2023-06-15 Lettre InfoFPJQ2023-06-15 Lettre InfoFPJQ
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— LE TRENTE HEBDO —
L'infolettre de la FPJQ

À LA UNE

Dernière parution de l'infolettre avant la pause estivale

Un printemps d'action à la Fédération

Les semaines passent et avec la période estivale à nos portes, la FPJQ s'apprête à prendre un air d'aller avec un horaire d'été bien mérité. C'est que les derniers mois ont été fort occupés pour la Fédération qui a, encore une fois, été présente sur tous les fronts.

Grâce à une permanence efficace et un conseil d'administration dévoué, la voix de la FPJQ a été entendue sur de nombreuses tribunes afin de défendre le journalisme et le droit du public à l'information.

Ne nous leurrons pas, ce droit reste très fragile. La récente décision de Meta de bloquer le contenu journalistique pour une partie de la population canadienne le démontre. Heureusement, le gouvernement fédéral ne semble pas vouloir baisser les bras et nous espérons que le projet de loi C-18 sera rapidement entériné, afin de contribuer à la vitalité des entreprises de presse d'ici, et donc de la démocratie.

Loi d'accès à moderniser

La pression pour faire de C-18 une réalité n'est évidemment pas le seul dossier qu'a mené la FPJQ. En coulisses surtout, et parfois à travers des sorties publiques, nous avons travaillé en vue d'une réforme de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels.

Des rencontres ont également été organisées avec des partis d'opposition pour faire part de la nécessité de moderniser cette législation rendue désuète, qui comprend trop d'exceptions pour la rendre efficace et bénéfique pour la population. Même si la FPJQ mène cette bataille en première ligne, n'oublions pas que les journalistes ne représentent qu'une infime partie des demandes d'accès, soit moins de 10%, selon nos données. La majorité de celles-ci proviennent de citoyens, d'organismes, de chercheurs ou même de la part des élus.

Cette demande de revoir les dispositions de la loi n'est pas un caprice de journalistes, il s'agit d'une nécessité pour des pans entiers de la société.

Parallèlement, la FPJQ a également été invitée à s'exprimer en Commission parlementaire à propos de la Loi facilitant la divulgation d'actes répréhensibles à l'égard des organismes publics, dont les articles sont à notre avis bien trop restrictifs pour « faciliter » la dénonciation par des lanceurs d'alerte. Plutôt que de favoriser la protection de l'image des organismes, nous sommes d'avis qu'elle devrait plutôt servir l'intérêt public.

Toujours sur le plan politique, la Fédération a également fait entendre sa voix pour permettre la présence de journalistes lors de consultations publiques sur l'activité minière, faisant reculer l'État québécois sur sa décision initiale.

Des semaines emballantes

Signe que la FPJQ n'a pas chômé, tout cela s'est fait en même temps que le déménagement de ses bureaux et de la tenue des Semaines de la presse et des médias. Prolongées d'une semaine à un mois en 2023, elles ont permis le rayonnement du journalisme à travers le Québec, grâce au travail du comité dédié, de la permanence, mais aussi des sections régionales de la Fédération. Avec comme porte-parole l'illustre Bernard Derome, le succès de ce mois consacré au journalisme était envisageable et, sans surprise, il le fut.

Sur le plan médiatique, la FPJQ a été sollicitée avec 24 entrevues accordées depuis le début de l'année, sur des sujets aussi variés que la mésinformation de Twitter, la place du journalisme en région et dans la démocratie, ou encore la liberté de la presse et l'accès à l'information. Cette première moitié de l'année a été des plus occupées, et, avant même le début du court été, la Fédération s'active déjà pour un automne chaud.

Nous vous invitons également à réserver le week-end du 10 au 12 novembre prochain, pour assister au congrès annuel de la FPJQ qui se déroulera au Manoir Saint-Sauveur. À la demande générale, le gala de la remise des Prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets sera de nouveau présenté pendant le congrès.

La FPJQ a le vent dans les voiles et si elle arrive à avoir tant de vitalité, c'est grâce à ses membres ainsi qu'à toute la communauté journalistique. Jour après jour, vous continuez d'informer la population malgré toutes les difficultés auxquelles vous êtes confrontées.

