2022-10-27 Lettre InfoFPJQ2022-10-27 Lettre InfoFPJQ
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— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Le président de la FPJQ réagit

Il faut protéger les sources journalistiques

Au cours de la dernière semaine, le sujet qui a principalement occupé Michaël Nguyen, le président de la FPJQ, a été celui de la protection des sources journalistiques. Un reportage par Daniel Leblanc de Radio-Canada a révélé que le gouvernement fédéral avait lancé une « chasse aux sources » en fouillant les cellulaires de dizaines de fonctionnaires, dans le cadre d'une enquête pour retracer l'origine d'une fuite.

À travers une série d'entrevues « coast to coast », la FPJQ a aussi rappelé l'importance de protéger les sources journalistiques, qui agissent dans l'intérêt public, afin d'aider les journalistes à dévoiler des informations qui seraient autrement cachées à la population. Grâce à ses sources, la démocratie est mieux servie. Plutôt que de les traquer, il faut les protéger. Cela a d'ailleurs été l'occasion de rappeler que la plupart des grands médias ont sur leurs sites Web des guides expliquant comment se protéger lorsqu'une personne souhaite envoyer de l'information de façon anonyme.

➡️ Le reportage de Daniel Leblanc sur la chasse aux sources

De passage au Saguenay

Également, le président Nguyen a profité d'un passage à l'École supérieure en Art et technologie des médias (ATM) à Jonquière pour participer à une rencontre avec des étudiants et étudiantes. Ils ont discuté de journalisme, de la FPJQ ainsi que du rôle qu'a la Fédération afin de promouvoir et défendre la liberté de la presse de même que le droit du public à l'information.

« De voir la relève si engagée envers l'information est réjouissant pour le métier. ATM est une école de journalisme remarquable avec une formation de pointe, qui prépare assurément les élèves à la pratique du journalisme », a mentionné M. Nguyen à la suite de la rencontre.

Le président était accompagné d'Antoine Lacroix, administrateur au conseil d'administration de la FPJQ. Ensemble, ils ont également visité les locaux de Radio-Canada et du Quotidien, ce qui a permis d'échanger sur les enjeux propres au Saguenay, mais aussi sur la profession journalistique au Québec.

Le jeu de la conférence de presse à l'UdeM

Quelques jours auparavant, Michaël Nguyen a également visité l'Université de Montréal (UdeM) pour rencontrer des élèves inscrits au certificat en journalisme. Après avoir présenté la FPJQ, il s'est prêté au jeu de la conférence de presse, où les étudiants et étudiantes avaient carte blanche pour lui poser toutes les questions en lien avec la Fédération, dont le plan stratégique 2022-2027 qui sera présenté à l'assemblée générale annuelle le dimanche 6 novembre prochain, lors du congrès au Delta Mont-Sainte-Anne. 

 « Le niveau relevé des questions et l'enthousiasme des élèves prouvent que la relève journalistique se porte bien, l'expérience a été emballante », s'est réjoui le président Nguyen.

Les 50 ans du décès de Judith-Jasmin

Un reportage de Karine Mateu de Radio-Canada, diffusé sur ICI Première, a rendu hommage à la journaliste pionnière Judith Jasmin lors de la journée de la commémoration du 50e anniversaire de son décès, la semaine passée.

Michaël Nguyen a profité de l'occasion pour souligner l'importance de perpétuer la mémoire de cette grande dame et a parlé de l'influence qu'elle a eue sur toute la profession. « Tout le monde qui fait du journalisme a dû regarder au moins une fois ses reportages », a indiqué le président, impressionné par le grand souci d'exactitude et la qualité du français de feu Mme Jasmin.

Il a également été interrogé sur les prix Judith-Jasmin, remis par la FPJQ depuis 1975, qui récompensent les meilleures œuvres journalistiques chaque année au Québec tout en spécifiant l'importance de lier le passé au présent. « Connaître son histoire c'est toujours très important, c'est même essentiel. C'est une façon pour nous de rappeler tout le travail qui a été fait à travers les décennies. Il ne faut pas oublier, c'est des noms qui ont été légendaires » a ajouté M. Nguyen.


Deux postes demeurent à pourvoir : administrateur.trice et administrateur.trice pigiste

Cinq personnes élues au conseil d'administration de la FPJQ

La période de mises en candidatures pour les élections 2022 au conseil d'administration de la FPJQ est maintenant terminée.

Les personnes réélues par acclamation sont les administrateurs Éric-Pierre Champagne, Antoine Lacroix et Jean-Benoît Nadeau. Deux autres postes ont également été pourvus par acclamation. Stéphanie MacFarlane siègera comme administratrice région et Daniel Boily comme administrateur. Tous ses mandats sont d'une durée de deux ans et débuteront à la fin du congrès pour les nouvelles personnes élues.

Aucune candidature n'a été reçue pour l'un des cinq postes d'administrateur.trice pour deux ans ainsi que pour poursuivre le mandat du poste d'administrateur.trice pigiste pour la prochaine année. Il sera possible de poser sa candidature pour les membres professionnels.les lors de la prochaine assemblée générale annuelle en présentiel, le dimanche 6 novembre, au Delta Mont-Sainte-Anne.

 

Consulter l'ensemble des règlements généraux revisés de la FPJQ.


Les candidats pour le poste d'administrateur pour un mandat de deux ans :

 

 

Éric-Pierre Champagne

Réélu par acclamation

Lettre de présentation

 

 

 

 

 

Daniel Boily

Élu par acclamation

Lettre de présentation

 

 

 

 

 

 

 

Antoine Lacroix

Réélu par acclamation

Lettre de présentation

 

 

 

 

 

Jean-Benoît Nadeau

Réélu par acclamation

Lettre de présentation

 

 

 

 


La candidate pour le poste d'administrateur région pour un mandat de deux ans :

 

 

 

Stéphanie MacFarlane

Élue par acclamation

Lettre de présentation

 

 

 


 


Le candidat pour le poste d'administrateur étudiant pour un mandat d'un an :

 

 

 

 

François R. Pouliot

Élu par acclamation

Lettre de présentation

CONGRÈS

Plus que quelques jours pour vous inscrire au congrès

« Ceci n'est pas de la censure »

Du 4 au 6 novembre prochain, le réputé congrès annuel de la FPJQ fera son retour en présentiel après deux ans de présentation virtuelle. Les activités se dérouleront au Delta Mont-Sainte-Anne, dans la ville de Beaupré, à une quarantaine de minutes de Québec.

