— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ
À LA UNE
Un été sans répit pour la profession
Les vacances estivales touchent à leur fin et déjà, les salles de presse se préparent à un automne bien rempli avec à l'avant-plan la campagne électorale provinciale. Comme à chaque élection, la population pourra compter sur des journalistes d'expérience dans les différents médias pour bien les informer sur tous les enjeux qui touchent les Québécoises et Québécois.
Si les dernières semaines n'ont pas été de tout repos, les prochaines ne le seront pas non plus. Ni pour l'actualité ni pour votre Fédération.
Pour la FPJQ, l'été a débuté avec une certaine décision du CRTC. Rapidement, nous avons dénoncé le dangereux précédent et l'ingérence inacceptable envers l'indépendance journalistique, au nom d'une pseudobienveillance mal placée. La Fédération a ensuite salué la volonté de Radio-Canada de contester cette décision.
Dans les semaines qui ont suivi, la FPJQ a été interpellée concernant une entreprise qui, lors d'un événement médiatique, a ensuite demandé aux journalistes d'effacer des photos, ce qui a été une occasion de rappeler que les médias servent l'intérêt public, et non ceux particuliers à une entreprise.
Est ensuite venue la décision de la Cour d'appel de maintenir secrets pratiquement tous les détails du « procès fantôme » au détriment du droit du public à l'information. Encore là, la Fédération a effectué une sortie pour rappeler l'importance de la transparence.
Quand l'ex-analyste de Radio-Canada Martine Biron a fait le saut en politique pour la Coalition Avenir Québec, nous avons été sollicités pour réagir devant l'énorme malaise qu'elle a causé au sein de la profession.
Ensuite, lorsqu'un homme a été accusé d'avoir harcelé une journaliste, la FPJQ a rappelé que les attaques envers les professionnelles et professionnels de l'information étaient inacceptables, tout en soulignant le courage de la journaliste d'avoir porté plainte à la police. Enfin, la Fédération a effectué une autre sortie, cette fois en lien avec le congédiement de la cheffe d'antenne Lisa LaFlamme de CTV News, en rappelant que l'indépendance d'une salle de rédaction est non négociable.
Ces sorties et prises de position ne représentent toutefois qu'une partie du travail de la FPJQ. En coulisse, nous continuons d'intervenir chaque fois que la liberté de la presse est menacée.
Et c'est sans oublier toute la préparation pour nos activités à venir cet automne, dont le congrès annuel qui revient en force du 4 au 6 novembre, en présentiel, au pied du Mont-Sainte-Anne. La Fédération a la chance de miser sur une permanence incroyable et en raison de leur travail dévoué, le meilleur est encore à venir.
En vous souhaitant une bonne rentrée,
Michaël Nguyen (photo), président de la FPJQ
DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION
Un départ dans l'équipe de la permanence
Valérie Gendron (photo), la responsable de la logistique et des communications à la FPJQ a quitté ses fonctions vendredi dernier afin de se joindre à l'équipe de Cogeco Sainte-Adèle dans les Laurentides pour occuper le poste de journaliste vidéaste.
Elle poursuivra cependant son importante implication à la Fédération au sein du comité pour la préparation du congrès 2022 et elle sera présente lors de l'événement qui se déroulera du 4 au 6 novembre, en présentiel, au pied du Mont-Sainte-Anne.
Le conseil d'administration et la permanence de la FPJQ remercient chaleureusement Valérie pour son travail exemplaire et dévoué tout en lui souhaitant une longue et brillante carrière couronnée de succès dans l'univers des médias !
(Photo courtoisie Facebook)
Soumissions pour la production du magazine Le Trente en 2023, 2024 et 2025
Les éditions L'Esprit libre sont choisies au terme de l'appel d'offres
Le comité responsable du dossier a complété en juin dernier l'évaluation des neuf soumissions reçues pour la production du magazine Le Trente en 2023, 2024 et 2025.
Les membres du comité ont présenté leur rapport final et les recommandations lors d'une rencontre extraordinaire du conseil d'administration qui s'est déroulée le lundi 4 juillet en soirée. Les soumissionnaires ont par la suite été avisés de la décision.
Unanimement, le comité a opté pour la soumission de la maison d'édition L'Esprit libre, qui a présenté un dossier qui respectait en tout point les nombreux critères demandés lors de l'appel d'offres en plus d'avoir une équipe diversifiée et impliquée dans le milieu journalistique québécois.
