2022-05-05 Lettre InfoFPJQ2022-05-05 Lettre InfoFPJQ
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—  LE TRENTE HEBDO  —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Lutte aux fausses nouvelles et à la désinformation

Davantage d'éducation aux médias, prône la FPJQ

« Les gens ne savent plus quoi croire et qui croire. Ils font des choix démocratiques en se basant sur de la désinformation ». Le président de la FPJQ Michaël Nguyen a résumé en quelques mots un problème qui ne fait qu'empirer depuis quelques années, lorsqu'interrogé sur le sujet de la désinformation par Le Journal de Montréal.

Guerre en Ukraine, manifestations en marge de la pandémie, perte de confiance envers les journalistes et les médias traditionnels, ce ne sont que quelques problèmes auxquelles la profession est confrontée. C'est en partie la raison pour laquelle la FPJQ a créé la Semaine de la presse et des médias, en 2019, qui se penche entre autres, pour la présente édition, sur le phénomène des fausses nouvelles. 

La solution proposée par la Fédération est d'améliorer l'éducation aux médias dans le parcours scolaire québécois. « Il faut envisager que ça entre dans le cursus scolaire. Ça fait des citoyens mieux informés, qui votent en bonne connaissance de cause et en se basant sur les bonnes prémisses », selon le président Nguyen.

Une des premières initiatives en ce sens a été la création, en 2018, du populaire programme #30 secondes avant d'y croire, une initiative de la FPJQ, maintenant gérée par le Centre québécois d'éducation aux médias et à l'information (CQÉMI). Le programme propose des formations scolaires de quelques heures pour distinguer le vrai du faux dans les nouvelles et démystifier l'univers des médias. Il s'agit d'un pas dans la bonne direction, mais il reste encore beaucoup de travail pour offrir une meilleure éducation sur les médias aux citoyens et citoyennes du Québec, analyse la FPJQ.

Les réseaux sociaux sont également une partie du problème, mentionne le président de la Fédération. « Pour une démocratie saine, il serait temps que le fédéral agisse pour contrôler les réseaux sociaux, pour mettre des balises et forcer ces entreprises à arrêter de disséminer de la fausse information. [...] Facebook, Google, Twitter, ont-ils des journalistes ? Qu'est-ce qu'ils apportent à la démocratie québécoise ? » se questionne M. Nguyen, qui est aussi intervenu sur le sujet dimanche matin à Salut Bonjour sur les ondes de TVA.

« Les réseaux sociaux doivent multiplier les efforts pour contrer la désinformation et les discours de haine généralisés », a pour sa part indiqué la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, mardi.

Des entrevues sur les résultats de la première étude québécoise sur le cyberharcèlement

D'autre part, le président de la FPJQ a été particulièrement actif pour commenter les résultats de l'étude préparés pour la FNCC-CSN, en collaboration avec l'UQAM, sur le cyberharcèlement à l'endroit des journalistes au Québec. Les membres de la FPJQ et de l'Ajiq avaient également collaboré à la consultation. Michaël Nguyen est intervenu la semaine dernière à RDI et au bulletin Le Fil de Noovo en plus d'être interrogé sur le sujet à LCN, samedi.


Une initiative du député Martin Ouellet du parti québécois

Une motion pour souligner la Semaine de la presse et des médias

Le député péquiste de la circonscription René-Lévesque, Martin Ouellet (photo), a déposé aujourd'hui une motion pour que l'Assemblée nationale souligne La Semaine de la presse et des médias qui se déroule actuellement, mais aussi l'apport des journalistes dans le maintien du droit à l'information.

Présentée conjointement avec les députés de La Pinière, d'Hochelaga-Maisonneuve, de Bonaventure et de Rimouski, la motion a été adoptée unanimement par les 92 personnes présentes lors du vote.

La motion requiert également que l'Assemblée nationale « affirme l'importance de procéder à une réforme de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels afin que la divulgation devienne la norme ».

De plus, elle demande à l'Assemblée nationale de reconnaître « que la transparence et l'accès à l'information sont le gage d'une information de qualité pour les citoyens, qu'elle rappelle que la non-divulgation de renseignements devrait constituer l'exception et qu'elle condamne avec vigueur toutes tentatives d'ingérence ou d'intimidation envers les responsables de l'analyse des demandes d'accès à l'information ».

(Photo courtoisie Assemblée nationale du Québec)

Lire la motion complète

Visioconférence

Les genres journalistiques, la production de contenu et les influenceurs : remédions à la confusion du public

Vendredi 6 mai 2022
De 12h à 13h30
Gratuit (inscription obligatoire)

Informations et inscription

Panel

Comment favoriser la diversité culturelle au sein des groupes de presse et des médias québécois ?

Samedi 7 mai 2022
De 13h à 14h45
Au Grand Times hôtel de Laval
Gratuit (inscription obligatoire)

Également en diffusion sur Zoom

Informations et inscription

Panel

Renforcer la confiance envers les médias

Samedi 7 mai 2022
De 15h à 16h45
Au Grand Times hôtel de Laval
Gratuit (inscription obligatoire)

Également en diffusion sur Zoom

Informations et inscription

Activités de la FPJQ-Montérégie pour la Semaine de la presse et des médias

Une exposition photo et des capsules vidéos

Dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), section Montérégie, vous invite à visiter l'exposition En un regard, dédiée à la photographie de presse en Montérégie et au Centre-du-Québec.

Cette exposition, présentée jusqu'au 5 juin 2022 au Musée national de la photographie de Drummondville, vise à mettre en lumière l'importance de la photographie dans les médias de la presse écrite et électronique.

L'exposition En un regard regroupe 13 photographes de la Montérégie et du Centre-du-Québec, soit Éric Beaupré et Ghyslain Bergeron (Drummondville), Julie Catudal et Nicolas Racine (Granby), Robert Côté, Denis Germain, Jean Laramée et Érick Rivest (Rive-Sud), François Larivière (Saint-Hyacinthe), Laurianne Gervais Courchesne, Julien Saguez et Jessyca Viens-Gaboriau (Saint-Jean-sur-Richelieu) et Pascal Gagnon (Sorel).

De plus, la section Montérégie a réalisé cinq capsules pour démystifier le travail des médias et des journalistes. La section publiera une capsule chaque jour, à 10h30, sur sa page Facebook. Elles seront également disponibles sur la page YouTube de la FPJQ.

Capsule #1 – Le rôle des journalistes dans la société

Capsule #2 – La distance entre les médias et les gouvernements

Capsule #3 – L'intégrité des journalistes

Capsule #4 – La désinformation

Capsule #5 – Ce qu'est une société sans journalisme (en ligne demain à 10h)

     


Contenu commandité

10 fonctions d'Antidote que tout journaliste devrait connaitre

L'équipe de Druide informatique a préparé un article de blogue spécialement à l'intention des journalistes qui utilisent Antidote, à l'occasion de la Semaine de la presse et des médias de la FPJQ. Si c'est votre cas, ces conseils vous aideront à éviter les erreurs et à améliorer votre style encore plus efficacement. Quand l'heure de tombée approche et que le stress nuit à vos neurones, comptez sur cet infatigable compagnon de rédaction pour une relecture minutieuse.

