LE TRENTE HEBDO
L'infolettre de la FPJQ
À LA UNE
Retour sur le dernier conseil d'administration
Quelques jours avant Noël, le conseil d'administration de la FPJQ s'est réuni une première fois avec les nouvelles personnes élues à la dernière assemblée générale des membres. Plusieurs suivis étaient à l'ordre du jour et la composition des différents comités a été mise à jour.
Après la présentation des nouveaux administrateurs et des nouvelles administratrices, dont Catherine Paré (photo) , la première administratrice étudiante au sein du conseil de la FPJQ, une demande pour participer à un projet de recherche en collaboration avec l'École des médias de l'université Laval a été rapidement présentée. Un suivi sera effectué à ce sujet lors de la prochaine rencontre du conseil qui se tiendra à la fin janvier. La FPJQ va également regarder si elle est admissible à un programme d'aide à la sensibilisation des personnes salariées et des travailleurs autonomes en matière de harcèlement psychologique ou sexuel au travail de la CNESST.
Des discussions ont également été tenues sur l'assemblée générale extraordinaire qui se tiendra vers la fin du mois de février pour la vérification des états financiers vérifiés de 2021. Les documents de l'audit seront présentés au prochain conseil d'administration et la date de l'AGE sera déterminée par la suite.
Après un appel aux membres dans l'infolettre, le conseil d'administration a complété la composition de ses différents comités.
Comité exécutif
Michaël Nguyen (président), Marie-Ève Martel (vice-présidente), Éric-Pierre Champagne (secrétaire-trésorier)
Comité des finances
Blaise Gagnon, Éric-Pierre Champagne, Jean-Benoît Nadeau
Comité de gouvernance
Éric-Pierre Champagne, Marie-Ève Martel, Jean-Benoît Nadeau, Julien Renaud
Comité de politique publique
Marie-Ève Martel, Michaël Nguyen, Sylvio Morin, Stéphanie Marin
Comité des régions
Sylvio Morin, Julien Renaud, Stéphanie MacFarlane
Comité des Prix Judith-Jasmin et gala
Annabelle Blais, Antoine Lacroix, Jeff Racine, Ariane Labrèche
Comité des communications et du Trente
Catherine Paré, Hassan Laghsha, Annabelle Blais, Jean-Benoît Nadeau, Normand Gosselin
Comité du plan stratégique
Hassan Lagsha, Daniel Allard, Sylvain Poisson, Stéphanie MacFarlane
Comité de la Semaine de la presse et des médias
Catherine Paré, Sylvio Morin, Charlotte Nieuwenhuis, Martine Dubois
Des discussions concernant la refonte des prix et bourses ont aussi été tenues. Le comité va se pencher sur les catégories pour cette année avant de poursuivre sa réflexion sur les autres changements à apporter en se basant sur les résultats du sondage qui a été tenu l'été dernier. La création d'un prix en journalisme international sera également à l'étude.
Capsule vidéo de la FPJQ
Que souhaite-t-on en 2022 ?
Afin de souligner le début de la nouvelle année et de prendre position sur les grands enjeux touchant les médias québécois, la FPJQ a créé une capsule vidéo « Que souhaite-t-on en 2022 ? ». Le président de la Fédération Michaël Nguyen et différents membres du conseil d'administration prennent la parole afin d'énoncer des souhaits de la FPJQ à l'égard du milieu journalistique en 2022.
VISIONNER LA CAPSULE |
Vous avez manqué le congrès 2021 de la FPJQ
Vous pouvez acheter les enregistrements
Le congrès 2021 de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec s'est tenu les samedi 20 et dimanche 21 novembre, sous le thème : Journalisme, contre virus et marées.
Tous les panels ont été diffusés sur Zoom et enregistrés, sauf celui sur « La diversité d'opinion et la liberté d'expression versus la vérité » qui est incomplet en raison d'un problème technique. Les personnes qui étaient inscrites ont aussi accès aux liens des rediffusions gratuitement. Pour les autres, il est possible d'acheter les liens des enregistrements, à la pièce ou en bloc.
Pour les membres de la FPJQ et de l'AJIQ qui n'étaient pas inscrits, chaque conférence est vendue au tarif de 10 $. Il y a possibilité d'en acheter trois pour 25 $ et d'avoir accès à l'ensemble des neuf panels enregistrés pour 50 $. Les membres étudiants profitent d'un prix réduit à 25 $ pour l'ensemble des liens. Pour les personnes non membres, les tarifs sont de 20 $ par panel, 50 $ pour trois panels et 75 $ pour l'ensemble des enregistrements. Les taxes applicables s'ajoutent à tous les tarifs.
Les membres de l'AJIQ qui désirent recevoir le code promo doivent contacter info@fpjq.org.
acheter les rediffusions des panels |
Pour les étudiants en journalisme
Collaboration à l'infolettre de la FPJQ
Vous être membre de la FPJQ et vous étudiez dans un programme de journalisme au niveau collégial ou universitaire ? La FPJQ vous offre l'occasion de collaborer à l'infolettre hebdomadaire sous forme de mini stage de quatre semaines. Des places sont disponibles entre avril et juin 2022.
En plus de préparer une revue de presse en lien avec le milieu journalistique, les stagiaires auront à rédiger un reportage ou un billet sur l'univers des médias.
Chaque stagiaire recevra un dédommagement de 100 $ pour sa participation et une bourse de 500 $ sera remise pour le meilleur texte de l'année. Si vous désirez participer, écrivez-nous à info@fpjq.org en décrivant votre expérience journalistique et en expliquant vos motivations.