Ceci n'est pas de la censure sera le thème au centre de la programmation. Vous avez dans celle-ci la majorité des événements qui seront présentés pendant la fin de semaine du congrès.

➡️ Consulter la programmation 2022

Les panélistes et différents invités de la FPJQ n'ont pas besoin de s'inscrire ou de réserver l'hébergement, la permanence s'en occupera. Si vous êtes membre actif, vous devez au préalable vous connecter à votre profil :

➡️ Inscription au congrès 2022

L'inscription inclut l'accès à toutes les activités : panels, débats, ateliers et formations pour le congrès 2022 en présentiel, du vendredi 4 au dimanche 6 novembre, en plus de deux consommations pour l'un des coquetels et deux pauses-café. Les repas, le transport et l'hébergement ne sont pas inclus dans ce tarif. Un tarif réduit est aussi accordé aux membres de l'AJIQ. Vous pouvez nous contacter à info@fpjq.org pour obtenir le code promotionnel avant de procéder à l'inscription.

Pour les nouvelles réservations d'hébergement au Delta Mont-Sainte-Anne, vous devez communiquer directement avec l'hôtel par téléphone au 418 827-1862. Le tarif régulier de l'hôtel s'appliquera et le montant par nuitée sera ajusté à la hausse par l'établissement hôtelier. Nous vous invitons à réserver rapidement pour vous assurer de la disponibilité des chambres.

POUR PLUS D'INFORMATIONS ET S'INSCRIRE

AGA

À ne pas manquer le dimanche 6 novembre 2022 dès 9h

Assemblée générale annuelle des membres de la FPJQ

L'assemblée générale annuelle (AGA) des membres de la FPJQ se déroulera le dimanche 6 novembre 2022, de 9h à midi, lors du congrès au Delta Mont-Sainte-Anne. Votre présence en grand nombre est importante pour respecter le quorum prévu aux règlements généraux.

Important : Les personnes qui participent au congrès seront automatiquement inscrites. Ceux et celles qui ne sont pas inscrits.es au congrès seront les bienvenus à l'AGA en présentiel au Delta Mont-Sainte-Anne. Vous n'avez pas besoin de vous inscrire d'avance.

L'AGA de la FPJQ est ouverte au public, mais seuls les membres professionnels peuvent voter.

Si vous souhaitez déposer une résolution, vous devez le faire avant le lundi 31 octobre à l'adresse info@fpjq.org. Veuillez noter qu'aucune résolution ou proposition ne sera acceptée sur place.

TOUS LES DÉTAILS et les documents SUR NOTRE SITE WEB

CONCOURS

Exclusif aux membres

Gâtez-vous avec la FPJQ

La Personnelle, l'assureur de groupe auto et habitation partenaire de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) vous donne la chance de remporter une carte-cadeau Sports Experts d'une valeur de 200 $.

Inscrivez-vous en 2 étapes faciles :

  1. Rendez-vous sur : fpjq.tirageeclair.ca
  2. Remplissez le formulaire

Le concours prend fin le 5 novembre 2022, à 16h45.

Bonne chance !

La Personnelle désigne La Personnelle, assurances générales inc. La marque LA PERSONNELLEMD ainsi que les marques de commerce associées sont des marques de commerce de La Personnelle, compagnie d'assurances, employées sous licence. Un prix d'une valeur de 200 $ est à gagner. Certaines conditions, exclusions et limitations peuvent s'appliquer. Le concours prend fin le 5 novembre 2022, à 16h45. Aucun achat requis. Le tirage aura lieu lors du congrès de la FPJQ, le samedi 5 novembre à 17h. Détails et règlement à fpjq.tirageeclair.ca.


Pour les participants et participantes au congrès annuel

Présentation de la première dictée Antidote de la FPJQ

L'orthographe et la grammaire n'ont plus de secrets pour vous. Vous savez éviter ses nombreux pièges et vos connaissances en vocabulaire sont impeccables ? La première dictée Antidote de la FPJQ, sous le thème de la censure, promet un défi à la hauteur de vos attentes.

Cette activité sera présentée le samedi 5 novembre à 11h45, dans le cadre du congrès annuel de la FPJQ au Delta Mont-Sainte-Anne. Nous vous invitons à composer des équipes de trois à quatre participants et participantes, que ce soit avec des collègues de travail ou d'études, ou entre pigistes, afin d'en arriver à un résultat sans aucune faute. Il sera aussi possible de s'inscrire individuellement.

Les équipes qui se démarqueront par leur maitrise de la langue française remporteront un prix gracieuseté d'Antidote en plus du respect, d'une valeur inestimable, de tous leurs collègues.

Cette dictée sera trouée, pour vous faciliter la tâche. Elle a été préparée par le journaliste Jean-Benoît Nadeau, un fin connaisseur des subtilités de la langue française.

Natif de Sherbrooke et diplômé de l'Université McGill, Jean-Benoît Nadeau est journaliste indépendant, membre du conseil d'administration de la FPJQ et lauréat du prix Jules-Fournier 2020 du Conseil supérieur de la langue française. Collaborateur au magazine L'actualité depuis 1988, il signe depuis mai 2019, une chronique sur la langue française sur le site Web du magazine. Comme auteur, il a publié plusieurs livres sur la langue française, dont « Le français, quelle histoire ! ».



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CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

Rencontres transatlantiques sur l'éducation aux médias et à l'information

Une invitation pour y assister

Les travailleurs et travailleuses de l'information sont conviés à assister à la journée des rencontres transatlantiques sur l'éducation aux médias et à l'information (EMI) des jeunes. Elle se déroulera le mercredi 2 novembre prochain, à la salle des Boiseries de l'UQAM de 9h à 17h. Cette activité est organisée par le département de journalisme de l'UQAMGlobe Reporters et Le Curieux.

