2023-01-19 Lettre InfoFPJQ2023-01-19 Lettre InfoFPJQ
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— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Distribution en kiosques

Médias régionaux

Le groupe Médialo, qui a fait l'acquisition en 2018 des journaux L'Avantage, L'Avantage gaspésien et L'Avant-Poste, a annoncé cette semaine la fin de la distribution à domicile de ses hebdomadaires régionaux du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie dès le 26 janvier 2023.

Le président du groupe, Frédéric Couture, a indiqué que les coûts de distribution étaient trop élevés. De plus, il a ajouté que les journaux seraient toujours gratuits et disponibles dans des points de distribution chez des commerçants et dans certains lieux publics.

En entrevue, le président de la FPJQ, Michaël Nguyen (photo) a rappelé l'importance de bien informer le public en région et de l'information locale. Il a d'ailleurs fait un plaidoyer pour les journaux papiers.  Les hebdos régionaux jouent un rôle central dans l'écosystème québécois afin de bien informer la population.

L'article de Radio-Canada

PRIX ET BOURSES

Plus que quelques heures pour déposer un dossier de candidature

46e édition des Prix du magazine canadien

L'appel de candidatures pour la 46e édition annuelle des Prix du magazine canadien se termine demain. Le concours s'adresse aux magazines et aux citoyens canadiens ou immigrants reçus, dont les œuvres ont été publiées au cours de l'année 2022. 

Vous trouverez la liste des catégories sur le site Web du concours ainsi que les règlements et critères d'admissibilité.

CONSULTER LES CONDITIONS DE PARTICIPATION

Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain

Bourse Fernand-Séguin 2023

CONSULTER LES CONDITIONS DE PARTICIPATION

Reporters d'Espoirs lance la troisième édition du « Prix européen du jeune reporter », dédié à tous les jeunes de 15 à 30 ans. L'appel de candidature est ouvert jusqu'au 30 juin 2023.

Reporters d'Espoirs agit depuis 17 ans pour que « l'information donne envie d'agir » et inspire les citoyens, en diffusant la connaissance d'initiatives qui apportent des réponses à des problèmes économiques, écologiques, culturels et sociaux. Reporters d'Espoirs travaille aujourd'hui avec plus de 50 médias français (TF1, FranceTV, Radiofrance, Libération, Le Figaro, Konbini, Loopsider, la presse régionale, etc.).

Reporters d'Espoirs lance la troisième édition du Prix européen du jeune reporter. Avec ce Prix, Reporters d'Espoirs encourage les jeunes à se faire acteurs de l'information, à pratiquer l'écriture en langue française, et à diffuser la connaissance d'initiatives constructives à l'échelle de l'Europe. Ce Prix va distinguer des reportages de « journalisme de solutions » écrits en langue française, réalisés par des jeunes de 15 à 30 ans partout dans le monde, quel que soit leur parcours, avec un accompagnement personnalisé proposé aux candidats.

Reporters d'Espoirs remettra 10 000 euros aux 6 meilleurs reportages. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 30 juin 2023.

Pour en savoir plus et pour joindre votre candidature, voici plus d'informations sur le lien suivant : https://reportersdespoirs.org/prixeuropeen/ .

SECTIONS RÉGIONALES

Photographie de presse de la Montérégie et du Centre-du-Québec

L'exposition « En un regard » se poursuit jusqu'à la fin janvier

La FPJQ, section Montérégie, vous invite à visiter « En un regard », une exposition dédiée à la photographie de presse qui met en lumière son importance dans les médias de la presse écrite et électronique situés en Montérégie et le Centre-du-Québec.

Une quinzaine de photographes de ces deux régions de la province présentent un éventail de leurs photographies de presse afin de raconter au public différentes histoires dont ils ont été témoins.

L'exposition « En un regard » est présentée jusqu'au 31 janvier 2023 à l'espace Desjardins du Théâtre des Deux Rives situé à Saint-Jean-sur-Richelieu.

(Photo courtoisie)

EN MANCHETTE

Du financement pour les médias communautaires et la lutte à la désinformation

Quelque 155 médias communautaires de la province se partageront plus de 6,1 M$. Cet appui du gouvernement du Québec est destiné à des médias imprimés, radios, télévisions et médias communautaires en ligne.

L'argent contribuera à les aider à poursuivre leurs actions pour offrir à la population une information locale et régionale de qualité.

