2022-12-08 Lettre InfoFPJQ2022-12-08 Lettre InfoFPJQ
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— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Arrestation du journaliste Antoine Trépanier en 2018

Deux policiers blâmés en déontologie

« Bien sûr, les journalistes ne sont pas immunisés contre des accusations de harcèlement criminel. Cependant, compte tenu de la nature de leur travail et du rôle primordial que jouent la liberté d'expression et la liberté de la presse pour la démocratie, un minimum de vigilance policière s'impose quand vient le temps d'arrêter un membre des médias », a conclu le comité de déontologie policière qui s'est penché sur une plainte déposée en lien avec l'arrestation en 2018 du journaliste Antoine Trépanier (photo), qui travaillait à ce moment pour Radio-Canada.

« C'est une bonne nouvelle. C'est une victoire, mais c'est un peu ridicule comme victoire, parce qu'il n'y aurait même pas dû à la base avoir de combat. J'espère que ça va permettre au journaliste Antoine Trépanier de mettre ça derrière lui. [...] Je pense que ça envoie un message aux policiers qu'il y a des règles à respecter et que les journalistes peuvent faire leur travail », a commenté le président de la FPJQ Michaël Nguyen lorsque contacté par Le Droit pour réagir au jugement.

L'histoire débute en 2018 quand le journaliste et membre de la FPJQ est arrêté par les policiers de Gatineau pour harcèlement criminel à la suite d'une plainte déposée par Yvonne Dubé, la directrice générale des Grands frères et grandes sœurs de l'Outaouais (GFGSO). M. Trépanier tentait alors d'obtenir le point de vue de la directrice générale avant la parution d'un reportage qui indiquait qu'elle s'était « faussement présenté comme avocate et a pratiqué le droit sans autorisation » quelques années plus tôt.

Par la suite, le Service de police de la ville de Gatineau (SPVG) avait transmis le dossier au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) qui n'avait pas déposé d'accusation, jugeant qu'aucun acte criminel n'avait été posé par le journaliste, désormais à l'emploi du Droit.

À la suite de l'arrestation de M. Trépanier, un professeur au collégial de la région de Montréal, Vania Atudorei avait déposé une plainte visant les trois policiers qui étaient impliqués. Le comité déontologique a rendu sa décision, dans les derniers jours, blâmant deux des trois policiers pour avoir enfreint le code de déontologie des policiers du Québec.

Le verdict mentionne que le sergent Mathieu La Salle Boudria et le lieutenant Paul Lafontaine « n'ont pas respecté l'autorité de la loi ni collaboré à l'administration de la justice en effectuant une enquête incomplète, à la suite de la plainte de madame Dubé ». Le sergent La Salle Boudrias, qui était encore agent au moment des faits « n'a effectué aucune enquête » selon le jugement en plus d'avoir négligé « de s'intéresser aux éléments factuels apparents et aux personnes accessibles. Il ne recherche aucune preuve corroborative auprès de Mme Dubé », notamment sur les raisons pour lesquelles Antoine Trépanier voulait la contacter.

L'autre policier visé par la plainte, le sergent Gabriel Gagné, a été blanchi par le comité jugeant que son intervention « s'est limitée à arrêter M. Trépanier et à le remettre en liberté après avoir reçu les instructions de l'agent La Salle Boudria ».

Pour le professeur Atudorei « ça démontre que ma plainte était justifiée, qu'elle a été prouvée, qu'elle est pertinente. Le juge a été sans équivoque. Je n'ai jamais vu ça. C'est une grande victoire. C'est la preuve qu'on vit dans une société où n'importe quel citoyen peut déposer une plainte en déontologie et obtenir gain de cause et c'est une victoire pour tous les journalistes ».

(Photo courtoisie)

L'ARTICLE DU DROIT

Vous désirez participer à l'un des comités de la FPJQ ?

La composition des différents comités de la FPJQ sera complétée dans les prochaines semaines par le conseil d'administration. Si vous êtes membre de la Fédération et que vous avez du temps à consacrer, vous devez écrire à info@fpjq.org avant le mardi 13 décembre en mentionnant quel comité vous intéresse et en motivant brièvement votre demande.

Les rencontres se déroulent principalement en visioconférence et vous devez avoir des disponibilités sur les heures du midi ou en soirée. Un membre de l'équipe entrera en communication avec les personnes membres qui seront sélectionnées.