(Photo courtoisie Joël Sasseville)
Devenir membre de la FPJQ
Vous êtes journaliste, photographe de presse, pupitre, graphiste, professeur.e, retraité.e des médias, étudiant.e ou finissant.e dans un programme de journalisme, joignez-vous à la FPJQ en adhérant dès aujourd'hui par l'entremise de notre site web.
Quatre options vous sont offertes, selon votre statut professionnel.
En adhérant à la FPJQ, vous profiterez de multiples avantages en plus de soutenir la liberté de la presse et le droit du public à l'information.
La carte de presse est valide pour un an à partir de la date de la transaction. Le délai pour l'impression et l'envoi de la carte varie entre deux et quatre semaines.
Pour renouveler ou une première adhésion |
DES PRIX ET DES BOURSES
Conseil supérieur de la langue française
Appel à candidatures pour les prix médias
Le Conseil supérieur de la langue française lance l'appel à candidatures pour les prix Jules-Fournier et Raymond-Charette destinés à promouvoir la qualité de la langue française dans les médias. La date limite pour soumettre la candidature d'un journaliste, d'un reporteur, d'un chroniqueur, d'un animateur ou d'un blogueur est le 25 février 2022.
Les professionnels des médias qui exercent leur métier avec le souci constant de véhiculer une langue française de qualité sont invités à soumettre leur candidature au prix Jules-Fournier (médias écrits) et au prix Raymond-Charette (médias radiotélévisés). Les collègues ou les employeurs peuvent également proposer des candidatures. Un jury, composé de spécialistes des médias et des communications ainsi que d'anciens lauréats, déterminera les gagnants.
Ces deux prix, accompagnés chacun d'une bourse de 2 000 $ et d'un parchemin calligraphié, seront remis en mai 2022.
LE FORMULAIRE DE MISE EN CADIDATURE |
37e édition du Prix de journalisme en loisir
La période de mise en candidature se poursuit
Le Prix de journalisme en loisir vise à reconnaître l'excellence du travail des journalistes qui ont contribué à dévoiler l'apport des intervenants.es du milieu associatif dans le domaine du loisir, les diverses formes de loisirs pratiqués au Québec ou par des Québécois.es ou ses différents impacts (individuel, social, culturel, environnemental et économique).
Le « loisir » est défini par les activités librement choisies par plaisir dans le but d'un accomplissement et d'un enrichissement personnel ou collectif. Que ce soit par le biais d'entrevues, d'articles ou de reportages sur les impacts du loisir, cette 37e édition honorera le travail journalistique qui couvre le sujet.
Organisé par le Conseil québécois du loisir, vous trouverez tous les détails de cette 37e édition à la section Prix de Journalisme en loisir de son site Internet. Les documents proposés doivent avoir été diffusés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021. La participation est sans frais et vous avez jusqu'au 1er février 2022 pour soumettre votre candidature.
En collaboration avec la FPJQ, le dévoilement des récipiendaires aura lieu dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias qui se déroulera au début du mois de mai 2022.
LES DÉTAILS |
Révéler les journalistes scientifiques francophones de demain
Participer à la bourse Fernand-Séguin 2022
Les personnes passionnées de sciences et de vulgarisation peuvent dès aujourd'hui participer à l'édition 2022 de la bourse Fernand-Seguin.
Conjointement organisé par l'Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) et Radio-Canada, ce prestigieux concours vise à révéler et former la relève en journalisme scientifique francophone au Canada.
Les candidates et candidats âgés de 18 à 30 ans sont invités à soumettre un produit journalistique sur un sujet de nature scientifique répondant aux règlements de la bourse Fernand-Seguin, au plus tard le dimanche 13 mars 2022.
Depuis plus de quarante ans, la bourse Fernand-Seguin offre à de jeunes talents une chance unique d'apprendre le métier de journaliste scientifique auprès de professionnelles et de professionnels du milieu qui uvrent dans des médias reconnus.
La personne qui se verra décerner le premier prix recevra une bourse d'une valeur équivalant à plus de 15 000 dollars, en argent et en stages. Elle sera accueillie par Radio-Canada pour trois mois de stage, notamment au sein des émissions « Découverte, La semaine verte et Les années lumière ». Elle effectuera un mois de stage respectif pour les journaux Le Soleil et La Presse, ainsi que chez un partenaire d'accueil de son choix. Enfin, elle aura la possibilité de réaliser un stage à Paris, en France, au sein du journal Le Monde.
LES RÈGLEMENTS |
Prix Thérèse-Patry 2021
L'appel de candidatures est ouvert jusqu'au 22 février 2022
Le prix Thérèse-Patry vise à récompenser une personnalité ayant apporté une contribution exceptionnelle à la culture scientifique du Québec.
La diffusion d'une culture scientifique rigoureuse, riche et innovante repose sur des femmes et des hommes qui dédient souvent leur carrière à cette cause. Dans les médias, les établissements d'enseignement, les musées et les organismes de culture scientifique, on trouve nombre de personnes qui mettent leur passion et leurs compétences au service de la vulgarisation de la science. Dans la lumière ou dans l'ombre, leur travail permet de sensibiliser la population à l'importance des enjeux scientifiques et à leur impact dans la vie de tout un chacun.
Le dossier complet doit être transmis par courriel à l'adresse suivante : acs@acs.qc.ca, au plus tard le mardi 22 février 2022. Son objet doit être « Candidature au prix Thérèse-Patry ». Tout dossier incomplet sera jugé inadmissible.
