2023-06-02 Lettre InfoFPJQ2023-06-02 Lettre InfoFPJQ
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— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

MESSAGE IMPORTANT DE LA FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) a subi, le jeudi 1er juin, une cyberattaque. Nous enquêtons sur ce qui s'est produit, mais tout indique que les données personnelles des membres n'ont pas été touchées, ni aucune des fonctions névralgiques de l'organisme.

Si vous avez reçu, le jeudi 1er juin, un courriel de l'adresse martine.desjardins@fpjq.org avec comme objet « Martine Desjardins a partagé le dossier « PAIEMENT DE FACTURE » avec vous », nous vous prions de ne pas l'ouvrir, car il s'agit d'une tentative d'hameçonnage malveillante. Si vous avez ouvert ou partagé le message, nous vous invitons à modifier sans tarder le mot de passe pour l'accès à votre courriel.

Par mesure préventive, nous avons fermé les accès de notre plateforme, mais notre site Web demeure consultable. Après de nombreuses vérifications dans les dernières 24 heures afin de s'assurer que d'autres éléments n'avaient pas été compromis, nous avons pu retrouver, le vendredi 2 juin sur l'heure du midi, la majorité de nos accès. Notez que le courriel de Martine Desjardins sera réactivé, au plus tard, en début de semaine prochaine.

La nouvelle Loi 25 sur la protection des renseignements personnels nous pose certaines obligations, dont celle de vous signaler tout incident, même mineur, ce qui semble être le cas ici. Nous vous tiendrons au courant des développements, car nous avons à coeur de dépasser les exigences réglementaires.

Jean-Benoît Nadeau
Membre du conseil d'administration
Responsable de la protection des renseignements personnels (PRP)

responsableprp@fpjq.org

À LA UNE

Contenu d'informations au Canada sur Facebook et Instagram

Des tests seront effectués pour les bloquer

Après avoir menacé, dans les dernières semaines, de bloquer le partage des nouvelles des médias canadiens sur les plateformes de Facebook et d'Instagram, si le projet de loi C-18 était adopté dans sa forme actuelle, Meta, la compagnie mère, a annoncé qu'elle effectuera sous peu des tests qui affecteront certains utilisateurs sur ses plateformes au Canada.

Dans un communiqué publié jeudi, l'entreprise américaine a indiqué que « tandis que nous nous préparons à nous conformer à la législation, nous annonçons aujourd'hui le lancement sur les deux plateformes de tests qui empêcheront certains utilisateurs et éditeurs de consulter et de partager du contenu de nouvelles au Canada. Meta veut ainsi élaborer une solution efficace pour mettre fin à la disponibilité des contenus de nouvelles au Canada, conformément au projet de loi C-18 ».

La FPJQ a fortement réagi à ce qu'elle considère comme du chantage économique de cette superpuissance numérique. « Encore une fois, l'un des géants du Web préfère utiliser l'intimidation pour arriver à ses fins au détriment des législations et de la démocratie canadienne, a pesté Michaël Nguyen, président de la FPJQ. On préfère prioriser les revenus plutôt que le droit de la population à obtenir des informations fiables et vérifiées venant de médias reconnus, ce qui va laisser la porte grande ouverte à encore plus de désinformations sur les réseaux sociaux. »

Les tests en question devraient commencer dans les prochaines journées et sont prévus pour quelques semaines. Ils auront pour effet d'empêcher certaines personnes utilisatrices de consulter ou de partager des nouvelles en ligne sur les deux plateformes, propriété de Meta. Les pages Facebook et Instagram des médias canadiens seront toujours accessibles, a précisé la compagnie, mais certains contenus ne seront plus consultables au pays.

Le président Nguyen a ajouté que « depuis des années, les superpuissances se sont enrichies grâce à la publicité en ligne générée par le partage des contenus informatifs, et ce, au détriment des médias d'ici. Cette attitude est une preuve supplémentaire que le projet de loi C-18 doit aller de l'avant, sans tarder, au bénéfice de toutes les Canadiennes et tous les Canadiens. »

L'entreprise technologique avait également menacé d'agir ainsi en Australie en février 2021 lorsque la législation sur le partage des revenus publicitaires avec les entreprises de presse était à l'étude, mais avait finalement choisi de faire marche arrière et de se conformer à la loi lorsqu'elle a été adoptée.

