée ». Ce texte comportait malheureusement des inexactitudes. Le Devoir est un grand défenseur de la liberté d'opinion de ses chroniqueurs, ainsi que de la diversité des points de vue, à condition que les énoncés reposent sur un argumentaire irréprochable sur le plan des faits ».

« Le défi, pour moi, a toujours été d'ouvrir ailleurs, de remettre en question les silences comme les tabous, de dire tout haut ce que d'autres pensaient tout bas. Je ne crois pas beaucoup à LA vérité. Je crois davantage au débat », a mentionné Mme Pelletier dans sa dernière publication.

Avant de joindre les rangs du quotidien centenaire en 2013, la journaliste d'expérience avait été la cofondatrice de la revue féministe La vie en rose (1980-1986), correspondante parlementaire à Québec pour l'émission Le point de Radio-Canada (1993-1995) et reporter à l'émission The Fifth Estate de CBC (1995-2000). Depuis 2002, elle réalise également des films documentaires et elle a publié un court essai (Second début) en 2014 en plus d'enseigner en journalisme à l'Université Concordia depuis 2016.

Mme Pelletier a terminé ses adieux en remerciant ses lecteurs et lectrices et son employeur des dernières années. « Le privilège, pour moi, a été d'évoluer au sein d'une entreprise hautement respectée dont la mission première a toujours été la circulation des idées et l'ouverture au débat. Le Devoir et moi étions nés pour nous connaître. Je remercie tous ceux et celles qui ont eu le goût de me lire, la patience de me corriger, la bienveillance de m'encourager ».

Lire la chronique

À l'aube de l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin

RSF encourage plus de pays à boycotter la Chine

Devant l'accroissement des exactions commises à l'endroit de certains groupes en Chine, Reporters sans frontières (RSF) et une coalition d'ONG appellent la communauté internationale à élargir le boycottage diplomatique à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver qui débutent demain à Pékin.

En signe de protestation contre des violations systématiques des droits de l'homme par le gouvernement chinois, dont la persécution des journalistes, RSF et 242 ONG de défense des droits de la personne ont signé une déclaration commune le 27 janvier dernier. Ils invitent les pays à joindre le mouvement de ceux qui ont déjà annoncé qu'ils n'enverraient aucun haut responsable assister aux cérémonies d'ouverture et de clôture. Les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et le Japon en font partie.

« La communauté internationale ne peut ignorer le bilan désastreux du président Xi Jinping en matière de droits de la personne et ne doit pas lui permettre d'instrumentaliser les Jeux olympiques pour dissimuler ses crimes », estime Cédric Alviani, le directeur du bureau Asie de l'est de RSF.

La Chine figure au 177e rang sur 180 au « Classement de la liberté de la presse » publié par RSF en 2021, soit seulement deux places au-dessus de la Corée du Nord, pays dans lequel le journalisme est réduit à la propagande d'État.

L'appel de RSF

Festival de musique Azimuth en Arabie saoudite

Vice Media toujours en relation d'affaires avec le Royaume

Malgré sa promesse, il y a trois ans, de ne plus brasser d'affaire avec l'Arabie saoudite en raison de son implication dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi en 2018, l'entreprise Vice Media a organisé secrètement en mars 2020 un festival dans le désert de ce pays du Moyen-Orient.

« Depuis des années, les employés de Vice s'inquiètent de l'implication de l'entreprise avec l'Arabie saoudite et nous nous sommes fait avoir avec des déclarations creuses et des excuses pathétiques », a déclaré un employé de cette société de médias fondée à Montréal en 1994. Le festival de musique Azimuth a reçu peu de publicité dans les médias occidentaux lors de sa présentation au début de la pandémie de COVID-19 et son budget a été estimé à 20 millions de dollars par certains intervenants.

Ce festival de musique a été secrètement organisé malgré le piètre bilan du pays en matière de droits de la personne. L'événement promettait aux jeunes influenceurs invités de réunir le meilleur des cultures orientale et occidentale. La programmation était dominée par le musicien électronique français Jean-Michel Jarre qui est apparu aux côtés du rappeur Tinie Tempah.

