2021-12-02 Lettre InfoFPJQ2021-12-02 Lettre InfoFPJQ
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—  LE TRENTE HEBDO  —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Embauche en hausse dans les salles de presse au Québec

Lueur d'espoir pour la profession

Avec l'arrivée de nouvelles sources de revenus, dont les programmes d'aide gouvernementaux, la situation dans les salles de rédaction au Québec s'améliore après des années difficiles qui ont amené leur lot de compressions de postes.

« On n'est pas tant en expansion qu'en rattrapage, après des années difficiles où l'on perdait des employés sans avoir les moyens de les remplacer. Ça va un peu mieux que ça allait, donc on en profite pour ramener des journalistes vers la salle », a précisé au Devoir la rédactrice en chef du magazine L'actualité, Claudine St-Germain.

Pour Michaël Nguyen (photo), le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), les géants du Web doivent contribuer au financement des médias, car les mesures gouvernementales pourraient être réduites ou même disparaître à moyen terme. « C'est important de légiférer pour que les grands joueurs de numérique, comme Facebook, paient leur juste part. Sans ça, la reprise sera toujours fragile ».

« On remonte la pente après être tombés vraiment bas. Mais ça reste une bonne nouvelle, il y a plus de journalistes pour fouiller la nouvelle, surtout dans le contexte actuel », a ajouté le président de la FPJQ lorsque questionné sur l'augmentation des embauches dans les médias. À la FPJQ, les adhésions ont augmenté de plus de 20% en un an, mais la Fédération est encore loin des 2000 membres qu'elle avait il y a dix ans à peine.

La rareté de la main-d'œuvre complique toutefois la tâche des entreprises de presse qui recrutent. Des médias ont de la difficulté à recruter et les écoles de journalisme sont appelées en renfort.  « Il n'y a pas une semaine qui passe sans qu'on reçoive des offres d'emploi. Nos finissants se placent vraiment rapidement, y compris dans de gros marchés, comme Montréal », révèle Blaise Gagnon, coordonnateur de l'école Art et technologie des médias au cégep de Jonquière. Selon lui, le faible taux de rétention des journalistes peut aussi expliquer la pénurie de la main-d'œuvre.

La directrice du Centre d'étude sur les médias de l'Université Laval, Colette Brin, considère que les difficultés financières du milieu ont probablement découragé certains élèves à s'inscrire dans un programme de journalisme. Elle spécifie que le nombre d'inscriptions est à la baisse à l'Université Laval. « Depuis que j'ai commencé à enseigner il y a vingt ans, il y a dû y avoir une baisse de 20 à 30 % environ. Il y a toujours des gens qui rêvent d'être journalistes, pour qui c'est une vocation. Mais ce n'est pas assez pour combler les besoins ».

« Il y a un décalage entre ce qu'on attend des journalistes et ce qu'on est prêts à leur donner comme conditions. On demande aux jeunes journalistes des compétences très poussées dans toutes sortes de domaines, comme le journalisme de données. Mais avec le même genre de connaissances, on peut aller travailler ailleurs, dans l'intelligence artificielle par exemple, et être beaucoup mieux rémunéré », conclut Mme Brin.

les explications du Devoir

Vous avez manqué le congrès 2021 de la FPJQ

Les enregistrements sont en ventes

Le congrès 2021 de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec s'est tenu les samedi 20 et dimanche 21 novembre, sous le thème : Journalisme, contre virus et marées.

Tous les panels ont été diffusés sur Zoom et enregistrés, sauf celui sur « La diversité d'opinion et la liberté d'expression versus la vérité » qui est incomplet en raison d'un problème technique. Les personnes qui étaient inscrites ont aussi accès aux liens des rediffusions gratuitement. Un courriel vous a été envoyé en début de semaine. Pour les autres, il est possible d'acheter les liens des enregistrements, à la pièce ou en bloc.

Pour les membres de la FPJQ et de l'AJIQ qui n'étaient pas inscrits, chaque conférence est vendue 10 $. Il y a possibilité d'en acheter trois pour 25 $ et d'avoir accès à l'ensemble des neuf panels enregistrés pour 50 $. Les membres étudiants profitent d'un tarif réduit à 25 $ pour l'ensemble des liens. Pour les personnes non membres, les tarifs sont de 20 $ par panel, 50 $ pour trois panels et 75 $ pour l'ensemble des enregistrements. Les taxes applicables s'ajoutent à tous les tarifs.

Les membres de l'AJIQ qui désirent recevoir le code promo doivent contacter info@fpjq.org.

acheter les rediffusions des panels

Une entrave à la liberté de la presse

Une situation problématique a été portée à l'attention de la FPJQ. Lors du 97e congrès de l'UPA tenu à Québec cette semaine, le média spécialisé en agriculture et agroalimentaire La vie agricole, a tenté de poser des questions à Marcel Groleau, le président sortant de l'organisme. 

L'un des collaborateurs de ce média, Claude Roy, était présent pour couvrir le discours de M. Groleau. Sur les lieux, il a appris qu'il était dorénavant interdit de filmer dans la salle de la plénière et que seul le point de presse pouvait faire l'objet d'une captation vidéo. 

Par la suite, M. Roy s'est fait demander s'il avait sa carte de la FPJQ. Comme il n'est pas membre de la Fédération, on lui a alors répondu qu'il n'avait pas la permission de poser des questions. Les mêmes questions ont par la suite été envoyées dans un courriel à l'UPA par l'éditeur et le directeur général de La Vie agricole, Yannick Patelli, qui lui est membre en règle de la FPJQ. 