LA NOUVELLE DANS LE JOURNAL DE QUÉBEC

Lettre ouverte de la FPJQ

La mort, les impôts et la réforme de la loi sur l'accès à l'information

De Michaël Nguyen et Éric-Pierre Champagne, président et vice-président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ).

« En ce monde, rien n'est certain à part la mort et les impôts », a déjà affirmé Benjamin Franklin. À ces deux constats, devrait-on ajouter la plus-que-nécessaire réforme de la loi sur l'accès à l'information ignorée par tous les gouvernements québécois depuis plusieurs années ?

Il y a un an, la FPJQ et plusieurs autres organisations regroupant citoyens et chercheurs signaient une lettre ouverte réclamant une révision de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels.

Que s'est-il passé depuis ? Rien. Niet. Nada.

Ce n'est malheureusement pas une grande surprise. Les gouvernements qui se sont succédé au cours des dernières années ont tous ignoré cette loi désuète, malgré, parfois, des promesses de transparence accrue.

Qui ne se rappelle pas l'engagement de l'ancien premier ministre Philippe Couillard de faire de son gouvernement élu en 2014 le plus transparent de l'histoire du Québec ?

Que s'est-il passé après 2014 ? Rien. Niet. Nada.

Quatre ans plus tard, la FPJQ signait une autre lettre ouverte avec le Conseil de presse du Québec et plusieurs patrons des principaux médias québécois. Nous dénoncions alors l'adoption de la loi 164 qui restreignait l'accès aux documents du Conseil exécutif, qui relève du premier ministre. Nous réclamions aussi un nouveau projet de loi sur l'accès à l'information.

Que s'est-il passé ? Rien, niet, nada encore une fois.

Depuis 2018, quatre ministres se sont échangé la responsabilité du dossier de l'accès à l'information au gouvernement du Québec. Rien n'a bougé pourtant.

Ce ne sont pas les arguments qui manquent afin de procéder à une réforme de la loi adoptée il y 40 ans. À l'époque, celle-ci était considérée comme l'une des plus novatrices au Canada. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, comme le constate la Commission d'accès à l'information (CAI) du Québec depuis plusieurs années.

Il n'y a qu'à lire le plus récent rapport quinquennal de la CAI pour relever les nombreux « trous » dans la loi, qui font en sorte que l'accès à l'information au Québec est de plus en plus problématique.

Or, pour plusieurs, l'accès à l'information est une « bébelle » de journalistes en manque de primeurs. C'est peut-être ce qui explique le peu d'intérêt de la population en général pour cette loi mal connue.

Il est vrai que les journalistes utilisent régulièrement l'accès à l'information dans le cadre de leur travail. Mais contrairement à la croyance populaire, les demandes d'accès déposées par des journalistes ne représentent qu'une très faible proportion du volume total des demandes faites au cours d'une année.

Ce qui signifie que la grande majorité des demandes sont présentées par des citoyens, différentes organisations et parfois même, des élus ! C'est ce qu'on appelle l'éléphant dans la pièce, dont on parle trop peu souvent.

C'est avec cette perspective en tête que nous invitons le public à s'intéresser à cet enjeu qui n'est peut-être pas le plus sexy, mais néanmoins primordial.

Vous avez également un article d'Annabelle Caillou « La FPJQ réclame une réforme de la loi sur l'accès à l'information » paru dans Le Devoir, hier, à propos de la demande de réforme de la législation.

LIRE LA SUITE DE LA LETTRE OUVERTE

Le magazine sur le journalisme publié par la FPJQ

Le Trente nouveau membre de la SODEP

Afin d'augmenter la visibilité et le rayonnement du Trente, le magazine de la FPJQ consacré au journalisme, la FPJQ est devenue officiellement membre de la Société de développement des périodiques culturels québécois (SODEP), au cours des dernières journées.

Il s'agit d'une évolution importante pour la FPJQ qui obtient, par ce fait même, de nouveaux moyens de diffusion et un accès à de meilleurs outils de gestion pour son travail d'éditeur du Trente, composante essentielle de la mission de notre organisme. 

