2022-11-03 Lettre InfoFPJQ2022-11-03 Lettre InfoFPJQ
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— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Ça commence demain

Congrès 2022 : « Ceci n'est pas de la censure »

Du 4 au 6 novembre prochain, le réputé congrès annuel de la FPJQ fera son retour en présentiel après deux ans de présentation virtuelle. Les activités se dérouleront au Delta Mont-Sainte-Anne, dans la ville de Beaupré, à une quarantaine de minutes de Québec.

Ceci n'est pas de la censure sera le thème au centre de la programmation. Vous avez dans celle-ci l'ensemble des événements qui seront présentés pendant la fin de semaine du congrès.

➡️ Consulter la programmation 2022

Les inscriptions au congrès sont maintenant terminées. Si vous désirez y participer et que vous n'avez pas encore procédé à l'inscription, nous ne pouvons vous garantir une place et vous êtes invité à écrire à info@fpjq.org pour en effectuer la demande.

Pour les nouvelles réservations d'hébergement au Delta Mont-Sainte-Anne, vous devez communiquer directement avec l'hôtel par téléphone au 418 827-1862. Le tarif régulier de l'hôtel s'appliquera. Nous vous invitons à réserver rapidement pour vous assurer de la disponibilité des chambres.


Voici les descriptifs des formations, panels et débats présentés lors du congrès 2022 :

  • COMPRENDRE LES STATISTIQUES ET LES DONNÉES DE SONDAGE
    Vendredi 10h30, salle B 7e ciel

    - Sylvain Gauthier, vice-président – Firme Léger

Une formation interactive qui vise à comprendre les subtilités des sondages dans le cadre de votre travail journalistique. Vous y apprendrez les bonnes pratiques en matière d'interprétation des données et les pièges liés à la méthodologie et/ou à la lecture des résultats.


  • ATELIER DE PODCAST
    Vendredi 10h30, salle C 7e ciel

    - Maude Petel-Légaré, réalisatrice

Un atelier d'introduction pour vous familiariser avec l'univers de la baladodiffusion. Il permet de survoler les différents genres du balado (documentaires, fictions, entretiens, etc.), mais également, l'importance de bien définir l'intention derrière un projet, son angle, le script imaginé, les intervenant.e.s anticipé.e.s. Il permet aussi de réfléchir aux différents types de narrations possibles de même qu'à la façon de se préparer à réaliser une entrevue et de la mener.


  • ATELIER PHOTO DE PRESSE
    Vendredi 13h15, salle B 7e ciel

    - Daniel Mallard, photographe retraité – Le Journal de Québec

Conversation ouverte sur les qualités requises pour devenir photographe de presse, avec quelques exemples afin de définir la polyvalence nécessaire, en particulier quand on travaille pour un quotidien. L'importance du sens de l'observation et de l'anticipation seront des thèmes abordés afin que la photographie de presse ne soit pas qu'un support à la nouvelle, mais qu'elle devienne une couverture visuelle de l'événement.


  • L'ART DE L'ÉCRITURE JOURNALISTIQUE
    Vendredi 13h15, salle C 7e ciel

    - Sylvio Morin, chef des nouvelles - EnBeauce.com

Qui a-t-il de fautif dans la construction de la phrase qui suit ?

« Vendredi le 4 novembre 2022 près de 37 journalistes participent à un atelier pour la 32e édition du congrès de la FPJQ donné par Monsieur Sylvio Morin, le chef des nouvelles d'EnBeauce.com, qui est père de trois enfants et qui a un petit-fils Georges qui va avoir 2 ans le 7 décembre prochain ».

Vous êtes invité à le découvrir lors de cette formation avec l'aide d'exemples divers qui seront proposés pour vous aider à mieux construire vos textes journalistiques.


  • LA COUVERTURE INSTITUTIONNELLE : COMMENT COUVRIR UNE CONFÉRENCE DE PRESSE, TRAITER UN COMMUNIQUÉ ET SORTIR DE LA NOUVELLE
    Vendredi 14h45, salle B 7e ciel

    - Pierre St-Arnaud, journaliste – La Presse Canadienne

Donnée habituellement aux étudiants et étudiantes dans les programmes de journalisme, cette formation s'adresse aux aspirants journalistes, aux débutants et à ceux qui seraient curieux d'entendre les conseils et astuces d'un collègue expérimenté.

Le plan de la formation :

  • Avant l'événement
  • Les premiers gestes à poser en arrivant
  • L'enregistrement: comment, avec quoi et pourquoi
  • La prise de notes et le repérage
  • La période de questions, trucs et astuces
  • Après l'événement

  • LA SURVEILLANCE ACCRUE DES MARCHÉS PUBLICS ET SA PLACE DANS L'ESPACE MÉDIATIQUE PAR L'AUTORITÉ DES MARCHÉS PUBLICS (AMP)
    Vendredi 14h45, salle C 7e ciel

    - René Bouchard, directeur des affaires publiques et des communications - AMP

Les enjeux liés aux marchés publics au Québec suscitent de l'intérêt auprès des journalistes, et par la même occasion sur les responsabilités de l'Autorité des marchés publics à titre d'organisme de surveillance. Avec les pouvoirs additionnels qui lui ont été conférés à la suite de la sanction du projet de loi 12, en juin 2022, l'AMP peut notamment faire des vérifications et des enquêtes sur l'ensemble des contrats publics qui représentent près de 25 milliards de dollars d'investissement chaque année.

Cet atelier vise à expliquer la façon dont l'AMP est dorénavant en mesure d'intervenir que ce soit auprès des organismes publics ou encore auprès d'entreprises afin d'en vérifier l'intégrité de même que les informations qui peuvent être rendues accessibles aux journalistes.


  • FÉMINICIDES ET VIOLENCE CONJUGALE, AU-DELÀ DU FAIT DIVERS
    Vendredi 16h15, salle B 7e ciel

    - Me Justine Fortin, avocate et directrice des programmes, violences conjugales et sexuelles – Juripop
    - Améli Pineda, journaliste – Le Devoir

Les dernières années ont mis en lumière les besoins des personnes victimes et survivantes de violence sexuelles et conjugales et surtout de la nécessité d'aborder leur vécu en tenant compte de leurs besoins. 

Le traitement journalistique d'une nouvelle réfère au savoir-faire du journaliste. Par ailleurs, l'information recueillie et la manière de la traiter seront assurément influencées par la façon dont le journaliste abordera son sujet. 

Cette formation permettra de comprendre les spécificités liées aux besoins des personnes victimes et survivantes afin d'être en mesure de mieux les aborder.


  • FORMATION SUR LES ÉTUDES D'IMPACT
    Vendredi 16h15, salle C 7e ciel

    - Valérie Borde, directrice et fondatrice – Centre Déclic
    - Jean Hébert – Association québécoise pour l'évaluation d'impact (AQÉI)

Les études d'impacts, ça me regarde !

Les études d'impacts environnementales donnent beaucoup d'informations sur des projets qui ont un effet sur l'environnement et la population. Mais elles sont mal connues et des incompréhensions en découlent. Quand ces études sont-elles nécessaires, comment se font-elles et de quelle manière les interpréter ?

Cette formation répondra à différentes questions pour vous aider à mieux les comprendre.


  • COMMENT SE REDÉFINISSENT EN 2022 L'OBJECTIVITÉ ET LA NEUTRALITÉ JOURNALISTIQUES ?
    Samedi 8h30, salle A 7e ciel


    - Mickaël Bergeron, auteur et chroniqueur – La Tribune
    - Marc-François Bernier, professeur – Université d'Ottawa
    - Philippe de Grosbois, sociologue, enseignant, essayiste

    - Animation : Geneviève Rossier, éditrice et directrice générale – La Presse Canadienne

On assiste actuellement à un certain courant où des gens du milieu journalistique affirment que la notion d'objectivité est utopique et caduque puisque l'individu a de nature des biais omniprésents. D'autres artisans du milieu vont plutôt continuer de revendiquer l'objectivité journalistique comme un principe fondamental de la profession.

Le débat s'ouvrira sur ces deux points de vue différents et promet des échanges passionnants entre les personnes qui en débattront.


  • LA SANTÉ MENTALE CHEZ LES JOURNALISTES : TROUVER L'ÉQUILIBRE
    Samedi 8h30, salle B 7e ciel


    - Samuel Lamoureux, candidat au doctorat en communication - UQAM
    - Coralie Laplante, journaliste – ICI Radio-Canada Mauricie
    - Brigitte Noël, journaliste pour Enquêtes – ICI Radio-Canada télé

Le harcèlement, l'intimidation et les attaques à l'égard des journalistes ont augmenté à un rythme exponentiel dans les dernières années, et ce autant sur Internet que dans la réalité. Les travailleurs et travailleuses de l'information sont de plus en plus sujets à vivre avec le stress et des émotions négatives. Pour mieux les protéger, il faut agir rapidement pour assurer un milieu de travail équilibré, sain et sécuritaire. 

