2023-02-09 Lettre InfoFPJQ2023-02-09 Lettre InfoFPJQ
Linked in

 

— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Retard dans l'envoi des cartes de presse et de membre

Un dégât d'eau empêche l'accès au bureau de la FPJQ

Le bureau de la FPJQ situé sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal a été touché par un important dégât d'eau (photo) à la fin du mois de janvier. Depuis, des travaux de rénovation sont en cours pour assécher l'eau qui s'est accumulée dans les murs et pour remettre les locaux en état de salubrité.

En raison de la situation, le bureau sera inaccessible pour une durée indéterminée. Pour le moment, nous ne pouvons compléter l'impression et l'envoi des cartes de presse et de membre pour les adhésions 2023. Dès que le bureau sera de nouveau accessible, la permanence s'activera à la tâche pour poster rapidement la carte à ceux et celles qui ne l'auront pas encore reçue. Nous vous remercions de votre patience et de votre compréhension concernant cet incident malheureux qui est hors de notre contrôle.

Prenez note également que le bureau de la FPJQ déménagera au printemps prochain. Les détails sur l'endroit seront communiqués ultérieurement.

Prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022

Vous avez été très nombreux à nous contacter concernant l'ouverture des candidatures pour les prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022. À la suite de l'analyse des réponses d'un sondage effectué auprès des membres en 2021, il a été décidé de déplacer le prestigieux concours de quelques mois. La période des mises en candidature s'ouvrira donc le jeudi 13 avril pour se terminer le lundi 15 mai. Les œuvres journalistiques et photographiques réalisées entre le 1er janvier 2022 et le 31 mars 2023 seront exceptionnellement acceptées pour cette édition. Les prix seront attribués lors du prochain congrès annuel, qui sera présenté du 10 au 12 novembre au Manoir Saint-Sauveur.

Bourses CDPQ 2023

Concernant les bourses CDPQ pour la relève journalistique, les mises en candidature s'ouvriront le jeudi 23 février prochain et se termineront le lundi 27 mars. Les six bourses de cette année, d'une valeur de 9 000$ chacune, seront remises au mois de mai prochain. Vous trouverez les conditions de participation de l'édition 2023 sur la page dédiée de notre site Web.

(Photo Martine Desjardins)


Travailler pour la FPJQ

Poste de contractuel à la recherche de partenariat à pourvoir

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) est à la recherche d'un(e) contractuel à la recherche de partenariat.

Description de l'organisme

La FPJQ est un organisme sans but lucratif dont la mission est de défendre la liberté de la presse et le droit du public à l'information. La FPJQ existe depuis plus de 50 ans. Forte de ses 1 600 membres, qui proviennent de tous les médias, c'est la plus grande association de journalistes au pays. La FPJQ publie annuellement Le Trente, le seul magazine sur le journalisme au Québec.

CONSULTER l'offre d'emploi

Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain

Bourse Fernand-Séguin 2023

CONSULTER LES CONDITIONS DE PARTICIPATION

CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

Lundi 13 mars sur Teams de 9h à 14h45

La CDPQ et l'ASDEQ vous convient à une formation économique

La FPJQ vous invite, le lundi 13 mars, de 9h à 14h45, à une journée de formation en économie présentée par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) en collaboration avec l'Association des économistes québécois (ASDEQ).

La journée sera séparée en cinq blocs distincts. Vous devez vous inscrire pour chacun des blocs auxquels vous désirez participer.

Voici le déroulement des thématiques (chacun des liens vous amène à la page des inscriptions pour le bloc choisi) :

La journée de formation est gratuite pour les membres de la FPJQ. Pour les personnes non membres, le tarif pour chacun des blocs désirés est de 15 $ plus les taxes applicables.

Le lien Teams vous sera envoyé au moment de l'inscription. Chaque bloc dispose d'un lien différent.

Pour plus d'information, contactez info@fpjq.org.



INFORMATIONS ET INSCRIPTION


Rendez-vous du Droit des médias et des communications 2023

Une journée thématique organisée par le Barreau du Québec

Le mercredi 15 mars prochain, le Barreau du Québec propose une journée thématique intitulée « Rendez-vous du Droit des médias et des communications 2023 » au Palais des Congrès de Montréal qui sera également présenté en webdiffusion.

Des formations et des conférences seront présentées tout au cours de la journée, entre 9h et 16 h. Les thématiques au programme sont « Les médias et les procès criminels », « La publicité des débats judiciaires, notamment à l'ère du mouvement #moiaussi », « La gestion de crise », « Les litiges en diffamation » et « Les défis du journalisme d'enquête ».

