2022-05-12 Lettre InfoFPJQ2022-05-12 Lettre InfoFPJQ
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—  LE TRENTE HEBDO  —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Semaine de la presse et des médias

Une édition 2022 des plus réussies !

L'édition 2022 de la Semaine de la presse et des médias (SPM2022) est déjà derrière nous et la programmation de cette année a été des plus appréciées par les professionnels et professionelles de l'information ainsi que par les personnes du grand public qui ont assisté aux différentes activités, qui étaient pour la plupart gratuites. Vous pouvez revoir les conférences et les panels présentés pendant l'événement sur la page YouTube de la FPJQ.

La liste des différents enregistrements disponibles gratuitement :

Les panels du 7 mai en images

D'autres activités en lien avec la SPM2022 se dérouleront dans les prochaines semaines, dont une journée thématique qui sera présentée aux étudiants et étudiantes du Cégep régional de Lanaudière à L'Assomption en plus de la tenue prochaine de l'exposition Antoine-Desilets, regroupant le meilleur de la photographie au Québec en 2021. D'autres événements seront également organisés par les différentes sections régionales de la Fédération.

La Semaine de la presse et des médias sera de retour au printemps prochain, du 1er au 5 mai 2023.

La SPM 2022 dans les médias

Le président de la FPJQ Michaël Nguyen a aussi été très actif pendant la Semaine de la presse et des médias pour publiciser l'événement. Il a accordé, entre autres, un entretien à l'émission D'un autre angle, sur les ondes de la radio CKIA à Québec en plus d'interventions à RDI, LCN et au Journal de Montréal.


Vous désirez contribuer au prochain numéro du Trente ?

L'équipe d'Atelier 10 s'applique en ce moment à concevoir le prochain numéro du magazine Trente, et recherche des journalistes intéressé.e.s à y participer ! Pour manifester votre intérêt à écrire dans Le Trente ou pour soumettre vos idées, écrivez au rédacteur en chef, Nicolas Langelier à nicolas@atelier10.ca.

Plus que quelques jours pour soumissionner sur l'appel d'offres pour Le Trente 2023, 2024 et 2025

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec lance un appel d'offres pour la production éditoriale et graphique de son magazine Le Trente pour les éditions 2023, 2024 et 2025. Les entreprises ou les individus qui ont une expérience de graphisme ou de l'édition de contenu, ou les deux sont invités à soumissionner. Vous trouverez toutes les informations relatives au mandat sur notre site Internet.

Pour obtenir plus d'informations, écrivez-nous à info@fpjq.org.


Pour les membres de la FPJQ

Sondage concernant la Loi sur l'accès à l'information

L'année 2022 marque le 40e anniversaire de la Loi sur l'accès à l'information. Son utilité n'a plus à être démontrée, mais elle a grandement besoin d'être ajustée pour que son esprit soit respecté, plutôt que d'être utilisée pour mettre des bâtons dans les roues de tous ceux et celles qui font des demandes.

Dans ce cadre, la FPJQ a lancé un sondage auprès de ses membres afin d'obtenir un portrait plus exact de la situation. Vos réponses nous permettront d'effectuer les représentations adéquates auprès du gouvernement du Québec.

Nous vous invitons à répondre à ce court questionnaire, qui nous donnera l'heure juste et qui nous aidera à mieux vous représenter. Le sondage ne prendra que quelques minutes à remplir et a été envoyé par courriel à tous les membres à la fin du mois de janvier. Si vous n'avez pas reçu le lien, merci d'écrire à info@fpjq.org pour nous aviser.

Nous vous remercions pour votre précieuse collaboration !


Adhérez dès maintenant à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web. Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.

En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information. 

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

DES PRIX ET DES BOURSES

Bourses du Fonds CDPQ pour la relève journalistique

Une nouvelle entente de trois ans est conclue

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) sont fières d'annoncer la poursuite du Fonds CDPQ pour la relève journalistique, une initiative mise sur pieds en 2018 et qui permettra chaque année à cinq jeunes journalistes ou étudiants de se prévaloir d'une bourse de 9 000 $ leur permettant de vivre un stage rémunéré de trois à quatre mois dans un média d'information au Québec. Un total de 15 bourses seront remises pendant les trois prochaines années.

Afin de préserver l'indépendance des médias et des journalistes, aussi bien dans le choix de leurs candidats boursiers, que dans le choix des sujets ainsi que dans le traitement de l'information conformément aux pratiques éthiques et déontologiques reconnues dans la profession, la FPJQ administrera le programme de bourses, en vertu des modalités suivantes :

  • Le Fonds CDPQ totalisera 150 000 $, soit quinze bourses de 9 000 $ et 5 000 $ pour les frais de gestion du programme par la FPJQ;
  • Chaque année, au moins une de ces cinq bourses sera attribuée à un jeune journaliste en région ou qui souhaite travailler dans une entreprise de presse en région;
  • De plus, chaque année, une de ces bourses sera attribuée à un candidat qui souhaite travailler dans une entreprise de presse anglophone;
  • Également, chaque année, une de ces bourses sera attribuée à un stage dans une entreprise de presse qualifiée de nouveau média ou média alternatif;
  • Les entreprises de presse devront soumettre un ou des candidats à la FPJQ pour l'obtention d'une bourse;

La FPJQ sélectionnera les membres du jury au sein d'entreprises de presse, d'associations professionnelles, dans le monde académique ou autre, qui jugeront les candidatures et choisiront les lauréats de manière objective et en toute indépendance.

Chacun des stages rémunérés devra être d'une durée minimale de 12 semaines et maximale de 16 semaines. Le tiers du stage d'un lauréat.e doit porter sur l'économie et/ou la finance, le reste du stage est à la discrétion de l'entreprise. Une priorité sera également accordée aux reportages portant sur l'environnement et la lutte aux changements climatiques, tout en conservant un regard économique sur ces sujets.

Enfin, les stagiaires lauréats de ces bourses devront participer à une formation sur les fondements de l'économie et de la finance, dont le contenu sera préparé par un organisme indépendant reconnu en matière d'économie et de finance et la CDPQ avec l'implication de différents acteurs économiques et médiatiques.

Ces bourses sont accessibles : 

  • À toute entreprise de presse reconnue par la FPJQ.
  • Aux étudiants et étudiantes de 18 ans et plus, membre de la FPJQ, qui sont inscrits dans un programme de journalisme d'un établissement d'enseignement basé au Québec (collégial ou universitaire).

Le montant de 9 000 $ sera versé aux entreprises de presse dans lesquelles les boursiers et boursières effectuent leurs stages. Les entreprises rémunèrent les stagiaires selon les grilles salariales de l'entreprise ou les conventions collectives qui s'appliquent.

L'entreprise de presse devra remettre un rapport à la fin du stage. Tous les types de médias reconnus par la FPJQ sont admissibles à l'obtention d'une bourse. Le nombre de dossiers que vous pouvez déposer n'est pas limité, toutefois il y aura une limite d'une bourse par entreprise de presse. 

En raison des circonstances exceptionnelles, les dates prévues des stages pourraient varier pour accommoder les entreprises de presse, mais devront obligatoirement débuter en 2022. Quant à la journée de formation, elle pourrait être donnée en ligne.

CONSULTER LES CONDITIONS DE PARTICIPATIONS

Jurys demandés pour les bourses du Fonds CDPQ 2022

Nous recherchons actuellement trois juges bénévoles qui détermineront les cinq lauréats et lauréates des bourses 2022 du Fonds de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour la relève journalistique. Les jurys devront avoir des disponibilités entre le 7 et le 12 juin pour la délibération.

Si l'expérience vous intéresse et que vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant en journalisme, écrivez-nous à info@fpjq.org en motivant brièvement votre intérêt. Les situations de conflit d'intérêts doivent être évitées.

Le Fonds CDPQ pour la relève journalistique permet à cinq boursiers d'effectuer un stage rémunéré de trois à quatre mois dans un média d'information. Chaque bourse est d'une valeur de 9 000 dollars.


Prix Judith-Jasmin 2021

La FPJQ a dévoilé le nom des lauréates et des lauréats

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) est heureuse de révéler les noms des lauréates et des lauréats des prix Judith-Jasmin 2021, qui célèbrent les meilleures œuvres journalistiques de l'année au Québec, tous médias confondus.

Cette année, 155 journalistes ont participé pour un total de 297 candidatures. Des prix ont été remis dans dix catégories et un grand prix a été décerné au reportage de l'année lors d'un gala qui avait lieu le samedi 7 mai 2022 au Grand Times Hôtel de Laval. Le journaliste Alain Gravel, ancien président de la FPJQ et récipiendaire à quatre reprises d'un prix Judith-Jasmin, animait la cérémonie.

Voir les photos de la soirée

Visionner l'enregistrement du gala

Un montant de 500$ a été attribué aux gagnants de chacune des dix catégories et un Grand prix de 2000$ a été remis pour la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.