Les femmes journalistes sont particulièrement touchées par la problématique et deux d'entre elles, victimes de haine en ligne, vont nous partager leur expérience personnelle et leurs réflexions sur cet enjeu.


  • LA COUVERTURE MÉDIATIQUE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS UN CONTEXTE D'URGENCE
    Samedi 8h30, salle C 7e ciel


    - Éric-Pierre Champagne, journaliste – La Presse
    - Marianne Désautels-Marissal, journaliste scientifique – Radio-Canada
    - Julia Haurio, rédactrice en chef – Unpointcinq

    - Alexandre Shields, journaliste – Le Devoir

Que font les médias à titre d'entité pour aider à lutter contre les changements climatiques ? Quelle position devraient-ils adopter ? Plusieurs questions restent en suspens lorsqu'il est temps d'évaluer l'effort des médias pour diminuer leur empreinte environnementale.

Un panel spécialisé tentera d'y répondre et regardera des pistes de solution pour que la situation s'améliore.


  • FORMATION SUR LES PERFORMANCES WEB POUR LES MÉDIAS LOCAUX
    Samedi 8h30, salle Jean-Larose


    - Olivier Robichaud, Ex-directeur de l'information – Journal Métro

Descriptif à venir.


  • QUAND LES JOURNALISTES SE DIRIGENT VERS LA POLITIQUE ET VICE-VERSA : DEVRAIT-ON REVOIR LES RÈGLES ?
    Samedi 10h15, salle A 7e ciel


    - Philippe de Grosbois, sociologue, enseignant, essayiste
    - Sophie Gagnon, associée et consultante en éthique – Groupe Philia
    - Paule Robitaille, journaliste, documentariste et ex-députée du Parti libéral du Québec (PLQ)

La problématique qui sera à l'enjeu de ce panel ne date pas d'hier. Depuis des décennies au Québec, des journalistes répondent présents lorsqu'ils sont appelés à effectuer le saut en politique. René Lévesque en est un bel exemple. Néanmoins, les récents cas de professionnels et professionnelles de l'information qui se sont présentés à des élections ont suscité un certain malaise dans le milieu médiatique et même au-delà.

À une époque où la confiance envers les journalistes n'est pas à la hausse, devrions-nous revoir les règles afin de mieux encadrer cette transition ? Nos panélistes proposeront des échanges, réflexions et discussions sur la situation.


  • LE JOURNALISTE ET LA PROXIMITÉ AVEC LES INTERVENANTS DANS CERTAINS SECTEURS
    Samedi 10h15, salle B 7e ciel


    - Sylvio Morin, chef des nouvelles - EnBeauce.com
    - Stéphanie MacFarlane, journaliste – Le Canada Français
    - Lise Tremblay, directrice de l'information – L'Express de Drummondville

Il arrive aux journalistes de développer des relations de proximité avec divers intervenants et intervenantes lorsqu'ils sont appelés à couvrir régulièrement certains secteurs d'activités. Comment alors peuvent-ils assurer de demeurer impartiaux et d'éviter les conflits d'intérêts ?

Trois panélistes travaillant pour des médias locaux se pencheront sur cette question fondamentale et profiteront de l'occasion pour déconstruire certains mythes à l'égard des médias en région.


  • LA CRÉATIVITÉ JOURNALISTIQUE : QUELS NOUVEAUX FORMATS POUR JOINDRE LE PUBLIC ?
    Samedi 10h15, salle C 7e ciel

    - Milik Bélanger, journaliste TikTok – Noovo Info

    - Lili Boisvert, directrice du contenu numérique - Journal Métro
    - Nicolas Pham, vidéo journaliste - RAD

L'évolution des formats et la quantité des outils pour transmettre les nouvelles se sont multipliées rapidement dans les dernières années. Plusieurs médias proposent des manières différentes de diffuser l'information afin de s'adapter à un public plus jeune, souvent moins enclin à consulter les médias sous leur forme traditionnelle.

Comment attirer l'attention du public sur le Web ? Quels sont les tendances, les formats et le ton qu'il faut adopter pour se démarquer ? Les trois panélistes tenteront de répondre à ses deux questions et à plusieurs autres lors de cet atelier où seront abordés les défis à relever en cette ère de transformation numérique.


  • CARREFOUR LOBBY QUÉBEC, L'OUTIL DE TRANSPARENCE DU LOBBYISME AU QUÉBEC
    Samedi 10h15, salle Jean-Larose

    - Me Jean-François Routhier, Commissaire au lobbyisme – Lobbyisme Québec

Découvrez la nouvelle plateforme de divulgation des activités de lobbyisme et les règles qu'ils l'encadrent avec la présence du commissaire de Lobbyisme Québec pour vous en expliquer les rouages.


  • JOURNALISME ET MILITANTISME : OÙ TRACER LA LIGNE ?
    Samedi 13h15, salle A 7e ciel

    - François Cardinal, vice-président information et éditeur-adjoint – La Presse
    - Alexis Ross, rédacteur en chef – Pivot et membre du collectif de rédaction – Revue À Bâbord
    - Lela Savic, fondatrice et rédactrice en chef – La Converse
    - Modération : Noémi Mercier, animatrice et productrice aux contenus documentaires – Noovo Info

Descriptif à venir.


  • LE DROIT À L'OUBLI
    Samedi 13h15, salle B 7e ciel

    - Pierre-Paul Noreau, président – Conseil de presse du Québec
    - Me Diane Poitras, présidente – Commission d'accès à l'information (CAI)
    - Pierre Trudel, professeur en droit et chroniqueur – Le Devoir

Le droit à l'oubli ou plus précisément le droit à l'effacement ou à la désindexation est un sujet de plus en plus discuté en Europe et aux États-Unis. Qu'en est-il au Québec ? Avec les moteurs de recherche en ligne et la numérisation des archives des médias, la question devra faire l'objet d'un questionnement plus approfondi par les acteurs et actrices du milieu journalistique.

Le droit à l'oubli va-t-il à l'encontre de la liberté de la presse ? Comment répondre aux demandes de désindexation ? Quels principes pourraient guider les médias ? Les panélistes présents vous éclaireront à propos de ses enjeux.


  • L'OPACITÉ DES INSTITUTIONS PUBLIQUES
    Samedi 13h15, salle C 7e ciel

    - Pascal Dugas-Bourdon, recherchiste – Bureau d'enquête du Journal de Montréal
    - Sam Harper, journaliste d'enquête – Pivot
    - Kathleen Lévesque, professeur en journalisme d'enquête - UQAM

L'accès à l'information est de plus en plus difficile à obtenir pour les journalistes et médias. Documents caviardés, pages blanches, avocasseries, jeux de coulisse, les institutions usent de plusieurs tactiques pour restreindre l'accès aux documents demandés. Malgré des appels répétés de la FPJQ pour une réforme majeure de la législation au Québec, le gouvernement Legault n'en voit pas la pertinence.

Les institutions sont-elles plus opaques qu'avant ? Devant ce contrôle de l'information, la démocratie est-elle menacée ? Quelles stratégies les journalistes doivent-ils développer pour contourner le système ? Notre panel ne fera pas de cachette et présentera, entre autres, des exemples vécus concernant des demandes d'accès qui n'ont pas abouti.


  • LES JOURNALISTES PEUVENT-ILS ENCORE TOUT DIRE ?
    Samedi 15h, salle A 7e ciel

    - Gabrielle Brassard-Lecours, journaliste et cofondatrice – Pivot
    - Guy Gendron, ancien ombudsman – Radio-Canada
    - Hugo Meunier, journaliste – Urbania

    - Modération : Pierre-Paul Noreau, président – Conseil de presse du Québec

À la suite de la saga du mot en N, une question subsiste : les journalistes peuvent-ils encore tout dire ? Devant la culture du bannissement, les journalistes sont amenés à être plus conscients et sensibles des sujets ou mots qu'ils vont traiter ou utilisés. Est-ce qu'un glissement vers l'autocensure et une javellisation du vocabulaire serait à craindre ?  

Les intervenants et intervenantes alimenteront les réflexions durant ce débat.