Parmi les intervenants et intervenantes de cette journée, notons les présences de Me Rachelle Pitre, Procureure en chef du bureau du DPCP à Montréal; de Paul Wilson, vice-président principal pour le cabinet de relations publiques National; de Me Geneviève McSween, Première conseillère juridique à CBC /Radio-Canada; de Me Patrick Bourbeau, vice-président, Affaires juridiques à La Presse; ainsi que des journalistes d'enquête Thomas Gerbet (Radio-Canada), Vincent Larouche (La Presse) et Stéphanie Vallet (Le Devoir)

➡️ En savoir plus sur la programmation de la journée.

Le tarif proposé pour les journalistes est le même que celui des avocats, soit de 244$ plus les taxes applicables. Si vous désirez participer à l'événement et obtenir le tarif réduit, vous devez remplir le formulaire en notant dans la section « Remarques » : Prix journaliste. Vous devrez par la suite envoyer le formulaire à Tania Turlotini du Barreau du Québec par courriel à l'adresse : tturlotin@barreau.qc.ca.

Télécharger le formulaire d'inscription

Vous avez une formation professionnelle pertinente à proposer ?

Partager votre expertise avec les membres de la Fédération

Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.

Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.

Pour soumettre un projet de formation pour le printemps et l'automne 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.

SECTIONS RÉGIONALES

Un événement proposé par la FPJQ section Québec, le mercredi 15 février, dès 19h30

Journalisme et politique : où tracer la ligne ?

La FPJQ section Québec vous convie à son premier événement public de l'année 2023, qui aura lieu le mercredi 15 février, dès 19h30, à la Maison de la littérature, dans le Vieux-Québec.

Ce panel portera sur une thématique récurrente dans notre milieu, mais qui a fait couler beaucoup d'encre à la veille des plus récentes élections provinciales et pour laquelle les enjeux éthiques sont nombreux : le passage du journalisme à la politique.

Chaque fois qu'un membre de la profession fait le saut en politique, nombreux sont ceux qui grincent des dents en raison des questions que cela soulève. Et inversement, quand une personne ayant oeuvré en politique retourne au journalisme, les questions sont tout aussi pressantes.

Pour en discuter, la FPJQ a choisi de réunir trois personnes qui seront à même de partager leur propre expérience ainsi que leurs réflexions : 

  • Pierre Duchesne, ex-journaliste pour Radio-Canada, ex-ministre péquiste et actuel chargé de cours à l'Université Laval;
  • Kariane Bourassa, députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré pour la CAQ et ex-journaliste
  • Zoé Couture, journaliste à TVA Nouvelles Québec, ex-attachée de presse et cheffe de cabinet en politique municipale

L'événement est gratuit et ouvert au public.

LE LIEN VERS L'ÉVÉNEMENT FACEBOOK

EN MANCHETTE

Le président de la FPJQ en entrevue à QUB radio

L'IA remplacera-t-elle le travail des journalistes ?

Michaël Nguyen (photo), le président de la FPJQ, s'est entretenu avec Yasmine Abdelfadel de QUB radio, mardi après-midi, concernant les impacts potentiels de l'intelligence artificielle (IA), dont notamment l'outil ChatGPT, sur le métier de journaliste. La crainte que son implantation cause la perte d'emplois dans le secteur a aussi été abordée.

« C'est un outil qui est très intéressant, mais à la lumière de ce que l'on a pu tester jusqu'à maintenant, je ne pense pas que ça va être une menace au journalisme », a d'abord mentionné le président, avant d'enchaîner sur les limites de l'IA. « Les machines sont déjà capables de préparer des textes de base. Par exemple, un texte pour rapporter qu'elle sera la météo, les résultats à la bourse ou encore qui a marqué dans un match de hockey. Le travail des journalistes, c'est tellement plus ! C'est l'interprétation de l'information, son traitement, trouver l'angle qui va intéresser le public et bien souvent, les informations que l'on révèle ne sont pas publiques. »

Pour M. Nguyen, l'IA peut toutefois faciliter le travail journalistique sur certains aspects, par exemple la compilation de données sur fichier Excel, mais elle n'est pas encore assez développée pour remplacer la main-d'œuvre humaine. « Oui, les machines vont aider, mais c'est un travail qui reste foncièrement humain et à ce niveau-là, la machine n'est pas encore capable de transmettre des émotions. »