Voici la liste des lauréats et lauréates 2021 :


CATÉGORIE AFFAIRES ET ÉCONOMIE

Journalistes : Francis Vailles, Hugo Joncas et Katia Gagnon 
Titre de la série de reportages : La série sur le jeu en ligne en explosion au Québec avec la pandémie 1er texte, 2e texte, 3e texte, 4e texte, 5e texte et 6e texte
Média et date de publication : La Presse - mai à juillet 2021

Le jury :

  • Roland-Yves Carignan, enseignant en journalisme et médias numérique – École des médias de l'UQAM
  • Kathleen Lavoie, secrétaire de rédaction numérique – CBC/Radio-Canada
  • Valérie Ouellet, senior Reporter - CBC News

Le mot du jury : Ce grand dossier de La Presse révèle une explosion du nombre des adeptes et des plateformes de jeux d'argent en ligne durant la pandémie. Les journalistes y dévoilent qu'une myriade de casinos virtuels profitent d'un flou juridique pour annoncer des jeux qui sont théoriquement illégaux au Canada, tout en encaissant les revenus grâce à des entreprises opaques, souvent enregistrées dans des paradis sociaux, alors que la confusion règne chez les forces de l'ordre.

Cette enquête à saveur économique s'est démarquée par la qualité de la recherche et de l'écriture, ainsi que par l'attention portée à la structure narrative en plus de braquer les projecteurs sur l'industrie des jeux de hasard, un enjeu rarement couvert. 


CATÉGORIE ARTS ET CULTURE

Journaliste et équipe de production : Caroline de la Motte (réalisatrice), Catherine Richer (animatrice) et Ariane Léonard (recherchiste)
Titre du reportage : La symphonie silencieuse d'Antonia Nantel
Média et date de diffusion : ICI Radio-Canada Première - 14 mai 2021

Le jury :

  • Valérie Caron, enseignante au département de lettres - Cégep Garneau
  • Blaise Gagnon, enseignant en radio et en journalisme – École supérieure en Art et technologie des médias (ATM) de Jonquière
  • Marielle Paré, dramathérapeute et ancienne recherchiste et animatrice

Le mot du jury : Par son habillage sonore subtil et pertinemment accompagné de musique classique, son montage impeccable, sa recherche fouillée, ses précieux documents d'archives et ses reconstitutions très réussies, ce reportage audio de la série Carte blanche, diffusé à Ici Radio-Canada première, contribue à redonner à Antonia Nantel sa place dans l'Histoire, notamment comme l'une des grandes figures fondatrices de l'Orchestre symphonique de Montréal, mais aussi des Festivals de Montréal, des années 1940 et 1950, et des Matinées symphoniques destinées aux enfants.

Ce reportage devrait inciter l'OSM à demander au ministère de la Culture et des Communications du Québec de corriger cet oubli de l'Histoire qui, comme le dit si bien Micheline Dumont, « ne retient pas ce que les femmes ont fait ». Qu'on rebaptise à son nom la Maison symphonique, son foyer ou même une rue de la métropole, et que l'on reconnaisse le travail et la passion d'Antonia Nantel, ayant contribué à jeter les bases du Montréal des festivals et de la musique comme on le connaît de nos jours!


CATÉGORIE ENQUÊTE (deux reportages gagnants ex aequo)

Journaliste et réalisatrice : Sylvie Fournier (journaliste) et Judith Plamondon (réalisatrice)
Titre du reportage : On m'a volé ma fertilité 
Média et date de diffusion : L'émission Enquête sur ICI Radio-Canada Télé - 23 septembre 2021

Journalistes : Marie-Michèle Sioui et Jessica Nadeau 
Titre du reportage : Autochtones et soins de santé: l'affaire Joyce Echaquan, loin d'être un cas isolé 
Média et date de publication : Le Devoir - 11 mai 201

Le jury :

  • Guy Gendron, journaliste retraité et ancien ombudsman de Radio-Canada
  • Hélène Pichette, scénariste et réalisatrice de documentaires, ex-journaliste et ancienne présidente de la FPJQ
  • Anne-Marie Yvon, journaliste, reporter, animatrice et réalisatrice retraitée

Le mot du jury : Après la découverte de centaines de tombes anonymes à proximité d'anciens pensionnats autochtones, la mort tragique de Joyce Echaquan sous des insultes racistes d'employées de l'hôpital de Joliette a marqué les esprits de beaucoup de Québécois et de Canadiens. La discrimination envers les autochtones n'appartient donc pas à un lointain passé colonial, mais elle s'incarne toujours dans le présent.

Deux reportages d'enquête l'ont illustré dans toute son horreur en révélant la pratique odieuse de la stérilisation imposée sous la contrainte de femmes autochtones au moment d'un accouchement: « Autochtones et soins de santé: l'affaire Joyce Echaquan, loin d'être un cas isolé » des journalistes Marie-Michèle Sioui et Jessica Nadeau du quotidien Le Devoir, présente les témoignages d'une vingtaine d'autochtones sur les mauvais traitements et les préjugés dont ils sont victimes par le système de santé, allant jusqu'à la stérilisation pratiquée sans consentement; puis, le reportage

« On m'a volé ma fertilité », de la journaliste Sylvie Fournier et de la réalisatrice Judith Plamondon, diffusé à l'émission Enquête de Radio-Canada, a documenté une dizaine de cas de stérilisations pratiquées sur des femmes autochtones au Québec, parfois sans leur dire ou même malgré leur refus, une intervention aussi rapportée par des femmes d'autres minorités visibles.


CATÉGORIE FAITS DIVERS ET AFFAIRES CRIMINELLES

Journaliste : Catherine Dubé
Titre du reportage : Quelle justice après #moiaussi ? 
Média et date de publication : Châtelaine - Numéro janvier/février 2021

Le jury :

  • Kathleen Lévesque, journaliste et professeure en journalisme – École des médias de l'UQAM
  • Jean-Benoît Nadeau, journaliste, chroniqueur et auteur
  • Nicolas Pelletier, animateur - ICI Première, Radio-Canada, Ottawa

Le mot du jury : Le jury a été très impressionné par l'ampleur de la recherche, la qualité exceptionnelle de l'écriture et l'impressionnante clairvoyance de Catherine Dubé pour son reportage Quelle justice après #moiaussi? Le reportage a permis de prendre un recul nécessaire sur l'ensemble des nouvelles qui traitaient du mouvement de dénonciation, mais aussi de contribuer à la prise de conscience collective sur la violence envers les femmes, en pleine vague de féminicides.

À l'aide d'un récit bien ficelé, Catherine Dubé réussit à aller dans chaque coin d'un dossier touffu et complexe, le tout en obtenant la confiance de nombreuses personnes vulnérables et de personnalités du système de justice, d'ordinaire plutôt discrètes. Son reportage a le mérite d'aborder une question passionnelle sans tomber dans le piège du sensationnalisme et constitue une œuvre journalistique à l'information juste et équilibrée, par ailleurs saluée par les intervenants du milieu.


CATÉGORIE GRAND REPORTAGE

Journaliste : Fabrice de Pierrebourg
Titre du reportage :  Au cœur du cauchemar Afghan
Média et date de publication : L'actualité - Numéro octobre 2021

Le jury :

  • Martyne Bourdeau, réalisatrice retraitée
  • Robert Dion, journaliste retraitée
  • Sabrina Rivet, journaliste – Noovo Info

Le mot du jury : Fabrice de Pierrebourg dépeint avec maîtrise la fin du règne américain en Afghanistan, pays qui fut déjà dominé deux cents ans par les Britanniques, Tsaristes, Soviétiques et Américains.  Il rapporte les propos d'Afghans craignant perdre des libertés qu'ils croyaient bien avoir acquises depuis vingt ans grâce à la présence américaine. Libertés pourtant chèrement payées en drames.

Le reporter dépeint la crainte du retour rapide et triomphal des talibans qui avaient pourtant été aidés par les Américains épaulés de Ben Laden pour supplanter les Soviétiques dès le lendemain du 11 septembre 2001. Il informe les lecteurs de L'actualité des ravages de 40 ans de guerre, incessant cauchemar de la population.

L'Afghanistan est peuplé de tribus aux intérêts politiques et économiques différents.  Il fut toujours convoité sans être vraiment conquis ni anéanti. Les tribus pachtounes eurent raison de tous ceux qui voulurent les mater depuis Gengis Khan. Les familles à la tête des tribus sont organisées comme de petits empires dans des régions dont les frontières débordent selon les nécessités. Des chefs de guerre protègent leur famille : paysan, propriétaire terrien, politicien, diplomate, etc. Plusieurs pays ont des tribus semblables. Mais le système pachtou n'a aucun égal en efficacité.

L'auteur décrit comme un roman la fin dramatique du règne sanglant imposé par des étrangers et assiste à la renaissance des coutumes ancestrales. La reconquête des extrémistes islamiques talibans, écrit-il, fait craindre une recrudescence du terrorisme, mais aussi la radicalisation de l'enseignement des madrasas, écoles de l'université théologique musulmane afghane.

