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LE MOUVEMENT QUÉBEC INDÉPENDANT

vous invite à son prochain débat de convergence

LE 28 AVRIL C'EST UN RENDEZ-VOUS !

PARUTION DU NUMÉRO 3.4 DU MAGAZINE

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NOUVELLES DU MQI

DÉBAT DU MQI DU 24 FÉVRIER.

Le 24 février 2024, André Frappier (QS)Daniel Michelin (PQ)  et Martine Ouellet (CQ) ont présenté à titre personnel la position de leur parti sur la démarche d'accession à l'indépendance. Le débat était animé par le président du MQI, Gilbert Paquette, en présence de plus de quatre-vingt participants, en présence ou en ligne.On trouvera un compte-rendu détaillé des débats sur le site Presse-toi à gauche . Le lecteur pourra visionner aussi les débats sur YouTube et sur la page Facebook du MQI. 

La discussion fut animée entre participants, mais le débat aura démontré que la convergence des forces indépendantistes est possible malgré les divergences de vue. Elle est souhaitée par la grande majorité des indépendantistes qui veulent voir se réunir les forces en vue des élections de 2026.​

SOCIOFINANCEMENT DU MAGAZINE OUI JE LE VEUX!

Le vice-président du MQI, Jean-Pierre Émond, a lancé au début de mars une campagne de sociofinancement participative pour assurer la pérennité du magazine en version IMPRIMÉE dont les coûts de la mise en page professionnelle, de l'impression et de la diffusion d'une version imprimée sont forcément plus importants que ceux  d'une version numérique. Au moment d'écrire ces lignes, près du quart de l'objectif de 10 000$ avait été recueilli.

Pour participer, utilisez le code QR ou aller sur le site www.mqi.quebec

ACTUALITÉS DANS NOS MAGAZINES

LE SYSTÈME DE SANTÉ DYSFONCTIONNEL À CAUSE DE LA CONSTITUTION CANADIENNE.

Depuis 20 ans, la fondation américaine Commonwealth Fund fait appel à des experts de partout dans le monde pour comparer les systèmes de santé des pays riches. Ce classement est fondé sur 71 indicateurs dont l'accessibilité aux soins de santé, la couverture, la qualité des soins, l'équité dans la façon de les offrir, l'efficacité administrative et, bien entendu, les coûts investis par les différents gouvernements.

L'économiste Pierre Fortin attribue la très mauvaise performance du Canada au conflit perpétuel que la Constitution du pays entretient entre les provinces et Ottawa. Dans son article de la revue l'Actualité, il reprend l'analyse d'un ancien conseiller du premier ministre libéral Paul Martin : « D'un côté, [la Constitution canadienne] accorde aux provinces la compétence exclusive en ce qui a trait à la santé. De l'autre, elle confère à Ottawa le pouvoir de dépenser à volonté dans ce domaine (et dans bien d'autres [1]. » La déconnexion entre la responsabilité du système et le prélèvement des impôts pour le financer amène les provinces à dépendre des transferts fédéraux.

Les problèmes perdurent et rien ne change. Encore une fois, puisqu'une transformation radicale du régime canadien s'avère impossible, la seule solution est que le Québec cesse ses transferts de taxes et d'impôts à Ottawa.

[1] Pierre Fortin, « Les cancres de la santé », L'actualité, 31 mai 2023.

LE CANADA QUALIFIÉ D'"HYPOCRITE CLIMATIQUE"

Dans un rapport publié en septembre dernier, le Canada s'est vu qualifié d'« hypocrite climatique » par l'organisme Oil Change International. Selon les analyses de ce groupe de recherche international, le Canada pourrait devenir le deuxième pays en importance en matière de hausse de la production de pétrole et de gaz d'ici 2050, devancé uniquement par les États-Unis, mais devant les autres gros producteurs, dont la Norvège, la Russie et l'Arabie saoudite.

L'organisme note que l'industrie pétrolière canadienne prévoit investir 40 milliards de plus cette année au Canada, déplorant la multiplication des mesures du Canada favorisant la croissance de la production, dont l'octroi de nouveaux permis d'exploration pétrolière et gazière, le feu vert à des projets comme Bay du Nord, la place croissante de la fracturation dans l'exploitation et le soutien financier au secteur des énergies fossiles, sans compter l'expansion du réseau de pipelines Trans Mountain.

L'organisme Équiterre nous lance ce message très clair : « Contre votre gré, vos impôts financent les énergies fossiles. » Nous ajoutons que pour cesser de contribuer au financement de la destruction du climat, les contribuables du Québec devront cesser d'envoyer leurs taxes et impôts à Ottawa, tout simplement en devenant un pays indépendant.