Il a par la suite été questionné sur les chances de réussite du magazine Sports Illustrated, qui a annoncé dans les derniers jours vouloir créer des contenus informatifs par le biais de l'IA, notamment des conseils sur le monde du sport ou en conditionnement physique. « Derrière les portes closes, ça risque d'être en réalité du bon vieux journalisme. Je m'explique : la machine va colliger des informations prises un peu partout, dont sur les réseaux sociaux, au sujet de conseils en fitness par exemple. Est-ce que cette information sera juste et vérifiée ? Ça va prendre un humain derrière qui va surveiller et se demander : est-ce que les conseils ont de l'allure ? »

Le président Nguyen comprend les entreprises de presse de vouloir essayer l'IA, comme il s'agit d'une nouvelle technologie qui pourrait s'implanter dans l'avenir. D'après lui, les médias ne peuvent se permettre de publier des faussetés à répétition s'ils veulent rester crédibles et en ce moment la technologie n'est pas à point. « S'ils commencent à sortir des articles avec de fausses informations, les gens ne seront pas dupes. »

(Photo courtoisie)

Écouter l'entrevue complète

Distribution des hebdos

Des solutions alternatives au Publisac

L'hebdomadaire L'info du Nord de Sainte-Agathe est désormais disponible uniquement dans certains commerces et lieux publics de la région des Laurentides. Cette nouvelle manière de distribuer l'hebdo, propriété du groupe In Médias, permet de remplacer la livraison par le Publisac, en plus de réduire le nombre de copies imprimées.

« On a 60 présentoirs officiels avec de grandes quantités et plus de 200 endroits avec quelques copies », a indiqué à Radio-Canada l'éditrice Chantal Roussel, également directrice générale du groupe In Médias, qui a été rencontrée dans l'un des nouveaux points de distribution. Pour répondre à la demande, la directrice a indiqué « que le distributeur passe deux fois par semaine pour s'assurer qu'il y ait des exemplaires disponibles ».

Une pharmacie située à Val-David est l'un de ses points où vous pouvez repartir avec une copie de L'info du Nord. La gérante Mélanie Monette a mentionné ne pas avoir eu d'hésitation lorsqu'elle a été contactée pour devenir un point de distribution officiel.

C'est à la suite de consultations auprès de la population locale que la direction d'In Médias a décidé de mettre en place un projet pilote pour la distribution de L'info du Nord. Les sondages ont révélé que plus d'une personne sur cinq ne consultait pas l'hebdo local inséré dans le Publisac. De plus, les répondants et répondantes ont indiqué avoir migré vers la version électronique dans une proportion de 60%.

Pour le moment, les sept autres hebdos que possède le groupe dans les Laurentides sont distribués par le Publisac. Sylvain Lacasse, président d'In Médias, analysera les résultats obtenus avec la distribution de L'info du Nord et à l'intention « d'appliquer cette méthode de distribution » aux autres publications si les résultats sont probants, ce qui permettrait, notamment, de réduire le nombre d'exemplaires imprimés pour chacun des marchés. « Elle est là aussi, la valeur ajoutée au niveau environnemental. Il s'agit également d'une belle opération financière parce que dans les médias régionaux, on n'a plus les moyens d'imprimer pour rien .

Des hebdos d'autres régions ont également largué le Publisac dans les derniers jours, comme ceux publiés dans le Bas-Saint-Laurent par Médialo, une entreprise qui possède aussi des publications dans les régions de Lanaudière et de l'Abitibi-Témiscamingue. Son président Frédéric Couture craint que TC Transcontinental abandonne sans avertissement la distribution du Publisac. « Les temps changent, personne ne veut utiliser du plastique, c'est un mouvement planétaire. Ça va à l'encontre des lois qui sont votées à l'heure actuelle », a-t-il expliqué, en référence aux législations votées par les villes de Mirabel et de Montréal en lien avec la distribution du Publisac.

EN SAVOIR PLUS

Le Réveil au Saguenay

Une méthode de distribution différente qui fonctionne

Relancé en 2021 par l'entreprise Trium Médias, l'hebdomadaire Le Réveil du Saguenay a opté pour un modèle de distribution différent que le Publisac.

« Quand on a pris la décision de relancer un journal gratuit au Saguenay, il y a eu un questionnement, nécessairement, par rapport à sa distribution. On aurait pu opter pour le Publisac à ce moment-là, mais après ça, il faut faire le choix de quel quartier plutôt qu'un autre. On s'est dit que c'était un choix qui était difficile à faire », a précisé la directrice des opérations de Trium Médias Stéphanie Gagnon.

