BONNE FÊTE NATIONALE 2024
PARUTION DU NUMÉRO 4.1 DU MAGAZINE
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NOUVELLES DU MQI
DÉBAT SUR LA DÉFENSE DE LA LOI 21 ET LA LAÏCITÉ AU QUÉBEC
André Binette, Daniel Baril et Gilbert Paquette (CQ) ont présenté leurs positions sur la laïcité et l'indépendance. Le débat animé par Sylvie Legault avait lieu le 28 avril à la SSJB. La Laïcité de l'État est une composante indispensable de la République du Québec que nous voulons construire. Elle s'oppose au multiculturalisme canadien et favorise au contraire le vouloir vivre ensemble dans une même nation. Pour établir la laïcité dans le domaine public, l'insoutenable hystérie du Canada anglais à l'égard de la loi 21 nous montre que cela ne sera possible que lorsque le Québec sera un pays indépendant. Un dossier regroupant les trois interventions sera publié en septembre dans la revue l'Action National et un résumé dans le magazine du MQI. On trouvera l'enregistrement sur la page Facebook et la nouvelle chaîne YouTube du MQI, ICI.
100ème ANNIVERSAIRE DE NAISSANCE DE GUY ROCHER.
Le 24 mai, le président du MQI, Gilbert Paquette, a représenté notre mouvement au 100ème anniversaire de naissance de Guy Rocher, un évènement des IPSO, présidé par Daniel Turp. Guy Rocher a captivé la centaine de personnes présentes en nous racontant comment il est devenu indépendantiste. En 1967, il écoutait deux chercheurs français qui parlaient du "Vive le Québec libre!" de De Gaule en disant des québécois "s'ils deviennent libres, on va les avoir sur les bras". À ce moment fédéraliste, Guy Rocher s'est surpris à faire son premier plaidoyer indépendantiste. Merci pour tout, Guy Rocher !
DÉBAT SUR LES ORIENTATIONS D'HYDRO-QUÉBEC
Le « Maître chez nous" de l'élection référendaire de 1962 a alimenté une volonté populaire d'indépendance. Mais aujourd'hui on assiste à un processus sournois de privatisation d'Hydro-Québec. Le Mouvement Québec Indépendant a organisé le 8 juin sa quatrième rencontre de l'année sur l'avenir d'Hydro Québec.
La conférence, animée par Germain Dallaire, a débuté par un exposé de Michel Roche sur l'importance du « geste fondateur » de 1962 et de ceux qui ont suivi dans le processus d'affirmation du peuple québécois. Robert Laplante a ensuite décrit le processus d'autodestruction par la privatisation qui en cours, en en soulignant les impacts négatifs majeurs. Martine Ouellet a fait le point sur la situation actuelle, mettant en évidence le front de résistance en train d'émerger au Québec en faveur du maintien d'Hydro-Québec sous le contrôle public. On trouvera l'enregistrement sur la page Facebook et la chaîne YouTube du MQI, ICI.
ACTUALITÉS DANS NOS MAGAZINES
LE CONTRÔLE DE L'IMMIGRATION PAR LE QUÉBEC, « C'EST NON! »
Le premier ministre François Legault a rencontré son homologue Justin Trudeau le 14 mars dernier pour à nouveau quémander les pleins pouvoirs en immigration. Il s'est fait répondre un NON retentissant. Pourtant, l'objectif annuel d'Ottawa de 500 000 immigrants permanents est un dangereux fantasme « canadian » incompatible avec la capacité d'accueil du Québec et contribuant fortement à l'anglicisation deMontréal.
Pendant que l'immigration permanente dépasse les capacités du Québec, l'immigration temporaire explose, passant de 361 000 à 528 000 selon les dernières données de Statistique Canada. Comme cela a été dit et redit, seul un pays indépendant peut contrôler son immigration. Il est urgent que les Québécois en tirent la conclusion logique.
LES TRANSFERTS EN SANTÉ, UN AUTRE ÉCHEC DE FRANÇOIS LEGAULT
Après une impasse qui aura duré plus d'un an, les gouvernements Legault et Trudeau se sont finalement entendus sur le même montant qu'il y a un an. Le Québec était devenu la dernière province sans entente avec Ottawa.
