— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Congrès 2022 de la FPJQ

Merci pour votre participation en grand nombre

Le congrès 2022 de la FPJQ est désormais derrière nous et la fin de semaine a permis d'échanger sur de nombreux sujets marquants pour la profession.

Présenté du 4 au 6 novembre au Delta Mont-Sainte-Anne à Beaupré, le congrès a réuni près de 400 personnes qui ont assisté à la trentaine d'activités proposées par une soixantaine d'invités.es, dont des formations, panels et débats.

La plupart des débats ont alimenté les discussions bien au-delà du temps prévu pour l'événement et la diversité des thèmes abordés en lien avec le journalisme a été appréciée de la part des congressistes.

La personne gagnante de la bourse Arthur-Prévost, visant à souligner et à récompenser la qualité du travail d'un ou d'une journaliste, ayant moins de cinq ans d'expérience en presse écrite, a également été dévoilée. La journaliste Mayssa Ferrah de La Presse a remporté la bourse annuelle de 2000$ et le jury a tenu également à accorder une mention spéciale à Clara Loiseau, journaliste au Journal de Montréal.

Cette année, 16 dossiers de candidatures ont été soumis au jury, formé de Anne-Marie Provost, journaliste pour Le Devoir, de Charles Lecavalier, correspondant parlementaire pour La Presse et de Robert Dion, membre retraité de la FPJQ. Les membres du jury ont signalé la qualité exceptionnelle des candidatures reçues qui témoignent, selon eux, du virage jeunesse amorcé par plusieurs salles de rédaction, qui n'hésitent pas depuis quelques années à confier des rôles importants à des reporters de la relève. Selon eux, plusieurs candidats et candidates ont déjà fait leur marque dans leurs médias respectifs en publiant des reportages qui ont fait la manchette et provoqué des débats.

La FPJQ a également profité de l'événement pour remettre le prix hommage Judith-Jasmin 2022 à un grand de l'information au Québec, le chef d'antenne à la retraite du Téléjournal de Radio-Canada, M. Bernard Derome. Il était sur place pour recevoir la distinction remise des mains de l'ancien président de la FPJQ Stéphane Giroux.

Le président de la FPJQ Michaël Nguyen accompagne le récipiendaire Bernard Derome lors de la remise du prix hommage Judith-Jasmin 2022.

La première dictée Antidote de la FPJQ a également été présentée le samedi sur l'heure du midi et avait été rédigée par le journaliste Jean-Benoît Nadeau. Une vingtaine de congressistes ont relevé le défi et tenté d'éviter les nombreux pièges lors de la lecture du texte intitulé « Sus à la censure ». Marine Corniou, journaliste à Québec Science à éclipser la compétition pour remporter la première édition de cette dictée. Elle mérite une licence Antidote pour sa performance presque parfaite. Quatre autres licences ont aussi été attribuées parmi ceux qui ont obtenu les meilleurs résultats.

Un concours avait aussi été organisé en collaboration avec La Personnelle qui s'adressait aux membres de la FPJQ. Le journaliste de Radio-Canada René Saint-Louis a remporté la carte-cadeau de 200$ valide chez Sports Experts. Trois laissez-passer, pour assister à une représentation du documentaire « En attendant Raïf », ont aussi été remis parmi les membres qui assistaient à l'assemblée générale annuelle. Mélissa Guillemette, Stéphanie Marin et Catherine Paré ont été les trois personnes chanceuses.

L'an prochain, le congrès sera présenté au Manoir Saint-Sauveur du 10 au 12 novembre 2023. Ce congrès marquera le retour du gala de la remise des prix Antoine-Desilets et Judith-Jasmin.

(Photos Josie Desmarais / FPJQ)

le congrès en images

Les deux derniers postes vacants pourvus lors de l'AGA 2022

Deux nouvelles « recrues » au conseil d'administration de la FPJQ

Lors de son assemblée générale annuelle, présentée dimanche dernier à l'issue du congrès 2022 de la FPJQ à Beaupré, deux postes étaient à pourvoir au conseil d'administration de la Fédération.

Pour le poste d'administratreur.trice, d'un mandat de deux ans, des élections ont été nécessaire pour départager les deux personnes candidates. Après la compilation des votes, Geneviève Michaud, cheffe de contenu à Métro Média, a été élue sur le poste d'administratrice.