La liste des comités de la FPJQ :

  • Comité des activités (Semaine de la presse, congrès annuel et les formations)
  • Comité des communications et du Trente
  • Comité des finances
  • Comité de gouvernance
  • Comité de politique publique
  • Comité des prix et bourses
  • Comité de la protection des renseignements personnels
  • Comité des régions
CONTACTEZ-NOUS

PRIX ET BOURSES

Le Concours canadien de journalisme

Ouverture des candidatures pour l'édition 2022

Le Concours canadien de journalisme (CCJ) encourage et récompense l'excellence du travail journalistique depuis 1949. Il est ouvert aux journaux quotidiens, agences de presse et sites de nouvelles en ligne dont les candidatures ont été approuvées par le conseil des gouverneurs du CCJ. Les règlements complets de l'édition 2022 sont disponibles en ligne.

Vous pouvez soumettre vos articles et reportages réalisés en 2022 dans l'une des 23 catégories. Les dates butoirs pour participer varient entre le 9 et le 15 janvier 2023, selon les catégories. Les frais d'inscription sont fixés à 30 $ par soumission.

Parmi les changements et les nouveautés pour cette édition, le Concours a modernisé son site Web, mis en place un nouveau système d'inscription pour simplifier le processus de soumission et d'évaluation des candidatures en plus d'avoir créé un prix de Reportage sur un sujet particulier, portant cette année sur les questions autochtones et le changement climatique. Une Distinction honorifique spéciale sera aussi décernée.

Le nom des finalistes sera annoncé à la mi-mars et les personnes lauréates seront dévoilées lors d'un gala en présentiel le 5 mai à Toronto.

LES DÉTAILS

Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain

Bourse Fernand-Séguin 2023

CONSULTER LES CONDITIONS DE PARTICIPATION


Vous devez avoir des disponibilités entre le 31 mars et le 18 avril 2023

Jurys demandés pour les bourses du Fonds CDPQ

Nous recherchons actuellement trois juges bénévoles qui détermineront les six lauréats et lauréates des bourses 2023 du Fonds de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour la relève journalistique. Les jurys devront avoir des disponibilités entre le 31 mars et le 18 avril 2023 pour la délibération.

Si l'expérience vous intéresse et que vous êtes membre professionnel, retraité ou enseignant en journalisme, écrivez-nous à info@fpjq.org en motivant brièvement votre intérêt. Les situations de conflit d'intérêts doivent être évitées.

Le Fonds CDPQ pour la relève journalistique permet cette année à six boursiers d'effectuer un stage rémunéré de trois à quatre mois dans un média d'information. Chaque bourse est d'une valeur de 9 000 dollars. Les mises en candidature pour cette édition s'ouvriront le jeudi 23 février prochain.

EN SAVOIR PLUs sur l'édition 2023

EN MANCHETTE

Cinq nouvelles décisions rendues par le Conseil de presse du Québec

CBC News et Shachi Kurl sont blâmées pour partialité

Le Conseil de presse du Québec (CPQ) a rendu des décisions mardi concernant cinq dossiers de plaintes qui lui avaient été soumis. L'une des plaintes traitées concerne la question posée lors du débat des chefs au fédéral tenu en anglais en septembre 2021. « Vous niez que le Québec a des problèmes de racisme, pourtant vous défendez des mesures législatives telles que les projets de loi 96 et 21 qui marginalisent les minorités religieuses, les anglophones et les allophones », avait alors demandé la modératrice Shachi Kurl au chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet.

La plainte déposée par Julie Lapierre au Conseil déplorait de la partialité, de la discrimination, et le non-respect de la vie privée et de la dignité de M. Blanchet. Ce dernier point n'a pas été traité par l'organisme, car les propos de la modératrice du débat ne visaient pas spécifiquement la plaignante.

Selon la décision rendue par le CPQ, l'utilisation du terme « racisme » dans le contexte du débat relevait d'une opinion et non d'un fait avéré, et ce, même si la modératrice « a pu se faire le porte-voix d'une frange de la population, elle ne le précise pas et évoque le racisme comme si cela avait été démontré », a précisé le Conseil, qui a estimé que le public « est en droit de s'attendre à ce que les modérateurs traitent de façon impartiale les chefs invités à débattre ».

Le CPQ a blâmé pour partialité Mme Kurla ainsi que CBC News, même si d'autres chaînes de télévision diffusaient le débat au Canada. Le Conseil explique que seule la CBC était nommée dans le grief pour justifier cette décision.

Concernant la diffamation, le tribunal d'honneur a rejeté le grief et expliqué dans la décision que la modératrice n'a pas qualifiée tous les Québécois.es de racistes. « La formulation de la question était maladroite, mais elle ne contenait pas pour autant des propos discriminatoires ».