À la suite de ce questionnement, la distribution en libre-service dans des endroits fréquentés par l'entremise de boites à journaux a été l'option choisie par Trium Médias, qui a aussi décidé d'envoyer des copies aux entreprises de la région par courrier postal. « Pour maximiser notre visibilité, on a choisi d'abonner toutes les entreprises du secteur du Saguenay via Postes Canada, ce qui nous fait une distribution de 15 000 copies par semaine », a indiqué la directrice lors d'un entretien accordé à l'émission « C'est jamais pareil » de Radio-Canada.

Mme Gagnon a aussi mentionné que les annonceurs publicitaires ont eu une réaction positive à la suite de la mise en place de la méthode de distribution du Réveil. Trium Médias envisage d'ailleurs d'augmenter le nombre de points de cueillettes.

À la base, ce changement représentait un grand risque pour l'entreprise, qui possède aussi d'autres hebdos au Lac-Saint-Jean. Ces derniers sont toutefois toujours distribués par l'entremise du Publisac et pour le moment, la méthode de distribution ne sera pas changée.

L'article de Radio-Canada

Une heure de tombée devancée pour l'édition papier

Des changements annoncés au Devoir

Dans un texte publié la semaine dernière, la rédactrice en chef du Devoir, Marie-Andrée Chouinard (photo), a mentionné quelques nouveautés qui seront proposées par le quotidien ainsi que le désir de poursuivre la transformation numérique amorcée. « S'il y a un constat indéniable autour duquel les médias gravitent depuis des années, c'est que ce merveilleux univers est en constante transformation. »

Elle y indique aussi les impacts de la fermeture de l'imprimerie du Journal de Québec sur la version papier du Devoir, destinée à la capitale québécoise ainsi qu'à l'est de la province.

« La fermeture imminente de l'imprimerie du Journal de Québec, où nos éditions papier destinées au marché de Québec et de l'est du Québec sont imprimées, nous force à revoir nos manières de faire. Afin de pouvoir produire l'ensemble de nos éditions papier chez notre imprimeur situé à Mirabel et de permettre le temps de transport des exemplaires destinés au marché de l'est du Québec, notre heure de tombée sera avancée. Les changements touchent principalement l'organisation du travail et n'auront pas d'impact sur notre couverture des événements, qui ne sera pas réduite par ce nouvel horaire interne. »

Mme Chouinard a aussi annoncé quelques embauches officielles, dont celle du caricaturiste Éric Godin, qui collaborait depuis 2019 avec le quotidien de la rue Berri. « Sculpteur, peintre, auteur, illustrateur et dessinateur éditorial, cet artiste multidisciplinaire est aussi le cocréateur à la télévision du dessin animé Bébéatrice et du Petit Laurent illustré », a-t-elle précisé.

Un nouveau chroniqueur, François William Croteau, ancien maire de l'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie qui est désormais directeur principal, stratégie et innovation chez Innovitech, se penchera sur « l'innovation dans les villes, sur la participation citoyenne et sur les capacités des collectivités à s'adapter à la crise climatique ».

De plus, l'équipe d'enquêtes du Devoir, formé d'Améli Pineda et Stéphanie Vallet, a accueilli un troisième membre dans ses rangs, le journaliste Ulysse Bergeron. Mme Chouinard a été élogieuse à son égard en écrivant que son « talent de reporter a déjà permis de produire de grandes enquêtes ».

(Photo courtoisie Le Devoir)

Le texte intégral

Écriture inclusive

Radio-Canada dévoile ses lignes directrices

Dans un « Mot de l'info » publié conjointement par Luce Julien (photo), la directrice générale de l'Information, et Charles Grandmont, le directeur de l'Information en continu et des opérations numériques de Radio-Canada, les grandes lignes de l'approche de la Société d'État pour l'utilisation de l'écriture inclusive ont été dévoilées.

Le processus avait commencé l'an dernier avec la création d'un groupe de travail composé de journalistes et de spécialistes de la langue française. Son mandat était de préparer des lignes directrices claires et cohérentes qui seront utilisées de manière progressive sur une base volontaire par les salles de rédaction du diffuseur public.

« Comme tous les médias, Radio-Canada reçoit régulièrement des demandes de la part de personnes qui souhaitent que nous utilisions une langue plus inclusive. En tant que diffuseur public, nous prenons ces demandes en considération, en tenant compte des principes et valeurs de nos Normes et pratiques journalistiques (NPJ) », a précisé la direction.