Merci à vous tous de rendre honneur à ce métier !

Michaël Nguyen (photo)
Président de la FPJQ

(Photo d'archives de la FPJQ : Josie Desmarais)


Loi facilitant la divulgation d'actes répréhensibles à l'égard des organismes publics

La FPJQ intervient devant la Commission des finances publiques

Lors des audiences de la Commission des finances publiques de l'Assemblée nationale du Québec, qui se sont tenues la semaine dernière, la FPJQ était invitée afin d'y présenter ses recommandations et ses inquiétudes concernant certaines dispositions de la « Loi facilitant la divulgation d'actes répréhensibles à l'égard des organismes publics ».

La Fédération y a délégué le président Michaël Nguyen, le vice-président Éric-Pierre Champagne, la trésorière Geneviève Michaud et la directrice générale Martine Desjardins, qui ont comparu devant la Commission en visioconférence, le jeudi 8 juin en matinée. Même si la Loi n'est pas liée directement au travail journalistique, la Fédération est interpellée par les fondements démocratiques qui protègent notamment l'éthique et la transparence de nos institutions et l'intérêt public.

En février 2016, la FPJQ avait été conviée à intervenir lors de l'étude du projet de Loi 87 « Facilitant la divulgation d'actes répréhensibles dans les organismes publics (Chapitre D 11.1) » et avait alors émis certaines recommandations qui n'ont malheureusement pas été appliquées à la mouture finale de la législation. Cette Loi avait fait l'objet d'un rapport sur sa mise en œuvre en février 2020, sur lequel la FPJQ est intervenue la semaine dernière.

« Bien que la Fédération soit d'avis qu'il y a des contextes où la divulgation d'informations confidentielles n'est pas justifiée et qu'il doit y exister des balises, nous tenons à souligner que les recommandations prévues au rapport risquent de rendre la décision encore plus complexe pour les sonneurs d'alarme. La Loi faisait déjà reposer le fardeau de la preuve sur leurs épaules », a témoigné le président de la FPJQ, Michaël Nguyen.

Les principales recommandations avancées par la FPJQ :

  1. Protéger la confidentialité des dénonciateurs

  2. Nécessité des sonneurs d'alerte qui parlent au public et aux journalistes

  3. Protéger la notion d'intérêt public   

  4. Protéger les lanceurs d'alerte

  5. Étendre la loi aux entreprises privées financées par des fonds publics

Consulter sur notre site Web le mémoire déposé par la FPJQ lors de l'audience.

Selon le président, « les recommandations proposées par le rapport vont augmenter la pression et créer certaines confusions. Et surtout accentuer une forme de judiciarisation du processus, rendant encore plus inaccessible son utilisation pour un dénonciateur. Pour le bien de la démocratie, la FPJQ souhaite éviter que cette loi, qui vise à faciliter la divulgation d'actes répréhensibles dans les organismes publics devienne aussi inefficace que la Loi sur l'accès à l'information. »

(Capture d'écran de courtoisie : Assemblée nationale)

Visionner l'audience de la fpjq

PRIX ET BOURSES

Bourses d'excellence de l'AJIQ

Huit récipiendaires se partagent plus de 60 000 $

Les lauréats et lauréates du deuxième appel des bourses d'excellence de l'Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) ont été dévoilés le samedi 10 juin dernier.

Au total, huit journalistes indépendants, membres de l'AJIQ, se partageront la somme de 60 742$ pour réaliser différents reportages au cours des prochains mois. Les boursiers et boursières du deuxième appel sont Michel Arseneault, Nancy Caouette, Béa Grandhay, Élise Fiola, Mathieu Lachapelle, Camille Lopez, Maude Petel-Légaré et Jean-Benoît Nadeau.

Le jury était composé de Carole Beaulieu, journaliste d'expérience, ex-rédactrice en chef et éditrice du magazine L'actualité, de Diana Gonzalez, journaliste-reporter à la radio de Radio-Canada, de Martine St-Victor, directrice générale, Edelman Montréal et chroniqueuse société au 15-18 à la radio de Radio-Canada ainsi que du journaliste de longue date Pierre Sormany, ex-directeur des enquêtes à Radio-Canada et de Pascal Lapointe, rédacteur en chef de l'Agence Science-Presse.