Le Trente, publié une fois par année, c'est le journalisme vu de l'intérieur, les conditions changeantes de sa pratique, les questions parfois difficiles que se posent les artisans·nes et le public sur l'information, les développements dans l'industrie des médias, et beaucoup d'autres thèmes qui façonnent la vitalité du débat démocratique.

Fondée en 1978, la SODEP est une association à but non lucratif vouée à la défense et à la promotion des revues culturelles québécoises. Son mandat est de rendre les revues culturelles publiées par les éditeurs membres accessibles à un lectorat le plus large possible en exerçant des fonctions de représentation et de promotion, et en offrant divers services de soutien administratif.


Le Trente 2023 veut honorer les grands disparus

Depuis novembre 2022, de nombreuses personnes qui ont marqué le monde des médias sont décédées et l'équipe de l'Esprit Libre désire les honorer dans le prochain numéro du magazine Trente.

Les salles de rédaction québécoises sont invitées à communiquer à l'équipe de rédaction du Trente le nom des personnes qui nous ont malheureusement quittés et à soumettre un court texte d'un paragraphe pour souligner leur précieux apport au journalisme. Une photo (libre de droits) ainsi que vos coordonnées pour des précisions supplémentaires sont aussi demandées. Vous pouvez envoyer ses informations par courriel à l'adresse : redaction@revuelespritlibre.org

Nous vous remercions de votre collaboration afin de garder vivante la mémoire de ses grands disparus.

PRIX ET BOURSES

Vous avez jusqu'au 23 juin pour participer

Le 16e appel à projets de reportage à l'étranger est lancé

Le Fond québécois en journalisme international (FQJI) lance un nouvel appel à projets de reportage à l'étranger, le 16e depuis ses débuts, dans son programme de bourses régulières. Si votre projet de reportage est retenu, ses coûts seront supportés par le FQJI.

Consultez cette page pour connaître les critères d'admissibilité, les composantes d'un dossier de candidature, les critères de sélection qui guideront les membres, le jury indépendant, ainsi que les obligations des récipiendaires.

La date limite pour soumettre un projet de reportage est le 23 juin 2023, à 23h59. Les candidats dont le projet n'a pas été retenu lors des appels précédents sont invités à tenter leur chance à nouveau.

Si vous avez des questions, nous vous invitons à contacter le FQJI par courriel.

CONFÉRENCES, FORMATIONS ET PANELS

Classe de maître avec le réalisateur et directeur photo, Bruno Carrière

Filmer de façon pro avec votre téléphone intelligent

S'adressant principalement, mais pas uniquement, aux personnes de niveau débutant et intermédiaire, cet atelier vous fera découvrir l'univers des possibles en explorant les téléphones intelligents, les applications, les équipements, les accessoires, ainsi que les différents logiciels de postproduction nécessaires pour filmer et produire des vidéos de qualité professionnelle.

Cet atelier est présenté le vendredi 16 juin, de 9h à 17h, à la Maison de la réalisation de l'ARRQ située à Montréal. Le coût de l'inscription est de 130$.

Animé par Bruno Carrière, réalisateur de l'Association des Réalisateurs et Réalisatrices du Québec (ARRQ) et directeur photo de l'Alliance québécoise des techniciens et techniciennes de l'image et du son (AQTIS), le formateur, en plus de vous aiguiller sur les derniers équipements en circulation, vous permettra d'explorer les règles de l'art du tournage et du montage afin de produire différents styles de vidéos.

Inscriptions en deux étapes :

  1. Envoyer d'abord un courriel à b.carriere@sympatico.ca pour confirmer votre présence
  2. Après réponse de sa part, le paiement se fera par Interac
LES DÉTAILS

Partager votre expertise avec les membres de la Fédération

Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.

Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.

Pour soumettre un projet de formation pour le printemps et l'automne 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.

EN MANCHETTE

Conseil de presse du Québec

La commission d'appel se penche sur trois dossiers

Le Conseil de presse du Québec (CPQ) a publié, mercredi, trois décisions de sa commission d'appel. Deux d'entre elles ont été maintenues et pour la troisième, le verdict de première instance a été infirmé.

