2023-03-30 Lettre InfoFPJQ2023-03-30 Lettre InfoFPJQ
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— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer

L'information dans tous ses états !

Le premier festival de journalisme au Canada, en partenariat notamment avec la FPJQ, verra le jour à Carleton-sur-Mer, les 19-20 et 21 mai prochains, dans le décor enchanteur gaspésien de la Baie-des-Chaleurs.

Sous le parrainage du grand journaliste Jean-François Lépine, le Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer (FIJC), présenté par la Fondation René-Lévesque, accueillera plus d'une cinquantaine de professionnels et professionelles du monde des médias, en provenance de tout le Québec, du Canada francophone, de la Belgique et de la France. Ils et elles viendront à la rencontre du public gaspésien pour échanger et débattre des grands enjeux de société : crise climatique, menaces sur la langue française, déserts médiatiques, le poids des géants du Web dans nos vies, la guerre en Ukraine et plus largement, de l'actualité du moment.

Avec ce rendez-vous annuel, l'équipe du festival souhaite donner des clefs de compréhension au public et rappeler le rôle essentiel des journalistes, rouage indispensable de nos démocraties. Grand entretien, conférence, expo de photos, théâtre, cinéma documentaire : le public aura le choix d'aborder l'information sous des formes originales et inédites. La programmation est majoritairement gratuite à l'exception des deux spectacles « Paroles de journalistes » et « René Lévesque à l'aube d'une pensée ».

À l'heure où la profession est malmenée avec l'omniprésence des médias sociaux et le phénomène des fausses nouvelles, comment s'y retrouver ? Venez participer à la discussion avec les invités, plusieurs journalistes et experts, notamment Régis Labeaume, ex-maire de Québec et nouveau chroniqueur à La Presse, Jean-François Bélanger, reporter gaspésien de Radio-Canada, Florence Aubenas, journaliste au quotidien français Le Monde, Isabelle Hachey, chroniqueuse à La Presse, Jacques Nadeau, photographe au Devoir, Muriel Maalouf, journaliste libanaise de Radio-France internationale (RFI), la rédactrice en chef du Soleil de Québec, Valérie Gaudreau et l'ex-journaliste et nouvelle ministre Martine Biron.

CONSULTER LA PROGRAMMATION

Vous désirez contribuer à l'édition du Trente 2023 ?

La recherche de collaborateurs et collaboratrices se poursuit

Pendant trois ans à compter de 2023, c'est la maison d'édition de la Revue L'Esprit libre qui dirigera le magazine Trente. L'équipe éditoriale et graphique prépare un numéro destiné à être un espace de réflexion sur le métier du journalisme et du monde des médias.

L'Esprit libre compte faire du Trente le magazine des acteurs et des actrices des médias et, ce, de manière inclusive, en reflétant la diversité du milieu journalistique, tout en apportant de la rigueur et de la profondeur aux débats et enjeux actuels. 

Créé en 1976, Le Trente est le magazine du journalisme québécois. Il est distribué à tous les membres de la FPJQ en plus d'être en vente au grand public. Le magazine est publié une fois par an, au mois de novembre.

L'équipe éditoriale cherche notamment des textes sur ces thèmes :

  • Le conflit en Ukraine,
  • Les nouvelles technologies, l'intelligence artificielle et le journalisme,
  • Les enjeux dans les régions du Québec,
  • Le journalisme de solutions,
  • Les enjeux autochtones,
  • Les enjeux touchant les personnes peu représentées dans les médias (racisées, issues de l'immigration, etc.),
  • Le travail de journaliste à l'étranger.

Enfin, un dossier spécial sur le poids des mots (quelques exemples: le mot en N, intersectionnalité, urgence climatique, violences sexistes et sexuelles, etc.) et en préparation et il y a encore de l'espace pour accueillir des textes.

La porte n'est fermée à aucune proposition sortant de ces thématiques et tout ce qui sera reçu sera étudié.

Si cette collaboration vous intéresse, nous vous invitons à soumettre des propositions d'articles avant le 4 avril par courriel à l'adresse : letrente@revuelespritlibre.org.

Merci de prévoir un délai de deux semaines avant de recevoir une réponse.

PRIX ET BOURSES

Prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets

La FPJQ recherche des jurys pour l'édition 2022

Prix Judith-Jasmin

La FPJQ est à la recherche de professionnels et professionnelles des médias pour composer le préjury et le jury du prestigieux prix Judith-Jasmin.

La crédibilité de ce prix repose en grande partie sur la valeur de la trentaine de juges qui vont soupeser la qualité journalistique de chaque œuvre soumise.

Si l'expérience vous intéresse et que vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant en journalisme, merci d'écrire à info@fpjq.org afin de proposer votre candidature en y ajoutant les catégories que vous désirez juger.

                                      Prix Antoine-Desilets

Vous aimeriez participer à la sélection de la photo de presse de l'année ?

C'est votre chance pour soumettre votre candidature comme jury pour le prix Antoine-Desilets. Nous recherchons actuellement au moins six juges bénévoles qui détermineront les gagnants et gagnantes de chacune des catégories.