Fabrice de Pierrebourg illustre de ses propres photos un grand reportage écrit comme un roman dans la tradition des grands reportages à la Hemmingway. Superbe !


CATÉGORIE LOCALE ET RÉGIONALE

Journaliste et équipe de production : Dominique Degré (journaliste), Angie Bonenfant et André Dalencour (réalisation) et Justine de l'Église (conseillère aux contenus numériques)
Titre du reportage : Vanier First Nation: Quand les Autochtones se réapproprient la capitale
Média et date de publication : ICI Radio-Canada - 20 octobre 2021

Le jury :

  • Katherine Belley-Murray, enseignante en journalisme – École supérieure en Art et technologie des médias (ATM) de Jonquière
  • Sylvio Morin, chef des Nouvelles - Enbeauce.com
  • Philippe Orfali, ex-journaliste

Le mot du jury : Un superbe portrait d'une communauté autochtone citadine, au sein même de la capitale nationale, composée de personnes issues des Premières Nations venues de partout au pays, installées dans ce qui a été pendant longtemps le château fort franco-ontarien d'Ottawa.

Un reportage bien vivant et très actuel, qui met en lumière les enjeux des autochtones en ville et les réussites de cette communauté singulière, qui s'est même donné une cheffe non officielle, pour s'assurer d'avoir un guide afin de bien mener les réseaux d'entraide qui sont apparus au fil des années.

Une fenêtre grande ouverte qui permet de découvrir ces femmes et ces hommes qui ont surmonté l'adversité et les traumatismes pour prendre racine et se recréer leur propre « nation ». Avec en prime, des photos qui parlent.


CATÉGORIE OPINION

Journaliste : Mylène Moisan
Titre du reportage : DPJ : à l'endroit, à l'envers 
Média et date de publication : Le Soleil - 13 novembre 2021

Le jury :

  • Lili Boisvert, journaliste et directrice adjointe de l'information – Journal Métro
  • Rachelle Mc Duff, adjointe au directeur de l'information – Le Journal de Montréal
  • Denis Wong, journaliste et photographe aux médias numériques – ICI Radio-Canada

Le mot du jury : Le jury a choisi de remettre le Judith-Jasmin Opinions à Mylène Moisan pour son admirable papier intitulé DPJ: à l'endroit, à l'envers. En choisissant d'opposer deux récits du parcours d'un enfant qui passe par la DPJ, soit une histoire où tout se passe comme prévu et l'autre, où ça déraille, la chroniqueuse a su illustrer avec une grande limpidité comment les failles du système actuel peuvent mener à un fiasco.

Elle a su incarner des situations qui se présentent régulièrement à la DPJ afin de montrer à quel point de petites décisions peuvent avoir d'énormes répercussions sur un enfant. Un excellent travail de vulgarisation permettant de contribuer à un débat de société devenu crucial depuis la mort de la petite martyre de Granby.


CATÉGORIE POLITIQUE ET ENJEUX DE SOCIÉTÉ

Journalistes : Améli Pineda et Magdaline Boutros 
Titre du reportage : « Le Devoir enquête sur la violence conjugale » - 1er texte, 2e texte, 3e texte, 4e texte et 5e texte
Média et date de publication : Le Devoir - 22 mars 2021

Le jury :

  • Simon-Olivier Lorange, journaliste aux sports - La Presse
  • Emilie Nicolas, chroniqueuse – Le Devoir et Montreal Gazette
  • Jean-François Racine, journaliste – Le Journal de Québec

Le mot du jury : Le Québec a connu un record de féminicides en 2021. Un très grand nombre de femmes ont été tuées dans un contexte de violence conjugale, laissant derrière elles des dizaines d'orphelins. La pertinence et l'intérêt public ne pouvaient être plus élevés dans ce contexte particulier.

À travers des témoignages inquiétants, les journalistes ont démontré que le quart des hommes sont libérés en attendant leur procès, parfois même lorsqu'ils sont accusés de tentative de meurtre. Terrifiées, des femmes doivent trop souvent se réfugier en maison d'hébergement pour assurer leur sécurité.

Avec une recherche de haute qualité, les journalistes ont dû gagner la confiance de plusieurs sources fragilisées par des expériences traumatisantes. L'impact n'est pas à négliger non plus. Le gouvernement Québec a notamment accordé des sommes très importantes pour contrer ce fléau.

Grâce à une analyse détaillée, les deux journalistes ont démontré que des femmes en situation de vulnérabilité sont mal protégées par le système de justice. Leur traitement de ce sujet sensible est exemplaire par sa rigueur et par le respect démontré envers les victimes. Enfin, ce dossier savamment ficelé a la qualité de faire œuvre utile.


CATÉGORIE SCIENCES ET ENVIRONNEMENT

Journaliste et équipe de production : Binh An Vu Van (journaliste) Hélène Morin (réalisatrice), Philippe Robitaille-Grou (stagiaire) et Louis-Philippe Boudreau (infographie)
Titre du reportage :  COVID-19 : La difficile recherche de l'origine du virus (partie 1) et (partie 2)
Média et date de diffusion : Dans l'émission Découverte de ICI Radio-Canada Télé - 26 septembre

Le jury :

  • Annabelle Blais, journaliste – Le Journal de Montréal
  • Julia Haurio, rédactrice en chef – Unpointcinq.ca
  • Stéphanie Marin, journaliste judiciaire – Le Devoir

Le mot du jury : Ce reportage a le mérite d'aborder en profondeur avec beaucoup de rigueur un sujet dont tout le monde a plus ou moins entendu parler sans avoir vraiment le fin mot de l'histoire : la pandémie de covid-19 résulte-t-elle d'une fuite de laboratoire ? La journaliste et son équipe réussissent le tour de force de captiver l'audience dès les premières minutes, ce qui n'était pas gagné d'avance alors qu'une certaine fatigue guette le public envers les sujets « covid ».  

Ils déboulonnent des rumeurs et apportent des nuances nécessaires à des théories opposées qui divisaient la population. La qualité des experts interviewés est indéniable tout comme la capacité de la journaliste à vulgariser des éléments complexes. Le reportage a réussi également par l'entremise d'un sujet chaud (l'origine du virus) à aborder un enjeu beaucoup plus large, plus méconnu, et d'intérêt public : les enjeux de la recherche à haut risque. 


CATÉGORIE SPORTS

Journaliste : Marc Thibodeau 
Titre du reportage : Une suite d'erreurs majeures
Média et date de publication : La Presse - 22 septembre 2021

Le jury :

  • Antoine Lacroix, journaliste – Le Journal de Montréal
  • Janick Morin, coordonnateur au département de cinéma et communication - Cégep Édouard-Montpetit
  • Nicolas Saillant, journaliste judiciaire – Le Journal de Québec

Le mot du jury : Le dernier chapitre d'une histoire tragique qui aura marqué tout le Québec : c'est ainsi que l'on peut décrire le travail de Marc Thibodeau, qui s'est rendu au Mexique pour enquêter sur le parcours fatal de la boxeuse Jeannette Zacarias Zapata, en recueillant la parole de ses proches et responsables sportifs locaux. Dans un style sobre et concis, le journaliste fait la lumière sur les causes qui ont emmené une jeune combattante à venir mourir sur le ring du stade IGA, le fait divers sportif devenant ainsi fait de société sous la plume du journaliste.

 De plus, la qualité du travail de terrain et la rigueur de sa recherche nous confortent, les membres du jury, dans notre décision de décerner le prix Judith-Jasmin à Marc Thibodeau et ses collaborateurs.


GRAND PRIX

Journaliste et équipe de production : Caroline de la Motte (réalisatrice), Catherine Richer (animatrice) et Ariane Léonard (recherchiste)
Titre du reportage : La symphonie silencieuse d'Antonia Nantel
Catégorie : Arts et culture
Média et date de diffusion : ICI Radio-Canada Première - 14 mai 2021

Le grand jury :

  • Paule Beaugrand-Champagne, ancienne présidente de la FPJQ et journaliste retraitée
  • Stéphane Giroux, ancien président de la FPJQ et journaliste – CTV

Le mot du grand jury : Nous avons trouvé dans ce reportage de Catherine Richer et son équipe une page peu connue d'une grande institution comme l'Orchestre Symphonique de Montréal.

Le rôle d'Antonia Nantel dans la fondation de l'OSM a été relégué au second rang, malgré son implication essentielle. C'était une réalité ingrate pour bien des femmes.

Le grand jury croit que l'idée de donner carte blanche à la journaliste a permis à celle-ci de raconter l'histoire de Mme Nantel avec sa propre fascination pour son sujet.

Ce reportage fait la preuve par divers témoignages que les femmes de cette époque étaient invisibles sinon inexistantes malgré l'importance de leur œuvre et qu'encore aujourd'hui, il n'est pas facile de les reconnaître officiellement : aucune rue ou place n'a encore été reconnue au nom d'Antonia Nantel (David).