Une chargée des relations de presse et des réseaux sociaux a par la suite répondu à M. Patelli, en lui indiquant que la période des questions était réservée aux journalistes et que M. Groleau ne souhaitait pas s'entretenir avec La Vie agricole. Elle a précisé que M. Patelli n'était pas membre de la FPJQ à titre de journaliste, mais comme éditeur, pour justifier le refus.

« La situation est déplorable, M. Patelli est membre professionnel chez nous. La tendance de certaines organisations à vouloir choisir à qui ils parlent ou pas est très inquiétante », a dénoncé le président de la FPJQ, Michaël Nguyen. 

Même si elle est fortement recommandée, rappelons qu'aucune loi au Québec n'oblige un journaliste à détenir une carte de presse pour pratiquer le métier. Il est aussi possible d'obtenir la carte avec un statut de pigiste.

Distribuée dans toutes les fermes du Québec ainsi que dans les fermes francophones de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick, La Vie agricole a plus de 20 ans et opère aussi depuis quelques années la webtélé www.lvatv.ca.


Pour les étudiants en journalisme

Collaboration à l'infolettre de la FPJQ

Vous être membre de la FPJQ et vous étudiez dans un programme de journalisme au niveau collégial ou universitaire ? La FPJQ vous offre l'occasion de collaborer à l'infolettre hebdomadaire sous forme de mini stage de quatre semaines. Des places sont disponibles entre janvier et juin 2022.

En plus de préparer une revue de presse en lien avec le milieu journalistique, les stagiaires auront à rédiger un reportage ou un billet sur l'univers des médias.

Chaque stagiaire recevra un dédommagement de 100 $ pour sa participation et une bourse de 500 $ sera remise pour le meilleur texte de l'année. Si vous désirez participer, écrivez-nous à info@fpjq.org en décrivant votre expérience journalistique et en expliquant vos motivations.

(Crédit photo : Joël Sasseville)


L'exposition Antoine-Desilets à Matane jusqu'à Noël

Le Cégep de Matane, situé au 616 de l'avenue Saint-Rédempteur à Matane, invite la population à découvrir l'exposition Antoine-Desilets des meilleures photographies de presse au Québec en 2020. L'entrée est gratuite.

Vous pourrez voir les photos finalistes et lauréates de ce prestigieux concours provincial.

L'exposition itinérante sera présentée aux puits du hall du Cégep de Matane jusqu'à Noël.

Il s'agit d'une activité organisée conjointement par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) section de l'Est-du-Québec et le département Photographie du Cégep de Matane.

Pour toutes questions, vous pouvez joindre Jean-François Deschênes au 418-556-4849.

(Photo courtoisie Cégep de Matane)

L'Avantage Gaspésien annonce l'exposition

Devenir membre de la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web.

Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.

En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information. 

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

Un certificat d'une valeur de 250 $ à gagner chez IRIS pour les membres de la FPJQ

Marie-Laure Josselin remporte le tirage

La journaliste de Radio-Canada Marie-Laure Josselin, membre de la FPJQ, a remporté le tirage d'un certificat d'une valeur de 250 $ chez Iris. La gagnante recevra le certificat prochainement par la poste. Elle pourra le combiné avec l'offre Avantage Iris de 150$ pour de nouvelles lunettes. Le concours a pris fin mardi. Merci à toutes les personnes qui ont participé et félicitations à la gagnante !!

DES PRIX ET DES BOURSES

Remis par Santé des enfants Canada

Harold gagné remporte le prix Leadership, Médias en ligne

Le prix Leadership, Médias en ligne a été remis récemment par Santé des enfants Canada au journaliste de TVA Nouvelles Harold Gagné. Le prix reconnaît l'excellence dans les domaines du journalisme, du reportage, des éditoriaux et des blogues, qui ont permis de sensibiliser davantage le public aux problèmes qui frappent la santé des enfants au Canada.

M. Gagné est un journaliste de TVA Nouvelles attitré aux secteurs de la santé et des affaires sociales et il est membre de la FPJQ. Depuis plusieurs décennies, il s'efforce d'informer le public au sujet des enjeux fondamentaux qui sous-tendent les problèmes en matière de soins, de services et de recherche dans le secteur de la santé pédiatrique. En plaçant les familles au cœur de ses reportages, il s'emploie à instaurer la confiance envers le système de santé.

De plus, le travail de M. Gagné a permis de braquer les projecteurs sur les multiples expertises de pointe à notre disposition, ce qui permet de familiariser le public à la science et à la recherche propres au domaine de la santé pédiatrique.

L'article de TVA Nouvelles

Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain

Lancement de la bourse Fernand-Séguin 2022

Les personnes passionnées de sciences et de vulgarisation peuvent dès aujourd'hui participer à l'édition 2022 de la bourse Fernand-Seguin.

Conjointement organisé par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) et Radio-Canada, ce prestigieux concours vise à révéler et former la relève en journalisme scientifique francophone au Canada.

Les candidates et candidats âgés de 18 à 30 ans sont invités à soumettre un produit journalistique sur un sujet de nature scientifique répondant aux règlements de la bourse Fernand-Seguin, au plus tard le dimanche 13 mars 2022.

Depuis plus de quarante ans, la bourse Fernand-Seguin offre à de jeunes talents une chance unique d'apprendre le métier de journaliste scientifique auprès de professionnelles et de professionnels du milieu qui œuvrent dans des médias reconnus.

La personne qui se verra décerner le premier prix recevra une bourse d'une valeur équivalant à plus de 15 000 dollars, en argent et en stages. Elle sera accueillie par Radio-Canada pour trois mois de stage, notamment au sein des émissions « Découverte, La semaine verte et Les années lumière ». Elle effectuera un mois de stage respectif pour les journaux Le Soleil et La Presse, ainsi que chez un partenaire d'accueil de son choix. Enfin, elle aura la possibilité de réaliser un stage à Paris, en France, au sein du journal Le Monde.