Si vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant et que la photographie vous passionne, votre candidature est la bienvenue !

Écrivez à info@fpjq.org pour signifier votre intérêt.

Informations importantes à savoir

Pour l'un ou l'autre des jurys, vous devez avoir des disponibilités entre le jeudi 18 mai et le vendredi 16 juin 2023 pour les délibérations. Les personnes retenues pour composer les jurys seront contactées vers la mi-avril. Les jurys doivent évidemment éviter de se placer en situation de conflit d'intérêts.

Le dépôt des candidatures pour les personnes désirant concourir sera ouvert à partir du jeudi 13 avril prochain et se terminera le lundi 15 mai. Exceptionnellement pour cette édition, les œuvres journalistiques ou les photographies de presse devront avoir été publiées par un média entre le 1er janvier 2022 et le 31 mars 2023. Les prix seront remis lors du congrès annuel de la FPJQ, le samedi 11 novembre, au Manoir Saint-Sauveur.

(Photos de courtoisies)


Vous avez jusqu'au 16 avril 2023 pour déposer un dossier de candidature

Le Devoir de la presse étudiante et le Prix René-Lévesque

Le DevoirLes Amis du Devoir et la Fondation René-Lévesque, en partenariat avec le cabinet de relations publiques NATIONAL, présentent, la onzième édition du Prix du Devoir de la presse étudiante et du Prix René-Lévesque. Ces prix visent à soutenir la relève en journalisme et à encourager sa participation dans les médias étudiants sous divers formats (journaux, radio, télévision, Web).

Le Prix du Devoir de la presse étudiante récompense des étudiants ou étudiantes actifs dans le milieu journalistique qui se sont démarqués par l'excellence de leur pratique et leur implication au sein d'un ou de plusieurs médias étudiants au cours de la dernière année.

Le Prix René-Lévesque récompense des personnes affiliées à la direction d'un média étudiant (ex. : rédacteur(trice) en chef, éditeur(trice), chef(fe) d'antenne, etc.) ayant fait preuve de leadership et d'engagement social dans l'accomplissement de leurs fonctions au cours de la dernière année.

Pour chacun des deux prix, une bourse de 2 500 $ sera remise à un(e) étudiant(e) de niveau universitaire et une bourse de 1 500 $ sera décernée à un(e) étudiant(e) de niveau collégial.

« Au Devoir, nous croyons fermement à l'importance de soutenir la prochaine génération de journalistes. Cette onzième édition des Prix du Devoir de la presse étudiante en témoigne. Une place privilégiée a toujours été accordée aux étudiants dans les activités du Devoir et des Amis du Devoir. Nous espérons que cette initiative pourra encourager la relève à poursuivre ses aspirations et à croire en son avenir dans ce métier fascinant et essentiel », a indiqué le directeur du Devoir, Brian Myles.

« Une fois de plus, la Fondation René-Lévesque est heureuse de reconnaître la relève en journalisme et de la soutenir, d'autant plus que la remise de 2023 s'inscrira parfaitement dans le cadre des commémorations du 100e anniversaire de naissance de René Lévesque et qu'elle permettra de mettre en pleine lumière une carrière journalistique extraordinaire marquée par la pertinence, le talent et l'humanisme », a ajouté Martin Roy, directeur de la Fondation.

Les étudiant(e)s peuvent déposer leur candidature aux deux prix au plus tard le dimanche 16 avril 2023. Ils et elles devront s'assurer de remplir les conditions d'admissibilité de chacun des prix et soumettre deux dossiers distincts sur les formulaires respectifs.

LES CONDITIONS DE PARTICIPATION

Vous avez jusqu'à ce lundi 3 avril à 9 h, pour déposer votre candidature

Le 35e anniversaire du Prix Lizette-Gervais

Le Prix Lizette-Gervais offre aux finissants et finissantes en journalisme et en communication une occasion unique de lancer leur carrière dans la profession.

Depuis sa création, il y a 35 ans, le prix a été un tremplin pour plusieurs journalistes et personnes travaillant dans les médias.

Vous pouvez soumettre votre reportage dans l'une de trois catégories : radio, télévision et numérique. Les trois grands prix mériteront une bourse de 1 500$ chacun et un stage à Radio-Canada Première (catégorie radio), TVA Nouvelles (catégorie télévision) ou La Presse (catégorie numérique). Des mentions d'honneur pourront également être attribuées.

EN SAVOIR PLUS

DERNIÈRE HEURE

À la fin de 2023

Les journaux de CN2i mettront fin aux éditions papier du samedi

Le Soleil, Le Droit, Le Quotidien, La Voix de l'Est, La Tribune et Le Nouvelliste, les six quotidiens qui forment la coopérative nationale de l'information indépendante (CN2i) ne publieront plus aucune édition papier.

Les six journaux avaient cessé les versions imprimées en semaine à la fin de mars 2020 pour ne garder qu'une édition papier le samedi. Celle-ci cessera de paraître d'ici la fin de 2023, causant la suppression d'une centaine d'emplois au sein des journaux de la Coop.