« Nos NPJ nous obligent, au nom de l'équité, à traiter les gens qui font l'objet de nos reportages avec ouverture et respect. Ces mêmes normes nous imposent aussi le devoir, au nom de l'exactitude, de manier la langue française de façon claire et compréhensible pour tout le monde. Dans le cas de l'écriture inclusive, trouver une voie de passage n'est pas simple. »

Quelques techniques à utiliser sont également mentionnées dans ce « Mot de l'info » :

  • l'écriture épicène, ou le recours à des mots qui ont la même forme au masculin et au féminin (« des adeptes de la course à pied » plutôt que « des amateurs de course à pied » par exemple);
  • l'usage de noms collectifs (« le personnel de la santé » plutôt que « les travailleurs de la santé », ou « l'armée » plutôt que « les soldats »);
  • la reformulation de phrases (« Avez-vous la citoyenneté canadienne? » plutôt que « Êtes-vous citoyen canadien? »).

La société d'État recommande également de ne plus employer de doublets abrégés (par exemple : étudiant.e.s), considérant que ça peut compliquer la lecture. « Le recours aux doublets complets (les électeurs et les électrices) demeure une option, à utiliser avec modération, vu la lourdeur qu'ils peuvent créer. »

Il sera aussi possible d'utiliser le pronom iel dans les reportages si une personne non binaire en fait la demande. Dans ce cas, un encadré explicatif ou une explication orale accompagnera l'utilisation. Les néologismes non binaires qui ne figurent pas dans les dictionnaires, comme « froeur, tancle ou toustes », ne seront pas employés pour le moment.

« Nous croyons que ces lignes directrices sur l'écriture inclusive permettront de mieux affûter la langue utilisée à Radio-Canada, en tout respect à la fois des personnes concernées et du grand public qui compte sur nous pour continuer à l'informer en toute clarté », a conclu la direction de l'Information.

(Photo courtoisie Radio-Canada)

Les détailS

Comparaison entre le rôle du journalisme au Canada et ailleurs dans le monde

Une étude a examiné les actualités pendant la pandémie

Comment le journalisme canadien se compare-t-il aux idéaux du métier et aux pratiques dans le monde entier ? Le projet Journalistic Role Performance (JRP) s'est attardé à la question dans le cadre de la deuxième vague d'une étude réalisée en partenariat avec près d'une quarantaine de pays. Projet J en relate les principaux points.

Les chercheurs de cette étude ont passé en revue près de 150 000 articles, dont plus de 3 700 au Canada, qui ont été publiés en 2020 pendant la pandémie par des centaines d'organisations médiatiques de plusieurs pays. Précisons que le Canada n'avait pas été inclus dans la première vague de cette étude. Une méthodologie éprouvée a ensuite été appliquée pour déterminer quels sont les différents rôles journalistiques qui étaient présents dans ces articles : chien de garde, interventionniste, civique, de service, d'infodivertissement ou de « facilitateur loyal » (voir tableau).

Tous les genres de reportages ont été examinés. Les articles qui provenaient d'un autre média ou d'une agence de presse n'ont pas été inclus dans l'examen, tout comme les éditoriaux et les articles d'opinion. Sur le site Facts and Frictions, vous pouvez consulter les résultats préliminaires de l'équipe canadienne qui a étudié les contenus de 12 médias au pays.

L'enquête a constaté que le journalisme canadien est plus axé sur le public et qu'il s'appuie davantage sur les avis d'experts en comparaison avec d'autres régions du monde. « Un aspect où le Canada se démarque est l'utilisation d'experts dans les reportages : cette pratique a été observée deux fois plus souvent que la moyenne des autres pays de l'étude. » Selon d'anciens journalistes qui composaient l'équipe de recherche, l'utilisation des experts est toutefois une norme dans les rédactions au pays et ils considèrent qu'elle « semblait encore plus pertinente dans le contexte d'une pandémie ».

(Tableau courtoisie Facts and Frictions)

L'ANALYSE complète sur le site de Projet J

Trois quotidiens anglophones sont touchés au Nouveau-Brunswick

Fin de l'édition papier le mardi et le vendredi

Le Telegraph-Journal, le Times & Transcript et le Daily Gleaner, trois quotidiens anglophones publiés au Nouveau-Brunswick, cesseront leurs éditions papier du mardi et du vendredi à partir du 7 mars prochain. Ils seront désormais imprimés uniquement trois jours par semaine, soit le mercredi, le jeudi et le samedi.