  • QUAND LA CARICATURE FAIT LA MANCHETTE
    Samedi 15h, salle B 7e ciel

    - Jacques Goldstyn (Boris), caricturiste – The Gazette
    - Yannick Lemay (Ygreck), caricaturiste – Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec

    - André-Philippe Côté, caricaturiste – Le Soleil

Le phénomène de la censure et de l'autocensure dans l'univers du dessin de presse sera abordé par trois grands caricaturistes du Québec. Ils discuteront de certaines de leurs caricatures qui ont suscité la controverse au fil des ans.


  • LES JOURNALISTES SCIENTIFIQUES DANS LE TOURBILLON DE LA PANDÉMIE
    Samedi 15h, salle Jean-Larose

    - Valérie Borde, chef de bureau Science et santé – L'actualité
    - Marine Corniou, journaliste scientifique – Québec science
    - Pascal Lapointe, rédacteur en chef – Agence Science-Presse

Ils ont été sur la brèche deux mois avant qu'on parle de confinement et ils le sont encore. Ils ont été confrontés à des montagnes d'informations contradictoires, à un public anxieux qui attend des certitudes et à une épidémie de fausses nouvelles.

Que savent les journalistes scientifiques que leurs collègues ignorent ? Quelles leçons tirent-ils de cette pandémie et quelles sont celles qui pourraient servir à tous les journalistes en vue de la prochaine crise ?


  • LA «VÉRITÉ» EN TEMPS DE GUERRE
    Samedi 16h45, salle A 7e ciel

    - Tamara Alteresco, journaliste et correspondante – ICI Radio-Canada
    - Isabelle Hachey, chroniqueuse – La Presse

    - Alexis Hudelot, consultant en communication stratégique
    - Ginette Viens, Première directrice Nouvelles et déploiement journalistique – Radio-Canada

Le conflit en Ukraine a remis à l'avant-plan le travail des journalistes lors de la couverture d'une guerre. Dans ce panel, nos invités vont discuter de la notion de vérité en temps de guerre. Comment accéder et trouver l'information en contexte de propagande ?


  • COMMENT PROTÉGER L'IDENTITÉ DES PERSONNES MINEURES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX ?
    Samedi 16h45, salle B 7e ciel

    - Geneviève Caron, journaliste judiciaire – Radio-Canada
    - Marie-Andrée Chouinard, rédactrice en chef – Le Devoir
    - Jean-François Racine, journaliste – Le Journal de Québec
    - Pierre Trudel, professeur en droit et chroniqueur – Le Devoir

Les jeunes de moins de 18 ans peuvent être facilement identifiés sur le Web par certaines personnes, et ce, même si les entreprises médiatiques respectent la Loi sur la protection des mineurs en masquant leurs noms dans les reportages.

Cette réalité suscite plusieurs questions. La Loi sur la protection des mineurs est-elle rendue inopérante par la présence des réseaux sociaux ? Comment protéger les personnes mineures dans ce contexte actuel ? Les médias québécois devraient-ils appliquer des normes rédactionnelles en limitant la couverture de certains événements ? Si elle est retenue, est-ce que cette dernière alternative pourrait s'avérer dangereuse pour la liberté de la presse et le droit à l'accès à l'information ? 

Les panélistes vont se pencher sur ces différentes questions, en plus d'illustrer les paradoxes de la Loi actuelle, qui dans certains cas, devient un obstacle au travail journalistique.


  • EN DIRECT : L'ART DE CAPTIVER L'AUDITOIRE
    Une formation présentée par l'Association des radios communautaires du Québec (ARCQ)
    Samedi 16h45, salle C 7e ciel

    - Tanya Beaumont, ancienne présidente de l'ARCQ et journaliste culturelle – ICI Radio-Canada

Êtes-vous déjà resté assis dans l'auto, même si vous étiez arrivé à destination, juste pour écouter la fin d'un segment radio ?

En tant que journaliste, vous pouvez être appelé à faire des converses à la radio pour votre propre média ou pour un autre. 

Que vous soyez débutants ou expérimentés, il y a toujours place à peaufiner vos interventions en ondes afin de garder l'auditeur suspendu à votre récit… ou assis sur son siège !

Cet atelier vous donnera truc et astuces pour une converse dynamique, intéressante et captivante… et pour qu'on vous rappelle afin d'intervenir à nouveau !


  • PROJECTION DU FILM 1948 - L'AFFAIRE SILICOSE, L'HISTOIRE D'UNE INJUSTICE
    Samedi 16h45, salle Jean-Larose

    - Émiliano Arpin-Simonetti, éditeur et rédacteur – Revue Relation et coordonnateur des communications - Centre justice et foi

    - Bruno Carrière, cinéaste et réalisateur
    - Jules Nadeau, sinologue et journaliste pigiste

« L'Affaire silicose », est un film documentaire de Bruno Carrière qui lève enfin le voile sur le drame qui a secoué les mineurs de Saint-Rémi-d'Amherst, leurs familles et tout le Québec des années 40.

➡️ Visionner la bande-annonce

En mars 1948, le journaliste d'enquête Burton LeDoux publie dans la revue Relations un article qui met en lumière les ravages de la silicose, maladie industrielle qui a causé la mort de dizaines de mineurs de St-Rémi-d'Amherst, localité des Laurentides déjà surnommée « Le village des veuves ». La publication crée une onde de choc à l'époque.

Dans son documentaire, réalisé à partir d'entrevues avec des historiens et des témoins de l'époque, Bruno Carrière nous fait revivre le drame de ces familles décimées par la silicose. De plus, avec la complicité des résidents de Saint-Rémi-d'Amherst et des environs, qui ont revêtu pour l'occasion des costumes d'époque, il nous replonge dans l'univers de ces années de la Grande Noirceur.

Il en résulte un film qui trace l'histoire du premier grand scandale des maladies industrielles au Québec. Un documentaire percutant et touchant, où les émotions et la trame historique se confondent.

POUR PLUS D'INFORMATIONS

Vendredi 4 novembre de 16h30 à 18h30 au Delta Mont-Saint-Anne

Le speed dating de l'emploi est une présentation de Radio-Canada

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Pour les participants et participantes au congrès annuel

Présentation de la première dictée Antidote de la FPJQ

L'orthographe et la grammaire n'ont plus de secrets pour vous. Vous savez éviter ses nombreux pièges et vos connaissances en vocabulaire sont impeccables ? La première dictée Antidote de la FPJQ, sous le thème de la censure, promet un défi à la hauteur de vos attentes.

Cette activité sera présentée le samedi 5 novembre à 11h45, dans le cadre du congrès annuel de la FPJQ au Delta Mont-Sainte-Anne. Nous vous invitons à composer des équipes de trois à quatre participants et participantes, que ce soit avec des collègues de travail ou d'études, ou entre pigistes, afin d'en arriver à un résultat sans aucune faute. Il sera aussi possible de s'inscrire individuellement.

Les équipes qui se démarqueront par leur maitrise de la langue française remporteront un prix gracieuseté d'Antidote en plus du respect, d'une valeur inestimable, de tous leurs collègues.

Cette dictée sera trouée, pour vous faciliter la tâche. Elle a été préparée par le journaliste Jean-Benoît Nadeau, un fin connaisseur des subtilités de la langue française.

Natif de Sherbrooke et diplômé de l'Université McGill, Jean-Benoît Nadeau est journaliste indépendant, membre du conseil d'administration de la FPJQ et lauréat du prix Jules-Fournier 2020 du Conseil supérieur de la langue française. Collaborateur au magazine L'actualité depuis 1988, il signe depuis mai 2019, une chronique sur la langue française sur le site Web du magazine. Comme auteur, il a publié plusieurs livres sur la langue française, dont « Le français, quelle histoire ! ».



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Étiquette

Règles appliquées lors du congrès

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) encourage et apprécie les échanges et les discussions entre les participants et participantes au congrès dans le but de maintenir un dialogue constructif et un environnement qui favorise la libre expression et le respect.

Ne seront pas tolérés :  

  • Attaques ou insultes personnelles ;
  • Propos jugés violents, sexistes, racistes, homophobes ou portant atteinte à la vie privée ;
  • Langage vulgaire, obscène ou malveillant ;
  • La reproduction ou rediffusion d'une activité soumise aux droits d'auteur (formations, panels et conférences).

AGA

Ce dimanche de 9h à midi

Avis de convocation à l'assemblée générale annuelle de la FPJQ

L'assemblée générale annuelle (AGA) des membres de la FPJQ se déroulera le dimanche 6 novembre 2022, de 9h à midi, lors du congrès au Delta Mont-Sainte-Anne. Votre présence en grand nombre est importante pour respecter le quorum prévu aux règlements généraux. L'AGA de la FPJQ est publique, mais seuls les membres professionnels peuvent voter.