 « On va terminer le papier le 31 décembre, ou proche de cette date. Tous les syndicats sont au courant du plan depuis le début de CN2i. Ils ont été informés l'an dernier de l'ampleur de la réduction de la masse salariale, a mentionné dans une entrevue Geneviève Rossier, la nouvelle directrice générale de l'organisation. Un programme de départs volontaires sera annoncé en juin. On est en discussions présentement avec les syndicats pour bien définir les contours de ce programme, qui sera généreux, mais qui va aussi tenir compte qu'il doit rester de l'argent dans l'entreprise pour continuer les activités », a-t-elle ajouté. CN2i souhaite que la réduction des effectifs se déroule sans mise à pied.

« Notre plan vise à faire en sorte que toutes les marques du groupe (incluant Les As de l'info), au terme de l'exercice, continuent d'être viables dans leurs marchés respectifs », a indiqué Mme Rossier. Il est également prévu de lancer de nouvelles plateformes numériques sur Internet et sur mobile vers la mi-avril.

La FPJQ et certaines de ses sections régionales ont réagi à la suite de l'annonce de CN2i. « Il faut bien prendre la mesure du poids historique de l'annonce d'aujourd'hui. Ce n'est pas seulement la fin de l'édition papier du samedi. C'est la fin du papier tout court, une tradition vieille de plus de 125 ans au Soleil. C'est aussi la fin d'un certain modèle d'affaires dont la transformation était amorcée depuis quelques années », a commenté Alexandre Duval, président de la FPJQ section Québec.

« Comme dans la plupart des pays, les versions imprimées des médias disparaissent à tour de rôle afin de réduire les coûts de distribution pour les médias. Bien qu'il s'agisse de l'application d'une décision qui était prévue depuis un certain temps, qui se fera de manière ordonnée par CN2i, ça démontre l'urgence d'aller de l'avant avec le projet de loi C-18, afin de rétablir un équilibre financier, a analysé le président de la FPJQ, Michaël Nguyen. La législation, qui obligerait les géants du numérique à négocier des ententes avec les entreprises médiatiques pour le partage de leurs contenus informatifs, est un outil qui permettrait aux entreprises de presse canadienne de continuer leur mission d'informer toute la population avec des nouvelles fiables et vérifiées. Depuis déjà trop longtemps, les revenus des entreprises de presse d'ici sont vampirisés par les géants technologiques américains, causant des dommages, parfois irréparables. »

LA NOUVELLE

Pris « en flagrant délit » d'espionnage, selon le Kremlin

Les autorités russes appréhendent un journaliste américain

Le service fédéral de sécurité russe (FSB) a mentionné avoir « déjouer l'activité illégale du correspondant accrédité […] du bureau moscovite du journal américain Wall Street Journal, le citoyen des États-Unis Evan Gershkovich (photo) », qui a été arrêté dans l'Oural, à un moment qui n'a pas été précisé. Sans entrer dans les détails, le Kremlin a indiqué que le journaliste avait été pris « en flagrant délit ».

Le reporter est « soupçonné d'espionnage au profit des États-Unis » et de collecter des informations « sur une entreprise du complexe militaro-industriel » russe, a expliqué le FSB par communiqué. M. Gershkovich pourrait recevoir une peine de 10 à 20 ans de prison, s'il est reconnu coupable, selon l'article 276 du Code pénal russe.

Le Kremlin a également averti Washington qu'ils ne toléraient aucune riposte. « Nous espérons qu'il n'y aura pas » de représailles contre les médias russes aux États-Unis, a signifié Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

Selon l'agence Ria Novosti, le FSB a demandé que le journaliste de 31 ans, d'origine russe, soit placé en détention provisoire. À l'emploi du Wall Street Journal depuis 2022, M. Gershkovich a été correspondant à Moscou pour l'AFP et a aussi travaillé pour le journal Moscow Times, publié en langue anglaise. « Le Wall Street Journal est profondément préoccupé pour sa sécurité », a indiqué un communiqué émis par le quotidien américain.

L'organisation Reporters sans frontières est « alarmé» par la situation « qui semble être une mesure de représailles. Les journalistes ne doivent pas être pris pour cible ! ».

La Campagne Press Emblem (PEC) a également dénoncé l'arrestation. « Cette annonce marque une sérieuse escalade dans les efforts du Kremlin pour réduire au silence les médias indépendants, une répression qui a pris de l'ampleur à la suite de l'opération militaire russe en Ukraine l'année dernière. »

(Photo de courtoisie : evangershkovic.com)

EN SAVOIR PLUS

EN MANCHETTE

Le Conseil de presse du Québec publie son rapport annuel

En marge de son assemblée générale annuelle présentée vendredi dernier, le Conseil de presse du Québec (CPQ) a publié son rapport d'activités pour l'année 2022. 

La secrétaire générale de l'organisme, Caroline Locher a expliqué dans le rapport que « le Conseil a reçu 470 plaintes du public en 2022 et ouvert 230 dossiers. Les deux dernières années représentent un record historique en ce qui concerne le nombre de dossiers ouverts. C'est dire combien le public, les médias, et les journalistes croient au Conseil de presse. Sa mission est fondamentale, car en ces temps d'extrême désinformation sur Internet, le rôle des journalistes est plus important que jamais », a mentionné Mme Locher.

