— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ
À LA UNE
La FPJQ réagit et réitère l'importance de la liberté de la presse
La CAQ refuse de se prononcer sur une motion
Mardi après-midi, à l'Assemblée nationale du Québec, une motion sans préavis pour reconnaître l'importance de la liberté de la presse a été déposée par Monsef Derraji, député libéral de Nelligan et leader parlementaire de l'opposition officielle.
La motion en question affirme: « Que l'Assemblée nationale déclare que la liberté de la presse est un fondement de toute société démocratique. Qu'elle rappelle l'importance pour tout membre de l'Assemblée nationale d'éviter de remettre en cause ce principe en s'attaquant personnellement à des journalistes, des médias ou aux membres de la Tribune de la presse. »
La motion n'a cependant pas été adoptée, les élus de la Coalition avenir Québec ayant refusé de se prononcer, sans même en expliquer les raisons. « Nous avons été consternés de voir que la CAQ a rejeté la motion que nous avons déposée », a indiqué avec déception M. Derraji.
Pour la FPJQ, cette décision de la CAQ est un dangereux précédent, car la liberté de la presse protège les démocraties des dérives du pouvoir. « De refuser de la reconnaître montre à quel point le gouvernement en place tient à préserver son image. Si les parlementaires n'ont rien à cacher, pourquoi alors refuser d'appuyer la motion ? » s'est interrogé Michaël Nguyen, président de la FPJQ.
« Les journalistes font des enquêtes et l'histoire démontre que leur travail a mené à des changements sociétaux. On n'a qu'à se rappeler le scandale des commandites ou encore la corruption dans l'industrie de la construction, qui avait mené à la Commission Charbonneau », a illustré le président Nguyen.
« Pour travailler à la protection de la liberté de la presse, nous invitons le gouvernement et le conseil des ministres à améliorer la performance du gouvernement en matière de transparence et d'accès à l'information, a ajouté le vice-président de la FPJQ, Éric-Pierre Champagne. C'est un enjeu que les élus aiment bien balayer sous le tapis, il n'en demeure pas moins qu'en matière de transparence et d'accès à l'information, le gouvernement du Québec a beaucoup de pain sur la planche pour améliorer ses pratiques. »
La FPJQ tient aussi à rappeler le rôle essentiel des médias et des journalistes dans le contexte actuel, où la désinformation se multiplie et cause de nombreux ravages dans la sphère publique.
Journée mondiale contre la censure sur internet
« Le combat est loin d'être terminé », estime la FPJQ
Le président de la FPJQ, Michaël Nguyen (photo), considère que la censure en ligne est un phénomène mondial et que les géants du Web n'ont aucun intérêt financier à combattre la désinformation en ligne. « Le modèle des réseaux sociaux ouvre la porte à ces excès. Ce n'est plus la vérité qui compte, c'est l'émotion. Peu importe ce qu'on dit, tant que ça génère de l'émotion, ça génère des revenus pour les géants du numérique. Si ces superpuissances, qui sont plus riches que la majorité des états, ne veulent pas régler le problème, peut-être qu'il serait temps de les forcer à le faire. »
Le président a été interrogé à LCN, dimanche dernier, dans le cadre de la Journée mondiale contre la censure sur internet, une initiative de Reporters sans frontière (RSF). « Un récent sondage montre que 60% des journalistes ont vécu du harcèlement en ligne, et on l'entend parmi les journalistes du Québec. À force de se faire écœurer, ça leur donne peut-être moins envie. Ils s'autocensurent d'une certaine façon parce qu'ils n'ont pas à subir toutes les attaques qui surviennent en ligne. »
Après les menaces et les tests de Google pour bloquer l'accès aux contenus d'actualité sur son moteur de recherche, la maison-mère de Facebook et Instagram, Meta, embarque à son tour dans la valse de l'intimidation. La compagnie américaine a avisé qu'elle pourrait retirer les articles de nouvelles de ses plateformes, si le gouvernement canadien va de l'avant avec le projet de loi C-18. Cette législation prévoit la négociation de redevances aux entreprises de presse pour le partage de leurs contenus d'actualité.
« On voit que le combat est loin d'être terminé, a affirmé avec désolation M. Nguyen. C'est un dangereux précédent pour la démocratie parce qu'on peut voir que la recherche aveugle du profit est plus importante qu'une saine démocratie où les gens sont informés. »
(Photo d'archives de la FPJQ : crédit Josie Desmarais)
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Vous désirez contribuer à l'édition du Trente 2023 ?
