— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Entrave au travail d'un journaliste

La FPJQ Est-du-Québec dénonce l'entrave au travail d'un journaliste à Gaspé

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), section Est-du-Québec, a dénoncé l'entrave au travail du journaliste Nelson Sergerie et les tentatives d'intimidation dont il a été victime alors qu'il couvrait une situation d'intérêt public à Gaspé.

Le président de la FPJQ, Michaël Nguyen, a réagi à la nouvelle.« Les menaces, basées en bonne partie sur du vent, pour faire peur à un individu, démontrent que le gestionnaire semble malheureusement plus soucieux de son image que du bien-être des commerçants et des  clients. Ce comportement est inacceptable et malheureusement encore trop fréquent. Le journaliste ici fait son travail, soit d'informer la population et ceux qui sont directement touchés par la problématique. Plutôt que de s'en prendre au messager, ce gestionnaire aurait dû profiter de l'occasion pour donner sa version des faits. »

Le Journal Le Soir a repris la réaction de la FPJQ Est-du-Québec et de sa présidente Johanne Fournier (photo).

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SECTIONS RÉGIONALES

Photographie de presse de la Montérégie et du Centre-du-Québec

Dernière semaine pour visiter l'exposition « En un regard »

La FPJQ, section Montérégie, vous invite à visiter « En un regard », une exposition dédiée à la photographie de presse qui met en lumière son importance dans les médias de la presse écrite et électronique situés en Montérégie et le Centre-du-Québec.

Une quinzaine de photographes de ces deux régions de la province présentent un éventail de leurs photographies de presse afin de raconter au public différentes histoires dont ils ont été témoins.

L'exposition « En un regard » est présentée jusqu'au 31 janvier 2023 à l'espace Desjardins du Théâtre des Deux Rives situé à Saint-Jean-sur-Richelieu.

(Photo courtoisie)

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EN MANCHETTE

Geneviève Rossier devient la DG des Coops de l'info

Geneviève Rossier est devenue la nouvelle directrice générale de la Coopérative nationale de l'information indépendante (CN2i), qui regroupe Le Soleil, Le Quotidien, Le Droit, Le Nouvelliste, La Tribune, La Voix de l'Est et le média pour les jeunes Les As de l'info.

Journaliste depuis 30 ans, Mme Rossier était jusqu'à tout récemment la directrice du service français de La Presse Canadienne.

Elle avait auparavant été journaliste à Radio-Canada et était devenue la rédactrice en chef du Téléjournal de la société d'État en 2003. Elle avait par la suite travaillé chez TC Média, à la Place des Arts et à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

À la société d'État, Mme Rossier avait aussi été responsable de la direction de l'information numérique et de la direction générale du service numérique. Cette expérience lui sera sans aucun doute fort pertinente alors que son nouveau mandat inclut notamment de poursuivre la transition numérique de la CN2i.

(Crédit photo : La Presse)

Prix Écrans canadiens

Lisa LaFlamme et Pierre Bruneau honorés aux prix Écrans canadiens

L'ancienne présentatrice des nouvelles nationales de CTV Lisa LaFlamme et l'ancien chef d'antenne de TVA Pierre Bruneau seront tous deux honorés lors de la remise des prix Écrans canadiens qui se tiendra en avril.

L'Académie canadienne du cinéma et de la télévision a dévoilé le 18 janvier la liste des lauréats et lauréates 2023 des prix spéciaux Écrans canadiens. Ceux-ci visent à récompenser les membres de l'industrie audiovisuelle canadienne ayant apporté une contribution exceptionnelle au secteur et à la société dans son ensemble.

Pierre Bruneau, qui a passé 46 ans sur les ondes de TVA, recevra ainsi le Prix pour l'ensemble d'une carrière, remis à une personne dont le parcours exceptionnel a eu un impact significatif sur l'industrie audiovisuelle au Canada ou à l'étranger.

«Recevoir ce prix pour l'ensemble de ma carrière représente un grand honneur, a-t-il indiqué dans un communiqué. Je suis extrêmement touché et je l'accepte avec grande humilité.»

Lise LaFlamme recevra quant à elle le prix Gordon Sinclair pour le journalisme parlé, remis à un ou une journaliste du Canada pour sa carrière exceptionnelle.

(Crédit photo de Lisa LaFlamme : George Pimentel, Shutterstock)

(Crédit photo de Pierre Bruneau : Gracieuseté, TVA)

Remis par le Canadian Journalists for Free Expression

Deux journalistes iraniens emprisonnés recevront le Prix international de la liberté de la presse

L'organisation Canadian Journalists for Free Expression (CJFE) annonce que sa plus haute distinction, soit le Prix international de la liberté de la presse, sera remise à deux journalistes iraniens emprisonnés pour avoir couvert la mort de Mahsa Amini, 22 ans.