La personnalité lauréate recevra le montant de 1 000 dollars canadiens afin de témoigner de son apport à la culture scientifique et à la société québécoise.
en savoir plus |
73e concours canadien de journalisme
La période de candidatures se termine le 15 janvier 2022
Le concours canadien de journalisme a été créé en 1949 pour encourager et récompenser l'excellence du travail journalistique dans les quotidiens du Canada.
Pour être admissible, la candidature doit avoir été publiée en 2021 par une organisation admissible. Les candidatures seront acceptées dans les 22 catégories entre le 1er décembre 2021 et le 15 janvier 2022.
L'identité des finalistes sera dévoilée à la mi-mars et les personnes lauréates seront annoncées le vendredi 6 mai 2022. Vous pouvez consulter les règlements ici ainsi que les instructions et directives en suivant ce lien.
Les médias admissibles, qu'ils soient du milieu traditionnel des journaux ou des médias numériques, sont encouragés à soumettre le travail accompli par des journalistes venant de groupes luttant pour l'équité, y compris les PANDC et LGBTQ+.
DÉPOSER SA CANDIDATURE |
Enquête et journaliste de la décennie
The Guardian récolte les grands honneurs
Les enquêtes sur les Panama Papers et le scandale Windrush ont valu au quotidien britannique The Guardian les prix de l'enquête et du journaliste de la décennie décernés par la publication de l'industrie des médias Press Gazette pour marquer les dix ans de sa remise des prix du journalisme britannique.
Le travail conjoint du Guardian et de la BBC a été récompensé dans l'affaire des Panama Papers, parue en 2016, une énorme fuite de données du cabinet d'avocats offshore Mossack Fonseca, et qui a été partagée par le Consortium international des journalistes d'investigation. « Le Guardian a révélé des accords secrets d'un milliard de dollars liés aux liens de Vladimir Poutine et de David Cameron avec un fonds offshore secret. Il s'agissait d'une autre vaste enquête de The Guardian qui a mis en lumière certains des recoins les plus sombres de la finance internationale », a indiqué Press Gazette.
Pour sa part, la journaliste Amelia Gentleman du Guardian a largement mérité le titre de journaliste de la décennie après avoir dénoncé le scandale Windrush. Son reportage a montré comment les personnes résidant légalement au Royaume-Uni perdaient l'accès aux prestations, se retrouvaient sans abri et risquaient la détention ou l'expulsion. Le scandale, qui a souvent touché des personnes venues des Caraïbes au Royaume-Uni dans leur enfance, mais sans papiers, avait conduit à la démission de la ministre de l'Intérieur, Amber Rudd.
Plus de détails |
Formation virtuelle avec Martin Geoffroy et Pascal Lapointe le lundi 17 janvier 2022
Dialoguer avec les complotistes
Durant la pandémie de Covid-19, les communicatrices et communicateurs scientifiques ont dû se confronter à des conspirationnistes dans le cadre de leur profession.
Que savons-nous à ce jour sur les discours complotistes ? Comment réagir lorsqu'on est pris à partie par une personne conspirationniste ? Quels moyens existent-ils pour instaurer un dialogue constructif ?
L'Association des communicateurs scientifiques (ACS ) vous invite à une formation en ligne avec Martin Geoffroy, sociologue et directeur du Centre d'expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation (CEFIR), et Pascal Lapointe, journaliste scientifique et rédacteur en chef de l'Agence Science-Presse qui propose la rubrique du Détecteur de rumeurs. Elle se tiendra le lundi 17 janvier à partir de 18 heures. Le coût de l'inscription est de 30 $ pour les membres de l'ACS et de 50 $ pour les personnes non membres.
La formation vise à outiller les spécialistes de la communication scientifique dans leur travail. Elle présentera les théories du complot et une stratégie de communication basée sur la co-construction pour répondre aux complotistes.
S'INSCRIRE |
Formations offertes par le Barreau du Québec le mercredi 20 avril 2022
Droit des médias et des communications
Le Barreau du Québec présente une journée de formation au Palais des congrès de Montréal sous le thème « Droit des médias et des communications », le mercredi 20 avril 2022. Il est possible d'y assister en présentiel ou en webdiffusion.
Quatre formations seront présentées pendant la journée :
- Les ordonnances de non-publication et autres restrictions au principe de la publicité des débats judiciaires
- Le droit à l'oubli
- La diffamation
- La couverture des affaires judiciaires dans les palais de justice
Les personnes membres de la FPJQ peuvent s'inscrire au même tarif que les membres du Barreau du Québec. Vous avez tous les détails sur la page Web de l'événement.
PLUS D'INFORMATIONS ET INSCRIPTION |
BILLET
Les propos reproduits ici n'engagent que l'auteur. La FPJQ ne cautionne ni ne condamne ce qui est écrit dans ces textes d'opinion.
Mise à jour de l'accès à l'information : le ministre Caire doit agir !
Par Mathieu Santerre, président de L'Orange bleue affaires publiques inc.
La transparence est primordiale pour assurer le maintien de la démocratie dans une société; c'est une vérité de la Palice ! Depuis près de deux ans, le décret sanitaire et le sillage de la COVID-19 sont venus cristalliser l'importance de la transparence en ce qui a trait à l'accès à l'information des organismes publics. Or, cet enjeu semble à nouveau relégué aux calendes grecques des priorités gouvernementales.