Un poste d'administrateur pigiste était aussi à pourvoir pour poursuivre le mandat amorcé l'an dernier. Lilian Largier, journaliste, a été le choix de l'assemblée et il siègera à ce poste pour la prochaine année.

Cinq autres postes avaient été en élection dans les dernières semaines. Les administrateurs Éric-Pierre Champagne, Antoine Lacroix et Jean-Benoît Nadeau ont été réélus par acclamation. Deux nouvelles personnes avaient également été élues, soit Stéphanie Mac Farlane qui siègera comme administratrice région et Daniel Boily à titre d'administrateur. Tous ses mandats sont d'une durée de deux ans et ont débuté dès la fin du congrès.

Les rôles de vice-président.e, secrétaire et trésorier.ère seront déterminés par vote lors de la première rencontre de ce nouveau conseil d'administration qui se tiendra prochainement. Plus de détails vous seront communiqués sous peu.

L'équipe de la FPJQ souhaite la bienvenue aux nouveaux administrateurs et administratrices et remercie ceux et celles qui nous ont quittés, Annabelle Blais, Marie-Ève Martel, Julien Renaud et Catherine Paré, pour le travail colossal et essentiel accompli dans l'exercice de leurs mandats respectifs.

Geneviève Michaud

Élue par élection au poste d'administratrice pour deux ans

Lilian Largier

Élue par acclamation au poste d'administrateur pigiste pour un an

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SECTIONS RÉGIONALES

FPJQ Section Est-du-Québec

Invitation à participer à l'assemblée générale annuelle

La section Est-du-Québec de la FPJQ vous convie à son assemblée générale annuelle qui se déroulera le mardi 15 novembre prochain dès 19h sur Zoom. La section présentera le bilan de la première année de la nouvelle section régionale qui est née de la fusion des sections Bas-Saint-Laurent, Gaspésie-Iles de la Madeleine et Côte-Nord en plus de procéder aux élections des postes à pourvoir à son conseil d'administration.

L'assemblée est ouverte à tous, toutefois, seules les personnes membres de la FPJQ pourront se présenter sur un poste au conseil d'administration.

Les personnes intéressées à y participer doivent impérativement écrire en privé sur la messagerie de la page Facebook de la section Est-du-Québec pour s'inscrire et le lien Zoom sera envoyé quelques jours avant la tenue de l'assemblée.

FPJQ section Abitibi-Témiscamingue

Deuxième édition de la bourse Gilles-Hamel

La rentrée étant complétée, il est temps d'attribuer la bourse de la relève en communications Gilles-Hamel-FPJQ-Abitibi-Témiscamingue/RNC Média afin de continuer à honorer le souvenir de notre estimé collègue, décédé à la veille de ses 75 ans au printemps de 2021.

Assorti d'une bourse annuelle de 1000$ et d'une adhésion étudiante d'une année à la FPJQ, le concours s'adresse aux étudiants et étudiantes en communications originaires de l'Abitibi-Témiscamingue.

L'identité de la personne gagnante sera annoncée le lundi 5 décembre 2022.

EN SAVOIR PLUS

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Le Trente

L'édition 2022 maintenant en vente

Le Trente 2022 est désormais disponible pour achat en ligne (version numérique ou papier) et chez différents dépositaires au coût de 17,95$ plus les taxes. L'édition de cette année se penche sur plusieurs enjeux qui ont touché la profession dans les derniers mois.

Des journalistes d'ici racontent leur couverture sur le terrain du conflit en Ukraine, Maxime Bilodeau présente un reportage sur « L'urgence de couvrir le climat », Julia Hauria écrit sur l'approche d'Unpointcinq concernant la crise climatique, Pascal Lapointe explique pourquoi il aurait fallu plus de journalistes scientifiques pour couvrir la pandémie et un billet de Carole Beaulieu s'interroge sur la confiance de la population envers les professionnels et professionnelles de l'information.

Vous pourrez aussi y lire aussi un dossier sur la relation compliquée de René Lévesque avec les journalistes, sous la plume de Denis Lessard en plus d'une entrevue exclusive de Guillaume Bourgault-Côté avec l'ancien ministre de la Santé Gaétan Barette, qui sans gants blancs, dresse un sombre bilan du travail des journalistes, mais surtout des chroniqueurs. Sans oublier un survol de l'actualité de la dernière année en textes ainsi qu'en photographies et plusieurs autres dossiers pertinents.