Le premier dossier sur lequel c'est penché la commission concerne une lettre du public envoyée au journal Le Quotidien du Saguenay-Lac-Saint-Jean par Clément Fontaine, un citoyen de la région. Il s'est plaint que sa lettre avait été modifiée par le journal, car un temps de verbe avait été changé dans l'une de ses phrases. La commission d'appel a infirmé la décision du comité des plaintes qui avait rejeté les allégations de modification injustifiée à une contribution du public.

Toutefois, la commission estime qu'il ne fallait pas étudier la contribution du public dans son ensemble, mais spécifiquement la phrase visée par le plaignant, « car si le sens général de la lettre signée par Clément Fontaine n'a effectivement pas été altéré par la modification du mode du verbe, le sens de la phrase visée a, lui, bel et bien été modifié, », précise la décision. Le média ayant corrigé son erreur rapidement lors de la plainte initiale a été absout et n'a pas reçu pas de blâme.

Les trois dossiers sont maintenant clos puisque les décisions de la commission d'appel sont finales. Son rôle est de s'assurer que les principes déontologiques ont été appliqués correctement lors de l'étude des griefs par le comité des plaintes.

CONSULTER LES DÉCISIONS RENDUES

Intimidation des géants du Web pour empêcher l'adoption de C-18

Le ministre Rodriguez demande la solidarité de tous les députés

« Il y a des gestes qui sont posés qui sont inacceptable et qui démontrent une grande part d'arrogance aussi. Ce n'est pas parce qu'ils sont gros, parce qu'ils sont riches, que ça leur donne le droit de venir ici nous intimider, le gouvernement du Canada ou l'opposition ou au Sénat. Ça ne leur donne pas le droit de venir nous dire quoi faire de notre démocratie et quoi faire avec nos lois » a fustigé lundi Pablo Rodriguez (photo), ministre du Patrimoine canadien.

Les députés canadiens ont été invités par le ministre à former un bloc pour condamner unanimement le chantage de Google et Facebook qui menacent de limiter le contenu pour les utilisateurs au pays, advenant l'adoption du projet de loi C-18 sous sa forme actuelle.

« Cela doit être inacceptable pour tous, peu importe la couleur de notre parti, ici ou au Sénat. Si nous nous lançons en politique, c'est parce que nous croyons en la démocratie. C'est parce que nous avons le privilège de représenter les gens qui votent », a ajouté M. Rodriguez devant le comité du patrimoine de la Chambre des communes.

La législation, présentement étudiée par le Sénat, obligerait les géants du Web à conclure des ententes afin de dédommager les médias canadiens pour le repartage des contenus informatifs sur leurs plateformes.

(Photo de courtoisie : gouvernement du Canada)

l'article de la presse

Projet de loi C-18

Des médias au pays désirent qu'il soit adopté rapidement

« Pendant des années, on a tenté d'avoir des ententes avec ces plateformes. La grande majorité des médias au Canada ont essayé d'avoir des ententes avec les Google et Facebook. On se faisait claquer la porte dans la figure chaque fois. Sans la menace d'un projet de loi, il n'y aurait pas eu d'ententes au Canada. », a mentionné le président de La Presse, Pierre-Elliott Levasseur (photo), lors d'une audition devant le comité sénatorial des transports et des communications, mardi.

Comme plusieurs autres médias au pays, La Presse demande une adoption rapide du projet de loi C-18, actuellement à l'étude par le Sénat. La législation obligerait les superpuissances numériques à conclure des ententes avec les entreprises de presse pour le partage des contenus informatifs qui sont republiés sur leurs plateformes.

En plus de M. Levasseur, le président du Devoir Brian Myles a aussi témoigné devant la commission, tout comme Phillip Crawley, éditeur du Globe and Mail et Paul Deegan, chef de la direction de Médias d'info Canada.

« Il est très important que les éditeurs puissent avoir le choix de négocier individuellement ou collectivement avec les plateformes, a indiqué M. Myles. Nous avons besoin de la force de ces plateformes pour amplifier nos contenus et rejoindre les utilisateurs là où ils se trouvent. De nos jours, il est rare qu'un utilisateur prenne une application ou un site internet et parcourt l'ensemble des sections. Les chemins qui mènent vers nos contenus, c'est la recherche par mots-clés sur Google essentiellement et c'est le partage sur les réseaux sociaux », a-t-il ajouté.