LES RÈGLEMENTS

Prix Thérèse-Patry 2021

L'appel de candidatures est ouvert jusqu'au 22 février 2022

Le prix Thérèse-Patry vise à récompenser une personnalité ayant apporté une contribution exceptionnelle à la culture scientifique du Québec.

La diffusion d'une culture scientifique rigoureuse, riche et innovante repose sur des femmes et des hommes qui dédient souvent leur carrière à cette cause. Dans les médias, les établissements d'enseignement, les musées et les organismes de culture scientifique, on trouve nombre de personnes qui mettent leur passion et leurs compétences au service de la vulgarisation de la science. Dans la lumière ou dans l'ombre, leur travail permet de sensibiliser la population à l'importance des enjeux scientifiques et à leur impact dans la vie de tout un chacun. 

Critères d'admissibilité et exigences administratives

  • Le dossier de candidature doit être déposé par un tiers, qui peut être un individu, un groupe ou une organisation.
  • Le candidat ou la candidate doit avoir la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent.
  • Les candidatures sont valides pour deux concours consécutifs après consentement de la personne qui a déposé la candidature. Une mise à jour est cependant demandée, sauf pour les lettres d'appui qui seraient valides, si souhaitée, pour les deux concours consécutifs.
  • Après deux mises en candidatures, un dossier peut être soumis à nouveau.

Le dossier complet doit être transmis par courriel à l'adresse suivante : acs@acs.qc.ca, au plus tard le mardi 22 février 2022. Son objet doit être « Candidature au prix Thérèse-Patry ». Tout dossier incomplet sera jugé inadmissible.

La personnalité lauréate recevra le montant de 1 000 dollars canadiens afin de témoigner de son apport à la culture scientifique et à la société québécoise.

 
Tous les détails

Le Prix Claude-Masson remis à l'Agence Science-Presse

L'Agence Science-Presse a remporté cette année le Prix Claude-Masson remis par l'Association des médias catholiques et œcuméniques (AMéCO).

« L'AMéCO entend souligner le travail essentiel accompli par cette agence, particulièrement lors de la présente pandémie, pour contrer la désinformation par un regard objectif et informé qui repose sur la science », indique Mario Bard, le président de cette association.

« La couverture de la pandémie de COVID-19 par cette agence a pesé lourd dans la balance », ont considéré les membres du conseil d'administration de l'AMéCO.

« La qualité de l'écriture, la centralité des faits contrevérifiés et le souci de rendre des notions scientifiques accessibles au plus grand nombre tout au long de la pandémie rencontraient particulièrement les notions de charité, de solidarité et de respect de la vie qui sont au cœur du Prix Claude-Masson ».

Le Prix a été remis le jeudi 21 octobre dans le cadre du congrès annuel de l'AMéCO, lors du banquet qui s'est tenu à l'Hôtel-Musée des Premières Nations à Wendake, en banlieue de Québec.

L'AMéCO attribue le Prix Claude-Masson à une ou plusieurs figures du journalisme qui se sont démarquées par leur contribution au bien commun et leur souci de justice, de paix, de solidarité et de respect de la vie.

Claude Masson, qui était éditeur adjoint de La Presse, est mort dans l'écrasement en mer du vol d'Egyptair, le 31 octobre 1999, alors qu'il partait en vacances en compagnie de son épouse Jeannine. À peine quelques heures plus tôt, il avait livré au congrès de l'Association canadienne des périodiques catholiques (ACPC – ancien nom de l'AMéCO) une conférence remarquée sur les enjeux de la communication journalistique.


Press Emblem Campaign (PEC)

Le Prix PEC 2021 est décerné au journaliste indien Nava Thakuria

La Press Emblem Campaign (PEC) a récompensé mardi le journaliste indien Nava Thakuria (photo) pour ses efforts continus afin de sauvegarder les droits des travailleurs des médias dans le pays d'Asie du Sud et de préserver la liberté de la presse dans la région avec un engagement exemplaire.

« C'est la première fois que la PEC récompense un journaliste indien, le deuxième pays le plus peuplé du monde. L'Inde a une forte démocratie et une presse dynamique. L'année dernière cependant, un nombre record de 15 journalistes ont été tués en Inde, et six de plus cette année. Les journalistes sont ciblés parce qu'ils documentent les abus, la corruption, les activités criminelles », a affirmé le Secrétaire général de la PEC Blaise Lempen.

« Recevoir le prix de la PEC est un grand honneur et représente une forte incitation à continuer mon travail. Le journalisme, qu'il soit imprimé, électronique ou numérique, reste un travail dangereux en Inde, les journalistes ne sont pas correctement payés et sont souvent menacés à la fois par des acteurs gouvernementaux et non étatiques, y compris des hommes de main. Cette année, la Covid-19 a en outre eu un impact sévère sur l'industrie des médias en Inde. En même temps, j'ai grandement apprécié ce prix qui attire l'attention sur la situation des journalistes de mon pays », a déclaré Nava Thakuria depuis Guwahati (nord-est de l'Inde).

Il a également dénoncé la répression des médias au Myanmar et documenté la détention de plus de 120 journalistes après le coup d'État militaire de février dernier.

(Photo courtoisie Press Emblem Campaign)


Pour les jeunes journalistes

Annonce des lauréates de l'édition 2021 du Prix UE-Canada

La Délégation de l'Union européenne au Canada et l'Association canadienne des journalistes (ACJ) ont annoncé hier les lauréates de l'édition 2021 du Prix UE-Canada pour jeunes journalistes.