Ottawa versera annuellement pendant dix ans, six fois moins que le montant réclamé par Québec, qui était lui-même trois fois inférieur au partage du financement en santé 50-50 entre les provinces et Ottawa. Le premier ministre Legault se félicite que ce maigre financement soit fait sans les conditions qu'Ottawa avait eu le culot de vouloir lui imposer, bien que la santé une compétence exclusive des provinces selon une constitution imposée en plus au Québec sans le consentement de sa population.Le premier ministre du Québec ne peut quitter son attitude de résignation, ses belles paroles et ses réclamations qui n'aboutissent à rien. Il n'a aucun rapport de force et il est très gênant à voir François Legault quémander constamment à Ottawa parce qu'il ne peut pas redevenir indépendantiste sous peine d'éclatement de sa coalition. C'est pourtant ce qu'il faudrait faire, mais les Québécois devront attendre l'élection d'octobre 2026 pour décider eux-mêmes de leurs affaires.
Selon le commissaire fédéral à l'environnement
LE CANADA SUR LA VOIE DE L'ÉCHEC CLIMATIQUE
Dans un rapport publié avant la Conférence des Nations unies (COP28), le commissaire fédéral à l'environnement, Jerry DeMarco, concluait que « le gouvernement fédéral n'est pas en voie d'atteindre l'objectif fixé dans son Plan de réduction des émissions pour 2030, qui est de réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40 % sous le niveau de 2005 d'ici 2030 ».
Le rapport DeMarco rappelle par ailleurs que les échecs du Canada à respecter ses engagements climatiques ont été nombreux dans le passé. « Depuis 1990, le gouvernement fédéral a élaboré plus de 10 plans de réduction des émissions qui ont coûté des dizaines de milliards de dollars aux contribuables. Malgré cela, les émissions de GES du Canada étaient plus élevées en 2021 qu'elles ne l'étaient en 1990 », fait-il valoir. Le Canada se classe au dernier rang parmi tous les pays membres du G7 pour ce qui est de la réduction des émissions.
Rappelons que le Québec finance ces plans au lieu de garder ces impôts qu'il envoie à Ottawa pour les investir dans la décarbonation de son économie et la lutte aux changements climatiques.
LE QUÉBEC DÉPASSE L'ONTARIO EN MATIÈRE DE TAUX D'EMPLOI
Depuis 2018, le marché de l'emploi est extraordinairement vigoureux au Québec. En octobre 2023, le pourcentage des Québécois de 15 ans ou plus qui occupaient un emploi équivalait à 82,4 % de la population totale de 15 à 64 ans.
Selon l'économiste Pierre Fortin, « ces performances du taux d'emploi plaçaient le Québec au premier rang des 10 provinces canadiennes et au quatrième rang parmi les 25 grandes économies avancées membres de l'OCDE. Seuls le Japon, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas font mieux[1]. » Ce n'est pas rien!
Après un écart qui grandissait en faveur de l'Ontario de 1945 à 1989, le Québec a effectué un extraordinaire rattrapage depuis 1989. Depuis ce temps, le taux d'emploi n'a cessé de progresser plus vite au Québec qu'en Ontario pour rattraper le taux ontarien en 2012 et le dépasser depuis 2016. Par ailleurs, en janvier 2024, les données de Statistique Canada situaient le chômage à 4,5 % au Québec et à 6,2 % en Ontario et en Alberta.
Ces données nous montrent qu'il faut combattre le discours du Québec trop petit. Non seulement le Québec a-t-il tout ce qu'il faut pour être un pays prospère, mais l'indépendance fera du Québec l'une des économies les plus innovatrices et les plus avancées de la planète.
[1] Pierre Fortin, « La singulière ascension de l'emploi au Québec », L'actualité, 11 novembre 2023.
Campagne de sociofinancement
Soutien du magazine imprimé
Depuis 2019 , le MQI vous offre le magazine Oui je le veux! en version imprimée et numérique. Il met en première page des personnalités qui s'assument pour l'indépendance. Il présente l'actualité toujours sous l'angle indépendantiste et propose des chroniques d'auteurs reconnus tels Maxime Laporte, André Bélisle, Gilbert Paquette, Martine Ouellet, Denis Ouellet portant sur la langue, l'économie, l'environnement, et bien d'autres sujets qui concernent l'avenir de notre nation.
Cette campagne de sociofinancement vise à assurer la pérennité de notre magnifique magazine IMPRIMÉ en 32 pages couleur.
Bien que les coûts soient limités grâce au bénévolat de son équipe d'artisans et de chroniqueurs, la mise en page professionnelle, l'impression et la diffusion d'une version imprimée sont forcément plus coûteux que ceux d'une version numérique, sans compter le coût de l'inflation.
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