2023-02-16 Lettre InfoFPJQ2023-02-16 Lettre InfoFPJQ
Linked in

 

— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Vous désirez contribuer au prochain numéro ?

Début de la préparation du Trente 2023

Fondé en 1976 et tiré à 2500 exemplaires papier, Le Trente, le magazine du journalisme québécois publié par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), est à la recherche de personnes désirant contribuer au prochain numéro qui paraîtra à l'automne 2023. Nous vous invitons à écrire sans tarder à l'adresse courriel info@fpjq.org pour proposer un sujet d'intérêt concernant le milieu journalistique. Par la suite, les propositions reçues seront évaluées par l'équipe rédactionnelle du nouvel éditeur l'Esprit Libre, en collaboration avec le comité responsable au sein de la FPJQ.  

Vous désirez profiter de la visibilité du Trente ?

Envoyé à tous les membres de la FPJQ et disponible pour achat en kiosque et en ligne, le magazine du journalisme québécois est à la recherche de partenaires publicitaires pour son édition 2023.

Des formats d'une page ou d'une demi-page sont disponibles pour les publicités et un tarif réduit est accordé aux OBNL. Consulter la grille tarifaire pour connaître tous les détails. Si vous désirez en savoir plus sur les partenariats publicitaires avec la FPJQ ou le magazine Trente, contactez-nous à l'adresse info@fpjq.org.

ACHETER LE TRENTE 2022

Travailler pour la FPJQ

Poste de contractuel à la recherche de partenariat à pourvoir

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) est à la recherche d'un(e) contractuel à la recherche de partenariat.

Description de l'organisme

La FPJQ est un organisme sans but lucratif dont la mission est de défendre la liberté de la presse et le droit du public à l'information. La FPJQ existe depuis plus de 50 ans. Forte de ses 1 600 membres, qui proviennent de tous les médias, c'est la plus grande association de journalistes au pays. La FPJQ publie annuellement Le Trente, le seul magazine sur le journalisme au Québec.

CONSULTER l'offre d'emploi

PRIX ET BOURSES

Pour soutenir le journalisme indépendant

L'AJIQ lance un nouveau programme de bourses d'excellence

Dans le but de soutenir le journalisme indépendant, l'Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) lance un nouveau programme de bourses d'excellence. Le premier appel de candidatures a démarré hier et prend fin le mercredi 15 mars prochain.

En cours d'année, trois autres appels de candidatures seront lancés, pour un total annuel de 180 000$ en bourses.

Les Bourses d'excellence de l'AJIQ sont destinées aux journalistes indépendants membres de l'AJIQ ou qui le deviendront selon la définition des membres en règle de l'Association. La mise en œuvre de ce nouveau programme et cette première édition en 2023 sont rendues possibles grâce à l'octroi d'une aide financière par le ministère de la Culture et des Communications (MCC), qui souhaite ainsi soutenir les journalistes indépendants tout en favorisant la diversification et la qualité de l'offre d'information locale et régionale au Québec.

Pour participer, les candidats et candidates doivent faire parvenir au secrétariat des Bourses d'excellence de l'AJIQ un dossier de candidature au plus tard le 15 mars prochain (voir le site Web de l'AJIQ pour plus de renseignements). Différents critères retiendront l'attention du jury, notamment :  l'expérience du candidat, sa motivation, la clarté de la description et de l'angle du reportage, la qualité de la prérecherche, la pertinence et l'originalité du sujet, l'intérêt public du sujet, la pertinence des intervenants à rencontrer, etc.

Les dossiers de candidature doivent être expédiés au secrétariat des Bourses d'excellence de l'AJIQ par courriel à bourse.excellence@ajiq.qc.ca avant la date de tombée. Les demandes de renseignements doivent également y être acheminées.

EN SAVOIR PLUS SUR LES BOURSES D'EXCELLENCE ET LES CONDITIONS DE PARTICIPATION

Appels à candidatures du FQJI

Nouvelle bourse Zoom en photojournalisme et bourses régulières

Le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) et le Zoom Photo Festival s'associent pour créer une bourse de photojournalisme. Attribuée une fois par année, cette bourse financera les dépenses de reportage à l'étranger d'un ou d'une photoreporter du Québec ou à l'emploi d'un média québécois.