Tout en respectant ses valeurs historiques, L'Esprit libre a pour objectif d'ancrer Le Trente dans les mutations actuelles et d'en faire LE magazine des acteurs et actrices des médias. Le mandat de L'Esprit libre sera d'aller au-delà de l'information, d'apporter de la profondeur et de stimuler la réflexion des citoyennes et citoyens.
L'équipe de L'Esprit libre souhaite également que le magazine soit synonyme de rigueur, de diversité de points de vue, d'analyse et de véracité des faits, tout en observant et rapportant les différentes formes de journalisme à travers le monde, les atteintes à la liberté de la presse qui ont eu lieu ici ou ailleurs, ainsi que les expériences de nos homologues qui couvrent l'étranger pour le public québécois.
Dès la mi-septembre
L'expo Antoine-Desilets à Montréal-Nord
L'exposition Antoine-Desilets, regroupant le meilleur de la photographie de presse au Québec en 2021, se tiendra à Montréal-Nord à partir de la mi-septembre. Plus de détails vous seront communiqués sous peu concernant le lancement de l'exposition, l'endroit et les heures où vous pourrez la visiter.
(Photo de l'année 2021. Délogé par Édouard Plante-Fréchette, courtoisie La Presse)
Membres de la FPJQ
L'infolettre est votre porte-voix
Vous avez une nouvelle vous concernant, n'hésitez pas à nous transmettre l'information et des photos afin qu'elle soit publiée dans notre infolettre, Le Trente hebdo.
Que ce soit pour une nomination, la parution d'un livre, un changement d'affectation ou encore pour une distinction reçue, vous n'avez qu'à écrire à l'adresse infolettre@fpjq.org pour nous en aviser. Les informations doivent parvenir au plus tard le mardi avant 17 heures pour la parution du jeudi suivant.
Les infolettres parues depuis janvier 2021 |
Adhérez dès maintenant à la FPJQ
Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site Web. Quatre options vous sont proposées, selon votre statut professionnel. En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.
La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.
Pour renouveler ou une première adhésion |
EN MANCHETTE
Le climat de travail à CTV sera évalué
Bell Média, propriétaire de la chaine télévisée CTV, va procéder à une « évaluation indépendante » en lien avec le climat de travail dans la salle de rédaction de la station télévisée anglophone, selon un communiqué émis par l'entreprise vendredi dernier.
« Nous avons toujours pris très au sérieux les questions liées à tout type de discrimination et nous sommes engagés à offrir à tous nos employés un milieu de travail sécuritaire, inclusif, respectueux et exempt de comportements toxiques », a indiqué la direction de Bell média.
Au début de la semaine dernière, la cheffe d'antenne Lisa LaFlamme (photo) avait par elle-même annoncé son congédiement de CTV après 35 ans de services. Des allégations de sexisme à son égard et de climat toxique dans la salle de presse ont également été révélées par le Globe and Mail et le Toronto Sun à la suite de l'annonce.
Selon Michaël Nguyen, le président de la FPJQ, il est important de clarifier toute cette situation par le biais d'une évaluation indépendante. « Ce qui m'interpelle le plus dans les différentes allégations, ce sont celles d'ingérence dans la façon de faire un bulletin de nouvelles. Faire une enquête indépendante c'est une bonne chose si l'on touche à cet aspect. Ça permettrait d'éclaircir certains points et, si c'est avéré, d'éviter que ça recommence. […] C'est important de rappeler aux gens que dans une entreprise de presse, la salle de rédaction est censée être à 100 % indépendante ».
(Photo courtoisie capture d'écran Twitter)
LIRE LA SUITE DANS LE DEVOIR |
Pour les employés du Québec et de Moncton
Une entente de principe à Radio-Canada
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Radio-Canada (STTRC) et le diffuseur public ont annoncé lundi avoir conclu une entente de principe pour le renouvellement de la convention collective, qui était échue depuis octobre 2021. Les détails de l'entente négociée en présence d'un conciliateur n'ont pas été dévoilés pour le moment.
Les employés du diffuseur public se prononceront sur les termes de celle-ci lors d'une assemblée générale qui aura lieu le 25 septembre prochain. D'ici là, des membres de la direction et du comité de négociation entreprendront une tournée afin de dévoiler aux personnes concernées les détails de l'accord de principe.