Un jury composé de cinq personnes avait la tâche de choisir les meilleurs articles qui lui avaient été soumis. Les trois personnes gagnantes sont Anna Desmarais de Whitehorse au Yukon pour son texte intitulé « Canada needs to pay more attention to the EU's new climate plan », Laurie Trottier, également de Whitehorse, pour son reportage « À quoi s'attendre de la nouvelle politique de l'Arctique de l'Union européenne ? » et Moira Wyton, de Vancouver pour son article « This Heroin Treatment Is Saving Lives in Europe's Overdose Crisis. Two Doctors Are Bringing It to Canada Themselves ».

Les trois lauréates participeront à un voyage d'études d'une semaine auprès des institutions de l'Union européenne à Bruxelles. Le voyage devrait avoir lieu en mars 2022, sous réserve des derniers développements épidémiologiques en Europe et au Canada.

En savoir plus

Prix d'excellence de la presse francophone 2022

Des jurys sont recherchés

Réseau.presse, anciennement l'Association de la presse francophone, recherche des professionnels de l'information et de secteurs connexes qui aimeraient siéger sur le jury des Prix d'excellence de la presse francophone 2022.

Les juges devront :

  • Évaluer les textes des catégories attribuées;
  • Noter les articles selon la grille de pointage établie;
  • Offrir de la rétroaction par l'entremise de commentaires détaillés pour chacune des soumissions évaluées.

Pour être membre du jury, vous devez fournir, avant le vendredi 10 décembre 2021, une brève lettre expliquant votre intérêt et une biographie d'environ 250 mots à l'adresse courriel suivante : comm.evenements@reseaupresse.media.

Plus d'informations

CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

EN SAVOIR PLUS ET INSCRIPTION


Formations offertes par le Barreau du Québec le mercredi 20 avril 2022

Droit des médias et des communications

Le Barreau du Québec présente une journée de formation au Palais des congrès de Montréal sous le thème « Droit des médias et des communications », le mercredi 20 avril 2022. Il est possible d'y assister en présentiel ou en webdiffusion.

Quatre formations seront présentées pendant la journée :

  • Les ordonnances de non-publication et autres restrictions au principe de la publicité des débats judiciaires
    (conférencières : Me Patricia Hénault, Fasken et Me Geneviève McSween, CBC/Radio-Canada)
  • Le droit à l'oubli
    (conférencier: Me Christian Leblanc, Fasken)
  • La diffamation
    (conférenciers.ères à confirmer)
  • La couverture des affaires judiciaires dans les palais de justice
    (conférenciers.ères à confirmer)

Les personnes membres de la FPJQ peuvent s'inscrire au même tarif que les membres du Barreau du Québec. Vous avez tous les détails sur la page Web de l'événement.

PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION

Présentation de la recherche du CPRMV sur les actes à caractère haineux au Québec

Dévoilement des résultats le jeudi 9 décembre en visioconférence

Le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) a le plaisir de vous convier à la présentation virtuelle des résultats de sa recherche intitulée « Les actes à caractère haineux au Québec : un état des lieux ».

La présentation sera suivie d'un panel de discussion animé par Louis Audet Gosselin, directeur scientifique et stratégique au CPRMV. L'événement se déroulera virtuellement, le jeudi 9 décembre de 10 h 30 à midi. L'inscription est obligatoire et la présentation se déroulera en français avec une traduction simultanée offerte en anglais.

POUR S'INSCRIRE

BILLET

Les propos reproduits ici n'engagent que l'auteur. La FPJQ ne cautionne ni ne condamne ce qui est écrit dans ces textes d'opinion.

Une journaliste de trop à la COP26

Par Sam Malek

Étudiant au certificat en journalisme à l'Université de Montréal et stagiaire à la FPJQ

« Je veux une femme, je veux une femme ! » Les yeux de Nancy Pelosi,  présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, balaient la salle remplie de journalistes, elle veut s'assurer que la prochaine question viendra d'une femme. « Peut-être que je n'en veux pas », ajoute-t-elle lorsqu'elle constate que c'est Abby Martin qui se présente au micro.

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EN MANCHETTE

Conseil de presse du Québec

Huit nouvelles plaintes ont été étudiées

Sur les huit décisions publiées ce matin par le Conseil de presse du Québec (CPQ), quatre plaintes ont été en tout ou en partie retenues et quatre ont été rejetés.

Trois des huit décisions rendues impliquaient Le Devoir, dont une sur la chronique d'Emilie Nicolas intitulée « Briser le tabou, repenser la police ». Le plaignant reprochait à la chroniqueuse de tenter d'attribuer la responsabilité de blessures et de décès à des policiers dans un des passages du texte. La phrase a été jugée inexacte par le Conseil, car les dossiers du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI)  ont confirmé que les policiers n'étaient pas nécessairement responsables. Le Conseil a donc retenu les griefs d'information inexacte et d'absence de correctif, mais rejette en majorité le grief de manque de rigueur de raisonnement.

Une autre des décisions en partie retenues implique Elizabeth Zogalis, de CJAD 800. Les plaignants reprochaient le contenu d'un message publié par la journaliste sur Twitter dans lequel elle déclarait que brandir le drapeau des patriotes était « l'équivalent québécois » d'exposer le drapeau confédéré aux États-Unis. Le CPQ a retenu un grief d'information inexacte et un sous-grief de manque de rigueur de raisonnement. Toutefois, en raison des excuses rapides de Mme Zogalis et du retrait de la publication dès le lendemain, une absolution lui a été accordée.