Voici le top 10 des astuces d'utilisation d'Antidote :

  1. Vérifiez les informations clés en un coup d'œil avec le filtre pragmatique.
  2. Nourrissez vos dictionnaires personnels, pour un Antidote plus intelligent.
  3. Évitez les phrases longues grâce au filtre de lisibilité.
  4. Examinez les temps de verbe pour choisir les plus simples.
  5. Révisez les tournures impersonnelles qui présentent peu d'intérêt.
  6. Éliminez les répétitions en un clic.
  7. Enrichissez le vocabulaire de votre texte en remplaçant les verbes ternes.
  8. Ajustez la typographie aux normes de publication.
  9. Créez des raccourcis dans le correcteur pour structurer votre processus de révision.
  10. Trouvez un titre accrocheur avec le dictionnaire de rimes.

Consultez l'article complet pour voir comment utiliser ces fonctions facilement, et écrire encore plus efficacement.


Ce samedi en soirée

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2021

La grande soirée qui récompense les meilleures oeuvres journalistiques et photographies de presse au Québec en 2021 est de retour en présentiel ! Le gala aura lieu au Grand Times hôtel de Laval, le samedi 7 mai à 19 h. Un cocktail débutera à 18h15.

Le journaliste Alain Gravel, ancien président de la FPJQ et récipiendaire à quatre reprises d'un prix Judith-Jasmin, va assurer l'animation de la soirée.

Les finalistes du prix Judith-Jasmin 2021

Les finalistes du prix Antoine-Desilets 2021

Quelques partenaires viendront également remettre des distinctions au cours de la soirée. Le Conseil québécois du loisir décernera les prix du journalisme en loisir, les prix Moïse-Cossette de l'Association des communicateurs et rédacteurs de l'agroalimentaire seront remis et une vidéo présentera les personnes lauréates des prix médias du Conseil supérieur de la langue française.

Le coût pour la soirée de gala en présentiel est de 25$, taxes incluses, incluant une consommation. Les finalistes de la soirée et les partenaires de la FPJQ profiteront d'un rabais de 10$ sur le tarif régulier en indiquant, lors de l'inscription, le code promo qui leur a été envoyé. Si vous ne l'avez pas reçu, écrivez à valerie.gendron@fpjq.org pour le demander.

Pour les personnes qui ne peuvent se déplacer à Laval, l'événement sera également diffusé gratuitement en direct sur Zoom. Vous pouvez y assister en utilisant le lien suivant : https://us02web.zoom.us/s/9122626548.

La station de métro Montmorency est située à 15 minutes en autobus de l'hôtel. Il y a aussi un stationnement accessible sur le côté de l'édifice.

La FPJQ profitera également de la soirée pour attribuer la première bourse de 500$ décernée aux stagiaires de l'infolettre hebdomadaire qui ont publié, en 2021, un reportage à la fin de leur stage de quatre semaines.

Voici les textes des stagiaires 2021 qui ont été soumis au jury :

La désinformation s'accentue dans les médias - Charlotte Nieuwenhuis (mai 2021)

Y a-t-il réellement un surplus de journalistes au Québec ? - Éloïse G. Lamothe (mai 2021) 

Journalisme de solutions et journalisme scientifique : un mariage évident ? - Catherine Paré (septembre 2021)

Une journaliste de trop à la COP26 - Sam Malek (novembre 2021)

Réserver votre place

Semaine de la presse et des médias

Il reste quelques jours à l'édition 2022

CLIQUER ICI POUR TÉLÉCHARGER LA PROGRAMMATION COMPLÈTE


Vous désirez contribuer au prochain numéro du Trente ?

L'équipe d'Atelier 10 s'applique en ce moment à concevoir le prochain numéro du magazine Trente, et recherche des journalistes intéressé.e.s à y participer ! Pour manifester votre intérêt à écrire dans Le Trente ou pour soumettre vos idées, écrivez au rédacteur en chef, Nicolas Langelier à nicolas@atelier10.ca.

Plus que quelques jours pour soumissionner sur l'appel d'offres pour Le Trente 2023, 2024 et 2025

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec lance un appel d'offres pour la production éditoriale et graphique de son magazine Le Trente pour les éditions 2023, 2024 et 2025. Les entreprises ou les individus qui ont une expérience de graphisme ou de l'édition de contenu, ou les deux sont invités à soumissionner. Vous trouverez toutes les informations relatives au mandat sur notre site Internet.

Pour obtenir plus d'informations, écrivez-nous à info@fpjq.org.


Pour les membres de la FPJQ

Sondage concernant la Loi sur l'accès à l'information

L'année 2022 marque le 40e anniversaire de la Loi sur l'accès à l'information. Son utilité n'a plus à être démontrée, mais elle a grandement besoin d'être ajustée pour que son esprit soit respecté, plutôt que d'être utilisée pour mettre des bâtons dans les roues de tous ceux et celles qui font des demandes.

Dans ce cadre, la FPJQ a lancé un sondage auprès de ses membres afin d'obtenir un portrait plus exact de la situation. Vos réponses nous permettront d'effectuer les représentations adéquates auprès du gouvernement du Québec.

Nous vous invitons à répondre à ce court questionnaire, qui nous donnera l'heure juste et qui nous aidera à mieux vous représenter. Le sondage ne prendra que quelques minutes à remplir et a été envoyé par courriel à tous les membres à la fin du mois de janvier. Si vous n'avez pas reçu le lien, merci d'écrire à info@fpjq.org pour nous aviser.

Nous vous remercions pour votre précieuse collaboration !


Adhérez dès maintenant à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web. Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.

En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information. 

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

DES PRIX ET DES BOURSES

45e édition annuelle des Prix du magazine canadien

Le Trente 2021 parmi les finalistes

La Fondation des prix pour les médias canadiens (FPMC) a dévoilé mardi matin les finalistes de la 45e édition annuelle des Prix du magazine canadien. La FPJQ est fière d'annoncer que le magazine Trente 2021 est parmi les finalistes de la catégorie Meilleure magazine : intérêt spécial.

« De la direction artistique solide en passant par la qualité et la pertinence du contenu de la première à la dernière page, l'expertise de chacun des intervenants se ressent dans tous les aspects de ce magazine » a précisé le jury à propos de la candidature du Trente 2021.

La FPJQ remercie et félicite toutes les personnes qui ont collaboré à l'édition 2021 du magazine Trente, particulièrement l'équipe d'Atelier 10 sous la supervision de Nicolas Langelier.

Au total, 100 juges bénévoles ont évalué plus de 1 000 candidatures dans les différentes catégories. Parmi les 199 autres finalistes, le magazine Maclean's se distingue avec 23 nominations.