Interrogé lundi soir, Pierre Tousignant, le président du STTRC, a bon espoir que le règlement sera accepté estimant que le comité de négociation n'aurait pas donné son approbation à une entente « indéfendable ». En cas de rejet, un conflit de travail pourrait survenir. « J'ai l'impression qu'on vient de conclure la première vraie convention unifiée de notre nouveau syndicat », a-t-il précisé en référence à la convention collective précédente, qu'il a qualifié de « mal foutue ».
Le STTRC, qui est affilié à la CSN, représente la majorité des employés québécois et monctonien de Radio-Canada à l'exception de ceux affiliés à l'Association des réalisateurs et de l'Association des professionnels et superviseurs.
LES PRÉCISIONS |
Accusé pour des menaces envers une journaliste
Marc Charlebois a été accusé la semaine dernière pour des commentaires injurieux et de harcèlement envers la journaliste Coralie Beaumont, qui était à l'emploi de La Presse au moment des événements. L'homme demeurera en liberté jusqu'à sa comparution le 2 septembre prochain au palais de justice de Montréal.
L'accusé avait d'abord commenté une publication de la journaliste au sujet d'un article sur un papa non vacciné qui, avant de mourir des causes de la COVID-19, avait fortement recommandé à ses proches de recevoir la vaccination.
L'individu a par la suite envoyé un courriel de menace directement à Mme Beaumont au mois de septembre 2021. « Utiliser encore une fois la mort de quelqu'un pour votre propagande, c'est carrément dégueulasse ! Où est votre éthique ?? Bande de cave de média sensasionaliste, vous êtes rendu bas pas à peu près. C'est un autre Charlie hebdo que vous voulez ?? Petite saloppe, ça va te retomber dessus crois moi ! » (sic). De plus, ce n'était pas le premier courriel qu'il envoyait à la journaliste et plusieurs avaient des « connotations sexuelles ».
Lorsque contactée par La Presse à propos des accusations portées, Mme Beaumont, qui est désormais à l'emploi de Radio-Canada, a admis que la référence aux attentats de Charlie Hebdo avait été « la goutte qui a fait déborder le vase. Il y a des limites à ne pas franchir, soit menacer les gens de mort ».
Les cas de menaces et d'agressions envers les travailleurs de l'information s'accumulent depuis le début de la pandémie, même si la situation avait commencé à dégénérer avant l'arrivée de la COVID-19. « Il faut que ça cesse et que les gens comprennent que les menaces, même sur l'internet, ça reste des menaces et c'est puni par la loi. On sait que les journalistes hésitent à porter plainte, car ils pensent que ça fait partie de la job. Oui, il y a la critique et c'est acceptable de critiquer, mais menacer ou porter atteinte à l'intégrité physique d'une personne, c'est inacceptable », a indiqué en entrevue le président de la FPJQ Michaël Nguyen.
Pour sa part, le chroniqueur Patrick Lagacé a « porté plainte une dizaine de fois pour des messages violents et menaçants. Ce que les trolls ne comprennent pas, c'est que l'internet n'est pas une zone de non-droit, précise-t-il. Dans mon expérience, la police prend ces plaintes au sérieux, tant au SPVM qu'à la SQ. Quand la police cogne à la porte des trolls pour les arrêter, ils trouvent ça moins drôle. Mais c'est comme ça que ça se passe dans le monde réel : les gestes et les paroles ont des conséquences ».
LES DÉTAILS |
L'un des directeurs des Coops de l'info est le seul participant canadien
Marc Gendron admis à un prestigieux programme de formation
Marc Gendron (photo), le directeur principal, Croissance numérique des Coops de l'information, a été le seul candidat canadien choisi, parmi les 23 provenant de médias de 12 pays différents, afin de participer à un programme de formation spécialisée dans une école affiliée à la City University de New York.
Intitulé « Executive Program in News Innovation and Leadership », la formation du Craig Newmark Graduate School of Journalism est d'une durée de 10 mois à temps partiel et débutera en septembre.
Au cours de celle-ci, les participants s'attarderont aux enjeux de transformation numérique auxquels les médias sont confrontés. L'objectif est de les outiller pour qu'ils puissent développer de nouvelles stratégies de croissance dans leur organisation, bâtir des projets et produits numériques innovants, et faire naître des modèles d'affaires pérennes.
M. Gendron obtient également une bourse de la part de Google News Initiative Fellowship Program, pour lui permettre de payer l'ensemble des frais de scolarité.