Le photoreportage sera publié dans le magazine de Zoom et fera l'objet d'un tirage spécial qui sera exposé dans le cadre de ce festival qui regroupe chaque année à Saguenay des photoreporters du monde entier.

Le montant maximal accordé pour un reportage sera de 6 000$. Le choix du ou de la récipiendaire de cette bourse spéciale sera effectué par le jury indépendant du FQJI, épaulé par un membre de la direction du Zoom Photo Festival.

La date de clôture de ce premier appel est le lundi 6 mars, à 23h59, pour un reportage qui devra être complété d'ici la fin du mois de juillet 2023.

Bourses régulières

Le Fonds québécois lance simultanément un appel à candidatures dans son programme régulier de bourses de reportages à l'étranger. Si votre projet est retenu, les coûts seront défrayés par le FQJI.

Consultez cette page pour connaître les critères d'admissibilité, les composantes d'un dossier de candidature, les critères de sélection qui guideront les membres du jury indépendant, ainsi que les obligations des boursiers et boursières.  

La date limite pour soumettre un projet de reportage est le lundi 6 mars 2023, à 23h59.

LeS DÉTAILS SUR LE SITE DU FQJI

Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain

Bourse Fernand-Séguin 2023

CONSULTER LES CONDITIONS DE PARTICIPATION


Bourses du fonds CDPQ 2023

L'édition 2023 sera lancée le jeudi 23 février

EN SAVOIR PLUS

CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

Rendez-vous du Droit des médias et des communications 2023

Une journée thématique organisée par le Barreau du Québec

Le mercredi 15 mars prochain, le Barreau du Québec propose une journée thématique intitulée « Rendez-vous du Droit des médias et des communications 2023 », au Palais des Congrès de Montréal et qui sera également présenté en webdiffusion.

Des formations et des conférences seront présentées tout au cours de la journée, entre 9h et 16h. Les thématiques au programme sont « Les médias et les procès criminels », « La publicité des débats judiciaires, notamment à l'ère du mouvement #moiaussi », « La gestion de crise », « Les litiges en diffamation » et « Les défis du journalisme d'enquête ».

Le tarif proposé pour les journalistes est le même que celui des avocats, soit de 244$ plus les taxes applicables. Si vous désirez participer à l'événement et obtenir le tarif réduit, vous devez remplir le formulaire en notant dans la section « Remarques » : Prix journaliste. Vous devrez par la suite envoyer le formulaire à Tania Turlotini du Barreau du Québec par courriel à l'adresse : tturlotin@barreau.qc.ca.

Télécharger le formulaire d'inscription

Vous avez une formation professionnelle pertinente à proposer ?

Partager votre expertise avec les membres de la Fédération

Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.

Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.

Pour soumettre un projet de formation pour le printemps et l'automne 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.

EN MANCHETTE

Mitch Garber a de l'intérêt pour The Montreal Gazette

« Je pense que c'est très important pour Montréal, et pour le Québec, qu'il existe un journal quotidien en anglais. Mon opinion, c'est que pour que le Montreal Gazette ait vraiment une chance de survivre, il doit y avoir des propriétaires locaux », a mentionné à La Presse l'homme d'affaires montréalais Mitch Garber (photo).

« Aujourd'hui, le journal est 100 % détenu par Postmedia, qui est presque à 100 % détenu par un fonds situé au New Jersey. Mais si un groupe local pouvait détenir des parts dans la Gazette, ce serait beaucoup plus facile d'aller voir des compagnies québécoises et montréalaises, en disant qu'on a besoin de leur appui [par la publicité] », selon l'analyse de l'entrepreneur.  

Également avocat et copropriétaire minoritaire de la franchise du Kraken de Seattle dans la LNH, M. Garber a publié un message en anglais sur Twitter, hier, pour dénoncer les coupures. « The Gazette s'apprête à entrer aux soins intensifs des journaux. Je ne veux pas n'avoir rien dit quand ils feront entrer le patient. »

Il y a trois semaines, Postmedia Network a annoncé de nombreuses suppressions de postes au sein des journaux qu'elle possède. The Montreal Gazette a été durement touché par cette mesure, devant réduire de près de 25% ses effectifs à la rédaction, soit l'équivalent d'une dizaine de postes. Lors de l'annonce, des employés se questionnaient sur la survie du quotidien à court et moyen terme, considérant qu'il serait difficile de produire un journal avec si peu d'employés.

