— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

La programmation 2023 « officieusement » dévoilée

Les semaines de la presse et des médias, du 1^er au 31 mai 2023

Sous le thème « L'information : d'intérêt public », les Semaines de la presse et des médias se dérouleront pendant tout le mois de mai 2023. De retour en présentiel pour plusieurs activités, la majeure partie de la programmation de l'édition 2023 est maintenant connue.

Ce mois thématique est l'occasion pour la population de comprendre le travail des journalistes, tout en découvrant quel est le rôle des médias dans la société.

Le comité, formé de Daniel Boily, Valérie Gendron, Stéphane Giroux, Lilian Largier, Geneviève Michaud, et la directrice artistique Sandra Gilbert, sous la supervision de la permanence de la FPJQ, a élaboré un programme varié, s'adressant au grand public ainsi qu'aux travailleurs et travailleuses de l'information.

Vous avez la liste des principales activités présentées pendant le mois sous cette rubrique.

Pour plusieurs événements, les places sont limitées et les inscriptions sont requises sur le site Web des Semaines de la presse et des médias. La majorité des activités sont gratuites.

Restez à l'affut, le communiqué officiel sera dévoilé la semaine prochaine et d'autres surprises seront annoncées.

Ce projet a été créé avec la participation financière de Patrimoine canadien et des nombreux partenaires institutionnels et médias de la FPJQ.

D'autres activités seront annoncées dans les jours à venir

Survol de la programmation 2023

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PRIX ET BOURSES

Prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets

La FPJQ recherche des jurys pour l'édition 2022

Prix Judith-Jasmin

La FPJQ est à la recherche de professionnels et professionnelles des médias pour composer le préjury et le jury du prestigieux prix Judith-Jasmin.

La crédibilité de ce prix repose en grande partie sur la valeur de la trentaine de juges qui vont soupeser la qualité journalistique de chaque œuvre soumise.

Si l'expérience vous intéresse et que vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant en journalisme, merci d'écrire à info@fpjq.org afin de proposer votre candidature en y ajoutant les catégories que vous désirez juger.

Prix Antoine-Desilets

Vous aimeriez participer à la sélection de la photo de presse de l'année ?

C'est votre chance pour soumettre votre candidature comme jury pour le prix Antoine-Desilets. Nous recherchons actuellement au moins six juges bénévoles qui détermineront les gagnants et gagnantes de chacune des catégories.

Si vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant et que la photographie vous passionne, votre candidature est la bienvenue !

Écrivez à info@fpjq.org pour signifier votre intérêt.

Informations importantes à savoir

Pour l'un ou l'autre des jurys, vous devez avoir des disponibilités entre le jeudi 18 mai et le vendredi 16 juin 2023 pour les délibérations. Les personnes retenues pour composer les jurys seront contactées vers la fin avril. Les jurys doivent évidemment éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.

(Photos de courtoisies)

LES CONDITIONS DE PARTICIPATION

Cinq projets de reportage et de photoreportage financés

Le FQJI annonce ses derniers récipiendaires

Le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) a annoncé, en début de semaine, les plus récents récipiendaires de son programme régulier de bourses de reportage à l'étranger et de la toute nouvelle bourse de photoreportage en partenariat avec le Zoom Photo Festival.

Au terme du dernier appel à candidatures, le jury indépendant, composé d'Akli Ait Abdallah, d'Agnès Gruda et de Jacques Lemieux, a sélectionné les quatre projets réguliers suivants, dont les sujets de reportage sont gardés confidentiels afin d'en assurer l'exclusivité :

• Anne Caroline Desplanques (reportages en Suède à publier dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec)

• Myriam Boulianne (reportages en Corée du Sud à publier dans Pivot)

• Jasmin Lavoie (reportage au Yémen à publier dans L'actualité)

• Anaïs Elboujdaïni (reportages au Bangladesh à diffuser à Noovo Info)

Pour la bourse spéciale en photojournalisme, le jury indépendant a sélectionné le projet suivant, en collaboration avec Michel Tremblay, directeur général et artistique du Zoom Photo Festival  :

• Alexis Aubin (photoreportage au Pérou, à publier dans le magazine du Zoom Photo Festival en plus d'être l'objet d'un tirage spécial qui sera exposé dans le cadre de ce festival à Saguenay)

Félicitations aux boursières et aux boursiers !