Ce programme de bourses d'excellence a été lancé en février dernier dans le but de soutenir le journalisme indépendant en plus de favoriser la production de reportages par des journalistes autonomes sur des thèmes d'intérêt général concernant le Québec et/ou le Canada. Les reportages produits par les boursiers et boursières sont destinés à être publiés ou diffusés dans les médias québécois. Les projets soumis peuvent être réalisés individuellement ou en équipes. Les formats acceptés incluent la presse écrite, le Web, le multimédia, la radio, le balado ou la télé.

Le troisième appel à candidatures de l'année 2023 sera lancé par l'AJIQ le 5 septembre prochain. Un quatrième et dernier appel se tiendra également avant la fin de la présente année.


Vous avez jusqu'au 23 juin pour participer

Nouvel appel à projets de reportage à l'étranger du FQJI

Le Fond québécois en journalisme international (FQJI) lance un nouvel appel à projets de reportage à l'étranger, le 16e depuis ses débuts, dans son programme de bourses régulières. Si votre projet de reportage est retenu, ses coûts seront supportés par le FQJI.

Consultez cette page pour connaître les critères d'admissibilité, les composantes d'un dossier de candidature, les critères de sélection qui guideront les membres, le jury indépendant, ainsi que les obligations des récipiendaires.

La date limite pour soumettre un projet de reportage est le 23 juin 2023, à 23h59. Les candidats dont le projet n'a pas été retenu lors des appels précédents sont invités à tenter leur chance à nouveau.

Si vous avez des questions, nous vous invitons à contacter le FQJI par courriel.

CONFÉRENCES, FORMATIONS ET PANELS

Partager votre expertise avec les membres de la Fédération

Vous êtes une personne captivante qui travaille dans le domaine de l'information ou qui enseigne dans un programme en journalisme ? Vous aimez partager votre savoir et dévoiler des astuces ? La FPJQ vous propose de devenir formatrice ou formateur sur une base occasionnelle.

Nous recherchons des professionnels qualifiés de divers horizons (judiciaire, BD informative, photographie de presse, politique, réseaux sociaux, données, etc.), passionnés par leur métier et désirant instruire par le biais d'ateliers en lien avec l'univers journalistique.

Pour soumettre un projet de formation pour le printemps et l'automne 2023, écrivez sans tarder à info@fpjq.org.

EN MANCHETTE

Blocage des contenus d'informations au Canada sur Facebook et Instagram

Les tests de Meta ont débuté, la FPJQ réagit

Après avoir menacé de bloquer le partage des nouvelles des médias canadiens sur les plateformes de Facebook et d'Instagram, Meta, la compagnie mère, a commencé à effectuer des tests en ce sens, affectant le contenu disponible pour certains utilisateurs sur ses plateformes au Canada.

En décembre dernier, la Chambre des communes avait adopté le projet de loi C-18 malgré le chantage des superpuissances numériques. Meta souhaite maintenant appliquer de la pression sur les sénateurs pour que la législation, présentement à l'étude par la chambre haute du Parlement canadien, ne soit pas entérinée dans sa forme actuelle.

Pour la FPJQ, cette décision de l'entreprise américaine est dangereuse pour la démocratie canadienne et elle risque d'amplifier le phénomène des fausses nouvelles en ligne. « En choisissant de mettre ses menaces à exécution, Meta a dévoilé son jeu : celui d'une entreprise étrangère qui se fiche du droit du public à l'information et qui ne recherche que le profit, même s'il se fait au détriment de la démocratie. Meta est conscient que la désinformation est plus payante et a fait son choix. L'État ne peut pas et ne doit pas plier devant cette entreprise, j'appelle le Sénat à accélérer le processus pour que le projet de Loi C-18 soit mis en place le plus rapidement possible, afin de protéger notre souveraineté face aux géants du numérique », a demandé Michaël Nguyen, président de la FPJQ.

Selon des informations obtenues hier par la Presse canadienne, le Sénat pourrait approuver le projet de loi C-18 dès la fin de la présente semaine.