Les principaux magazines qui ont reçu plusieurs nominations :

  • Maclean's : 23
  • The Walrus : 15
  • Toronto Life : 12
  • Maisonneuve : 9
  • Nouveau Projet  : 8
  • Chatelaine : 7
  • BESIDE : 6
  • Broadview : 6

Les lauréats seront annoncés le vendredi 3 juin durant une cérémonie virtuelle animée par la journaliste primée Kelly Boutsalis. Les gagnants de la médaille d'or dans les catégories rédactionnelles et visuelles recevront une récompense en argent de 1 000 $.

Consulter la liste des finalistes

Remise des Prix Lizette-Gervais

Un finissant et deux finissantes universitaires se distinguent

Les Prix Lizette-Gervais ont salué jeudi dernier à Montréal la relève journalistique en radio et en télévision. Attribués à des finissants des programmes universitaires de journalisme et de communication, ces prix récompensent trois reportages à caractère social ou humaniste produit pour la radio, la télévision et le Web. Lors de cette 34e édition, des étudiants et étudiantes de trois universités se sont particulièrement distingués.

Renaud Chicoine-McKenzie, de l'Université de Montréal, a remporté le Premier prix dans la catégorie télévision. Son reportage Les églises ukrainiennes, ligne de front de la mobilisation montréalaise a attiré l'attention du jury pour sa recherche rigoureuse et la présence de nombreux intervenants. Le lauréat a reçu une bourse de 1 500$ et pourra faire un stage à TVA Nouvelles.

Dans la catégorie radio, Laurence Taschereau, finissante à l'UQAM, a gagné le Premier prix pour son reportage Quand l'inclusion s'arrête à ce que l'on voit. Sujet original, l'étudiante s'est penchée sur un règlement discriminatoire de l'UQAM pour les personnes ayant besoin d'un chien d'assistance pour un problème autre que la vue. Son reportage émouvant lui a valu une bourse de 1 500$ en plus d'un stage à ICI Radio-Canada Première.

La troisième gagnante, Erika Bisaillon, de l'Université Laval, fera un stage à La Presse en plus de recevoir une bourse de 1 500$ pour avoir remporté le Premier prix dans la catégorie Internet-Multimédia. Le jury a noté la qualité de son reportage Armes à feu: où en est l'implantation de la réglementation canadienne ainsi que de ses nombreuses composantes (cartes, encadrés, jeu-questionnaire, entrevues de fond, etc.).

Les détails

Association des communicateurs et rédacteurs de l'agroalimentaire

Les finalistes des Prix Moïse-Cossette 2022 sont dévoilés

Les finalistes 2022 aux prix Moïse-Cossette sont maintenant connus. Pour les découvrir, visitez cette page sur le site Web de l'Association des communicateurs et rédacteurs de l'agroalimentaire (ACRA).

Le gala de remises des prix aura lieu au Grand Times hôtel de Laval, ce samedi 7 mai à 19 h. Un cocktail débutera à 18h15.

Pour les finalistes souhaitant assister au gala, merci de vous inscrire auprès de l'ACRA par courriel et non via le lien ci-dessous. 

Pour tous les détails et pour vous inscrire

Gala des médias écrits communautaires

Le Journal des voisins primé

Média communautaire de l'année, meilleur engagement numérique, meilleur reportage et mention de deuxième prix à la collaboratrice Claire Noël pour un texte d'humeur, le Journaldesvoisins.com (JDV) s'est démarqué lors du gala de l'Association des médias écrits communautaires du Québec, présenté samedi dernier.  C'est avec humilité que l'équipe du JDV a accepté les honneurs, mais aussi avec une certaine fierté.

Souvent dans l'ombre de la presse nationale, ces « petits médias » s'astreignent, avec le même souci de l'intérêt public que les « grands médias », à passer au peigne fin les débats et les enjeux locaux.

Par exemple, quand des voisins, du jour au lendemain, ont perdu l'accès à un petit bout de ruelle à la suite d'une transaction immobilière, la rédactrice en chef du JDV, Christiane Dupont, a fouillé le dossier méticuleusement. Son travail a d'ailleurs mis la puce à l'oreille de La Facture qui a diffusé un reportage sur le sujet en janvier dernier à Radio-Canada.

Une autre démonstration de l'importance des médias communautaires qui donnent à entendre des voix qui autrement resteraient muettes dans le débat public.

(Photo courtoisie journaldesvoisins.com)

Le texte complet

Journée mondiale de la liberté de la presse

Le courage des journalistes biélorusses récompensés

Pour marquer la Journée mondiale de la liberté de la presse, l'Association biélorusse des journalistes (BAJ) a reçu le prix UNESCO Guillermo Cano 2022 pour son travail vital en Biélorussie en période de répression. La cérémonie s'est déroulée lundi dernier à Punta Del Este, en Uruguay.

La BAJ a été créée en 1995 dans le but de promouvoir la liberté d'expression et le journalisme indépendant en Biélorussie. Il rassemble plus de 1300 journalistes et professionnels des médias.

Dans la foulée de la répression qui a suivi l'élection d'apparence frauduleuse d'Alexandre Loukachenko, la Cour suprême a ordonné la dissolution de l'association en août 2021, l'obligeant à cesser ses activités dans le pays et à délocaliser ses bureaux à l'étranger. La plupart des journalistes biélorusses sont également en exil, travaillant depuis la Lituanie, la Pologne, la Géorgie et l'Ukraine.

« En décernant le prix à la BAJ, nous soutenons tous les journalistes du monde entier qui critiquent, s'opposent et dénoncent les politiciens et les régimes autoritaires en transmettant des informations véridiques et en promouvant la liberté d'expression. Aujourd'hui, nous les saluons et les louons. Nous trouvons un moyen de leur dire : nous sommes avec vous et nous reconnaissons votre courage »,  a déclaré Alfred Lela, président du jury international.

« Nous nous félicitons de la décision de l'UNESCO de reconnaître le combat acharné et courageux pour la liberté de la presse que nos amis de la BAJ ont mené malgré les attaques et les pressions constantes de Loukachenko », a ajouté le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger. « La victoire de la BAJ est aussi une victoire pour tous les syndicats qui continuent de résister à l'oppression pour défendre les travailleurs des médias ».

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CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

PLUS DE DÉTAILS

BILLET

Les propos reproduits ici n'engagent que l'auteur. La FPJQ ne cautionne ni ne condamne ce qui est écrit dans ces textes d'opinion.

Par Jean-Benoît Nadeau, journaliste, chroniqueur au Devoir, collaborateur au magazine L'actualité et administrateur au conseil d'administration de la FPJQ.