Selon Paul Deegan, la survie des médias de plus petites envergures est menacée si C-18 n'est pas adoptée. « C'est essentiellement une bataille de David contre Goliath quand on parle des géants du Web. Il y a un déséquilibre aussi entre les différents médias canadiens. Nous sommes heureux que le Toronto Star ait pu conclure une entente. Mais on veut que les petits éditeurs et les journaux ethniques puissent aussi avoir aussi accès à ces ententes ».

(Photo de courtoisie : La Presse)

LES EXPLICATIONS

Projet de recherche-création « Occuper et préoccuper l'oreille citoyenne »

Pour mieux comprendre le métier de journaliste

Présentée par Chantal Francoeur, PhD, professeure à l'École des médias de l'UQAM et ex-journaliste de Radio-Canada, des écoutes publiques portant sur les conditions de production du journalisme se sont tenues à Rivière-du-Loup, Natashquan, Saguenay et Montréal (photo) dans le cadre des Semaines de la presse et des médias 2023.

Les balados ont été produits lors d'un projet de recherche-création mené par l'auteure, intitulé « Occuper et préoccuper l'oreille citoyenne ».

Trois contextes étaient présentés aux auditoires composés notamment de travailleurs culturels, retraités, journalistes locaux, étudiants, bénévoles d'organisme sans but lucratif ou d'élus municipaux. Le premier s'attardait à la tâche de la journaliste Andréanne Lebel, oeuvrant pour l'hebdo InfoDimanche à Rivière-du-Loup. Le second portait sur l'univers de la directrice de rédaction Suzie Genest, responsable du site Web d'information hyperlocale mon.quartier.quebec. Le troisième relatait le quotidien du journaliste multiplateforme Davide Gentile, à l'emploi de Radio-Canada à Montréal.

Les conditions de production des journalistes, exposés en multiples strates sonores, ont laissé les auditeurs épuisés, haletants, reconnaissants, perplexes. « Il faut penser à tout ! Il y a beaucoup de pistes ouvertes à la fois dans la tête d'une journaliste ! » ont-ils été en mesure de constater. Plusieurs ont aussi dit comprendre aussi pourquoi, parfois, ils étaient déçus du journalisme après avoir mieux saisi ses forces et ses faiblesses.

L'ARTICLE SUR LE SITE DE PROJET J

Abolition d'un poste de journaliste à TVA Saguenay-Lac-Saint-Jean

Une pétition demande de revoir la décision de Groupe TVA

Une pétition a été lancée par le syndicat des employé(e)s de TVA Saguenay-Lac-Saint-Jean afin que la direction du diffuseur revienne sur sa décision d'abolir l'un des cinq postes de journalistes dans la salle de rédaction de la station régionale.

Le syndicat demande l'appui de la population afin de mettre de la pression sur le Groupe TVA, qui avait annoncé en février dernier des coupures de 220 emplois dans l'ensemble de son réseau, dont un poste de journaliste régulier à Chicoutimi.

« Les citoyennes et les citoyens de la région ont droit à une information juste, vérifiée et diversifiée ainsi qu'à une présence régulière sur le réseau TVA et à LCN. En fonction de la grandeur de notre région, le Groupe TVA a une responsabilité de représenter l'ensemble des particularités propres aux réalités locales et régionales, a indiqué par communiqué Kate Tremblay (photo), présidente du Syndicat des employé(e)s de CJPM-TV–CSN. Une telle diminution des effectifs de la salle de rédaction engendrera inévitablement une diminution des contenus journalistiques, des sujets originaux et de la visibilité d'un grand nombre d'intervenantes et d'intervenants importants pour notre région. »

« La licence accordée par le CRTC au Groupe TVA prévoit des seuils en ce qui concerne les bulletins de nouvelles qui sont produits au Saguenay–Lac-Saint-Jean, comme dans plusieurs régions, a ajouté la présidente de la FNCC-CSN, Annick Charette. Ce n'est pas en abolissant des postes de journalistes que le réseau TVA pourra maintenir cette production d'information régionale. »