L'intérêt de M. Garber pour acheter The Montreal Gazette a d'abord été révélé par Christopher Curtis, du site The Rover, qui a publié, hier, un article sur le sujet. L'homme d'affaires a indiqué qu'il serait prêt à se lancer dans l'aventure. Il a même contacté l'entreprise Postmedia pour leur faire part de son intérêt, mais le retour se fait attendre.

(Photo courtoisie Twitter)

l'article de la presse

Initiative de journalisme local, édition 2023-2024

La période de demandes de candidatures tire à sa fin

Médias d'Info Canada invite les organisations médiatiques à soumettre leurs demandes pour l'édition 2023-2024 de l'Initiative de journalisme local (IJL).

Ce projet fournit du financement en vue de l'embauche de journalistes pour couvrir les institutions et les dossiers civiques dans des communautés mal desservies au Canada.

Créée par le Gouvernement canadien, l'IJL est un programme échelonné sur cinq ans. Les organisations vouées à la presse écrite et numérique peuvent présenter une demande, y compris les médias de langue française au Québec, ceux de langue anglaise dans le reste du Canada et les médias autochtones dans tout le pays. Les demandes peuvent être soumises pour de nouvelles propositions ainsi que pour le renouvellement de projets existants qui ont précédemment été financés par Médias d'Info Canada.

Les organisations candidates doivent identifier la communauté mal desservie qu'ils proposent de couvrir, ainsi que les questions civiques spécifiques qui constitueront l'objet du projet. Les demandes peuvent porter sur des projets à temps plein, à temps partiel, à la pige ou à court terme, qui produisent des articles d'actualité standard et/ou du journalisme d'enquête approfondi.

L'organisation prévoit financer un minimum de 98 journalistes de l'IJL pour des contrats d'une durée maximale de 12 mois en 2023-24. Les candidatures seront acceptées par courriel jusqu'à demain, vendredi 17 février.

Pour de plus amples renseignements sur les critères d'admissibilité

L'utilisation de l'écriture inclusive dans les médias décortiqués

Les médias québécois s'interrogent de plus en plus sur l'utilisation d'une écriture plus inclusive dans leurs reportages et articles. Certains, comme Québec Science à l'automne dernier, ont déjà indiqué se tourner vers l'utilisation de l'écriture inclusive et la semaine dernière, c'était au tour de Radio-Canada d'annoncer l'approche nuancée qui sera mise en place chez le diffuseur public en respect des Normes et pratiques journalistiques.

Mélissa Guillemette (photo), la rédactrice en chef de Québec Science, a indiqué en entrevue au Devoir que la décision a été réfléchie, en plus de se baser sur la science.

« C'est une vidéo de la vulgarisatrice scientifique Viviane Lalande qui a été le déclencheur. Elle montre, en s'appuyant sur la recherche scientifique, comment notre cerveau imagine des hommes quand on lui présente une phrase où le masculin l'emporte. C'est important qu'on imagine aussi des femmes en lisant nos articles », a expliqué Mme Guillemette.

Au journal Métro, même si elle n'est pas obligatoire, l'utilisation de l'écriture inclusive est encouragée depuis décembre 2021, a mentionné Lili Boisvert, directrice adjointe de l'information. « On n'a pas de politique écrite, mais ça fait partie de la formation des nouveaux employés. On encourage l'écriture épicène le plus possible, mais souvent, la forme tronquée avec un point est plus facile et acceptée. Le but, c'est de mieux représenter notre société [et de laisser tomber] les vieilles règles machistes et hétéronormatives. »

À La Presse et au Devoir, aucune règle n'a été instaurée à propos de l'utilisation de l'écriture inclusive à ce jour. « L'écriture épicène, c'est quelque chose qu'on va d'abord encourager et qu'on encourage déjà. Les doublets, c'est trop lourd, et avec les points, on n'atteint pas nécessairement notre objectif de compréhension », a précisé la rédactrice en chef du quotidien de la rue Berri, Marie-Andrée Chouinard.