Bourse Aontaiontenrohwe de la fondation de l'UQAM

Vous avez jusqu'au 30 juin pour soumettre une candidature

L'objectif de la Bourse Aontaiontenrohwe, remise par la Fondation de l'UQAM, est d'inciter le recrutement d'étudiants et d'étudiantes autochtones au programme de baccalauréat en journalisme, en suscitant des vocations dans l'exercice du métier.

Afin d'obtenir un reflet plus juste de la réalité culturelle du Québec, la diversification des profils étudiants en journalisme est importante et permet de répondre aux besoins grandissants des médias d'ici en plus d'avoir une meilleure représentation de journalistes issus des Premiers peuples. Radio-Canada s'est d'ailleurs engagée à prendre les deux boursiers en stage au sein de son service de l'information.

Pour être admissible, une personne doit, au moment de déposer sa demande de bourse :

• Être membre des Premières Nations, du peuple inuit ou métis;

• Être âgée de 18 et 45 ans à la date de fermeture du concours;

• Être admise ou inscrite à temps complet ou à temps partiel au baccalauréat en communication, profil journalisme, à l'UQAM, à l'automne 2023;

• Prévoir terminer ses études dans ce programme.

D'un montant de 10 000$, la Bourse Aontaiontenrohwe sera versée en trois paiements égaux. Les personnes intéressées ont jusqu'au 30 juin 2023 pour soumettre leur candidature. Les noms des lauréats et lauréates seront annoncés au mois d'août prochain.

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EN MANCHETTE

La FPJQ dénonce l'étiquette « Média financé par le gouvernement »

CBC et Radio-Canada désertent Twitter

« Les réseaux sociaux ont un pouvoir énorme, ce sont eux qui dictent les règles du jeu, mais en même temps, les médias ont le droit de ne pas jouer à ce jeu-là », a réagi Michaël Nguyen, président de la FPJQ, à la suite de l'annonce de CBC et Radio-Canada de ne plus utiliser la plateforme Twitter.

La décision de la société d'État est en réaction à l'étiquette « Média financé par le gouvernement », qui a été apposée par Twitter sur le compte de la CBC.

« Notre journalisme est impartial et indépendant. Prétendre le contraire est faux. C'est pourquoi nous suspendons nos activités sur Twitter », a indiqué le diffuseur public sur la plateforme, avant mettre en pause son compte. Un mot de l'info de la directrice générale de l'information de Radio-Canada, Luce Julien, a également été publié pour expliquer la situation.

 « Nous devons protéger les Canadiens contre la désinformation et la manipulation par les médias d'État. C'est pourquoi je demande à Twitter de qualifier CBC de média financé par le gouvernement », avait demandé le chef du parti conservateur canadien, Pierre Poilievre, dans une lettre adressée aux dirigeants de l'entreprise américaine et partagée sur son compte Twitter, la semaine dernière.

En entrevue à l'émission d'Alexandre Moranville-Ouellet, présentée lundi à QUB radio, le président Nguyen n'a pas mâché ses mots sur les dangers qui guettent la démocratie, la liberté de la presse et le droit du public à l'information. « Pierre Poilievre sait très bien comment fonctionne CBC. On a un chef de parti canadien qui a demandé l'aide d'un chef d'entreprise américain pour coller une étiquette qui est lourde de sens. Le but est d'empêcher les gens de bien s'informer, pour ensuite mieux les manipuler, s'est inquiété M. Nguyen. Sans les médias d'information, tout ce qui va rester, quand il va y avoir des élections fédérales, va être de rapporter des communiqués de presse, de lire des plateformes, sans aucun contexte, sans que personne ne vienne vérifier si c'est vrai, si ça correspond à la réalité et aux actions qui ont été posées par les partis politiques. Je ne pense pas que ça fera un public mieux informé et une population qui ira voter en toute connaissance de cause. »