Des efforts ont été faits pour garder le nom de Vice secret. Les entrepreneurs qui ont travaillé au festival de musique ont été invités à signer des accords de confidentialité et le nom du média était absent de la campagne de marketing. En subventionnant la tenue de ce festival, l'Arabie saoudite cherchait à redorer son blason et accroître sa renommée aux yeux de la jeunesse occidentale.

Les détails dans le Guardian

Manifestations dans plusieurs villes pour dénoncer un mois de janvier meurtrier

L'assassinat de journalistes en hausse au Mexique

Des centaines de journalistes ont manifesté dans une quarantaine de villes mexicaines la semaine dernière après que trois de leurs collègues aient été tués en janvier, quelques jours avant qu'un quatrième reporter subisse le même sort. Ces meurtres portent à au moins 148 le nombre de reporters assassinés au Mexique depuis 2000, ce qui en fait le pays le plus meurtrier pour pratiquer le journalisme dans l'hémisphère occidental.

Selon les données d'Articulo 19, organisation indépendante qui défend la liberté d'expression et d'information au Mexique et en Amérique centrale, plus de la moitié de ses meurtres se sont produits dans les dix dernières années.

Le 23 janvier, la journaliste Lourdes Maldonado a été retrouvée morte dans sa voiture juste à l'extérieur de son domicile à Tijuana, quelques jours après avoir protesté contre le meurtre du photojournaliste indépendant Margarito Martínez, abattu le 17 janvier dans la même ville. Le meurtre de Martínez faisait suite à une attaque mortelle au couteau du journaliste José Luis Gamboa dans l'État de Veracruz le 10 janvier. Dans les trois cas, les journalistes couvraient la criminalité et la corruption dans leur État.

« Chaque fois qu'un journaliste est tué, cela occulte le sujet sur lequel il enquêtait », a tweeté Marcela Turati (photo), journaliste mexicaine et boursière Nieman 2017. « N'attendez pas qu'ils tuent le journaliste que vous suivez, le photographe qui capte le mieux un événement d'actualité ou un chroniqueur qui vous tient au courant pour rejoindre le mouvement qui défend la liberté d'information ».

(Photo courtoisie Wikipédia)

Les précisions

Hécatombe chez les journalistes depuis le début de l'année

La Press Emblem Campaign demande justice

L'organisation mondiale de défense des droits et de la sécurité des médias, la Press Emblem Campaign (PEC), demande que justice soit rendue et que les familles des 12 journalistes tués en janvier 2022 soient indemnisées adéquatement.

Se déclarant choqué par les assassinats, l'organisme mentionne qu'il s'agit d'un nombre record de victimes par meurtre en un mois. « Le premier mois de 2022 a apporté des nouvelles déprimantes puisque douze travailleurs des médias ont perdu la vie aux mains d'assaillants. Le Mexique a été témoin du meurtre de quatre journalistes alors que le Pakistan et Haïti en dénombrent deux chacun. Le Kazakhstan, le Myanmar, le Honduras et les Philippines sont les autres pays dans lesquels un journaliste a été assassiné », a déploré Blaise Lempen (photo), secrétaire général de la PEC qui estime que si la tendance continue au Mexique, le nombre de meurtres pourrait s'apparenter à un par semaine.

Selon les chiffres de l'organisation, 79 journalistes avaient été tués dans 29 pays en 2021. L'Afghanistan avait été le pays le plus dangereux avec 12 victimes, suivi du Mexique avec 10.

(Photo courtoisie Wikipédia)

Les explications

Reportage de Projet J

Les dures exigences du journalisme multiplateforme

L'intégration des équipes radio, télé et Web est devenue une réalité pour la majorité des médias québécois depuis quelques années. Mais de quelle façon les reporters se sont-ils adaptés ? Comment jonglent-ils avec les heures de tombée multiples et l'adaptation des contenus en formats audio, vidéo et texte ?

Projet J a suivi le journaliste de Radio-Canada Davide Gentile (photo) dans sa journée de travail pour témoigner des nouveaux défis auxquels les reporters sont confrontés au quotidien. Il doit ainsi participer à une brève réunion d'information technique, assister à une conférence de presse, mener des entrevues et, en parallèle, réfléchir au contenu de ses présences en ondes et planifier ses futurs reportages.

Ce sont les heures de tombée et les formats des directs et des reportages qui régissent le travail. La réponse à la question « De quoi ai-je besoin pour ma prochaine prestation ? » sert de guide. Le reporter explique qu'il faut « placer ses pions pour toutes les plateformes » dès le matin.