Cet éditorial a été publié initialement sur Avenues.ca


L'essentiel journalisme

Alors que débute La semaine de la presse et des médias, qui durera jusqu'au 8 mai, il faut souligner le rôle fondamental des journalistes qui exercent un métier si mal compris, parfois honni, mais qui est pourtant un rouage essentiel des démocraties. À une époque où le Web et les réseaux sociaux donnent à n'importe qui le pouvoir de publier n'importe quoi, il faut aussi redire ce que font les vrais journalistes et ce qu'est une vraie information.

Si les deux paliers de gouvernement commencent à réagir pour préserver les médias et le droit à une information juste, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, notamment pour les cadres légaux qui ne se sont pas encore adaptés au cyberespace et aux réseaux sociaux.

Réduit à sa plus simple expression, le journalisme fait la chronique de son temps – de «ce qui se passe». Sans ce travail désintéressé et souvent mal payé, le public ne saurait pratiquement rien de l'Ukraine, par exemple.

lIRE La suite sur Avenues.ca

DERNIÈRE HEURE

Accès à l'information et fonction publique québécoise

User d'imagination pour contourner les règles

Un reportage de Thomas Gerbet, Daniel Boily et Davide Gentile de Radio-Canada, publié ce matin, révèle des tactiques utilisées par la fonction publique québécoise pour contourner la loi de l'accès à l'information. Les journalistes ont obtenu les témoignages de trois fonctionnaires responsables de l'accès aux documents pour des organismes publics. Ils ont révélé comment l'administration gouvernementale tente de limiter l'information transmise aux citoyens et citoyennes, incluant les journalistes.

Une des personnes interrogées, travail pour le réseau de la santé. « Oui, il y a de l'influence politique », mentionne-t-elle à Radio-Canada. Elle a indiqué ne jamais aviser la personne concernée par une demande, de peur qu'elle fasse disparaitre le document.

En poursuivant les investigations, les journalistes se sont aperçus qu'elle n'était pas la seule dans cette situation. En vérifiant auprès de responsables de l'accès à l'information dans des CISSS et des CIUSSS, ils se sont fait confirmer que certaines directions ne vérifient pas si les informations transmises sont complètes et que parfois, certains documents ne sont pas tout simplement remis, ce qui va à l'encontre de la loi.

« Le rôle de responsable de l'accès prend une tournure de plus en plus politique alors qu'il devrait, en principe, exercer son rôle de manière indépendante. On dirait que la transparence n'est plus à la mode. Dans une société démocratique, c'est très inquiétant », mentionne Sasha (nom fictif), également responsable de l'accès à l'information dans le réseau de la santé.

« On dirait que tous les moyens sont bons pour refuser l'accès à un document. C'est fou comment la loi n'est pas respectée », a mentionné la troisième source contactée tout en expliquant qu'un supérieur lui avait demandé de trouver une manière pour ne pas répondre à une demande.

2015, la FPJQ avait déposé un mémoire à l'Assemblée nationale qui réclamait un véritable pare-feu entre l'administration publique et le politique. La vice-présidente de la FPJQ, Marie-Ève Martel, constate que la situation ne s'est nullement améliorée depuis. « Il n'y a rien de surprenant aux révélations de Radio-Canada, mais c'est décevant. La loi qui célèbre ses 40 ans cette année, mérite d'être dépoussiérée. Surtout, un changement de culture s'impose au sein de l'État québécois, parce que l'esprit de la loi n'a jamais été respecté. Le régime d'accès à l'information existe pour permettre à tous les Québécois et Québécoises d'obtenir des renseignements d'intérêt public. Choisir de répondre ou non en vertu de l'identité du demandeur est discriminatoire et contraire aux objectifs de la législation ».

Le président de la Fédération Michaël Nguyen en rajoute. « Ces révélations sont alarmantes et démontrent l'urgence d'une réforme, pas juste dans la Loi, mais aussi dans les mentalités, malgré ce qu'en pense le ministre responsable du dossier Éric Caire. L'accès à l'information a pour but d'augmenter la transparence, au bénéfice des citoyens et citoyennes, et bien souvent, ce sont les journalistes qui demandent des documents publics dans le but justement d'en informer ces citoyens. Le politique n'a pas à interférer dans les demandes d'accès, les journalistes n'ont pas à être traités différemment. En agissant de la sorte, le seul résultat est de priver le public d'informations pertinentes, tout en minant la confiance de la population québécoise envers l'institution. Des discussions sérieuses devront avoir lieu pour remédier à la situation, le plus rapidement possible ».

Les sources contactées par les journalistes ont même présenté des preuves pour démontrer qu'un « mécanisme de concertation » est utilisé afin que le gouvernement suggère des réponses aux demandes reçues par les responsables de la loi d'accès aux documents des organismes publics du réseau de la santé. « Le mécanisme de concertation donne aux responsables de l'accès une certaine impression d'être surveillés, et même, dans certains cas, rares, mais néanmoins fort préoccupants, contrôlés », a précisé Sasha.

(Photo courtoisie Radio-Canada)

LE REPORTAGE

Nouvelles décisions du Conseil de presse du Québec

Cinq plaintes rejetées, une retenue

Le Conseil de presse du Québec (CPQ) a publié ce matin six décisions concernant des plaintes reçues. Elle en a rejeté cinq et en a retenu une seule. Parmi les griefs rejetés, un impliquait le dossier « Employée à la DPJE et prostituée » de Mélanie Noël parue sur le site Web de La Tribune en novembre 2020. Le CPQ a jugé que l'emploi du terme « prostitué » n'était pas discriminatoire et qu'il décrit une occupation de façon neutre.

Un autre dossier qui n'a pas été retenu par le Conseil reprochait la retouche injustifiée d'une photographie et d'information incomplète dans l'article « Arrestation à L'Ancienne-Lorette : soupçonné de menacer la sécurité nationale » publié par Le Journal de Québec en février 2021.

Une capture d'écran de Facebook identifiant l'individu accompagnait la nouvelle, mais la bannière qui y apparaissait à l'origine avait été retirée en recadrant la photo. La plaignante a affirmé que « la photo utilisée par Le Journal de Québec est la même, sauf qu'elle a été modifiée. On a enlevé la bannière "Je suis Radio X" pour ne conserver que le centre de la photo ». Selon le verdict, recadrer une photographie n'est pas une faute déontologique. Le Conseil a expliqué que la bannière "Je suis Radio X" avait été ajoutée par une fonctionnalité de Facebook, donc qu'il ne s'agissait pas d'une modification de la photo originale.

La seule plainte retenue est en lien avec de la discrimination dans des propos de Richard Martineau tenus dans sa chronique « Vous êtes Québécois, oui ou non ? » publiée le 24 janvier 2021 par Le Journal de Montréal. Alors que le Québec était plongé dans la troisième vague de COVID-19, le gouvernement interdisait les rassemblements en zone rouge et avait instauré des couvre-feux dans certaines régions.