« C'est un jeu très dangereux. Quelle sera la suite ? Les médias et les journalistes ne sont pas parfaits et leur travail ne doit pas être à l'abri des critiques, mais il n'en demeure pas moins qu'ils jouent un rôle essentiel dans une société démocratique, a précisé Éric-Pierre Champagne, vice-président de la FPJQ. À qui profite le crime ? Certainement pas la population. Ces tentatives pour miner la crédibilité des médias profitent d'abord et avant tout à ceux qui veulent museler ces mêmes médias. »

« On peut voir que ce n'est pas une critique ferme et légitime du travail de CBC, mais que c'est une campagne orchestrée pour saper la crédibilité des médias d'information. La question qu'il faut se poser, c'est pourquoi, à quel prix et pour servir quels intérêts ? Il ne faut pas oublier que la popularité de Twitter dépend de ses utilisateurs. Les gens l'utilisent pour s'informer, si les médias se retirent, ils vont aller sur une autre plateforme », a ajouté le président.

En raison du passé esclavagiste du fondateur de l'Université

The McGill Tribune devient The Tribune

Le journal étudiant The McGill Tribune a décidé de changer son appellation. Le comité de direction de la publication a justifié sa décision, la semaine dernière, en raison du passé du fondateur de l'établissement scolaire, qui détenait des esclaves.

La directrice de la rédaction, Madison Edward-Wright, demande également à l'université de changer son nom pour cette même considération. Le site Web de l'institution universitaire anglophone montréalaise indique d'ailleurs que son fondateur James McGill, un marchand écossais aisé, a été propriétaire d'au moins cinq personnes noires et autochtones, dont deux enfants, qui seraient morts avant l'adolescence.

« Ce n'est pas quelque chose qui correspond à nos valeurs en tant que journalistes et en tant qu'institution qui s'efforce d'exprimer les préoccupations des étudiants. « Il s'agit [aussi] d'encourager l'université à changer », a indiqué Mme Edward-Wright en entrevue à la Presse canadienne, vendredi dernier. Elle estime que la réputation de l'Université en enseignement supérieur et en recherche ne serait pas entachée si elle décidait de changer son nom.

Selon elle, cette modification permettra également d'assainir l'ambiance pour mieux accueillir les étudiants de groupes racisés au sein de la rédaction du journal.

Le financement de The Tribune provient des élèves de l'Université McGill par le biais d'une contribution perçue sur les frais de scolarité et approuvée par référendum tous les cinq ans. Le journal est indépendant et ne reçoit aucun montant de l'institution scolaire.

Bureau d'enquête de Québecor

Le dixième anniversaire souligné

Le Bureau d'enquête de Québecor a célébré ses dix ans dans les dernières journées. Pour l'occasion, un cahier soulignant l'anniversaire a été publié dans Le Journal de Montréal et une émission spéciale a été diffusée à TVA. Il y est relaté les bons coups de l'équipe, notamment les primeurs et scandales qui ont été révélés depuis sa création, notamment un entretien exclusif obtenu avec le parrain intérimaire de la mafia.

 En 2012, « la haute direction de Québecor en avait assez de voir l'équipe [de l'émission Enquête] sortir à peu près toutes les grandes enquêtes qui secouaient le Québec », a expliqué le rédacteur en chef du Journal de Montréal, Dany Doucet. L'idée de créer un bureau dédié à l'enquête journalistique a donc commencé à germer.

Au départ, l'équipe était composée d'une dizaine de journalistes et de recherchistes. « C'était une ambiance bunker ! On voulait être isolé pour penser différemment », a mentionné le journaliste Félix Séguin, pour décrire l'état d'esprit des débuts.

« Les sujets changent, mais notre travail reste fondamentalement le même: montrer ce que d'autres personnes voudraient cacher. Ce qui me rend le plus fier, c'est d'avoir bâti des expertises à partir de rien », a, pour sa part, indiqué Jean-Louis Fortin, directeur du Bureau d'enquête.