EN MANCHETTE
L'image graphique de La Presse utilisée par des fraudeurs
Des publicités Facebook font la promotion d'une fausse nouvelle
Des arnaqueurs ont acheté de la publicité sur Facebook pour partager une fausse nouvelle en utilisant le logo de La Presse et en imitant sa plateforme Web. L'article en question décrivait un projet qui n'existe pas, la Bitcoin Bank de Tesla. Des liens dans l'article redirigeaient les internautes vers des plateformes d'échange de cryptomonnaie qui se retrouve sur la liste noire de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Cette liste de l'AMF regroupe des sites Internet et des entreprises exerçant des activités à risque élevé potentiellement illégales au Québec.
Les publicités ont fait leur apparition vers le 4 janvier 2022 et ont été depuis retirées du réseau social. « Nous sommes au fait de cette utilisation de notre logo et [de notre] signature visuelle à des fins frauduleuses. Notre équipe juridique est sur le cas afin d'analyser et de rectifier la situation », a mentionné aux Décrypteurs, Florence Turpault-Desroches, vice-présidente communications et philanthropie à La Presse.
Interrogé par Radio-Canada, Sylvain Théberge, le directeur des relations médias de l'AMF en a profité pour mettre en garde les internautes contre ce type d'offre. « Tout ce qui parle de profits assurés, tout ce qui parle de rendement qui apparaît beaucoup trop beau pour être vrai, c'est immédiatement des drapeaux rouges ».
(Capture d'écran courtoisie Radio-Canada)
LES EXPLICATIONS DE RADIO-CANADA |
Journalistes tués et emprisonnés
Triste bilan pour 2021
Même si le nombre de journalistes tués dans l'exercice de leurs fonctions continue de préoccuper les associations de reporters, ceux-ci ont toutefois fait état d'une diminution de morts en 2021 dans leur bilan de fin d'année.
Selon les chiffres publiés par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) le 31 décembre dernier, 45 journalistes ont été assassinés durant la dernière année, soit une baisse par rapport aux 65 enregistrés en 2020. C'est la région Asie-Pacifique qui vient en tête de ce triste bilan avec 20 meurtres.
« Ces 45 collègues que nous avons perdus cette année nous rappellent le terrible sacrifice que les journalistes du monde entier continuent de faire pour servir l'intérêt public et nous leur restons à jamais redevables, ainsi qu'aux milliers d'autres qui ont payé le prix ultime », a déclaré le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger.
De son côté, Reporters sans frontières (RSF) déplore à la fois les 46 journalistes tués en 2021 et les 488 qui étaient toujours en prison à la fin de l'année, dont 60 femmes, le nombre le plus élevé jamais enregistré par l'organisme. « Nos pensées vont à Zhang Zhan, lauréate du prix RSF Liberté de presse 2021, détenue en Chine et gravement malade, ainsi qu'à Pham Doan Trang, au Vietnam. Les chiffres des violences meurtrières et des traitements abusifs des journalistes confirment la nécessité pour nous de continuer notre travail pour aider les personnes ciblées », a indiqué la rédactrice en chef de RSF, Catherine Monnet.
(Tableau courtoisie FIJ)
L'article de la FIJ |
Médias régionaux
Un retour vers la rentabilité ?
Malgré la situation précaire dans laquelle se trouvait la majorité des médias régionaux avant la pandémie de COVID-19, plusieurs ont profité de cette épidémie mondiale pour « se réinventer » et pour retrouver le chemin de la rentabilité.
Après deux années difficiles, la Coopérative nationale de l'information (anciennement Groupe Capitales Médias) a remporté son pari avec son modèle unique en son genre. Les six journaux québécois du groupe, dont Le Soleil et Le Droit, démontrent maintenant une belle santé financière et ont embauché dernièrement une vingtaine de journalistes. Les directions de l'Express de Drummondville et d'Arsenal Média, propriétaire de 16 radios locales un peu partout au Québec, rapportent aussi que leur entreprise respective a le vent dans les voiles.
Tous les gens interrogés indiquent que la pandémie les a forcés à revoir leur modèle d'affaires et poussés à adopter de nouvelles façons de faire. « Le mot clé est proximité. On est proches, proches, proches de notre monde », souligne Dave Beaunoyer (photo), de L'Express de Drummondville. Il ajoute que cette proximité touche autant les annonceurs que les lecteurs. Le soutien gouvernemental pendant la pandémie a aussi permis de maintenir les opérations à flot et les journalistes à l'emploi.
Il ne faut pas non plus négliger la qualité de vie qui s'accroit en dehors des grandes villes. « Le phénomène du retour en région est réel. Les économies locales vont mieux, le prix des maisons augmente, il manque de main-d'uvre. Les gens se rendent compte qu'ils peuvent avoir toute une belle qualité de vie en dehors de Montréal », affirme Sylvain Chamberland, d'Arsenal Media.
L'analyse de Projet J |
Enquête
Les médias canadiens noyautés par les lobbyistes ?
Une étude récente menée par Ricochet, en collaboration avec Jacobin Magazine, sur le Registre des lobbyistes au Canada a permis de constater que les panels invités sur plusieurs plateaux de télévision regorgent de lobbyistes dont les intérêts ne sont pas divulgués aux téléspectateurs.
Ce constat a été publié à la suite d'un examen minutieux de six semaines d'émissions politiques sur plusieurs réseaux au pays. Ainsi, des lobbyistes représentant des banques, des compagnies pétrolières, des fabricants d'armes et d'autres intérêts commerciaux apparaissent régulièrement dans des émissions d'information sans aucune mention des entreprises qui les rémunèrent.