(Photo courtoisie LinkedIn)
LE COMMUNIQUÉ |
Unpointcinq fête son cinquième anniversaire
Le média de solutions et d'impact social consacré à 100 % à l'action climatique au Québec, Unpointcinq, a souligné ses cinq années d'existence la semaine dernière.
Plus d'un million de visiteurs uniques ont visité le site Web du média depuis sa création. Leur page Facebook est aimée par près de 70 000 personnes et se retrouve dans le palmarès des médias québécois qui ont connu la plus forte croissance l'an dernier, selon le magazine Le Trente paru en 2021.
« Parler d'urgence climatique sans faire fuir le monde demande d'en parler autrement ! » a mentionné par communiqué Philippe Poitras, idéateur et cofondateur d'Unpointcinq. « On voulait que ça swigne ! Montrer que ça bouge au Québec avec des contenus et des récits accessibles sur les solutions et les outils pour y arriver. C'était important à l'époque et ça l'est plus que jamais ».
Le professeur de journalisme à l'UQAM et membre du premier conseil éditorial d'Unpointcinq, Jean-Hugues Roy a précisé que les médias, par nature, braquent souvent les projecteurs sur les problèmes de la société. « À force de le faire pour le climat, je comprends qu'on puisse générer de l'angoisse. Unpointcinq va au-delà des problèmes et propose des solutions à l'urgence climatique ».
« Unpointcinq est l'incarnation de l'avenir des médias au Québec : un média hyper spécialisé et local qui a fait sa place au cours des cinq dernières années. Les contenus multiplateformes sont pédagogiques et diversifiés », a analysé Patrick White, également professeur à l'UQAM et responsable du département de journalisme.
EN SAVOIR PLUS |
Une distinction pour Josée Legault
Pour sa contribution « par ses écrits et ses analyses, aux débats d'idées et aux défis de notre société », la journaliste, chroniqueuse, politologue et auteure Josée Legault (photo) a reçu, en début de semaine, le prix Hélène-Pedneault 2021.
Ce prix est remis annuellement depuis 2015 par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB) pour rendre hommage à une femme qui contribue « à l'avancement et à l'affirmation de la société québécoise par son engagement dans la lutte pour l'amélioration de la situation des femmes ».
« Féministe militante pour la cause des femmes, Josée Legault représente parfaitement bien les qualités humanistes qui animaient Hélène Pedneault, dont l'importance de son engagement social et de son implication citoyenne pour l'environnement », a expliqué par communiqué Marie-Anne Alepin, la présidente de la SSJB.
Mme Legault a été ravie de recevoir cette distinction, car elle vouait une grande admiration à Mme Pedneault. « Pour son intelligence audacieuse, son humanisme généreux, sa plume aussi raffinée que combative et son courage exceptionnel sur tous les plans - social, politique et personnel face à la maladie qui, beaucoup trop tôt, l'a emportée. Elle aura lutté avec passion et détermination sur des fronts essentiels à l'avancement de notre société - ceux du féminisme, de l'environnement, de la question nationale et de multiples causes sociales ».
(Photo courtoisie Twitter)
LA NOUVELLE |
Du 31 août au 2 octobre 2022
L'expo World Press Photo à Montréal prochainement
Dans le cadre de la 15e édition de l'Expo World Press Photo Montréal, qui se tiendra du 31 août au 2 octobre 2022 au Marché Bonsecours, les 15 photos gagnantes du premier prix des 15 dernières années et les lauréats des différentes catégories en 2022 seront présentés au public en plus de cinq autres expositions.
Parmi les expositions, douze photographes de La Presse vont souligner en image des moments marquants de leurs carrières et la Société Radio-Canada va mettre de l'avant son équipe de Décrypteurs ainsi que des techniques pour décoder les fausses nouvelles.
Annuellement, plus de 55 000 personnes visitent cette exposition internationale qui est organisée depuis 1955 par la Fondation World Press Photo, basée aux Pays-Bas.
(Photo Vladimir Encina, courtoisie World Press Photo)
LES DÉTAILS |
À L'INTERNATIONAL
Lors des élections présidentielles de 2020 aux États-Unis
Fox News aurait alimenté « la paranoïa et la haine »
Contraint de quitter la chaîne de télévision Fox News peu après la défaite de Donald Trump aux élections présidentielles de 2020, l'ancien rédacteur politique Chris Stirewalter considère que le média a erré dans sa couverture des événements.
