PARUTION DU NUMÉRO 4.3 DU MAGAZINE
GRÊVE DE LA POSTE
Le numéro 4.3 est prêt à être envoyé aux abonnés. Malgré la fin de la grêve de la poste, le courrier en retard s'étant accumulé, il est probable que ce numéro vous parvienne après les Fêtes. Nous le regrettons vivement.
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NOUVELLES DU MQI
PENSER LE QUÉBEC INDÉPENDANT
La série de débats en 2024-25 sur le rapatriement au Québec des pouvoirs d'Ottawa est commencée depuis octobre 2024, en collaboration avec la revue L'Action Nationale.
La troisième débat le 11 décembre a été un grand succès grâce à la qualité des interventions de nos quatre panélistes et la participation de plus d'une soixantaine de participants.
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Inscrivez-vous au prochain débat
Changements à la tarification du magazine
À partir du volume 4, les volumes comporteront trois numéros qui coïncideront avec l'année civile. Après la parution du numéro 4.3, il n'y aura pas de numéro 4.4 et l'année 2025 débutera avec le numéro 5.1. Les abonnés avant le 31 décembre recevront quatre numéros sauf que le 4.4 qui sera remplacé par le numéro 5.1.
À partir du premier janvier 2025, les nouveaux abonnements coûteront 36$ pour trois numéros imprimés (frais de poste inclus) ou 30 $ pour trois numéros numériques (en mode feuilletage).
ACTUALITÉS DANS NOS MAGAZINES
LES BANQUES CANADIENNES AU SERVICE DE L'INDUSTRIE FOSSILE
Alors que le dérèglement du climat s'accélère, trois banques canadiennes font partie de la liste des douze grands financiers de l'industrie fossile mondiale. La Banque Royale du Canada (RBC) occupe le 7e rang avec 28,25 milliards de dollars américains d'investissement; la Banque Scotia figure au 10e rang avec 24,29 milliards de dollars américains, suivie de près par la Toronto Dominion, au 11e rang avec 20,25 milliards de dollars américains.
Au total, les principales banques canadiennes ont investi plus de 100 milliards dans l'industrie fossile l'an dernier, incluant les épargnes québécoises dont elles disposent. Alors que le Canada pétrolier n'y voit aucun inconvénient, il est urgent de réglementer les banques, mais seuls les pays souverains pouvant le faire. Il est urgent que le Québec devienne un pays et récupère le contrôle sur les banques à charte.
IL N'EST PAS IMPORTANT QUE LE CANADA SOIT BILINGUE, PENSENT LES CANADIENS DU ROC
Un sondage Léger pour La Presse Canadienne qui a été publié la veille de la Saint-Jean révèle que 83 % des Québécois pensent qu'il est important que le Canada soit bilingue, alors que seulement 43 % des répondants du reste du Canada partagent ce point de vue et que 51 % pensent que non.
Léger souiligne : « Les deux solitudes exprimées dans un sondage, c'est ça […]. Cette valeur mise de l'avant par le gouvernement du Canada, qu'on est un pays avec deux langues officielles, donc le bilinguisme coast-to-coast, c'est un mythe qui n'a pas d'adhésion dans le reste du Canada. L'adhésion à cette espèce de mythe, elle est au Québec, elle existe chez les Québécois, mais pas dans le reste du Canada. »
C'est pourtant loin d'être la première fois qu'on nous le mentionne depuis l'époque, au début de la Révolution tranquille, où l'on se faisait dire dans les magasins de Montréal : « Speak White ». Comme le titrait déjà Le Devoir dès 2008. Que faisons-nous encore dans ce pays-là?
L'EXPLOSION MIGRATOIRE RÉCENTE APPAUVRI LE CANADA ET LE QUÉBEC
Deux économistesdes universités de Waterloo et Carleton, a conclu que la politique canadienne non seulement n'a pas fait augmenter le PIB par habitant du pays, mais l'a fait au contraire diminuer. Elle a appauvri le Canada.
La hausse annuelle des admissions à l'immigration a été énorme. De l'automne 2016 à l'hiver 2024, le nombre total d'immigrants (permanents et temporaires) nouvellement acceptés dans la dernière année écoulée est passé de 66 000 à 226 000 [dont 176 000 temporaires] au Québec, et de 385 000 à 1,3 million au Canada.
Plus les immigrants plus nombreux, plus il faut construire de nouveaux logements, agrandir les écoles et les hôpitaux, ajouter des garderies, étendre le transport collectif, etc. Il faut également investir dans les bâtiments, les machines et le matériel qui pourront soutenir les nouveaux travailleurs. Ce rythme accru de dépense fait que le PIB par habitant n'augmente pas et peut même diminuer.
Si l'on veut que le retard du PIB par habitant du Canada et du Québec comparé aux États-Unis cesse de s'accroître, il faut mettre fin à l'expansionnisme insoutenable de la politique d'immigration canadienne au cours des années récentes. C'est une politique que le Québec indépendant pourra cesser d'appliquer. Les statistiques internationales sur le PIB par habitant démontrent d'ailleurs que les pays de la taille du Québec sont souvent parmi les premiers quant à la richesse par habitant.
L'AMÉLIORATION DE L'AIDE MÉDICALE À MOURIR BLOQUÉ À OTTAWA
La nouvelle version de la loi québécoise sur l'aide médicale à mourir (AMM) a été adoptée le 7 juin 2023. Elle permettra les demandes anticipées pour les personnes atteintes d'une maladie grave et incurable, par exemple l'Alzheimer.
Cette disposition n'est toutefois pas encore en vigueur, bloquée depuis un an à Ottawa, même si la santé est en principe de compétence québécoise. Le gouvernement du Québec a demandé au gouvernement canadien de modifier le Code criminel canadien afin d'éviter que les professionnels de la santé qui administreraient l'AMM dans le cadre d'une demande anticipée ne commettent plus une infraction criminelle. Depuis, la demande est restée lettre morte malgré les multiples échanges entre les ministres des deux gouvernements, même si elle résulte d'une démarche transpartisane qui fait consensus au Québec.
Dans ce régime constitutionnel qui n'a de fédéral que le nom, tout retarde en multiples échanges entre les bureaucraties; les personnes en souffrent, particulièrement dans un domaine sensible comme celui-ci. Dans ce domaine vital de la santé, on se demande pourquoi il y a deux ministères de la Santé et pourquoi le droit criminel devrait relever d'un gouvernement autre que celui du Québec.
Campagne de sociofinancement
Soutien du magazine imprimé
Depuis 2019 , le MQI vous offre le magazine Oui je le veux! en version imprimée et numérique. Il met en première page des personnalités qui s'assument pour l'indépendance. Il présente l'actualité sous l'angle indépendantiste et propose des chroniques d'auteurs reconnus tels Maxime Laporte, André Bélisle, Gilbert Paquette, Martine Ouellet, Denis Monière portant sur la langue, l'économie, l'environnement, et bien d'autres sujets qui concernent l'avenir de notre nation.
Cette campagne de sociofinancement vise à assurer la pérennité de notre magazine IMPRIMÉ en 32 pages couleur.
Bien que nos coûts soient réduits grâce au bénévolat de l'équipe d'artisans et de chroniqueurs, la mise en page professionnelle, l'impression et la diffusion d'une version imprimée sont forcément plus coûteux que ceux d'une version numérique, sans compter les coût accrus d'impression et d'expédition que doivent charger nos partenaires.
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