« N'oublions pas que pendant que Meta bloque des nouvelles légitimes produites par des médias québécois et canadiens reconnus, la désinformation se poursuit sur les plateformes de l'entreprise, enchaîne le vice-président de la FPJQ Éric-Pierre Champagne. Chaque jour, les fausses nouvelles se multiplient sur des sujets cruciaux pour la société. Et Meta empoche d'importants revenus publicitaires, fait trop peu pour contrôler la désinformation, et rechigne à partager une infime partie de ses immenses profits pour assurer la pérennité des médias d'ici. »

Débusquer de fausses informations sur les réseaux sociaux

Si vous êtes témoin de publications relayant de fausses nouvelles ou de la désinformation sur Facebook et Instagram, nous vous invitons à transmettre une capture d'écran et le lien URL associé à l'adresse courriel : infolettre@fpjq.org.

LA RÉACTION

Décision de la Cour d'appel fédérale concernant l'utilisation du mot en « N »

Le CRTC a outrepassé ses pouvoirs, selon le verdict

La Société Radio-Canada (SRC) et son service de l'information n'avaient pas à s'excuser en juillet 2021 à la suite d'une plainte pour l'utilisation en ondes du mot en « N » lors d'une chronique en août 2020, portant sur le livre « Nègre blanc d'Amérique » de Pierre Vallières.

La Cour d'appel fédéral a jugé que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) avait été au-delà de son mandat en blâmant la société d'État pour l'utilisation du mot proscrit. « Le CRTC a excédé sa compétence » et a « omis de tenir compte du cadre juridique applicable ainsi que de la liberté d'expression de la SRC telle que garantie par la Charte », précise le jugement.

La Cour a également invité l'organisme fédéral de réglementation à réviser sa façon de procéder. « Puisque le législateur a confié au CRTC le mandat d'agir comme premier décideur en ce qui a trait à ce qui peut et ne peut être dit sur les ondes, je lui retournerais l'affaire pour qu'il se prononce à nouveau sur le mérite de la plainte, a indiqué Marc Noël, juge en chef, et ce, après avoir dûment soupesé l'impact que sa décision pourrait avoir sur la liberté d'expression de la SRC. »

« Nous avons pris connaissance de la décision de la Cour fédérale d'appel et n'offrons pas de commentaires en ce moment », a mentionné le CRTC, par l'entremise de sa porte-parole Valérie Lavallée.

La direction de CBC/Radio-Canada, par le biais de son porte-parole institutionnel Leon Mar, a indiqué que « nous attendrons leurs directives pour les prochaines étapes. Il est important de rappeler que cette affaire n'a aucune incidence sur les lignes directrices que nous avons déjà établies pour limiter et encadrer l'utilisation d'un langage blessant ou offensant. »

 « Heureux de cette décision. Je souhaite que le CRTC en profite pour essayer de mieux comprendre la liberté d'expression et qu'il s'engage à protéger les espaces d'échanges où il est possible de débattre, même quand le sujet est sensible », a, pour sa part, twitté le député bloquiste Martin Champoux, après avoir pris connaissance du jugement.

(Photo de courtoisie : La Presse)

LES EXPLICATIONS DE LA PRESSE

Feux de forêt à Chibougameau

La presse étrangère se déplace au Québec pour les couvrir

Les feux de forêt qui font rage dans le nord du Québec, et plus particulièrement à proximité de Chibougamau, ont incité des médias étrangers à dépêcher des correspondants pour couvrir l'imposant brasier à partir de Roberval. Des représentants du New York Times, du Wall Street Journal, de TF1, de la BBC et de la chaîne Al Jazeera se sont retrouvés à proximité des lieux des incendies.