Au programme, des panels de discussions avec différents acteurs de l'EMI des jeunes venant du Québec, du Canada, de la France et de la Belgique dans le but de partager les pratiques, échanger sur les enjeux, imaginer des solutions, et, pourquoi pas, jeter les bases de projets communs.

Les Rencontres seront diffusées en direct. Le lien vous sera envoyé quelques jours avant l'événement.

CONFIRMER VOTRE PrésenCE

Vous avez une formation professionnelle pertinente à proposer ?

Partager votre expertise avec les membres de la Fédération

Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.

Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.

Pour soumettre un projet de formation pour l'hiver 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.

EN MANCHETTE

Accès à l'information

Des délais trop longs, selon une étude de la CAI

La Commission d'accès à l'information (CAI) a publié, hier, une étude qu'elle a réalisée sur les délais de traitement des demandes d'accès aux documents administratifs et aux renseignements personnels, ainsi que sur les demandes de rectification.

Sur un échantillon de 33 organismes publics, la moitié ont déclaré que l'échéance moyenne de traitement des demandes d'accès qu'ils ont reçues avant la pandémie dépassait déjà le délai légal de 20 jours. Pour 16 % d'entre eux, il était au-delà des 30 jours. Le portrait dresse 25 constats et révèle un problème important de non-respect des échéances légales de réponse.

« La Commission a reçu un nombre historique de demandes de révision pour motif d'absence de réponse dans les délais légaux. Depuis deux ans, celles-ci représentent près du tiers des recours de ce type qu'elle traite. Le portrait de la situation est très préoccupant », a expliqué Me Diane Poitras, la présidente de la Commission.

La Commission constate que les organismes qui maintiennent les délais courts attribuent leur succès à la mise en place d'une gestion numérique des documents, à des processus structurés, à de bonnes pratiques de communication et à la nomination d'un responsable ayant une position stratégique au sein de l'organisme.

« Les problématiques mentionnées par la CAI sont constatées depuis nombre d'années, et même si elles se sont amplifiées durant la pandémie, elles auraient dû être corrigées par une refonte de la législation il y a très longtemps déjà », souligne Marie-Ève Martel, vice-présidente de la FPJQ, journaliste et autrice de l'essai « Privé de sens - Plaidoyer pour un meilleur accès à l'information au Québec », qui est d'ailleurs citée dans le rapport.

Mme Martel explique que seules des modifications législatives entérinées par les membres de l'Assemblée nationale pourraient forcer la main des organisations délinquantes et les amener à être à la fois plus proactives dans le partage de documents d'intérêt public, à respecter les délais de traitement des demandes prévus par la loi, mais aussi à être transparents dans la gestion de ces demandes. Bien que les partis politiques s'étant succédé dans l'opposition se sont toujours déclarés en faveur d'une refonte de la législation, aucun projet n'a été étudié en ce sens depuis des années.

« L'amélioration de la loi, et conséquemment du système québécois d'accès à l'information, est d'abord et avant tout une question de volonté politique. Malheureusement, l'accès à l'information est souvent relayé bien bas dans la liste des priorités », rappelle Mme Martel.

« Depuis son arrivée au pouvoir en 2018, la CAQ a délégué pas moins de quatre ministres à l'accès à l'information. Si les trois premiers n'ont même pas démontré une once d'intérêt à mettre la loi à jour, nous avons espoir que le ministre fraîchement nommé, Jean-François Roberge, saura compenser le laxisme de ses prédécesseurs », a conclu la vice-présidente. 

Rappelons que la FPJQ a interpellé tous les partis politiques ce printemps en leur demandant de s'engager pour une refonte de la législation, qui a célébré son 40e anniversaire en 2022. De plus, les résultats d'un sondage de la Fédération auprès de ses membres sur les difficultés rencontrées en tentant d'obtenir de l'information ont été assez révélateurs.

le rapport complet

Caricaturiste pour Le Devoir, collaborateur du Trente

Décès de Pascal Élie

Atteint d'une maladie dégénérative depuis une dizaine d'années, Pascal Élie s'est éteint vendredi dernier, laissant dans le deuil sa conjointe, ses deux enfants, ses collègues, ses « complices » dessinateurs et amis. Toute l'équipe de la FPJQ souhaite ses plus sincères condoléances aux proches éplorés.

« Je perds aujourd'hui un ami, mais je perds aussi un confrère », s'est exprimé le caricaturiste de La Presse Serge Chapleau, qui discutait quotidiennement au téléphone avec M. Élie de plusieurs sujets, tant professionnel que personnel.

Mieux connu sous le nom Pascal, il était le caricaturiste du Devoir depuis 2016, le premier emploi à temps plein de sa longue carrière. Auparavant, il avait travaillé pour Le Journal du Barreau et The Gazette en plus de ses nombreuses collaborations avec La Presse, Les Affaires, des hebdomadaires de Transcontinental et ses contributions remarquées à de nombreuses éditions du magazine Le Trente de la FPJQ.

« Pascal était capable de comprendre les codes, les subtilités du public de la Gazette, puis il a nagé comme un poisson dans l'eau dans les subtilités du Québec francophone. Savoir dessiner, c'est une chose. Faire un gag, c'en est une autre. Mais faire un gag avec le référent culturel pour le public, c'était un attribut élevé », a constaté son ami Brian Myles, le directeur du Devoir. Il avait d'ailleurs embauché Pascal Élie il y a six ans pour succéder à Michel Garneau (Garnotte).

« Puis Le Devoir, ce n'est pas rien. C'était le journal qui était vénéré par ses parents. Je ne veux pas avoir l'air d'exagérer les choses en disant ça, mais travailler au Devoir c'était une consécration, une grande fierté pour lui, autant que pour nous d'ailleurs. Ce n'est pas quelqu'un qui avait une rivalité professionnelle, de la jalousie. […] Si on veut chercher l'incarnation de la définition du gentleman, on a juste à mettre une photo de Pascal », a témoigné M. Myles.