Après avoir autoévalué sa journée de travail, Davide Gentile conclut que les exigences du multiplateforme mènent les journalistes « à la limite de ce qu'on peut avoir comme charge de travail. Ça devient dangereux. Dangereux dans le sens où si on en demande trop à quelqu'un, à un moment donné il y a des risques d'erreur ».

(Photo courtoisie Twitter)

Le dossier de Projet J

Médias américains

Après Trump, les poursuites en diffamation

Les effets du règne de quatre ans de Donald Trump (photo) à la présidence des États-Unis continuent de se faire sentir dans l'actualité. Au cours des derniers mois, ils se sont traduits par des poursuites en diffamation contre des médias américains.

Durant son mandat, l'ancien président avait déclaré la guerre aux journalistes, ne manquant jamais une occasion de les qualifier de « racailles »,
« d'individus malhonnêtes » et « d'ennemis du peuple ». Il avait même réussi à convaincre des milliers d'Américains de la pertinence de ses propos. Aujourd'hui, un climat malsain perdure au sein de la société américaine et deux poursuites illustrent cette affirmation.

Tout d'abord, deux grandes sociétés de technologie de vote, Smartmatic et Dominion, ont entamé des poursuites contre Fox News. Elles affirment que leur réputation a été injustement entachée lorsque le réseau a donné une plateforme à des alliés notoires de Trump, dont les avocats Sidney Powell et Rudolph W. Giuliani, qui les ont accusés d'avoir truqué les élections de 2020.

Autre affaire en cours, celle opposant Sarah Palin au New York Times. L'ancienne colistière du candidat à la présidence John McCain poursuit en justice le quotidien qui a établi à tort dans un éditorial en 2017 un lien entre sa rhétorique politique et la fusillade qui a gravement blessé l'ex-représentante au Congrès Gabby Giffords et tué six autres personnes en 2011. Le journal avait reconnu son erreur et rectifié le tir, mais Mme Palin affirme que sa réputation a été durement entachée.

Si elle est déboutée, la cause pourrait suivre son chemin jusqu'en Cour suprême. Si tel est le cas, cela pourrait ouvrir la porte à une révision des lois sur la diffamation, une promesse non tenue de Trump.

(Photo courtoisie Wikipédia)

L'analyse du Washington Post

Capital B

Un nouveau média destiné à un public afro-américain

Deux journalistes afro-américaines ont profité de la conjoncture favorable depuis les manifestations de « Black Lives Matter » en 2020 pour continuer leur réflexion sur la pertinence de doter le public noir d'un nouvel outil d'information. Le projet est maintenant devenu réalité avec le lancement du site Internet Capital B.

« J'étais devenue totalement obsédée par ce que le journalisme pouvait apporter aux Noirs et qu'elle était la meilleure façon pour moi d'utiliser mes talents et mes expériences pour combler ces besoins », affirme Akoto Ofori-Atta (à droite sur la photo), l'une des fondatrices de Capital B.

Les témoignages recueillis auprès de collègues qui ont raconté leurs histoires de disparité salariale, de racisme et de rejet systématique de leurs idées ont alimenté la réflexion de Ofori-Atta et de sa partenaire d'affaires, Lauren Williams (à gauche sur la photo).

Soutenu par la Fondation Ford et l'American Journalism Project, le nouveau site d'information a été lancé le 31 janvier avec une équipe de 16 personnes qui devrait éventuellement s'agrandir à 27. Capital B apparaît dans le paysage médiatique américain alors que de nombreux journaux et réseaux de télévision se sont engagés à embaucher davantage de journalistes afro-américains et à se montrer plus sensibles aux questions raciales dans leurs pages et émissions.

Le site est doté d'une équipe dédiée aux reportages nationaux et d'une autre axée sur l'actualité de la ville d'Atlanta. L'ouverture de salles de rédaction additionnelles devrait être annoncée bientôt. Les reportages sont centrés sur la santé, la justice pénale, la politique et l'éducation et certaines histoires seront mises à la disposition d'autres organes de presse, partenaires de Capital B.