Dans son livre publié depuis peu, « Broken News: Why the Media Rage Machines Divides America and How to Fight Back », M. Stirewalt affirme que Fox News a failli à son devoir de préparer les partisans de Trump à la possibilité qu'il perde l'élection pour préserver de grosses cotes d'écoute et les revenus qui y sont associés. Selon lui, la chaîne a davantage alimenté la « paranoïa et la haine » dont s'abreuvent les groupes suprématistes blancs.
« Même au cours des quatre années qui ont suivi la précédente élection présidentielle, les téléspectateurs de Fox étaient devenus encore plus habitués à la flatterie et étaient moins disposées à entendre des nouvelles qui remettaient en cause leurs attentes (envers Trump) », indique le livre de Stirewalt.
L'ancien rédacteur considère que Fox l'a congédié parce qu'il a toujours défendu, même à l'antenne, la décision de son équipe de déclarer Joe Biden vainqueur des votes du collège électoral de l'Arizona en 2020, le soir même de la fermeture des bureaux de vote. À la suite de cette annonce, l'ex-président Trump et ses alliés étaient furieux et avaient fait pression auprès de la chaîne américaine pour qu'elle démente l'information sur sa défaite.
Les responsables du média à tendance conservatrice se sont défendus en précisant que le licenciement du rédacteur politique, après 11 années de service, était survenu dans le cadre d'une importante restructuration de l'entreprise. En début de semaine, Fox News en a ajouté dans une déclaration. « Les tentatives sans fin de Chris Stirewalt pour retrouver sa pertinence ne connaissent aucune limite ».
L'article du Guardian |
Depuis que la loi australienne a été instaurée
140 millions en redevance de Google et Facebook pour les médias
Environ 140 millions de dollars américains ont été versés aux entreprises de presse depuis la mise en place de la législation en Australie obligeant les géants du Web, tels Facebook et Google, à négocier des ententes pour verser des redevances aux médias pour le partage de leurs contenus informatifs. Une partie des sommes payées a permis à plusieurs médias australiens de recommencer à embaucher. Par exemple, la salle de rédaction du Guardian a ajouté 50 journalistes aux 100 qui étaient déjà à l'emploi du journal.
De plus, 24 médias de petite taille recevront dorénavant de l'argent de Google à la suite d'ententes qui ont été négociées avec l'entreprise, qui a désormais conclu des accords avec pratiquement tous les organes de presse admissibles en Australie.
Facebook a toutefois refusé de négocier avec de nombreux petits médias ainsi qu'avec deux grandes organisations réputées, soit The Conversation et le service public à financement hybride Special Broadcasting Service (SBS). Cette situation a suscité des appels au gouvernement pour qu'il intervienne afin d'obliger le réseau social à se plier à un arbitrage contraignant.
À l'origine, YouTube et Instagram n'avaient été qu'en partie visés par la législation. YouTube partageait déjà une part de ses revenus et Instagram ne diffusait pas beaucoup d'informations lorsque la loi a été instaurée en 2021, mais la situation a évolué depuis. Selon plusieurs intervenants, il est temps que ses plateformes aient les mêmes obligations et qu'elles négocient aussi des accords avec les médias pour le versement de redevances.
« La législation a apporté beaucoup plus d'argent aux nouveaux médias que prévu. La question est de savoir ce qui se passera lorsque les contrats expireront », s'est interrogé Harry Dugmore, maître de conférences au département des communications de l'université australienne de Sunshine Coast. Certains observateurs craignent que les dates d'expiration des ententes, qui sont différentes d'une entreprise de presse à l'autre, puissent donner aux plateformes un avantage dans les négociations futures. Selon eux, des contrats sectoriels donneraient une plus grande force de négociation aux médias.
LE TEXTE COMPLET |
Cambodge
Cinq journalistes environnementaux arrêtés
Une quarantaine d'organisations internationales, dont Reporter sans frontières (RSF) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ), ont dénoncé l'arrestation violente d'une équipe de cinq reporters, le 16 août dernier, alors qu'ils couvraient une campagne de déforestation dans le sud du Cambodge.
En plus des cinq journalistes du média Voice of Democracy (VOD), quatre militants écologistes de l'organisation Khmer Thavrak avaient également été appréhendés par une unité militaire spéciale de la garde rapprochée du premier ministre Hun Sen. Ils ont été détenus pendant sept heures avant d'être placés en garde à vue.