La recherche de collaborateurs et collaboratrices se poursuit
Pendant trois ans à compter de 2023, c'est la maison d'édition de la Revue L'Esprit libre qui dirigera le magazine Trente.
L'équipe éditoriale et graphique prépare actuellement un numéro destiné à être un espace de réflexion sur le métier du journalisme et du monde des médias. L'Esprit libre compte faire du Trente le magazine des acteurs et des actrices des médias et, ce, de manière inclusive, en reflétant la diversité du milieu journalistique, tout en apportant de la rigueur et de la profondeur aux débats et enjeux actuels.
Créé en 1976, Le Trente est le magazine du journalisme québécois. Il est distribué à tous les membres de la FPJQ en plus d'être en vente au grand public. Le magazine est publié une fois par an, au mois de novembre.
L'équipe éditoriale cherche notamment des textes sur ces thèmes :
- Le conflit en Ukraine,
- Les nouvelles technologies, l'intelligence artificielle et le journalisme,
- Les enjeux dans les régions du Québec,
- Le journalisme de solutions,
- Les enjeux autochtones,
- Les enjeux touchant les personnes peu représentées dans les médias (racisées, issues de l'immigration, etc.),
- Le travail de journaliste à l'étranger.
Enfin, un dossier spécial sur le poids des mots (quelques exemples: le mot en N, intersectionnalité, urgence climatique, violences sexistes et sexuelles, etc.) et en préparation et il y a encore de l'espace pour accueillir des textes.
La porte n'est fermée à aucune proposition sortant de ces thématiques et tout ce qui sera reçu sera étudié.
Si cette collaboration vous intéresse, nous vous invitons à soumettre des propositions d'articles avant le 4 avril par courriel à l'adresse : letrente@revuelespritlibre.org.
Merci de prévoir un délai de deux semaines avant de recevoir une réponse.
Vous avez jusqu'au lundi 3 avril, à 9 h, pour déposer votre candidature
Le 35e anniversaire du Prix Lizette-Gervais
Le Prix Lizette-Gervais offre aux finissants et finissantes en journalisme et en communication une occasion unique de lancer leur carrière dans la profession. Depuis sa création, il y a 35 ans, le prix a été un tremplin pour plusieurs journalistes et personnes travaillant dans les médias.
Vous pouvez soumettre votre reportage dans l'une de trois catégories : radio, télévision et numérique. Les trois grands prix mériteront une bourse de 1 500$ chacun et un stage à Radio-Canada Première (catégorie radio), TVA Nouvelles (catégorie télévision) ou La Presse (catégorie numérique). Des mentions d'honneur pourront également être attribuées.
Si vous désirez postuler, vous avez jusqu'au lundi 3 avril 2023, à 9h, pour remplir le formulaire de candidature et envoyer votre reportage. Pour plus d'informations, vous êtes invité à consulter le guide de participation.
EN SAVOIR PLUS |
Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain
Bourse Fernand-Séguin 2023
Juges demandés pour le concours « La grande rédaction » de la FAE
La FPJQ est actuellement à la recherche de deux ou trois journalistes, actifs ou à la retraite, qui seraient intéressés à être membre du jury pour le concours « La grande rédaction » de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), présenté en collaboration avec la FPJQ.
Le concours s'adresse aux étudiants ou étudiantes de 4e ou 5e secondaire, de l'éducation des adultes ou inscrits dans un parcours de formation axée sur l'emploi. Pour participer, les élèves doivent rédiger une lettre d'opinion d'un maximum de 600 mots, en lien avec le thème Je parle, tu parles, on s'entend.
Le jury devra déterminer les textes gagnants en fonction des critères suivants :
- Respect du thème;
- Prise de position claire;
- Pertinence et variété des arguments;
- Preuves à l'appui (avis d'experts, statistiques, exemples, faits, témoignages, etc.);
- Respect de la structure d'un texte argumentatif;
- Traitement du sujet;
- Profondeur de la réflexion menée;
- Qualité du vocabulaire utilisé;
- Maîtrise des règles liées à la syntaxe, à la ponctuation et à l'orthographe;
- Respect de la longueur du texte (de 400 à 600 mots maximum).