Une autre des plaintes étudiées concernait l'article « Négligence dans un centre de réadaptation de la DPJ de Baie-Comeau », par la journaliste Stéphanie Vallet du Devoir. Le grief avait été déposé par Lyne Monger au nom du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord. La plaignante déplorait la diffusion d'informations jugées inexactes, le manque de fiabilité des informations transmises par les sources, la divulgation d'informations permettant d'identifier une personne mineure et de la diffamation.

Après étude du dossier, la plainte dans son ensemble a été rejetée à l'exception du grief en diffamation qui n'a pas été traité, car il est du ressort de la sphère judiciaire et non de la déontologie journalistique, a précisé le CPQ.

CONSULTER LES DÉCISIONS RENDUes

La FPJQ Est-du-Québec dénonce une décision du CISSS de la Côte-Nord

Deux éducatrices suspendues pour « bris de confidentialité »

Parce qu'elles auraient transmis de l'information « confidentielles », à un média relatant de la négligence et un problème de surpopulation dans un centre de réadaptation de la DPJ, le pavillon Richelieu à Baie-Comeau, deux éducatrices ont été suspendues sans salaire par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord.

Un article signé Stéphanie Vallet, paru dans Le Devoir le 25 mars 2021, avait révélé la situation difficile au pavillon Richelieu. Le CISSS a sanctionné les deux employées après une enquête interne pour rechercher les sources confidentielles qui auraient dévoilé l'information.

La section Est-du-Québec de la FPJQ a réagi lundi, par l'entremise de sa présidente Johanne Fournier, en dénonçant au Devoir la gestion du dossier par le CISSS. « Il est malheureux que les personnes qui sont attaquées dans ce cas soient des lanceurs d'alerte, sans d'abord chercher à comprendre la ou les raisons qui ont poussé ces employés à révéler des informations visant à mettre en lumière des situations inquiétantes. Comme la loi le prévoit, les lanceurs d'alerte qui décident de parler à des journalistes devraient être protégés. Si ces lanceurs d'alerte se tournent vers les médias, c'est parce qu'ils ne peuvent pas être entendus par leurs supérieurs. Dans ce cas, le travail journalistique devient important pour le droit du public à l'information ».

Les courriels de trois personnes à l'emploi du Centre auraient aussi été lus par l'employeur sans qu'elles en soient averties. « On considère que les courriels ont été obtenus à l'encontre du droit à la vie privée et que c'est susceptible de déconsidérer l'administration de la justice », a affirmé Me Sophie Cloutier, l'avocate de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), lors d'une séance en arbitrage de grief, lundi.

  « Ce que l'employeur plaide et invoque, c'est que les motivations des personnes salariées et du syndicat ne sont pas celles annoncées. Donc, ce n'est pas nécessairement la protection du public qui est au centre de leur démarche, mais plutôt des relations de travail », a plaidé Me Carl Dessaints, l'avocat du CISSS de la Côte-Nord, devant l'arbitre Jean-Yves Brière.

L'une des lanceuses d'alertes touchées par les mesures disciplinaires a été suspendue deux semaines et l'autre a écopé de cinq jours. La direction du CISSS a justifié sa décision en évoquant le devoir de loyauté envers l'employeur.

« Ces salariées ont vécu des représailles de l'employeur pour un soi-disant " bris de confidentialité " que nous contestons », a indiqué la représentante syndicale de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux Maude Fréchette, qui est également travailleuse sociale de profession.

Pour la présidente de la FPJQ-Est-du-Québec, « les lanceurs d'alerte sont indispensables à la liberté d'expression. Si le CISSS considère que les informations livrées aux journalistes sont fausses, il peut toujours les corriger, sans pour autant partir à la chasse aux lanceurs d'alerte, dont le rôle est essentiel à la démocratie ».

Mardi, les trois partis formant l'opposition à l'Assemblée nationale ont affirmé être préoccupés par la suspension sans solde des deux lanceuses d'alerte présumées.

LES EXPLICATIONS DU DEVOIR

Dès demain et jusqu'au 31 janvier à Saint-Jean-sur-Richelieu

« En un regard », une exposition sur la photographie de presse

La FPJQ, section Montérégie, vous invite à visiter « En un regard », une exposition dédiée à la photographie de presse qui met en lumière son importance dans les médias de la presse écrite et électronique de la Montérégie et du Centre-du-Québec. Elle sera présentée du 9 décembre 2022 au 31 janvier 2023, à l'espace Desjardins du Théâtre des Deux Rives de Saint-Jean-sur-Richelieu.

« On dit qu'une image vaut mille mots. En journalisme, une photo raconte une histoire, au même titre que le reportage. Tout cela en un regard », a précisé la journaliste Marie-Ève Martel, idéatrice de l'exposition.