Ce reportage bien mené, bien bâti, informatif et instructif, a une importance sociale aujourd'hui.


Prix Antoine-Desilets

Les meilleures photos de l'année 2021 récompensées

Cette année, 32 photographes ont participé pour un total de 218 candidatures. Des prix ont été remis dans sept catégories et un grand prix a été décerné à la photographie de l'année lors du gala qui avait lieu le samedi 7 mai 2022 au Grand Times Hôtel de Laval.  Le journaliste Alain Gravel, ancien président de la FPJQ et récipiendaire à quatre reprises d'un prix Judith-Jasmin, animait la cérémonie.

Voir les photos de la soirée

Visionner l'enregistrement du gala

Un montant de 250$ a été attribué dans chacune des sept catégories et un Grand prix de 1000$ a été remis pour la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.

Voici la liste des lauréats 2021 :


CATÉGORIE ARTS ET CULTURE

Photographe : Bernard Brault
Titre de la photo : Victor Pilon, Sisyphe
Média et date de publication : Globe and Mail, section Québec – 15 octobre 2021

Le jury :

  • Raymond Fournier, communicateur et journaliste scientifique indépendant
  • Ninon Pednault, photographe – Le Journal de Montréal
  • Sébastien St-Jean, photographe 

Le mot du jury : La photo gagnante parle d'une œuvre importante durant la pandémie et fige dans le temps une performance artistique qui change constamment. 


CATÉGORIE ENJEUX DE SOCIÉTÉ

Photographe : Patrick Sanfaçon 
Titre de la photo : Souvenons-nous 
Média et date de publication : La Presse - 19 janvier 2021

Le jury :

  • Daniel Mallard, photographe retraité – Le Journal de Québec
  • Sébastien Michaud, enseignant au département de photographie - CFP Lachine
  • Suzanne Vo-Ho, photographe et enseignante en photographie - CFP Lachine

Le mot du jury : La question des droits des autochtones et à l'itinérance a été au coeur de l'actualité. La personne au centre de tout, dans sa position recroquevillée, reflète bien la fatigue et la douleur reliées à ces enjeux. La composition et le cadrage rendent bien service à la nouvelle et peuvent amener différents niveaux de langage.


CATÉGORIE NOUVELLES

Photographe : Martin Tremblay 
Titre de la photo : Marcher sur l'eau
Média et date de publication : La Presse - 27 novembre 2021

Le jury :

  • Raymond Fournier, communicateur et journaliste scientifique indépendant
  • Ninon Pednault, photographe – Le Journal de Montréal
  • Sébastien St-Jean, photographe 

Le mot du jury : Marcher sur l'eau illustre bien le côté très dramatique d'une inondation importante en Colombie-Britannique.  Les deux autres photos illustrent bien la polémique dans l'actualité.


CATÉGORIE PHOTOREPORTAGE (5 à 10 photos)

Photographe : Olivier Jean 
Titre du photoreportage : Au cœur de Covidtown
photo #1photo #2photo #3photo #4photo #5photo #6photo #7photo #8 et photo #9 )
Média et date de publication : La Presse - 6 février 2021

Le jury :

  • Raymond Fournier, communicateur et journaliste scientifique indépendant
  • Ninon Pednault, photographe – Le Journal de Montréal
  • Sébastien St-Jean, photographe 

Le mot du jury : Le photoreportage sur la pandémie à l'Hôpital Charles-Lemoyne révèle une unité visuelle dans un contexte où la lumière et la vie privée des sujets posent beaucoup de contraintes.  Belle sensibilité et maîtrise de la lumière, les avant-plans très illustrés dans toute la série.


CATÉGORIE PORTRAITS

Photographe : Martin Tremblay
Titre de la photo : Stanley Vollant 
Média et date de publication : La Presse – 24 juin 2021

Le jury :

  • Daniel Mallard, photographe retraité – Le Journal de Québec
  • Sébastien Michaud, enseignant au département de photographie - CFP Lachine
  • Suzanne Vo-Ho, photographe et enseignante en photographie - CFP Lachine

Le mot du jury : Le jury a aimé l'harmonie des couleurs, le côté esthétique, mais qui ne nuit pas au propos. La nature évoquant les origines du médecin, le fond blanc évoquant l'hôpital, la lumière diffuse avec ses ombres et ses lumières, tous ces éléments font de cette image un portrait avec des symboliques très fortes.


CATÉGORIE SPORTS

Photographe : Bernard Brault
Titre de la photo : Vers la victoire...
Média et date de publication : La Presse - 6 août 2021

Le jury :

  • Daniel Mallard, photographe retraité – Le Journal de Québec
  • Sébastien Michaud, enseignant au département de photographie - CFP Lachine
  • Suzanne Vo-Ho, photographe et enseignante en photographie - CFP Lachine

Le mot du jury : L'émotion est bien captée pour ce moment historique dans l'histoire du sport canadien. Les gradins vides rappellent le contexte de pandémie. Le dynamisme est contagieux.


CATÉGORIE VIE QUOTIDIENNE

Photographe : Edouard Plante-Fréchette
Titre de la photo : Délogé
Média et date de publication : La Presse - 21 avril 2021

Le jury :

  • Daniel Mallard, photographe retraité – Le Journal de Québec
  • Sébastien Michaud, enseignant au département de photographie - CFP Lachine
  • Suzanne Vo-Ho, photographe et enseignante en photographie - CFP Lachine

Le mot du jury : Composition impeccable pour cette image qui résume à elle seule un sujet qui a touché bien des gens. La personne et son abri représentent très bien ce qui s'est passé. Les couleurs, l'ambiance, renforcent l'intérêt pour le personnage et ses préoccupations.


PHOTO DE PRESSE DE L'ANNÉE

Photographe : Edouard Plante-Fréchette
Titre de la photo : Délogé
Catégorie : Vie quotidienne
Média et date de publication : La Presse - 21 avril 2021

Le jury :

  • Daniel Mallard, photographe retraité – Le Journal de Québec
  • Raymond Fournier, communicateur et journaliste scientifique indépendant
  • Sébastien Michaud, enseignant au département de photographie - CFP Lachine
  • Ninon Pednault, photographe – Le Journal de Montréal
  • Sébastien St-Jean, photographe
  • Suzanne Vo-Ho, photographe et enseignante en photographie - CFP Lachine

Le mot du grand jury : Composition impeccable pour cette image qui résume à elle seule un sujet qui a touché bien des gens. La personne et son abri représentent très bien ce qui s'est passé. Les couleurs et l'ambiance renforcent l'intérêt pour le personnage et ses préoccupations.


37e édition du Prix de Journalisme en loisir

Le Conseil québécois du Loisir remet ses distinctions

Lors de la soirée de la remise des grands prix du journalisme au Québec, présenté samedi en soirée à l'hôtel Grand Times de Laval, le Conseil québécois du loisir (CQL) a remis le Prix de Journalisme en loisir.

Ce Prix vise à récompenser l'excellence du travail des journalistes qui contribuent à mieux faire connaître les différentes facettes des loisirs pratiqués au Québec ou par des Québécois.es ainsi que ses impacts favorables. Le Prix de journalisme en loisir vise également à mettre en lumière l'engagement des milliers de citoyens.nes et d'organisations auprès de leurs communautés et dans une grande diversité de lieux, de clientèles ou d'activités afin d'offrir des loisirs diversifiés, sécuritaires et surtout, accessibles à tous.

Le CQL tient à remercier chaleureusement les journalistes qui ont soumis des documents pour cette 37e édition. Les membres du jury ont dû arrêter leurs choix pour les huit catégories, en plus d'un prix Coup de cœur, parmi 128 articles et reportages, présentés par 83 journalistes provenant de partout au Québec. Les lauréats.es reçoivent des bourses totalisant 6 100 $ ainsi qu'un trophée soulignant leur succès.

LA LISTE DES GAGNANTS ET GAGNANTES

Association des communicateurs et rédacteurs de l'agroalimentaire

Les Prix Moïse-Cossette 2022 sont décernés  

Lors de la soirée de la remise des grands prix du journalisme au Québec, présenté samedi en soirée à l'hôtel Grand Times de Laval, l'Association des communicateurs et rédacteurs de l'agroalimentaire (ACRA) a décerné les prix Moïse-Cossette, couronnant les communicateurs et communicatrices de l'année dans le secteur agroalimentaire. 

Un total de 48 textes ont été soumis et jugés en fonction des critères de la qualité de l'information et du français, de l'effort de communication, de l'originalité et de la pertinence des sujets traités. Les textes gagnants sont publiés sur le site Web de l'ACRA.