Si vous avez de l'intérêt à devenir membre de ce jury, vous êtes invité à écrire un bref message de motivation à l'adresse courriel info@fpjq.org. Les personnes choisies seront contactées avant la fin du mois de mars. Les délibérations se tiendront entre le 11 et le 21 avril prochain.
SECTIONS RÉGIONALES
La FPJQ Mauricie – Centre-du-Québec condamne les propos d'Yves Lévesque
Il s'attaque notamment au travail d'une journaliste
La FPJQ section Mauricie – Centre-du-Québec condamne vigoureusement les propos tenus par le chroniqueur et ex-maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque (photo), dans le cadre de sa chronique du jeudi 9 mars, sur les ondes du 106,9 Mauricie. Durant sa chronique, il a attaqué publiquement le travail d'une journaliste de Radio-Canada et a mis en doute la neutralité et l'intégrité du travail effectué par les journalistes de la salle de nouvelles du Nouvelliste.
Monsieur Lévesque soutenait alors que la journaliste Maude Montembeault de Radio-Canada avait véhiculé des informations mensongères. Yves Lévesque a admis sur les ondes du 106,9 Mauricie avoir volontairement boycotté ce média pendant quelques années. Nous estimons qu'il a ainsi entravé le travail des collègues de la journaliste en déclinant leurs demandes d'entrevues.
La FPJQ Mauricie – Centre-du-Québec dénonce vivement ces propos, qu'elle juge indignes de la part d'une personnalité publique.
« À l'époque, si Yves Lévesque estimait que la journaliste avait mal fait son travail, il avait tout le loisir de porter la cause devant le Conseil de presse, qui est le tribunal d'honneur de notre profession, et qui aurait tranché de façon juste et impartiale. Il aurait aussi pu se tourner vers l'ombudsman de Radio-Canada. Il ne l'a pas fait. Il préfère se servir de l'espace public pour régler ses comptes. Ce faisant, par association, Yves Lévesque a entaché la réputation de tout un média et de ses journalistes, à savoir la salle des nouvelles de Radio-Canada Mauricie – Centre-du-Québec, sans passer par les autorités compétentes pour juger de leur travail », soutient Marc-André Pelletier, président de la FPJQ Mauricie – Centre-du-Québec.
« La tactique de M. Lévesque est vieille comme le monde : s'en prendre au messager pour détourner l'attention. Il est déplorable qu'il doive se rendre là, pour son profit personnel, mais au détriment de l'information de qualité produite par les journalistes qu'il attaque. En agissant ainsi, M. Lévesque contribue au climat malsain de polarisation exacerbé autant au Québec qu'ailleurs. Il s'agit d'une attitude irresponsable et dommageable. Les journalistes travaillent pour l'intérêt public, et ils vont continuer de le faire », souligne pour sa part le président national de la FPJQ, Michaël Nguyen.
(Photo de courtoisie : Wikipédia)
la réaction complète de la section régionale |
EN MANCHETTE
Le ministre Fitzgibbon n'aime pas les sources confidentielles
Pierre Fitzgibbon (photo), ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie ainsi que responsable du Développement économique régional, ferait pression pour que des journalistes de la rédaction du Journal de Montréal dévoilent leurs sources, et ce, même si leur confidentialité est protégée par la législation québécoise, a révélé le quotidien de Québecor.
Cette façon de procéder n'est pas très éthique, selon la FPJQ. « Le ministre Fitzgibbon ne devrait pas oublier qu'il n'est pas " seulement " un simple citoyen, mais un élu, ministre de surcroît, et qu'il est redevable envers la population du Québec qu'il représente. Qu'en pensent les anciens journalistes qui siègent désormais comme élus à la CAQ et qui ont défendu la protection des sources pendant leur carrière dans les médias ? » s'est questionné Michaël Nguyen, le président de la FPJQ.
« Il est étonnant que le ministre suggère à des journalistes de dévoiler leurs sources. Cette pression indue, de toute évidence pour créer une polarisation sur les réseaux sociaux, est d'autant plus déplorable qu'il connait pertinemment l'existence de la Loi sur la protection de la confidentialité des sources journalistiques, adoptée par l'Assemblée nationale en 2018. D'ailleurs, en 2020, le premier ministre du Québec François Legault affirmait : " Je veux remercier les membres des médias québécois pour le travail exceptionnel qu'ils font jour après jour ". À moins d'un changement de position de M. Legault depuis, j'inviterais le ministre Fitzgibbon à prendre exemple sur son patron », a ajouté M. Nguyen.