Les photographes Laurianne Gervais Courchesne, Julien Saguez et Jessyca Viens-Gaboriau (Saint-Jean-sur-Richelieu), Robert Côté, Denis Germain, Jean Laramée et Erick Rivest (Rive-Sud), François Larivière (Saint-Hyacinthe), Pascal Gagnon (Sorel), Eric Beaupré et Ghyslain Bergeron (Drummondville), Julie Catudal et Nicolas Racine (Granby), présenteront un éventail de leurs photographies de presse afin de raconter au public différentes histoires dont ils ont été témoins.

« Nous espérons que les citoyens seront nombreux à visiter l'exposition et qu'elle leur permettra de jeter un regard neuf sur le travail des photographes de presse et des artisans de l'information », a déclaré la présidente de la FPJQ-Montérégie Stéphanie Mac Farlane, également journaliste au journal Le Canada Français.

(Photo courtoisie)


Les projets de loi C-11 et C-18

Jugés « discriminatoires » pour les entreprises américaines

Lors d'une rencontre virtuelle avec Mary Ng, la ministre du Commerce international pour le gouvernement Trudeau, Katherine Tai (photo), la représentante américaine au commerce, a indiqué que les entreprises des États-Unis seraient discriminées si les législations canadiennes C-11 et C-18, actuellement à l'étude par des commissions parlementaires, étaient adoptés.

Dans un communiqué publié par nos voisins du Sud à la suite de cette réunion tenue la semaine dernière, il y est indiqué que, « l'ambassadrice Tai est préoccupée par la taxe unilatérale sur les services numériques qui est proposée par le Canada ainsi que par les projets de loi en instance au Parlement canadien qui pourraient avoir un impact sur les services numériques de diffusion en continu (streaming) et le partage de nouvelles en ligne en plus d'être discriminatoires envers les entreprises américaines ».

S'il est adopté, le projet de loi C-18 obligerait les superpuissances numériques, notamment les compagnies américaines Meta et Google, à rémunérer les entreprises de presse reconnues au Canada, lorsqu'elles partagent des nouvelles sur leurs plateformes, ce qui permettrait de financer en partie le coût de production de l'information. Dans les dernières années, les revenus publicitaires des médias ont chuté considérablement au profit des géants du Web et la législation veut rétablir un certain équilibre. Des dirigeants de Facebook Canada, propriété de Méta, ont d'ailleurs menacé d'empêcher le partage des nouvelles sur leurs plateformes si C-18 était adopté.

Pour sa part, C-11 permettrait au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) de réglementer des plateformes de diffusion comme YouTube et Netflix, dans le but, entre autres, d'y encourager la production de contenu canadien.

(Photo courtoisie Wikipédia)

LES EXPLICATIONS

« 10-4 : Les secrets de Claude Poirier »

Une série en baladodiffusion sur QUB radio

Surnommé « le vrai négociateur », Claude Poirier raconte en détail les évènements qui ont ponctué les 63 ans de sa carrière comme reporter dans les médias dans une série de cinq épisodes en baladodiffusion. Meurtres, enlèvements, filatures policières et arrestations se succèdent au fil du récit.

Du tueur à gages Michel Blass au criminel français Jacques Mesrine, sans oublier l'ancien chef des Hells Angels, Maurice « Mom » Boucher, M. Poirier relate les prises d'otages et les négociations auxquelles il a participé activement.

Un témoignage qui vous surprendra sur une époque révolue de l'histoire du crime au Québec par un homme au parcours unique, reconnu pour son franc-parler. Animée par Stéphane Berthomet, la première saison de la série « 10-4 : Les secrets de Claude Poirier » est disponible pour écoute depuis la semaine dernière sur QUB radio.

(Photo courtoisie QUB Radio)

ÉCOUTER LA SÉRIE EN BALADO

Communiqué de l'UDA-Mauricie sur le dossier des vaches en cavale

La présence de journalistes nuisibles, selon l'organisation

Un communiqué publié dans les derniers jours par l'Union des producteurs agricoles (UDA) en Mauricie dénonce  « les initiatives des citoyens et les pratiques de certains journalistes qui nuisent à la bonne marche de l'opération de capture des vaches en cavale ».

Il y est également indiqué qu'un journaliste s'est introduit sans autorisation « dans les bâtiments du propriétaire des bêtes. Non seulement cette action va à l'encontre de la propriété privée, mais est également une importante violation des principes de biosécurité à la ferme ».

D'après l'UPA Mauricie, cette présence nuit aux efforts des producteurs pour attirer les bêtes en liberté vers des mangeoires afin de les ramener au bercail. Elle demande au public de n'entreprendre aucune démarche dans le dossier.