Ce dernier est convaincu que les reportages réalisés par son équipe sont plus pertinents que jamais pour aider à contrer la désinformation. « Les politiciens n'ont plus besoin des médias pour dire ce qu'ils veulent dire. Notre rôle, c'est donc de faire des dossiers à valeur ajoutée auxquels les gens n'auraient pas accès autrement. »

Nouvelles règles imposées par la première ministre albertaine

Une seule question pour chacun des médias, finis les suivis

En préparation de la campagne électorale provinciale en Alberta, Danielle Smith (photo), l'actuelle première ministre, a expliqué les raisons derrière sa nouvelle politique à l'égard des médias, lors de son émission présentée sur les ondes de Corus, la semaine dernière.

L'élue du Parti conservateur uni a justifié la nouvelle limite imposée d'une seule question par média en affirmant que ça permet à plus de journalistes de l'interroger et qu'ainsi elle peut fournir un maximum de réponses. Elle a toutefois indiqué que les questions des journalistes seraient toujours permises, sauf pour les traditionnels suivis. Ce type de question aide souvent les représentants des médias à éclaircir la première réponse des politiciens, ou encore à les relancer, lorsqu'ils tentent de la contourner.

« Chaque média aura une question au lieu de deux pendant cette période de la campagne, car je dois m'assurer que nous touchons le plus grand nombre de personnes possible. De cette façon, nous pourrons toucher davantage de médias, car la campagne électorale suscitera beaucoup plus d'intérêt », a expliqué la politicienne à son émission « Your Province Your Premier ».

Pour Rachel Notley, cheffe de l'opposition, Mme Smith ne devrait pas siéger comme première ministre si elle ne veut pas répondre aux questions. La néo-démocrate a poursuivi en promettant qu'elle répondrait toutes les questions possibles venant des journalistes.

Les élections provinciales en Alberta pourraient être déclenchées dès le 1^er mai prochain.

(Photo de courtoisie : gouvernement de l'Alberta)

De nouvelles applications sont également introduites

Le Soleil lance son nouveau site Web

Depuis hier, le quotidien Le Soleil et les cinq autres journaux de la Coopérative nationale de l'information indépendante (CN2i), Le Droit, Le Nouvelliste, Le Quotidien, La Tribune et La Voix de l'Est proposent à son lectorat des sites Internet revampés ainsi que de nouvelles applications pour les téléphones intelligents et les tablettes. Leur mise en place se fera graduellement.

Selon Éric Trottier, éditeur du Soleil, les changements offriront « une facture plus moderne » qui sera mieux adaptée aux attentes des lecteurs en matière d'information.

Dans un texte publié sur le site du quotidien de Québec, l'éditeur a expliqué que les équipes travaillent depuis un an sur le projet. « Nous avons opté pour l'un des outils les plus performants de l'industrie, afin de vous offrir une expérience de lecture améliorée. Une expérience intelligente, multiplateforme et imaginée en fonction des habitudes des lecteurs et des nouvelles plateformes d'information, » précisant que cette technologie « ouvre la porte à une multitude de possibilités afin de mettre en valeur à la fois la richesse de nos contenus et celle de nos partenaires commerciaux. »

Parmi les innovations, il sera désormais possible, entre autres, de personnaliser les contenus dans la nouvelle section « Les Essentiels » et de suivre l'actualité en direct. « En consultant notre application, vous serez plongés dans une expérience plus dynamique, qui vous permettra de suivre le rythme de l'actualité de nos régions et d'ailleurs en direct, a indiqué M. Trottier. Le concept change et ressemblera davantage à notre page Web, avec des contenus mis à jour en continu, toute la journée. » De plus, l'application pourra évoluer, a révélé M. Trottier.