« Quand il a obtenu ce poste-là, il était complètement éberlué. C'était sa première job permanente », s'est commémoré la rédactrice en chef du Devoir, Marie-Andrée Chouinard. « Pascal s'est toujours défendu de faire de l'éditorial. […] Son regard de caricaturiste, pour moi, c'était le regard du citoyen sur une réalité parfois absurde et aberrante, et des clins d'oeil qui nous faisaient rire ». 

Son collège Garnotte tenait aussi à lui rendre un dernier hommage. « Je suis en deuil d'un bon ami. J'ai rarement vu quelqu'un d'aussi généreux. Dans le métier, c'était une soie. C'était un bon dessinateur, qui essayait d'abord de faire rire les gens ».

(Illustration courtoisie musée McCord; autoportrait de Pascal Élie)

L'HOMMAGE DU DEVOIR

Programme d'aide de la ville de Montréal

Deux millions pour la presse locale imprimée

Un programme ponctuel d'aide financière pour soutenir les journaux locaux imprimés sera mis en place par la ville de Montréal pour les accompagner dans la révision de leurs modèles d'affaires, lorsqu'une période de transition est nécessaire, a annoncé vendredi dernier Luc Rabouin (photo), le responsable du développement économique et commercial au sein du comité exécutif de la métropole québécoise.

Les publications qui répondront aux critères d'admissibilité recevront une aide financière forfaitaire de 85 000 $. La subvention pourra être demandée par les propriétaires des journaux locaux à partir du 1er décembre 2022 pour chacune des publications qu'ils détiennent.

Critères d'admissibilités

  • Être le propriétaire ou l'occupant d'un immeuble situé sur le territoire de l'agglomération;
  • Produire un journal local distribué aux portes de résidences sur le territoire de l'agglomération;
  1. ayant un tirage d'au moins 3 000 copies par édition;
  2. proposant un contenu rédigé par au moins un journaliste;
  3. destiné exclusivement à informer la population d'un ou de plusieurs quartiers, arrondissements ou municipalités de l'agglomération de Montréal;
  4. dont les éditions sont publiées périodiquement au moins six fois par année.
  • Être constituée depuis au moins 12 mois avant l'entrée en vigueur du Règlement.

Aux yeux du président de la FPJQ Michaël Nguyen, il s'agit d'une bonne nouvelle. « C'est un pas dans une très bonne direction et nous saluons cette aide qui bénéficiera aux citoyens et citoyennes. En maintenant une presse locale forte, c'est la population qui en ressort gagnante en étant mieux informée sur les enjeux qui les touchent directement dans leur quotidien. Cette aide était nécessaire, nous surveillerons la situation pour nous assurer qu'elle soit suffisante, afin de maintenir une pérennité nécessaire à la presse locale ».

« Les journaux locaux sont des pierres d'assises de la vie démocratique, communautaire et commerciale à l'échelle des quartiers. Mais il faut aussi reconnaître que le virage numérique a profondément transformé la façon dont on s'informe. Cette transformation force l'industrie à revoir ses opérations et ses modèles d'affaires afin de trouver l'équilibre entre le numérique et l'imprimé. Le règlement sur la distribution d'articles publicitaires, qui est nécessaire d'un point de vue environnemental, a aussi un impact sur le mode de distribution de certains journaux. C'est en réponse à cette situation et aux recommandations du comité aviseur sur les journaux locaux que ce programme de soutien a été développé », a indiqué M. Rabouin.

L'investissement de la Ville dans cette mesure économique est réalisé en vertu de l'entente Réflexe Montréal de 150 M$ intervenue avec le gouvernement du Québec.

Qu'arrivera-t-il du Publisac ?

Un article de La Presse s'est également penché sur les problèmes qu'entraînerait la disparition du Publisac pour les hebdos distribués format papier. L'annonce de Montréal d'offrir une aide ponctuelle ne corrige pas les problèmes de distribution et n'assure pas la survie des hebdos en région, qui dépende souvent du Publisac pour être livré à domicile.

(Photo courtoisie ville de Montréal)

Le communiqué de la ville

Projet de loi C-18

De nouvelles menaces de la part de Facebook

Insatisfaite du projet de Loi C-18 et de ne pas avoir été invité à témoigner dans le cadre des audiences sur cette nouvelle législation présentement à l'étude, Facebook, par l'entremise de ma maison mère Meta, menace à nouveau de couper sur sa plateforme les contenus informatifs des médias canadiens, si Ottawa n'apporte pas des modifications à la législation.

Le responsable des partenariats avec les médias, Marc Dinsdale, a publié une déclaration sur le site Internet de Meta, déplorant leur absence lors des discussions sur C-18 et mentionnant que la Loi n'est pas représentative de la relation entre Facebook et les entreprises de presse canadienne.

« Les publications contenant des liens vers des articles de nouvelles représentent moins de 3 % de ce que les gens voient dans leur fil d'actualité Facebook, et les Canadiens nous disent vouloir voir moins de nouvelles et de contenu politique. Nous avons fait savoir à plusieurs reprises au gouvernement que le contenu de nouvelles ne constitue pas un attrait pour nos utilisateurs et n'est pas une source importante de revenus pour notre entreprise », a précisé M. Dinsdale. En avril dernier, le réseau social avait aussi menacé de bloquer ce type de contenus.

« On nous demande d'accepter un système qui permet aux éditeurs de nous facturer autant de contenu qu'ils le souhaitent, à un prix indéterminé. Aucune entreprise ne peut fonctionner ainsi. Si ce projet de loi est adopté, entraînant des formes de responsabilité financière sans précédent à l'échelle mondiale, nous pourrions être contraints de reconsidérer l'autorisation du partage de contenu de nouvelles au Canada, comme défini par la Loi », a-t-il ajouté. Il a indiqué que Facebook aidait déjà les médias au pays en partageant leurs nouvelles tout en leur permettant d'atteindre un plus large auditoire. La compagnie estime à 230 millions de dollars la valeur de ses partages au pays.