Sous l'impulsion et l'énergie de son nouveau président, Pierre-Paul Noreau, entré en poste en mai dernier, le Conseil de presse a pris de l'envergure en 2022, comme en témoignent l'adhésion de nouveaux membres médias dont Groupe Contex (Les Affaires) et La Presse canadienne, qui se joignent aux entreprises médiatiques adhérentes.

« Comme la méfiance d'une partie de la population à l'égard des médias et des journalistes est toujours vive, le Conseil se voit poussé à faire plus. Au-delà de son rôle fondamental de gardien de la qualité de l'information diffusée au Québec à travers un traitement rigoureux et respecté des plaintes reçues, il doit notamment travailler à mieux se faire connaître et à contribuer davantage à l'éducation du public », a indiqué Pierre-Paul Noreau dans le rapport annuel.

À l'aube des 50 ans de l'organisme, le président observe que ces bonnes nouvelles ne signifient pas pour autant que le défi du financement du Conseil de presse est une affaire classée. La contribution accrue des médias membres de longue date et le soutien bonifié du gouvernement du Québec ajoutent aux possibilités pour le Conseil de répondre aux besoins du public, des journalistes et des médias.

« L'autorégulation, c'est aussi accepter de se prendre en main jusque dans les efforts de financement quand la situation l'exige. Et nous sommes rendus là. Le conseil d'administration a donc convenu avec moi, et c'est pour le CPQ un virage majeur, qu'il y avait désormais nécessité d'inviter d'autres acteurs que les médias, les journalistes et le gouvernement à mettre l'épaule à la roue, tout en protégeant la sacro-sainte indépendance du Conseil. D'autres ont, tout comme nous, un intérêt réel à ce que l'information diffusée au Québec demeure de la meilleure qualité possible », a ajouté M. Noreau.

Les détails

Allégations de deux sources confidentielles

Le député Han Dong envisage de poursuivre Global News

Selon un reportage de Global News, le député Han Dong (photo) aurait conseillé au consul chinois, établi à Toronto, d'attendre avant de procéder à la libération de Michael Kovrig et Michael Spavor, détenu de manière arbitraire en Chine depuis plus de 1 000 jours.

M. Dong a décidé de contre-attaquer lundi. Il a annoncé, sur les réseaux sociaux, avoir embauché un avocat dans l'intention de poursuivre le diffuseur, propriété de Corus Entertainement. « Je peux me regarder dans le miroir et savoir, avec une entière certitude, que la vérité est de mon bord. Les personnes anonymes qui m'ont faussement accusé et ceux qui les ont aidées à le faire ne peuvent en dire autant », est-il inscrit dans la lettre qu'il a partagée en ligne.

Il avait également menacé de poursuivre le diffuseur lors d'une entrevue accordée au Globe and Mail, jeudi dernier. Dans cet article, le journal mentionnait connaître la nature des allégations portées contre M. Dong, mais a estimé que les informations n'étaient pas assez fouillées pour qu'elles soient publiées.

« Comme parlementaire et comme personne, jamais je n'ai, et jamais je n'aurais, appuyé ou milité en faveur de la violation des droits fondamentaux de n'importe quel Canadien, ou de quiconque, où que ce soit, point. Je veux assurer à Michael Spavor et Michael Kovrig et leur famille que je n'ai rien fait pour leur causer du tort. Comme tous les députés de cette Chambre, j'ai travaillé fort pour défendre leurs intérêts », s'est justifié M. Dong devant la Chambre des communes, la semaine dernière.

Le député de la circonscription de Don Valley North en Ontario a démissionné du caucus libéral fédéral à la suite des révélations de deux sources confidentielles à Global News, avant d'annoncer qu'il siégerait désormais comme élu indépendant.

Une motion demandant l'ouverture d'une enquête publique sur l'ingérence étrangère dans le processus démocratique canadien a été adoptée dès le lendemain par les parlementaires canadiens. Une motion pour laquelle M. Dong a voté pour, alors que ses anciens collègues libéraux se prononçaient contre.

Michael Kovrig et Michael Spavor ont finalement été libérés par les autorités chinoises et sont de retour au pays depuis peu, eux qui ont été salués par le président américain Jos Biden, lors de son allocution prononcée devant le Parlement à Ottawa.

(Photo de courtoisie : Gouvernement du Canada)

La Presse explique

Le chroniqueur à QUB Radio se défend d'être mal cité

Québec solidaire dénonce les propos « violents » de Gilles Proulx

Les députés de Québec solidaire (QS) ne donneront plus d'entrevues à QUB Radio en réaction aux propos sur la formation politique tenus par le chroniqueur Gilles Proulx (photo), le 10 mars dernier, à l'émission de Richard Martineau. Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de QS, a aussi demandé des excuses publiques et une rétractation complète de la part de messieurs Proulx et Martineau, afin que les élus de son parti retournent au micro de la webradio QUB. Les solidaires évaluent aussi l'option d'intenter un recours juridique. 