En septembre dernier, Mahsa Amini a été emprisonnée, puis battue par la « police des mœurs » iranienne pour avoir porté un foulard de manière inappropriée. Son décès a déclenché de vives protestations.

Les journalistes Niloofar Hamedi et Elahe Mohammadi ont été arrêtés par des agents de la sécurité de l'État iranien peu après la diffusion de leur reportage sur la jeune femme. Les deux représentants de la presse sont accusés d'espionnage. En Iran, ce crime est passible de la peine de mort.

« Le CJFE décerne son Prix international de la liberté de la presse à Niloofar Hamedi et Elahe Mohammadi pour avoir risqué leur liberté et leur vie afin de dénoncer le traitement violent que subissent les femmes en Iran. Sans le courage de ces journalistes, nous n'aurions peut-être jamais connu la véritable histoire de la mort de Mahsa Amini. Niloofar et Elahe ont payé un prix énorme pour avoir dit la vérité et nous leur en sommes vraiment reconnaissants », déclare, dans un communiqué de presse, Carol Off, présidente du gala du CJFE.

Le prix sera remis le 15 février à Toronto lors du gala du CJFE. Les deux récipiendaires ne seront pas présents.

(Crédit photo : CJFE)

Un documentaire sur la face cachée de l'immigration

La journaliste Sarah Champagne (à droite sur la photo) s'est intéressée au sort des immigrants temporaires et des demandeurs d'asile dans Essentiels, la face cachée de l'immigration, en première sur les ondes de Télé-Québec le mercredi 25 janvier. Le documentaire de 52 minutes, qu'elle a coscénarisé avec le réalisateur Ky Vy Le Duc, raconte la réalité précaire de cette main-d'œuvre immigrante qui joue pourtant un rôle essentiel.

Avec sa coanimatrice Sonia Djelidi (à gauche sur la photo), qui a également agi comme corecherchiste, Sarah Champagne plonge dans la dure réalité d'une main-d'œuvre bon marché et soumise à l'exploitation qui tient à bout de bras des parties essentielles de notre société, notamment en alimentation et dans le secteur des soins, dans l'espoir d'offrir une vie meilleure à ses enfants.

En complément de ce documentaire coup de poing, Télé-Québec présente également une série de quatre balados de 15 minutes, animée par l'humoriste Emna Achour, qui réunit protagonistes et experts pour en débattre.

(Crédit  photo : http://www.presse.telequebec.tv/?ac=42&s=103&id=1011)

Plusieurs journalistes nommés au Gala Dynastie

Plusieurs journalistes et membres de la FPJQ figurent parmi les finalistes de l'édition 2023 du Gala Dynastie. Cet événement, qui en est à sa septième édition, récompense les personnalités issues des communautés noires du Québec se démarquant dans le milieu des médias, des arts et de la culture.

Emilie Nicolas (photo), chroniqueuse du quotidien Le Devoir, est en nomination dans la catégorie du rédacteur ou de la rédactrice d'opinion de l'année. Quatre autres finalistes sont en lice à ses côtés : Kharoll-Ann Souffrant, notamment chroniqueuse pour Noovo Info, Tamara Thermitus, ancienne présidente de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, Martine St-Victor, du Montreal Gazette, et Anne-Lovely Étienne, du 24 heures.

Dans la catégorie Journaliste (presse écrite), les finalistes sont Isabelle Massé, Marissa Groguhé et Richard Hétu, tous de La Presse, ainsi qu'Antoni Nerestant (CBC Montréal) et Malia Kounkou. 

Le 30 mars, plusieurs autres prix seront remis à des journalistes et à des chroniqueurs dans le cadre d'une soirée destinée aux artisans des médias.

Une deuxième soirée, destinée aux personnalités du milieu de la culture et des arts, aura lieu le 1er avril.

(Crédit photo : Le Devoir)

Sortie d'un livre d'entretiens avec Lise Bissonnette

Lise Bissonnette,l'ancienne directrice du Devoir (de 1990 à 1998) et fondatrice de la Grande Bibliothèque du Québec, se raconte dans un livre intitulé sobrement Lise Bissonnette, entretiens (Pascale Ryan, Éditions du Boréal, Montréal, 2023, 210 pages).

Lise Bissonnette, journaliste et auteure primée à de multiples reprises, s'y livre au travers d'échanges avec l'historienne Pascale Ryan.