François Cardinal, éditeur adjoint à La Presse, a reconnu le « caractère louable » de l'écriture inclusive, mais pour une question de « compréhension et de conformité grammaticale », elle n'est pas utilisée. Toutefois, il a indiqué que le quotidien applique notamment la féminisation des titres ou le recours à des mots épicènes.

Doctorante à l'Université d'Ottawa, Nikita Kamblé-Bagal a rédigé une thèse portant sur l'usage de l'écriture inclusive dans les médias québécois et français de 1990 à aujourd'hui. Selon elle, « les médias d'ici ont toujours eu une longueur d'avance sur les médias français quand il s'agit d'adapter notre langue à l'évolution de la société. Les médias ont beaucoup d'influence; plusieurs nouveaux mots sont entrés dans l'usage parce qu'ils ont d'abord été utilisés dans nos médias. Ils ont le pouvoir d'inciter la population à davantage utiliser l'écriture inclusive. »

(Photo courtoisie Québec Science)

LES EXPLICATIONS DU DEVOIR

Balado « Le métier d'informer » de Projet J

Le portrait de la pige au Québec sous tous les angles

Lors du plus récent épisode de la baladodiffusion portant sur le journalisme québécois, « Le métier d'informer », l'animateur Steve Proulx a reçu deux journalistes à la pige, Léa Villalba (photo), nouvellement élue présidente de l'Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ), et André Lavoie, critique cinématographique d'expérience qui collabore notamment au Devoir depuis plus de 20 ans.

Les résultats de l'étude de l'AJIQ sur l'état de la pige au Québec ont été parmi les sujets abordés. Dévoilés en décembre 2022, il y est constaté que les revenus des pigistes n'ont pas augmenté depuis les dix dernières années. « Les cachets ne suivent pas depuis des décennies, mais c'est sûr que ça s'est exacerbé depuis les dix dernières années. J'ose dire que c'est encore pire depuis un an », selon M. Lavoie.

Journaliste indépendante depuis 2018, Léa Villalba collabore entre autres au Devoir et pour Le Curieux, en plus de pratiquer la photo de presse. Elle a été questionnée sur sa perception des résultats de la consultation. « Ça ne fait pas plaisir à lire et à constater, mais en même temps, on voit aussi que 73% des personnes sondées ont choisi la pige parce qu'elles aiment ça. Tous les gens que je côtoie sont des passionnés qui font bien leur travail, qui vont chercher de nouveaux projets, qui sont allumés par ce métier-là; donc il y a quand même du positif là-dedans. Il y a vraiment de belles avenues pour le journalisme indépendant, mais c'est sûr que globalement, ce n'est pas très réjouissant. »

En fonction pour un mandat de deux ans à la présidence de l'AJIQ, Mme Villalba a enchaîné en parlant de l'importance de mieux faire connaître l'Association et les enjeux qui touchent ses membres. « De montrer au plus grand nombre de gens ce qu'est la pige pour qu'ils soient un peu de notre côté et comprennent nos réalités, je pense que ça nous aiderait aussi pour négocier avec le ministère pour des changements au niveau législatif. » Depuis la création de l'AJIQ en 1988, l'organisme se bat pour la négociation collective des tarifs accordés aux journalistes indépendants et elle va poursuivre son travail à cet effet. « Pour avoir peut-être un salaire de base suivant les revenus du média. Essayez d'avoir une base plus commune » pour les pigistes.

Les changements remarqués dans le milieu du journalisme indépendant au fil des ans, ainsi que les difficultés liées à la pratique du métier en général, ont été par la suite abordés avec André Lavoie. « Je dirais qu'il y a une sorte de fatigue par rapport au métier de journaliste parce qu'il se pratique dans des conditions de plus en plus difficiles, il ne faut pas se le cacher, et ce, autant pour les salariés que pour les pigistes. »

Celui qui donne aussi des ateliers pour les journalistes qui voudraient se lancer à la pige y va d'un sage conseil. « Il y a une série d'ingrédients que vous pouvez appliquer à votre recette, qui va faire en sorte que vous allez vous imposer. Et ce n'est pas nécessairement en écrasant les autres, j'insiste beaucoup là-dessus. »