La FPJQ rappelle que « d'aucune façon les journalistes ne doivent nuire aux opérations, estimant que la clé réside dans une bonne communication des autorités avec eux ».

LA NOUVELLE

Toronto Star

Le conflit entre les propriétaires du journal est résolu

La crise pour le contrôle de la société Torstar, propriétaire entre autres du Toronto Star et de Metroland Media Group, a été réglée dans les dernières semaines. Jordan Bitove devient le principal actionnaire de Torstar et Neil Oliver, qui était à la présidence de Metroland, agira à titre de PDG de l'entreprise. Dans un courriel adressé au personnel, M. Bitove a également annoncé que Marina Glogovac allait quitter ses fonctions de présidente du Toronto Star.

Il y a un peu plus de deux mois, une action en justice avait été intentée par Paul Rivett et sa société de portefeuille Tevir Investments Inc, afin d'obtenir une ordonnance du tribunal pour dissoudre NordStar Capital, le partenariat créé par M. Rivett et M. Bitove pour acheter le groupe Torstar en 2020. « Il y a une impasse totale entre Rivett et Bitove ... Ils ne peuvent plus travailler ensemble », précisait la demande qui indiquait aussi que la relation d'affaires entre les deux  associés était « irrévocablement compromise ».

« Aujourd'hui, nous sommes heureux d'annoncer que nous avons convenu d'un règlement à l'amiable. Dans le cadre de l'accord de règlement, je conserverai et dirigerai les entreprises médiatiques et numériques héritées de Torstar. Je tiens à remercier Paul Rivett, non seulement pour son engagement, mais aussi pour son travail au cours des deux dernières années. Le travail pour construire un Torstar plus fort se poursuivra et mon engagement pour un journalisme de qualité et durable reste absolu » , a déclaré M. Bitove dans une déclaration commune.

« C'était un plaisir absolu pour moi d'avoir été impliqué, même brièvement, dans les organisations historiques Toronto Star et Metroland. Je souhaite aux employés dévoués bonne chance et beaucoup de succès dans leurs projets », a pour sa part ajouté M. Rivett, l'ancien copropriétaire de Torstar.

LES PRÉCISIONS

Science et journalisme en temps de pandémie

L'importance du journaliste scientifique

Depuis une vingtaine d'années, le Québec a eu un rôle majeur à jouer en matière de promotion du journalisme scientifique par l'entremise de la Fédération internationale du journalisme scientifique, un organisme créé en 2004 et dont le siège social est situé à Montréal.

Un article de Projet J, sous la plume de Mathieu-Robert Côté, revient sur la création de la Fédération par Jean-Marc Fleury, premier titulaire de la Chaire de journalisme scientifique Bell de l'Université Laval qui a vu le jour en 2001. « Cette plateforme m'a beaucoup servi pour faire connaître et financer la Fédération internationale », a précisé M. Fleury. Regroupant aujourd'hui 15 000 membres dans 53 pays, l'organisme tiendra d'ailleurs son congrès en mars prochain à Medellín, en Colombie.

« Je suis très fier de pouvoir faire évoluer la chaire de journalisme scientifique Bell à partir de tout ce que M. Fleury a construit », a déclaré son nouveau titulaire, le chercheur d'origine brésilienne Fabio Henrique Pereira, professeur au Département d'information et de communication de l'Université Laval.

Pour M. Pereira, il faut bien connaître le journalisme scientifique avant d'en expérimenter les pratiques et d'en discuter sur la scène publique. D'après ses propos, certains voient dans le journalisme scientifique une forme de médiation contribuant à la culture populaire; d'autres, de la propagande à peine déguisée du système universitaire ou une forme de communication critique de l'activité scientifique.

Projet J s'est également attardé à l'un des textes publiés dans le magazine Trente 2022 « Covid-19 : pourquoi il aurait fallu plus de journalistes scientifiques » qui a été rédigé par Pascale Lapointe de l'Agence Science-Presse avec la collaboration de Valérie Borde de L'actualité et de Marine Corniou de Québec Science.

« Nous avons été les premiers à alerter le public sur le risque sous-estimé des aérosols, sur le fait qu'on s'inquiétait beaucoup trop pour les surfaces au temps où presque tout le monde s'évertuait à laver son épicerie ». Selon l'essai, « la couverture médiatique a mis en lumière les lacunes de plusieurs rédactions » au Québec à un moment où la vulgarisation de notions comme l'immunologie, la virologie, la microbiologie et des composantes de la santé publique étaient nécessaires pour bien expliquer les conséquences de la pandémie à la population.