Tous les membres de la FPJQ qui ont procédé à leur adhésion annuelle avant le 25 octobre 2022 en recevront un exemplaire à domicile ou au bureau dans les prochaines journées.

La FPJQ remercie l'éditeur Atelier 10 ainsi que les collaborateurs et collaboratrices pour leur participation à cette édition. Merci également tous les membres, annonceurs et partenaires qui rendent possible cette publication annuelle par leur contribution.

Acheter Le Trente 2022

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CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS

Dimanche 20 novembre 2022 de 10h à midi

Une formation scientifique proposée par la section Est-du-Québec

La FPJQ section Est-du-Québec vous convie à la formation « Comment traiter de science dans les médias ? » offerte par Joël Leblanc (photo), journaliste scientifique et président de l'Association des communicateurs scientifiques (ACS). Elle sera présentée virtuellement le dimanche 20 novembre de 10h à midi (11h à 13h aux Îles-de-la-Madeleine). L'inscription est gratuite pour les membres de la FPJQ et de 10$ pour les personnes non membres.

M. Leblanc a une formation scientifique (biologie et paléontologie) et pratique le journalisme scientifique depuis maintenant 23 ans. Il collabore régulièrement aux magazines Québec Science, L'actualité et Curium en plus de présenter des chroniques scientifiques à des émissions radiophoniques de Radio-Canada.

Description de la formation :

La science n'est pas un territoire d'opinions.

Les scientifiques ne prennent pas des décisions : ils ou elles tentent de démolir des hypothèses et ne retiennent que celles qui subsistent, preuves à l'appui.

On ne peut donc pas parler de science comme on parle de cinéma, de politique ou de sport. Il n'y a jamais plusieurs versions valides.

Comment s'y retrouver, en tant que journaliste ? Que vaut la parole d'un.e chercheur.e et celle d'un.e autre? Où trouver l'information, comment la valider, auprès de qui ? Qui sont les vrais experts.es ? Comment détecter les Raoult de ce monde et décider si on leur donne la parole et, si oui, comment on s'y prend ?

Une formation sur la façon dont se construit la science, ce qu'elle vaut et comment elle est diffusée, incluant des trucs de vérification de faits scientifiques.

Comment s'inscrire ?

Écrivez à Michel-Félix Tremblay par courriel à michel-felix.tremblay@radio-canada.ca pour l'inscription et obtenir le lien virtuel (paiement par virement interac à cette adresse pour les non-membres).

(Photo courtoisie)

INFORMATIONS ET INSCRIPTION

Vous avez une formation professionnelle pertinente à proposer ?

Partager votre expertise avec les membres de la Fédération

Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.

Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.

Pour soumettre un projet de formation pour l'hiver 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.

INFORMATIONS ET INSCRIPTION

EN MANCHETTE

« Journalisme et militantisme : où tracer la ligne ? »

Un débat qui génère les discussions

Présenté dans une salle bondée en début d'après-midi samedi dernier lors du congrès annuel de la FPJQ, le débat « Journalisme et militantisme : où tracer la ligne ? » a fait beaucoup réagir dans les dernières journées.

Modéré d'une main de maître par Noémi Mercier, animatrice et productrice aux contenus documentaires à Noovo Info, le débat réunissait des intervenants et intervenantes qui ont présenté des points de vue parfois diamétralement opposés.

François Cardinal, vice-président information et éditeur adjoint à La Presse, Alexis Ross, rédacteur en chef de Pivot et membre du collectif de rédaction de la Revue À Bâbord et Lela Savic, fondatrice et rédactrice en chef de La Converse ont tour à tour exprimé leur opinion sur le sujet et ont également répondu aux questions des personnes présentes dans la salle pour l'occasion.

Un article paru lundi dans Le Devoir, de la plume d'Annabelle Caillou, rapporte les opinions exprimées pendant le débat. « Pour moi, les journalistes se doivent d'être impartiaux, alors que les militants ne le sont pas », s'est exprimé M. Cardinal d'entrée de jeu. Il a ajouté plus tard qu'il est important de ne pas « semer le doute » auprès du lectorat pour garder leur confiance.