Cette aide financière provient de deux enveloppes distinctes. D'une part,  une somme de 5 573 600$ est financée par le programme Aide au fonctionnement pour les médias communautaires. D'autre part, un montant de 568 000$ émane du Plan d'action gouvernemental en matière d'action communautaire 2022-2027. Ce soutien est versé pour l'année financière 2022-2023.

Désinformation en ligne

En outre, Patrimoine canadien annonce un financement de plus de 1,2 M$. Cet argent servira à financer 16 projets de recherche visant à combattre la désinformation, la mésinformation et le contenu préjudiciable en ligne en plus de sensibiliser la population à ce sujet.

Des projets de la Coopérative nationale de l'information indépendante, de l'Université Concordia et de l'Université McGill ont notamment été sélectionnés.

Ces initiatives ont été retenues à la suite d'un appel de propositions annuel lancé en juillet 2022 dans le cadre du Programme de contributions en matière de citoyenneté numérique.

 

Lire lA suitE DE LA nouvelle

La crise du verglas

25 ans plus tard, des journalistes reviennent sur la couverture de la crise du verglas

 

Vingt-cinq années ont passé depuis la crise du verglas qui a plongé une partie du Québec dans le noir pendant plusieurs semaines, mais les souvenirs demeurent bien présents dans la tête des journalistes qui ont couvert cet événement marquant.

Pour souligner les 25 ans de cette crise qui a débuté le 6 janvier 1998, plusieurs médias ont publié des dossiers spéciaux. De son côté, Le Devoir est revenu sur les événements à travers les témoignages de trois journalistes qui ont couvert le grand verglas, soit Sophie-Andrée Blondin, Judith Lachapelle et Robert Plouffe.

Des pylônes qui s'écroulent comme des dominos, des refuges improvisés, des interventions de l'armée, des débordements dans les hôpitaux, de l'entraide entre voisins, ou encore le travail acharné des employés d'Hydro-Québec : les sujets à couvrir étaient nombreux pour les médias. Mais ce qui a le plus marqué les journalistes, ce sont les témoignages qu'ils ont recueillis auprès des citoyens et des producteurs, tous démunis devant l'ampleur des événements.

(Photo : Archives Le Devoir)
LE REPORTAGE dans Le Devoir

Le journaliste Jean-Claude Leclerc n'est plus

L'ex-journaliste et éditorialiste Jean-Claude Leclerc est décédé subitement à Montréal le 14 janvier dernier. Il était âgé de 83 ans. Il avait commencé à œuvrer au Devoir au printemps 1967 à titre de reporter aux affaires municipales, après avoir collaboré à une enquête d'un journal régional.

Sa signature est ensuite apparue régulièrement en page éditoriale du quotidien à compter de 1970, et ce, pendant deux décennies. Il a quitté Le Devoir à l'automne 1990. Il a ensuite enseigné le métier de journaliste à la Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal. Il a fait un retour dans les pages du Devoir à titre de chroniqueur où il a tenu la chronique Éthique et religions jusqu'en 2016.

Au fil de sa carrière, il a également collaboré avec d'autres médias. Il a notamment été columnist indépendant au quotidien The Gazette. Il a aussi signé des articles dans Présence et RND (Revue Notre-Dame), deux publications d'informations religieuses. Il a aussi été publié dans Le Trente, le magazine de la FPJQ.

Jean-Claude Leclerc est également l'un des membres fondateurs du Centre pour le journalisme d'enquête, créé en 1980.

(Crédit photo: Claude Robillard)

Les détailS

Un nouvel outil pour traquer les violations des droits des médias

Le Canadian Journalism Project et son site web J-Source.ca ont lancé le 19 décembre dernier le Canada Press Freedom Project (CPFP), un outil visant à documenter les violations de la liberté de la presse à travers le pays.

Inspiré du U.S. Press Freedom Tracker, le CPFP répertorie les incursions dans les droits des médias et vise à aider les artisans médiatiques à comprendre et à contester ces atteintes et menaces à leurs droits.

Le CPFP fournira un suivi en continu de l'état de la liberté de la presse au Canada, en plus d'offrir des ressources et outils aux médias afin qu'ils puissent mieux affronter la menace.