D'autre part, les Coops ont récemment obtenu du gouvernement canadien le statut d'Organisation journalistique enregistrée (OJE). Cela permettra aux journaux de CN2i d'obtenir les mêmes avantages fiscaux que des entreprises de bienfaisance. « Comme d'autres médias dont le modèle d'affaires évolue dans le même sens, nous pourrons notamment remettre des reçus pour dons de charité, pour ceux et celles qui souhaitent nous faire des dons. Il s'agit d'une excellente nouvelle pour quiconque croit que la force de nos démocraties passe par la pérennité d'organisations journalistiques professionnelles comme celles du Soleil et des autres médias des Coops de l'information», a ajouté l'éditeur du quotidien de Québec.

(Photo de courtoisie : Le Soleil)

Copibec

Les intelligences artificielles au secours du livre ?

Loin d'être des entités conscientes sur le point de s'éveiller, les intelligences artificielles  ne sont que de nouveaux outils performants au service de la créativité humaine, analyse Gilles Herman, directeur général des éditions du Septentrion et vice-président de Copibec.

Cet ingénieur de formation estime que le terme « intelligence artificielle » est déjà trompeur et que la société n'est pas confrontée à sa première révolution technologique. L'utilisation de l'expression « intelligence algorithmique » serait plus appropriée, d'après lui.

Dans un article paru sur le site de Copibec, M. Herman se questionne sur la place que prendront ces outils dans nos domaines professionnels. « Tant que Siri ne sera pas capable de faire jouer du premier coup le titre demandé, je me garderai une petite gêne. »

Pour mieux en parler, il a testé les limites de ChatGPT. Il lui a demandé de rédiger des textes de styles divers. « Il ne faut pas se laisser endormir par toutes les erreurs du robot conversationnel. L'essentiel n'est pas dans la justesse de ses réponses (qui ne dépend que des accès à des bases de données), mais plutôt dans sa compréhension du problème posé et ses tentatives d'y répondre, » ajoute celui qui a trouvé l'expérience « proprement impressionnante et stimulante ».

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À L'INTERNATIONAL

Règlement à l'amiable de plusieurs centaines de millions

Machine à voter : Fox News évite le procès

Poursuivi pour diffamation aux États-Unis par Dominion Voting Systems, le diffuseur Fox News s'est dispensé d'un procès à la dernière minute en obtenant un accord à l'amiable, mardi, la journée ou le tribunal devait commencer à entendre la cause. L'entreprise Dominion reprochait à Fox d'avoir menti au sujet de ses machines pour compiler les votes lors de l'élection présidentielle de 2020.

Selon John Poulos, fondateur de Dominion, la chaîne américaine a préféré verser 787 millions américain plutôt que de risquer un jugement défavorable du tribunal. Canadien d'origine, il a d'ailleurs révélé que la chaîne avait avoué qu'elle a rapporté des propos mensongers au sujet des machines de votes. « Les mensonges ont des conséquences », a mentionné M. Poulos.

« Nous reconnaissons les décisions de la Cour indiquant que certaines affirmations à propos de Dominion étaient fausses », a indiqué le diffuseur dans un communiqué à la suite du règlement. À la base, Fox News était poursuivi pour 1,6 milliard de dollars américains.

Fox était accusé par Dominion d'avoir proféré des mensonges à de nombreuses occasions. La chaîne avait affirmé que les machines de l'entreprise avaient « volé » l'élection présidentielle de 2020, en servant la cause du démocrate Joe Biden, au détriment du candidat sortant républicain Donald Trump. Ce dernier refuse toujours d'admettre que l'élection n'avait pas été truquée, même s'il n'a dévoilé aucune preuve tangible pour appuyer ses affirmations.

Le mois dernier, un juge avait rejeté une requête de Fox News qui désirait plaider la liberté d'expression pour sa défense, en invoquant le premier amendement de la Constitution américaine. De plus, plusieurs communications avaient circulé récemment indiquant que des employés ou des patrons de la station ne croyaient pas, en privé, les allégations de fraude électorale.