Extrait de la loi québécoise protégeant les sources journalistiques :
5. La divulgation d'un renseignement ou d'un document identifiant ou susceptible d'identifier une source journalistique ne peut être autorisée que si les conditions suivantes sont réunies:
1° le renseignement ou le document ne peut être mis en preuve par un autre moyen raisonnable;
2° l'intérêt public pour l'administration de la justice de divulguer un renseignement ou un document l'emporte sur l'intérêt public de préserver la confidentialité de la source journalistique compte tenu, notamment, de l'importance du renseignement ou du document à l'égard d'une question essentielle dans le cadre de l'instance, de la nature du litige, de la liberté de presse et des conséquences de la divulgation sur la source journalistique et le journaliste
(Photo de courtoisie : Gouvernement du Québec)
LA LOI SUR LA PROTECTION DE LA CONFIDENTIALITÉ DES SOURCES JOURNALISTIQUES |
Blocage des contenus informatifs au Canada
Google recule avec ses tests, mais Meta brandit les menaces
Après un report en raison de problèmes techniques, des dirigeants de Google Canada ont finalement comparu, vendredi dernier, devant le comité permanent de Patrimoine canadien pour expliquer la décision de l'entreprise d'effectuer des tests sur le blocage des contenus d'information. Les tests en question ne permettaient plus de trouver les articles d'actualité sur le populaire moteur de recherche et ont affecté près d'un million d'utilisateurs et d'utilisatrices au Canada.
Dès le début de la rencontre, les deux hauts responsables de Google au Canada, Sabrina Geremia, vice-présidente et directrice nationale, et Jason J. Kee, directeur des politiques publiques et des relations avec le gouvernement, ont tout fait pour contourner les questions des élus.
« Je veux souligner que ce ne sont que des tests », a indiqué M. Kee au début de son intervention. Il a précisé que l'entreprise se préparait à l'application du projet de loi C-18, qui obligerait les géants du numérique à négocier des ententes avec les entreprises médiatiques pour le partage de leurs contenus informatifs. Le directeur a tenu à ajouter que Google n'avait pas encore décidé si elle bloquerait de manière permanente l'accès aux nouvelles advenant une adoption de la législation sous sa forme actuelle.
« C-18 met un prix sur les liens gratuits vers des pages Web, créant un dangereux précédent qui menace les fondements du Web ouvert et la libre circulation de l'information », a expliqué Mme Geremia devant le comité.
Exaspérés par cette façon de procéder, les parlementaires ont finalement demandé aux deux dirigeants de prêter serment en cours de témoignage. Un député libéral leur a même rappelé qu'ils pourraient être accusés de parjure.
« Google abuse de sa position dominante sur le marché pour tenter de forcer la main du gouvernement canadien », a estimé la députée libérale Lisa Hepfner lors de la rencontre. Pour Martin Champoux, un élu du Bloc québécois, il s'agit de « moyens de pression qui sont déloyaux » de la part de la société américaine.
Une atteinte à la démocratie a aussi été soulevée par le député conservateur Kevin Waugh. « Vous avez dépassé les limites. Nous n'avons aucune idée en laquelle consistent vos tests », a-t-il lancé aux deux dirigeants.
Jason J. Kee a finalement déclaré que Google allait cesser les tests à partir d'aujourd'hui, jeudi 16 mars.
Lire l'article complet dans La Presse
Meta lance un nouvel avertissement
Le lendemain de la comparution de Google, The Globe and Mail a rapporté que Meta a choisi à son tour de brandir les menaces pour contester l'application du projet de loi C-18. « Si la Loi sur les nouvelles en ligne est adoptée sous sa forme actuelle, nous mettrons fin à la disponibilité du contenu de nouvelles pour les Canadiens sur Facebook et Instagram », a confirmé la porte-parole Lisa Laventure, dans une déclaration à La Presse. La direction de Meta considère que la législation actuellement à l'étude par le Sénat canadien est « ni durable ni réalisable ».