Le jury 2022 était composé de Simon Guertin, communicateur à la retraite et ancien éditeur du Bulletin des agriculteurs, de Pascal Thériault, directeur du programme de Gestion et technologies d'entreprise agricole de l'Université McGill et vice-président de l'Ordre des agronomes du Québec et de Yolaine Villeneuve, ex-directrice affaires publiques et corporatives du Conseil des industriels laitiers du Québec, aujourd'hui retraité.

L'ACRA a remis deux bourses de 200 $ aux gagnants de la catégorie Court article/blogue pour le Web et tous les autres lauréats et lauréates, incluant le prix Coup de coeur, ont remporté une bourse de 400 $.

cONSULTER LA LISTE DES LAURÉATS ET LAURÉATES

FPJQ-Outaouais

La Bourse Marthe-Blouin 2022 est attribuée

Le résultat est tombé lundi soir, la jeune Talie-Ann Roy est la lauréate de la deuxième Bourse de la relève journalistique Marthe-Blouin, remise par la section Outaouais de la FPJQ. La jeune finissante en journalisme à La Cité remporte un montant de 500 dollars ainsi qu'un abonnement étudiant d'un an à la FPJQ pour son reportage intitulé « Quatre sang coups » ayant pour sujet les violences conjugales.


Le Trente hebdo

Sam Malek remporte la première bourse de l'infolettre

À l'occasion de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets, samedi soir, la FPJQ a décerné la toute première bourse de l'infolettre, remise à l'un des stagiaires qui avaient préparé un reportage à la fin de son stage de quatre semaines en 2021. Quatre candidats et candidates étaient en nomination.

Le président de la FPJQ Michaël Nguyen a remis le prix et la bourse de 500$ à Sam Malek de l'Université de Montréal pour son texte Une journaliste de trop à la COP26, publié en novembre 2021.

« J'ai le plaisir de présenter ce soir une toute nouvelle bourse, celle de l'infolettre, qui me tient particulièrement à coeur. La relève, c'est l'avenir de notre métier, ce sont les étudiants et étudiantes qui, en plongeant dans le journalisme, assurent sa pérennité. Alors pour leur donner un coup de pouce, la Fédération a décidé de leur offrir des stages, où on encadre un étudiant ou une étudiante qui cherche la nouvelle et la réécrit pour en donner un aperçu dans notre infolettre. Et à la fin du stage, le stagiaire confectionne un reportage que nous publions dans l'infolettre », a déclaré le président lors de l'annonce du récipiendaire.

«  Il s'agissait de textes de qualité, chacun avec un angle qui mettait la lumière sur un enjeu du journalisme. L'un d'eux s'est toutefois démarqué du lot. Le texte, une analyse à propos d'une seule question d'une journaliste en conférence de presse aux États-Unis, démontre bien l'importance de notre métier. Cette analyse aussi fine que parlante nous a impressionnés », a expliqué M. Nguyen. 


Concours canadien de journalisme de 2021

Les journalistes de l'année sont Améli Pineda et Magdaline Boutros

Le Concours canadien de journalisme de 2021 a dévoilé ses lauréats et lauréates, vendredi soir, parmi les 66 finalistes de 22 organisations pour les 22 catégories. Le Globe and Mail vient en tête de toutes les organisations avec dix prix remportés dans les 22 catégories. Le Halifax Chronicle Herald, RMO Today et le Toronto Star en ont deux chacun. Les autres médias dont les journalistes ont gagné un prix sont La Presse canadienne, Capital Daily, Le Devoir, le London Free Press, le National Observer et La Presse.

Les finalistes et les gagnants ont été sélectionnés par des comités de trois juges dans chacune des catégories parmi les 869 candidatures soumises pour du travail publié en 2021. Pas moins de 17 personnes ont remporté un prix au Concours pour une première fois.

Deux journalistes du Devoir, Améli Pineda et Magdaline Boutros, ont reçu les plus grands honneurs pour leur série de reportages détaillant les ravages de la violence conjugale au Québec ainsi que les mesures à prendre pour mieux soutenir les victimes. C'était la première fois que cette distinction était décernée à un duo de journalistes.

« Quelle spectaculaire reconnaissance du travail d'enquête et de la sensibilité journalistique de ces deux journalistes d'exception ! Elles méritent pleinement le titre de journalistes de l'année pour avoir suivi leur instinct, plongé dans des sujets sociaux d'importance et réellement eu une incidence concrète grâce à leur couverture journalistique », s'est réjouie par écrit Marie-Andrée Chouinard, la rédactrice en chef du Devoir.

La Presse s'est également démarquée lors de la remise des distinctions. Le quotidien montréalais a remporté le Prix John Honderich du projet de l'année pour son « reportage sur le nombre sans précédent d'incidents impliquant des armes à feu au Québec ».

« Le travail des journalistes est plutôt solitaire, habituellement. Chacun s'occupe du secteur qu'il couvre. Mais une fois de temps en temps, un gros projet ou une grosse histoire réunit plusieurs reporters dans un effort commun qui donne lieu à une féconde émulation », a expliqué l'éditeur adjoint et vice-président Information de La Presse, François Cardinal.

Il s'agissait de la 73e année du programme de prix et de la 33e en vertu de la présente structure administrative. Le Concours a été créé par le Toronto Press Club en 1949 pour encourager et récompenser l'excellence du travail journalistique dans les quotidiens au Canada. Le Concours est maintenant ouvert aux journaux quotidiens, agences de presse et sites de nouvelles en ligne.

Voir tous les gagnants et gagnantes

CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

PLUS DE DÉTAILS

EN MANCHETTE

Le Journal de Montréal copié, la FPJQ dénonce

Fausse page frontispice publiée par le PCQ

Vendredi dernier, le Parti conservateur du Québec (PCQ) a publié sur Facebook une page frontispice modifiée du Journal de Montréal présentant la photo de tous les députés de l'Assemblée nationale, à l'exception de l'élue du PCQ, et ayant pour titre « Vaccination forcée : 124 députés anti-liberté ».

« Tous les Québécois ont le droit de se promener librement dans l'espace public, sans avoir à montrer de l'information médicale », précisait un message avec la publication.

« Qu'un parti travestisse les faits et reprenne la une récente d'un média pour faire passer son message politique, c'est déplorable et inacceptable », a dénoncé le secrétaire-trésorier de la FPJQ Éric-Pierre Champagne, lorsqu'interrogé par Le Journal de Montréal au sujet de la publication qui porte à confusion. « Cela est d'autant plus grave dans un contexte où les médias tentent par tous les moyens de lutter contre la désinformation ».

Pour Dany Doucet, le rédacteur en chef du Journal de Montréal,  il n'est pas question de laisser aller la situation sans réagir. « La désinformation a fait tellement de dommages sur la planète depuis quelques années, nous ne laisserons pas un pouce à ceux qui voudront en faire au Québec, surtout pas en utilisant notre image. J'espère que ce n'est qu'une erreur de parcours à la veille d'une campagne électorale, où nous serons d'ailleurs omniprésents pour contre-vérifier toutes les déclarations des politiciens, notamment celles du Parti conservateur du Québec », a ajouté M. Doucet.

De nombreux experts du milieu ont également dénoncé la publication, l'associant à de la désinformation. « Rien ne laisse entendre que c'est une fausse une, on induit directement les gens en erreur, ce qui est très grave et contraire à l'éthique journalistique », a mentionné Patrick White, professeur en journalisme à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).

« On ne parle pas d'un mème ou d'un pastiche. On voit dans les commentaires de la publication que les gens cherchent l'article en question. C'est la preuve que c'est confondant et trompeur », a précisé le professeur en journalisme à l'UQAM, Jean-Hugues Roy.

Pour Simon Thibault, professeur en science politique à l'Université de Montréal, relayer une fausse information sachant qu'elle sera partagée à grande échelle est un « manque de responsabilité », surtout venant d'un parti politique qui se veut sérieux.

« Il y a des militants qui mettent beaucoup de trucs, je pense que c'était un peu humoristique. [...] Honnêtement, je ne sais pas », a mentionné le chef du PCQ Éric Duhaime, lorsque questionné si le montage venait de son parti ou de l'initiative d'un militant.

La nouvelle

  


Le parti du Rassemblement national peut-il être qualifié d'extrême droite ?

L'ombudsman de Radio-Canada s'est penché sur la question

Pierre Champoux (photo), l'ombudsman des Services français de Radio-Canada a révisé une plainte reçue contre un Radiojournal, diffusé le 9 avril dernier sur ICI Première, au cours duquel des journalistes ont qualifié le parti du Rassemblement national comme étant d'extrême droite.

Le plaignant, Éric Arsenault, dénonçait l'emploi de l'expression « extrême droite » en parlant du parti politique français dirigé par Marine Le Pen et estimait qu'une telle utilisation relève d'un jugement personnel.

Selon M. Arseneault, les journalistes qui le font, « [adhèrent] à la rhétorique des adversaires de ce parti », alors que jamais les membres du RN ne se « qualifient d'extrémistes. Comme citoyen vous avez le droit de juger et qualifier, mais pas comme journaliste ».