« On ne pensait pas que ça déborderait de la province. C'est sûr que c'est impressionnant, a indiqué Serge Bergeron (photo), maire de la municipalité. Roberval, aujourd'hui, n'est pas une ville inconnue. Merci à tous ces médias. »

Gabriel Elizondo, journaliste correspondant pour le média arabe Al Jazeera a choisi de se déplacer au Québec pour constater de visu l'ampleur de la situation. « Mon bureau est à New York. La semaine passée, il y avait beaucoup de fumée et c'était très intense. Évidemment, la fumée provenait des feux de forêt au Canada. Nous avons décidé de venir voir la situation. À ce moment-là, il y avait plus de 130 feux en activité. Ça nous semblait une bonne idée de venir sur place pour faire un reportage. Les gens étaient surpris, mais très accueillants. J'ai été impressionné par les élus. Ils ont été très efficaces et me donnaient les bonnes informations. »

Au niveau logistique, la présence des nombreux journalistes n'a pas simplifié le travail des responsables de communication de la ville de Roberval. « Qu'est-ce qu'on peut couvrir, mettre en contact, c'était vraiment de beaux défis », a précisé Julie Drolet, conseillère en communication et en relations publiques

(Photo de courtoisie : ville de Roberval)

l'article dE RADIO-CANADA

Rapport annuel 2022-2023 sur les activités du Commissariat à l'information du Canada

« Des problèmes chroniques continuent d'affliger le système »

La Commissaire à l'information du Canada, Caroline Maynard (photo), a présenté au Parlement canadien, mardi, le rapport annuel sur les activités du Commissariat pour l'exercice 2022-2023.

Le document fait état de préoccupations quant à l'accès à l'information, alors que la législation fédérale célébrera ses 40 ans en juillet prochain. « À la veille du 40e anniversaire de la Loi, des problèmes chroniques continuent d'affliger le système d'accès du Canada, et ce, sans solution en vue. Je continuerai donc à demander au gouvernement de prendre des mesures pour remédier à cette situation lamentable et d'accorder à l'accès à l'information l'attention dont il a tant besoin», a indiqué la Commissaire dans son message en conclusion du rapport.

« De même, je continuerai à réclamer une meilleure utilisation des ressources pour l'ensemble du système, ce qui comprend le domaine de la gestion de l'information, afin de veiller à ce que le droit d'accès, ce droit quasi constitutionnel, soit protégé », a ajouté Mme Maynard.

La tâche de travail réalisée par le Commissariat à l'information a aussi été soulignée. Depuis le début du mandat de la Commissaire Maynard en mars 2018, la quantité annuelle de plaintes reçues est en hausse de 185 %, alors que le nombre de dossiers fermés chaque année a augmenté de 310 %. On y retrouve aussi des mises à jour sur les enquêtes systémiques, les ordonnances et les litiges. De plus, le rapport fait mention des stratégies adoptées par le Commissariat pour faire avancer le système d'accès, en collaboration avec les plaignants et les institutions.

(Photo de courtoisie : Commissariat à l'information du Canada.)

consulter le rapport

Problème d'accès à l'information au Canada

The Globe and Mail a enquêté sur la problématique

Au cours des 20 derniers mois, le journal The Globe and Mail a enquêté sur les raisons de l'effondrement du système canadien de l'accès à l'information dans le cadre d'un projet intitulé « Secret Canada ».

Les cas examinés par le quotidien torontois représentent un aperçu des frustrations et des blocages auxquels la population canadienne est confrontée chaque jour lorsqu'elle veut accéder à des informations publiques en utilisant le cadre juridique instauré par les gouvernements.

Au cours de l'enquête, les journalistes ont réalisé des centaines d'entretiens, des milliers d'analyses de documents gouvernementaux et de décisions d'appel, ainsi qu'un audit national des statistiques et des pratiques en matière d'accès à l'information. Ils ont constaté que des dispositions de la loi sont enfreintes quotidiennement au pays.

« Je pense que la façon dont le gouvernement a géré l'accès à l'information est un affront à la démocratie, a critiqué Stephen Azzi, historien politique et ancien fonctionnaire. Si vous croyez en la démocratie, vous devez informer la population. Le public ne peut pas juger le gouvernement s'il ne connait pas ce qu'il fait. Mais comment peut-il l'évaluer s'il ne dispose pas des informations nécessaires ? »

Une base de données avec plus de 300 000 résumés de demandes d'accès à l'information provenant de centaines d'institutions publiques à travers le pays est désormais disponible sur le site Web « Secret Canada ». Il y est possible d'effectuer des recherches en utilisant des filtres pour restreindre les résultats et même d'être redirigé vers les documents désirés, s'ils sont accessibles en ligne.