Selon la déclaration écrite de M. Nadeau-Dubois, transmise par QS « s'il est sain et normal dans une démocratie de critiquer les élus, les propos de M. Proulx vont trop loin. Les députés de Québec solidaire y seraient qualifiés de " bâtards " et de " cochonneries " par le chroniqueur, en plus d'être traités de " gangrène ", de " menteurs " et d'être accusés de se livrer à de la " putasserie "», a précisé le co-porte-parole.

Il a indiqué également qu'une autre chronique de M. Proulx en a ajouté une couche lors de l'émission de Richard Martineau, du 21 mars dernier. « M. Proulx va plus encore plus loin. Après avoir longuement parlé de moi, il s'exclame : " On devrait les achever une fois pour toutes, ces épais ". »

« On a affaire à des propos violents, haineux et dégradants envers des élus de l'Assemblée nationale du Québec, sur les ondes d'un média important. Jamais l'animateur n'est intervenu pour les rectifier. On ne peut pas tolérer ça et QUB radio n'aurait pas dû tolérer ça. Nous sommes des êtres humains, nous avons des familles. Il y a des limites », a ajouté M. Nadeau-Dubois.

Les autres partis à l'Assemblée nationale ont également dénoncé les propos « violents » et « haineux » qu'aurait tenus le controversé chroniqueur envers les élus solidaires, dont le premier ministre caquiste François Legault qui a réagi sur Twitter.« Je condamne vivement les propos de Gilles Proulx sur les députés de Québec solidaire. Cette haine n'a pas sa place. Tout le monde mérite le respect. »

Marc Tanguay, chef intérimaire du Parti libéral du Québec à aussi twitter une réaction en soutien aux députés solidaires. « Ces propos sont totalement condamnables et n'ont pas leur place au Québec. »

Le chroniqueur Gilles Proulx a mentionné sur Twitter que certaines de ses déclarations avaient été rapportées en dehors de leur contexte et a invité la population à écouter les interventions afin de se forger leur propre opinion.

(Photo de courtoisie : Twiitter)

LA NOUVELLE

Résultats d'audit de performance sur l'information accessible en ligne

Des disparités notables d'une municipalité à l'autre

La Commission municipale a dévoilé publiquement, la semaine dernière, les résultats d'audit de performance concernant l'information accessible sur le site Web des municipalités. Les travaux d'audit se sont articulés autour de deux objectifs distincts. Le premier était d'évaluer si les villes faisaient preuve de transparence dans la diffusion de l'information en ligne et le second était d'examiner si les pratiques de gestion mises en place par les municipalités favorisaient la transparence des communications sur leur site Internet.  

Vingt villes québécoises avec une population variant entre 500 et 9 999 habitants ont été auditées. « Les municipalités ont été reconnues comme des gouvernements de proximité, mettant ainsi le citoyen au cœur de la démocratie municipale avec des objectifs de transparence quant à l'information diffusée aux citoyens », a expliqué Nancy Klein, vice-présidente à la vérification de la Commission municipale du Québec.

Le rapport fait état de disparités notables en matière de conformité aux exigences légales et réglementaires concernant la disponibilité de l'information. Toutefois, il n'y a pas de lien direct entre la taille de la population de la ville et le nombre de non-conformités constatées.

Moins de la moitié des municipalités auditées respectent l'obligation de mentionner la rémunération et l'allocation des élus sur leur site Web et un quart d'entre elles ne sont pas conformes aux exigences concernant l'information publiée au sujet des contrats octroyés.

Inversement, en ce qui concerne l'information non obligatoire, mais permettant aux citoyens d'avoir connaissance des activités et services de la ville et de participer à la vie démocratique, la majorité des municipalités rendent la plupart des renseignements disponibles à la population.

De plus, pour presque l'ensemble des villes auditées qui disposent d'un mécanisme de contrôle visant à garantir la qualité de l'information publiée, celui-ci n'est pas consigné.

À la lumière de ces constats, la Commission municipale a formulé plusieurs recommandations aux municipalités auditées auxquelles celles-ci ont toutes adhéré. La Commission les invite à produire un plan d'action pour leur mise en œuvre. Un suivi, effectué généralement trois ans après la publication des rapports, évaluera leur degré d'application.

EN SAVOIR PLUS

Détecteur de rumeurs

Une baladodiffusion se consacre à la vérification des faits

Animé par la journaliste scientifique Eve Beaudin, le nouveau balado du Détecteur de rumeurs de l'Agence Science-Presse se consacre à la vérification des faits et cherche à mieux comprendre les phénomènes entourant la désinformation.

 « Mes collègues journalistes et moi déboulonnerons des mythes et des idées reçues sur des sujets aussi variés que la santé, l'alimentation, l'environnement et on partage aussi nos trucs pour vérifier l'information scientifique, a indiqué Mme Beaudin, précisant que chaque épisode aura un sujet différent. On reçoit également des invités qui combattent eux aussi la désinformation comme le docteur Mathieu Nadeau-Vallée ou Olivier Bernard, le pharmachien, ainsi que des chercheurs, des nutritionnistes et bien d'autres encore. »

Elle ajoute également que le balado permettra au public de mieux s'informer et de s'outiller contre la désinformation. Les trois premiers épisodes sont désormais disponibles pour écoute en ligne.