Mme Tremblay a aussi précisé que le syndicat a « eu une écoute attentive de la totalité des député(e)s de la région, qui partagent nos craintes quant aux compressions annoncées par le Groupe TVA. Les commerçants, les entreprises, les acteurs socioéconomiques, tout le monde se sent préoccupé par cette nouvelle. »

(Photo de courtoisie : Facebook)

LA NOUVELLE

Unique journal francophone au Yukon

L'Aurore boréale célèbre son 40e anniversaire

Fondé en 1983, le journal francophone L'Aurore boréale souligne ses 40 ans d'existence au Yukon et plusieurs événements ont été organisés pour l'occasion, dont le lancement d'un recueil de caricatures.

À l'origine, ce n'était qu'un bulletin d'information dactylographié publié par l'Association des francophones du Yukon (devenu l'Association franco-yukonnaise) et distribué par des bénévoles. Le journal a évolué au fil des ans, entre autres, en raison des changements technologiques, afin d'informer adéquatement la communauté francophone de ce territoire et de témoigner de son développement.

Pour Maryne Dumaine, directrice et rédactrice en chef de l'Aurore boréale, le contenu local est priorisé. « Ce qui fait le cœur de notre communauté, le rôle dans notre communauté, c'est le rôle rassembleur, le sentiment d'appartenance, de voir qu'on fait partie d'une grande famille. »

Actuellement, une trentaine de collaborateurs participent à la publication du bimensuel, qui est distribué gratuitement à 2 000 exemplaires. Les archives sont aussi entièrement numérisées et disponibles sur le site Web.

« Le journal, c'est tant que les gens vont se parler et vont vouloir partager, qu'ils vont vouloir se dire leurs histoires et se connaître entre eux, ça, c'est important, indique Cécile Girard, la première employée permanente du journal. Et savoir où on en est rendu et où on s'en va, toutes ces grandes questions-là, pour moi, c'est ça, la raison d'être du journal. »

LEs DÉTAILS

Bénévoles recherchés pour le sondage sur la diversité de l'ACJ

L'Association canadienne des journalistes (ACJ) recherche de bénévoles pour son sondage sur la diversité de cette année. Les bénévoles aideraient notamment à contacter les salles de rédaction afin de les inciter à répondre à la consultation.

Si cela vous intéresse, veuillez contacter par courriel Hannah Bing, agente d'enquête sur la diversité, à hannah@caj.ca.


Copibec

Inscriptions jusqu'au 22 juin pour le Paiement Pigistes

Si vous êtes une autrice ou un auteur pigiste ayant publié des textes dans les périodiques québécois, Copibec vous invite à mettre à jour votre dossier avec vos collaborations publiées en 2020 et 2021. Pour être admissible, vous devez avoir été rémunéré en tant que pigiste pour chacun des textes que vous inscrivez. 

Sont admissibles notamment les articles, chroniques, textes de création littéraire ou scénarios de bande dessinée d'une longueur minimum de 1 500 caractères. Les articles de blogues et ceux n'ayant fait l'objet d'aucun travail d'édition ne sont pas acceptés. 

Vous avez jusqu'au 22 juin 2023 pour faire la mise à jour et être éligible au prochain paiement pour les pigistes.

EN savoir pluS SUR LA PROCÉDURE

À L'INTERNATIONAL

Pour avoir diffusé de l'information sur la mort de Mahsa Amini en Iran

Un procès public est demandé pour deux journalistes emprisonnées

Les journalistes iraniennes Niloofar Hamedi (à gauche sur la photo) et Elaheh Mohammadi (à droite) risquent la peine de mort pour conspiration, car elles sont accusées par les Gardiens de la Révolution, un des bras armés du gouvernement, d'avoir diffusé des informations majeures sur la mort de Mahsa Amini auprès de médias étrangers.

Détenues depuis huit mois, les deux femmes sont connues pour leurs reportages sur les affaires sociales en Iran et elles seront jugées séparément par les tribunaux révolutionnaires.

Le régime justifie leur détention, comme une punition pour les manifestations suscitées par leurs reportages sur la mort d'Amini. Le ministère du Renseignement et les Gardiens de la Révolution prétendent avoir dévoilé une vaste conspiration de la CIA à laquelle les deux femmes seraient liées.