Pour compenser la perte des éditions papier, les sites Web des trois journaux seront alimentés les sept jours de la semaine. De plus, chaque mardi et vendredi, un courriel incluant des actualités, une caricature, les avis de décès et des jeux seront envoyés aux abonnés.

Vendue par la famille Irving à Postmedia en 2022, l'entreprise Brunswick News inc. (BNI), le propriétaire des trois quotidiens, a annoncé la nouvelle aux abonnés mardi. Elle s'est justifiée en indiquant qu'il « n'a pas été facile de prendre cette décision, qui prend en compte les défis économiques et logistiques liés à la livraison d'un produit imprimé et l'évolution des habitudes de consommation de nos publics ».

Imprimé par Brunswick News inc. depuis 2012, le quotidien francophone indépendant l'Acadie Nouvelle ne sera pas touché par cette décision. Son édition papier continuera d'être imprimée cinq jours par semaine, du mardi au samedi. « Nous, ça n'a pas d'impact. On a une entente pour cinq jours semaine, impression et livraison, avec Postmedia. On va simplement veiller à ce que notre entente soit respectée telle qu'on l'a conclue l'automne dernier », a indiqué son éditeur-directeur général, Francis Sonier, lorsque contacté par Radio-Canada. Il a également précisé que ce n'était pas dans les plans de réduire le nombre d'éditions papier. En juin 2022, l'Acadie Nouvelle était passée de six à cinq éditions imprimées par semaine.

lA NOUVELLE

Copibec

Des titulaires de droits introuvables

Les sociétés de gestion de droits d'auteur comme Copibec reçoivent fréquemment des demandes d'utilisation pour des œuvres dites orphelines, c'est-à-dire lorsqu'aucune information sur les titulaires des droits n'est disponible.

À la suite de démarches, une personne requérante qui est incapable de retrouver un titulaire de droits peut déposer une demande à la Commission du droit d'auteur (CDA) afin d'obtenir les autorisations nécessaires pour l'utilisation souhaitée. Les titulaires de droits ont alors jusqu'à cinq ans pour réclamer les redevances qui en découlent.

Si vous connaissez des titulaires inscrits sur la liste, merci de communiquer avec Copibec ou encore de demander directement à ses gens de les contacter. Vous pouvez également partager la liste au sein de votre réseau et, qui sait, vous aiderez peut-être une personne à recevoir les sommes qui lui sont dues.

CONSULTER LA LISTE

À L'INTERNATIONAL

Journaliste assassiné au Cameroun

Un homme d'affaires influent est arrêté

Jean-Pierre Amougou Belinga, un homme d'affaires proche du pouvoir camerounais et aussi patron du groupe de médias L'Anecdote, a été arrêté lundi à Yaoundé, la capitale du pays. Il est soupçonné d'être impliqué dans le meurtre de Martinez Zogo (photo), un journaliste enlevé le 17 janvier dernier par des inconnus dans la banlieue de la capitale, devant un poste de gendarmerie. L'homme avait été retrouvé sans vie cinq jours plus tard. « Son corps a manifestement subi d'importants sévices », avait alors annoncé le gouvernement, laissant supposer que le journaliste avait été torturé avant d'être assassiné.

Martinez Zogo était le directeur général de la radio privée Amplitude FM et l'animateur vedette d'une émission quotidienne, dans laquelle il dénonçait régulièrement l'affairisme et la corruption dans ce pays d'Afrique centrale qui est dirigé depuis plus de quarante ans par le président Paul Biya. Il mettait aussi régulièrement en cause M. Belinga, propriétaire de nombreux groupes d'entreprises dans les domaines bancaires, des finances, de l'assurance, de l'immobilier et des médias.

Deux proches de M. Belinga ont également été arrêtés lundi matin, soit Bruno Bidjang, journaliste à la chaîne de télévision Vision 4 qui appartient à l'homme d'affaires, ainsi que le colonel à la retraite Raymond Etoundi Nsoe, le beau-père de M. Belinga et un ex-commandant de la garde présidentielle camerounaise. Un haut responsable de la gendarmerie, qui a requis l'anonymat, a confirmé à l'AFP les arrestations.

Dans une tribune publiée par le journal Le Monde, une vingtaine de personnalités camerounaises ont fait part de leurs « vives préoccupations face à la tournure violente du débat public ». Elles ont aussi déploré « qu'aucune information officielle n'ait été donnée par les autorités sur le déroulement de l'enquête » depuis la découverte du corps du journaliste, en plus de dénoncer une « longue tradition de banalisation de l'impunité » au Cameroun.