Le chroniqueur a alors rapporté que des policiers étaient intervenus à Outremont, car « des dizaines de juifs hassidiques » y étaient rassemblés et ne respectaient pas les règles en vigueur. M. Martineau avait enchaîné en déplorant que certaines personnes de cette communauté ne respectaient pas la loi, avant de raconter un événement qui s'était produit lorsqu'il demeurait à Outremont et qu'une résidence voisine était en vente. Selon ce que lui aurait mentionné l'agente immobilière, des gens de cette communauté « ont décidé de ne pas habiter la maison, car ils trouvent qu'il n'y a pas suffisamment de juifs hassidiques sur cette rue ».

Le chroniqueur a soutenu qu'il « y a un mot qu'on utiliserait pour définir un tel comportement : racisme ».  Le CPQ a donc retenu la plainte de la plaignante et justifié sa décision d'émettre un blâme à Richard Martineau et un sous-grief de discrimination au Journal de Montréal. « Le Conseil considère que le chroniqueur entretient un préjugé selon lequel les juifs hassidiques seraient racistes et que les termes choisis suscitent la haine et le mépris envers cette communauté », relate le verdict.

Consulter les décisions rendues

EN MANCHETTE

L'UNESCO a souligné la Journée mondiale de la Liberté de la presse

Tous les ans, la Journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d'évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l'indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l'exercice de leur profession. La journée du 3 mai permet aussi à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l'éthique professionnelle.

Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l'UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l'appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l'indépendance des médias.

  


La présidente du CPQ quitte son poste après huit ans

Paule Beaugrand-Champagne tire la sonnette d'alarme

Paule Beaugrand-Champagne (photo) quittera la présidence du Conseil de presse du Québec (CPQ) le 19 mai après deux mandats bien remplis. Son départ est toutefois obscurci par la situation financière précaire du tribunal d'honneur des médias dont la survie à court terme pourrait être menacée.

« C'est simple, ça va mal. On a commencé à piger dans nos réserves, qui ne sont déjà pas grandes. Si on ne trouve pas davantage de financement, dans trois ans, ça va être terrible. Ça va être difficile de continuer », lance l'ex-journaliste. L'organisme a terminé l'année avec un déficit de 27 591$ et malgré les maigres surplus dont il dispose, 100 000$ ont dû être retirés pour assurer son bon fonctionnement. Sans parler des 200 000$ que l'on prévoit piger dans les réserves l'an prochain.

La présidente affirme que l'insuffisance de soutien gouvernemental explique en grande partie le manque à gagner dans les coffres du CPQ. L'organisme reçoit une aide financière annuelle du ministère de la Culture et des Communications qui n'a pas été indexé au taux d'inflation depuis plus de dix ans. « Selon nos calculs, si [notre subvention] avait été au minimum indexé, on recevrait aujourd'hui 50 000 $ de plus par année ». Mme Beaugrand-Champagne ajoute qu'avec plus d'argent, le CPQ pourrait embaucher davantage d'employés pour traiter les plaintes du public qui ont explosé au cours des dix dernières années, surtout en raison des réseaux sociaux.

« J'espère que mon successeur arrivera à redresser nos finances, il le faut », dit-elle, rappelant le rôle fondamental du CPQ. « Pour que le métier de journaliste soit respecté, il faut se donner des règles et les respecter. Et ça prend un organe comme nous, avec l'aide du public, pour surveiller leur mise en application. […] Il y va du droit du public à une information de qualité ».

(Photo courtoisie Conseil de presse du Québec)


La Presse recrute l'ex-maire Régis Labeaume

L'ancien maire de la ville de Québec, Régis Labeaume (photo), n'aura pas tardé à faire parler de lui. La Presse a annoncé il y a quelques jours qu'il avait accepté de se joindre à son équipe à titre de collaborateur.

« Homme à la verve truculente, cet homme d'affaires diplômé de sociologie aura carte blanche pour commenter l'actualité », a écrit l'éditeur adjoint François Cardinal dans un article publié samedi. Il contribuera chaque jeudi à la section Débats. Sa première chronique a été publié ce matin.

En novembre dernier, M. Labeaume a pris sa retraite après un règne de 14 ans à la tête de la ville de Québec. Épuisé, l'homme a amorcé une pause de plusieurs mois loin de l'agitation publique, un genre de « blackout », comme il l'a appelé. « J'ai vraiment le goût de ne plus exister publiquement. [...] Je vois la vie en rose. Je suis bien dans ma peau. Je me sens bien dans ma tête, et je vous dis : "salut!" », avait-il lancé aux journalistes lors de sa dernière mêlée de presse.

Conformément à ce qu'il avait proclamé, l'ex-maire a été très discret depuis son départ de la vie politique. À la fin avril, il est brièvement sorti de sa retraite pour réagir au décès de Guy Lafleur. « Ça fait de la peine. C'était une belle personne, ce gars-là. Le jour où Guy Lafleur disparaît, le Québec est renversé et la vie n'est plus pareille », avait-il commenté en ajoutant avoir discuté avec lui pendant une trentaine de minutes lors de l'inauguration de sa statue, place Jean Béliveau, à Québec, en octobre 2021.

(Photo courtoisie ville de Québec)

LES précisions

Projet de loi C-18

Facebook menace de ne plus publier de nouvelles au Canada

Dans la foulée du dépôt du projet de loi C-18, Facebook a laissé entendre, la semaine dernière, qu'elle étudiait encore l'option de retirer la publication des articles de nouvelles de son réseau social. Le projet C-18 vise à forcer les géants du Web à conclure des ententes avec les salles de rédaction canadiennes pour le partage de contenus journalistiques.

Le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, a affirmé que cette menace des dirigeants de Meta Canada, la compagnie qui exploite Facebook au pays, ne l'impressionnait guère. Le lieutenant libéral du Québec a indiqué que Facebook avait le droit de cesser certains services ajoutant toutefois qu'ils ont fait une menace semblable à l'Australie et qu'« en bout de ligne, ils sont restés ». « Ils ont reculé et le peuple australien n'a pas beaucoup aimé ça et je ne pense pas que le peuple canadien aime beaucoup ça non plus », a-t-il précisé.

« Nous examinons toutes les options en fonction de notre évaluation du projet de loi », avait déclaré Rachel Curran, gestionnaire responsable des politiques publiques chez Meta Canada lors d'une réunion du Comité permanent de la sécurité publique et nationale tenue la semaine dernière. Le ministre Rodriguez a accusé la porte-parole d'avoir « menti » en déclarant que Facebook n'a pas été consulté sur le projet de loi, les ayant lui-même rencontrés.

Le ministre libéral a souligné que le journalisme professionnel est « un pilier de notre démocratie » et qu'il est « juste normal » que les plateformes qui bénéficient de la valeur du contenu journalistique contribuent aux salles de nouvelles. Si l'effet de la législation s'avérait comparable à celle déjà adoptée en Australie, les sommes revenant aux médias d'information canadiens sont estimées entre 150 à 200 millions de dollars.