Par exemple, l'ancien premier ministre libéral du Nouveau-Brunswick, Brian Gallant, est apparu à plusieurs reprises dans l'émission politique phare de CBC News Network, Power and Politics, dans les jours qui ont précédé les élections fédérales en 2021. Les téléspectateurs de l'émission n'ont pas été informés que Gallant était conseiller principal chez Navigator Inc., l'une des plus grandes sociétés de relations publiques et de lobbying du pays.
Les réseaux ont souvent décrit ces panélistes comme des « stratèges », malgré leurs intérêts particuliers. Plusieurs observateurs qui ont analysé la couverture des chefs et des partis politiques lors de la dernière campagne électorale ont affirmé que ce manque de transparence à propos des invités sur les plateaux de télévision sape les prétentions d'impartialité des médias.
Le dossier de Ricochet |
The Narwhal
Du journalisme de terrain financé par les lecteurs
Fondé en 2018 par Emma Gilchrist et Carol Linnitt, le magazine canadien en ligne à but non lucratif The Narwhal, consacré aux questions environnementales, a mis sur pied un modèle unique pour financer ses reportages sur le terrain : la participation financière de ses lecteurs à l'aide de mini-campagnes de souscription.
En trois ans, son nombre d'abonnés a triplé pour s'établir à 2 500. Leur contribution s'élève à environ 400 000$ par année. « La collecte de fonds consiste à faire du lecteur le héros de l'histoire. Bien que vous puissiez avoir un objectif ambitieux d'obtenir X nouveaux membres à la date Y, je pense qu'il est beaucoup plus efficace de proposer ce que vous pourriez appeler des mini-campagnes tout au long de l'année pour inciter vos lecteurs à devenir membres ou à faire des dons », explique Emma Gilchrist.
En 2019, l'équipe a collecté 8 000$ pour envoyer un journaliste à Terre-Neuve afin de couvrir l'enquête publique sur le barrage hydroélectrique de Muskrat Falls. Dans une autre campagne, The Narwhal a lancé un appel pour envoyer un photographe préparer un reportage sur la mine abandonnée de Tulsequah Chief, en Colombie-Britannique.
Selon Mme Gilchrist, « la clé d'une mini-campagne réussie est d'apprendre à reconnaître les bons moments au fur et à mesure qu'ils surviennent. La rédaction n'a donc aucun calendrier de collecte de fonds ». Ces dernières années, elle a organisé entre cinq et sept mini-campagnes par an, soit un mélange d'appels aux membres et aux dons.
Les détails |
Les journalistes exclus du parquet du Sénat de l'Iowa aux États-Unis
Les dirigeants républicains du Sénat de l'Iowa ont mis fin à une tradition de 140 ans en interdisant la présence des journalistes sur le parquet du Capitole situé dans la capitale de l'État, Des Moines. Ceux-ci ont été relégués dans une tribune publique supérieure.
Les reporters assignés aux débats politiques affirment que la position de leur siège sur le plancher est cruciale pour la couverture la plus précise et la plus nuancée possible. Cette place permet aux journalistes de tout voir et de tout entendre clairement sur le parquet du Sénat et d'obtenir des réponses et des éclaircissements en temps réel.
« Lorsque vous prenez des journalistes et restreignez leur accès, puis que vous associez cela aux autres changements survenus au cours des deux dernières années dans les procédures dans l'Iowa, il est d'autant plus difficile pour le public de savoir ce qui se passe », a souligné Randy Evans, le directeur exécutif du Iowa Freedom of Information Council.
Le porte-parole républicain du Sénat, Caleb Hunter, a déclaré que la nouvelle règle découlait de la « nature évolutive et de la définition des médias ». «Alors que les médias non traditionnels prolifèrent, cela crée un scénario de plus en plus difficile pour le Sénat, en tant qu'entité gouvernementale, de définir les critères d'un média », a-t-il affirmé par courriel. Il n'empêche que les journalistes ont encaissé durement cette décision en déclarant que c'était un dur coup porté à la transparence.
(Photo courtoisie Wikipédia)
Le résumé du Washington Post |
Médias américains
The New York Times élargit son offre sportive
Le quotidien américain The New York Times a frappé un coup de circuit la semaine dernière en se portant acquéreur, pour la somme de 550 millions de dollars, du site de nouvelles sportives The Athletic. Malgré son problème de rentabilité, le média en ligne lancé en 2016 peut désormais compter sur 1,2 million d'abonnés payants.
« Le New York Times offre déjà une excellente couverture sportive, mais un produit unique comme The Athletic va nous permettre d'offrir beaucoup plus à nos lecteurs et à tous les amateurs de sports. Avec l'une des meilleures équipes de reporters sportifs sur la planète, The Athletic sera un complément important pour le Times », a indiqué la présidente et cheffe de la direction du journal, Meredith Kopit Levien.
The Athletic a ouvert un bureau à Toronto à la fin de 2016 pour couvrir les activités des Maple Leafs, des Raptors et des Blue Jays.
(Photo courtoisie Claude Robillard)
Les précisions |
Deux journalistes victimes de la guerre des gangs à Haïti
La situation continue de se détériorer en Haïti aux prises avec des guerres de gangs meurtrières six mois après l'assassinat du président Jovenel Moïse. C'est dans ce contexte explosif que deux journalistes ont perdu la vie jeudi dernier en périphérie de la capitale Port-au-Prince.