(Image courtoisie Cité 24)

Les explications du Monde

États-Unis

Le tabloïd National Enquirer est vendu

The National Enquirer, le tabloïd à potins à l'origine de la suppression d'histoires compromettantes sur Donald J. Trump pendant la campagne présidentielle de 2016, a finalement été vendu à VVIP Ventures par sa société mère, A360 Media. Les publications The National Examiner et The Globe font également partie de la transaction, tout comme la version britannique du Enquirer. Le montant de la vente annoncée lundi n'a pas été dévoilé.

Ces dernières années, The National Enquirer a fait l'objet d'un examen minutieux en raison d'une série de scandales. Pendant la campagne présidentielle de 2016, le tabloïd a versé 150 000 $ à une ancienne mannequin de Playboy, Karen McDougal, pour obtenir les droits concernant l'histoire de sa liaison avec M. Trump, mais elle ne l'a jamais publiée.

En 2019, le fondateur d'Amazon Jeff Bezos a accusé l'Enquirer d'extorsion et de chantage en exposant sa liaison extraconjugale (voir photo de la Une). L'éditeur de la publication a alors été invité par son propriétaire majoritaire, le fonds spéculatif Chatham Asset Management, à vendre le tabloïd. En avril 2019, American Media annonçait la vente de l'Enquirer et de plusieurs autres publications à James Cohen, un héritier de l'empire Hudson News, pour 100 M$. Toutefois, en raison de la pandémie, la transaction ne s'est jamais finalisée.

L'un des nouveaux acheteurs du National Enquirer, Icon Publishing, a été fondé par Ted Farnsworth, l'ancien président de la société d'abonnement de cinéma MoviePass. En novembre, M. Farnsworth a été inculpé par le ministère de la Justice américain pour avoir escroqué des investisseurs. Il a refusé de commenter ces accusations.

L'autre acheteur de la coentreprise, Vinco Ventures, détient une participation majoritaire dans Lomotif, un rival de TikTok, en plus de posséder AdRizer, une société de technologie publicitaire.

Les acheteurs ont déclaré dans une entrevue qu'ils voulaient développer la présence numérique des publications et exploiter les vastes archives de l'Enquirer, qui contiennent près de 100 ans d'informations et de potins sur les célébrités. Selon les nouveaux propriétaires, les publications acquises sont actuellement rentables en raison des abonnements et de la vente des copies imprimées.

« Depuis que je suis tout petit, je vois le National Enquirer partout, dans tout le pays et en Europe aussi. Cette reconnaissance de la marque est incroyable et va jouer un rôle dans l'intégration croisée avec d'autres entreprises que nous avons », a indiqué Rod Vanderbilt, le président exécutif de Vinco Ventures.

L'article du New York Times

Un journaliste franco-afghan détenu en Afghanistan

RSF et 15 organisations médiatiques demandent sa libération

L'organisme international Reporters sans frontières (RSF) et 15 médias ou sociétés de production françaises avec lesquels le journaliste franco-afghan Mortaza Behboudi (photo) a collaboré demandent au régime taliban de le libérer.

Le 5 janvier dernier, M. Behboudi s'était rendu en Afghanistan pour un reportage. À peine 48 heures plus tard, il était arrêté alors qu'il s'apprêtait à récupérer son accréditation de presse. Selon RSF, il serait accusé d'espionnage.

« Nous avons conservé le silence pendant 30 jours sur la détention du journaliste franco-afghan Mortaza Behboudi dans une prison de Kaboul, en Afghanistan. Un mois après son arrestation, le 7 janvier dans la capitale afghane, nous rendons aujourd'hui l'information publique en espérant qu'il sera libéré au plus vite et pourra rentrer en France. Depuis un mois, nous avons fait tout notre possible, à des titres divers, afin d'obtenir sa libération. Son incarcération est proprement aberrante. Nous appelons le régime des talibans à mettre un terme à cette situation insensée », indique la lettre qui a été publiée dans les derniers jours sur le site de RSF.

Mortaza Behboudi a débuté sa carrière comme photoreporter à l'âge de 16 ans dans son pays natal. À 21 ans, il se réfugie en France en raison de menaces et avec des confrères exilés, il crée le site d'information Guiti News. Par la suite, il collabore avec de nombreux médias français et francophones, notamment France Télévisions, TV5 Monde, Arte, Radio France, Mediapart, Libération et La Croix. Son travail est récompensé en 2022 par le prix Bayeux des correspondants de guerre.