Lors de cette assemblée, le tout premier plan stratégique de la FPJQ, couvrant la période de 2022 à 2027, sera présenté aux membres pour adoption.

Parmi les autres sujets à l'ordre du jour, il y aura le résultat des élections des administrateurs et administratrices au conseil d'administration de la FPJQ et des délégués et déléguées de la FPJQ au Conseil de presse du Québec. Deux postes au conseil d'administration resteront à pourvoir lors de l'AGA, un poste d'administrateur.trice d'un mandat de deux ans et un d'administrateur.trice pigiste pour reprendre le mandat en cours pour une année. La présentation et l'adoption des états financiers vérifiés au 31 juillet 2022 sont aussi prévues, tout comme un survol des activités présentées par les sections régionales de la Fédération dans la dernière année.

Vous avez pour consultation l'ordre du jour de l'AGA, les procès-verbaux de la dernière AGA et des deux dernières assemblées générales extraordinaires ainsi que le document du plan stratégique. Les autres documents pertinents (États financiers, Rapport annuel) seront déposés sur le site du congrès avant l'assemblée.

Président d'assemblée : Richard Bousquet.

Important : Les personnes qui participent au congrès seront automatiquement inscrites. Ceux et celles qui ne sont pas inscrits.es au congrès seront les bienvenus à l'AGA en présentiel au Delta Mont-Sainte-Anne. Vous n'avez pas besoin de vous inscrire d'avance.

Veuillez noter qu'aucune résolution ou proposition ne sera acceptée sur place et que la date limite pour en déposer une est dépassée.

Les documents :

➡️ L'ordre du jour de l'assemblée générale annuelle du 6 novembre 2022

➡️ Le procès-verbal de l'assemblée générale annuelle du 21 novembre 2021

➡️ Le procès-verbal de l'assemblée générale extraordinaire du 21 novembre 2021

➡️ Le procès-verbal de l'assemblée générale extraordinaire du 21 février 2022

➡️ Le plan stratégique 2022-2027 de la FPJQ à adopter


Élection des délégués.es de la FPJQ au Conseil de presse

La période de mises en candidatures pour les quatre postes en élections des membres délégués par la FPJQ au Conseil de presse du Québec (CPQ) est maintenant terminée.

Les personnes déléguées élues par acclamation sont Rémi Authier, Sylvie Fournier et Paule Vermot-Desroches (réélection). Le poste qui est sous la recommandation de la FNCC sera occupé par Daniel Leduc.

La FPJQ délègue en tout sept de ses membres professionnels au CPQ pour des mandats de deux ans, trois les années impaires et quatre les années paires. Les délégués collaborent à la déontologie journalistique et évaluent le travail de leurs pairs.


Les candidats et candidates pour les postes de délégués.es au Conseil de presse du Québec :

 

 

 

Rémi Authier

Élu par acclamation

Lettre de présentation

 

 

 

 

 

 

Sylvie Fournier

Élue par acclamation

Lettre de présentation

 

 

 

 

 

Paule Vermot-Desroches

Réélue par acclamation

Lettre de présentation

 


 


Le candidat de la FPJQ recommandé par la FNCC 

 

 

 

Daniel Leduc

Élu par acclamation

 

CONCOURS

Exclusif aux membres

Gâtez-vous avec la FPJQ

La Personnelle, l'assureur de groupe auto et habitation partenaire de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) vous donne la chance de remporter une carte-cadeau Sports Experts d'une valeur de 200 $.

Inscrivez-vous en 2 étapes faciles :

  1. Rendez-vous sur : fpjq.tirageeclair.ca
  2. Remplissez le formulaire

Le concours prend fin le 5 novembre 2022, à 16h45.

Bonne chance !

La Personnelle désigne La Personnelle, assurances générales inc. La marque LA PERSONNELLEMD ainsi que les marques de commerce associées sont des marques de commerce de La Personnelle, compagnie d'assurances, employées sous licence. Un prix d'une valeur de 200 $ est à gagner. Certaines conditions, exclusions et limitations peuvent s'appliquer. Le concours prend fin le 5 novembre 2022, à 16h45. Aucun achat requis. Le tirage aura lieu lors du congrès de la FPJQ, le samedi 5 novembre à 17h. Détails et règlement à fpjq.tirageeclair.ca.

Le Trente

L'édition 2022 bientôt dans votre boite postale

Le tout nouveau magazine Le Trente 2022 est désormais imprimé et les membres de la FPJQ le recevront dans les prochaines journées à domicile ou au bureau. L'édition de cette année se penche sur plusieurs enjeux qui ont touché la profession dans les derniers mois.

Des journalistes d'ici racontent leur couverture sur le terrain du conflit en Ukraine, Maxime Bilodeau présente un reportage sur « L'urgence de couvrir le climat », Julia Hauria écrit sur l'approche d'Unpointcinq concernant la crise climatique, Pascal Lapointe explique pourquoi il aurait fallu plus de journalistes scientifiques pour couvrir la pandémie et un billet de Carole Beaulieu s'interroge sur la confiance de la population envers les professionnels et professionnelles de l'information.

Vous pourrez aussi y lire aussi un dossier sur la relation compliquée de René Lévesque avec les journalistes, sous la plume de Denis Lessard en plus d'une entrevue exclusive de Guillaume Bourgault-Côté avec l'ancien ministre de la Santé Gaétan Barette, qui sans gants blancs, dresse un sombre bilan du travail des journalistes, mais surtout des chroniqueurs. Sans oublier un survol de l'actualité de la dernière année en textes ainsi qu'en photographies et plusieurs autres dossiers pertinents.

Le nouveau magazine Le Trente a été posté aujourd'hui aux personnes qui ont adhéré à la FPJQ avant le 25 octobre 2022. Il sera également en vente chez différents dépositaires au coût de 17,95 $ et bientôt en ligne sur le site d'Atelier 10.

La FPJQ remercie l'éditeur Atelier 10 ainsi que les collaborateurs et collaboratrices pour leur participation à cette édition. Merci également à tous nos membres, annonceurs et partenaires qui rendent possible cette publication annuelle par leur contribution.

consulter sur notre site les numéros numérisés en archives

CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

Dimanche 20 novembre 2022 de 10h à midi

Une formation scientifique proposée par la section Est-du-Québec

La FPJQ section Est-du-Québec vous convie à la formation « Comment traiter de science dans les médias ? » offerte par Joël Leblanc (photo), journaliste scientifique et président de l'Association des communicateurs scientifiques (ACS). Elle sera présentée virtuellement le dimanche 20 novembre de 10h à midi (11h à 13h aux Îles-de-la-Madeleine). L'inscription est gratuite pour les membres de la FPJQ et de 10$ pour les personnes non membres.

M. Leblanc a une formation scientifique (biologie et paléontologie) et pratique le journalisme scientifique depuis maintenant 23 ans. Il collabore régulièrement aux magazines Québec Science, L'actualité et Curium en plus de présenter des chroniques scientifiques aux émissions radiophoniques de la SRC comme « Pénélope » (national) et « C'est encore mieux l'après-midi » (régional).

Description de la formation :

La science n'est pas un territoire d'opinions.

Les scientifiques ne prennent pas des décisions : ils ou elles tentent de démolir des hypothèses et ne retiennent que celles qui subsistent, preuves à l'appui.

On ne peut donc pas parler de science comme on parle de cinéma, de politique ou de sport. Il n'y a jamais plusieurs versions valides.

Comment s'y retrouver, en tant que journaliste ? Que vaut la parole d'un.e chercheur.e et celle d'un.e autre? Où trouver l'information, comment la valider, auprès de qui ? Qui sont les vrais experts.es ? Comment détecter les Raoult de ce monde et décider si on leur donne la parole et, si oui, comment on s'y prend ?

Une formation sur la façon dont se construit la science, ce qu'elle vaut et comment elle est diffusée, incluant des trucs de vérification de faits scientifiques.

Comment s'inscrire ?

Écrivez à Michel-Félix Tremblay par courriel à michel-felix.tremblay@radio-canada.ca pour l'inscription et obtenir le lien virtuel (paiement par virement interac à cette adresse pour les non-membres).

(Photo courtoisie)


Vous avez une formation professionnelle pertinente à proposer ?

Partager votre expertise avec les membres de la Fédération

Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.

Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.

Pour soumettre un projet de formation pour l'hiver 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.