Selon Dominion, Fox a menti afin de ne pas déplaire à son auditoire, dont plusieurs avaient été contrariés d'apprendre la victoire de Joe Biden en Arizona, annoncé en premier par le diffuseur propriété du magnat Rupert Murdoch.

EN RAFALE

• Les médias publics dans la mire des désinformateurs (Le Devoir)

• La proposition de Pierre Poilievre de cesser le financement public de CBC nécessiterait une modification à la législation (Radio-Canada)

• Guillaume Lemay-Thivierge abandonne sa poursuite contre La Presse (Le Devoir)

• 30 ans d'histoire au présent pour le journal étudiant indépendant Quartier libre (Quartier libre)

• Georges Pothier annonce sa retraite à « Salut Bonjour » et Philippe-Vincent Foisy le remplacera (TVA Nouvelles)

• Une journaliste d'investigation et animatrice de longue date de CBC démissionne en raison de l'échec des négociations sur le télétravail (DH Canada)

• Projet de loi C-27 : « La fenêtre se referme rapidement », préviennent 75 chercheurs et entreprises (La Presse)

• Les médias devront rester vigilants dans un monde d'IA (The Guardian)

• Les images générées par l'IA vont-elles créer une nouvelle crise pour les vérificateurs de faits ? (Reuters Institute)

• Les images conçues par intelligence artificielle, nouvel outil de désinformation (Le Monde)

• Comment repérer les images générées par l'IA (Full Fact)

• L'intelligence artificielle, alliée et ennemie des médias (L'éclaireur)

• L'IA peut être une chance pour le journalisme (Heidi.news)

• Un média au Koweït teste l'intelligence artificielle pour générer une présentatrice de journal télévisé (Cameroon magazine)

• Ouverture des candidatures pour former les journalistes à l'utilisation de l'IA (Agence Ecofin)

• Pourquoi les médias diffusent-ils leurs balados sur YouTube ? (Nieman Lab)

• Dominion c. Fox News: la désinformation au banc des accusés (Le Journal de Montréal)

• La BBC offre des départs volontaires à ses principaux présentateurs (The Guardian)

• Le Figaro lance sa chaîne de télévision locale et sa radio (Le Monde)

• Libé a 50 ans : « Il y a des moments où aucun autre journal ne peut faire ça » (Libération)

• Presse en ligne : Laurent Joffrin tente l'aventure du « Journal » (Libération)

• Afghanistan : 100 jours de détention pour le journaliste Mortaza Behboudi (Libération)

• Une organisation gérée par des citoyens apprend à des milliers d'Indonésiens à vérifier les faits (Nieman Lab)

• Le projet de remplacer le Conseil national de la presse au Maroc pourrait nuire davantage à l'indépendance des journalistes (Reporters sans frontières)

• Le blogueur Nguyen Lan Thang condamné à six ans ferme au Vietnam pour propagande contre l'État (FIJ)

• Chine : un commentateur politique condamné à 14 ans de prison (Reporters sans frontières)

• Newsback intègre la certification JTI pour faciliter l'identification des sources d'informations fiables (Reporters sans frontières)

• Relevez le défi de la maison de la première dictée Antidote de la FPJQ (Antidote)

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À VOS AGENDAS

24 avril 2023

Dévoilement du communiqué et du porte-parole des Semaines de la presse et des médias 

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour la Bourse Marthe Blouin de la FPJQ section Outaouais

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour la Bourse de la relève de la FPJQ section Québec

29 avril 2023, de 9h à 17h

Atelier d'introduction aux techniques de prise de son pro par Bruno Carrière et Pierre Bouchard

1^er au 31 mai 2023

Les Semaines de la presse et des médias 

2 mai 2023

Annonce des finalistes de la 46^e édition des Prix du magazine canadien

2 mai 2023, de 18h30 à 22h

Projection publique gratuite du film « En attendant Raif » et table ronde au Musée McCord Stewart

3 mai 2023

Journée mondiale de la liberté de la presse

Date butoir pour soumettre sa candidature au Prix Union européenne-Canada pour jeunes journalistes