Le projet de loi C-18 a pour but d'obliger les Géants du Web à conclure des ententes avec les médias canadiens pour le partage de leurs contenus informatifs sur les plateformes des superpuissances numériques.

La nouvelle

Demande d'accès à l'information au fédéral

229 pages blanches en guise de réponse

À la suite d'une demande d'accès à l'information auprès du gouvernement canadien de l'organisme Vigilance OGM, un document de 229 pages blanches lui a été transmis par les autorités après un an d'attente.

L'organisme cherchait à obtenir les études sur lesquelles s'étaient basées Santé Canada pour accepter une augmentation des résidus d'herbicides dans les aliments (principalement les légumineuses), une histoire qu'avait rapportée Radio-Canada à l'été 2021. Le gouvernement Trudeau avait finalement choisi de suspendre la mise en application des nouvelles normes à la suite du tollé créé.

Pour Vigilance OGM, la réponse obtenue démontre que « le gouvernement canadien n'est pas transparent là-dedans », a indiqué le coordonnateur de l'organisme, Thibault Rehn (photo). « J'ai trouvé ça ridicule. On fait une demande d'accès pour avoir de l'information supplémentaire et on reçoit 229 pages blanches. C'est dommage que les fonctionnaires perdent leur temps à nous envoyer ça.  Ils auraient pu nous envoyer un courriel pour nous dire que l'information n'était pas accessible », s'est outré le coordonnateur.

Sur toutes les pages étaient recopiés les deux articles de la Loi sur l'accès à l'information canadienne pour justifier d'en cacher le contenu. Le premier article mentionne que des informations personnelles se retrouvent dans les documents et le second précise qu'il contient « des renseignements financiers, commerciaux, scientifiques ou techniques fournis à une institution fédérale par un tiers, qui sont de nature confidentielle et qui sont traités comme tels de façon constante par ce tiers ».

« On veut vraiment que le Canada se préoccupe plus de la santé des citoyens et moins du secret commercial de l'industrie », a ajouté M. Rehn.

Un dossier qui fait réagir

En entrevue à l'émission « L'Heure du monde » diffusée lundi soir à Radio-Canada, la journaliste et professeure à l'école des médias de l'UQAM, Kathleen Lévesque, a trouvé la réponse du gouvernement aberrante pour cette demande d'accès de Vigilance OGM. « D'abord, j'ai éclaté de rire devant l'ampleur de ce désastre ». Selon elle, « on est dans une opacité extraordinaire, 229 pages blanches ce n'est pas banal, mais c'est extrêmement révélateur. C'est l'illustration parfaite d'un manque de transparence de l'État en général et dans ce cas-ci du gouvernement fédéral en particulier ».

Mme Lévesque estime que les lois sur l'accès devraient être revues, pas seulement au niveau fédéral, mais aussi par le gouvernement Legault. « Il y a certainement matière d'exiger de revoir la Loi d'accès à l'information fédérale. Ce pourrait être le cas d'ailleurs du côté du gouvernement du Québec ou la Loi a eu 40 ans cet été. Ce sont des barricades qui ont été élevées au cours des décennies pour ne pas accéder à l'information. Au Québec, la FPJQ a pris une position très ferme pour exiger non pas des aménagements de la Loi, mais une réforme complète ».

(Photo courtoisie Vigilance OGM)

LES EXPLICATIONS

Balado « Le métier d'informer » de Projet J

Un deuxième épisode sur l'importance de l'information locale

Marie-Ève Martel (photo), journaliste au quotidien La Voix de l'Est et autrice de trois essais sur l'information ainsi que le journalisme au Québec, était l'invité de l'animateur Steve Proulx pour le deuxième épisode du balado « Le métier d'informer », disponible sur le site de Projet J.

Également vice-présidente de la FPJQ, Mme Martel donne régulièrement des conférences et des formations sur la couverture des affaires municipales et sur l'importance de l'information locale. C'est d'ailleurs pour parler des multiples enjeux qui entourent la survie des nouvelles régionales qu'elle était conviée au microphone du balado.

Elle précise d'entrée de jeu qu'elle a choisi le métier de journaliste, car elle voulait « changer le monde et que seule elle en était incapable. Je me suis dit qu'en aidant les gens à comprendre ce qui se passe autour d'eux ça va mener à des changements collectifs ».

Questionnée, entre autres, sur des pistes de solution à apporter pour que l'information régionale s'épanouisse, Mme Martel a amené quelques propositions intéressantes, mais est consciente que « si la recette miracle existait, on l'aurait déjà appliqué ». D'après elle, « il y a une grosse partie qui revient à l'éducation aux médias » qui devrait s'ajouter au cursus scolaire dans le cadre d'un cours d'éducation civique citoyenne. « La consommation des médias ça passe par-là », a-t-elle indiqué. Ce cours devrait permettre « d'apprendre à comment bien choisir ses médias, comment vérifier l'information qui nous est communiquée pour être certaine qu'elle est véridique ».

(Photo courtoisie Marie-Ève Martel)

écouter le deuxième épisode

« En attendant Raif », un documentaire de Luc Côté et Patricio Henriquez

Au cinéma dès le 4 novembre

Récit tragique d'une famille brisée par l'acharnement de la monarchie saoudienne, le documentaire « En attendant Raif  »suit pendant huit ans le combat inspirant d'Ensaf Haidar pour faire libérer son mari, le célèbre prisonnier d'opinion Raif Badawi, membre honoraire de la FPJQ.

Posant un regard inédit et touchant sur les implications personnelles et politiques de l'affaire, le film observe de l'intérieur les épreuves traversées par cette réfugiée mère de trois enfants, tant au Québec, sa terre d'adoption, que sur la scène internationale.

Le documentaire de 150 minutes est une coproduction de Macumba média inc. et de l'Office national du film (ONF) du Canada. Il a été réalisé par Luc Côté et Patricio Henriquez.

Trois laissez-passer pour assister à l'une des représentations du film à Québec, Montréal et Sherbrooke seront également attribués aux membres de la FPJQ présents lors de l'assemblée générale annuelle le dimanche 6 novembre au Delta Mont-Sainte-Anne.