Un argument auquel n'adhère pas le professeur de journalisme à l'UQAM, Jean-Hugues Roy, qui a également étudié les bénéfices financiers récoltés par Facebook en lien avec la publication des articles d'actualités. « Ils disent qu'ils n'en ont pas besoin. Je n'achète pas l'argument », soulignant qu'en moyenne Meta engrange près de 200 millions de revenus annuellement avec les contenus provenant des médias canadiens. « Ils vont tout faire pour intimider les parlementaires à ne pas adopter la loi », a-t-il tout de même prédit, considérant que l'entreprise numérique se « tirerait dans le pied » en mettant sa menace à exécution.
Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois, a réagi aux menaces de la compagnie américaine. « C'est inacceptable, c'est prétentieux et ça mérite une intervention musclée de l'État et une détermination de l'ensemble de la société pour que l'État de droit s'impose, incluant aux géants de l'internet ».
Alexandre Boulerice, député du NPD, a tenu à rafraichir la mémoire des entreprises technologiques en précisant qu'au Canada, c'est le gouvernement qui édicte les lois. « Si Meta pense qu'avec des menaces, ils vont nous faire reculer, ils se fourrent le doigt dans l'œil jusqu'à l'omoplate. On ne reculera pas. Je trouve disgracieuses ces tentatives d'intimidation. »
Le ministre du Patrimoine canadien Pablo Rodriguez a rappelé que le canal de discussion était ouvert avec Meta. « On a dit qu'on était prêts à travailler avec Facebook, et on l'est encore. »
Les explicationS SUR LES MENACES DE META |
Offre de stage au Devoir pour l'été
La période d'inscription est ouverte jusqu'au 31 mars inclusivement
Les sept étudiants et étudiantes qui seront choisis pour participer aux différents stages pourront suivre le rythme de la production journalistique du Devoir.
« Ils participeront aux réunions de production, aux affectations sur le terrain, et pourront suivre toutes les étapes de préparation des contenus, de l'idéation jusqu'à la diffusion. Différents secteurs, divers formats et styles journalistiques leur seront proposés. Le stage s'étirera sur huit semaines, en plein coeur de l'été, et sera supervisé par des journalistes d'expérience et la direction de l'information », a indiqué la rédactrice en chef du Devoir, Marie-Andrée Chouinard.
« Nous contribuons, par ces stages, à la formation d'une relève en journalisme, un métier essentiel au maintien de l'équilibre démocratique. Les stages seront rémunérés grâce au soutien de nos partenaires. C'était primordial pour nous, car nous savons que c'est un sujet de préoccupation pour les étudiants », a précisé Brian Myles, directeur du quotidien de la rue Berri.
« Cette année, nous accueillerons sept stagiaires grâce au soutien financier de nos précieux partenaires que sont l'Université Concordia, Les Amis du Devoir et le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) », a ajouté la rédactrice en chef dans son mot de la rédaction.
L'appel à candidatures pour les différentes offres de stage se terminera le vendredi 31 mars prochain.
Pour vous inscrire :
- Stage Concordia-Le Devoir en journalisme : www.ledevoir.com/bourse-stage-concordia
- Stage FRQSC-Le Devoir en journalisme scientifique : www.ledevoir.com/bourses-de-stage-frqsc
- Stage Les Amis du Devoir en journalisme : www.ledevoir.com/bourse-de-stage-les-amis-du-devoir
EN SAVOIR PLUS |
Remplacement de Paul Arcand sur les ondes du 98,5 FM à partir d'août 2024
Patrick Lagacé sera à la barre de l'émission matinale
Le journaliste et chroniqueur Patrick Lagacé (photo) prendra le relais, au mois d'août 2024, à l'animation de l'émission « Puisqu'il faut se lever » diffusée au 98,5 FM à Montréal. L'été dernier, Paul Arcand a annoncé qu'il n'allait pas renouveler son contrat à l'expiration de celui-ci, voulant se consacrer à de nouveaux projets.
« C'est un immense défi, et on a un an et demi pour construire une équipe de collaborateurs en ondes et hors ondes. Un an et demi pour voir ce qu'on va garder de l'émission et ce qu'on va décider de ne pas garder », a indiqué M. Lagacé en entrevue.
Le vice-président du 98,5 et des stations régionales de Cogeco Média, Pierre Martineau, avait approché M. Lagacé, il y a un certain temps, pour tâter son intérêt. « La première fois qu'on en a parlé formellement, j'ai dit " écoute, je ne ferme pas la porte ", ce qui était une façon de fermer la porte en la gardant un peu entrouverte. Pourquoi ? Parce que c'est un gros défi. Est-ce que je vais me lever à cette heure-là ? À force de réfléchir, d'avoir des discussions avec Pierre, d'en parler à mes proches, finalement j'ai dit oui », a précisé le chroniqueur, membre de la FPJQ.