La Presse, comme plusieurs médias traditionnels ont adopté des règles déontologiques qui encadrent ce qui est permis et ce qui ne l'est pas pour les journalistes, par exemple, éviter de diffuser des opinions ou d'être membre d'un groupe d'intérêt.

Pour sa part, Mme Savic a indiqué que « sur les réseaux sociaux, je ne veux pas [connaître] tes opinions politiques. Mais sur la question de la justice sociale, je ne vais jamais pénaliser un journaliste qui dit Black Lives Matter, ou autre chose en lien avec de la justice sociale qui le concerne spécifiquement ». Elle invite toutefois les employés.es de son média à « ne pas trop s'exprimer » sur les sujets qu'ils pourraient couvrir. Selon elle, La Converse permet de « rééquilibrer la parole. C'est notre devoir de journaliste, ce n'est pas du militantisme ».

Alexis Ross a amené un autre point de vue au débat. « Nous, on mise sur la transparence pour regagner la confiance du public. Je crois qu'il n'y a pas de neutralité et qu'il n'y en aura jamais. Les journalistes ont tous des biais, ça fait partie de notre humanité. Si on affiche nos partis pris, ça permet aux gens de savoir où les journalistes se situent et de lire leurs textes avec un regard critique », a-t-il indiqué en parlant de Pivot, dont il est le rédacteur en chef.

Une chronique de Mario Dumont publiée hier revient également sur le sujet en exprimant des réserves sur le militantisme dans le milieu journalistique. M. Dumont n'était toutefois pas présent lors du congrès.

Le président en demande

En plus d'avoir célébré son anniversaire samedi dernier, Michaël Nguyen, le président de la FPJQ a été sollicité à de nombreuses reprises pendant la fin de semaine du congrès pour accorder des entrevues à des médias de tous les horizons. Il s'est notamment entretenu avec des élèves d'ATM et de la Cité collégiale et aussi avec Hugo Prévost de pieuvre.ca pour un entretien au sujet de la censure.

(Photo Josie Desmarais / FPJQ)

PLUS D'EXPLICATIONS

Il limite ses interventions auprès des journalistes parlementaires

Pas facile de questionner Pierre Poilievre

Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, n'est pas le plus bavard avec les journalistes de la Tribune de la presse parlementaire canadienne, car depuis son élection à la tête du parti en septembre, il a répondu qu'à deux de leurs questions, a rapporté la Presse canadienne.

« Je suis ici, je reçois des questions, il y a des journalistes partout au pays, ce ne sont pas juste les journalistes parlementaires qui vont orienter l'agenda. Je pense qu'on a un grand pays avec des gens qui ne sont pas tous membres de la tribune parlementaire », s'est défendu M. Poilievre lorsque questionné à ce propos, hier matin, lors d'une conférence de presse sur l'inflation donnée dans une épicerie de Vancouver.

Le chef de l'opposition à Ottawa s'est tout de même entretenu avec certains médias depuis son élection comme chef du PCC dont le National Post, La Presse et Le Journal de Montréal.

Les journalistes qui sont toutefois affectés à la couverture des activités de la Chambre des communes n'ont pas encore eu cette opportunité, à l'exception de deux questions qui avaient été permises lors de sa première conférence à la suite de son élection. À cette occasion, un correspondant du Globe and Mail avait interrompu le discours de M. Poilievre, forçant le parti à accorder deux questions aux journalistes de la Tribune.

(Photo courtoisie Wikipedia)

Les détails

Nouvelle consultation auprès des Canadiens et Canadiennes

Les médias traditionnels en perte de confiance

Un sondage réalisé à la fin octobre par Maru Public Opinion auprès de 1526 personnes dans l'ensemble du Canada a révélé que la confiance de la population envers les médias traditionnels continue de diminuer, même si pour plus de la moitié des gens consultés ils demeurent la source la plus fiable d'information.

Sans grande surprise, les résultats varient selon le groupe d'âge. Les 18 à 34 ans font confiance dans une proportion de 36% dans la presse traditionnelle, alors que chez les 55 ans et plus, elle s'élève à 72%. Il est observé que les plus jeunes ont tendance à se tourner vers des médias alternatifs ou de nouvelles sources, comme les balados.

« Les Canadiens restent fidèles aux médias en général en tant que véhicule d'information le plus fiable. Cependant, il est important de reconnaître que tous les groupes démographiques ne se fient pas aux mêmes sources », a indiqué par communiqué Janine Allen, la présidente du cabinet de conseil Kaiser & Partners, qui a commandé le sondage.