Un autre grief retenu pour information inexacte s'est penché sur l'article « Deux écoles primaires de Québec en "situation d'éclosion" » publié sur le site de TVA Nouvelles. Il y était indiqué que tous les élèves d'une école primaire devaient se faire tester à la suite d'une éclosion de Covid-19, ce qui se révélait erroné. Le journaliste Arnaud Koenig-Soutière a cependant été exonéré, car le syndicat de la rédaction du Journal de Québec a prouvé au Conseil que la version sur le site de TVA Nouvelles avait été modifiée sans l'approbation du journaliste.

LIRE L'ENSEMBLE DES DÉCISIONS RENDUES

Outil à l'intention des professionnels et professionnelles des médias d'information

Le traitement médiatique de la violence conjugale

Les médias jouent un rôle primordial dans la sensibilisation du public à la violence conjugale. En plus de mettre en lumière la complexité souvent méconnue de ce phénomène, son traitement médiatique peut contribuer à éclairer et à souligner le caractère inacceptable de ses multiples manifestations. L'information transmise à la population par les médias constitue un facteur clé dans la détection précoce des cas de violence conjugale.

En continuité avec la mesure gouvernementale «Inviter les leaders d'opinion à agir pour la prévention de la violence conjugale», le Secrétariat à la condition féminine a confié à l'Institut national de santé publique du Québec le mandat de réaliser un outil de référence sur son traitement médiatique.

Cet outil présente les aspects clés de la Trousse média sur la violence conjugale de l'Institut national de santé publique du Québec. Il est destiné aux professionnels et professionnelles des médias d'information et à toutes personnes ayant à intervenir dans l'espace public à ce sujet. L'outil a pour objectif de rendre disponible de l'information sur différents aspects de son traitement médiatique. Il présente sa définition et l'ampleur du phénomène au Québec, les enjeux associés au traitement médiatique et les éléments à considérer pour une couverture adéquate.

Les personnes désirant obtenir des renseignements supplémentaires sur cette publication sont invitées à communiquer avec Dominique Gagné à dominique.gagne@inspq.qc.ca.

CONSULTER LE GUIDE

Médias anglophones au Canada

Les résultats d'un sondage de la CAJ sur la diversité culturelle

Le quart des journalistes des salles de nouvelles du Canada anglais seraient issus des minorités visibles, selon un récent sondage de l'Association canadienne des journalistes (CAJ) tandis qu'aucune étude n'a été effectuée à ce sujet au Québec.

« Une représentativité qui est cependant très loin d'être atteinte au Québec », indique toutefois un article paru dans Le Devoir.

Selon le recensement de 2016, la population québécoise serait composée de 13 % de personnes issues de la diversité. Les médias, dont Radio-Canada, reconnaissent que leurs journalistes ne sont peut-être pas encore assez à l'image de la société même si de plus grands efforts sont effectués en ce sens depuis quelques années.

« C'est fondamental que les communautés culturelles se reconnaissent dans le service public. Ça amène une meilleure perspective des enjeux. Je regarde tout ce qui se passe aux États-Unis et je suis donc très sensibilisée à l'importance pour les personnes de la diversité d'atteindre des postes de cadre aussi », a indiqué la directrice générale de l'information de Radio-Canada, Luce Julien.

POUR EN SAVOIR PLUS

Des milliards de dollars pour les médias locaux aux États-Unis ?

Les médias régionaux américains pourraient récolter une aide financière de 1,67 milliard de dollars si le projet de loi Build Back Better, que la Chambre des représentants a adopté le 19 novembre, franchit l'étape du Sénat.

Les stations de radios et télévisions, sites Web et journaux locaux pourraient bénéficier de cet allègement, qui prendrait la forme de crédits d'impôt sur les salaires, au cours des cinq prochaines années.

S'ils sont admissibles, les médias pourraient ainsi récolter jusqu'à 25 000 $ pour chaque journaliste local qu'ils emploient la première année et 15 000 $ pour chacune des quatre années suivantes.

Comme plusieurs pays à travers le monde, les États-Unis sont frappés de plein fouet par la crise des médias et la pandémie qui ont fait fondre les revenus publicitaires de manière dramatique. La publicité numérique n'a pas réussi à compenser la désertion des principaux annonceurs traditionnels, le marché étant dominé par les géants du Web, dont Google et Facebook.

(Photo courtoisie Claude Robillard)

LES DÉTAILS

Espagne

Une loi controversée pourrait être modifiée

La secrétaire générale du parti Podemos et ministre des Droits sociaux dans le gouvernement de coalition au pouvoir en Espagne depuis 2020, Ione Belarra (photo), veut faire modifier une loi qui brime, selon elle, plusieurs libertés démocratiques fondamentales.

La loi dite du bâillon, adoptée il y a six ans par le précédent gouvernement, permet entre autres aux autorités d'infliger de lourdes amendes aux médias et aux journalistes qui diffusent des images non autorisées par la police et d'imposer des limites strictes lors d'organisation de manifestations. Dans une entrevue accordée au Guardian, Mme Belarra a qualifié cette législation de  «plus grand coup porté aux libertés civiles et politiques » depuis le retour du pays à la démocratie.

Le Parti populaire, le parti d'extrême droite Vox et des dizaines de groupes de policiers s'opposent à d'éventuels changements à la loi, affirmant qu'ils entraveront la capacité des agents à faire leur travail et feront pencher la balance en faveur des criminels.

(Photo courtoisie Wikipédia)

L'article du Guardian

Jeux olympiques d'hiver de Pékin

Les journalistes appelés à contrer la surveillance

Reporters sans frontières (RSF) met en garde les journalistes qui seront en poste en Chine lors des prochains Jeux olympiques contre les opérations de surveillance menées par le régime. Selon l'organisme, l'événement, qui se tiendra à Pékin du 4 au 20 février 2022, donnera une occasion au président Xi Jinping de redorer son blason et de faire oublier son sombre bilan en matière de droits de la personne.