LE REPORTAGE DU GLOBE AND MAIL


Bénévoles recherchés pour le sondage sur la diversité de l'ACJ

L'Association canadienne des journalistes (ACJ) recherche de bénévoles pour son sondage sur la diversité de cette année. Les bénévoles aideraient notamment à contacter les salles de rédaction afin de les inciter à répondre à la consultation.

Si cela vous intéresse, veuillez contacter par courriel Hannah Bing, agente d'enquête sur la diversité, à hannah@caj.ca.


Un poste d'assistance à la direction à pourvoir chez Copibec

Entreprise d'économie sociale, Copibec s'occupe de la gestion collective des droits d'utilisation et de reproduction des œuvres pour le milieu du livre. Sa mission contribue à améliorer les conditions de pratique des autrices, auteurs, maisons d'édition et artistes en arts visuels. 

La société recherche actuellement une assistante ou un assistant à la direction. Il s'agit d'un poste permanent temps plein en mode hybride (en présentiel au bureau du centre-ville de Montréal et en télétravail).

La personne titulaire assistera la direction générale dans la gestion des activités courantes en plus d'assurer une coordination opérationnelle et administrative. Elle travaillera en étroite collaboration avec l'équipe de direction et l'ensemble des membres de l'organisation.

POUR SOUMETTRE SA CANDIDATURE

À L'INTERNATIONAL

La Haute Cour britannique rejette son appel pour éviter l'extradition

Un autre revers pour Julian Assange

La Haute Cour britannique a rejeté, la semaine dernière, la demande d'appel déposée par Julian Assange. Le fondateur de WikiLeaks contestait l'ordre d'extradition vers les États-Unis émis contre lui.

Dans sa décision, le juge a rejeté les huit motifs de l'appel contre l'ordre d'extradition, signé en juin 2022 par Priti Patel, qui était à ce moment ministre britannique de l'Intérieur.

Il ne lui reste désormais qu'un seul recours possible à l'échelle des tribunaux britanniques. Son épouse, Stella Assange, a d'ailleurs publié sur Twitter une déclaration pour indiquer que la lutte se poursuit pour éviter l'extradition.

« Mardi 13 juin, mon mari, Julian Assange, déposera un nouveau recours en appel à la Haute Cour. L'affaire sera alors traitée en audience devant deux nouveaux juges, et nous restons optimistes quant à une issue favorable et à la décision que Julian ne sera pas extradé aux États-Unis, où il fait face à des accusations qui pourraient le mener à passer le reste de sa vie dans une prison de haute sécurité pour avoir publié des informations qui révélaient des crimes de guerre commis par le gouvernement américain. » Si le résultat n'est pas concluant, il pourrait ensuite se tourner auprès de la Cour européenne des droits de la personne (CEDH) pour intenter une action.

 « Il est absurde qu'un seul juge puisse rendre une décision en trois pages qui pourrait expédier Julian Assange en prison pour le reste de sa vie et affecter de manière permanente le climat du journalisme dans le monde entier, a indiqué Rebecca Vincent, directrice des campagnes de Reporters sans frontières (RSF). On n'insistera jamais assez sur la portée historique de ce qui va suivre. Il est temps de mettre un terme à cet acharnement contre Julian Assange. Il est temps d'agir pour protéger le journalisme et la liberté de la presse. Notre appel au président Biden est aujourd'hui plus urgent que jamais. Abandonnez les charges, clôturez le dossier contre Assange et autorisez sa libération dans les plus brefs délais. »

La Fédération internationale et européenne des journalistes (FIJ-FEJ) a aussi exprimé une profonde consternation à la suite de cette décision. « Il est temps que les gouvernements britannique et américain mettent fin à cette persécution grotesque […]. Si Assange est emprisonné, aucun journaliste sur terre ne sera en sécurité. »

(Photo montage de courtoisie : Reporters sans frontières)

EN SAVOIR PLUS

Propriété du New York Times depuis janvier 2022

The Athletic coupe dans ses effectifs

La publication sportive sur abonnement, The Athletic, a annoncé lundi qu'elle supprimait environ 4 % des postes de sa salle de rédaction et qu'elle effectuait aussi une réorganisation de ses activités. Une vingtaine de journalistes perdront leur emploi et 20 autres seront réaffectés à de nouvelles tâches.