« Cette révision ne prétend pas se prononcer avec autorité sur l'étiquette qu'il convient d'appliquer au Rassemblement national (RN), si tant est qu'une telle étiquette soit justifiée. La question, ici, est de savoir si un journaliste a enfreint son devoir d'impartialité en parlant du RN comme d'un parti d'extrême droite », précise l'ombudsman dans sa décision.

« En référant au Rassemblement national comme une formation d'extrême droite, le journaliste-présentateur Bruno Larose a décrit un fait généralement reconnu, même s'il tend à évoluer. Le RN correspond encore à l'idée qu'on se fait d'un parti d'extrême droite, par ses positions sur l'immigration, sur le national-populisme, sur la question européenne, etc. Le fait de le mentionner n'était donc pas l'expression d'une opinion ni une faute à l'encontre du principe d'impartialité des Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada», a conclu M. Champoux.

(Photo courtoisie Radio-Canada)


Noémi Mercier quitte le bulletin, mais demeure à Noovo

Du changement pour Le Fil 17

Le journaliste et cheffe d'antenne Noémi Merci (photo) quittera la barre du bulletin de nouvelles Le fil 17 au début du mois de juin. La nouvelle a été annoncée en début de semaine. Mme Mercier demeurera toutefois à l'emploi de Noovo comme animatrice et productrice au contenu de documentaires.

« Noémi [Mercier] est la personne idéale pour mener ce projet », a expliqué par courriel la direction de Bell Média, propriétaire de la chaîne. Le message mentionne également que Noovo Info désire s'investir dans le documentaire afin de « produire davantage de journalisme d'impact ».

La décision soulève quelques inquiétudes parmi les employés sur l'orientation éditoriale que prendra la salle d'information, selon ce qu'a rapporté Le Devoir. La personne remplaçante de Mme Mercier n'a pas été nommé et la direction de Noovo n'a pas voulu commenter les rumeurs à ce sujet. Le nom de Marie-Christine Bergeron circulant à l'interne dans les derniers jours.

Avant de se joindre à Noovo Info, Mme Mercier a été journaliste au magazine L'Actualité et a collaboré à l'émission Dans les médias à Télé-Québec, où elle était également animatrice du magazine d'histoire Kebec. Ses grands reportages et ses chroniques lui ont rapporté pas moins de six médailles d'or aux Prix du magazine canadien et trois prix Judith-Jasmin. Elle a également récolté des nominations aux prix Michener et au prix Albert-Londres.

(Photo courtoisie Twitter)

LES précisions dans LE DEVOIR

C'est la fin pour l'émission de Denis Lévesque à TVA et LCN

Après 16 ans de présence quotidienne sur les ondes de TVA et LCN, Denis Lévesque (photo) va animer le jeudi 19 mai sa toute dernière émission. Il en a fait l'annonce mardi soir, en mentionnant le « privilège» qu'il a eu d'avoir animé cette quotidienne à plus de 3000 reprises.

La décision est en partie reliée à la pandémie, en raison de la répétition des sujets en lien avec la COVID-19 et des problèmes techniques engendrés par les entrevues virtuelles, avec l'impossibilité d'accueillir les invités en studio pendant la crise sanitaire.

«On se targuait d'être l'émission avec le spectre d'intérêts le plus large», a-t-il précisé à l'Agence QMI, rappelant que « Denis Lévesque » fut l'une des premières émissions de LCN quand la station a abandonné son ancien format qui présentait les manchettes au quinze minutes.

« Au cours des deux dernières années, j'ai eu des analystes et des spécialistes pour parler de COVID, il n'y avait plus autre chose. Maintenant, c'est la guerre en Ukraine. On se réinventait d'une saison à l'autre. Avec la pandémie, me réinventer a été plus difficile et j'ai décidé que ce n'est plus mon émission que j'allais réinventer, c'est moi-même », a-t-il ajouté.

Contrairement à son ami et collègue Pierre Bruneau, qui a annoncé dernièrement sa retraite au poste de chef d'antenne du bulletin de TVA Nouvelles, M. Lévesque veut rester actif dans le milieu et présenter des entrevues télévisées humaines et diversifiées, mais pas à tous les jours. « J'ouvre la porte à l'univers pour de nouveaux projets. On a une idée de docu-série aussi », a-t-il révélé.

Pour souligner le 25e anniversaire de LCN, en ondes depuis le 8 septembre 1997, Denis Lévesque mènera 25 entrevues de fond avec des personnalités qui ont fait la manchette depuis la création de la chaîne d'information.

(Photo courtoisie Twitter)

La nouvelle

Animateur de Première heure sur les ondes d'ICI Première à Québec

Claude Bernatchez ne sera pas de retour à l'automne

« Cette décision, c'est la mienne. Elle n'a pas été facile à prendre. Mais elle a été longuement réfléchie, longuement mûrie », a déclaré Claude Bernatchez (photo) sous le coup de l'émotion, lors de son émission matinale diffusée mercredi. « Ça fait plusieurs années que je réfléchis à mon avenir professionnel. Des nouveaux défis que j'aimerais relever, que je cherche comment rebondir vers un travail stimulant qui va me permettre encore d'apprendre un peu plus sur la vie, sur le monde ».

Claude Bernatchez a été à la fois animateur à la radio et à la télévision à Edmonton, Toronto, Montréal, Trois-Rivières avant de revenir à Québec, sa ville natale. Il est employé de Radio-Canada depuis 1998. Il animera sa dernière émission le jeudi 23 juin prochain avant de prendre une pause estivale pour réfléchir à son implication au sein de la Société d'État.

Première heure est arrivé en tête du sondage radio pour les émissions les plus écoutées le matin à Québec, selon les derniers résultats parus au printemps. Il s'agissait d'une sixième année de suite qu'elle surpassait la compétition.

« Le réveil chaque matin à 3 h 30 qui vous impose une vie de moine, gérer la fatigue qui est devenue un style de vie, les fins de semaine qui ne sont jamais assez longues pour arriver frais et dispo les lundis matin. Je suis fatigué. Je n'ai pas encore trouvé [ce que je vais faire], mais j'espère que ce saut que je fais un peu dans le vide me permettra d'y arriver. Je ne souhaite pas devenir un animateur blasé qui attend que l'heure de la retraite sonne » a expliqué M. Bernatchez, tout en remerciant ses collaborateurs et collaboratrices des dernières années.

Le maire de Québec Bruno Marchand a tenu à lui rendre hommage via Twitter. « Claude est un monument matinal de Québec. Quel plaisir ce fut de passer nos nombreux matins en ta compagnie. Énorme respect pour l'homme, l'animateur et le journaliste rigoureux. La suite sera à ta hauteur, j'en suis certain ».

Julie Lemieux, la directrice régionale de Radio-Canada à Québec comprend la décision de l'animateur. « Claude fait partie du quotidien des gens de la région de Québec depuis presque deux décennies et nous sommes tristes de le voir quitter l'animation de cette émission si appréciée des auditeurs. Mais il est tout à fait normal qu'il ait le goût d'avoir un autre rythme de vie et de relever de nouveaux défis après toutes ces années ».

(Photo courtoisie Twitter)

En savoir plus

Sébastien Perron remplacera Paule Genest comme Premier directeur

Du changement à la direction d'ICI RDI

La directrice générale de l'Information de Radio-Canada, Luce Julien, a annoncé lundi la nomination de Sébastien Perron (photo) au poste de premier directeur d'ICI RDI. Il assumera la fonction à partir de la fin du mois de juin, à la suite du départ à la retraite de l'actuelle directrice Paule Genest. « Elle a accompli un travail remarquable au cours des 10 dernières années », a mentionné Mme Julien à propos des réalisations de Mme Genest.

Sébastien Perron a débuté sa carrière à Radio-Canada en 1998. Il y a occupé plusieurs postes, dont celui de journaliste à Sudbury, de reporter national à Toronto et à Saint-Jean, de correspondant parlementaire à l'Assemblée nationale à Québec, de réalisateur pour la radio ainsi que celui de directeur d'ICI Première de 2016 à 2018, où il a été l'un des instigateurs du département de baladodiffusion.

Depuis 2018, il dirigeait les nouvelles et les émissions d'information à la radio, en plus d'avoir créé plusieurs balados. M. Perron sera désormais responsable de la chaîne ICI RDI en plus d'avoir la mission de développer la stratégie de distribution vidéo avec Crystelle Crépeau, première directrice, Magazines et information numérique.

(Photo courtoisie Radio-Canada)

LES DÉTAILS

Utilisation des réseaux sociaux

Un outil devenu indispensable pour les journalistes

La venue des réseaux sociaux a changé le travail des journalistes dans les dernières années, principalement dans la façon de trouver des sources et de dénicher les nouvelles. Facebook (2004), YouTube (2005), Twitter (2006) ou encore Instagram (2010) sont devenus des outils essentiels pour la pratique du journalisme, si bien sûr, ils sont utilisés adéquatement.