Il continuera également à collaborer avec La Presse, mais la fréquence de ses écrits pourrait être moins élevée. « J'ai établi avec les lecteurs de La Presse une conversation qui dure depuis des années, qui est riche et que j'aime beaucoup, donc je n'ai pas l'intention de m'en aller. » Toutefois, il prendra une pause de six mois lorsqu'il débutera son nouveau mandat au 98,5. Concernant la poursuite de ses coanimations à Télé-Québec, aux émissions « Deux hommes en or » et « Rosalie », il n'est pas encore fixé à ce stade. « Je vais avoir des discussions avec le diffuseur, c'est sûr. »
Lorsque questionné sur les comparaisons qui viendront avec son prédécesseur, le journaliste de 51 ans a vanté le « génie » de Paul Arcand avant d'indiquer qu'il est à « l'aise avec ça. Je ne peux pas contrôler ça. Tout ce que je peux faire, c'est faire ce que je fais tout le temps, arriver préparé. »
(Photo de courtoisie)
les DÉTAILS |
Balado le métier d'informer de Projet J
Le « journalisme d'impact » de Thomas Gerbet
Dans le cadre de la baladodiffusion « Le métier d'informer » de Projet J, l'animateur Steve Proulx a reçu le journaliste Thomas Gerbet (photo) de Radio-Canada.
Au départ, M. Gerbet songeait à devenir enseignant. Il a expliqué, d'entrée de jeu, pourquoi il a finalement opté pour le journalisme. « Le métier de professeur, je me rendais compte qu'il ne me convenait pas et je trouvais plus d'aventure dans le métier de journaliste. Même s'il y a beaucoup de points communs, je suis très content de ma décision. »
Celui qui a intégré l'équipe de « journalisme d'impact » de la Société d'État depuis quelques années a été à l'origine de plusieurs reportages exclusifs, notamment, le déversement de milliards de litres d'eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent en 2015, l'histoire du lanceur d'alerte Louis Robert, agronome au MAPAQ et plus récemment, les problèmes de contamination en raison des rejets atmosphériques de la fonderie Horne à Rouyn-Noranda.
Le membre de la FPJQ considère que son travail permet de rapporter certains dysfonctionnements dans notre société. « Dans la vie, je veux faire changer les choses, je veux avoir un impact positif. Même si des fois c'est dur à encaisser pour certains, par exemple, un sujet qui fait mal paraître un politicien, j'ai l'impression qu'au final on le rend meilleur parce qu'on lui permet de s'améliorer en mettant le doigt sur ce qui ne fonctionne pas. »
Après avoir expliqué brièvement des distinctions entre le journalisme de solution et celui d'impact, M. Gerbet s'est fait demander si c'était le rôle des journalistes d'être des acteurs de changement dans la société. « Mon but n'est pas d'orienter politiquement les choses, mais d'identifier un problème apparent soulevé par différents acteurs dans une situation. Ensuite, les solutions seront proposées par les acteurs concernés. »
(Photo de courtoisie
ÉCOUTER L'entrevue intégrale SUR PROJET J |
Copibec
Le droit d'auteur ne protège pas les idées
La Loi canadienne sur le droit d'auteur a un point commun avec les autres législations similaires à travers le monde. Elle ne protège pas les idées, mais l'expression de celle-ci. Une fois qu'une idée est fixée sur un support, par exemple dans un roman imprimé, c'est le récit qui en devient protégé par le droit d'auteur.
Tout comme les idées, les faits, les informations factuelles, l'histoire et les chiffres ne sont pas couverts par le droit d'auteur. L'article cite en exemple l'utilisation du nombre pi (3,1416) qui ne jouit d'aucune protection légale.
Cet article, publié par Copibec, est une traduction adaptée du texte « Pi Isn't Protected By Copyright Law », paru originalement en version anglaise sur le site de Copyrightlaws.
LIRE La traduction de l'ARTICLE |
À L'INTERNATIONAL
Pour connaître la vérité sur les causes d'un tragique accident de train
Une grève de 24 heures déclenchée par les journalistes grecques
Pour protester contre le manque d'information sur les causes de l'accident ferroviaire mortel, survenu le 28 février dernier à Tempé en Grèce, les journalistes du pays ont déclenché une grève de 24 heures, hier.