Les détails

En marge du 150e anniversaire du Winnipeg Free Press

Une exposition sur l'actualité est présentée à Winnipeg

Depuis 150 ans, le journal Winnipeg Free Press est demeuré une source d'information indépendante. Pour célébrer cet anniversaire, le Musée des beaux-arts de Winnipeg présente jusqu'au 21 mai prochain l'exposition « Headlines : The Art of the News Cycle » qui explore notamment l'actualité, la manière dont elle est consommée et l'évolution de la presse écrite.

L'exposition ne s'attarde pas qu'à l'anniversaire du Winnipeg Free Press, bien que des pièces historiques et des documents d'archives du journal y soient exhibés. Sont aussi exposées des œuvres artistiques réalisées à partir des nouvelles et de papier journal, ainsi que d'autres qui explorent les gros titres, les bandes dessinées, les éditoriaux, les nécrologies et les fausses nouvelles.

« On voulait vraiment trouver des artistes qui travaillent avec la matière des papiers journaux. Le message, c'est vraiment d'explorer un peu cette relation entre les artistes et la presse », a expliqué à Radio-Canada Marie-Anne Redhead, chargée de collecte de fonds du Musée.

Les artistes Pierre Ayot, Myriam Dion, Stan Douglas, Dianna Frid, Ron Gorsline, Laurent Roberge, Miriam Rudolph et Ron Terada y présentent le fruit de leur travail. De plus, une zone d'activités de type « salle de presse » et une programmation interactive sont aussi proposées aux personnes qui visiteront cette exposition qui a débuté au début décembre.

en savoir plus

Précision

Dans l'infolettre publiée la semaine dernière, il n'avait pas été mentionné que la journaliste indépendante Diamond Yao avait rédigé l'article paru sur le site de Projet J « À qui reproche-t-on des biais en journalisme ? ». Toutes nos excuses pour cet oubli.

À L'INTERNATIONAL

59e Prix du journalisme radio des Médias francophones publics 2022

Une journaliste de RTS primée

Maurine Mercier (photo), une journaliste à RTS (Radio Télévision Suisse), a remporté le Prix 2022 du journalisme radio des Médias francophones publics (MFP), dimanche dernier, pour son reportage « L'horreur vécue par une mère à Boutcha ».

Envoyée spéciale en Ukraine par la RTS, la journaliste a gagné la confiance d'une femme et de sa fille pour obtenir plus de trois heures de confessions sur les abominations qu'elles ont endurées pendant l'occupation des troupes militaires russe dans la ville de Boutcha, située au nord de Kyiv.

« Je vous raconte tout, une fois pour toutes, il faut que les femmes sous occupation russe sachent qui ils sont et de quoi ils sont capables. Il faut que le monde sache, ce n'est pas à moi d'avoir honte », s'est justifiée la mère à la correspondante avant d'enchaîner avec les horribles détails sur ce qui s'est passé à l'intérieur de sa demeure.

Pendant son courageux témoignage, la mère a expliqué qu'elle s'est fait violer plusieurs fois par jour durant deux semaines et demie par des militaires qui venaient toujours en groupe, souvent des jeunes hommes en état d'ivresse. Les envahisseurs menaçaient de s'en prendre à sa fille de 13 ans et de détruire son village si elle refusait de se plier à leurs demandes. La mère ajoute que certains se vantaient « de tuer et de violer des enfants, filles et garçons ».

« Il était impossible de les contredire, les soldats tiraient en l'air, entre nos jambes. Je leur rappelais qu'ils avaient une famille, des enfants, mais ça ne les calmait pas. Tous les jours ils venaient me violer, même quand j'avais mes règles. Ils se mettaient à plusieurs, je crois que seuls mes yeux et mes oreilles n'ont pas été violés », a-t-elle précisé, qualifiant au passage ses agresseurs de « psychopates ». « J'ai vraiment eu le sentiment que l'on n'avait pas devant nous des soldats, mais des gens échappés de l'hôpital psychiatrique ».

« Je crois, mais je ne suis pas sûr que nous avons survécu », a conclu la mère lors de l'entretien.

Le prix radio récompense le meilleur reportage entendu sur les antennes des différents médias francophones publics dont font partie Radio-Canada, RFI, Radio France, la RTBF et la RTS. Un jury international composé d'une centaine de personnes devait juger les cinq œuvres soumises par chacun des diffuseurs membres du MFP.

(Photo courtoisie Prix des Médias francophones publics)

écouter les reportages en nominations

Décès par balle de la journaliste Shireen Abu Akleh en mai dernier

Le dossier soumis à la cour pénale internationale

Un dossier constitué de nouvelles preuves et d'images vidéo déposées mardi à un procureur de la Cour pénale internationale (CPI) par la chaîne télévisée Al Jazeera accuse l'armée israélienne d'avoir délibérément tué en mai dernier la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh (photo).