« Depuis 2021, les médias au Canada ont dû faire face à l'obstruction du gouvernement et de la police, à une vague de menaces en ligne de plus en plus importante et violente, à des efforts concertés pour freiner leurs recherches sur certains sujets et à des tentatives répétées de restreindre la couverture des manifestations pour les droits fonciers », affirme J-Source.ca.

Il est possible de consulter le CPFP ou de rapporter une violation de la liberté de la presse en visitant le canadapressfreedom.ca.

(Crédit photo : J-Source.ca et CPFP)

 
Plus de détails

La chaîne inuit Uvagut TV veut faire partie du service de base du câble

Uvagut TV, la première chaîne de télévision canadienne diffusant majoritairement du contenu en langue autochtone, souhaite faire partie du service de base des câblodistributeurs.

Si la demande que la chaîne a formulée au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) est approuvée, les entreprises seront tenues d'en diffuser le contenu.

90% de sa programmation étant diffusée en inuktitut, une telle autorisation contribuerait à diffuser les langues autochtones dans toutes les résidences canadiennes, croit Qajaq Robinson, la secrétaire-trésorière du Nunavut Independent Television Network (NITV).

Qui plus est, elle soutient que la télévision constitue un médium important pour favoriser la réintroduction des langues autochtones au sein des populations.

«Le rêve d'un Canada doit comprendre un espace authentique pour les peuples autochtones, notamment les Inuit. Les peuples autochtones ne sont pas un monolithe. Nous ne sommes pas tous pareils», précise Mme Robinson.

Uvagut TV touche actuellement quelque 610 000 foyers à l'échelle nationale. La chaîne est disponible sur le service Direct Satellite de Shaw, sur Arctic Co-operatives Limited, un service disponible au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest ainsi que sur le service de la Fédération des Coopératives du Nouveau-Québec au Nunavik.

Élargir la diffusion de la chaîne permettrait «d'utiliser nos voix et nos expressions pour parler au monde, pas seulement aux Inuit, mais à tout le monde», ajoute Qajaq Robinson.

(Photo tirée du site web d'Uvagut TV/Courtoisie d'Isuma Distribution International)

Pour les détails

Poursuite en diffamation: Éric Duhaime devant le juge en juin

Déposée à l'automne 2020, la poursuite du chef du Parti conservateur du Québec Éric Duhaime (photo) contre le Journal de Québec et la chroniqueuse Karine Gagnon, qui l'avaient associé au mouvement complotiste, les mènera en Cour supérieure.

À moins d'un revirement, le procès aura bel et bien lieu du 12 au 15 juin.

Duhaime réclame 125 000$ à Média QMI, dont 100 000$ à titre de dommages et intérêts et 25 000$ en dommages punitifs. 

À l'origine de la plainte, une chronique de Karine Gagnon publiée le 22 septembre 2020 dans les pages du Journal de Québec et intitulée «Les complotistes de Québec».

«Depuis le début de la pandémie, CHOI FM se fait la courroie de transmission par excellence des complotistes, écrivait alors la chroniqueuse Karine Gagnon. On peut y entendre leurs porte-parole plus souvent qu'à leur tour, certains comme Éric Duhaime y étant même devenus chroniqueurs réguliers.»

Dans sa poursuite en diffamation déposée en Cour supérieure, Éric Duhaime nie être complotiste et dénonce une «chronique médisante» qui laissait entendre que l'augmentation des cas de COVID-19 dans la capitale lors de la deuxième vague découlait de ses propos.

«La parution de cet article a eu pour effet de nuire considérablement à la réputation, à l'intégrité, à l'honneur, à la vie privée et à la dignité du Demandeur, ce qui s'est traduit notamment par une perte de confiance de certains de ses partenaires d'affaires», fait valoir la poursuite.

Le politicien reproche également au Journal de Québec d'avoir ignoré quatre tentatives pour faire publier une réplique à la chronique.

Pour sa part, le média estime que sa chroniqueuse «a exprimé de bonne foi dans les articles des commentaires raisonnables sur des questions d'intérêt public et sur une personnalité publique», peut-on lire dans des documents déposés au palais de justice de Québec.