Les autorités ont justifié l'arrestation en mentionnant que la prise d'image était interdite dans cette zone afin de « lutter contre la diffusion de fausses informations ». Au moins deux des personnes arrêtées, dont le journaliste Hy Chhay de VOD, auraient subi de la brutalité de la part des forces de l'ordre. « Quand j'ai vu mes collègues détenus, j'ai sorti mon téléphone pour filmer la scène ; un garde du corps m'a empêché de filmer et a tenté de prendre mon téléphone, mais j'ai refusé. Il m'a alors frappé au visage et s'est emparé de mon appareil », a relaté M. Chhay.
« L'attitude qu'ont adoptée les représentants des forces de l'ordre à l'encontre des équipes de VOD et de Khmer Thavrak relève clairement de méthodes de voyous », s'est offusqué Daniel Bastard (photo), le directeur du bureau Asie-Pacifique de RSF. « Nous appelons le bureau du premier ministre, Hun Sen, à ordonner des sanctions à l'encontre des officiers qui sont à l'origine de l'arrestation des cinq reporters. Il en va du respect de l'État de droit dans le pays ».
(Photo courtoisie fcchk.org)
LES PRÉCISIONS DE RSF |
Tunisie
Condamné pour avoir porté atteinte à la réputation de l'armée
Le rédacteur en chef et fondateur du journal en ligne Al-Ray al-Jadid, le Tunisien Salah Attia (photo), a été condamné à trois mois de prison par un tribunal militaire, la semaine dernière. Il avait été appréhendé en juin en raison de ses propos à la télévision sur la chaîne Al-Jazeera concernant un conflit présumé entre le président Kais Saïed et l'armée tunisienne. « La charge d'atteinte à la dignité et à la réputation de l'armée nationale a été retenue contre Attia », a précisé sur Facebook l'une des personnes chargées de la défense du journaliste, après l'annonce du verdict.
À la suite de la condamnation, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et son affilié, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), ont demandé aux autorités tunisiennes d'abandonner toutes les charges retenues contre Attia et ont exhorté le gouvernement à cesser toute poursuite contre les journalistes.
« Nous nous joignons au SNJT pour condamner les poursuites de journalistes en tant que civils devant des tribunaux militaires, ce qui constitue une violation flagrante de l'état de droit et s'apparente à de la pure intimidation », a indiqué Anthony Bellanger, le secrétaire général de la FIJ. « Nous demandons au Président Saïed d'honorer ses promesses répétées de respecter les droits de la personne en Tunisie, y compris la liberté d'expression et l'indépendance des médias. Les autorités tunisiennes doivent cesser de cibler la presse et libérer sans délai tous les journalistes arrêtés ».
(Photo courtoisie Committee to protect journalists)
Les détailss |
Guerre en Ukraine
La Russie use d'imagination pour transmettre sa propagande
À la suite de l'invasion de l'Ukraine par le gouvernement de Vladimir Poutine (photo) en février dernier, l'Union européenne a décidé de bloquer deux des principales chaînes d'information de Russie, RT et Sputnik, en raison de la diffusion de propagandes et de désinformations sur la guerre.
Six mois plus tard, le nombre de sites diffusant ce même contenu a explosé, le Kremlin ayant trouvé des moyens de contourner ses interdictions en copiant-collant une grande partie du contenu sur de nouveaux sites Internet, qui n'avaient pas de liens directs avec la Russie jusqu'à maintenant.
Ces sites affirment notamment que l'armée ukrainienne a mis en scène des attaques russes meurtrières pour s'attirer le soutien des autres nations, que le président Volodymyr Zelenskyy simule des apparitions publiques ou que des réfugiés venant d'Ukraine commettent des crimes en Allemagne et en Pologne.
La société américaine NewsGard, dont le rôle est de repérer et de suivre la désinformation en ligne, a identifié environ 250 sites Web qui diffusent activement la désinformation russe sur la guerre, dont plusieurs sont apparus dans les derniers mois.
Certains des sites se présentent comme des groupes de réflexion ou des organes de presse indépendants.Plusieurs d'entre eux avaient été créés bien avant la guerre et ne semblaient pas liés au gouvernement russe jusqu'à récemment. Près de la moitié sont en langue anglaise et les autres sont en français, en allemand ou en italien.