(Photo courtoisie Capital B)

En savoir plus

Grèce

Deux journalistes d'enquête passibles de 20 ans de prison

Kostas Vaxevanis (à gauche sur la photo) et Gianna Papadakou (à droite sur la photo), deux journalistes grecs d'investigation à l'origine du scandale Novartis, pourraient écoper 20 ans de prison s'ils sont reconnus coupables à l'issue d'un procès qui s'est ouvert à Athènes la semaine dernière.

Selon l'enquête publiée en 2015, une dizaine de responsables politiques grecs auraient reçu des pots-de-vin pour aider le laboratoire suisse Novartis à commercialiser des médicaments aux vertus curatives douteuses et à gonfler ses prix.

Les deux reporters qui ont enquêté sur ses scandales de corruption et d'évasion fiscale impliquant de hauts responsables politiques, dont d'anciens ministres de la santé du parti conservateur au pouvoir, sont poursuivis pour « manquement à leurs devoirs », « participation à une organisation criminelle » et « participation à un complot », délits passibles de 20 ans de prison.

Scandalisés, plusieurs groupes ont pris la défense des journalistes. « Quelles mesures la Commission européenne compte-t-elle prendre pour protéger le journalisme d'investigation et la liberté de la presse en Grèce ? » ont demandé au Parlement européen les députés de Syriza, principal parti d'opposition grecque. Le parti conservateur au pouvoir a toujours accusé le précédent gouvernement Syriza d'avoir orchestré ces révélations pour lui nuire.

« C'est ahurissant qu'un journaliste puisse passer jusqu'à 20 ans derrière les barreaux en Europe pour avoir fait son travail », s'alarme pour sa part Pavol Szalai, chef du bureau Union européenne/Balkans de Reporters sans frontières. « Les journalistes en Grèce sont actuellement menacés par le crime organisé et des mesures draconiennes ».

(Photo courtoisie RSF)

Les précisions

Coup d'État au Burkina Faso

La junte malmène les journalistes

Les militaires ont renversé Roch Marc Christian Kaboré, le président du Burkina Faso, le 24 janvier dernier à Ouagadougou et pris le pouvoir dans ce pays d'Afrique de l'Ouest déjà en proie aux violences de groupes armés jihadistes. Plusieurs journalistes ont été rudoyés et menacés lors de ce putsch.

La télévision nationale, la Radio Télévision Burkina (RTB), a été prise d'assaut par des soldats en cagoule pour annoncer la prise du pouvoir par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba (photo). L'armée a filtré les entrées des employés dans l'édifice et forcé les journalistes à lire ses communiqués.

« Au lendemain de la première intervention du chef militaire Paul-Henri Damiba, Reporters sans frontières (RSF) rappelle qu'il incombe à la junte de protéger les journalistes contre tous types d'attaques et de pressions, y compris les coupures d'Internet, et de veiller à ce que les médias puissent faire leur travail librement », a réagi Sadibou Marong, le directeur du bureau Afrique de l'ouest de RSF.

La tension était à son comble dans le pays depuis plusieurs semaines alors que les reporters étaient entravés et menacés lors de reportages sur des mutineries survenues dans plusieurs casernes. Quelques jours avant le putsch, des militaires ont confisqué leur matériel et détenu durant une trentaine d'heures deux journalistes qui voulaient prendre la façade d'un camp en photo. En outre, plusieurs médias locaux ont signalé des perturbations de connexion à Internet.

(Photo courtoisie Wikipédia)

Les détails

Pakistan

Un journaliste expert en criminalité abattu dans sa voiture

Un reporter pakistanais spécialisé dans la criminalité pour la chaîne Capital TV a été criblé de balles en plein jour par un groupe armé non identifié. Les associations de journalistes ont immédiatement dénoncé cet attentat et réclamé du gouvernement une enquête transparente. 

Hasnain Shah (photo), membre du Lahore Press Club (LPC), se trouvait dans sa voiture devant le LPC à Lahore, au Pendjab, vers 16 heures le 24 janvier lorsqu'un groupe armé a intercepté le véhicule et lui ont tiré plusieurs fois dans la poitrine avant de s'enfuir.

On ne sait pas encore si le meurtre était lié à un ancien reportage. Deux jours plus tard, la police a annoncé avoir arrêté un suspect dans cette affaire et une enquête est en cours.