(Crédit photo : Wikimedia Commons)

EN SAVOIR PLUS

Dossier Loi d'accès aux documents des organismes publics

4 ans de démarches pour obtenir 200 pages de documents de la Sûreté du Québec

Une journaliste de Radio-Canada à Trois-Rivières, Amélie Desmarais (photo), a obtenu, après une bataille de quatre ans devant la Commission d'accès à l'information, les factures et comptes de dépenses d'une quinzaine d'agents d'infiltration impliqués dans une opération de type Mr. Big qui a eu lieu de juin 2009 à août 2010. Restaurants, grands vins, limousines, cigares, parties de golf, hôtels et même de l'argent comptant, le reportage dévoile que la Sûreté du Québec (SQ) a dépensé plus de 57 000$ pour amener Jonathan Bettez, qu'elle soupçonnait d'être responsable de la disparition de Cédrika Provencher, à se compromettre.

Amélie a obtenu plus de 200 pages de factures et comptes de dépenses grâce à l'intervention d'un juge administratif de la Commission d'accès à l'information.

Elle a déposé une demande de révision auprès de la Commission en août 2018 après avoir essuyé un premier refus de la SQ à une demande d'accès aux documents. Une première audience a eu lieu deux ans plus tard.

«Il a fallu se battre jusqu'à la dernière minute lors des audiences devant la Commission», explique Amélie.

Elle a dû insister auprès du juge pour rappeler notamment que sa demande d'accès ne visait pas les coûts totaux de l'opération, mais bien tous les documents que détenait l'organisme permettant d'en établir les coûts. Elle n'a pu obtenir la rémunération des agents impliqués.

«Plus il y aura de décisions favorables de la Commission, plus la jurisprudence nous sera favorable pour obtenir des documents», estime Amélie. «J'essaie de contester tout refus de documents qui m'apparaît non justifié.»

À la Commission d'accès à l'information, on précise que les délais d'inscription au rôle pour une première audience sont actuellement de 12 mois et qu'un processus de médiation est  disponible.

(Avec la collaboration de Daniel Boily)

 

(Photo courtoisie Radio-Canada)

Le reportage

À L'INTERNATIONAL

Record de journalistes jetés en prison en 2022 

Le triste record établi en 2021 a de nouveau été dépassé : 533 journalistes ont été emprisonnés à travers le monde l'an dernier, rapporte l'organisme Reporters sans frontières (RSF), dans son bilan annuel des exactions commises contre les professionnels des médias. Parmi eux, 110 sont incarcérés en Chine, 62 en Birmanie et 47 en République islamique d'Iran.  

La dernière année est aussi celle qui a vu le plus grand nombre de femmes reporters en prison : 78, par rapport aux 60 incarcérées en 2021. Du jamais vu, note RSF. 

Le bilan de 2022 est fort sombre : 57 journalistes ont été tués en exerçant leur métier, contre 60 en 2021. Cette hausse de 19% est portée, entre autres, par la guerre en Ukraine. Le Mexique demeure toutefois le pays le plus dangereux pour les professionnels des médias : il compte à lui seul 11 journalistes assassinés. 

De plus, au moins 65 journalistes et collaborateurs des médias sont actuellement retenus en otage et 49 sont portés disparus. 

(Photo courtoisie Reporters sans frontières)

 

EN SAVOIR PLUS

Plus de 1800 emplois abolis dans les médias américains en 2022

Plus de 1800 postes ont été supprimés dans les médias américains en 2022, soit 20% de plus que l'année précédente, selon les données compilées par Challenger, Gray & Christmas.

Le mois de décembre à lui seul a vu plus de 400 postes être abolis, alors que le marché publicitaire américain connaissait un important ralentissement.

Ces coupures sont évidemment bien loin du record des 16 160 postes abolis dans les médias aux États-Unis en 2020, alors que la pandémie de COVID-19 ravageait les salles de nouvelles partout dans le monde.

Axios soutient ainsi qu'il est possible que plus de postes aient été abolis en 2022 que l'année précédente en raison des coupures drastiques de 2020, qui avaient réduit les salles de nouvelles à leur plus petite expression possible en 2021.

(Crédit photo : Challenger, Gray & Christmas)

 
CONSULTER LES données

Éducation aux médias : La Finlande toujours en tête.

Pour la 5e année consécutive, la Finlande se classe première dans la lutte à la désinformation. Ce résultat émane d'un palmarès créé par l'Institut pour une société ouverte de Sofia, en Bulgarie, qui a évalué 41 pays européens selon un indice d'éducation aux médias basé sur une série de critères liés à la liberté médiatique et au degré de confiance de la population.