Écoutez les trois premiers épisodes

Nouvel épisode de la deuxième saison de « Derrière la une »

Martin Tremblay, un reportage marquant en Afghanistan

La deuxième saison de « Derrière la une » plongent directement les auditeurs et auditrices au cœur de moments marquants vécus par six journalistes de La Presse. Ces balados sont tirés d'entrevues présentées dans le cadre de la série documentaire « La une », diffusée à Télé-Québec. En plus du témoignage du photojournaliste Martin Tremblay (photo), les autres épisodes ont recueilli les confidences des journalistes Fanny Lévesque, Mayssa Ferah, Jean-François Bégin, Isabelle Hachey et Hugo Joncas.

Avant même de penser à exercer le métier de photojournaliste, Martin Tremblay était un passionné de l'information. « Je lisais tout, c'en était presque une obsession, mais l'écriture ce n'était pas la forme de communication que je voulais choisir. »

Le déclic s'est fait pendant la guerre en Yougoslavie. « Les photos, puis les histoires des photographes qui étaient là-bas me passionnaient. Je trouvais ça incroyable, surtout quand le québécois Roger LeMoyne a gagné un [prix] World Press pour une photo de cette guerre. C'est à ce moment-là que j'ai vraiment eu le déclic, s'est rappelé M. Tremblay. Je me suis dit que moi aussi je pourrais faire ce métier-là. J'ai décidé d'aller apprendre la photo pour raconter des histoires et communiquer par l'image. »

À 30 ans, sans aucune expérience de reportage à l'étranger, il part couvrir la guerre en Afghanistan avec la journaliste Michèle Ouimet. Il retourne en Afghanistan quelques années plus tard dans un contexte beaucoup plus tendu. Une heure après son arrivée à Kandahar, la base se fait bombarder et plusieurs soldats meurent.

En 2005, il se dirige en Afrique pour la couverture d'une grave famine au Niger. Il photographie un petit garçon au moment même où celui-ci décède de malnutrition. Il veut désormais prendre des photos pour changer les choses.

(Photo de courtoisie : Capture d'écran Télé-Québec)

lA SUITE DE L'ENTREVUE

Une entrevue de Projet J

L'amour de la radio de Réal Germain

La radio, un média que plusieurs voyaient disparaître avec l'arrivée des nouvelles technologies, est toujours bien présente au Québec. Selon le dernier sondage Numeris, la station 98,5 FM à Montréal, du groupe Cogeco, domine son marché avec 22,7 % des parts d'écoute.

Le fondateur de l'agence de nouvelles de Cogeco, Réal Germain (photo), 73 ans, s'est entretenu avec Antoine Char, pour le compte de Projet J. L'entrevue s'est attardée à la longue complicité de M. Germain avec l'animateur matinal Paul Arcand, du 98,5 FM, et à la « survie » de la radio.

« De manière générale, la radio parlée se maintient en popularité, en cote d'écoute, et elle vit uniquement à l'aide des revenus publicitaires, sans subventions. Elle est un peu moins touchée par la crise, car elle offre un produit exclusif, instantané, qui peut être consommé en faisant autre chose et qu'on ne peut retrouver ailleurs, a analysé M. Germain. La problématique est plus aigüe du côté de la radio musicale en termes d'évolution, car elle fait face à un défi en raison des nombreuses plateformes sur lesquelles on retrouve la musique. »

Il a aussi été questionné sur les qualités requises d'un bon animateur matinal à la radio. « Toujours branché sur l'actualité, rigueur, capacité de fédérer une équipe, de mener des entrevues et à s'adapter au contexte ambiant du matin, pas trop de lourdeur, un peu d'humour, mais aussi des moments légers et au final créer un rendez-vous, a expliqué M. Germain. Paul Arcand a une grande intelligence : c'est quelqu'un qui sait écouter et prendre des conseils, demander une opinion et moi je sers à ça en tant que conseiller au contenu à Cogeco. Je l'ai connu il y a une vingtaine d'années à TVA, après avoir travaillé à TQS, à la Presse canadienne et à L'actualité, notamment. »

Il s'est également penché sur les raisons qui font de Patrick Lagacé un choix de qualité pour remplacer M. Arcand, lorsque ce dernier quittera son poste au terme de son contrat à l'été 2024. « Il a une grande notoriété, un talent journalistique hors pair, ce qui a sûrement contribué à sa nomination. De plus, il a acquis une expérience en radio au cours des dernières années. Ça prenait nécessairement une personne connue, dont le nom résonne pour remplacer Paul Arcand. Tu ne peux mettre quelqu'un qui n'a pas d'image publique forte. Lagacé en a une. »

(Photo de courtoisie : Projet J)

L'entrevue complète SUR LE SITE DE PROJET J

Copibec

Impôts et droits d'auteur : comment les déclarer

Les redevances de droits d'auteur que vous recevez de la part de Copibec comptent pour un revenu et doivent être déclarées aux différents paliers de gouvernements.

Au Québec, vous pouvez profiter d'une déduction d'impôt sur vos revenus de droits d'auteur pour les œuvres dont vous êtes la première ou le premier titulaire des droits, et ce jusqu'à concurrence de 15 000 $.