Shah est le premier journaliste tué en 2022 dans la région Asie-Pacifique. Rana Azeem, secrétaire générale de l'Union fédérale des journalistes du Pakistan, a déclaré que « cette attaque contre un journaliste sur une route très fréquentée devant le club de la presse de Lahore a provoqué une onde de choc dans toute la communauté des journalistes. C'est un échec total de la police de Lahore dans la protection de la vie d'un journaliste qui était lui-même spécialisé dans la criminalité ».

(Photo capture d'écran YouTube courtoisie Capital TV)

La nouvelle

Projet de recherche doctorale

Les journalistes sont invités à répondre à un sondage en ligne

Vous êtes journaliste, vous avez 18 ans et plus et manifestez un intérêt envers l'information publicitaire numérique produite dans le contexte universitaire québécois ?

Vous êtes invité(e) à participer à une recherche qui vise à étudier les mécanismes de régulation encadrant la gestion et l'usage de l'information numérique.

Votre participation consistera à répondre à un questionnaire de sondage en ligne de 15 à 20 minutes sur la plateforme LimeSurvey. Votre participation est anonyme. Aucun renseignement personnel permettant de vous identifier ne vous sera demandé.

Pour plus d'informations, vous pouvez contacter l'étudiante responsable du projet par courriel : siham.alaoui.1@ulaval.ca.

Répondre au sondage

 

LE COIN LECTURE

« Auassat : À la recherche des enfants disparus »

Le livre d'Anne Panasuk finaliste au Prix des libraires 2022

Auassat – « les enfants », en innu – dévoile un chapitre ignoré de nos relations avec les premiers peuples, une histoire terrible qui explique les traumatismes qui sont transmis d'une génération à l'autre, jusqu'à aujourd'hui. Le livre, en vente depuis la fin septembre a été nommée récemment parmi les finalistes pour le Prix des libraires 2022, dans la catégorie Essai québécois.

Au début des années 1970, des enfants autochtones ont disparu après avoir été envoyés à l'hôpital pour y être soignés sans leurs parents. Certains, déclarés morts alors qu'ils ne l'étaient pas, ont été adoptés. Plusieurs ont perdu la vie sans que leurs proches en aient été avertis. Encore aujourd'hui, les familles cherchent ces enfants qui n'ont jamais été oubliés.

Contactée par ces dernières, la journaliste Anne Panasuk se lance en 2014 dans une enquête pour savoir ce qui leur est arrivé. Ses recherches lui apprennent que le même scénario d'horreur s'est produit dans plusieurs communautés autochtones et la conduisent finalement sur la piste des Oblats de Marie-Immaculée, qui régnaient en rois et maîtres chez les Innus et les Atikamekw.

De fil en aiguille, l'enquête qu'elle a menée sur le terrain lui a permis de documenter également les agressions sexuelles commises par dix missionnaires dans huit communautés autochtones au Québec jusqu'à l'orée du XXIe siècle.

Anthropologue, Anne Panasuk a été journaliste à la télévision de Radio-Canada durant 38 ans et membre de la FPJQ. Sa connaissance des Premières Nations lui a permis de révéler des histoires méconnues dans des reportages dont l'excellence a été maintes fois soulignée. En juin 2021, elle a accepté le rôle de conseillère spéciale pour le soutien aux familles d'enfants autochtones disparus auprès du ministre des Affaires autochtones du Québec.

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À VOS AGENDAS

7 février 2022 à 19 h

Formation de la FPJQ présentée par Kathleen Lévesque : Comment bâtir une enquête journalistique ?

9 février 2022 à 19 h 30

Formation de la FPJQ section Québec :
L'Autorité des marchés publics dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité

11 février 2022

Date butoir pour participer aux prix En-Tête

16 février 2022 à 19 h

Formation de la FPJQ section Montérégie :
L'Autorité des marchés publics dans la sphère médiatique : comment concilier transparence et confidentialité

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14 mars 2022

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1er avril 2022

Date butoir pour participer au concours La Grande Rédaction qui s'adresse aux élèves du secondaire

20 avril 2022 (toute la journée)

Formation du Barreau du Québec : Droit des médias et des communications

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Semaine de la presse et des médias

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9 mai 2022

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Direction générale | Médias Ténois

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Date limite : Mercredi 16 février 2022

 

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Journaliste au pupitre | La Presse

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Envoyé par Yapla