En savoir plus

GUERRE EN UKRAINE

Siège de Marioupol

Le défi de couvrir la guerre sans journalistes sur le terrain

Après des mois de couverture, sur le terrain, de la guerre en Ukraine par certains des meilleurs journalistes au monde, les plateformes d'information ont été confrontées ces dernières semaines au défi de couvrir avec peu ou pas d'accès direct l'un des moments les plus intenses de ce conflit, le siège de Marioupol.

« C'est un retour à l'époque où nous n'avions pas de caméras en direct partout », a déclaré Andrew Heyward, ancien président de CBS News, à propos des défis auxquels font face les organes de presse depuis deux semaines alors qu'ils tentent de couvrir les opérations des troupes russes dans la ville portuaire du sud de l'Ukraine. Au début de l'attaque de Marioupol par les militaires russes, deux journalistes de l'Associated Press ont brièvement été témoins des événements avant de fuir la ville en catastrophe, escortés par des soldats ukrainiens.

En plus du degré de dangerosité et à du manque de ressources, les médias sont également confrontés à des informations peu fiables. « De toute évidence, obtenir des informations indépendantes et vérifiables dans cette ville [Marioupol] est très difficile pour CNN. Vous ne pouvez pas avoir des équipes sur le terrain. Il y a très peu d'infrastructures de communication. C'est difficile d'entrer en contact avec les gens », a déclaré le correspondant Matt Rivers (photo), basé à Lviv.

Pour réaliser leurs reportages, les journalistes doivent trier des vidéos amateurs, des communications interceptées à la radio, des publications sur les réseaux sociaux, des déclarations gouvernementales russes et ukrainiennes et des images de drone. « Les circonstances entourant la couverture de Marioupol sont peut-être sans précédent ces dernières années. C'est une ville relativement grande touchée par une guerre, mais abritant très peu de correspondants sur le terrain pour fournir des témoignages de première main », déclare Tim Frankin, doyen associé principal de la Medill School of Journalism, Media, Integrated Marketing Communications de la Northwestern University.

(Photo courtoisie CNN)

Le reportage de CNN Business

Désinformation russe

Une « usine de trolls » cible des dirigeants occidentaux

Un rapport britannique a révélé que des agents prorusses recrutent des trolls sur Telegram pour cibler les comptes de médias et de dirigeants occidentaux sur les réseaux sociaux et publier de la propagande pro-Kremlin concernant l'Ukraine.

Le gouvernement de Boris Johnson (photo) a rapporté que des trolls prorusses mènent une guerre de l'information depuis une ancienne usine de Saint-Pétersbourg en « relayant des mensonges sur les réseaux sociaux et dans les commentaires de sites à large audience ». « Nous ne pouvons pas permettre au Kremlin et à ses usines de trolls d'envahir nos espaces en ligne avec leurs mensonges. Le gouvernement britannique a alerté ses partenaires étrangers et va continuer à travailler avec ses alliés et les plateformes en ligne pour combattre les opérations russes », a réagi la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss.

Parmi les dirigeants visés, il y a le premier ministre du Royaume-Uni Boris Johnson, le chancelier allemand Olaf Scholz ou le chef de la diplomatie européenne Josep Borell. Daft Punk, David Guetta ou encore le groupe de métal allemand Rammstein ont aussi été ciblés dans le cadre de cette campagne de désinformation, très active sur Instagram, YouTube et Tiktok.

Un groupe connu sur Telegram sous le nom de « Cyber Front Z » serait au coeur de ces manoeuvres et louerait ses locaux dans une ancienne usine d'armement située à Saint-Pétersbourg. Un oligarque, proche du Kremlin, Evgueni Prigojine, est soupçonné d'être lié à ce groupe.

(Photo courtoisie Wikipédia)

La nouvelle

Désinformation russe

CNN et BBC aux prises avec de faux reportages

Les partisans prorusses d'une guerre en Ukraine usent de toutes les armes à leur disposition pour diffuser leur propagande et ce sont les principaux médias occidentaux, tels que CNN et BBC News, qui en font souvent les frais.

Dans les jours qui ont suivi l'explosion d'un missile meurtrier dans une gare de la ville de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, une vidéo en ligne, déguisée en reportage, a cherché à rejeter la faute sur les forces ukrainiennes. La vidéo, qui s'est avérée être fausse, affirmait que les forces ukrainiennes avaient bombardé leur propre station. Elle était estampillée du logo de BBC News. Même si le diffuseur public a annoncé avoir pris des mesures pour supprimer la vidéo, le mal était déjà fait, car elle avait été diffusée à la télévision et sur le Web par des médias russes.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, des vidéos de canular, des reportages et des tweets prétendant provenir de la BBC et de CNN sont apparus à plusieurs reprises sur Telegram et d'autres plateformes.  « Tout cela fait partie de la guerre de l'information sur les réseaux sociaux. CNN et BBC sont parmi les rares gardiens internationaux de confiance, il est donc logique que les partisans de la guerre en Ukraine tirent parti de la crédibilité de ces médias pour diffuser de faux messages », a déclaré Scott Radnitz (photo), professeur agrégé d'études russes et eurasiennes à l'Université de Washington.

La surabondance et le faible coût des captures d'écran utilisées dans ces faux reportages, surtout ceux de mauvaise qualité, expliquent pourquoi n'importe qui peut en fabriquer. « Il semble que ces captures d'écran visent, soit à distraire le public de ce qui se passe en Ukraine, soit à faire mal paraître certains politiciens en Europe. Ces fausses captures d'écran sont un bonus visant à donner une mauvaise image des médias occidentaux », a souligné Josephine Lukito, professeure adjointe à l'Université du Texas à Austin.

(Photo courtoisie University of Washington)

Les précisions de PolitiFact

Roumanie

Un doctorant en journalisme dans les forces de l'OTAN

Doctorant en journalisme et chargé de cours à l'Université Laval, Jordan Proust a été intégré à la fin avril au sein des forces armées françaises du bataillon Spearhead, une unité multinationale de la force de réaction rapide de l'OTAN, implantée en Roumanie.

Depuis le début de l'offensive russe, le 24 février dernier, l'armée roumaine est sur un pied d'alerte. Membre de l'OTAN, le pays dispose d'une importante frontière avec l'Ukraine. Dès le commencement de l'assaut mené par la Russie, les forces militaires internationales ont convergé vers la Roumanie sur demande du commandement intégré de l'organisation militaire internationale.

Si le centre de gravité des forces multinationales était jusqu'alors la base de Mihail-Kogalniceanu, à Constanta (est du pays), la situation change depuis la mi-avril. C'est désormais à Cincu (centre de la Roumanie) que les troupes étrangères s'entrainent et se préparent à un possible conflit généralisé. C'est dans cette optique que M. Proust, un ancien journaliste de l'Agence France-Presse, s'est rendu sur place.