EN MANCHETTE

Le bureau de la société d'État fermé à Pékin

Le correspondant de Radio-Canada n'est pas le bienvenu

À défaut d'obtenir un visa et une accréditation pour le correspondant en Asie Philippe Leblanc, le bureau de Radio-Canada situé à Pékin sera fermé, a annoncé hier la société d'État. Présent depuis 40 ans en Chine, le diffuseur public n'a pas eu d'autre choix que de prendre cette décision, ont expliqués la directrice générale de l'information, Luce Julien, et la première directrice programmation nouvelles, actualités et déploiement, Ginette Viens, dans un mot de l'info publié hier.

« Des rencontres avec le consul de Montréal et des démarches consécutives se sont soldées sans succès. Les relations entre les médias étrangers et le gouvernement chinois ont été de tout temps complexes. Elles sont devenues particulièrement tendues ces dernières années », est-il précisé dans la publication commune.

Depuis la tenue des Jeux olympiques en février dernier, les journalistes de Radio-Canada n'ont pas été autorisées à travailler en Chine, selon les explications fournies. «Seule notre présence lors des Jeux olympiques de l'hiver dernier à Pékin nous a été permise. Et ce, dans un cadre très strict ».

L'ambassadeur de la Chine au Canada, Cong Peiwu, avait été contacté en avril dernier par les directeurs généraux de l'information de CBC et de Radio-Canada Brodie Fenlon et Luce Julien pour la demande de visa du journaliste Philippe Leblanc. « Nous lui avons exprimé toute l'importance historique de nos pays respectifs et l'impossibilité de continuer à maintenir un bureau ainsi si nous ne pouvons y être sur place. Nous avons reçu depuis un simple accusé de réception », a précisé le mot de l'info paru hier.

Le correspondant Philippe Leblanc poursuivra son mandat en Asie, mais il sera désormais affecté au bureau de Taïwan pour une période de deux ans. Les personnes qui travaillaient au bureau de Pékin ont été avisées hier par le diffuseur public et recevront une indemnisation.

leS DÉTAILS

Projet de loi C-18 dans sa forme actuelle

Facebook émet encore des réserves

« Facebook aide déjà les publications canadiennes », a soutenu Kevin Chan (photo), le directeur des politiques mondiales de Meta, la maison-mère du réseau social.

Appelé à comparaître vendredi dernier devant le comité du patrimoine de la Chambre des communes, M. Chan a mentionné que Facebook « ne veut vraiment pas payer pour [cela] parce que ça brise une chose très importante non seulement pour notre plateforme, mais aussi pour l'internet. L'internet appartient à tout le monde ».

M. Chan a profité de son passage pour critiquer à nouveau le projet de loi C-18 qui est présentement à l'étude. La législation a pour but d'obliger les Géants du Web à conclure des ententes avec les médias canadiens pour le partage de leurs contenus informatifs sur les plateformes des superpuissances numériques.

Selon le directeur de Meta, la société est prête à aider au développement « de nouveaux modèles sur la plateforme et à innover avec les outils de l'internet ». Il a précisé que les ententes déjà conclues en Australie ou au Canada avec des entreprises de presse allaient en ce sens et que la société « n'a jamais payé pour des liens. En des termes clairs, nous sommes forcés de payer des éditeurs [de nouvelles] pour leur donner du marketing gratuitement sur Facebook ».

Il a aussi profité de son passage pour répéter les menaces de ne plus permettre le partage des nouvelles sur Facebook si des changements significatifs ne sont pas apportés au projet de loi.

Le député bloquiste Martin Champoux ne s'est pas laissé impressionné par les menaces et a rétorqué que la compagnie avait agi de la même manière avant l'instauration de la loi en Australie et qu'elle avait finalement conclu des ententes avec les entreprises médiatiques de ce pays. « Si le contenu journalistique ne vaut rien pour Facebook et ne rapporte rien à Facebook, pourquoi, dans ce cas-là, avez-vous accepté de si bon cœur, si vous me prêtez l'ironie, de signer des ententes et de revenir sur votre décision de bloquer les contenus [en Australie] ? », s'est-il interrogé.

Annick Charett , la présidente de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC), a pour sa part demandé à ce que les critères de la Loi soient resserrés. « Je ne pense pas qu'on devrait reconnaître les entreprises professionnelles au fait qu'il y a un, deux, trois ou quatre journalistes, mais [plutôt au fait] qu'ils font un travail professionnel reconnu comme tel par des critères assez précis. D'ailleurs il y a des critères pour être admissible à certains programmes d'impôt ».

Konrad von Finckenstein, un ex-président du CRTC, est également intervenu devant le comité. Il a aussi réclamé de mieux définir dans la législation les médias qui seront admissibles afin d'éviter des problèmes par la suite.

(Photo courtoisie Facebook)

leS PRÉCISIONS

Engagements prévus dans le dernier budget fédéral

Les mesures spéciales pour soutenir le journalisme sont annoncées

« Ce qu'on annonce démontre encore une fois notre engagement et notre détermination à soutenir notre journalisme local », a indiqué Pablo Rodriguez, le ministre du Patrimoine canadien, alors que son ministère dévoilait la mise en place de mesures de soutien supplémentaires pour appuyer le journalisme local et diversifié, il y a une dizaine de jours.

Le volet Mesures spéciales pour appuyer le journalisme du Fonds du Canada pour les périodiques sera relancé avec un nouvel investissement de 40 millions de dollars sur trois ans à compter de 2022-2023. Cette somme inclut un montant de 1,5 million de dollars sur trois ans, par le biais du volet Innovation commerciale du Fonds, qui sera accordé pour de nouveaux projets uniques qui s'articulent autour d'idées novatrices susceptibles d'aider les magazines et les journaux communautaires.

Le gouvernement fédéral investira aussi 10 millions de dollars supplémentaires en 2023-2024 pour l'Initiative de journalisme local afin de mieux soutenir au journalisme dans les communautés mal desservies du Canada. Selon le communiqué, cette somme permettra « d'augmenter considérablement le nombre de nouvelles locales dans diverses communautés du Canada, là où il n'y en avait pas ou très peu auparavant ».

« Ces dernières années ont été difficiles pour nos éditeurs de magazines et pour nos journaux communautaires. On a été là pour eux et on continue de l'être parce qu'on sait à quel point ils sont importants pour nos communautés à travers le pays et parce qu'ils sont un pilier de notre démocratie. Aujourd'hui, on fait un pas de plus vers l'avenir et on continue notre appui pour une presse libre, forte et indépendante », a expliqué le ministre.

Les responsables des publications sont invitées à cliquer ici pour accéder au portail de candidature. La date limite pour soumettre une candidature est le vendredi 18 novembre 2022 à 23h59 (HE).

LE COMMUNIQUÉ

Une initiative franco-québécoise

Liberté d'expression : une Chaire de recherche voit le jour

Les gouvernements français et québécois investiront chacun deux millions de dollars pour aider à la fondation d'une chaire de recherche sur la liberté d'expression en collaboration avec les Fonds de recherche du Québec (FRQ) et le Centre national de recherche scientifique (CNRS) de France.

Un comité regroupant des spécialistes des deux pays sera appelé à « cerner les grandes problématiques qui devraient être développées » par la chaire, dont les travaux porteront notamment sur la censure, la démocratie et les droits fondamentaux. Solange Lefebvre, de l'Université de Montréal, Pierre Rainville, de l'Université Laval, Mathilde Barraband, de l'Université du Québec à Trois-Rivières, et Maryse Potvin, de l'Université du Québec à Montréal seront les quatre cotitulaires au Québec à laquelle s'ajoute quatre représentants français, a-t-il été annoncé la semaine dernière.

« Je pense que la liberté d'expression est effectivement un sujet qui concerne la vie universitaire. Dans beaucoup d'universités, et cela a été hautement médiatisé, les professeurs avaient l'impression de ne pas pouvoir utiliser certains mots, de ne pas pouvoir faire référence à certains textes. Ils devaient se censurer ou bien prendre beaucoup de précautions et, parfois, éliminer des choses de leur cours. Il y a des problèmes vraiment un peu partout, même dans des pays où c'est un principe reconnu et inscrit dans la loi.», a précisé Louise Poissant (photo), la directrice scientifique du FRQ Société-Culture.

« Plusieurs aspects de la liberté d'expression questionnent le politique, qui doit faire des lois. C'est la même chose avec les médias sociaux. C'est très complexe. Est-ce qu'on peut dire n'importe quoi sur les médias sociaux ? » a ajouté Mme Poissant.

Cette nouvelle chaire de recherche pourrait également être conviée à émettre des recommandations aux gouvernements québécois et français concernant les lois encadrant la liberté d'expression.