Selon la consultation, la confiance envers les informations partagées par les organismes de santé publique et les gouvernements ont subi des baisses importantes, respectivement de l'ordre de 23% et 13% depuis deux ans.

« Le fossé se creuse entre les entités publiques et gouvernementales et les médias d'information établis », a précisé Mme Allen.

LES PRÉCISIONS

Du lundi au jeudi à 9h

Une nouvelle émission d'information à la radio CIBL

Dès lundi prochain, la radio communautaire montréalaise CIBL relancera une émission d'information qui se consacrera aux nouvelles locales. Elle sera présentée du lundi au jeudi de 9h à 10h et les meilleurs moments seront rediffusés le vendredi à 13h.

David Fillion, un ancien journaliste du quotidien La Voix de l'Est, animera « Les aurores Montréal » sous la supervision de la réalisatrice Caroline Larouche. « On a cette liberté de partir de zéro, d'avoir carte blanche. Alors, on veut expérimenter et explorer différentes avenues », a expliqué Mme Larouche. L'émission sera différente de ce qui avait été présenté par le passé à cette antenne.

« On arrive en plein novembre, il y a déjà des équipes ailleurs qui font de l'excellent travail dans le créneau de 6 h à 9 h. On voulait plutôt proposer une nouvelle option à 9 h, où l'on tombe généralement dans des émissions de variétés dans les autres radios », a précisé l'animateur David Fillion.

Une revue de l'actualité sera au programme et différentes personnes alterneront aux micros pour y présenter des chroniques, dont le journaliste indépendant Francis Hébert-Bernier qui proposera une analyse de la vie politique.

« Ce qui m'allume, c'est qu'on va pouvoir créer une proximité avec les différentes communautés de Montréal. On veut aussi donner la parole à des gens qu'on entend moins souvent, des gens du milieu communautaire, des gens du terrain qui sont en première ligne » a ajouté M. Fillion lors d'un entretien avec Le Devoir.

Jeanne Doré, la directrice intérimaire de CIBL se réjouit du retour de l'information à l'antenne du 101,5 FM. « On avait hâte d'avoir les moyens de ramener une émission quotidienne. L'actualité a toujours été importante chez CIBL. On a également réussi à avoir un peu de financement pour ce projet spécial pour embaucher deux personnes pour l'année ».

L'article du Devoir

Décorée de l'Ordre du Canada

Une distinction pour Lisa Lafamme

Lors d'une cérémonie qui s'est tenue la semaine dernière à Rideau Hall à Ottawa, la gouverneure générale Mary Simon a décoré 44 personnes de l'Ordre du Canada, dont la journaliste Lisa Laflamme (photo).

Dans le texte pour annoncer sa nomination, elle est décrite comme l'une des journalistes les plus reconnues au Canada. Il y est mentionné qu'elle est une « source d'inspiration en journalisme télévisé » qui « prodigue ses conseils à de nombreux journalistes en devenir au Canada et à l'étranger ». Au mois d'août dernier, le congédiement de Mme Laflamme par son employeur CTV News avait fait la manchette d'un bout à l'autre du pays.

Alain Simard, fondateur de nombreux événements, dont le Festival international de jazz de Montréal, le brasseur John Sleeman et le cofondateur du Cirque du Soleil Gilles Ste-Croix sont parmi les autres personnalités qui ont été honorées.

(Photo courtoisie capture d'écran Twitter)

lA nouvelle

Des jeunes de l'Ontario initiés au monde des médias

Une quinzaine d'étudiants.es du Conseil scolaire public du Grand Nord de l'Ontario ont eu l'opportunité d'en apprendre plus sur l'univers des médias lors d'une visite au studio 1 de la station de Radio-Canada à Sudbury, vendredi dernier.

Ils se sont montrés intéressés au milieu journalistique et même si la plupart ne songent pas à y entreprendre une carrière, ils reconnaissent la valeur de la fiabilité de l'information.

Après avoir écouté en direct l'émission radiophonique « Le matin du Nord », ils ont pu s'exprimer sur les enjeux d'actualité qui les intéressent lors d'une période de questions. La politique provinciale, les services offerts en français en Ontario et l'environnement ont été parmi les nombreux sujets abordés par le groupe d'élèves.