« Il est légitime que les médias couvrent ce grand rendez-vous international, mais ils doivent se méfier des tentatives de manipulations de la part du régime et protéger leurs journalistes de la surveillance et de possibles pressions », souligne le directeur du bureau de l'Asie de l'Est de RSF, Cédric Alviani.

RSF livre une série de recommandations destinées aux reporters qui se rendront en Chine. Entre autres conseils, l'organisme suggère aux journalistes d'éviter de télécharger des applications qui pourraient permettre aux autorités de les surveiller et de ne pas utiliser le narratif chinois qui pourrait occulter la réalité de certains faits.

(Photo courtoisie Twitter)

LES RECOMMANDATIONS DE RSF

Sondage de J-Source

Projet pour documenter la liberté de la presse au Canada

Qu'il s'agisse d'injonctions, de zones d'exclusion des médias et de surveillance, d'agressions physiques, de harcèlement en ligne ou de systèmes de liberté d'information défaillants, la liste des entraves au travail des journalistes ne cesse de s'allonger.

Les menaces à la liberté de la presse au Canada ne sont pas suivies systématiquement. Le projet pour la Liberté de la presse au Canada (PLPC), qui s'inspire du US Press Freedom Tracker, cherche à combler cette lacune.

Un centre de recherche en ligne gratuit documentera les conditions de la liberté de la presse dans tout le pays et créera des ressources pour aider les professionnels.les de l'information à s'y retrouver.

Alors que J-Source construit le PLPC, vos expériences et vos connaissances des conditions de la liberté de la presse sont cruciales pour aider à façonner un ensemble de données et de ressources qui documenteront, souligneront et analyseront les impacts sur les travailleurs du domaine et le droit du public à l'information.

Le questionnaire peut être rempli en ligne jusqu'au 9 mai 2022. Une version anglaise du sondage est également proposée. Il s'agit d'une initiative de J-Source et de ses partenaires.

RÉPONDRE AU QUESTIONNAIRE EN FRANÇAIS

Le New York Times gardera ses annonceurs qui polluent

Sans l'argent de la publicité, plusieurs médias à travers le monde auraient déjà fermé leurs portes. Un des grands quotidiens américains, le New York Times, ne fait pas exception à la règle et puise une part de ses revenus publicitaires de compagnies pétrolières ou gazières, qui sont reconnues pour être polluantes. Ironiquement, une section du journal, où travaillent 80 journalistes, est dédiée à l'environnement.

Questionné à ce sujet, Stephen Dunbar-Johnson le président de l'entreprise médiatique a défendu le choix du quotidien. « Nous ne sommes pas une organisation militante. Notre rôle est d'informer nos lecteurs et de demander des comptes au gouvernement et aux compagnies. C'est notre responsabilité et nous la prenons très au sérieux ». 

Le président a affirmé que cette politique n'empêche pas les journalistes d'enquêter sur une compagnie pétrolière ou gazière achetant de la publicité dans le NY Times. « Nous avons une équipe qui vérifie l'authenticité du contenu publicitaire. Nous n'acceptons aucune publicité trompeuse ou mensongère. Cependant, le journalisme a besoin de revenus publicitaires pour survivre ».

(Photo courtoisie Claude Robillard)

EN SAVOIR PLUS

Afghanistan

Un journaliste attaqué par deux individus masqués

Un journaliste afghan, présentateur de la chaîne de télévision privée Ayna TV, a été attaqué par deux hommes masqués alors qu'il rentrait chez lui à pied, à Kaboul, le 18 novembre dernier. En chemin vers sa résidence, Ahmad Baseer (photo) a été intercepté par les deux individus qui lui ont demandé de fournir une pièce d'identité, de déverrouiller son téléphone cellulaire et d'ouvrir ses comptes WhatsApp et Facebook.

Devant le refus de coopérer du journaliste, il a été battu à coups de pied et de pistolet. Lorsqu'Ahmadi a tenté d'appeler à l'aide, les suspects auraient tiré sur lui. Sa chute au sol lui aurait toutefois permis d'éviter la balle. En raison des blessures subies lors de l'agression, Baseer a été hospitalisé pendant deux nuits.

« Les talibans ont sans cesse manqué à leur engagement envers la liberté de la presse. Les attaques violentes contre les journalistes se poursuivent et il n'y a pas d'enquête ou de suivi », déplore Steven Butler, coordonnateur du programme Asie pour le Committee to Protect Journalists (CPJ).

(Photo courtoisie Withheld)

LES EXPLICATIONS

La retraite pour la journaliste Andrée Ducharme de TVA Nouvelles

Membre de la FPJQ depuis de nombreuses années, la journaliste Andrée Ducharme a quitté ses fonctions pour une retraite bien méritée, la semaine dernière, après une carrière de 32 ans à TVA Nouvelles. En direct, l'équipe de LCN a annoncé la nouvelle en lui souhaitant bonne retraite en ondes.

Le président et chef de la direction de Québecor Pierre-Karl Péladeau a publié un message sur Twitter pour souligner le départ de la journaliste d'expérience. « Félicitations, Andrée Ducharme, pour une brillante carrière journalistique. Merci pour votre engagement à informer les Québécois/es avec la rigueur, la détermination et la générosité que l'on vous (re)connaît. Bonne continuation ! »

Toute l'équipe de la FPJQ lui souhaite également une excellente retraite !