La Rouynorandienne aborde de nombreux sujets comme le gouvernement du Québec, les universités, la BAnQ, le Parc olympique, «des promesses inachevées», ou encore la Grande Noirceur et l'industrie littéraire. Elle déplore le vide culturel qu'elle a connu jeune en Abitibi. «J'ai ainsi perdu des années d'un développement intellectuel que j'ai passé ma vie à vouloir rattraper.»

Mme Bissonnette évoque également les exigences du métier de journaliste et son attachement au quotidien qu'elle a dirigé. «Le Devoir était à mes yeux un lien ultime, tout comme l'université».

(Crédit photo : Wikimedia Commons)

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À L'INTERNATIONAL

Palmarès des 10 mésinformateurs francophones, et les sites les plus fiables

L'équipe de NewsGuard a récemment rendu public son rapport Le meilleur et le pire de 2022, dans lequel elle identifie le palmarès des 10 des mésinformateurs francophones, de même que celui des sites fiables qui comptent le plus d'engagement en ligne.

Trônant au haut de la liste des mésinformateurs se trouve Epochtimes.fr, la version française du réseau de médias de droite opposé au gouvernement communiste chinois. Le site a obtenu la note de 12,5 sur 100 de la part de NewsGuard.

Suit en deuxième place FranceSoir.fr, site d'un ancien grand journal national français qui a, en 2022, publié de fausses allégations sur la COVID-19, les vaccins et la guerre en Ukraine.

Les sites LeMediaEn442.fr, Tvl.fr, Planetes360.fr, LeCourrierdesStrateges.fr, LeCourrier-du-soir.com, Francais.rt.com, LesMoutonsRebelles.com et AnguilleSousroche.com complètent le palmarès.

À l'autre bout du spectre, des sites se démarquent par la qualité de l'information qu'ils transmettent. Les dix sites les plus fiables identifiés par NewsGuard sont Actu.fr, 20minutes.fr, Rfi.fr, Liberation.fr, RadioFrance.fr, Lexpress.fr, LaNouvelleRepublique.fr, Capital.fr, SciencesetAvenir.fr et Numerama.com.

Pour produire son rapport, NewsGuard a évalué tous les sites d'actualité et d'information de France dont les contenus ont représenté 95% de l'engagement en ligne en 2022. Du nombre, 7% ont reçu une note parfaite de 100 sur 100.

(Crédit pour la photo : NewsGuard)

Quel avenir pour le journalisme en Russie?

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le paysage journalistique a radicalement changé dans le pays dirigé par Vladimir Poutine. Près de 300 entités médiatiques ont été interdites en 2022 et plus d'une centaine de journalistes ont été placés sur la liste des « agents étrangers ».

À cela s'ajoute la mise en place d'amendes pour la publication de « fausses nouvelles » et d'autres réglementations visant à brimer le travail des représentants de la presse.

Tandis que de nombreux journalistes ont quitté la Russie, de nombreuses initiatives médiatiques voient le jour en sol russe, notamment sur YouTube et Telegram, mais aussi sur d'autres plateformes.

RT France

Les avoirs de la chaîne RT France, branche française de la chaîne russe RT suspendue dans l'Union européenne, ont été gelés dans le cadre de l'application des sanctions européennes les plus récentes. La chaîne a ensuite annoncé sa fermeture, dénonçant un acte de « censure ». Moscou a promis des mesures de rétorsion contre les médias français en Russie.

12% de copies en moins en 2022 pour les 25 journaux américains au plus fort tirage

Alors que plus de huit Américains sur dix consultent désormais leurs nouvelles sur des supports numériques, le nombre de copies papier imprimées par les 25 journaux au plus fort tirage chez nos voisins du Sud a chuté de 12% en 2022.

Avec un tirage quotidien moyen de près de 700 000 copies – soit plus du double du New York Times, en deuxième position, avec un tirage quotidien moyen de près de 330 000 copies –, le champion du palmarès, le Wall Street Journal, a connu une baisse de 11% de ses impressions l'an dernier.

Et si certains journaux s'en tirent avec des baisses minimes de 2% ou 5%, comme le New York Post (146 649) et le Honolulu Star-Advertiser (79 096), d'autres comme le Tampa Bay Times (102 266), ont vu leur tirage diminuer de 26% lors de la dernière année.

Seul média à avoir connu une croissance de son tirage l'an dernier avec 3% de hausse, le Villages Daily Sun de la Floride, en 23e position, doit son gain de popularité à une explosion de la population – et plus particulièrement de la tranche d'âge des retraités – dans la région qu'il dessert.