Il a couvert comme journaliste pigiste international les manœuvres et les entrainements de forces françaises, polonaises et roumaines. Il a notamment suivi des unités françaises (126ᵉ régiment d'infanterie et 93ᵉ régiment d'artillerie de montagne), mais a également été au contact de troupes roumaines (Batalionul 26 Infanterie), polonaises et belges. Il était sur place comme pigiste pour plusieurs rédactions françaises et internationales.

(Photo courtoisie. Jordan Proust en compagnie d'un officier de l'armée française)

À L'INTERNATIONAL

Procès abusifs de journalistes

L'Europe s'attaque aux « poursuites-bâillons »

Pour défendre le travail des journalistes et des lanceurs d'alerte, la Commission européenne se penche sur le problème des « poursuites-bâillons » et propose une directive réfrénant ces procès abusifs nuisant à la libre expression. Les « poursuites-bâillons » (SLAPP, selon l'acronyme anglais) visent à intimider les journalistes ou les lanceurs d'alerte par un déluge de procès.

La commissaire Vera Jourova (photo) a dévoilé une proposition de directive la semaine dernière qui essaie d'endiguer le phénomène, du moins quand les procès sont transfrontaliers. Il s'agit des cas où, par exemple, un journaliste est poursuivi en diffamation dans un autre pays que le sien.

La directive se donne trois objectifs : débouter très rapidement les plaignants aux demandes manifestement infondées, les accabler de pénalités dissuasives et mettre en place une coopération judiciaire entre les États membres dans ce cadre. La directive est accompagnée d'une recommandation de la Commission à l'égard des États membres afin que ceux qui ont pénalisé la diffamation abandonnent les peines de prison.

Les experts sont d'avis que les parlementaires européens et le Conseil, qui vont devoir débattre de cette directive, passeront des heures à discuter des termes de la proposition. Plusieurs critères risquent toutefois d'être difficiles à définir. À quel moment un juge peut-il décider qu'une demande est « manifestement » infondée avant même de la juger ? Comment définir la disproportion des moyens, par exemple, lorsqu'un milliardaire peut intenter des procès coûteux un peu partout en Europe où ses activités diverses lui permettent d'avoir un siège social alors qu'un journaliste d'un petit journal ou indépendant ne pourra jamais rivaliser avec les frais d'avocat nécessaires à sa défense ?

(Photo courtoisie Comission européenne)


Des journalistes espionnés à leur insu par des logiciels

La FIJ dénonce et demande aux gouvernements d'agir

Lors de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) a mis en exergue le problème de l'espionnage des journalistes dans le monde et a appelé les gouvernements à légiférer pour l'enrayer.

Les cas d'espionnage de professionnels et professionnelles des médias à l'aide de logiciels espions sophistiqués se sont multipliés dans le monde, ces dernières années. En juillet 2021, le projet Forbidden Stories a révélé que 180 téléphones intelligents de journalistes avaient été infectés par le logiciel espion israélien Pegasus. Des cas ont aussi été signalés au Salvador, en Grèce et en Jordanie.

L'absence de réglementation et de contrôle sur l'utilisation de ce type de logiciel espion, conçu à l'origine pour lutter contre la criminalité et le terrorisme, permet une utilisation malveillante de celui-ci et souvent, ce sont les journalistes, les politiciens, les défenseurs des droits de la personne et les dirigeants de la société civile qui en sont les cibles. Dans le cas des journalistes, ce logiciel a été largement utilisé pour espionner leurs téléphones intelligents afin d'obtenir un accès complet à leurs principaux outils de travail permettant ainsi aux personnes qui les espionnent d'identifier des sources ou de saper leur recherche.

C'est dans ce contexte que la FIJ a appelé la communauté internationale et les gouvernements à élaborer des réglementations pour protéger les droits et les libertés des représentants de la presse et à décréter l'inviolabilité de leurs communications.

Les EXPLICATIONS DE LA FIJ

Financement des médias

Les murs payants de moins en moins populaires

La pandémie de COVID-19 et la chute des revenus publicitaires ont frappé durement les médias dans le monde entier. De plus en plus de journaux et de sites Internet sont encore à la recherche du modèle idéal qui assurera à la fois leur survie et une participation sans pression de leurs lecteurs. Et la nouvelle solution passerait par l'abandon du mur payant (paywall).

Le média économique Quartz (logo en image) a récemment abandonné le sien pour passer à un modèle d'adhésion, imitant ainsi Vox et The Guardian. Le modèle commercial du Guardian, introduit en 2016, a été « une source d'inspiration » pour les changements au Quartz, a déclaré son PDG, Zach Seward.

Quartz a gagné 25 000 membres payants depuis qu'il a mis en place son mur payant en 2019. Ce dernier a été abandonné le 14 avril pour un accès gratuit à la majorité de ses contenus, assorti d'une demande aux lecteurs de devenir membres payants. Il a été prouvé qu'un modèle d'adhésion peut fonctionner pour générer des revenus directs auprès des lecteurs, ce qui est particulièrement utile lorsque les éditeurs sont touchés par des changements sur le marché publicitaire.

The Guardian compte plus d'un million d'abonnés et de contributeurs numériques (qui se sont inscrits pour des paiements récurrents), dont plus de la moitié proviennent de l'extérieur du Royaume-Uni, a déclaré un porte-parole du journal. La société a augmenté de 87 % la part des revenus provenant de ses abonnés et contributeurs numériques en trois ans. L'été dernier, le Guardian a annoncé que les revenus générés par les lecteurs numériques avaient atteint 68,7 millions de livres sterling (environ 110,3 millions de dollars). Au cours des prochains mois, le quotidien commencera à tester une nouvelle version de son application.

Une des alternatives pour les médias consiste à proposer aux membres payants un contenu premium, tel que des infolettres réservées aux abonnés. Et c'est exactement l'orientation prise par Quartz. Les membres payants auront désormais un accès exclusif à des avantages supplémentaires tels que des bulletins par courriel incluant The Forecast et Weekend Brief.

En savoir plus

Accusé de harcèlement sexuel

Patrick Poivre d'Arvor riposte

Patrick Poivre d'Arvor (photo) passe du statut d'accusé à celui d'accusateur. Mis en cause il y a plusieurs mois par 16 femmes, le journaliste de 74 ans a déposé à son tour une plainte pour « dénonciation calomnieuse » envers ses accusatrices.

En novembre dernier, sept des 16 femmes en question étaient sorties de l'ombre et témoignées des viols, harcèlements sexuels ou agressions sexuelles qu'elles disent avoir subis aux mains de l'ancien présentateur du journal télévisé de TF1.

« Depuis de nombreux mois, beaucoup d'accusations qui n'ont aucun fondement sont portées contre Patrick Poivre d'Arvor. Il est temps que ces accusations soient jugées. On ne peut pas accuser faussement et impunément », a expliqué son avocat, Philippe Naepels, qui a confirmé avoir déposé une plainte au tribunal de Nanterre.