« Ils sont peut-être en train de créer des sites dormants », a analysé Gordon Crovitz, co-PDG de NewsGuard. Les sites dormants vont lentement se bâtir une audience en publiant des messages inoffensifs ou sans rapport avec le sujet, puis les discours évoluent pour se transformer en propagandes ou en désinformations.
Toutefois, cette manière de procéder n'est pas propre à la Russie, selon les travaux de l'équipe de NewsGuard. Elle a aussi trouvé sur des sites Internet des exemples de fausses affirmations à tendance pro-ukrainienne.
(Photo courtoisie Wikipédia)
LES EXPLICATIONS |
DES PRIX ET DES BOURSES
Concours de journalisme Québec-Europe
La candidature de Nicolas Pelletier de Radio-Canada se démarque
Le journaliste Nicolas Pelletier (photo) de Radio-Canada a déposé une candidature étoffée qui a été unanimement choisie au début juillet pour remporter le Concours de journalisme Québec-Europe 2022. Le jury a été impressionné par le dossier et le parcours du candidat. La pertinence de son sujet et la singularité de son angle ont conquis les jurés. Ils ont également souligné l'intérêt et les connaissances de M. Pelletier à l'égard des enjeux européens et canadiens.
M. Pelletier a déposé un projet sur la cybersécurité, un dossier très important pour les institutions internationales (sécurité nationale et administrative, données personnelles, etc.) et qui résonne aussi dans la région de l'Outaouais, qui cherche à devenir une plaque tournante dans le domaine. La question centrale du dossier journalistique sera « comment la collaboration entre les institutions européennes et québécoises peut-elle aider Gatineau à devenir une plaque tournante d'innovation en cybersécurité ? ».
Le journaliste s'engage à produire un dossier journalistique multiplateforme, qui comprendra des reportages pour la radio, la télé et le numérique, de même qu'une présence en amont et une promotion en aval sur les réseaux sociaux. Il veut à la fois souligner les contributions potentielles des institutions publiques au projet de Gatineau, en plus de réaliser des portraits et des entrevues des entreprises, organisations et individus qui gravitent dans l'univers de l'innovation en cybersécurité.
Ce concours s'est déroulé dans le cadre du 50e anniversaire de la Délégation générale du Québec à Bruxelles en 2022. Le jury était composé de Marie-Ève Martel, journaliste, auteure et vice-présidente du conseil d'administration de la FPJQ, de Michaël Nguyen, journaliste et président de la FPJQ et de Stéphanie Roy, attachée aux affaires européennes et multilatérales à la Délégation générale du Québec à Bruxelles.
(Photo courtoisie)
LES DÉTAILS |
Le FQJI lance un double appel à candidatures
« Être informé, c'est être libre », disait René Lévesque. Celui qui fut reporter international et anima la célèbre émission Point de mire n'aurait sûrement pas nié que l'adage vaut aussi pour l'information internationale.
Le 24 août 2022 a marqué le 100e anniversaire de naissance de René Lévesque et le Fonds québécois en journalisme international (FQJI) poursuit ce travail essentiel de donner au public un « regard québécois sur le monde » en lançant un double appel à candidatures : pour les bourses régulières de reportage et pour la bourse spéciale « Première pige à l'étranger » destinée à la relève.
L'échéance des appels à candidatures est le 15 septembre 2022, à 23h59.
Si vous avez des questions, nous vous invitons à contacter directement le FQJI.
en savoir plus sur les modalités |
CONFÉRENCES, PANELS ET FORMATIONS
Programme en médias et cinéma
Des mentors recherchés
L'organisme international Fusion jeunesse, dont la mission est de contribuer à la persévérance scolaire, à l'orientation, à l'employabilité ainsi qu'à l'engagement civique des jeunes, est à la recherche de mentors pour le programme d'études en médias et cinéma (ou productions télévisuelles). L'organisme cible les professionnels et professionnelles du milieu qui pourront aller rencontrer occasionnellement les élèves, sous la supervision d'un coordonnateur.
Le programme vise quatre objectifs principaux : partager le parcours académique et professionnel, transmettre des compétences, bonifier le projet des élèves tout en travaillant en collaboration avec eux.