 « Pour prendre le pouls de l'opinion publique, le journaliste doit sortir du cercle amis-famille-collègues, et les réseaux sociaux permettent de rejoindre des gens qui, autrement, seraient difficiles à atteindre », précise Fannie Bussières-McNicoll, journaliste à Radio-Canada. Sur Facebook, elle s'abonne à des groupes privés qui se consacrent à un thème ou défendent une cause.

Ce n'est pas toujours évident, surtout en raison de la méfiance de certains groupes envers les professionnels de l'information, par exemple, ceux regroupant des personnes refusant la vaccination obligatoire. Elle a essuyé un refus des administrateurs pour s'inscrire à l'un de ses groupes, après avoir mentionné qu'elle était journaliste. « Beaucoup de non-vaccinés se plaignent que les médias les ignorent, alors je leur ai fait valoir qu'en participant à mon article, les parents d'enfants non vaccinés pourraient, justement, témoigner leur réalité. Ça a fait débloquer les choses », a-t-elle indiqué.

Twitter demeure un outil important pour François Messier, qui couvre la politique dans la salle de rédaction de radio-canada.ca à Montréal. « Quand le président Jovenel Moïse a été assassiné en Haïti, je me suis abonné dans le temps de le dire à une cinquantaine de comptes de journalistes, d'élus, de sénateurs haïtiens ».

« Les réseaux sociaux ont poursuivi le travail entamé auparavant par Internet pour rapetisser la planète », explique Vincent Grou, dont le travail de journaliste aux réseaux sociaux n'existait pas lorsqu'il a commencé dans le métier, au début des années 2000. « Les réseaux sociaux ont facilité la prise de contact avec le public. Je ne compte plus le nombre de fois où des gens nous ont écrit, sur Facebook, et que leur histoire est sortie en nouvelle ».

Le journaliste Thomas Gerbet amène un point de vue différent, sans pour autant dénigrer l'utilité des réseaux sociaux. Il considère qu'ils sont déjà scrutés à la loupe et suggère aussi de regarder ailleurs pour dénicher du contenu original. Il déclare toujours utiliser son téléphone afin de trouver des primeurs.

LE dossier complet

GUERRE EN UKRAINE

Un média prorusse dénonce la propagande de Poutine

Le site d'informations Lenta, réputé pour être pro-Kremlin, a publié lundi matin plusieurs manchettes qui remettaient en question la propagande russe concernant le conflit ukrainien. Des articles qui vont à l'encontre de la ligne officielle édictée par le régime de Vladimir Poutine.

Parmi les titres en évidence sur la page d'accueil du média, « Vladimir Poutine est devenu un dictateur pathétique et paranoïaque » et il a « menti sur les plans de la Russie en Ukraine ».

Le journaliste du Devoir Fabien Deglise a également révélé d'autres manchettes cinglantes envers l'intervention russe en Ukraine dans les archives de la publication. La Russie a « déclenché la guerre la plus sanglante du XXIe siècle », « Les dépenses records de l'armée n'ont pas aidé la Russie à vaincre l'Ukraine » et aussi « Le ministère de la Défense a menti aux proches des personnes tuées sur le croiseur Moskva [le navire amiral de l'armée russe coulé par l'Ukraine en mer Noire] ».

Tous ses textes étaient accompagnés d'une « clause de non-responsabilité » qui mentionne que le contenu n'avait « pas été autorisé par la direction ». Et d'ajouter : « En d'autres termes, prenez une capture d'écran avant que ce contenu ne soit supprimé ».

L'initiative vient de deux jeunes journalistes de la section économique du Lenta, Egor Polyakov et Alexandra Miroshnikova. Dans une déclaration sur le site d'informations indépendant Zone Media, qui n'est pas accessible en Russie, M. Polyakov dit avoir été guidé par sa « conscience ».

« Nous devions le faire pour rappeler à tout le monde ce pour quoi nos grands-pères se sont vraiment battus en ce beau Jour de la Victoire — pour la paix », a ajouté M. Polyakov lors d'un entretien avec The Guardian. « Des gens ordinaires meurent, des femmes et des enfants pacifiques meurent en Ukraine. Et le discours auquel nous sommes exposés indique que cela ne va pas s'arrêter. Nous ne pouvons plus accepter cela ».

Peter Rutland, spécialiste du nationalisme russe et professeur à l'Université Wesleyan, au Connecticut a fait l'analyse suivante lorsque contacté par Le Devoir à ce propos. « Nous pouvons nous attendre à de plus en plus d'expressions d'opposition de ce type, à mesure que l'économie de la Russie va se détériorer, que les pertes humaines vont s'accroître sur le terrain et que la victoire militaire va s'éloigner de l'horizon. Mais les sanctions en cas de dissidence sont toujours sévères en Russie, ce qui réduit la possibilité de voir un mouvement de protestation de masse éclater dans ce pays ».

Lire l'article

Prix Pulitzer

Les journalistes ukrainiens reçoivent une distinction spéciale

Pour leur couverture de l'invasion de leur pays par la Russie, le travail des journalistes ukrainiens a été récompensé d'un prix Pulitzer spécial. Administrée par l'Université Columbia aux États-Unis, la 106e édition des prix Pulitzer a été présentée lundi, lors d'une cérémonie à New York.

Marjorie Miller, la représentante des prix, a applaudi le courage, l'endurance et l'engagement des journalistes d'Ukraine pour rapporter la vérité pendant l'invasion impitoyable de leur pays par Vladimir Poutine, et sa guerre de propagande en Russie.

« Malgré les bombardements, les enlèvements, l'occupation et même les morts dans leurs rangs, [les journalistes ukrainiens] ont persévéré pour fournir une image précise d'une terrible réalité, faisant honneur à l'Ukraine et aux journalistes à travers le monde », a soutenu Mme Miller.

Parmi les médias qui ont obtenu un prix Pulitzer, le New York Times s'est démarqué avec trois distinctions. L'un des reportages récompensés a mené une enquête nationale sur les contrôles routiers par la police américaine, qui se soldent par des centaines de morts par armes à feu, pour lesquelles les agents et agentes échappent généralement à toute sanction.

Le Washington Post, a également été primé dans la catégorie « service public » pour sa couverture de l'attaque du Capitole le 6 janvier 2021. « L'un des jours les plus sombres de la nation », selon les prix Pulitzer.

La presse régionale aux États-Unis a aussi été honorée avec plusieurs récompenses, dont une en « journalisme d'enquête » remise au Tampa Bay Times pour un dossier sur la pollution et les risques toxiques d'une usine de recyclage de batteries en Floride.

(Photo courtoisie prix Pulitzer)

Les précisions

La liberté d'expression en péril en Russie

Vivre avec la censure au quotidien

Plus de deux mois après l'invasion de l'Ukraine, le peuple russe vit une période de répression accrue, marquée par la propagande, les délations et la désinformation, rappelant l'époque de la Guerre froide, a dénoncé Reporters sans frontière (RSF).

Depuis l'adoption de la loi prévoyant jusqu'à 15 ans de prison pour toute personne publiant des informations mensongères sur l'armée, la grande majorité des médias indépendants de Russie ont été soit bloqués, soit forcés de suspendre leurs activités. Des centaines de journalistes ont également quitté le pays ou tenteraient de le fuir.

La presse nationale tout comme les médias locaux ont été ciblés. RSF a rapporté plusieurs cas de journalistes ou propriétaires de médias qui ont été condamnés pour des articles discréditant l'armée russe. Ils risquent l'emprisonnement en plus d'être passibles d'amendes importantes.

« Ces lois permettent d'englober toutes sortes de situations. Comme toutes les lois qui visent la liberté d'expression en Russie, elles sont extrêmement vagues. Si vous faites un reportage sur la hausse des prix en disant que c'est la conséquence de l'opération spéciale russe en Ukraine, ça peut être considéré comme un discrédit de l'armée russe. Tout est soumis à l'interprétation des juges, qui subissent les pressions du pouvoir. C'est la loi de l'arbitraire. C'est la liberté d'expression dans son ensemble qui est visée », a expliqué Jeanne Cavelier, responsable du bureau Europe de l'Est et Asie centrale de RSF.

L'organisme s'inquiète de l'adoption prochaine d'une nouvelle loi qui prévoit d'annuler la licence des médias russes et étrangers et de les bloquer immédiatement s'ils diffusent de fausses informations sur l'armée, s'ils manquent de respect aux autorités ou s'ils appellent à participer à des événements non autorisés. Les médias étrangers pourraient également être bloqués en représailles si leur État d'origine restreint l'accès à un média russe.

(Photo courtoisie University of Washington)

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À L'INTERNATIONAL

La journaliste Shireen Abu Akleh décède lors d'un affrontement en Cisjordanie

La chaîne Al-Jazeera accuse l'armée israélienne de l'avoir tuée

L'une des journalistes les plus réputées d'Al-Jazeera, l'américano-palestinienne Shireen Abu Akleh (photo), a été tuée d'une balle dans la tête, alors qu'elle était sur le terrain pour couvrir une opération de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée.