Wilguens Louissaint (à gauche sur la photo) et Amady John Wesley (à droite sur la photo) ont été tués lors d'une fusillade alors qu'ils préparaient un reportage sur « le climat sécuritaire de la zone ». Le second reporter était à l'emploi de Radio Écoute FM, média en ligne basé à Montréal. Un troisième journaliste a réussi à s'enfuir. Le média a fait parvenir un communiqué aux autorités haïtiennes afin de leur demander de « prendre leur responsabilité en vue de créer des conditions sécuritaires favorables à toutes et à tous ».
Le pays est sous l'emprise des gangs qui se livrent une lutte sans merci pour le contrôle des territoires. Les trois journalistes s'étaient rendus dans Laboule 12, zone ardemment convoitée. Selon le Centre d'analyse et de recherche en droits de la personne, basé à Port-au-Prince, au moins 950 personnes ont été enlevées dans le pays en 2021.
(Photo courtoisie Haïti Standard)
En savoir plus |
Une application a placé des femmes « aux enchères » en Inde
En Inde, une application apparue en ligne le 1er janvier a été retirée en l'espace de quelques jours en raison du tollé qu'elle a soulevé puisqu'elle prétendait « mettre en vente » des femmes d'origine musulmane, dont plusieurs journalistes.
Reporter pour le site The Wire, Ismat Ara (photo) a découvert sa photo sur BulliBai, nouvelle application hébergée par GityHub, une plateforme de développement de logiciels, propriété de Microsoft. Les photos et les informations personnelles, dérobées depuis des comptes sur les réseaux sociaux d'une centaine de femmes, ont ainsi été publiées sur cette application comme si elles étaient « mises en vente » , ou « mises à disposition » des utilisateurs.
« J'ai décidé de porter cela devant la justice. Dans la plainte, j'ai parlé de conspiration, parce que c'est une attaque coordonnée contre un certain type de femmes musulmanes. C'est très déshumanisant. Les gens vous réduisent à de la marchandise », a expliqué Mme Ara .
Après le retrait de l'application par GityHub, le ministre indien des Technologies de l'information a souligné qu'il prenait cette affaire au sérieux. La police de Bombay a ainsi effectué une première arrestation le 4 janvier dernier. « En tant que journaliste, cela devient risqué de composer avec ce genre de photos qui circulent autour de moi, car je suis très souvent sur le terrain. Que faire si l'on m'agresse physiquement ? Je ne voudrais pas que cela arrive à quiconque », a conclu Ismat Ara.
(Photo courtoisie Twitter)
Les détails |
Hong Kong
Un autre symbole de la liberté de la presse tombe
La Chine a poursuivi ses atteintes à la démocratie et la liberté de la presse sur son territoire en procédant à l'arrestation de six membres et anciens membres de l'équipe du média indépendant en langue chinoise Stand News, le 29 décembre dernier. Ce symbole de la liberté de la presse à Hong Kong a du coup annoncé sa fermeture, six mois après celle de Apple Daily.
Quatre membres du conseil d'administration, Denise Ho Wan-see, Margaret Ng Ngoi-yee, Chow Tat-chi et Christine Fang Meng-sang ont été libérés sous caution le lendemain tandis que les rédacteurs en chef Patrick Lam Shiu-tung et Chung Pui-kuen demeurent emprisonnés en attendant leur procès. L'équipe a été arrêtée pour « complot en vue de publier des publications séditieuses », un crime passible de deux ans de prison.
« En éliminant Stand News exactement six mois après avoir démantelé de la même manière le groupe Next Digital et son titre phare Apple Daily, la cheffe de l'exécutif hongkongais Carrie Lam montre une nouvelle fois sa détermination à en finir avec la liberté de la presse à Hong Kong », a affirmé le directeur du bureau Asie de l'Est de Reporters sans frontières (RSF), Cédric Alviani. Stand News, un site d'information indépendant, avait été fondé en 2014.
La nouvelle sur le site de RSF |
Nouveau directeur général
Le Soleil embauche un ancien de La Presse
Un nouveau directeur général entrera en fonction le 17 janvier au journal Le Soleil. C'est l'ancien vice-président et éditeur adjoint à La Presse, Éric Trottier (photo), qui succédera à Gilles Carrignan. L'objectif du nouveau dg est de faire du quotidien de la capitale « le numéro 1 de l'information à Québec ». Le journal en a fait l'annonce le 22 décembre dernier.
M. Trottier, qui avait pris une année sabbatique après avoir travaillé à La Presse pendant une trentaine d'années, s'est fixé des objectifs ambitieux. « Ça nous prend plus de scoops qui brassent la cabane de temps en temps. Il faut prendre note de ce qui ne va pas bien dans la société », a-t-il affirmé.
Le directeur général veut, entre autres, développer une culture du « 100% numérique » dans la salle de rédaction et améliorer l'application. Il croit d'ailleurs que l'édition papier du samedi est appelée à disparaître à court terme.
(Photo courtoisie)
En savoir plus |
Trois nominations
Ça bouge au Devoir
Tout juste avant Noël, la rédactrice en chef du quotidien Le Devoir, Marie-Andrée Chouinard, a annoncé trois nominations dans l'équipe de direction de l'information.
Tout d'abord, Louise-Maude Rioux Soucy rejoint l'équipe d'éditorialistes après avoir dirigé pendant plus de six ans la section culturelle du journal. Le journal lui confie également la section Opinion, les pages Idées et l'art du débat sur toutes les plateformes.
Véronique Chagnon revient pour sa part au Devoir après avoir passé plus de deux ans comme rédactrice en chef adjointe au magazine Nouveau Projet. Successivement pupitreuse, chef de division et directrice adjointe de l'information au général et en politique de 2012 à 2019, elle dirigera cette fois la section culturelle du quotidien.