« Je suis nerveux, j'ai un peu d'anxiété, mais [disons] que je suis excité, on va juste dire ça. Je me sens chanceux d'être ici […] J'aime la radio [...] J'aime beaucoup faire des entrevues », a mentionné Pierre Toupin, un élève de l'École secondaire Macdonald-Cartier de Sudbury.

(Photo courtoisie Frédéric Projean Radio-Canada)

En savoir plus

Portrait de la situation du journalisme indépendant au Québec

L'Ajiq vous invite à remplir un sondage

En 2013, l'Association des journalistes indépendants du Québec (Ajiq) a sondé ses membres afin de dresser un portrait de la situation du journalisme indépendant au Québec.

Près de 10 ans plus tard, l'Ajiq souhaite refaire l'exercice afin de documenter la situation des journalistes pigistes. La situation s'est-elle améliorée ? S'est-elle détériorée ? Quelles sont les difficultés rencontrées par les journalistes pigistes ?

Lien vers le sondage en français :
➡️ https://mceconseils.limequery.com/278638?lang=fr

Lien vers le sondage en anglais:
➡️ https://mceconseils.limequery.com/278638?lang=en

Merci de le remplir en grand nombre !

Comment utiliser efficacement les communiqués de presse en 2023

Un webinaire présenté le jeudi 1^er décembre

Un webinaire virtuel exclusif présenté par Notified et PRovoke se déroulera le jeudi 1^er décembre prochain à 11h. Diffusé en anglais seulement, un panel d'experts nord-américain discutera de conseils pour optimiser les communiqués de presse et les rendre plus attrayants.

Qu'il s'agisse d'organisations à but non lucratif, d'agences, d'introductions en bourse ou des marques les plus connues au monde, les professionnels.les des relations publiques utilisent chaque jour des communiqués de presse pour rejoindre les consommateurs, les employés, les investisseurs et les médias.

D'ailleurs, l'organisation du panel est à la recherche d'un ou d'une journaliste s'exprimant bien en anglais pour intervenir afin de parler, entre autres, de l'utilisation que font les médias des communiqués de presse.

Si vous désirez y participer, comme panéliste ou tout simplement comme spectateur.trice, contacter-nous rapidement à l'adresse info@fpjq.org.

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À L'INTERNATIONAL

Harcèlement en ligne contre les femmes journalistes

Une étude troublante dévoilée

Une importante enquête internationale menée par le Centre inte rna tional pour les journalistes et l'université de Sheffield en Angleterre a détaillé, en début de semaine, l'ampleur des abus et du harcèlement en ligne auxquels sont confrontées les femmes journalistes.

Plus de 1000 femmes de 15 pays ont participé à cette étude d'une durée de trois ans qui a révélé que la majorité d'entre elles avaient souffert d'une forme de violence en ligne, notamment des menaces de mort, de violence sexuelle ou contre des membres de leur famille.

« La violence en ligne à l'encontre des femmes journalistes est l'une des menaces contemporaines les plus graves pour la liberté de la presse au niveau international », ont constaté les responsables de cette enquête.

Le rapport met en évidence les liens entre la violence en ligne et celle dans le monde réel. Il cite le cas de la journaliste mexicaine María Elena Ferral, qui a été tuée après avoir reçu des menaces pendant des années. Parmi leurs recommandations, les auteurs appellent à la refonte des algorithmes sur Internet qui alimentent la haine.

Récemment, plusieurs femmes interrogées dans le cadre d'une étude réalisée par le Journalism & Mass Communication Quarterly avaient déclaré qu'elles considéraient le harcèlement comme « faisant partie du travail ».

(Photo courtoisie Wikipédia)

consulter l'étude

Des temps difficiles pour les journalistes au Sénégal

Le journaliste d'investigation et présentateur du site d'information en ligne DakarMatin, Pape Ale Niang (photo), a été arrêté par la police, dimanche à Dakar, la capitale du Sénégal. D'après les médias locaux, il venait de publier des informations sur des accusations de viols visant le principal opposant politique sénégalais. M. Niang a été placé en garde à vue.

Selon son avocat, le journaliste a été arrêté pour trois infractions, soit de porter à la connaissance du public des informations dont la divulgation est susceptible de nuire à la défense nationale, d'avoir commis des actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ainsi qu'à provoquer des troubles en plus de ne pas avoir respecté l'éthique professionnelle.