Être mentor chez Fusion Jeunesse implique :
- D'être associé à une école en particulier (francophone ou anglophone)
- De 4 à 6 visites en classe durant l'année scolaire (en présentiel ou en hybride)
- Soutenir et offrir son expertise aux groupes d'élèves dans l'école associée
- La durée des visites varie entre 1h30 et 2h, selon les disponibilités des mentors
- Une implication en moyenne de 7h30 par année scolaire par mentor
Les visites en classe débuteront au mois de novembre et se termineront au mois de mai.
LE FORMULAIRE D'INSCRIPTION |
Vous avez une formation professionnelle pertinente à proposer ?
Partager votre expertise avec les membres de la Fédération
Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.
Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.
Pour soumettre un projet de formation pour l'hiver 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.
À VOS AGENDAS
5 septembre 2022
Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la fête du Travail
6 septembre 2022
Début des inscriptions au tarif réduit pour le congrès 2022 de la FPJQ
10 septembre 2022
Réunion du conseil d'administration de la FPJQ à Montréal
13 septembre au 19 octobre 2022
Début de l'exposition Antoine-Desilets 2021 à la bibliothèque de la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord
2 octobre 2022
Fin des inscriptions au tarif réduit pour le congrès 2022 de la FPJQ
10 octobre 2022
Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la fête de l'Action de grâce
19 octobre 2022
Fin de l'exposition Antoine-Desilets 2021 à la bibliothèque de la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord
4 au 6 novembre 2022
Congrès annuel de la FPJQ au Delta Hotels par Marriott, Mont-Sainte-Anne
5 novembre 2022
Remise du prix hommage Judith-Jasmin et de la bourse Arthur-Prévost
6 novembre 2022 à 9 h
Assemblée générale annuelle de la FPJQ et présentation du plan stratégique quinquennal au Delta Hotels par Marriott, Mont-Sainte-Anne
7 novembre 2022
Fermeture exceptionnelle des bureaux de la FPJQ en raison du congrès
23 novembre 2022 à 19 h (date à confirmer)
Formation de Valérian Mazataud : Le photoreportage à l'international
7 décembre 2022 à 19 h
Formation de Judith Olivier : Journalisme dessiné : quand le 9e art se saisit de l'actualité, Atelier 2 (scénario)
15 décembre 2022
Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire en 2022
23 décembre 2022 au 3 janvier 2023
Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la période du temps des fêtes de fin d'année
12 janvier 2023
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OFFRES D'EMPLOI
Secrétaire de rédaction régional (radio) (services français) - RIM00095 | CBC/Radio-Canada
Type d'emploi : Permanent, temps plein
Lieu : Rimouski
Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)
Journaliste radio | Bell Média
Type d'emploi : Permanent, temps plein
Lieu : Rimouski
Date limite : Vendredi 26 août
Code de demande : 392031
Pupitreur.e à l'édition | Le Devoir
Type d'emploi : Contractuel (1 an), temps plein
Lieu : Montréal
Date limite : Jeudi 1er septembre
Gestionnaire de communauté | Le Devoir
Type d'emploi : Contractuel (9 mois), temps plein
Lieu : Montréal
Date limite : Mardi 30 août à 17 h
Stratège vidéo | Le Devoir
Type d'emploi : Contractuel (9 mois), temps plein
Lieu : Montréal
Date limite : Mardi 30 août à 17 h
Journaliste à la recherche | Le Devoir
Type d'emploi : Contractuel (9 mois), temps plein
Lieu : Montréal
Date limite : Mardi 30 août à 17 h
Chef.fe de division — politique | Le Devoir
Type d'emploi : Permanent, temps plein
Lieu : Montréal
Date limite : Vendredi 26 août
Vidéojournaliste| CJSR TV Portneuf
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Saint-Raymond (Portneuf)
Stagiaire en journalisme | L'Aurore boréale
Type d'emploi : Stage à temps plein jusqu'au 31 mars 2023
Lieu : Whitehorse, Yukon
Date limite : Jeudi 8 septembre à 17 h (HAE)
Secrétaire de rédaction (régional), radio (services français) - MAT00066 | CBC/Radio-Canada
Type d'emploi : Permanent, Temps plein
Lieu : Matane
Famille d'emplois : Programmation (TV-Radio-Internet)
Journaliste | RNC Média Abitibi-Témiscamingue (TVA)
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Rouyn-Noranda
Journaliste radio | Énergie 102,3 et Rouge 94,7
Type d'emploi : Permanent, temps plein
Lieu : Trois-Rivières, Mauricie
Date limite : Vendredi 26 août
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