La Confédération panhellénique des rédacteurs a précisé que la grève a touché l'audiovisuel, la majorité des sites d'information et la presse écrite. D'ailleurs, aucun bulletin de nouvelles télévisé n'a été présenté mercredi.
« Les journalistes unissent leur voix à celles de la société grecque et du mouvement syndical pour réclamer l'attribution réelle des responsabilités pour le crime de Tempé (situé à 350 km au nord d'Athènes) », a indiqué par communiqué la POESY.
L'organisation syndicale appelle aussi les journalistes à travailler pour « découvrir les vraies causes de l'accident tragique qui a bouleversé le pays » et qui a fait 57 victimes.
Des « conventions collectives » ont aussi été réclamées par les grévistes, tout comme des augmentations des salaires. En raison de l'importante crise financière qui a touché la Grèce, à partir de 2008, la rémunération des journalistes a été revue à la baisse dans les dernières années.
(Photo de courtoisie : capture d'écran News24)
LA NOUVELLE |
EN RAFALE
Voici un survol rapide d'autres nouvelles en lien avec le journalisme :
- Les journalistes regagnent la confiance des Québécois (Le Devoir)
- Une enquête de La Presse en nomination aux Global Media Awards (La Presse)
- Le journaliste Maxime Landry de TVA Nouvelles remet sa démission (LinkedIn)
- Noovo Info présente « L'affaire Chantale Daigle: le documentaire » par Noémi Mercier (Noovo Info)
- Dans le calepin de l'éditeur adjoint : Le doute, c'est comme du dentifrice… (La Presse)
- Le total des dépenses médiatiques au pays a dépassé les 17 milliards en 2021 (Médias d'Info Canada)
- Un an après la vente de Brunswick News, les médias locaux plus fragiles que jamais (Radio-Canada)
- Le gouverneur Ron DeSantis s'attaque aux lois sur l'accès à l'information en Floride (Radio-Canada)
- Un attentat à la bombe mortel en Afghanistan vise des journalistes lors d'un événement de presse (FIJ)
- Les journalistes étrangers confrontés à des restrictions de voyage et au harcèlement en Chine (FIJ)
- Chaos à la BBC après la suspension d'un présentateur vedette (Le Devoir)
- Meta annonce travailler sur un nouveau réseau social (Le Devoir)
- Dafna Linzer quitte brusquement son poste de rédactrice en chef chez Politico (Washington Post)
- Le radiodiffuseur public danois déconseille à son personnel d'utiliser TikTok (BBC News)
- The Guardian remporte le titre de quotidien de l'année aux Press Awards (The Guardian)
- The Messenger, un média en démarrage, veut implanter rapidement une salle de rédaction (NY Times)
- Émission TPMP en France : le régulateur des médias saisi après des propos complotistes (Le Point)
- Des pressions politiques et réglementaires sur les médias indépendants polonais dénoncés (RSF)
- RSF agrandit sa bibliothèque dans le jeu vidéo Minecraft avec une salle dédiée à l'Iran (RSF)
- L'IA ne révolutionnera pas le journalisme, mais aura un impact progressif et nuancé (OII)
- Les outils du journalisme : une amélioration de la productivité ou une distraction ? (IJ Net)
- Relevez le défi de la maison de la première dictée Antidote de la FPJQ (Antidote)
LE COIN LECTURE
Un livre publié par des éditions du Boréal
Les « Entretiens » de Lise Bissonnette
Plongez dans la carrière d'une des bâtisseuses du Québec contemporain : un parcours fascinant et inspirant au confluent du journalisme, de la politique et de l'administration publique. Conçus comme un essai sur le Québec depuis la Révolution tranquille, ces entretiens avec Lise Bissonnette rendent compte d'un parcours unique et permettent de jeter un regard novateur sur quelques grands enjeux au cœur de la société québécoise.
Tant dans les pages du Devoir que dans ses postes ultérieurs, Mme Bissonnette s'est engagée pour l'éducation, pour le savoir et la culture, mesurant ici l'ampleur des zones sinistrées, réclamant là des équipements, rendant compte de la culture comme puissant moteur économique, luttant contre l'indifférence et pour la démocratisation culturelle. Le passage du journalisme au service d'institutions publiques d'envergure, auxquelles elle consacre la deuxième partie de sa carrière, se fait ainsi tout naturellement.