« Nous nous interrogeons sur le bien-fondé de l'arrestation d'un journaliste qui venait de publier des informations compromettantes pour une personnalité politique. Le gouvernement sénégalais doit s'efforcer de créer un environnement propice pour que les médias puissent fonctionner sans aucune forme de harcèlement ou d'intimidation de la part de la police » a déclaré Anthony Bellanger, le secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ).

La veille de cette arrestation, Fatou Dione, une caméraman du média en ligne Buur News, avait été violemment poussée par la police à Dakar, alors qu'elle couvrait une manifestation non autorisée. La journaliste est tombée à terre et s'est évanouie. Elle a ensuite été emmenée à l'hôpital pour y recevoir des soins.

La FIJ s'est jointe à son affilié, le Syndicat des professionnels de l'information de la communication du Sénégal (SYNPICS) pour condamner l'agression de Fatou Dione et réclamer la libération immédiate de Pape Ale Niang.

« La police doit à tout prix respecter le travail des journalistes et des travailleurs et travailleuses des médias. Il est inadmissible de constater qu'une journaliste est purement et simplement prise pour cible alors qu'elle effectue son travail d'information dans l'intérêt du public. Les fonctionnaires de police qui agressent gratuitement les journalistes et les travailleurs des médias doivent être immédiatement poursuivis » a ajouté M. Bellanger.

Le SYNPIC a aussi condamné « cette nouvelle attaque à l'encontre d'une professionnelle des médias. D'autant que cette agression provient de policiers qui doivent à tout prix faire la distinction entre les journalistes et les personnes qui participent à ces manifestations pour d'autres motifs ».

(Photo courtoisie)

LES PRÉCISIONS

Une initiative de RSF pour les journalistes et médias

Un service d'assistance lancé en Iran

Afin de répondre à la détérioration rapide de la liberté de la presse en Iran depuis le début de la nouvelle vague de manifestations à travers le pays, Reporters sans frontières (RSF) lance un nouveau service d'assistance pour les médias iraniens, en partenariat avec la lauréate du prix Nobel de la paix 2003 Shirin Ebadi.

La priorité est de fournir un soutien en matière de sécurité numérique aux journalistes et médias menacés pour leur couverture des événements dans le pays. « Malgré les risques importants, les journalistes iraniens rendent compte avec courage de l'évolution de la situation dans un environnement de plus en plus hostile et complexe. RSF cherche à les aider à contourner ces risques en fournissant aux journalistes et aux médias les outils et le soutien nécessaire pour effectuer leur travail de manière la plus sûre possible », a mentionné Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF.

Le service d'assistance, qui fonctionne en persan, fournit aux journalistes en danger un soutien en matière de sécurité numérique, avec la mise à disposition rapide d'un VPN (réseaux privés virtuels) en plus d'aider les médias à contourner la censure en créant des sites miroirs à travers le projet Collateral Freedom. RSF offre également un appui financier aux médias iraniens à l'intérieur et à l'extérieur du pays. L'organisation internationale développera d'autres outils qui seront disponibles sur la version en persan de son site Internet.

« Dans cette situation délicate, les journalistes iraniens et leur travail pour rendre compte de ce qui se passe en Iran sont essentiels. Ils risquent leur vie pour être la voix du peuple, et certains ont été arrêtés ou ont disparu, à l'instar de la courageuse journaliste Nilufar Hamedi, qui avait pris une photo de proches de Mahsa Amini à l'hôpital. Soutenir les journalistes en Iran, c'est soutenir la voix de la liberté » a précisé Shirin Ebadi, la lauréate du prix Nobel de la paix 2003, ancienne juge, fondatrice du Centre des défenseurs des droits de l'homme en Iran et membre du Conseil émérite de RSF. L'avocate a aussi coprésidé la Commission internationale sur l'information et la démocratie aux côtés de M. Deloire.

RSF explique

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LE COIN LECTURE

« De tous les... Coté 2022 »

Un 25^e album annuel pour le caricaturiste André-Philippe Côté

Après deux années particulièrement virales, André-Philippe Côté élargit de nouveau sa palette dans un 25^e album annuel en jetant un regard aiguisé sur tous les aspects et les nombreux paradoxes de notre monde.