VISIONNER LA BANDE-ANNONCE ET CONSULTER LA LISTE DES CINÉMAS

Dîner annuel de la Tribune de la presse parlementaire canadienne

Le FQJI honoré

Le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) a été à l'honneur lors du traditionnel Dîner de la tribune de la presse parlementaire canadienne, qui se tenait samedi dernier au Musée canadien de l'histoire à Gatineau. Le FQJI a reçu le prix de 5000$ remis annuellement lors de cet événement, mais qui avait fait une pause forcée de deux ans en raison de la pandémie.

Les cofondateurs et administrateurs du Fonds Laura-Julie Perreault et Jean-Frédéric Légaré-Tremblay ont accepté le prix, en leur nom et en celui de Guillaume Lavallée, qui était absent lors de la remise. Mme Perreault et M. Légaré-Tremblay ont pris la parole devant les chefs des partis politiques, ministres, députés, employés politiques et journalistes de partout au Canada, afin d'expliquer la genèse, la mission et le bilan du FQJI après quatre ans d'existence : 48 bourses attribuées, 59 journalistes récipiendaires, 44 pays couverts et 18 médias bénéficiaires.

Ce fut aussi l'occasion de réitérer l'importance du journalisme international au Québec comme au Canada. « Pour connaître et prendre sa juste place dans le monde, les citoyens et les décideurs ont besoin d'être bien informés, en fonction de nos intérêts », ont précisé les fondateurs du FQJI, invitant les autres provinces et pays à « plagier » le modèle instauré au Québec.

Les détails

À L'INTERNATIONAL

Un éminent journaliste pakistanais abattu au Kenya

Une enquête a été ouverte au Kenya après que le célèbre journaliste pakistanais Arshad Sharif (photo) a été abattu par la police à un barrage routier dimanche dernier. L'homme a été « mortellement blessé » alors qu'il était passager d'un véhicule en mouvement qui ne s'est pas arrêté, selon un communiqué de la police qui a aussi mentionné qu'elle regrettait cet « incident malheureux ».

Une équipe de l'autorité de surveillance de la police kenyane, l'Independent Police Oversight Authority (IPOA), enquêtera sur le « meurtre présumé par la police d'un ressortissant pakistanais », a déclaré aux journalistes la présidente de l'organisation, Ann Makori.

M. Sharif était un critique de l'armée pakistanaise ainsi qu'un fervent partisan du premier ministre déchu Imran Khan. Âgé de 49 ans, il avait quitté le Pakistan en août après s'être plaint de harcèlement. Il a séjourné au Royaume-Uni et à Dubaï avant d'arriver au Kenya. La raison de sa présence en Afrique n'a pas été révélée.

L'actuel premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif, qui n'a aucun lien de parenté avec la victime, a écrit sur Twitter qu'il était « profondément attristé par la nouvelle choquante de la mort tragique » et il a demandé au président kenyan d'ouvrir une « enquête équitable et transparente ».

Lundi, des journalistes de la ville pakistanaise de Karachi ont aussi organisé une manifestation de rue pour protester contre cet assassinat.

(Photo courtoisie Facebook)

L'Article de la BBC

Est-ce que les Américains payent pour consulter les nouvelles ?

Selon les résultats d'une nouvelle enquête de Gallup et de la Fondation Knight auprès de 5593 adultes aux États-Unis, près du quart des Américains ont déjà payé pour consulter des nouvelles en ligne. Ceux qui le font ont souvent un salaire dépassant les 150 000 dollars et sont plus instruits.

La question sur la publicité est l'un des rares points sur lesquels plus de 50 % des personnes interrogées étaient d'accord (tableau). Pour une majorité, les revenus publicitaires devraient être la principale source de financement.

En général, les gens sondés n'aiment pas le principe que les clients payants puissent accéder aux nouvelles avant les autres, bien que les jeunes adultes soient plus ouverts à cette option ainsi qu'à d'autres types de modèles de paiement, comparativement aux personnes plus âgées. Sans surprise, l'abonnement demeure de loin le moyen le plus utilisé actuellement.

Lorsqu'un extrait du reportage est accessible et qu'il faut payer pour obtenir la suite, seulement 1% des personnes consultées étaient prêtes à débourser pour en continuer la lecture ou le visionnement. Cependant, près de la moitié d'entre elles ont déclaré que leur première réaction était d'essayer d'accéder gratuitement à l'article par une autre source.

(Tableau courtoisie Nieman Lab)

EN SAVOIR PLUS

Google Showcase arrive en France

Google va rémunérer des médias français

Le moteur de recherche Google va désormais afficher une sélection d'articles de 130 titres de presse, dont « L'Équipe, Le Figaro, Le Monde, Le Parisien, La Dépêche, La Voix du Nord, L'Express et  L'Obs », avec comme objectif de « mettre davantage en avant des contenus de référence ».

Accessible en France sur Google Actualités, l'espace consacré aux textes journalistiques, Showcase indiquera des liens vers des nouvelles ainsi que des « panneaux » avec le logo d'un des médias partenaires, lorsque les utilisateurs seront sur la page d'accueil ou qu'ils effectueront une recherche. Un titre principal et des articles connexes choisis par le partenaire seront alors proposés, qu'ils soient sur le même sujet ou de thème différent. La plupart des contenus seront accessibles gratuitement pour les utilisateurs.

« Nous choisissons nous-mêmes quels articles passer en gratuit. Et le premier vecteur de recrutement d'abonnements numériques reste le trafic gratuit », a indiqué Louis Dreyfus, le président du directoire du Monde, qui ne craint pas de perdre des abonnés.

« Nous n'avons pas vu de cannibalisation dans les pays où Showcase est déjà lancé », a précisé l'Alliance de la presse d'information générale (APIG), dont 120 des 145 membres sont partenaires dans le projet.

Lancé il y a deux ans aux États-Unis et en 2021 au Canada, le service Showcase est déployé dans vingt pays et propose des nouvelles de 1 800 médias.

la nouvelle

Des jours sombres pour le journalisme en Chine

RSF préoccupé par la réélection de Xi Jinping

Alors que le Comité central du Parti communiste chinois a accordé au dirigeant Xi Jinping un troisième mandat de secrétaire général d'une durée de cinq ans, Reporters sans frontières (RSF) a dévoilé des chiffres pour démontrer l'ampleur des problèmes en information dans ce pays d'Asie.