(Photo courtoisie Twitter)


Des têtes qui bougent

Mathieu Carbasse nommé chef aux actualités pour le 24 heures

Le journaliste Mathieu Carbasse (photo), membre de la FPJQ, a été récemment nommé au poste de chef aux actualités du média 24 heures de Québecor.

Auparavant, M. Carbasse avait travaillé comme producteur de contenu pour Noovo Info, il a été chef de pupitre numérique et rédacteur en chef adjoint à L'actualité et il a également été critique pour la revue JEU, se consacrant au théâtre. Il a fait un bref passage à La Presse comme journaliste au pupitre et a aussi été employé par le Journal de l'Assurance, entre 2014 et 2017.


Écrivain et journaliste

Paul Rousseau s'éteint à l'âge de 65 ans

L'écrivain et ancien journaliste Paul Rousseau (photo) est décédé subitement le 24 novembre dernier à l'âge de 65 ans. Natif du secteur Grand-Mère, à Shawinigan, il avait pris sa retraite en 2011 de la station de Radio-Canada à Trois-Rivières. L'année précédente, il avait été l'un des artisans de la fondation de cette nouvelle antenne en tant que chef des Services français.

Comme journaliste, M. Rousseau a connu une fructueuse carrière au sein du diffuseur public en décochant des postes dans plusieurs villes canadiennes, dont Régina, Toronto, Québec, Matane et Chicoutimi avant de terminer sa carrière en Mauricie. Nancy Sabourin, la directrice de Radio-Canada Mauricie-Centre-du-Québec qui a succédé à Paul Rousseau, a affirmé que « sous des airs de gars timide et réservé, Paul, c'était vraiment quelqu'un qui savait lire les gens. En fait, il voyait en nous des choses que nous-mêmes, on ne voyait pas ».

Parallèlement à cette vocation, Paul Rousseau a signé une vingtaine d'ouvrages, dont des livres jeunesse, des romans et des recueils de poésie. Le jury du prix Robert-Cliche lui avait décerné une mention spéciale pour son roman Yuppie Blues, en 1993. Son livre Haine-moi ! a également fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 2018.

(Photo courtoisie Nécrologie Canada)

L'hommage de Radio-Canada

Collections inédites mettant en valeur les auteurs et les archives du Devoir

Création de la marque Somme Toute - Le Devoir

Le talent des journalistes et la richesse des contenus du Devoir trouveront une nouvelle vitrine avec un partenariat entre le quotidien et les Éditions Somme Toute.

La marque Somme Toute - Le Devoir regroupera des ouvrages de vulgarisation, des bilans politiques et sociaux sur les enjeux de l'heure, mais aussi des retours sur le passé ainsi que des réflexions allant d'hier à aujourd'hui pour mieux comprendre les défis de demain.

«Cette nouvelle aventure dans le monde du livre s'inscrit dans le prolongement de la mission du Devoir pour témoigner de la vitalité de la société québécoise. C'est un espace de plus pour informer et débattre, pour comprendre le monde qui nous entoure et pour témoigner du choc des idées et des opinions. Le format du livre, plus étoffé et moins éphémère que celui d'un quotidien, est une vitrine de plus pour mettre en valeur le talent de nos journalistes et de nos collaborateurs ainsi que la richesse offerte par plus de 110 ans d'archives» a indiqué par communiqué le directeur du Devoir, Brian Myles.

Les détails

L'influenceuse canadienne Romana Didulo appelle ses adeptes à cibler les journalistes

« La saison de la chasse aux canards est ouverte »

L'influenceuse associée à QAnon, Romana Didulo (photo), a déclaré à ses 70 000 abonnés que « la saison de la chasse aux canards est ouverte ». Par canards, elle fait référence, entre autres, aux politiciens, aux journalistes et aux professionnels de la santé qui administrent les vaccins de la Covid-19.

Ces « chasseurs de canards » seraient les « soldats » de Romana Didulo, une Canadienne d'origine colombienne qui a convaincu des milliers d'adeptes qu'elle était la souveraine secrète du Canada. Elle souhaite aussi que ses « troupes » prennent le contrôle des journaux et de la frontière.

« Tirez pour tuer toute personne qui tente d'injecter aux enfants de moins de 19 ans des vaccins de la Covid-19/armes biologiques ou tout autre vaccin. Cet ordre est effectif immédiatement », indiquait un message paru la semaine dernière sur le réseau social Telegram et publié par Didulo. Deux jours après la publication, la formulation était modifiée et l'expression « tirer pour tuer » remplacé par le mot « arrêter ».

Au cours de l'été passé, celle qui se prétend reine du Canada avait également mobilisé son public pour envoyer des milliers de lettres en Amérique du Nord (certaines ont récemment fait leur apparition en Europe), demandant aux entreprises, aux gouvernements et aux forces de l'ordre de cesser toute activité liée à la lutte contre la pandémie.

(Photo capture d'écran YouTube)

Les précisions

Sécurité numérique

Des journalistes marocains mieux informés

Reporters sans frontières (RSF) et le Forum marocain des jeunes journalistes (FMJJ) ont tenu du 26 novembre au 1er décembre deux sessions de formation ayant pour thème « la sécurité numérique des journalistes ». Une trentaine de professionnels des médias et d'étudiants en journalisme ont ainsi pu bénéficier de ce séminaire qui s'est tenu dans la capitale du Maroc, Rabat.

En cette ère où l'actualité est de plus en plus diffusée sur Internet et relayée par les réseaux sociaux, de nouveaux défis se posent aux reporters de tous les horizons tant sur le plan de la déontologie, de la confidentialité et de la sécurité.