Qu'il traite de notre système de santé ou du troisième lien, de l'urgence climatique ou des Canadiens, de la guerre en Ukraine ou de François Legault, le caricaturiste a le don d'émouvoir, tout en faisant réfléchir, mais aussi surtout rire.

Au total, 140 caricatures sont proposées sur une abondance de sujet traitant des évènements marquants et incontournables de l'année 2022 qui sont regroupés sous quatre thèmes : politique, santé, société et planète. Encore une fois, le caricaturiste amuse, bouscule et même émeut avec ses dessins à la fois incisifs et bienveillants.

Membre de la FPJQ, M. Côté est dessinateur au Soleil depuis 1984. Son travail est également publié dans La Presse +. Il est aussi l'auteur de plusieurs bandes dessinées, dont les collections Dr Smog et Baptiste le clochard.

« De tous les … Coté 2022 », une parution des Éditions La Presse est disponible dès aujourd'hui en librairie ou en commande sur le Web.

SE PROCURER L'ALBUM

Lancement de « Chapleau 2022 »

À travers ses réflexions et une centaine de ses dessins toujours aussi mordants, le caricaturiste Serge Chapleau vous invite à revivre avec humour les moments forts de l'année 2022, tant sur la scène nationale que sur la scène internationale.

Diplômé de l'École des beaux-arts, Serge Chapleau a fait ses débuts comme caricaturiste professionnel au magazine Perspectives en 1971, puis a travaillé́ au Devoir pendant cinq ans par la suite. Depuis avril 1996, il est le caricaturiste du quotidien La Presse. Ce membre de la FPJQ a remporté à plusieurs reprises le prestigieux prix du Concours canadien de journalisme. Il a aussi publié en 2020 « Chapleau : depuis mes débuts ! ». D'ailleurs, une exposition qui est consacrée à ses 50 ans de carrière se déroule actuellement au Musée McCord à Montréal.

Paru aux Éditions La Presse, le livre « Chapleau 2022 » est en vente dès aujourd'hui.

POUR ACHETER L'ouvrage

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DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

Membres de la FPJQ

L'infolettre est votre porte-voix

Vous avez une nouvelle vous concernant, n'hésitez pas à nous transmettre l'information et des photos afin qu'elle soit publiée dans notre infolettre, Le Trente hebdo.

Que ce soit pour une nomination, la parution d'un livre, un changement d'affectation ou encore pour une distinction reçue, vous n'avez qu'à écrire à l'adresse infolettre@fpjq.org pour nous en aviser. Les informations doivent parvenir au plus tard le mardi avant 17 heures pour la parution du jeudi suivant.

Les infolettres parues depuis janvier 2021

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Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site Web.

Quatre options vous sont proposées, selon votre statut professionnel.

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. En vous inscrivant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.

Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre une et trois semaines.

Pour renouveler ou une première adhésion

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À VOS AGENDAS

15 novembre 2022 à 19 h

Assemblée générale annuelle de la section Est-du-Québec

20 novembre 2022 à 10 h

Formation scientifique de la section Est-du-Québec présentée par Joël Leblanc : Comment traiter de science dans les médias ?

23 novembre 2022 à 19 h

Formation de Valérian Mazataud : Le photoreportage à l'international

30 novembre 2022 à 19 h

Fin de la période de mise en candidature pour la bourse Gilles-Hamel de la FPJQ section Abitibi-Témiscamingue

Atelier d'introduction sur l'écriture inclusive par Alexandra Forget (proposée par les 3 sex* et Club Sexu)

15 décembre 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire en 2022

23 décembre 2022 au 3 janvier 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la période du Temps des fêtes de fin d'année

12 janvier 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

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L'Impéria Hôtel et Suites offre un rabais de 10 % sur le tarif régulier en hébergement pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

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Les Librairies Paulines à Montréal et à Trois-Rivières offrent un rabais de 10% sur les achats de livres (excluant les commandes spéciales internationales) pour les membres de la FPJQ sur la présentation de la carte de presse.

Une offre aux finissants en journalisme

En tant que finissant en journalisme vous pouvez devenir membre professionnel de la FPJQ et obtenir la carte de presse au tarif étudiant, en faisant votre demande d'adhésion au cours des quatre mois qui suivent la fin de vos cours en journalisme si, bien sûr, vous n'avez pas d'occupations incompatibles avec le journalisme.