(Photo courtoisie RSF)

Le COMMUNIQUÉ sur le site de RSF

EN RAFALE

Voici un survol rapide d'autres nouvelles en lien avec le journalisme :

DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

De nombreuses adhésions venaient à échéance le 31 janvier

Adhérez dès maintenant à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme ? Joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site Web.

Quatre options vous sont proposées, selon votre statut professionnel.

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. En vous inscrivant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.

Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

Membres de la FPJQ

L'infolettre est votre porte-voix

Vous avez une nouvelle vous concernant ? N'hésitez pas à nous transmettre l'information et des photos afin qu'elle soit publiée dans notre infolettre, Le Trente hebdo.

Que ce soit pour une nomination, la parution d'un livre, un changement d'affectation ou encore pour une distinction reçue, vous n'avez qu'à écrire à l'adresse infolettre@fpjq.org pour nous en aviser. Les informations doivent parvenir au plus tard le mardi avant 17 heures pour la parution du jeudi suivant.

 

Les infolettres parues depuis janvier 2021

À VOS AGENDAS

15 février 2023 à 19h30

Événement de la FPJQ section Québec — Journalisme et politique : où tracer la ligne ?

17 février 2023

Date butoir pour déposer un dossier de candidature pour le Prix Michener

21 février 2023

Ouverture des mises en candidature pour les prix En-Tête 2022

23 février 2023

Ouverture des mises en candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023

11 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les prix En-Tête 2022

12 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature à la bourse Fernand-Séguin 2023

13 mars 2023

Journée de formation en économie en collaboration avec la Caisse de dépôt et placement du Québec et l'Association des économistes québécois

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le Prix Guy-Mauffette 2023 et le Prix René-Lévesque 2023

15 mars 2023

Journée thématique : Rendez-vous du Droit des médias et des communications 2023, organisée par le Barreau du Québec au Palais des congrès de Montréal

27 mars 2023 à 17h

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023

13 avril 2023

Ouverture des mises en candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

3 mai 2023

Journée mondiale de la liberté de la presse

15 mai 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

15 juin 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale

24 août 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur

12 novembre 2023

Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

VOS AVANTAGES FINANCIERS

IRIS

IRIS, le groupe visuel offre le Programme des avantages IRIS à tous les employés et membres de la FPJQ ainsi qu'à leur famille immédiate résidant à la même adresse avec le code promotionnel.

Lire la suite

Photolab Yves Thomas

Un rabais de 20% sur les impressions et les commandes en magasin sur tout achat de 25$ et plus chez Photolab Yves Thomas.  

Lire la suite

Une offre aux finissants en journalisme

En tant que finissant en journalisme vous pouvez devenir membre professionnel de la FPJQ et obtenir la carte de presse au tarif étudiant, en faisant votre demande d'adhésion au cours des quatre mois qui suivent la fin de vos cours en journalisme si, bien sûr, vous n'avez pas d'occupations incompatibles avec le journalisme.

Lire la suite

OFFRES D'EMPLOI

Journaliste Affaires universitaires / University Affairs | Universités Canada

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Ottawa (mode hybride)

Date limite : 19 février 2023

Lire la suite

Reporter-rédacteur ou reporter-rédactrice (services français) - HAL00337 | CBC/Radio-Canada

Statut d'emploi : Temporaire (12 mois)

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Halifax

Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)

Exigence linguistique du poste : Bilingue (français/anglais)

Lire la suite

Responsable des affectations (Régional) (Services français) - SEP0009 | CBC/Radio-Canada

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Sept-Îles

Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)

Exigence linguistique du poste : Français seulement

Lire la suite

Contractuel à la recherche de partenariat | FPJQ

Statut d'emploi : Contractuel

Lieu : Télétravail

Date limite : 27 février 2023

Lire la suite

Stages de la diversité | La Presse

Type d'emploi : Stage estival (quatre à huit semaines)

Lieu : Montréal

Date limite : 24 février 2023

Lire la suite

Stage en photo | La Presse

Type d'emploi : Stage estival (huit semaines)

Lieu : Montréal

Date limite : 24 février 2023

Lire la suite

Stages en journalisme | La Presse

Type d'emploi : Stage estival

Lieu : Montréal

Date limite : 24 février 2023

Lire la suite

ANNONCER UNE OFFRE D'EMPLOI EN JOURNALISME

Découvrez nos tarifs et forfaits publicitaires, ainsi que les spécifications techniques demandées et
contactez-nous à
infolettre@fpjq.org pour placer votre offre d'emploi ou obtenir plus d'informations.

FPJQ.ORG

- 30 -




Envoyé par Yapla