Les autres pays en haut de la liste sont la Norvège (2e), le Danemark (3e), l'Estonie (4e), l'Irlande (5e), la Suède (6e) et la Suisse (7e). La Belgique et la France se classent respectivement 13e et 16e.

La Finlande se distingue du fait que l'éducation aux médias s'inscrit dans le programme scolaire dès la prématernelle. « Qu'il s'agisse d'éducation physique, de mathématiques ou de langues, il faut se demander comment inclure ces éléments dans son travail avec les enfants et les jeunes », selon Leo Pekkala, directeur de l'Institut national de l'audiovisuel de Finlande, qui supervise l'éducation aux médias.

Ce programme, introduit depuis 2013, produit des résultats convaincants. Selon un sondage commandé par un regroupement de journaux finlandais, 76 % de la population fait confiance à leurs quotidiens traditionnels ou numériques. Un sondage similaire réalisé aux États-Unis par l'Institut Gallup en octobre dernier relève un Indice de confiance de seulement 34 % après un sommet de 72 % en 1976.

(Crédit photo : Wikimedia Commons / Mechelin, Leopold Henrik Stanislaus)

L'article

Policier au travail : Menotté pour avoir posé des questions

Le Service de police de la Ville de Phoenix en Arizona a lancé une enquête interne après qu'un réseau de télé local, ABC15, a révélé qu'un patrouilleur avait menotté le journaliste Dion Rabouin dans l'exercice de sa profession.

C'est un témoin de la scène qui a produit la vidéo incriminante, filmée au moment des faits qui remontent au 23 novembre 2022, mais qui n'a été dévoilée qu'au début janvier.

Journaliste au Wall Street Journal, Dion Rabouin (photo) était en vacances en famille à Phoenix pour l'Action de grâce lorsqu'il a décidé d'aller faire un vox pop chez les clients d'une succursale de la banque JP Morgan dans le cadre d'un reportage sur les comptes d'épargne des consommateurs.

Même si Dion Rabouin s'était identifié, le représentant des forces de l'ordre appelé sur place a jugé que le journaliste vétéran s'était introduit dans un lieu privé. Le journaliste ayant refusé de montrer ses papiers, le gardien de la paix l'a menotté. Ce n'est qu'à l'arrivée des renforts que le journaliste a été relâché avec un avertissement de ne plus se représenter sur les lieux.

« Je suis consterné et préoccupé par le fait que des officiers de votre service tentent d'interférer avec le droit constitutionnel de monsieur Rabouin de pratiquer le journalisme et de limiter la présence de quiconque dans un lieu public », a déclaré Matt Murray, rédacteur en chef du Wall Street Journal.

Dion Rabouin, qui cumule 16 ans de métier, est l'animateur de la chaîne WSJ Youtube Markets. La banque, qui a compris à qui elle avait affaire, s'est excusée, mais pas le service de police, qui se garde une petite gêne jusqu'à la conclusion de l'enquête.

(Crédit photo : The Wall Street Journal)

 

LES DÉTAILS

La chronique média du New York Times sans rédacteur en chef depuis un an

Depuis le départ, il y a un an, de son journaliste média Ben Smith, le New York Times ne lui a toujours pas trouvé de successeur. Le chroniqueur avait démissionné pour développer sa jeune entreprise médiatique Semafor

Plusieurs spécialistes des médias ont pourtant été approchés pour occuper ce poste très convoité, dont Sarah Ellison du Washington Post, Brian Stelter, ancien de CNN, Dylan Byers de Puck ou encore Andrew Edgecliffe-Johnson du Financial Times US.

Dans l'intervalle, c'est Joe Plambek, rédacteur du bureau des affaires, qui assure principalement l'intérim.

Selon Vanity Fair, les raisons du retard dans le choix du prochain rédacteur en chef média seraient dues au grand nombre de cadres impliqués en interne dans le processus de recrutement, et le fait que le quotidien new-yorkais n'ait pas encore tranché sur la nouvelle orientation qu'il souhaite donner à la chronique.

(Crédit photo : The New York Times)

LES DÉTAILS

Des nouvelles des membres

Têtes qui bougent

Grosse semaine pour Marie-Ève Martel, qui vient de débuter comme journaliste à La Presse Canadienne, après avoir travaillé dix ans à La Voix de l'Est. L'ancienne vice-présidente de la FPJQ et autrice de Privé de sens – Plaidoyer pour un meilleur accès à l'information au Québec (Somme Toute, 2021), s'est également vu confier une charge de cours en Éthique et déontologie dans le cadre du certificat en journalisme à l'Université de Montréal. Comme quoi le livre mène à tout.