Vous pouvez consulter un extrait du livre en ligne.
Femme d'idées et d'action, Lise Bissonnette est à la fois observatrice, analyste et partie prenante de la société québécoise depuis près de cinquante ans. Sa carrière couvre un large éventail d'engagements intellectuels, dont la cohérence repose sur la notion de service public et une préoccupation constante pour la justice sociale, l'inclusion, l'accès universel à l'éducation, au savoir et à la culture, et les institutions qui les soutiennent.
Historienne, Pascale Ryan partage sa carrière entre l'administration universitaire et la recherche. Elle s'intéresse plus particulièrement à la notion d'engagement intellectuel.
« Entretiens » est paru aux éditions du Boréal.
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1er au 31 mai 2023
Les Semaines de la presse et des médias
2 mai 2023
Annonce des finalistes de la 46e édition des Prix du magazine canadien
3 mai 2023
Journée mondiale de la liberté de la presse
Date butoir pour soumettre sa candidature au Prix Union européenne-Canada pour jeunes journalistes
15 mai 2023
Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022
19 au 21 mai 2023
Festival international de journalisme de Carleton
22 mai 2023
Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée nationale des patriotes
24 mai 2023 de 8h30 à 18h
Préconférence internationale « Entre idéaux et pratiques : La performance du rôle journalistique en période de transformation » présentée à l'Université métropolitaine de Toronto
15 juin 2022
Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale
23 juin 2023
Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée de la Fête nationale du Québec
23 juin 2023
Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Confédération canadienne
24 août 2023
Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire
4 septembre 2023
Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la fête du Travail
9 octobre 2023
Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Fête de l'Action de grâce
10 au 12 novembre 2023
Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur
11 novembre 2023
Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur
12 novembre 2023
Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur
VOS AVANTAGES FINANCIERS
Parc Oméga
Le Parc Oméga de Montebello offre des billets à tarif réduit aux membres de la FPJQ lors des réservations effectuées en ligne sur le site corporatif avec le code promo. Vous devez aussi présenter votre carte de presse ou de membre lors de l'admission au Parc Oméga.
Société des musées du Québec
L'entrée gratuite dans plusieurs musées québécois et certains établissements à l'étranger, comme le Louvre et les musées nationaux de France.
Strøm spa
Le Strøm spa propose aux membres de la FPJQ une page d'offres exclusives variées et mise à jour régulièrement pour profiter de l'expérience thermale, des massages et des soins, ainsi que pour l'achat de cartes-cadeaux ou de forfaits pour l'un des ses quatre établissements. Certains rabais peuvent représenter une économie allant jusqu'à 35% sur le prix régulier.
OFFRES D'EMPLOI
Vidéojournaliste (Services français) - WIN00926 | CBC/Radio-Canada
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Windsor, Ontario
Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)
Exigence linguistique du poste : Bilingue (français/anglais)
Édimestre | Éducaloi
Type d'emploi : Contractuel (1 an)
Lieu : Montréal (télétravail flexible)
Date limite : 2 avril 2023
Réalisateur associé ou réalisatrice associée (Services français) - WIN00925 | CBC/Radio-Canada
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Windsor, Ontario
Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)
Exigence linguistique du poste : Bilingue (français/anglais)
Journaliste-vidéaste | RNC Média Abitibi-Témiscamingue
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Rouyn-Noranda
Journaliste | RNC Média Abitibi-Témiscamingue
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Val-d'Or
Journaliste | Il Cittadino Canadese
Statut d'emploi : Contractuel (un an)
Lieu : Montréal
Date limite : 22 mars 2023
Journaliste | NousTV Laurentides (Cogeco)
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Sainte-Adèle
Journaliste | CKIA 88,3
Statut d'emploi : Contractuel (jusqu'au 31 mars 2024)
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Québec
Date limite : 17 mars 2023
Vidéojournaliste (Services français) - BAI00012 | CBC/Radio-Canada
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Baie-Comeau
Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)
Exigence linguistique du poste : Français seulement
Journalistes (deux postes) | L'Acadie Nouvelle
Statut d'emploi : Permanent
Type d'emploi : Temps plein
Lieux : Moncton et Péninsule acadienne
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