Des 25 journaux américains au plus fort tirage, seulement neuf avaient un tirage moyen quotidien de plus de 100 000 copies en 2022.

(Crédit pour la photo : PressGazette)

L'UNESCO dénonce la hausse fulgurante des meurtres de journalistes en 2022

Un total de 86 journalistes ont été tués sur la planète en 2022. Ce bilan est en hausse de 50% par rapport à l'année précédente, selon de nouvelles données de l'UNESCO.

Cette augmentation marque un renversement de la tendance positive observée ces dernières années pour la sécurité des journalistes : de 99 meurtres commis en 2018, le bilan était descendu à une moyenne de 58 meurtres par an de 2019 à 2021, d'après l'Observatoire de l'UNESCO des journalistes tués.

Si toutes les régions ont été touchées, l'Amérique latine et les Caraïbes ont été les zones les plus dangereuses pour les journalistes en 2022. Pas moins de 44 représentants de la presse y ont perdu la vie, soit plus de la moitié du total mondial.

Les autres meurtres sont survenus dans la région Asie-Pacifique (16 morts) et en Europe de l'Est (11 crimes). Les pays les plus meurtriers ont été le Mexique, l'Ukraine et Haïti avec respectivement 19, 10 et 9 meurtres.

Trois meurtres sur quatre sont survenus en dehors des zones de conflit, observe l'UNESCO. Les journalistes ont été assassinés pour des raisons diverses, notamment en représailles pour des reportages sur le crime organisé, des conflits armés, la montée de l'extrémisme, ou la couverture de sujets sensibles tels que la corruption, les crimes environnementaux, les abus de pouvoir ou les manifestations.

Au moins deux morts en 2023

De plus, la Fédération internationale des journalistes rapporte qu'au moins deux meurtres de journalistes sont survenus en 2023. Le correspondant pour The Daily Monitor et journaliste pour le média local Dainik Paryabekhoan, au Bangladesh, Ashiqul Islam, a été poignardé à mort. Il était âgé de 27 ans.

Et au Cameroun, le journaliste Martinez Zogo a été enlevé le 17 janvier dernier. Cinq jours plus tard, son corps mutilé a été retrouvé.

(Crédit photo : Dhaka Tribune)  

Rapidité de publication versus véracité des faits : le cas David Crosby

La semaine dernière aura été marquée, du côté de nos voisins du sud, par une confusion certaine en lien avec la nouvelle selon laquelle le chanteur américain David Crosby (photo) était décédé.

D'abord apparu sur le fil de presse NewsDirect le 19 janvier à 15h15, un communiqué informant de la mort de Crosby indiquait comme source «l'épouse de David Crosby (the Wife of David Crosby)».

En guise de contact, un certain J. Bickerton et une adresse courriel qui s'avéra non-fonctionnelle.

Face à l'incapacité de confirmer, d'une part, le décès de Crosby, et, d'autre part, que la déclaration pouvait bel et bien être attribuée à Jan Dance, valait-il mieux attendre… ou être premiers sur la nouvelle et vérifier ensuite?

Peu avant 17h, le magazine Variety confirme le décès du chanteur, s'appuyant sur deux sources confidentielles et le communiqué de «l'épouse» de Crosby. La publication procure alors aux médias qui ne l'avaient pas déjà fait l'assurance nécessaire pour publier à leur tour la nouvelle.

Quelque 90 minutes plus tard, toujours du côté de Variety, une note précisant que le magazine n'avait pas été en mesure d'authentifier la source du communiqué — désormais retiré du texte — est ajoutée à l'article…

Ensuite, nombre de médias ont publié une nouvelle sur la mort de Crosby sans être en mesure de confirmer le décès auprès d'une source crédible, jusqu'à ce que le Post publie un texte indiquant avoir joint un ancien agent. Ce dernier a cité des membres de la famille pour confirmer la nouvelle.

Le lendemain, en après-midi, il n'était toujours pas clair si un média avait réussi à joindre l'épouse de Crosby afin de confirmer son décès.

La leçon est simple, a déclaré Mike Semel, qui supervise les pages nécrologiques du Post : il est idéal d'être le premier avec des informations vérifiées, mais il vaut mieux publier des informations vérifiées que d'être le premier et de publier des informations erronées.  

(Crédit photo : Wikimedia Commons)

Une journaliste française poursuivie en justice pour injures publiques par un ancien responsable du renseignement militaire rwandais

Une enquête de Mediapart menée en 2020 a indiqué qu'Aloys Ntiwiragabo,  75 ans, un ancien chef du renseignement des Forces armées rwandaises pendant le génocide des Tutsi en 1994, se trouverait en France depuis 2006. Il tenterait d'échapper ainsi au Tribunal pénal international pour le Rwanda.