(Photo courtoisie Fonds de recherche du Québec – Société et culture)

La nouvelle

Portrait de la situation du journalisme indépendant au Québec

L'Ajiq vous invite à remplir un sondage

 
En 2013, l'Association des journalistes indépendants du Québec (Ajiq) a sondé ses membres afin de dresser un portrait de la situation du journalisme indépendant au Québec. Près de 10 ans plus tard, l'Ajiq souhaite refaire l'exercice afin de documenter la situation des journalistes pigistes. La situation s'est-elle améliorée ? S'est-elle détériorée ? Quelles sont les difficultés rencontrées par les journalistes pigistes ?

Lien vers le sondage en français :
➡️ https://mceconseils.limequery.com/278638?lang=fr

Lien vers le sondage en anglais:
➡️ https://mceconseils.limequery.com/278638?lang=en

Merci de le remplir en grand nombre !


Deux nouveaux postes créés à La Tribune

Deux postes ont récemment été créés dans la salle de rédaction du quotidien La Tribune afin de principalement guider l'équipe dans ses opérations quotidiennes, a indiqué la rédactrice en chef Chloé Cotnoir, dans un article annonçant les deux nominations.

Journaliste à La Tribune depuis 2005 et membre de la FPJQ, Jonathan Custeau (photo) agira dorénavant à titre de coordonnateur à l'information. Il supervisera la production et la diffusion des contenus au quotidien, avec un fort accent sur les plateformes numériques. Il contribuera aussi à élaborer des plans d'avenir pour les contenus avec l'équipe de gestion. Selon Mme Cotnoir, sa rigueur, son expérience et sa profonde connaissance du milieu estrien en font une personne toute désignée pour ce mandat.

À l'emploi du quotidien depuis 1998, Sonia Bolduc a été nommée au poste de coordonnatrice au développement. Elle aura le mandat de faire vivre la gestion participative auprès de l'équipe d'artisans de l'information et de coordonner le développement de l'équipe à moyen et long terme. « Sonia sera une ressource clé pour mobiliser les journalistes et les photographes envers le projet coopératif et les principes de gestion participative », a précisé la rédactrice en chef.

(Photo courtoisie)

L'annonce de La Tribune

Bientôt des docteurs en journalisme au Québec

Plusieurs projets de doctorats menés actuellement au Québec portent sur le journalisme et sont souvent entrepris par d'anciens.nes professionnels.les du milieu qui désire pousser la recherche plus loin sur un sujet défini.

Selon les recherches de Mathieu-Robert Sauvé, de Projet J, une vingtaine de thèses doctorales serait actuellement consacrée à l'univers journalistique, dont 12 uniquement à l'Université Laval.

Les thèmes étudiés sont, notamment, le journalisme de solution, la place des femmes dans les salles de presse, le rôle des médias communautaires ou encore la liberté de la presse dans des pays qui se dirigent vers un système démocratique.

Pierre Duchesne (photo) est l'un de ses étudiants au doctorat depuis 2017. Après une carrière de 25 années en journalisme et un mandat de député à l'Assemblée nationale où il a été ministre pour le PQ, il prépare un projet qui porte sur la transformation du journalisme dans les bulletins télévisés de 1970 à 2008 sous l'angle du chef d'antenne. Pour mieux comprendre le sujet, il a réalisé plusieurs entrevues avec un grand artisan de l'information à la carrière remarquable, Bernard Derome, qui était à la barre du Téléjournal de Radio-Canada pendant une bonne partie de la période ciblée par la thèse.

M. Duchesne explique qu'il s'agit « d'un choix motivé par mon désir d'intégrer le monde universitaire, de transmettre ce que la pratique journalistique m'a appris, mais aussi d'avoir la chance de contribuer à l'avancement des connaissances ».

Jordan Proust s'intéresse au journalisme de guerre et a choisi de s'attarder pour son doctorat à l'intégration de journalistes lors de conflits dans les unités militaires. « Est-ce qu'un reporter de guerre intégré au sein d'une unité militaire est maître de sa production médiatique ? Est-ce qu'il peut trouver des espaces de liberté dans un encadrement strict tel que propose l'armée ? » Sa thèse qui compte déjà plus de 800 pages explore ses questionnements.

Pour sa part, Amandine Hamon de l'Université de Montréal se penche sur des phénomènes en émergence comme le « journalisme de migration ». « En m'intéressant aux journalistes qui font de la migration leur spécialité thématique, j'étudie le rapport de ces professionnels avec leur métier (un rapport affectif, intellectuel, politique, économique, entre autres). J'espère ainsi dessiner les contours d'une spécialité thématique en émergence et en mouvement », a-t-elle expliqué.

(Photo d'archives courtoisie Wikipédia)

Projet J raconte

Sur l'application mobile de La Presse

L'espace « La sélection » maintenant disponible

La Presse a lancé cette semaine « La sélection », un nouvel espace dans son application mobile dans le coin inférieur droit de l'écran, qui permet d'y consommer l'information autrement en y trouvant rapidement les contenus essentiels de la journée et de la semaine. Au même endroit, vous aurez aussi les contenus incontournables sélectionnés par l'équipe de la rédaction, les articles de vos chroniqueurs et éditorialistes préférés, le palmarès des articles les plus consultés ainsi que des suggestions selon vos habitudes de lecture.

« Notre application mobile est utilisée mensuellement par près de 775 000 utilisateurs assidus dont près de la moitié la consultent tous les jours. Elle est reconnue pour son fil de nouvelles et son interface unique et conviviale qui permet de tout savoir des informations de dernière heure. Notre salle de rédaction y diffuse pour nos lecteurs un volume représentant plus de 120 nouvelles par jour. L'espace « La sélection » a ainsi été pensé pour regrouper le meilleur de nos contenus quotidiens afin de les faire rayonner à leur plein potentiel », a expliqué Jean-Marc De Jonghe, vice-président, Stratégie et produits numériques.

« La sélection met l'accent sur le contenu riche et original que nous produisons chaque jour, avec une préférence pour les textes et dossiers que nous estimons essentiels pour bien comprendre l'actualité. Nous avons ainsi simplifié la tâche des lecteurs en leur offrant, dans un même espace, les incontournables à lire chaque jour » a indiqué François Cardinal, vice-président Information et éditeur adjoint de La Presse.

(Photo courtoisie La Presse)

EN SAVOIR PLUS

Vous cherchez à redonner aux plus jeunes dans le domaine qui vous passionne ?

Mentor.e bénévole recherché.e

Fusion Jeunesse est un organisme international dont la mission est de contribuer à la persévérance scolaire, à l'orientation, l'employabilité et à l'engagement civique des jeunes, en implantant des projets d'apprentissage expérientiel innovants qui créent des liens continus entre les milieux scolaires et la communauté. Un programme en productions médiatiques est d'ailleurs proposé pour les étudiants.tes.

Chaque semaine, l'organisme accompagne 13 000 jeunes ciblés dans plus de 200 établissements scolaires en milieu rural, urbain et autochtone, au Canada et en France.

Les jeunes ont besoin de professionnels.les comme vous pour les inspirer, vous pourriez avoir un impact positif sur leur réussite scolaire ! Saisissez votre chance dès maintenant et appliquez comme mentor‧e-bénévole pour Fusion Jeunesse en remplissant ce court formulaire.

Qu'est-ce qu'être mentor‧e pour Fusion Jeunesse ?

  • C'est de partager son parcours académique et professionnel pour allumer la flamme dans le cœur des jeunes.
  • C'est de transmettre sa passion, ses compétences, bonifier le projet et travailler en collaboration avec nos jeunes participants.es.
  • C'est de faire partie d'une équipe engagée qui a à cœur la persévérance scolaire et l'engagement.
  • C'est de ressentir une grande fierté de voir les jeunes rendre leur projet final au gala de fin d'année.
  • C'est également d'acquérir de l'expérience de qualité en tant que mentor.e.

Quelques informations pertinentes

  • Tous nos projets ont lieu durant les heures de classe (par exemple durant un cours de français, ou un cours de maths, etc.).
  • L'enseignant.e et le ou la coordonnateur.trice de projet seront présents.es lors de vos échanges avec les élèves.
  • Vous serez associé.e à une école près de votre lieu de résidence.
  • Vous assisterez les jeunes en les accompagnant de 4 à 6 fois par année scolaire.

La vérification d'antécédents judiciaires aux frais de Fusion Jeunesse est requise pour travailler avec une clientèle vulnérable. Cette vérification se fait lors de l'embauche.