(Photo courtoisie Projet J)

Écouter l'ÉPISODE sur le site de Projet J

Dévoilement des résultats de l'étude « Le cinéma et les médias »

La couverture de la culture en baisse dans les médias

Les résultats d'une étude réalisée par Influence Communication sur le contenu culturel répertorié dans les journaux imprimés, sur le Web, à la radio et à la télévision, entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2022, ont été rendus publics la semaine dernière, lors de la tenue du congrès Ciné-Québec. Plus de 240 000 éléments de nouvelles culturelles, incluant le cinéma, ont été compilés et analysés dans le cadre de l'étude « Le cinéma et les médias ». Les données provenant des réseaux sociaux n'ont toutefois pas été répertoriées.

Parmi les faits saillants, la culture a perdu 18% de l'espace qui lui était consacrés dans les médias depuis les cinq dernières années. En s'attardant spécifiquement au cinéma, la perte pour la même période est de l'ordre de 26% et elle grimpe à 45% depuis 2001.

« Il y a eu une baisse d'intérêt à l'égard du cinéma en salle au profit du cinéma sur plateformes, a constaté le président d'Influence Communication, Jean-François Dumas. On fait la promotion du cinéma de la même façon depuis très longtemps, mais l'industrie doit se demander ce qu'elle peut faire de différent pour ne pas présenter le cinéma comme un art, mais comme un divertissement. Pourtant, cette industrie est importante, elle génère beaucoup de revenus, mais on n'en parle pas beaucoup », a ajouté M. Dumas.

Pour le producteur Pierre Even, la baisse de la couverture médiatique sur le cinéma « fait mal. Il faut trouver des façons d'être plus présents. On aimerait faire une étude qualitative pour mieux comprendre ces données », a-t-il mentionné à La Presse.

Selon l'étude, le documentaire profite d'une couverture importante, que ce soit dans les médias écrits ou électroniques. « C'est une autre nouvelle qui nous a étonnés. […] Peut-être parce que les documentaires traitent de sujets sociaux qui génèrent des nouvelles qui vont au-delà du cinéma, a analysé M. Even. Cela dit, ce n'est pas parce qu'on note cette tendance qu'on va se mettre à produire des documentaires. »

L'étude a aussi révélé que la culture classique, qui inclut le théâtre, la danse, les arts visuels et la littérature, est la plus présente dans les médias avec 35% des occurrences répertoriées, suivie à 32% par la culture évènementielle (festivals).

La nouvelle

En raison de problèmes financiers et de recrutement

Le journal albertain Le Franco sera publié mensuellement

L'unique journal francophone en Alberta se voit dans l'obligation de réduire la fréquence de sa parution, passant de deux à un numéro par mois.

« Le Franco est confronté depuis quelques années à des défis financiers et de recrutement de personnel, au même titre que tous les autres médias au Canada », a indiqué sur le site Web du journal Virginie Dallaire, présidente du conseil d'administration.

« Réseau.Presse nous accompagnera dans la préparation d'un plan de restructuration. Nous souhaitons qu'il en émane une meilleure santé organisationnelle pour notre journal », a annoncé la présidente. Selon elle, la communauté franco-albertaine est attachée à la publication fondée en 1928, qui a d'abord été connue sous le nom de La Survivance, puis du Franco-Albertain, avant de devenir Le Franco en 1976.

Patrick White, professeur à l'École des médias de l'UQAM, a été interrogé sur la situation par Rudy Desjardins lors de l'émission radiophonique « Le café show » diffusée à Radio-Canada Alberta. « Ça s'explique cette annonce. Le coût du papier journal qui a augmenté fortement et les habitudes des lecteurs qui migrent assez rapidement vers les plateformes numériques. La même situation se déroule au Québec en ce moment », a précisé M. White. Il est d'avis que le journal devra notamment miser sur sa spécialisation locale pour survivre à cette crise.

Écouter l'entrevue complète de Patrick White sur Ohdio.