Dans un communiqué, la chaîne d'information qatarie a accusé les forces israéliennes de l'avoir tuée « de façon délibérée » et de « sang froid ». « Al-Jazeera condamne ce crime odieux, qui a pour objectif d'empêcher les médias de faire leur travail ».

Le premier ministre israélien, Naftali Bennett a défendu ses troupes en déclarant que la journaliste avait « probablement » été tuée par des tirs de combattants palestiniens en marge d'affrontements dans le camp de Jénine. L'armée israélienne a indiqué y avoir mené des opérations afin « d'appréhender » un combattant islamiste.

« Durant ces activités de contreterrorisme dans le camp palestinien de Jénine, des dizaines d'hommes armés ont ouvert le feu et lancé des objets explosifs en direction des forces israéliennes, menaçant leur vie. Les soldats ont répliqué. Des personnes ont été atteintes », a indiqué l'armée israélienne.  

Sur les lieux, un photographe de l'AFP a rapporté des tirs de l'armée israélienne et a vu le corps de la reporter qui portait un casque et un gilet pare-balles sur lequel était inscrit le mot « presse ». Il a indiqué ne pas avoir vu de miliciens palestiniens à proximité de la scène où Shireen Abu Akleh a été tuée.

Un autre journaliste, Ali al-Samoudi, blessé lors de ces affrontements, a aussi rejeté la responsabilité sur l'armée d'Israël. « Nous étions en chemin pour couvrir l'opération de l'armée lorsqu'ils ont ouvert le feu sur nous […] Une balle m'a atteint. La seconde balle a touché Shireen ».

Âgée d'une cinquantaine d'années, Shireen Abu Akleh avait travaillé à La Voix de la Palestine et à Radio Monte-Carlo, avant d'être embauchée par la chaîne Al-Jazeera, où elle s'est spécialisée sur le conflit israélo-palestinien.

Israël a proposé à la Palestine une « enquête conjointe » sur la mort de la journaliste, mais le gouvernement palestinien a réclamé une « enquête internationale », a mentionné à l'AFP son porte-parole, Ibrahim Melhem. Tom Nides, l'ambassadeur des États-Unis en Israël a demandé une « enquête approfondie » sur la mort de la journaliste.

Le triste événement a aussi été condamné par Tor Wennesland, émissaire de l'ONU au Proche-Orient et nombre d'organisations de défense des droits de la personne, dont Amnistie internationale. L'Association des reporters de la presse étrangère en Israël et dans les Territoires palestiniens a déclaré être « horrifiée et choquée » par les circonstances du décès.

(Photo courtoisie International Press Institute)


Classement mondial de la liberté de la presse 2022

RSF a dévoilé les résultats de la 20e édition

Publié récemment par Reporters sans frontière (RSF), le Classement mondial de la liberté de la presse a évalué les conditions d'exercice du journalisme dans 180 pays et territoires. Les pays qui se démarquent, parmi le modèle démocratique où s'épanouit la liberté d'expression, sont la Norvège, le Danemark et la Suède, qui occupent respectivement les trois premiers échelons. Le Canada se retrouve en 19e position, loin devant les États-Unis qui se classent 42e. Sans surprise, la Corée du Nord obtient le pire résultat, obtenant le 180e et dernier rang.

Le classement 2022 démontre les effets désastreux du chaos informationnel (un espace numérique globalisé et dérégulé, qui favorise les fausses informations et la propagande).

Dans les sociétés démocratiques, selon RSF, le développement de médias d'opinion sur le modèle de Fox News et la banalisation des circuits de désinformation, amplifiée par le fonctionnement des réseaux sociaux, provoquent un accroissement des clivages. Sur le plan international, analyse l'organisation, l'asymétrie entre, d'une part, les sociétés ouvertes et, d'autre part, les régimes despotiques qui contrôlent leurs médias et leurs plateformes tout en menant des guerres de propagande, affaiblit les démocraties. Aux deux niveaux, cette double polarisation est un facteur d'intensification des tensions.

Pour cette 20e édition, RSF a fait évoluer sa méthodologie, en travaillant avec un comité de sept experts issus du monde universitaire et des médias. Ce travail a permis de définir la liberté de la presse comme « la possibilité effective pour les journalistes, en tant qu'individus et en tant que collectifs, de sélectionner, produire et diffuser des informations dans l'intérêt général, indépendamment des interférences politiques, économiques, légales et sociales, et sans menaces pour leur sécurité physique et mentale ».

Il en résulte cinq nouveaux indicateurs qui structurent le Classement et donnent une vision de la liberté de la presse dans sa complexité : contexte politique, cadre légal, contexte économique, contexte socioculturel et sécurité.

Les EXPLICATIONS DE RSF

Harcèlement envers les journalistes de sexe féminin aux États-Unis

Le prix à payer pour pratiquer le métier, selon une nouvelle étude

Alors que les journalistes, en particulier ceux de la radio et de la télévision, ont été formés à continuer leur boulot, peu importe les circonstances, une nouvelle étude a révélé que les femmes journalistes considèrent les attaques, délibérées ou non, comme faisant partie de leur travail.

Réalisée à partir d'entretiens approfondis avec 32 journalistes de la presse écrite et audiovisuelle aux États-Unis, l'étude a été publiée récemment dans la revue Journalism & Mass Communication Quarterly.

« Lorsque les hommes décrivaient leurs expériences de harcèlement ou d'autres attaques, ils semblaient vraiment les porter comme un badge d'honneur et un signe d'avoir fait du bon travail », a constaté Kaitlin Miller (photo), professeure adjointe de journalisme et de médias à l'Université de l'Alabama. Elle a donc décidé d'approfondir ces thèmes dans le cadre de sa thèse de doctorat.

La première question demandait si les journalistes avaient tendance à être confrontés à différents types de harcèlement en fonction de leur sexe. Sans surprise, les femmes étaient plus susceptibles de répondre par l'affirmative à la plupart des 16 types de harcèlement répertoriés par l'enquête, y compris les moqueries sur leur apparence et les demandes répétées de rendez-vous.

« Plusieurs des femmes sondées estiment que le harcèlement et les attaques font partie du prix à payer pour être journalistes », a déclaré Mme Miller, l'auteure de la nouvelle étude. Le fait que les journalistes, en particulier les femmes, soient confrontés au harcèlement n'est toutefois pas nouveau, selon elle.

L'étude s'est aussi penchée sur les réactions émotionnelles des journalistes lorsqu'ils sont confrontés à des menaces. Les femmes ont tendance à dire qu'elles éprouvent de la peur, de l'anxiété et de l'inquiétude. Une des femmes interrogées a décrit ce qu'elle a ressenti lorsqu'un homme a frappé à la portière de sa voiture alors qu'elle travaillait de nuit sur des prises de vue en direct. « Mon cœur battait la chamade, parce que je me disais : est-ce qu'il va me faire du mal ? Pourquoi est-il ici ? Cela n'a absolument aucun sens ».

Dans ses recommandations, elle suggère, lorsque possible, l'envoi de reporters en duo sur le terrain. « Vous êtes extraordinairement vulnérable lorsque vous couvrez une manifestation ou que vous faites un reportage en direct seul. Vous vous exposez à un harcèlement accru. Il n'y a aucun doute là-dessus », a mentionné la professeure. « Nous avons besoin de voir un modèle d'organisation qui s'éloigne de ces situations d'homme-orchestre et se penche davantage sur le reportage de groupe dans certains contextes ».

(Photo courtoisie University of Alabama)

Les précisions

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23 mai 2022

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27 au 29 mai 2022

Conférence nationale de l'Association canadienne des journalistes à Montréal

31 mai 2022

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31 mai 2022 à 19h

Formation de Diane Bérard et Amélie Daoust-Boisvert - Le journalisme de solutions, pourquoi, pour qui et comment ?

1er juin 2022 à 19h30

Formation de Valérian Mazataud - Le photoreportage à l'international

3 juin 2022

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5 juin 2022

Fin de l'exposition de photographies En un regard de la FPJQ-Montérégie

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23 juin au 25 août 2022

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24 juin 2022

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Fête nationale du Québec

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27 juin 2022 à 19h

Formation d'Antonin Rossier-Bisaillon - Découvrir l'écriture inclusive

1er juillet 2022

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25 août 2022

Reprise de la publication de l'infolettre hebdomadaire

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Journaliste multiplateformes | La Liberté

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Reporter – rédacteur ou reporter – rédactrice (Services français) - REG00594 | CBC/Radio-Canada

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Rédacteur(trice) à l'information | CFTF Noovo

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Coordonnateur (trice) administratif (ve) | CFTF Noovo

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Rédactrice ou rédacteur en chef | Revue de théâtre JEU

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Envoyé par Yapla