Cette déduction du gouvernement provincial n'existe pas au niveau fédéral. Si aucune dépense n'a été engagée pour la production de votre œuvre, vos revenus de droits d'auteur doivent être déclarés à la ligne 10400 de votre déclaration de revenus

Les revenus provenant de droits d'auteur peuvent comprendre :

  • Revenus de vente sur vos œuvres 
  • Revenus de prestations publiques
  • Redevances de Copibec pour vos droits de reproduction
  • Redevances pour l'emprunt de vos œuvres via le Programme du droit de prêt public
  • Redevances issues de tout autre type d'utilisations

Pour de plus amples informations, consultez le guide de l'impôt pour l'écrivaine et l'écrivain de l'UNEQ.

Vos reçus fiscaux pour l'année d'imposition 2022 sont disponibles en téléchargement à partir de votre compte en ligne chez Copibec. 

Les informations sur le site de copibec

À L'INTERNATIONAL

Violences policières contre les journalistes couvrant les manifestations en France

RSF demande au ministre de l'Intérieur d'intervenir

Les reporters couvrant les rassemblements opposés à la réforme des retraites en France font l'objet de nombreuses interpellations arbitraires, d'agressions et d'intimidations de la part des forces de l'ordre.

« L'absence de déclaration préalable des rassemblements de protestation n'excuse en rien les entraves arbitraires visant les reporters qui couvrent les manifestations et les agressions policières à leur encontre. RSF condamne fermement cette nouvelle série de violences et de mesures policières abusives et demande au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin (photo), de rappeler aux forces de l'ordre leur obligation de respecter le droit des journalistes et de les protéger, conformément aux dispositions prévues par le Schéma national de maintien de l'ordre (SNMO) », a réclamé Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.

Depuis l'adoption de la réforme des retraites, le 16 mars dernier, plusieurs journalistes couvrant des manifestations ont été victimes de comportements violents des policiers, voire de mesures abusives, comme des gardes à vue injustifiées. Des incidents ont été signalés à Paris et dans plusieurs villes. Dans chacun des cas, recensés et vérifiés par RSF, les journalistes étaient clairement identifiés comme étant des travailleurs des médias.

Ces différents incidents vont à l'encontre du SNMO. Le Schéma prévoit que « la présence des journalistes lors des manifestations revêt une importance primordiale. Elle permet de rendre compte des opinions et revendications des manifestants (…)  ainsi que de l'intervention des autorités publiques et des forces de l'ordre ». Ce nouveau schéma de maintien de l'ordre avait été adopté par le ministère de l'Intérieur en décembre 2021 après consultations avec les représentants des journalistes et RSF. Les violences des forces de sécurité sur la presse française avaient d'ailleurs baissé significativement depuis son adoption.

Afin que les journalistes puissent bénéficier de leurs droits spécifiques et de la protection par les autorités sur le terrain, ils doivent pouvoir s'identifier auprès des forces de l'ordre par la carte de presse française ou la carte de presse internationale ou par une attestation normalisée.

Parmi les cas les plus graves, RSF rapporte ceux de deux photojournalistes de l'agence Hans Lucas. Alors qu'il couvrait une manifestation parisienne, Raphaël Kessler a été pris dans une nasse entre deux cordons de Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS). Lorsqu'il a voulu faire valoir auprès des forces de l'ordre sa fonction de journaliste en montrant une attestation de son agence, celle-ci a été jugée périmée. Malgré l'envoi immédiat d'une nouvelle attestation, le photographe a été placé en garde à vue dans un commissariat et ne sera libéré que 20 heures plus tard, sans poursuites ni explications. « À part mon avocate commise d'office, personne n'avait conscience de ce que la liberté de la presse signifiait », a-t-il rapporté à RSF. 

Quant à Angéline Desdevises, elle photographiait un rassemblement lorsqu' elle a été plaquée au sol par deux CRS. Selon son témoignage auprès de RSF, les officiers ne l'ont relâchée qu'après une trentaine de secondes alors qu'elle criait désespérément « presse, presse ». Quelques jours plus tard, la photojournaliste a fait l'objet de propos qu'elle juge sexistes et intimidants de la part d'un agent des forces de l'ordre, alors qu'elle couvrait une opération de blocus économique. « Les violences sexuelles et sexistes sont des armes de répression en manifestation à l'égard des femmes et des minorités de genre », a-t-elle indiqué.

La France se situe à la 26e place sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2022.

(Photo de courtoisie : Wikipédia)

Les DÉTAILS

Une transition numérique difficile au Royaume-Uni

Des journaux régionaux luttent pour leur survie

Les chiffres sont peu encourageants : au cours de la dernière décennie, environ 300 journaux locaux ont fermé leurs portes en Grande-Bretagne, alors que la publicité imprimée, qui constituait autrefois la source principale de financement, a perdu plus d'un milliard de livres sterling en valeur, principalement au profit des géants du Web, tels que Facebook et Google.

« Pour les journalistes, c'est un peu comme les Hunger Games. » C'est l'image de la situation qu'un reporter a mentionnée au Guardian pour résumer l'incertitude croissante dans le secteur économiquement précaire de la presse régionale.