« Il y a également une grave pénurie de main-d'œuvre qui affecte grandement le secteur journalistique depuis le début de la pandémie en 2020. On est à l'approche d'une récession, donc il y quand même a une forte baisse des revenus publicitaires qui affecte à peu près tous les médias depuis octobre dernier », a analysé le professeur. Selon lui, un nouveau programme de subvention de Patrimoine canadien devrait voir le jour cette année pour encourager la diversité des contenus. « Les médias francophones hors Québec devraient être inclus dans ce projet-à. Il y a eu des consultations là-dessus, auxquelles j'ai pris part, et le rapport a été envoyé dernièrement au gouvernement. »

Les détailS

Le droit d'auteur expliqué par Copibec

Le droit d'auteur, les droits d'auteur, les droits des auteurs, les titulaires de droits d'auteur, tous droits réservés… pourquoi retrouve-t-on « le droit » d'auteur, au singulier, et à d'autres moments « les droits » d'auteur, au pluriel ?

Lorsqu'on lit « le droit d'auteur » au singulier, c'est souvent pour désigner le domaine de droit en tant que tel. Dans le langage juridique, on emploie d'ailleurs l'expression Loi sur le droit d'auteur. Ensuite, « le droit d'auteur » est aussi employé pour indiquer la propriété de ce droit. On dira alors qu'une personne est titulaire du droit d'auteur sur telle œuvre. Le plus souvent, il s'agit de l'auteur ou de l'autrice du document en question. Le ou la titulaire du droit d'auteur peut également être une personne à qui on a cédé son droit.

On emploie également « le droit d'auteur » pour simplement indiquer qu'un document est protégé par la Loi et ne peut être reproduit sans l'autorisation des titulaires de droits.

Au pluriel, l'expression « les droits d'auteur » désigne généralement les redevances d'exploitation des œuvres que perçoivent les auteurs, autrices ou les titulaires des droits en question.

 « Les droits d'auteur »  renvoient aux droits dont jouissent les créateurs et créatrices sur leurs œuvres et accordent deux types de droits exclusifs et automatiques aux auteurs : le droit patrimonial et le droit moral.

EN SAVOIR PLUS

À L'INTERNATIONAL

Cambodge

Fermeture de l'un des derniers médias indépendants

Le premier ministre cambodgien Hun Sen (photo) a imposé la fermeture de l'un des derniers médias indépendants du pays, Voice of Democracy (VOD), à quelques mois de la tenue des prochaines élections. VOD avait publié la semaine dernière un article qui, selon le dirigeant, « portait atteinte » à la réputation de son gouvernement, a-t-il indiqué dans un message publié dimanche sur Facebook.

L'article en question traitait de l'aide financière versée par le Cambodge à la Turquie à la suite de l'important tremblement de terre, survenu le 6 février dernier. Le texte spécifiait que la confirmation de l'envoi de l'argent était signée par Hun Manet, le fils aîné du dirigeant et commandant en chef adjoint de l'armée cambodgienne. Toutefois, seul le premier ministre avait l'autorité requise pour signer ce document.

Le Centre cambodgien pour les médias indépendants (CCIM), l'organisation non gouvernementale qui gère Voice of Democracy, a publié une déclaration indiquant que le média avait cité un porte-parole du gouvernement dans son rapport et qu'il regrettait la confusion causée. Hun Sen a refusé d'accepter les excuses présentées, qu'il a jugé « inacceptable », et la licence de VOD a été révoquée dès lundi.

L'accès aux articles archivés sur les sites khmer et anglais de VOD a également été bloqué par certains fournisseurs d'accès à Internet, selon ce qui a été rapporté par des employés du média.

Les défenseurs de la liberté d'expression estiment que cette fermeture est un coup difficile pour la presse au Cambodge. « Les gens sont choqués et essaient encore de comprendre ce qui se passe. Il s'est écoulé un temps très rapide entre le moment où l'histoire a été publiée et la suspension de la licence », a indiqué à la BBC Ananth Baliga, rédacteur en chef adjoint de VOD.

Hun Sen, âgé de 70 ans, dirige le Cambodge depuis 1985 et termine son sixième mandat à titre de premier ministre.