Consulter la liste des programmes offerts

« En attendant Raif », un documentaire de Luc Côté et Patricio Henriquez

Au cinéma dès demain

Récit tragique d'une famille brisée par l'acharnement de la monarchie saoudienne, le documentaire « En attendant Raif  »suit pendant huit ans le combat inspirant d'Ensaf Haidar pour faire libérer son mari, le célèbre prisonnier d'opinion Raif Badawi, membre honoraire de la FPJQ.

Posant un regard inédit et touchant sur les implications personnelles et politiques de l'affaire, le film observe de l'intérieur les épreuves traversées par cette réfugiée mère de trois enfants, tant au Québec, sa terre d'adoption, que sur la scène internationale.

Le documentaire de 150 minutes est une coproduction de Macumba média inc. et de l'Office national du film (ONF) du Canada. Il a été réalisé par Luc Côté et Patricio Henriquez.

Trois laissez-passer pour assister à l'une des représentations du film à Québec, Montréal et Sherbrooke seront également attribués aux membres de la FPJQ présents lors de l'assemblée générale annuelle le dimanche 6 novembre au Delta Mont-Sainte-Anne.

VISIONNER LA BANDE-ANNONCE ET CONSULTER LA LISTE DES CINÉMAS

Situation des médias francophones en Ontario

L'AFO se penchera sur la question

L'Assemblée de la francophonie ontarienne (AFO) organisera une table média pour discuter de la situation des médias francophones en Ontario, le 17 novembre prochain. Cinq ans après la publication de son Livre blanc sur les médias, la situation s'est-elle améliorée, notamment sur le plan économique ?

De l'avis de Carol Joli (photo), le président sortant de l'AFO, même si la publication du Livre blanc n'a pas tout réglé, elle fut en soi « un exercice positif auprès des gouvernements » en plus de faire avancer la situation au niveau de la bande passante en permettant un meilleur accès aux médias francophones sur le Web. Il a ajouté que les médias communautaires se sont également reconnus dans les demandes et que l'organisme a aussi rappelé au gouvernement Trudeau d'agir équitablement envers les médias de langue française ontariens pour qu'ils obtiennent leur juste part de publicité pendant la pandémie, au même titre que ceux en anglais.

Toutefois, pour Guy Rouleau, le directeur de la radio Le Loup, CHYC 98,9 à Sudbury la situation « n'a pas vraiment changé. Ça avait repris pendant la COVID. Mais maintenant, les publicités du gouvernement ne sont pas beaucoup plus nombreuses », a-t-il indiqué.

Les médias qui ont été contactés par le journaliste André Magny étaient surtout déçus de la diminution de l'offre publicitaire gouvernementale lors des derniers mois. « Je peux dire que les publicités gouvernementales ne sont pas monnaie courante pour nous depuis janvier 2022. Du côté provincial, nous en avons eu un peu moins d'une demi-douzaine et je pense que nous en avons eu deux du côté fédéral, si on ne compte pas une publicité donnant certains détails pour l'élection », a constaté le rédacteur en chef de L'Orléanais, Jean-Marc Pacelli.

(Photo courtoisie Lerempart.ca)

Les détails

À L'INTERNATIONAL

Twitter finalement acquit par Elon Musk

Le réseau social américain Twitter est finalement passé sous le contrôle du multimilliardaire Elon Musk (photo), propriétaire de Tesla et de Space X, après des mois de tentatives échouées. La transaction annoncée jeudi dernier s'élève à 44 milliards de dollars américains.

Dès son acquisition, trois hauts dirigeants ont été remerciés, dont le patron Parag Agrawal, selon ce qui a été rapporté par des sources anonymes, citées par CNBC et le Washington Post. Le quotidien américain a d'ailleurs mentionné que près de 75% du personnel pourrait subir le même sort dans la restructuration de l'entreprise que son nouveau propriétaire veut effectuer.

Plusieurs experts sont inquiets de ce changement de garde et craignent que la liberté d'expression en fasse les frais.

« Elon Musk a tenu des discours inquiétants par le passé, notamment sur les femmes et les communautés marginalisées. On pourrait assister à une montée en puissance des discours d'extrême droite sur Twitter », a prévenu Jean-Hugues Roy, professeur à l'École des médias de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), lorsque contacté par Le Devoir.

Pour Louis Hébert, expert en acquisitions d'entreprises et professeur à HEC Montréal « cette transaction-là rappelle des transactions du XXe siècle, où les grands barons de l'industrie s'achetaient un journal pour influencer l'opinion publique. Maintenant, tout le monde se pose la question : à quel point va-t-il s'ingérer ? Je ne pense pas qu'Elon Musk soit un microgestionnaire, mais il pourrait certainement avoir une influence sur le contenu qui circule sur Twitter ».

Reporters sans frontières (RSF) craint que le journalisme soit une victime collatérale des choix de gestion du nouveau propriétaire. « La restructuration de l'entreprise à laquelle va nécessairement se livrer Elon Musk ne doit pas mettre le journalisme en danger. Sur Twitter, le travail journalistique est déjà menacé par la désinformation et les journalistes sont régulièrement harcelés. Il est indispensable que les équipes responsables de la modération, de l'établissement des règles d'utilisation de Twitter, ainsi que les ingénieurs travaillant sur la fiabilité de la plateforme puissent rester en poste » a réclamé Vincent Berthier, le responsable du bureau technologies de RSF.

 « Le modèle de revenus de Twitter va devoir changer, d'autant plus qu'il arrive à la tête de l'entreprise alors que les taux d'intérêt sont élevés et que la situation lui est défavorable. […] Il va devoir réduire ses coûts et procéder à des licenciements », a  analysé M. Hébert.

(Photo courtoisie Wikipédia)

L'Article dU DEVOIR

Publication du Twitter appelant à l'assassinat de politiciens

Le New York Post a-t-il été piraté ?

Un des employés du quotidien The New York Post aurait pris le contrôle du compte Twitter du tabloïd américain et publié des articles et messages qui incitait, entre autres, à tuer des politiciens.

Le président actuel des États-Unis Joe Biden et l'élue démocrate Alexandria Ocasio-Cortez de l'état de New York, entre autres, ont été ciblés dans les messages haineux qui sont apparus en matinée et qui ont été publiés dans le même format qui est normalement utilisé par le journal à tendance conservatrice.

Selon David Mack, journaliste de BuzzfeedNews, une autre publication incluant un lien vers un article sur le site du Post, avec le même titre, contenait des propos racistes à l'égard du maire afro-américain de New York, Eric Adams.

« Le New York Post a été piraté » a tweeté le tabloïd (voir image) lorsqu'il a repris le contrôle de son compte. Le message a toutefois été retiré depuis. « L'enquête indique que les actions non autorisées ont été commises par un employé, et nous prenons les mesures appropriées », selon les précisions transmises par le journal par communiqué à la suite des événements.

« L'employé a été limogé » et le quotidien, qui est une filiale de News Corp sous la propriété du milliardaire Rupert Murdoch, a affirmé avoir « retiré immédiatement le contenu ignoble et condamnable de notre site Web et de nos comptes sur les réseaux sociaux ».

(Image capture d'écran Twitter)

EN SAVOIR PLUS

Journée internationale pour mettre fin à l'impunité des crimes contre les journalistes

Il faut en faire plus, affirme la PEC

La date du 2 novembre souligne la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Cette date avait été choisie en mémoire de deux journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés le 2 novembre 2013 au Mali.

Dans un communiqué publié la veille de cette journée commémorative, la Campagne Press Emblem (PEC) estime qu'il fait en faire plus pour combattre l'impunité sur le terrain.

La PEC a profité de l'occasion pour redemander aux différents gouvernements de soutenir l'adoption d'une Convention des Nations Unies sur la sécurité des journalistes. Selon l'organisme, il est urgent d'adopter un instrument contraignant qui obligerait les gouvernements à s'attaquer à l'impunité, à enquêter et à poursuivre les responsables.

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a également demandé qu'une Convention soit mise en place pour mieux protéger les journalistes.

Malgré l'adoption de 13 résolutions et d'un Plan d'action des Nations Unies, les journalistes continuent d'être attaqués pour n'avoir fait que leur travail, indique le communiqué. D'après la PEC, même si certains progrès ont été réalisés, ça demeure de loin insuffisant, surtout en considérant que le nombre de crimes contre les professionnels et professionnelles de l'information est en forte hausse dans certains pays, dont le Mexique.

D'ailleurs, pour commémorer cette Journée internationale, une conférence a été organisée par l'UNESCO à Vienne, en Autriche. Présentée aujourd'hui et demain, elle se déroulera en deux parties et des stratégies de résolution des problèmes émergents seront notamment abordées.