Un rapport dévoilé en septembre par Israël révélait qu'il y a « une forte possibilité que Shireen Abu Akleh ait été touchée accidentellement par un tir de l'armée israélienne qui visait des suspects identifiés comme des hommes armés palestiniens ».

La journaliste réputée de la chaîne d'information qatarie avait reçu une balle derrière la tête alors qu'elle était sur le terrain pour couvrir une opération en Cisjordanie occupée. Sur les lieux, un photographe de l'AFP avait rapporté des tirs de l'armée israélienne et vu le corps inerte de Mme Abu Akleh qui portait un casque et un gilet pare-balles sur lequel était inscrit le mot « presse ». Al Jazeera avait alors accusé les forces israéliennes de l'avoir tuée « de façon délibérée » et de « sang froid ».

Lors d'une conférence de presse tenue à La Haye, siège de la CPI, Lina Abu Akleh, la nièce de la victime, a précisé que sa « famille ne sait toujours pas qui a tiré la balle mortelle et qui était dans la chaîne de commandement qui a tué ma tante ».

Le dossier sera étudié par la CPI et il sera décidé par la suite si une enquête préliminaire sera ouverte. Si tel est le cas, une enquête officielle sur les événements pourrait suivre et mener à des inculpations.

Fondée en 2002, la Cour pénale internationale avait déjà ouvert en 2021 une enquête sur des crimes de guerre présumés dans les Territoires palestiniens. Toutefois, comme Israël n'est pas parmi les membres de la CPI, le pays n'est pas très collaboratif. Dans un communiqué, le premier ministre israélien Yaïr Lapid a mentionné que « personne n'enquêtera sur les soldats de Tsahal [l'armée israélienne] et personne ne nous prêchera la morale dans la guerre, certainement pas Al Jazeera ».

Selon l'avocat Rodney Dixon qui représente la chaîne télévisée, il s'agit d'une « tentative de dissimulation complète » de la vérité et « d'une campagne systématique et à grande échelle d'Israël contre Al Jazeera. Il y a clairement une tentative de fermer Al Jazeera et de la réduire au silence ».

((Photo courtoisie International Press Institute)

LA NOUVELLE

Aide aux médias iraniens

RSF lance une campagne de financement

Pour répondre à la détérioration rapide de la liberté de la presse lors des manifestations nationales en Iran, Reporters sans frontières (RSF) a lancé le bureau d'aide aux médias iraniens en collaboration avec la Dr Shirin Ebadi (photo), ancienne juge, fondatrice du Centre des défenseurs des droits de la personne en Iran et lauréate du prix Nobel de la paix en 2003.

Selon un communiqué de l'organisation internationale, « les journalistes iraniens rendent courageusement compte de la situation dans un environnement de plus en plus hostile et complexe, malgré les grands risques pour leur sécurité personnelle ».

L'objectif de RSF est d'aider à contourner les menaces en fournissant aux journalistes et aux médias les outils et le soutien nécessaires pour effectuer leur travail de la manière la plus sécuritaire possible. « Leur capacité à poursuivre leurs reportages est cruciale pour informer le public iranien et international, et nous espérons que ce soutien contribuera à leur offrir une certaine protection et à minimiser les perturbations de leur travail », a indiqué l'organisme.

L'aide financière obtenue permettra de fournir un soutien en matière de sécurité numérique aux journalistes et aux médias en danger, notamment en créant des sites miroirs grâce au projet Collateral Freedom et en offrant des subventions d'urgence aux médias iraniens en exil.

« Dans cette situation délicate, les journalistes iraniens et leur travail pour rendre compte de ce qui se passe en Iran sont essentiels. Ils risquent leur vie pour être la voix du peuple, et certains ont été arrêtés ou on ne sait pas où ils se trouvent, comme le courageux journaliste Nilufar Hamedi, qui a pris une photo des proches de Mahsa Amini à l'hôpital. Soutenir les journalistes en Iran, c'est soutenir la voix de la liberté », a allégué la Dr Ebadi.

(Photo courtoisie RSF)

la campagne de financement

Risques liés à la COVID-19

Tout comme les autorités, les médias chinois adoucissent le ton

Après avoir présenté la COVID-19 comme une maladie dangereuse depuis près de trois ans, en plus de critiquer la gestion de la crise sanitaire mise en place par certains gouvernements étrangers, les médias chinois ont fait volte-face sur leur position dans les derniers jours.