(Crédit photo : tirée de sa page Facebook)


CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

Vous avez une formation professionnelle pertinente à proposer ?

Partager votre expertise avec les membres de la Fédération

Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.

Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.

Pour soumettre un projet de formation pour le printemps 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.

DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

De nombreuses adhésions viennent à échéance le 31 janvier

Adhérez dès maintenant à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site Web.

Quatre options vous sont proposées, selon votre statut professionnel.

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. En vous inscrivant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.

Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

Membres de la FPJQ

L'infolettre est votre porte-voix

Vous avez une nouvelle vous concernant, n'hésitez pas à nous transmettre l'information et des photos afin qu'elle soit publiée dans notre infolettre, Le Trente hebdo.

Que ce soit pour une nomination, la parution d'un livre, un changement d'affectation ou encore pour une distinction reçue, vous n'avez qu'à écrire à l'adresse infolettre@fpjq.org pour nous en aviser. Les informations doivent parvenir au plus tard le mardi avant 17 heures pour la parution du jeudi suivant.

 

Les infolettres parues depuis janvier 2021

Première dictée Antidote de la FPJQ

Relevez le défi de la maison

L'orthographe et la grammaire n'ont plus de secrets pour vous. Vous savez éviter ses nombreux pièges et vos connaissances en vocabulaire sont impeccables ? Vous pouvez maintenant tester vos connaissances de la langue française de votre domicile en participant à la première dictée Antidote de la FPJQ en ligne.

Inspiré par le thème de la censure, le journaliste Jean-Benoît Nadeau a composé une dictée trouée truffée de pièges pour mettre à l'épreuve ses collègues des médias lors du congrès annuel de la FPJQ en novembre dernier. Aucune des personnes participantes n'a réussi un résultat sans faute. Serez-vous en mesure de réaliser l'exploit ?

POUR PARTICIPER

À VOS AGENDAS

20 janvier 2023 à 23h59

Date butoir pour déposer un dossier de candidature pour la 46e édition des Prix du magazine canadien

31 janvier 2023

Fin de l'exposition « En un regard » sur la photographie de presse, présentée à l'espace Desjardins du Théâtre des Deux Rives à Saint-Jean-sur-Richelieu.

17 février 2023 à 23h59

Date butoir pour déposer un dossier de candidature pour le Prix Michener

21 février 2023

Ouverture des mises en candidature pour les prix En-Tête 2022

23 février 2023

Ouverture des mises en candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023

21 février 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les prix En-Tête 2022

12 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature à la bourse Fernand-Séguin 2023

13 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le Prix Guy-Mauffette 2023 et le Prix René-Lévesque 2023

27 mars 2023 à 17h

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023

13 avril 2023

Ouverture des mises en candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

3 mai 2023

Journée mondiale de la liberté de la presse

15 mai 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

15 juin 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale

24 août 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur

12 novembre 2023

Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Photolab Yves Thomas

Un rabais de 20% sur les impressions et les commandes en magasin sur tout achat de 25$ et plus chez Photolab Yves Thomas.  

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Société des musées du Québec

L'entrée gratuite dans plusieurs musées québécois et certains établissements à l'étranger, comme le Louvre et les musées nationaux de France.

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Une offre aux finissants en journalisme

En tant que finissant en journalisme vous pouvez devenir membre professionnel de la FPJQ et obtenir la carte de presse au tarif étudiant, en faisant votre demande d'adhésion au cours des quatre mois qui suivent la fin de vos cours en journalisme si, bien sûr, vous n'avez pas d'occupations incompatibles avec le journalisme.

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OFFRES D'EMPLOI

Journaliste au pupitre - La Presse

horaire de soir et de fin de semaine

date limite: 7 février 2023

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Journaliste / réalisateur(trice) (bilingue) | CPAC

Statut d'emploi : Régulier

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Ottawa

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Responsable principal des relations avec les médias (bilingue anglais/français) | GlobeNewswire par Notified

Type d'emploi : Temps plein

Lieux : Montréal, Kingston, Toronto, Vancouver ou Winnipeg (télétravail ou mode hybride possible)

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Envoyé par Yapla