« Depuis l'emballement généré par la déferlante #MeToo, la libération de la parole des femmes connaît malheureusement son lot d'excès et de dérives, et les moyens mis en œuvre pour servir cet objectif légitime peuvent s'avérer pervers et dévastateurs », a dénoncé M. Poivre d'Arvor dans sa plainte. Dans le document de 43 pages, il fustige « un retour du puritanisme et de la censure, habilement parés de la prétendue protection des femmes ».

L'avocate des plaignantes, Laure Heinich, estime qu'il s'agit d'une « plainte en dénonciation calomnieuse dans des termes outrageants qui ne font que l'accabler ». Ses clientes « attendent impatiemment d'en répondre et de le confronter devant des juges, ce que la prescription leur interdisait », conclut-elle.

(Photo courtoisie Wikipédia)

Les détails

Pirates informatiques

Un groupe au service de la Corée du Nord ?

Des pirates informatiques, connus sous le nom d'APT37, ont lancé une autre campagne de piratage avec une nouvelle souche d'un logiciel malveillant en ciblant des journalistes couvrant le pays de Kim Jong-un.

La nouvelle attaque du groupe s'est effectuée par hameçonnage à l'aide d'une souche du logiciel malveillant Goldbackdoor. Elle a été découverte par NK News, un site Web américain d'information par abonnement qui fournit des nouvelles et des analyses sur la Corée du Nord. APT37 serait parrainé par le gouvernement nord-coréen qui considère les reportages occidentaux comme faisant partie d'une opération hostile envers le pays. À l'aide de ce logiciel, il est possible d'accéder à des informations hautement sensibles et potentiellement d'identifier les sources des journalistes.

Les courriels envoyés aux journalistes contenaient un lien pour télécharger des archives ZIP contenant des fichiers LNK, nommés « Kang Min-chol edits ». Kang Min-chol est le ministre nord-coréen des Industries minières. Les fichiers LNK étaient masqués par une icône de document qui augmente artificiellement leur taille à 282,7 Mo, les rendant ainsi difficiles à détecter par les principaux antivirus.

Le groupe est reconnu pour cibler des personnes présentant un intérêt pour le régime nord-coréen, notamment des journalistes, des diplomates et des employés du gouvernement. APT37 avait fait parler de lui en novembre dernier lorsqu'il avait déployé le logiciel Chinotto. Ce dernier permettait aux pirates de contrôler les appareils compromis, d'espionner leurs utilisateurs via des captures d'écran, de déployer des charges utiles supplémentaires, de collecter des données d'intérêt et de les télécharger sur des serveurs.

LES PRÉCISIONS

À VOS AGENDAS

6 mai 2022

Exposition de photographies En un regard de la FPJQ-Montérégie (jusqu'au 5 juin)

Panel en virtuel dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias : Les genres journalistiques, la production de contenu et les influenceurs : remédions à la confusion du public !

Annonce des lauréats et lauréates 2021 du Concours canadien de journalisme

7 mai 2022

Panel en présentiel dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias : Comment favoriser la diversité culturelle au sein des groupes de presse et des médias québécois ?

Panel en présentiel dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias : Renforcer la confiance envers les médias

Gala en présentiel de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets au Grand Times hôtel à Laval

9 mai 2022

Date butoir pour répondre au sondage de J-Source : Le projet pour la Liberté de la presse au Canada

15 mai 2022

Date butoir du dépôt des appels d'offres pour la production du magazine Trente 2023-2024-2025

Formation de Stéphanie Dupuis et Jean-Philippe Daoust - L'importance du titre pour les nouvelles en ligne

22 mai 2022

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée nationale des patriotes

27 au 29 mai 2022

Conférence nationale de l'Association canadienne des journalistes à Montréal

31 mai 2022

Gala des Grands prix du journalisme indépendant de l'Ajiq

Formation de Diane Bérard et Amélie Daoust-Boisvert - Le journalisme de solutions, pourquoi, pour qui et comment ?

3 juin 2022

Annonce des lauréats et lauréates des Prix du magazine canadien

5 juin 2022

Fin de l'exposition de photographies En un regard de la FPJQ-Montérégie

14 juin 2022 à 19h

Formation d'Éric Cardinal - Comment couvrir les enjeux autochtones ? (inscription à venir)

23 juin au 25 août 2022

Pause estivale de la publication de l'infolettre hebdomadaire

24 juin 2022

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Fête nationale du Québec

Date limite pour répondre au Sondage 2022 sur la diversité dans les salles de rédaction canadiennes de l'Association canadienne des journalistes en collaboration avec la FPJQ

27 juin 2022 à 19h

Formation d'Antonin Rossier-Bisaillon - Découvrir l'écriture inclusive

1er juillet 2022

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la fête du Canada

25 août 2022

Reprise de la publication de l'infolettre hebdomadaire

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Assurance de groupe automobile et habitation La Personnelle

Programme d'assurance de groupe auto et habitation avec La Personnelle

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Camping Matapédia

Le Camping Matapédia en Gaspésie offre un rabais de 10 % pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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Hôtel PUR

L'hôtel PUR à Québec offre un rabais de 10 % sur le meilleur tarif disponible pour les chambres avec un lit king en catégorie deluxe en occupation simple ou double pour les membres de la FPJQ sur les réservations avec le code promo.

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Via Rail

Via Rail offre son tarif entreprise, équivalent à 5% de rabais, aux membres de la FPJQ sur les réservations avec le code promo. Non valide sur les tarifs évasion.

 

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OFFRES D'EMPLOI

Directeur principal, directrice principale de l'information | Le Soleil

Type d'emploi : Cadre, permanent, temps plein

Lieu : Québec

Date limite : Mercredi 11 mai 2022 à 16h

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Journaliste | Radio Gaspésie

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Gaspé

Date limite : Vendredi 20 mai 2022

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Journaliste au bureau parlementaire à Québec | Agence QMI

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Québec

Nombre de poste(s) offert(s) : 1 

Années d'expérience minimum : 2  

Scolarité minimum : Formation en journalisme 

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Rédacteur(trice) à l'information | CFTF Noovo

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Rivière-du-Loup

Date limite : Mercredi 18 mai 2022

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Coordonnateur (trice) administratif (ve) | CFTF Noovo

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Rivière-du-Loup

Date limite : Mercredi 18 mai 2022

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Rédactrice ou rédacteur en chef | Revue de théâtre JEU

Type d'emploi : Temps partiel salarié

Lieu : Mode télétravail (bureau à Montréal)

Date limite : Lundi 23 mai 2022

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Journaliste | Publications BLD (Les Débrouillards, Les Explorateurs et Curium)

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Montréal (mode hybride de travail)

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Journaliste | Le Journal de Montréal

Lieu : Montréal

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Journaliste - Péninsule acadienne (N.- B.) | Acadie Nouvelle

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Caraquet, Nouveau-Brunswick

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Journaliste multiplateforme | TVRS

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Rive-sud de Montréal

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Envoyé par Yapla