Depuis le début de la crise, la Chine a appliqué une politique sanitaire en imposant des confinements et tests PCR sur une base régulière. La grogne du peuple au sujet de ses mesures répétitives a forcé le président chinois Xi Jinping (photo) à autoriser les instances locales à « plus de souplesse » lors d'un message officiel. Un discours qui a été repris par la majorité des rédactions des médias chinois.

Basé à Hong Kong, l'expert en politique chinoise Willy Lam a expliqué à l'AFP qu'il « s'agit d'une sorte de propagande officielle pour préparer la population à plus d'assouplissements et donner au gouvernement les moyens de se retirer (de la politique zéro COVID) ».

Alors que plusieurs autorités locales ont annoncé des mesures pour limiter les tests PCR à grande échelle pour les personnes âgées ou celles quittant peu souvent leur résidence, l'agence d'État Chine Nouvelle a décrit la mesure comme une preuve que « le gouvernement répond aux demandes du peuple ».

De son côté, le Quotidien du peuple, un organe du Parti communiste, a cité des experts en santé en accord avec la décision de certains gouvernements locaux d'autoriser les confinements à domicile plutôt que dans un centre spécialisé.

« Ne soyez pas trop terrifiés, mais prenez aussi quelques précautions », publiait, pour sa part, le quotidien d'État Beijing Youth Daily qui a recueilli des témoignages de personnes en convalescence du coronavirus.

Le China Youth Daily a quant à lui présenté un entretien avec le professeur de médecine Chong Yutian, qui reconnait qu'Omicron « n'a rien à voir avec le variant Delta de l'an dernier. Après une infection au variant Omicron, la grande majorité des personnes n'auront aucun symptôme ou très légers, et très peu en auront de sévères, c'est déjà largement connu ».

(Photo courtoisie Wikipédia)

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À VOS AGENDAS

9 décembre 2022

Début de l'exposition « En un regard » sur la photographie de presse, présentée à l'espace Desjardins du Théâtre des Deux Rives à Saint-Jean-sur-Richelieu.

15 décembre 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause des Fêtes de fin d'année

23 décembre 2022 au 3 janvier 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la période des Fêtes de fin d'année

9 janvier 2023 (entre le 9 et le 15 janvier, selon les catégories)

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature au Concours canadien de journalisme

12 janvier 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

31 janvier 2023

Fin de l'exposition « En un regard » sur la photographie de presse, présentée à l'espace Desjardins du Théâtre des Deux Rives à Saint-Jean-sur-Richelieu.

23 février 2023

Ouverture des mises en candidature pour les Bourses du Fonds CDPQ 2023

12 mars 2023

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature à la bourse Fernand-Séguin 2023

27 avril 2023

Ouverture des mises en candidature pour le prix Judith-Jasmin et le prix Antoine-Desilets 2022

3 mai 2023

Journée mondiale de la liberté de la presse

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

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Assurance de groupe automobile et habitation La Personnelle

Programme d'assurance de groupe auto et habitation avec La Personnelle

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Impéria Hôtel et Suites

L'Impéria Hôtel et Suites offre un rabais de 10 % sur le tarif régulier en hébergement pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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La Librairie Saga à Montréal offre un rabais de 10% sur tous les produits achetés en magasin pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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OFFRES D'EMPLOI

Journaliste sportif | La Nouvelle union (Icimédias)

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Victoriaville

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Journaliste | Icimédias (Chaudières-Appalaches)

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Chaudières-Appalaches (Sainte-Marie et Saint-Georges)

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Journaliste | RNC Média Abitibi-Témiscamingue (TVA)

Statut d'emploi : Temps plein

Lieu : Val-d'Or

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Réalisateur(trice) (bilingue) | CPAC

Statut d'emploi : Régulier

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Ottawa

Date limite : Lundi 12 décembre 2022

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Journaliste multiplateforme (services français) - SEP00093 | CBC/Radio-Canada

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Sept-Îles

Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet) (Services français) - SEP00093

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Journaliste radio | CHEF 99,9 FM, Radio Matagami

Statut d'emploi : Permanent

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Matagami

Date limite : Vendredi 9 décembre 2022

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Journaliste / Animation | CHAI 101,9 FM

Statut d'emploi : Temps plein (40 heures)

Type d'emploi : Contractuel (30 semaines et possibilité de prolongement de 22 semaines)

Lieu : Châteauguay

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Journaliste | RNC Média Abitibi-Témiscamingue (TVA)

Statut d'emploi : Temps plein

Type d'emploi : Permanent

Lieu : Abitibi-Témiscamingue

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Journaliste | Le Journal de Québec

Statut d'emploi : Temporaire

Type d'emploi : Temps plein

Lieu : Québec (possibilité de télétravail)

 

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Envoyé par Yapla