« Le renouvellement du mandat de Xi Jinping est une inquiétante nouvelle pour la liberté de la presse : il aura toute latitude pour poursuivre la croisade contre le journalisme qu'il a lancée il y a dix ans », a déclaré Cédric Alviani, directeur du bureau Asie du sud-est de RSF.

Sous le prétexte d'une répression contre des « rumeurs en ligne » et des « contenus vulgaires », le dirigeant a rapidement renforcé son contrôle sur les médias d'État chinois au cours de son règne, pour qu'ils « reflètent la volonté du Parti ».  

Selon RSF, la Chine sous XI Jinping est la plus grande prison du monde pour les professionnels des médias et les défenseurs de la liberté de la presse. L'organisme a recensé 115 personnes en lien avec la profession qui sont emprisonnées, dont certaines dans des conditions qui mettraient leur vie en péril.

Uniquement pour les deux dernières années, le régime a recouru à la loi sur la sécurité nationale pour poursuivre au moins 23 défenseurs de la liberté de la presse dans l'ex-colonie britannique Hong Kong en plus d'y fermer les principaux médias indépendants Apple Daily et Stand News.

M. Alviani appelle les démocraties à « utiliser tous les moyens nécessaires pour dissuader le dirigeant chinois de diffuser son modèle dystopique de la société fondé sur la censure, la propagande et la surveillance ».

La Chine occupe le 175e rang sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2022 (tableau).

(Tableau courtoisie RSF)

les précisions

LE COIN LECTURE

« Par-delà les scandales. Rivalités, crises et réformes politiques »

Un ouvrage signé Denis Lessard

Observateur de la vie politique depuis plus de 30 ans, le journaliste et membre de la FPJQ Denis Lessard livre une série de chroniques qui sont autant d'instantanés sur l'histoire contemporaine québécoise. Publié aux éditions La Presse, le livre « Par-delà les scandales. Rivalités, crises et réformes politiques » revient sur des moments charnières qui ont marqué la politique québécoise.

De l'émergence du Québec moderne, à travers l'histoire de l'assistance publique et de l'aide sociale, de la création des ministères de l'Éducation et de la Culture, à une analyse des crises qui ont marqué la société québécoise, autant d'événements qui font l'objet d'un regard rétrospectif du journaliste. C'est aussi l'occasion de tenter de comprendre comment les décideurs gouvernent en temps de crise.

Une galerie de portraits permet également de se pencher sur les grandeurs et misères de la politique : que dire des derniers jours de Robert Bourassa ? Pourquoi René Lévesque avait-il permis des coupes sombres dans les salaires des fonctionnaires en 1982, il y a 40 ans ? Que s'était-il passé dans les coulisses de la Paix des Braves de Bernard Landry ou lors de la création du réseau des garderies sous Lucien Bouchard ? Et ce Plan Nord de Jean Charest, qu'en reste-t-il ? Avec le passage du temps, les acteurs de l'époque, politiciens, conseillers et hauts fonctionnaires, acceptent de dévoiler ce qui avait alors présidé aux décisions.

Né à Québec, en 1956, l'auteur Denis Lessard est arrivé à la Tribune de la presse de l'Assemblée nationale, en 1979, pour la Presse canadienne. Deux ans plus tard, il est nommé à la colline parlementaire à Ottawa jusqu'en 1987. Il est alors embauché par La Presse et retourne à Québec couvrir les travaux du Parlement. Il est nommé chef de bureau un an plus tard, un poste qu'il occupera jusqu'à sa retraite, en janvier 2020.

pour se procurer le livre

Un polar de la plume de Jocelyne Cazin

« Pire que l'éternité »

Saga politico-policière teintée de sang, de sexe et de soirées bien arrosées, le roman « Pire que l'éternité », qui parait aux éditions Flammarion, vous plonge dans les eaux troubles de l'énigme meurtrière la plus insolite et perverse du Québec contemporain. Une lecture qui remet en scène plus de trente ans d'histoire récente en cultivant habilement toute ressemblance avec des faits ou des personnages ayant réellement existé.

Devant la paisible église de La Visitation-de-Yamaska, la voiture d'un sulfureux député du Parti progressiste explose. Aurait-on affaire à une impitoyable vendetta ? Pour élucider le meurtre, la journaliste Gabrielle Maters collabore avec André Portefiori, l'enquêteur au dossier. Celle qui façonne l'actualité à la barre de l'émission Complément d'enquête remonte la piste, dévoilant au passage, les hauts faits de sa carrière, les pires scandales des dernières années et le tumulte de sa vie intime.

Membre de la FPJQ, l'autrice Jocelyne Cazin a exercé le métier de journaliste durant plus de trente-cinq ans : reporter, première femme affectée aux faits divers au Québec, présentatrice des nouvelles, conférencière. En 1993, elle a lancé J.E. avec feu Gaétan Girouard, l'émission d'affaires publiques la plus écoutée à l'époque. Au fil de sa carrière, Jocelyne Cazin a reçu plusieurs distinctions, dont le prix Judith-Jasmin. Après deux livres autobiographiques, « Pire que l'éternité » est son premier roman.

pour acheter le ROMAN

 « Marc Laurendeau : Du rire cynique au regard journalistique »

Une biographie écrite en collaboration avec Pierre Huet

Marc Laurendeau occupe une place de choix dans le cœur des Québécois et Québécoises depuis plus de 60 ans. Avec la rigueur du journaliste, mais aussi avec une touche d'humour, il retrace son parcours exceptionnel dans « Marc Laurendeau : Du rire cynique au regard journalistique » une biographie écrite avec la collaboration de Pierre Huet. Ce faisant, il dresse la synthèse de l'évolution du Québec, de la Grande Noirceur à aujourd'hui.