Enfin, Paul Cauchon quitte la section Opinion pour joindre l'équipe de direction éditoriale du nouveau partenariat du Devoir avec les éditions Somme toute. Cette association a pour but d'éditer sous forme de livres des textes archivés produits par les journalistes et les collaborateurs.
lES précisions |
L'équipe d'Unpointcinq se renouvelle
Unpointcinq, le seul média de solutions spécialisé en action climatique au Québec et actif depuis 2017, a annoncé la nomination de trois personnes au sein de son équipe.
Sophie Lachapelle (à droite sur la photo) occupera le poste de directrice de la stratégie de contenus et des opérations. Mme Lachapelle est une gestionnaire médias d'expérience. Elle a travaillé en agence de communication avant d'agir à titre de journaliste, puis de diriger différents médias, à la fois imprimés et Web. Selon ses dires, « les fondateurs [ d' Unpointcinq ] ont été visionnaires en proposant une rupture de ton complète avec le narratif entourant les défis climatiques ».
Julia Haurio (à gauche sur la photo) est également nommée rédactrice en chef. Membre de l'équipe depuis 2020, elle occupait jusqu'à récemment le poste de rédactrice en chef adjointe.
Pour sa part, Alexandra Viau (au centre sur la photo) est nommée rédactrice en chef adjointe. Mme Viau a travaillé comme productrice et reporter au sein de différents médias, dont Radio-Canada, MAtv et Vice. Elle connaît bien Unpointcinq, puisqu'elle y a travaillé comme journaliste en 2017 et 2018.
(Photo courtoisie Clara Gepner, Unpointcinq)
Le communiqué de presse |
Télévision franco-ontarienne
TFO toujours à la recherche d'une direction
Depuis le départ de Glenn O'Farrell en août 2019, Groupe Média TFO est orphelin de direction générale. Plusieurs regroupements franco-ontariens réclament du gouvernement de Doug Ford qu'il prenne ses responsabilités dans ce dossier et nomme un successeur à la tête du diffuseur public franco-ontarien.
Deux personnes ont succédé à M. O'Farrell depuis ce temps à titre intérimaire. « C'est quand même un intérim, et cette personne n'est pas là pour donner une vision et pour lancer de nouvelles orientations », a lancé le président de l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario, Carol Jolin. Le premier candidat, Éric Minoli, a quitté son poste en mai 2021 à la suite d'allégations de harcèlement et d'être responsable d'un climat toxique. Sa successeure, Michelle Séguin, a su ramener le calme dans la boîte.
Selon Carol Jolin, le temps commence à presser. « On a participé à la consultation [ ]. On voulait quelqu'un qui a de la crédibilité au sein de la communauté francophone, quelqu'un de rassembleur, qui soit en mesure de compléter l'important virage amorcé par l'organisme ».
L'ARTICLE DE FRANCOPRESSE |
Poursuite pour diffamation au Pérou
Lourde sentence pour un journaliste et un éditeur
César Acuña (photo), l'un des hommes d'affaires et politiques les plus puissantes du Pérou, a poursuivi l'année dernière pour diffamation le journaliste d'investigation Christopher Acosta. La poursuite reprochait une trentaine de phrases sur Acuña qui ont été publiées dans le livre du journaliste « Plata como cancha ». Le triple candidat à l'élection présidentielle a également déposé une plainte pénale contre Jerónimo Pimentel, le directeur de la maison d'édition Random House.
L'homme d'affaires réclamait des dommages de près de 25 millions de dollars américains. Un juge de Lima lui a donné raison lundi et a condamné le journaliste et l'éditeur pour « crime contre l'honneur et diffamation aggravée. Ils sont condamnés à deux ans de prison avec sursis », précise le jugement. Les deux hommes et la maison d'édition devront aussi verser l'équivalent de 100 000 dollars américains à Acuña.
Bien que les prévenus ne seront pas emprisonnés, ils ne pourront changer de résidence sans l'autorisation d'un juge et devront se soumettre à un contrôle tous les 60 jours. Acuña, Pimentel et Acosta ont annoncé qu'ils en appelleraient de la décision.
(Photo courtoisie Wikipédia)
Les précisions |
Guillaume Lemay-Thivierge poursuit La Presse
L'acteur Guillaume Lemay-Thivierge (photo) a déposé une plainte au civil contre La Presse pour avoir révélé son statut vaccinal. L'acteur se dit « profondément choqué, frustré et attristé » de ce qu'il considère une intrusion à la vie privée et poursuit La Presse pour 1, 85 M$.
L'article en question « Non vacciné, Guillaume Lemay-Thivierge s'attire des ennuis », publié le 23 septembre et signé par Hugo Dumas et Patrick Lagacé, révélait que M. Lemay-Thivierge avait été écarté des tournages de District 31 en raison de son refus vaccinal. On y mentionnait également que l'acteur avait tenté d'obtenir un traitement de faveur auprès de restaurateurs afin de manger attablés sans passeport vaccinal.
À la suite de la publication de cet article, Hyundai a mis fin à son partenariat avec Guillaume Lemay-Thivierge. D'autres ententes professionnelles auraient été compromises ou résiliées, engendrant une perte de millions de dollars, selon l'acteur.
« L'article est le résultat d'une démarche journalistique bâclée, déficiente et sensationnaliste, empreinte d'iniquité et constitue une atteinte délibérée à la vie privée du demandeur. [ ] [l'article] avait pour but et effet de le déconsidérer auprès du public, en l'exposant à la vindicte populaire et médiatique » relate les avocats dans la plainte déposée durant la période des fêtes.