Le mari de Mme Mohammadi, Saeed Parsaei, demande un procès public. Il est soutenu par la famille, la profession journalistique et le grand public. L'époux de Mme Hamedi, Mohammad Hossein Ajorlou, affirme que le droit à un procès public est inscrit dans la constitution iranienne. L'accès à leurs avocats est restreint et la date du procès a été annoncée sans les en informer.

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et son affilié, l'Association des Journalistes professionnels d'Iran (AJPT), ont également uni leurs voix pour exiger que le procès se déroule publiquement et appellent à nouveau les autorités iraniennes à libérer tous les journalistes et travailleurs des médias actuellement détenus.

Les deux femmes journalistes ont d'ailleurs remporté le prix de la liberté de la presse de l'ONU depuis leur arrestation. L'Iran se trouve à la 177e place sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse 2023 de Reporters sans frontières.

(Photo de courtoisie : Abaca Press/Sipa)

EN SAVOIR PLUS DANS LE GUARDIAN

Le journal français La Tribune sur le point d'être vendu

Rodolphe Saadé, président-directeur général de CMA CGM, l'entreprise de transport maritime la plus rentable de France, prévoit de racheter le quotidien économique La Tribune en acquérant les parts de l'actionnaire et président du journal, Jean-Christophe Tortora. La finalisation de la transaction est soumise à la consultation des instances représentatives du personnel, ce qui a pris par surprise les 90 employés, dont 40 journalistes.

La Tribune se positionne comme « le média économique des transformations et des territoires » et compte environ 20 000 abonnés à son site, dont 70 à 80% des contenus sont proposés moyennant un paiement (entre 100 et 400 euros par an selon les formules). L'objectif est de doubler le nombre d'abonnés d'ici 2025.

Dernièrement, l'armateur a acquis les activités logistiques du Groupe Bolloré pour 5 milliards d'euros. En décembre dernier, CMA CGM avait aussi franchi le seuil de 5% du capital du groupe audiovisuel M6. Depuis lors, la participation a été augmentée à plus de 10% en acquérant des actions sur le marché en plus d'obtenir un siège au conseil de surveillance de la chaîne présidée par Nicolas de Tavernost. En avril, lors de la levée de fonds de 40 millions d'euros de la plateforme vidéo en ligne Brut, il a également été annoncé, dans les colonnes du Figaro, que l'armateur marseillais entrait au capital.

En investissant dans La Tribune, CMA CGM cherche à exploiter les synergies entre ses actifs médiatiques. M. Saadé a affirmé que cette acquisition viendra compléter ses médias écrits, tels que La Provence et Corse Matin. Il a l'intention d'utiliser l'expertise de La Tribune dans la transformation numérique, car comme de nombreux journaux régionaux en France, La Provence montre un retard à ce niveau.

LE FIGARO EXPLIQUE

Un journaliste assassiné aux Philippines

Cresenciano Bunduquin (photo), journaliste et présentateur radio, a été tué par balles, mercredi, à Calapan aux Philippines. L'homme, âgé de 50 ans, se trouvait devant sa résidence, lorsque deux hommes armés, se déplaçant à moto, lui ont tiré dessus pour l'abattre.

L'un des deux assaillants est décédé après avoir été heurté par la voiture du fils de M. Bunduquin alors qu'il tentait de s'échapper. « L'autre suspect a pu s'enfuir. L'opération de poursuite est en cours », a indiqué le colonel de la police Samuel Delorino.

Depuis un an, soit depuis l'arrivée au pouvoir de Ferdinand Marcos Jr , trois journalistes ont été tués dans le pays.

M. Bunduquin s'était montré critique sur certains sujets comme la récente pollution au pétrole dans la région, des paris illégaux ou la politique locale. « Il m'avait dit avoir reçu des menaces, mais sans plus de précisions. Il avait évoqué son souhait de changer de carrière, et c'est pour cela qu'il avait lancé un élevage de poulets, parce qu'il voulait vivre en paix », a précisé le directeur de la station 101,7 DWXR, Jester Joaquin.