Marc-Antoine Godin (photo), directeur de la rédaction et journaliste principal à Montréal, a annoncé lundi sur Twitter qu'il avait perdu son emploi. « Après presque six ans, c'est aujourd'hui que se termine mon aventure avec The Athletic. Au moins je sais que ça n'a rien à voir avec la qualité de mon travail. Merci aux lecteurs et merci à ceux qui écoutaient le Support Athlétique. J'ai eu énormément de fun. »

Le départ de M. Godin marquera aussi la fin des services en français qui étaient proposés par le média, a tweeté le journaliste Arpon Basu. « Plusieurs ont demandé si nous allons continuer à fournir du contenu en français après le départ de Marc Antoine. Malheureusement, la réponse est non. Je suis très triste que notre service en français termine comme ça, mais évidemment cette décision est hors de mon contrôle ».

L'éditeur David Perpich et le rédacteur en chef Steven Ginsberg ont précisé que la publication allait abandonner son ancien modèle, qui confiait la couverture de chaque équipe sportive à un journaliste spécialisé, afin de proposer une offre plus large. « Même avec les changements annoncés aujourd'hui, la taille de notre salle de rédaction augmentera cette année par rapport à l'année dernière, tout comme nos investissements globaux dans notre groupe éditorial dans les années à venir », a indiqué la note de service transmise par les deux hommes.

Fondé en 2016, le site d'actualité sportive a été acheté en janvier 2022 par The New York Times au coût de 550 millions de dollars américains. The Athletic avait 1,2 million d'abonnés payant au moment de sa vente.

Ces licenciements s'ajoutent à des dizaines d'autres qui ont frappé le secteur du journalisme aux États-Unis, notamment au Los Angeles Times, qui a annoncé la suppression de 74 postes la semaine dernière.

(Photo de courtoisie : Twitter)

LA NOUVELLE

Disponible au Canada depuis 2021

Google News Showcase sera finalement déployé aux États-Unis

« News Showcase sera lancé aux États-Unis durant l'été en partenariat avec plus de 150 publications, à 90 % locales ou régionales » basé dans 39 des 50 États américains a annoncé Google, la semaine dernière. Jusqu'à présent, le service n'était pas encore accessible aux États-Unis même s'il avait déjà été lancé au Canada et dans une vingtaine de pays, notamment en Europe.

Des médias nationaux tels que The Wall Street Journal, Bloomberg, Reuters et Associated Press figurent parmi les signataires de l'accord. Un partenariat avec cinq organisations représentant près d'un millier de médias locaux aux États-Unis a aussi été conclu par le géant technologique. Cette entente comprend une rémunération pour les contenus diffusés en ligne ainsi que des programmes de formation destinés à renforcer les compétences numériques des éditeurs.

L'application permet aux éditeurs de presse de présenter une sélection de leurs articles du jour dans une « petite vitrine », tout en étant rémunérés par Google pour cette mise en avant.

Initialement, Google News Showcase avait été créée pour se conformer à la nouvelle législation européenne sur les droits voisins, qui exigeait une rémunération des éditeurs de presse pour l'utilisation de leurs contenus sur son moteur de recherche. Cependant, l'Autorité de la concurrence française a forcé Google à séparer ces deux sujets en juillet 2021.

LES DÉTAILS

EN RAFALE

À VOS AGENDAS

15 juin 2022

Dernière parution de l'infolettre hebdomadaire avant la pause estivale

16 juin 2022, de 9h à 17h

Classe de maître « Filmer de façon pro avec votre téléphone intelligent » présentée par le réalisateur et directeur photo, Bruno Carrière

23 juin 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Journée de la Fête nationale du Québec

Date butoir pour soumettre un dossier de candidatures pour le programme de bourses régulières de reportage à l'étranger du FQJI

30 juin 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Confédération canadienne

Date butoir pour soumettre un dossier de candidature pour la Bourse Aontaiontenrohwe de la Fondation de l'UQAM