« Ces deux sessions de formation permettront aux journalistes professionnels et futurs d'utiliser au mieux les occasions qu'offre Internet tout en ayant été formé à la cybersécurité et aux défis déontologiques que pose cet environnement de travail », a déclaré quelques jours avant l'événement Souhaieb Khayati, le directeur du bureau Afrique du Nord de RSF.

(Photo courtoisie RSF)

Le texte complet

Courrier de Portneuf

Un nouveau look pour les 40 ans de l'hebdomadaire

Le Courrier de Portneuf célébrera son 40e anniversaire en 2022. Pour l'occasion, la direction de l'hebdomadaire a voulu offrir à ses lecteurs et lectrices une nouvelle image.

«C'était une opportunité d'amener un vent nouveau, un rafraîchissement du journal et d'arriver avec une nouvelle facture visuelle», a précisé la directrice générale de la publication, Josée-Anne Fiset (à gauche sur la photo).

Jean-Sébastien Plourde est le concepteur du nouveau logo et de la création graphique de la mise en pages.  «Il a travaillé en collaboration avec Yvon Lafrance, coordonnateur de production. Ensemble, ils ont amené ce bleu, qui est représentatif de Portneuf. La région est entourée d'eau avec ses lacs et ses rivières en plus du fleuve Saint-Laurent. C'était donc symbolique pour nous», a ajouté Mme Fiset qui considère le journal comme un acteur important de la région.

Le président de la coopérative du Courrier de Portneuf, Alain Garneau (à droite sur la photo), se montre optimiste face à l'avenir de l'hebdomadaire. «On est le seul hebdomadaire régional qui est distribué à 35000 exemplaires, en plus de pouvoir compter sur un lectorat de plus de 92 %. Nous avons assuré une pérennité malgré tous les obstacles qu'on a connus».

(Photo courtoisie Michel Harvey, Le Courrier de Portneuf)

EN SAVOIR PLUS

Projet de recherche doctorale

Les journalistes sont invités à répondre à un sondage en ligne

Vous êtes journaliste, vous avez 18 ans et plus et manifestez un intérêt envers l'information publicitaire numérique produite dans le contexte universitaire québécois ?

Vous êtes invité(e) à participer à une recherche qui vise à étudier les mécanismes de régulation encadrant la gestion et l'usage de l'information numérique.

Votre participation consistera à répondre à un questionnaire de sondage en ligne de 15 à 20 minutes sur la plateforme LimeSurvey. Votre participation est anonyme. Aucun renseignement personnel permettant de vous identifier ne vous sera demandé.

Pour plus d'informations, vous pouvez contacter l'étudiante responsable du projet par courriel : siham.alaoui.1@ulaval.ca.

RÉPONDRE AU SONDAGE

À VOS AGENDAS

6 décembre 2021 à 19 h 30

Formation de la FPJQ-Montérégie : Comprendre l'essentiel de la couverture des affaires judiciaires

9 décembre 2021 à 10 h 30

Présentation de la recherche du CPRMV sur les actes à caractère haineux au Québec

10 décembre 2021

Date butoir pour s'inscrire au jury des Prix d'excellence de la presse francophone

16 décembre 2021

Dernière publication de l'infolettre hebdomadaire pour l'année 2021

23 décembre 2021 au 4 janvier 2022

Les bureaux de la FPJQ seront fermés pour la période des Fêtes

13 janvier 2022

Reprise de la publication de l'infolettre hebdomadaire

22 février 2022

Date butoir pour participer au prix Thérèse-Patry

13 mars 2022

Date butoir pour participer à la bourse Fernand-Séguin 2022

1er avril 2022

Date butoir pour participer au concours La Grande Rédaction qui s'adresse aux élèves du secondaire

20 avril 2022 (toute la journée)

Formation du Barreau du Québec : Droit des médias et des communications

2 au 6 mai 2022

Semaine de la presse et des médias

3 mai 2022

Journée mondiale de la liberté de la presse

9 mai 2022

Date butoir pour répondre au sondage de J-Source : Le projet pour la Liberté de la presse au Canada

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Auberge le Bôme

L'Auberge le Bôme à Grandes-Piles en Mauricie offre un rabais de 15% sur l'hébergement pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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Auberge sur la Côte

L'Auberge sur la Côte à La Malbaie offre un rabais de 10 % sur les chambres réservées en ligne pour les membres de la FPJQ.

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Jolivent Hotel & domaine nature

Le Jolivent Hotel & domaine nature au Lac Brome offre un rabais de 15% sur le prix régulier d'une nuitée aux membres de la FPJQ lors des réservations effectuées avec le code promo.

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Restaurants Bols et Poké & Pow Ramen

Les restaurants Bols et Poké et Pow Ramen à Québec offrent un rabais de 10% avec le code promotionnel aux membres de la FPJQ sur les commandes en ligne, pour emporter et sur la livraison.

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Starfrit

Starfrit offre un rabais de 25 % sur les produits offerts en ligne à prix réguliers pour les membres de la FPJQ.

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Via Rail

Via Rail offre son tarif entreprise, équivalent à 5% de rabais, aux membres de la FPJQ sur les réservations avec le code promo. Non valide sur les tarifs évasion.

 

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OFFRES D'EMPLOI

Journaliste | Le Citoyen de Rouyn-Noranda (Lexis Média)

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Rouyn-Noranda

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Journaliste | La Tribune

Type d'emploi : Surnuméraire, temps plein

Lieu : Sherbrooke, région de l'Estrie

Date limite : Vendredi 3 décembre à 16 h

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Journaliste | L'actualité

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Montréal

Date limite : Vendredi 10 décembre

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Journaliste | Radio Gaspésie

Type d'emploi : Contractuel (un an), temps plein

Lieu : Gaspé

Date limite : Vendredi 3 décembre

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Envoyé par Yapla