Guillaume Lemay-Thivierge soutient que les informations véhiculées dans l'article sont des « faussetés » et portent à croire qu'il est antivax. Il affirme n'avoir jamais été contre la vaccination. D'ailleurs, au lendemain de la publication de l'article, il s'était défendu dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, en affirmant attendre l'homologation du vaccin québécois Medicago. Il réfute également les propos concernant les demandes de faveur aux propriétaires de restaurants et stipule plutôt s'être enquis de la politique en vigueur à ce moment-là. Entre le 1er et 15 septembre 2021, Québec avait laissé aux restaurateurs une période de sursis avant l'application en bonne et due forme du passeport vaccinal.
(Photo courtoisie Facebook)
L'article Du dEVOIR |
Lanaudière
Décès du journaliste retraité Gilles Loyer
À l'aube de son 80e anniversaire, le journaliste retraité Gilles Loyer est décédé. Il avait amorcé sa carrière en 1961 pour la radio CJLM de Joliette, avant de travailler pour le Joliette-Journal, dans le milieu des années 70. Par la suite, il a joint l'équipe de L'Expression et celle du journal L'Action jusqu'au moment de sa retraite en 2007.
M. Loyer a couvert différents sujets pendant sa carrière, dont le conseil municipal de Notre-Dame-des-Prairies pendant dix ans. Il a également été vice-président de la section régionale de la Fédération professionnelle des journalistes dans Lanaudière.
Lors d'une entrevue accordée à la journaliste Julie Roy et parue dans L'Action au moment de sa retraite, Gilles Loyer avait déclaré : « Un journaliste n'a pas besoin de savoir écrire. Ce qu'il faut, c'est d'être capable de rapporter les faits correctement. Ce n'est pas aux journalistes de juger, mais au public de se faire son opinion ».
Parmi les nombreux hommages qu'il a reçus dans les dernières années, la médaille du lieutenant-gouverneur lui a été remise en 2018.
(Photo courtoisie journal L'Action)
Le journal L'Action lui rend hommage |
À VOS AGENDAS
15 janvier 2022
Date butoir pour participer au concours canadien de journalisme
17 janvier 2022 à 18 h
Formation de l'Association des communicateurs scientifiques du Québec : Dialoguer avec les complotistes
25 janvier 2022 à 19 h 30
Formation de Denis Germain : Photographie de presse 101
1er février 2022
Date butoir pour participer au Prix de journalisme en loisir
22 février 2022
Date butoir pour participer au prix Thérèse-Patry
25 février 2022
Date butoir pour participer au prix Jules-Fournier et au prix Raymond-Charette
13 mars 2022
Date butoir pour participer à la bourse Fernand-Séguin 2022
1er avril 2022
Date butoir pour participer au concours La Grande Rédaction qui s'adresse aux élèves du secondaire
20 avril 2022 (toute la journée)
Formation du Barreau du Québec : Droit des médias et des communications
2 au 6 mai 2022
Semaine de la presse et des médias
3 mai 2022
Journée mondiale de la liberté de la presse
9 mai 2022
Date butoir pour répondre au sondage de J-Source : Le projet pour la Liberté de la presse au Canada
VOS AVANTAGES FINANCIERS
Amerispa et Moment Spa
Amerispa et Moment Spa offrent un rabais de 10 % aux membres de la FPJQ pour les soins, produits et accès aux bains à prix régulier, sur présentation de la carte de presse. Offre valide en tout temps jusqu'au 30 avril 2022.
Assurance de groupe automobile et habitation
Programme d'assurance de groupe auto et habitation avec La Personnelle
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Communauto offre un rabais de 12 $ sur un nouvel abonnement pour le forfait Liberté ou de 40 $ sur les forfaits Économique, Économique Plus, Économique Extra et Liberté Plus.
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L'Hôtel Universel à Montréal offre ses tarifs corporatifs aux membres de la FPJQ.
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OFFRES D'EMPLOI
Journaliste | Le Courrier de Saint-Hyacinthe
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Saint-Hyacinthe
Date limite : Lundi 31 janvier 2022
Journaliste multimédia, monteur.e | Le Devoir
Type d'emploi : Contractuel (un an)
Lieu : Montréal
Date limite : Mardi 25 janvier 2022
Chargé.e de projet | Le Devoir
Type d'emploi : Contractuel (un an)
Lieu : Montréal
Date limite : Mardi 25 janvier 2022 à 17 h
Rédacteur·trice en chef adjoint·e et chef·fe de pupitre, numérique | Nouveau Projet
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Montréal (avec possibilité de télétravail partiel)
Date limite : Vendredi 21 janvier 2022
Journalistes pigistes régionaux | Agence QMI
Type d'emploi : Pigiste
Lieux : Estrie, Mauricie, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Côte-Nord, Bas Saint-Laurent, Chaudières-Appalaches, Outaouais et Montérégie-Ouest
Journaliste scientifique | Unpointcinq
Type d'emploi : Temps plein
Lieu : Montréal (avec possibilité de télétravail partiel)
Date limite : Dimanche 23 janvier 2022
Pupitreur numérique | Le Droit
Type d'emploi : Temps plein de soir
Lieu : Gatineau (avec possibilité de télétravail)
Date limite : Dimanche 23 janvier 2022
Corrrespondant parlementaire | 24 heures
Type d'emploi : Permanent, temps plein
Lieu : Québec
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