(Image courtoisie des Nations Unies)

le communiqué sur le site de la PEC

Pour la moitié des personnes âgées de moins de 30 ans aux États-Unis

Les réseaux sociaux sont une source d'information de confiance

D'après une enquête récente du Centre de recherche PEW, les adultes américains de moins de 30 ans font désormais presque autant confiance aux informations provenant des réseaux sociaux qu'à celles publiées par les médias nationaux.

Selon le Centre de recherche, dans l'ensemble de la population, les Américains ont longtemps été plus enclins à accorder leur confiance aux nouvelles provenant d'entreprises de presse, qu'elles soient locales ou nationales. C'est toujours le cas aujourd'hui, à l'exception de ceux âgés de 18 à 29 ans qui sont partagés sur la question.

Chez les moins de 30 ans, le taux des personnes qui expriment au moins une certaine confiance dans les informations provenant des réseaux sociaux est à son niveau le plus élevé, à égalité avec l'été 2019. Pour ceux qui font confiance aux informations des médias nationaux, le niveau est à son plus bas, à égalité avec les chiffres de l'année dernière. L'écart de six points de pourcentage est le plus faible pour tous les groupes d'âge depuis que le Centre Pew a posé cette question pour la première fois en 2016.

Pour toutes les tranches d'âges sondées, les médias locaux d'informations demeurent toutefois les plus fiables pour 71% des répondants et répondantes, bien que le degré de confiance des Américains soit en baisse de près de 15 points en comparaison avec les enquêtes de 2017 et 2019.

(Tableau courtoisie Centre de recherche Pew)

les précisions

LE COIN LECTURE

« La voix d'un géant » de l'auteur Denis Dion

Biographie sur la vie et l'œuvre de Sandy Burgess

« La voix d'un géant », une biographie sur la vie et l'œuvre de Sandy Burgess, qui a été une figure publique respectée et marquante dans l'Est-du-Québec sera officiellement lancée aujourd'hui. Denis Dion, l'un des nombreux communicateurs dont la carrière a été influencée par M. Burgess, signe cet ouvrage de 240 pages, lequel est préfacé par le journaliste Bernard Derome. Plusieurs photos illustrent la publication.

Sandy Burgess a été journaliste, éditorialiste, chroniqueur, formateur de professionnels des communications, gestionnaire de médias et ardent défenseur de sa région. Sa carrière s'est étendue sur trente années, de 1953 jusqu'à son décès, en août 1983, à l'âge de 52 ans seulement.

Le livre retrace sa vie, de sa naissance en 1931 à son parcours d'étudiant au Séminaire de Rimouski en passant par son cheminement professionnel, notamment au Progrès du Golfe, à CJBR Radio-Canada, mais aussi à CFLP, la station de radio qu'il a contribué à lancer. Des témoignages de membres de sa famille et de plusieurs personnes qui l'ont côtoyé, permettent de découvrir un bon vivant, dont la culture impressionnait, d'une générosité remarquable et pour qui l'humour ainsi que le rire étaient inoubliables.

« On voit jusqu'à quel point Sandy Burgess était habité par un amour inconditionnel de sa ville, qu'il a marché toute sa vie, et de sa région, pour laquelle il s'est battu sans relâche pour qu'elle se développe selon les aspirations de sa population », a constaté l'auteur Denis Dion.

La Fondation Sandy-Burgess publie ce livre en collaboration avec la maison d'édition Carte Blanche. Le président de cette Fondation, Harold Michaud, estime que cet ouvrage était attendu depuis longtemps. « Je pense qu'il était nécessaire de publier un tel livre, non seulement pour se souvenir d'un grand homme, mais aussi pour mieux comprendre tout ce qu'il a apporté à notre région ».

Le livre « La voix d'un géant » sera lancé aujourd'hui à 19 h sur la scène principale de la Mezzanine Hydro-Québec, au Salon du livre de Rimouski. La biographie est notamment en vente au Salon lors des séances de dédicace de son auteur. Elle est également disponible au coût de 25 dollars, taxes incluses, dans les librairies L'Alphabet et Vénus, à Rimouski, ainsi qu'à la librairie L'Hibou-Coup, de Mont-Joli. Il est aussi possible de la commander par la poste à cette adresse courriel : alex57@videotron.ca.

EN SAVOIR PLUS

SECTIONS RÉGIONALES

FPJQ section Abitibi-Témiscamingue

Deuxième édition de la bourse Gilles-Hamel

La rentrée étant complétée, il est temps d'attribuer la bourse de la relève en communications Gilles-Hamel-FPJQ-Abitibi-Témiscamingue/RNC Média afin de continuer à honorer le souvenir de notre estimé collègue, décédé à la veille de ses 75 ans au printemps de 2021.

Assorti d'une bourse annuelle de 1000$ et d'une adhésion étudiante d'une année à la FPJQ, le concours s'adresse aux étudiants et étudiantes en communications originaires de l'Abitibi-Témiscamingue.

L'identité de la personne gagnante sera annoncée le lundi 5 décembre 2022.

EN SAVOIR PLUS

DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

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Vous avez une nouvelle vous concernant, n'hésitez pas à nous transmettre l'information et des photos afin qu'elle soit publiée dans notre infolettre, Le Trente hebdo.

Que ce soit pour une nomination, la parution d'un livre, un changement d'affectation ou encore pour une distinction reçue, vous n'avez qu'à écrire à l'adresse infolettre@fpjq.org pour nous en aviser. Les informations doivent parvenir au plus tard le mardi avant 17 heures pour la parution du jeudi suivant.

Les infolettres parues depuis janvier 2021

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Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site Web. Quatre options vous sont proposées, selon votre statut professionnel.

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. En vous inscrivant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.

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À VOS AGENDAS

4 au 6 novembre 2022

Congrès annuel de la FPJQ au Delta Mont-Sainte-Anne

5 novembre 2022

Remise du prix hommage Judith-Jasmin et de la bourse Arthur-Prévost

6 novembre 2022 à 9 h

Assemblée générale annuelle de la FPJQ et présentation du plan stratégique quinquennal au Delta Mont-Sainte-Anne

7 novembre 2022

Fermeture exceptionnelle des bureaux de la FPJQ en raison du congrès

23 novembre 2022 à 19 h

Formation de Valérian Mazataud : Le photoreportage à l'international

30 novembre 2022 à 19 h

Fin de la période de mise en candidature pour la bourse Gilles-Hamel de la FPJQ section Abitibi-Témiscamingue

Atelier d'introduction sur l'écriture inclusive par Alexandra Forget (proposée par les 3 sex* et Club Sexu)

15 décembre 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire en 2022

23 décembre 2022 au 3 janvier 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la période du Temps des fêtes de fin d'année

12 janvier 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Hôtel PUR

L'hôtel PUR à Québec offre un rabais de 10 % sur le meilleur tarif disponible pour les chambres avec un lit king en catégorie deluxe en occupation simple ou double pour les membres de la FPJQ sur les réservations avec le code promo.

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La Bonne Adresse

Le B&B La Bonne Adresse à Saint-Faustin-Lac-Carré dans les Laurentides offre un rabais de 10% pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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Rabais Campus

Abonnements à tarifs réduits à plus de 300 journaux et magazines au Canada et à l'étranger. 

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Société des musées du Québec

L'entrée gratuite dans plusieurs musées québécois et certains établissements à l'étranger, comme le Louvre et les musées nationaux de France.

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OFFRES D'EMPLOI

Journaliste bilingue | CPAC

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Ottawa

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Journaliste | Acadie Nouvelle

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Caraquet, N.-B.

Date limite : Lundi 21 novembre 2022

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Journaliste-pupitreur sportif  | Agence QMI

Type d'emploi : Temporaire, horaire variable

Lieu : Montréal (possibilité de télétravail)

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Producteur.trice de contenu | Le 24 heures

Type d'emploi : Temporaire, temps plein

Lieu : Montréal (possibilité de télétravail)

Catégorie d'emploi: Communication

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Correspondant.e parlementaire | Le 24 heures

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Québec (possibilité de télétravail)

Catégorie d'emploi: Communication

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Journaliste (Services anglais) - QUE00127 | CBC/Radio-Canada

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Sherbrooke

Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)

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Collaborateurs.trices | Le Devoir

Type d'emploi : Journaliste à la pige

Lieu : Montréal

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Journalistes / créateurs.trices de balados (2 postes) | L'Express

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Drummondville

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Analyste en déontologie | Conseil de presse du Québec

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Montréal

Date limite : Lundi 7 novembre 2022

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Envoyé par Yapla