28 juillet 2023

Date limite pour soumettre un dossier de candidature aux prix Jules-Fournier et Raymond-Charette

30 juillet 2023

Dernière journée de l'exposition « En un regard » sur la photographie de presse au MUSO de Salaberry-de-Valleyfield, présentée par la FPJQ section Montérégie

24 août 2023

Reprise de la parution de l'infolettre hebdomadaire

30 août 2023

Début de l'exposition World Press Photo Montréal au Marché Bonsecours

4 septembre 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la fête du Travail

5 septembre 2023

Troisième appel à candidatures en 2023 au programme de bourses d'excellence de l'AJIQ

9 octobre 2023

Fermeture des bureaux de la FPJQ pour la Fête de l'Action de grâce

15 octobre 2023

Fin de l'exposition World Press Photo Montréal au Marché Bonsecours

10 au 12 novembre 2023

Congrès annuel de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

11 novembre 2023

Gala de la remise des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2022 au Manoir Saint-Sauveur

12 novembre 2023

Assemblée générale annuelle de la FPJQ au Manoir Saint-Sauveur

DES NOUVELLES DE LA FÉDÉRATION

Adhérez dès maintenant à la FPJQ

Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur·e, retraité·e des médias, étudiant·e ou finissant·e dans un programme de journalisme ?

Joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site Web. Quatre options sont proposées, selon votre statut professionnel.

La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. En vous inscrivant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.

Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.

POUR RENOUVELER OU UNE PREMIÈRE ADHÉSION

VOS AVANTAGES FINANCIERS

Assurance de groupe automobile et habitation La Personnelle

Programme d'assurance de groupe auto et habitation avec La Personnelle

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IRIS

IRIS, le groupe visuel offre le Programme des avantages IRIS à tous les employés et membres de la FPJQ ainsi qu'à leur famille immédiate résidant à la même adresse avec le code promotionnel.

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Parc Oméga

Le Parc Oméga de Montebello offre des billets à tarif réduit aux membres de la FPJQ lors des réservations effectuées en ligne sur le site corporatif avec le code promo. Vous devez aussi présenter votre carte de presse ou de membre lors de l'admission au Parc Oméga.

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Société des musées du Québec

L'entrée gratuite dans plusieurs musées québécois et certains établissements à l'étranger, comme le Louvre et les musées nationaux de France.

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Strøm spa

Le Strøm spa propose aux membres de la FPJQ une page d'offres exclusives variées et mise à jour régulièrement pour profiter de l'expérience thermale, des massages et des soins, ainsi que pour l'achat de cartes-cadeaux ou de forfaits pour l'un des ses quatre établissements. Certains rabais peuvent représenter une économie allant jusqu'à 35% sur le prix régulier.

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Une offre aux finissants en journalisme

En tant que finissant en journalisme vous pouvez devenir membre professionnel de la FPJQ et obtenir la carte de presse au tarif étudiant, en faisant votre demande d'adhésion au cours des quatre mois qui suivent la fin de vos cours en journalisme si, bien sûr, vous n'avez pas d'occupations incompatibles avec le journalisme.

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OFFRES D'EMPLOI

Journaliste en environnement et journaliste aux affaires municipales (2 postes) | La Sentinelle et Le Jamésien (Nord-du-Québec)

Type d'emploi : Temps plein (en présentiel)

Lieu : Chibougamau

Début de l'emploi : Dès que possible

Salaire à discuter

Possibilité d'être logé·e à proximité du lieu de travail

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Responsable des réseaux sociaux et de la communauté | Pivot

Type d'emploi : Temps plein (32 heures/semaine)

Lieu : Montréal (possibilité de télétravail partiel)

Date limite pour postuler : Jeudi 22 juin 2023

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Correspondant·e parlementaire et journaliste à la francophonie canadienne | Francopresse

Statut d'emploi : Contractuel pour 9 mois (remplacement d'un congé de maternité)

Type d'emploi : Temps plein (en présentiel)

Lieu : Ottawa

Début de l'emploi : Mardi 5 septembre 2023

Date limite pour postuler : Vendredi 30 juin 2023

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Envoyé par Yapla