3 mai 2023, dès 17h

Panel « La relation entre les journalistes et les relationnistes » présenté par la section Saguenay-Lac-Saint-Jean au Cégep de Jonquière

4 mai 2023

Annonce des personnes lauréates des Bourses du Fonds CDPQ 2023

5 mai 2023

Gala de la remise des prix du Concours canadien de journalisme 2022 à Toronto

7 mai 2023

Fin de l'exposition de photographie de presse de Jean-François Desgagnés présentée à Baie-Saint-Paul

9 mai 2023, de 19h à 21h

Panel « De journaliste à écrivaine » présenté à l'Atrium Hydro-Québec de la Maison du développement durable

10 mai 2023, formule 17h à 19h

Discussion avec Serge Labrosse, journaliste à la retraite et auteur de « Bordel de vie » et de « L'encre sèche et on oublie » présentée par la section Montérégie (endroit à confirmer)

10 mai 2023, de 19h à 20h

Atelier virtuel du journaliste André Lavoie : Ce que vous avez toujours voulu savoir sur #30secondes avant d'y croire

15 mai 2023, à 23h59

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

16 mai 2023, de 19h à 21h

« Au cœur du quotidien de journalistes. Écoute publique et discussion sur le journalisme » avec Chantal Francoeur présentée à la Grande Bibliothèque (BAnQ)

19 au 21 mai 2023

Festival international de journalisme de Carleton

22 mai 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée nationale des patriotes

24 mai 2023, de 8h30 à 18h

Préconférence internationale « Entre idéaux et pratiques : La performance du rôle journalistique en période de transformation » présentée à l'Université métropolitaine de Toronto

24 mai 2023, de 19h à 21h

Table ronde de la section Montérégie sur l'information et l'immigration avec les journalistes Karla Meza et Daniela Rojas Vargas présentée au Hedhofis à Brossard (autres invités à confirmer)

25 mai 2023, de 13h30 à 16h

Panel « Excès de tests et de traitements en santé : vérités et conséquences » au Palais des congrès de Montréal

30 mai 2023, de 19h à 21h

Panel « L'intelligence artificielle et la désinformation » avec Nicholas De Rosa et Jean-Hugues Roy à la Grande Bibliothèque (BAnQ)

31 mai 2023

Dernière journée des Semaines de la presse et des médias 

7 juin 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour la Bourse de presse écrite de la Fondation Jean-Luc Lagardère

15 juin 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale

23 juin 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée de la Fête nationale du Québec

30 juin 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Confédération canadienne

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour la Bourse Aontaiontenrohwe de la Fondation de l'UQAM

24 août 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

4 septembre 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la fête du Travail

9 octobre 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Fête de l'Action de grâce

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur

12 novembre 2023

Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

VOS AVANTAGES FINANCIERS

IRIS

IRIS, le groupe visuel offre le Programme des avantages IRIS à tous les employés et membres de la FPJQ ainsi qu'à leur famille immédiate résidant à la même adresse avec le code promotionnel.

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Société des musées du Québec

L'entrée gratuite dans plusieurs musées québécois et certains établissements à l'étranger, comme le Louvre et les musées nationaux de France.

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Strøm spa

Le Strøm spa propose aux membres de la FPJQ une page d'offres exclusives variées et mise à jour régulièrement pour profiter de l'expérience thermale, des massages et des soins, ainsi que pour l'achat de cartes-cadeaux ou de forfaits pour l'un des ses quatre établissements. Certains rabais peuvent représenter une économie allant jusqu'à 35% sur le prix régulier.

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Consulter la liste des avantages financiers offerts aux membres de la FPJQ

OFFRES D'EMPLOI

Banque de journalistes pigistes | L'Itinéraire

Statut d'emploi : Pigiste

Lieu : Montréal

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Journaliste | NousTV Laurentides (Cogeco Connexion)

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Sainte-Adèle

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Journaliste | La Terre de chez nous

Statut d'emploi : Temporaire (environ un an)

Lieu : Longueuil (formule hybride)

Date limite : Lundi 24 avril 2023

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