« Le meurtre de Bunduquin montre une nouvelle fois à quel point les journalistes aux Philippines travaillent dans un climat de menaces en dépit de nos progrès dans le classement de la liberté de la presse et des relations plus respectueuses des médias avec l'administration actuelle, a déclaré Jonathan de Santos, président de l'Union nationale des journalistes aux Philippines. Quand les auteurs de telles exactions sur les journalistes ne sont pas poursuivis et que les victimes n'obtiennent pas justice, le risque que de nouvelles attaques se produisent augmente. »

(Photo de courtoisie : Facebook)

LES DÉTAILS

EN RAFALE

À VOS AGENDAS

2 juin 2023

Gala de remise des Prix d'excellence en publication numérique et des Prix du magazine canadien à Toronto

7 juin 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour la Bourse de presse écrite de la Fondation Jean-Luc Lagardère

15 juin 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale

16 juin 2022, de 9h à 17h

Classe de maître « Filmer de façon pro avec votre téléphone intelligent » présentée par le réalisateur et directeur photo, Bruno Carrière

23 juin 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée de la Fête nationale du Québec

Date butoir pour soumettre un dossier de candidatures pour le programme de bourses régulières de reportage à l'étranger du FQJI

30 juin 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Confédération canadienne

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour la Bourse Aontaiontenrohwe de la Fondation de l'UQAM

24 août 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

4 septembre 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la fête du Travail

9 octobre 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Fête de l'Action de grâce

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur

12 novembre 2023

Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

Adhérez dès maintenant à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur·e, retraité·e des médias, étudiant·e ou finissant·e dans un programme de journalisme ?

Joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site Web. Quatre options sont proposées, selon votre statut professionnel.

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. En vous inscrivant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.

Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

POUR RENOUVELER OU UNE PREMIÈRE ADHÉSION

Membres de la FPJQ

L'infolettre est votre porte-voix

Vous avez une nouvelle vous concernant ? N'hésitez pas à transmettre l'information et des photos par courriel afin qu'elle soit publiée dans notre infolettre, Le Trente hebdo.

Que ce soit pour une nomination, la parution d'un livre, un changement d'affectation ou encore pour une distinction reçue, vous n'avez qu'à écrire à l'adresse infolettre@fpjq.org pour nous aviser.

Les informations doivent parvenir au plus tard le mardi, avant 17 heures, pour la parution du jeudi suivant.

LES INFOLETTRES PARUES DEPUIS JANVIER 2021

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Le Strøm spa propose aux membres de la FPJQ une page d'offres exclusives variées et mise à jour régulièrement pour profiter de l'expérience thermale, des massages et des soins, ainsi que pour l'achat de cartes-cadeaux ou de forfaits pour l'un des ses quatre établissements. Certains rabais peuvent représenter une économie allant jusqu'à 35% sur le prix régulier.

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Une offre aux finissants en journalisme

En tant que finissant en journalisme vous pouvez devenir membre professionnel de la FPJQ et obtenir la carte de presse au tarif étudiant, en faisant votre demande d'adhésion au cours des quatre mois qui suivent la fin de vos cours en journalisme si, bien sûr, vous n'avez pas d'occupations incompatibles avec le journalisme.

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OFFRES D'EMPLOI

Chef de pupitre | Bell média

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Montréal

Profil de travail : Temps plein au bureau (signifie que vous devrez effectuer votre travail sur
place)

Code de demande: 411541

Date limite : Mardi 6 juin 2023

 

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Journaliste radio (3 postes disponibles) / CHEF 99,9 FM, Radio Matagami

Statut d'emploi : Permanent (3 postes disponibles)

Type d'emploi : Temps plein (40 heures/semaine)

Lieu : Matagami

Date limite : Vendredi 2 juin 2023

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Journaliste radio en télétravail / CHEF 99,9 FM, Radio Matagami

Lieu : Télétravail

Date limite : Vendredi 2 juin 2023

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Découvrez nos tarifs et forfaits publicitaires, ainsi que les spécifications techniques demandées et
contactez-nous à
infolettre@fpjq.org pour placer votre offre d'emploi ou obtenir plus d'informations.

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Envoyé par Yapla