Maria Malagardis, reporter au quotidien français Libération, a souhaité alors interpeller les autorités françaises sur Twitter. «Un nazi en France ? Quelqu'un va réagir ?».

En retour, une plainte pour «injure publique» a été déposée auprès du tribunal de Paris par M. Ntiwiragabo. Le délibéré est attendu le 15 mars.

L'historien et auteur français Jean-Pierre Chrétien avait nommé un chapitre de l'un de ses livres Un «nazisme tropical» : Du racisme au génocide (L'invention de l'Afrique des Grands Lacs, éditions Karthala, 2010, 420 pages). 

(Crédit pour la photo : Le Monde)

Des nouvelles des membres

Têtes qui bougent

Patrick White, professeur de journalisme et responsable du programme de baccalauréat en journalisme à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), vient d'obtenir sa permanence à titre de professeur. Il y enseigne depuis 2018, année où il a débuté à titre de chargé de cours. Dans le passé, Patrick White a notamment été éditeur et rédacteur en chef de HuffPost Québec.

EN RAFALE

Voici un survol rapide d'autres nouvelles en lien avec le journalisme :

• Postmedia met à pied 11% de son personnel
• Au coeur du triangle noir : le verglas (notamment) raconté par un photographe de La Voix de l'Est
•  Départ houleux de Radio-Canada : Pascale Nadeau accuse son syndicat de « mauvaise foi »
•  Convalescence terminée pour le chroniqueur Luc Lavoie, qui s'est remis d'un cancer
•  Vox Media supprime 7% de ses effectifs
•  Des centaines de personnes licenciées dans plusieurs médias américains
•  De lourdes conséquences pour les journalistes de BBC Persian qui couvrent l'Iran
•  Une dizaine de postes seront supprimés au Montreal Gazette
• Terreur sur le journalisme
• Le Code criminel pour mettre au pas le journalisme indépendant à Cuba

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CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

Vous avez une formation professionnelle pertinente à proposer ?

Partager votre expertise avec les membres de la Fédération

Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.

Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.

Pour soumettre un projet de formation pour le printemps 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.

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DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

Première dictée Antidote de la FPJQ

Relevez le défi de la maison

L'orthographe et la grammaire n'ont plus de secrets pour vous. Vous savez éviter ses nombreux pièges et vos connaissances en vocabulaire sont impeccables ? Vous pouvez maintenant tester vos connaissances de la langue française de votre domicile en participant à la première dictée Antidote de la FPJQ en ligne.

Inspiré par le thème de la censure, le journaliste Jean-Benoît Nadeau a composé une dictée trouée truffée de pièges pour mettre à l'épreuve ses collègues des médias lors du congrès annuel de la FPJQ en novembre dernier. Aucune des personnes participantes n'a réussi un résultat sans faute. Serez-vous en mesure de réaliser l'exploit ?

UNE OFFRE POUR LES MEMBRES DE LA FPJQ

À VOS AGENDAS

Fin de l'exposition « En un regard » sur la photographie de presse, présentée à l'espace Desjardins du Théâtre des Deux Rives à Saint-Jean-sur-Richelieu.

17 février 2023 à 23h59

Date butoir pour déposer un dossier de candidature pour le Prix Michener

21 février 2023

Ouverture des mises en candidature pour les prix En-Tête 2022

23 février 2023

Ouverture des mises en candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023

21 février 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les prix En-Tête 2022

12 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature à la bourse Fernand-Séguin 2023

13 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le Prix Guy-Mauffette 2023 et le Prix René-Lévesque 2023

27 mars 2023 à 17h

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023

13 avril 2023

Ouverture des mises en candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

3 mai 2023

Journée mondiale de la liberté de la presse

15 mai 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

15 juin 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale

24 août 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur

12 novembre 2023

Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

VOS AVANTAGES FINANCIERS

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Journaliste/Vidéojournaliste recherché

Poste contractuel

35 heures/semaine

Date limite: 2 février 2023

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Journaliste au pupitre - La Presse

horaire de soir et de fin de semaine

date limite: 7 février 2023

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Journaliste / réalisateur(trice) (bilingue) | CPAC

Statut d'emploi : Régulier

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Ottawa

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Responsable principal des relations avec les médias (bilingue anglais/français) | GlobeNewswire par Notified

Type d'emploi : Temps plein

Lieux : Montréal, Kingston, Toronto, Vancouver ou Winnipeg (télétravail ou mode hybride possible)

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