 

LE GOUVERNEMTN POURSUIVI EN JUSTICE POUR AVOIR BAFOUÉ SES PROPRES RÈGLES

Ottawa avait décidé il y a un an d'accorder la conception du Monument commémoratif national de la mission du Canada en Afghanistan à un groupe qui n'avait pas été retenu par le jury du concours. Cette question revient dans l'actualité en mars 2024 car le gouvernement d'Ottawa est poursuivi en justice parce qu'il a bafoué ses propres règles.

Le concours lancé en 2019 a été remporté par une équipe montréalaise composée de l'artiste Luca Fortin, du cabinet d'architectes Daoust Lestage Lizotte Stecker et de Louise Arbour, ex-haute-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme. La décision du jury a toutefois été annulée par suite d'un sondage en ligne auprès de milliers de vétérans, de leurs proches et d'autres citoyens. Le gouvernement Trudeau invoque ce sondage pour annuler la décision du jury et choisir arbitrairement la proposition du groupe d'architectes MBTW de Toronto et d'un artiste militaire autochtone. Ottawa compte investir 3 millions de dollars de fonds publics dans le projet. 

Ce choix purement politique mine la confiance non seulement du milieu des arts et de la culture qui ont protesté par petition, mais également de la population canadienne qui s'attend légitimement à ce que prévalent des critères de qualité et de transparence dans l'attribution des fonds publics. Selon le cinéaste Charles Binamé, il s'agit d'un désaveu qui nie l'excellence dans l'art. La juge Arbour a affirmé par ailleurs que la crédibilité du gouvernement est désormais en jeu pour tous les appels d'offres.

 

 

LES APPUIS À L'INDÉPENDANCE SE RAFFERMISSENT AUTOUR DE 40%

La montée vertigineuse du Parti québécois (PQ) dans les intentions de vote cet automne semblent avoir déjà eu un effet quant à l'engouement des Québécois pour le projet indépendantiste. Si un référendum sur la souveraineté du Québec avait eu lieu les 17 et 18 novembre dernier, 39 % des répondants au sondage Pallas Data/Qc125/L'actualité auraient voté Oui, contre 48 % Non. Quelque 13 % demeurent indécis. 

Le site Qc125.com nous fournit les données les plus récentes datant du 22 mars 2024 en faisant la moyenne de tous les sondages récents. La plupart des commentateurs font erreur en plaçant  l'indépendance à 35  % car ils attribuent tous les indécis au camp du NON. En les répartissant proportionnellement ou pour les deux-tiers au camp du NON, on arrive plutôt au chiffre de 40 % d'appuis actuels pour le OUI.

Chose importante, avec la répartition des indécis la plus défavorable, attribuant les deux-tiers au NON, il n'y a pas de différences notables selon les tranches d'ages, soit 38% pour les 18-34 ans, 41% pour les 35-54 ans et 39% pour 55 ans et plus.

Il importe de rectifier les faits et répéter que l'appui à l'indépendance est revenu au niveau qu'il était une an avant le référendum de 1995. On peut espérer qu'avec une campagne soutenue et assumée, l'appui à l'indépendance repassera à plus de 50%, majoritaire, comme il l'était en 1992, en 1996 et en 2005.

Campagne de sociofinancement 

Soutien du magazine imprimé

Depuis 2019 , le MQI vous offre le magazine Oui je le veux! en version imprimée et numérique. Il met en première page des personnalités qui s'assument pour l'indépendance. Il présente l'actualité toujours sous l'angle indépendantiste et propose des chroniques d'auteurs reconnus tels Maxime Laporte, André Bélisle, Gilbert Paquette, Martine Ouellet, Denis Ouellet portant  sur la langue, l'économie, l'environnement, et bien d'autres sujets qui concernent l'avenir de notre nation.

Cette campagne de sociofinancement vise à assurer la pérennité de notre magnifique magazine IMPRIMÉ en 32 pages couleur.

Bien que les coûts soient limités grâce au bénévolat de son équipe d'artisans et de chroniqueurs, la mise en page professionnelle, l'impression et la diffusion d'une version imprimée sont forcément plus coûteux que ceux  d'une version numérique, sans compter le coût de l'inflation. 

Nous avons besoin de votre appui pour continuer la diffusion du magazine imprimé que beaucoup préfèrent à une version numérique même conviviale.

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Envoyé par Yapla