C'est d'abord au sein du quatuor humoristique Les Cyniques, fondé par lui avec trois camarades d'université au début des années 1960, qu'il a entrepris sa carrière publique. En pleine gloire, après onze ans d'humour, il a tourné le dos à la scène pour entamer une carrière en journalisme, tant à la radio, à la télévision que dans la presse écrite.

De la Casa Loma, mythique cabaret montréalais où Les Cyniques ont naguère triomphé, à la place Rouge, où il a couvert en direct une tentative de coup d'État; de son enfance à Notre-Dame-de-Grâce à ses 22 années à la revue de presse radiophonique matinale de Radio-Canada, l'auteur Marc Laurendeau nous entraîne dans son univers.

« Du premier jour de sa carrière à aujourd'hui, alors qu'il œuvre toujours comme analyste et documentariste, Marc a continué d'être l'important témoin de notre monde, toujours armé de la précieuse distanciation nécessaire à son travail. Un témoin actif et passionné qui a tout vu et, surtout, tout partagé avec la ferveur qu'on lui connaît » indique dans la préface François Cardinal, le vice-président information et éditeur adjoint de La Presse.

Membre de la FPJQ, avocat de formation et titulaire d'une maîtrise en science politique, Marc Laurendeau est aussi l'auteur de l'essai « Les Québécois violents », paru en 1974 et réédité en 1990 aux Éditions du Boréal. Il se consacre désormais à la conception de grands documentaires. La série balado « Pour l'avoir vécu », qu'il anime avec la journaliste Anne-Marie Dussault, connaît un vif succès sur la plateforme OHdio de Radio-Canada.

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SECTIONS RÉGIONALES

FPJQ section Abitibi-Témiscamingue

Deuxième édition de la bourse Gilles-Hamel

La rentrée étant complétée, il est temps d'attribuer la bourse de la relève en communications Gilles-Hamel-FPJQ-Abitibi-Témiscamingue/RNC Média afin de continuer à honorer le souvenir de notre estimé collègue, décédé à la veille de ses 75 ans au printemps de 2021.

Assorti d'une bourse annuelle de 1000$ et d'une adhésion étudiante d'une année à la FPJQ, le concours s'adresse aux étudiants et étudiantes en communications originaires de l'Abitibi-Témiscamingue.

L'identité de la personne gagnante sera annoncée le lundi 5 décembre 2022.

EN SAVOIR PLUS

DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

Membres de la FPJQ

L'infolettre est votre porte-voix

Vous avez une nouvelle vous concernant, n'hésitez pas à nous transmettre l'information et des photos afin qu'elle soit publiée dans notre infolettre, Le Trente hebdo.

Que ce soit pour une nomination, la parution d'un livre, un changement d'affectation ou encore pour une distinction reçue, vous n'avez qu'à écrire à l'adresse infolettre@fpjq.org pour nous en aviser. Les informations doivent parvenir au plus tard le mardi avant 17 heures pour la parution du jeudi suivant.

Les infolettres parues depuis janvier 2021

Adhérez dès maintenant à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site Web. Quatre options vous sont proposées, selon votre statut professionnel.

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. En vous inscrivant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.

Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre une et trois semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

À VOS AGENDAS

31 octobre 2022

Date butoir pour déposer une résolution pour l'assemblée générale annuelle

2 novembre 2022

Fin des inscriptions au tarif régulier pour le congrès 2022 de la FPJQ

Date butoir pour s'inscrire à l'Assemblée générale annuelle de la FPJQ (pour les personnes qui ne seront pas présentes au congrès)

4 au 6 novembre 2022

Congrès annuel de la FPJQ au Delta Mont-Sainte-Anne

5 novembre 2022

Remise du prix hommage Judith-Jasmin et de la bourse Arthur-Prévost

6 novembre 2022 à 9 h

Assemblée générale annuelle de la FPJQ et présentation du plan stratégique quinquennal au Delta Mont-Sainte-Anne

7 novembre 2022

Fermeture exceptionnelle des bureaux de la FPJQ en raison du congrès

23 novembre 2022 à 19 h

Formation de Valérian Mazataud : Le photoreportage à l'international

30 novembre 2022 à 19 h

Fin de la période de mise en candidature pour la bourse Gilles-Hamel de la FPJQ section Abitibi-Témiscamingue

Atelier d'introduction sur l'écriture inclusive par Alexandra Forget (proposée par les 3 sex* et Club Sexu)

15 décembre 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire en 2022

23 décembre 2022 au 3 janvier 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la période du Temps des fêtes de fin d'année

12 janvier 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Assurance de groupe automobile et habitation La Personnelle

Programme d'assurance de groupe auto et habitation avec La Personnelle

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Hôtel Vacances Tremblant

L'Hôtel Vacances Tremblant dans les Laurentides offre ses tarifs corporatifs en semaine pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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IRIS

IRIS, le groupe visuel offre le Programme des avantages IRIS à tous les employés et membres de la FPJQ ainsi qu'à leur famille immédiate résidant à la même adresse avec le code promotionnel.

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Librairie Saga Bookstore

La Librairie Saga à Montréal offre un rabais de 10% sur tous les produits achetés en magasin pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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OFFRES D'EMPLOI

Producteur.trice de contenu | Le 24 heures

Type d'emploi : Temporaire, temps plein

Lieu : Montréal (possibilité de télétravail)

Catégorie d'emploi: Communication

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Correspondant.e parlementaire | Le 24 heures

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Québec (possibilité de télétravail)

Catégorie d'emploi: Communication

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Journaliste (Services anglais) - QUE00127 | CBC/Radio-Canada

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Sherbrooke

Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)

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Collaborateurs.trices | Le Devoir

Type d'emploi : Journaliste à la pige

Lieu : Montréal

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Journalistes / créateurs.trices de balados (2 postes) | L'Express

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Drummondville

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Analyste en déontologie | Conseil de presse du Québec

Type d'emploi : Permanent, temps plein

Lieu : Montréal

Date limite : Lundi 7 novembre 2022

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Journaliste parlementaire | ONfr+ Groupe Média TFO

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Toronto, Ontario (mode de travail hybride)

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Envoyé par Yapla