(Image courtoisie Wikipédia)

Les explications du NEW YORK TIMES

News Corp Austalia va supprimer un emploi sur vingt

L'entreprise mondiale News Corp Australia, propriété de Rupert Murdoch, va supprimer un poste sur vingt dans ses activités médiatiques locales. Les journaux The Australian, Daily Telegraph et Herald Sun seront parmi ceux qui devront réduire leurs coûts d'exploitation et leurs effectifs de 5 % en raison d'une baisse de 59 M$ des bénéfices dans la division des médias d'information de l'entreprise jumelée à une diminution des revenus trimestriels.

Le directeur général de News Corp, Robert Thomson, a annoncé la suppression totale de 1 250 emplois, après avoir présenté les résultats du deuxième trimestre de la société à New York, vendredi dernier. « De toute évidence, une flambée des taux d'intérêt et une inflation aiguë ont eu un impact tangible sur toutes nos activités » a justifié M. Thomson.

« Nous pensons que ces défis sont plus éphémères qu'éternels. Tout comme notre entreprise a passé le test de la pandémie avec des bénéfices records, les initiatives en cours créeront une plateforme robuste pour la croissance future », a ajouté le directeur général.

Le mois dernier, Rupert Murdoch avait aussi abandonné l'ambition qu'il nourrissait depuis dix ans de réunir News Corp et Fox, après l'opposition des investisseurs et de son fils cadet James.

The Wall Street Journal et The New York Post aux États-Unis, ainsi que The Sun et The Times au Royaume-Uni, sont également la propriété du groupe News Corp.

L'article du GUARDIAN

Amendement pour criminaliser des commentaires sur l'armée

RSF demande au gouvernement pakistanais de l'abandonner

Cinq ans de prison pour un simple commentaire sur l'armée. C'est la conséquence à laquelle s'exposent les journalistes si un projet d'amendement du gouvernement fédéral pakistanais est adopté, a révélé Reporters sans frontières (RSF).

Le texte, dont RSF a pu consulter une copie, entend modifier le Code pénal en créant un nouveau type d'infraction. « Quiconque [...] diffuse des informations dans l'intention de critiquer ou de se moquer des forces armées ou du pouvoir judiciaire » risquera désormais une peine de cinq ans de réclusion criminelle et/ou une amende d'un million de roupies (environ 3 400 euros).

La procédure pénale serait elle aussi sérieusement affectée par ce nouvel article. Les personnes visées par ce chef d'accusation pourraient être arrêtées sans mandat et, en cas d'incarcération, elles seraient privées de toute possibilité de libération sous caution ou de règlement à l'amiable au civil.

« Nous appelons le premier ministre Shehbaz Sharif (photo) à abandonner immédiatement ce projet d'amendement. Sur le fond, il crée une infraction à la formulation extrêmement vague dont le seul but est clairement d'interdire toute forme de commentaire sur l'institution militaire. Sur la forme, le calendrier ne saurait être pire. Des élections générales décisives sont prévues au Pakistan dans les prochains mois et, dans ce contexte, l'adoption d'un tel amendement constituerait une sérieuse entrave à l'exercice démocratique », a réagi Daniel Bastar, responsable du bureau Asie-Pacifique de RSF.

Le spécialiste du droit des médias Muhammad Aftab Alam, directeur de l'Institut pour la recherche, le plaidoyer et le développement, ne se fait guère d'illusion sur les intentions du gouvernement pakistanais. « Ce projet de loi fait vraisemblablement partie d'une vaste campagne visant à criminaliser encore plus la diffamation et la liberté d'expression. »

Dans le classement mondial de la liberté de la presse, établi par RSF, le Pakistan occupe la 157e position sur 180 pays.

(Photo courtoisie Wikipédia)

LA RÉACTION DE RSF

DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

De nombreuses adhésions venaient à échéance le 31 janvier

Adhérez dès maintenant à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme ? Joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site Web.

Quatre options vous sont proposées, selon votre statut professionnel.

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. En vous inscrivant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.

Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

Membres de la FPJQ

L'infolettre est votre porte-voix

Vous avez une nouvelle vous concernant ? N'hésitez pas à nous transmettre l'information et des photos afin qu'elle soit publiée dans notre infolettre, Le Trente hebdo.