Au milieu des années soixante-dix, le marché de la publicité dans les journaux régionaux britanniques valait 2,5 milliards de livres sterling. À la fin de 2022, il était évalué à moins de 245 millions de livres. « C'est un marché difficile, c'est certain. Les volumes ont probablement baissé d'environ 65 % au cours des 10 ou 12 dernières années, a constaté Douglas McCabe, directeur général d'Enders Analysis. Les éditeurs disposent de quelques leviers, comme la réduction de la pagination, mais il semble que nous approchions d'une période où l'industrie de l'impression semble assez petite et beaucoup moins durable. »

Reach, le plus grand propriétaire de journaux régionaux et locaux du Royaume-Uni, qui possède des centaines de titres et de sites, dont le Birmingham Mail, le Liverpool Echo (image) et le Manchester Evening News, s'est lancé dans deux séries de suppressions d'emplois, mettant en péril quelque 620 postes en deux mois.

En tant que société cotée en bourse, Reach, qui possède également les quotidiens nationaux Mirror et Express, est l'un des exemples de la lutte que mène l'ensemble du secteur pour trouver un modèle durable de journalisme local à l'ère des médias numériques.

(Image de courtoisie : Une du Liverpool Echo; 8 janvier 2023)

LES EXPLICATIONS DU GUARDIAN

Journalistes dans la zone de guerre en Ukraine

Les nouvelles règles doivent être revues, selon la PEC

Le 19 mars, les forces armées ukrainiennes ont introduit de nouvelles règles pour les journalistes couvrant le conflit avec la Russie sur le terrain. Désormais, les reporters ne peuvent plus aller dans les « zones rouges » et doivent être accompagnés d'une escorte militaire dans les « zones jaunes », jugées moins dangereuses. Le reste de l'Ukraine est considéré comme une « zone verte » où les journalistes peuvent travailler librement.

Les nouvelles règles doivent être révisées, a demandé par communiqué la Campagne Press Emblem (PEC), vendredi dernier. Selon Andrii Ianitskyi (photo), représentant de la PEC en Ukraine, un tel zonage empêche les reporters de se déplacer le long de la ligne de front, ainsi que dans certaines villes civiles libérées. « Toute restriction devrait être raisonnable et ne devrait pas paralyser le travail de milliers de journalistes étrangers et locaux qui jouent un rôle important dans l'établissement de la vérité, y compris l'enregistrement des crimes de guerre des Russes en Ukraine », a-t-il expliqué.

De plus, un nouveau système d'accréditation des journalistes par le ministère ukrainien de la Défense sera instauré à partir du mois de mai. L'accréditation ne sera désormais valable que pour six mois, après quoi elle devra être enregistrée à nouveau. Ce changement va aussi créer une charge administrative supplémentaire pour les rédactions des médias, estime la PEC.

« Ces difficultés montrent la nécessité d'adopter une convention internationale pour la protection des journalistes, en particulier dans les zones de guerre, afin de garantir l'accès à une information indépendante et en même temps la sécurité des reporters , a demandé Blaise Lempen, président de la PEC. Comme la guerre va s'intensifier dans les mois à venir, les règles doivent être proportionnées et claires.

(Photo de courtoisie : LinkedIn)

LES DÉTAILS SUR LE SITE DE LA PEC

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Date butoir pour déposer un dossier de candidature pour les stages d'été du Devoir

3 avril 2023 à 9h

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6 avril 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le concours La grande rédaction de la FAE

7 avril 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour le congé de Pâques

10 avril 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour le congé de Pâques

13 avril 2023

Ouverture des mises en candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

14 avril 2023 à 12h30

Table ronde « Liberté d'expression et (nouveaux) médias » présentée sur Zoom par le CRIDAQ

1er au 31 mai 2023

Les Semaines de la presse et des médias 

2 mai 2023

Annonce des finalistes de la 46e édition des Prix du magazine canadien

3 mai 2023

Journée mondiale de la liberté de la presse

Date butoir pour soumettre sa candidature au Prix Union européenne-Canada pour jeunes journalistes

5 mai 2023

Gala de la remise des prix du Concours canadien de journalisme 2022 à Toronto

7 mai 2023

Fin de l'exposition de photographie de presse de Jean-François Desgagnés présentée à Baie-Saint-Paul

15 mai 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

19 au 21 mai 2023

Festival international de journalisme de Carleton

22 mai 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée nationale des patriotes

24 mai 2023 de 8h30 à 18h

Préconférence internationale « Entre idéaux et pratiques : La performance du rôle journalistique en période de transformation » présentée à l'Université métropolitaine de Toronto

15 juin 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale

23 juin 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée de la Fête nationale du Québec

30 juin 2023

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Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

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Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

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12 novembre 2023

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Secrétaire de rédaction (Régional) (Services français) - SEP00095 | CBC/Radio-Canada

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Édimestre | Éducaloi

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Journaliste-vidéaste | RNC Média Abitibi-Témiscamingue

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Journaliste | RNC Média Abitibi-Témiscamingue

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Envoyé par Yapla