Que ce soit pour une nomination, la parution d'un livre, un changement d'affectation ou encore pour une distinction reçue, vous n'avez qu'à écrire à l'adresse infolettre@fpjq.org pour nous en aviser. Les informations doivent parvenir au plus tard le mardi avant 17 heures pour la parution du jeudi suivant.

Les infolettres parues depuis janvier 2021

À VOS AGENDAS

17 février 2023

Date butoir pour déposer un dossier de candidature pour le Prix Michener

Date butoir pour déposer une demande de candidature pour l'Initiative de journalisme local

21 février 2023

Ouverture des mises en candidature pour les prix En-Tête 2022

23 février 2023

Ouverture des mises en candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023

6 mars 2023 à 23h59

Date butoir pour déposer un dossier de candidature pour la bourse Zoom en photojournalisme et le programme de bourses régulières du FQJI

11 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les prix En-Tête 2022

12 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature à la bourse Fernand-Séguin 2023

13 mars 2023

Journée de formation en économie en collaboration avec la Caisse de dépôt et placement du Québec et l'Association des économistes québécois

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le Prix Guy-Mauffette 2023 et le Prix René-Lévesque 2023

15 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature au programme de bourses d'excellence de l'AJIQ

Journée thématique : Rendez-vous du Droit des médias et des communications 2023, organisée par le Barreau du Québec au Palais des congrès de Montréal

27 mars 2023 à 17h

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023

13 avril 2023

Ouverture des mises en candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

3 mai 2023

Journée mondiale de la liberté de la presse

15 mai 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

15 juin 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale

24 août 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur

12 novembre 2023

Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Assurance de groupe automobile et habitation La Personnelle

Programme d'assurance de groupe auto et habitation avec La Personnelle

Lire la suite

Rabais Campus

Abonnements à tarifs réduits à plus de 300 journaux et magazines au Canada et à l'étranger. 

Lire la suite

Strøm spa

Le Strøm spa propose aux membres de la FPJQ une page d'offres exclusives variées et mise à jour régulièrement pour profiter de l'expérience thermale, des massages et des soins, ainsi que pour l'achat de cartes-cadeaux ou de forfaits pour l'un des ses quatre établissements. Certains rabais peuvent représenter une économie allant jusqu'à 35% sur le prix régulier.

Lire la suite

OFFRES D'EMPLOI

Premier chef ou première cheffe, Développement du contenu et de la production (services français) - RIM00097 | CBC/Radio-Canada

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Rimouski

Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)

Exigence linguistique du poste : Bilingue (français/anglais)

Lire la suite

Journaliste Affaires universitaires / University Affairs | Universités Canada

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Ottawa (mode hybride)

Date limite : 19 février 2023

Lire la suite

Reporter-rédacteur ou reporter-rédactrice (services français) - HAL00337 | CBC/Radio-Canada

Statut d'emploi : Temporaire (12 mois)

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Halifax

Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)

Exigence linguistique du poste : Bilingue (français/anglais)

Lire la suite

Responsable des affectations (Régional) (Services français) - SEP0009 | CBC/Radio-Canada

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Sept-Îles

Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)

Exigence linguistique du poste : Français seulement

Lire la suite

Contractuel à la recherche de partenariat | FPJQ

Statut d'emploi : Contractuel

Lieu : Télétravail

Date limite : 27 février 2023

Lire la suite

Stages de la diversité | La Presse

Type d'emploi : Stage estival (quatre à huit semaines)

Lieu : Montréal

Date limite : 24 février 2023

Lire la suite

Stage en photo | La Presse

Type d'emploi : Stage estival (huit semaines)

Lieu : Montréal

Date limite : 24 février 2023

Lire la suite

Stages en journalisme | La Presse

Type d'emploi : Stage estival

Lieu : Montréal

Date limite : 24 février 2023

Lire la suite

ANNONCER UNE OFFRE D'EMPLOI EN JOURNALISME

Découvrez nos tarifs et forfaits publicitaires, ainsi que les spécifications techniques demandées et
contactez-nous à
infolettre@fpjq.org pour placer votre offre d'emploi ou obtenir plus d'informations.

FPJQ.ORG

- 30 -




Envoyé par Yapla